Publié le 8 Mars 2020

Dans l'article précédent, je rappelais que Jean-Louis souhaitait faire un disque qui pourrait trouver un public plus large ou renouer avec sa plus large assistance (ceux-là vont glisser numériquement une oreille forcement et peut-être se laisser tenter). Pour les autres (à conquérir), je ne suis pas certain que la promo habituelle soit très efficace. Ce qui peut changer la donne selon moi, c'est la diffusion radio... Est-ce que des radios pourraient s'ouvrir devant ce nouveau son?   (En souvenir: le  choix de single du "cow-boy à l'âme fresh" pour le Cours Ordinaire des choses avait été fait pour cela, avec la promesse de certains programmateurs -oui fm il me semble- de la diffuser).

Pour l'instant,  on en reste donc dans le cercle habituel de la radio publique.

 

- D'abord, sur FRANCE INFO, une petite interview:

https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/chanson-francaise/jean-louis-murat-la-plus-grande-musique-est-celle-qui-donne-envie-de-se-reproduire_3835703.html

Jean-Louis explique qu'une chanson "ne pèse qu'une plume" et qu'il voulait avant tout faire danser, que "c'est limité", et que si c'est de la bricole finalement, "l'honnêteté supérieure" là-dedans, c'est de donner"l'envie de bouger quand on écoute", "le respect absolu pour les gens malades, pas malades", et rappelle qu'il aurait pu être ambianceur dans des boites (comme il l'a raconté dans cette promo).  "La plus grande musique, c'est celle qui donne envie de se reproduire".  A voir donc si Baby Love sera à l'origine d'un Baby Boom... 

A la question sur l'utilisation de machines, Il s'en prend  aux musiciens français (tiens donc: comme pour le "Cours ordinaire des choses"), avec lesquels on ne peut pas "tenter le groove",  qui ont fait le malheur de Johnny... "Sauf Stéphane et Fred..." (Fred qui a bien-sûr usiné chez Johnny... mais embauché par un français Yarol Poupaud... qui a tenté à l'origine une fusion française rock et funk dans FFF).  Là dessus, mon impression, c'est surtout que Murat n'a pas envie de se faire chier, ou d'investir dans de nouvelles rencontres, parfois infructueuses, surtout que dans le passé, avec les rencontres, il serait plus pygmalion que pouvant s'oublier dans "un groupe" (on se rappellera de la réponse artistique de Camille et de son "Baby... carny bird" sur "le fil".). Les Delano Orchestra lui avaient été offert sur un plateau de proximité...  Cela correspond aussi à son idée d'"artisanat", il fait son truc dans son coin.

 

Le texte qui accompagne sur internet:

Pour cet album tendrement intitulé Baby Love, Jean-Louis Murat a voulu, dit-il, mettre en avant le "groove". Et ça marche encore très bien, qu'il se rassure. C'est même assez étonnant de voir un artiste qui a sorti tant de disques - "On dit toujours une vingtaine mais c'est beaucoup plus !" - parvenir à impressionner à chaque fois. D'autant plus quand, comme lui, on suit un rythme d'un voire plusieurs disques par an. Ce disque est donc celui d'un amoureux, d'un chanteur au plaisir variable, qui se retrouve dans la déstructuration totale (comme dans Travaux sur la N89) comme dans la bonne chanson française, mélodies en avant. "Ce sont des petites chansons légères, ça ne pèse pas plus lourd qu'une plume, une chanson", affirme-t-il aujourd'hui.

Et au risque de surprendre ceux qui ne le connaissent pas bien, Murat explique : "Ma seule constante, c'est d'avoir envie de danser". Alors ce disque, il l'a fait pour le groove, en l'assumant totalement, plaidant pour l'utilisation des machines plutôt que les musiciens français, "de la daube, sauf Stéphane et Fred avec qui je tourne depuis 20 ans". Jean-Louis Murat tel qu'on le connaît, avec de sacrées belles chansons.

Jean-Louis Murat, Baby Love (Le Label/Pias). Album disponible le 6 mars.

 

UN grand merci à MANU! (PSDT, Manu)

L'interview à télécharger:  https://www.transfernow.net/2warw9032020

 

- Il était aussi question de BABY LOVE SUR FRANCE INTER dans le journal de 8 heures, le plus écouté de France il me semble,  le vendredi 6 mars.

https://www.franceinter.fr/emissions/le-journal-de-8h/le-journal-de-8h-06-mars-2020?fbclid=IwAR2Htb8Ssf34dVBytCwNb8xVm2dn34RuE5hRZCuha5Cjo1YTM4GqC54qylc

A noter: l'aveu de ses "difficultés familiales terribles" qui ont généré ses chansons... et beaucoup plus : 30 qu'il aurait écrites dans cette période... "soupape indispensable" "sans laquelle je serais mort"... Et toute à l'heure, sur France info, il disait qu'une chanson, ce n'était presque rien! Comme quoi, Murat est peut-être égocentrique, mais pas mégalo: ce n'est pas parce qu'écrire des chansons lui est essentiel, qu'il considère qu'elles sont essentielles au monde...

 

A part ça, Murat était dans la sélection "à écouter" dans le MONDE (réservé aux abonnés) (Si quelqu'un là, on est preneur) et en double page, dans MAGIC.   On y reviendra.

 

LA CHRONIQUE EN PLUS

Popnshot a dégainé rapidement : Léonard Pottier a eu du mal à rentrer dans l'album et est finalement conquis.

http://popnshot.fr/2020/03/06/baby-love-jean-louis-murat-2/

Extraits:

Une suite revigorante

 Pour autant, ne vous inquiétez pas ! La suite est toute autre, car BABY LOVE se rattrape bien assez vite pour nous faire oublier ce premier contact. Les successeurs de « Troie » élèvent le niveau à tel point qu’ils parviennent à éviter toutes les facilités liées à l’univers sonore dans lequel le projet s’inscrit. Les écueils sont contournés, la prise de risque enlacée, et l’album commence alors à scintiller. « Le mec qui se la donne » et « le Reason Why », titres aussi séduisants qu’intrigants, débarquent avec bien plus de gravité et de profondeur, offrant enfin le Jean-Louis Murat attendu, celui qui, depuis quelques années, semble être au meilleur de sa forme créatrice. Compositeur au talent indéniable, le chanteur poursuit ici sa route à travers des propositions sonores certes connues, mais mises au goût du jour de telle sorte qu’elles en adviennent rattachées à un savoir-faire unique, celui d’une identité transposable partout et à foison.

 

Le défi du renouvellement

 Les morceaux de Jean-Louis Murat ont beau être directement reconnaissables, ils délivrent toujours quelque chose de neuf et de puissant, à la croisée d’un sentiment nostalgique et d’une volonté certaine de ne jamais s’épuiser. Pendant combien de temps cela perdurera ? Indéfiniment il faut croire. Car il s’agit moins de se répéter bêtement que de trouver des façons de le faire avec grâce et distinction, en essayant de ne pas perdre l’essence première d’un art déjà mis à nu. Le renouvellement est le principal défi de Murat aujourd’hui, essayant de créer avec les continuelles mêmes ficelles, mais sans jamais penser faire deux fois le même album. L’impression de connaître les morceaux dès leur première écoute est saisissante, tant elle raconte quelque chose sur la carrière de l’artiste, qui a su construire un lien extrêmement fort entre tous ses projets. Ces nouveaux morceaux, nous les avons déjà apprivoisés par le passé, mais rien n’est plus fort que de ressentir sans cesse le même plaisir à les écouter, car ceux-là ont des traits légèrement différents : une voix perfectionnée, un texte endurci, une production affinée… BABY LOVE témoigne d’un riche vécu, en faisant réapparaître mille en une images sous une forme encore inexplorée.[...]

Entre amour et désamour, comme souvent chez Murat, BABY LOVE fait l’état d’une existence marquée par la musique et les sentiments amoureux, meilleurs alliés comme meilleurs ennemis. De par sa production exigeante et une qualité sonore comme il est rare, l’album trouve ici son point fort le plus évident. « Xanadu » ou encore « Tony Joe » le démontrent avec ardeur : le son est une priorité. Les cuivres de « Ca c’est fait », quant à eux, élèvent le morceau en lui donnant une force lourde et imposante. Pour autant, Jean-Louis Murat ne laisse aucun élément prendre le dessus sur l’autre. Entre textes, sonorités et mélodies tout se conjugue parfaitement au point de faire porter une voix atypique que l’on connaît presque par cœur, mais qu’il fait toujours chaud au cœur d’écouter. Car le chant de Jean-Louis Murat est sans nul doute l’un des meilleurs de la chanson française. Alors, tant qu’il perdure avec élégance et talent, pourquoi s’en priver ?

 

A TRES BIENTOT POUR LA SUITE DU RETOUR DE COUCHE...

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love

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Publié le 5 Mars 2020

Les promos se suivent et se ressemblent, une petite interview à l'un deux semaines avant les autres, un clip chez l'un... et l'album en écoute en J-1 chez TELERAMA ce soir.

Le petit mot de présentation est intéressant, même si Erwan Perron nous conseille d'oublier certaines chansons... tout en concluant qu'aucun chanteur ne s'était autant approché de "Marvin Gaye".

 

Voilà plus de trente ans que cela dure. Chaque année, ou presque, avec la régularité d’un métronome, Jean-Louis Murat accouche d’un nouvel album ayant pour thème axial l’amour (et le désamour). Atteint d’un tel priapisme artistique, nul ne saurait être tenu à une constante qualité… Pourtant, l’Auvergnat, qui se réinventait déjà pour de bon sur son précédent, Il Francese, explorant sur fond de groove-électro un lien imaginaire avec le Murat de Napoléon, continue d’enchanter. Cette fois, avec cet humour distancié et cet art consommé de la métaphore inattendue qui font sa marque de fabrique, il invoque pêle-mêle « le long blocus à Cuba » ; le jeune Alain Delon, « pour moi l’amant de ma mère » ; le chanteur de charme Adamo, « là j’crois que j’en fais un peu trop » ; et un certain « John Lee dans sa beautiful car ». Sans doute fait-il référence à John Lee Hooker ? Il est un autre artiste hantant ce disque soyeux et dansant qu’il aurait pu citer : Marvin Gaye. Sur ses meilleurs titres — Le Reason Why, Réparer la maison, Montboudif et La Princesse of the Cool —, Murat emprunte beaucoup au Midnight Love publié par le crooner américain en 1982. Même son carré et digital avec utilisations de boîtes à rythmes (comme autrefois, au temps de Cheyenne Autumn ), mêmes ambiances nocturnes et rêveries langoureuses typiques de la soul mid-tempo… Oublions vite ses chansons aux cuivres funk trop faciles et massifs. On a beau chercher, on ne trouve pas d’autre chanteur de langue française s’étant approché avec une telle élégance du prince de la soul. Erwan Perron.

Après des longues minutes infructueuses, j'ai enfin pu accéder au player avec le wifi un peu faiblard. Et bien, vous savez quoi? Et bien, dans une première écoute, pour moi, Murat a fait du Murat! Bon, c'est toujours ce que je dis... Impressions à la première écoute: L'enrobage est  certes synthétique, Murat allant jusqu'à encore jouer avec le vocoder mais on retrouve aussi de la guitare... et à la première écoute, les textes mes paraissent renouer avec la meilleure veine(même si on apprécie aussi parfois un texte plus explicite: type Mont-Sans Souci). Je note l'association "Marcel Irscher", "Gargamelle",  Adamo et le retour de Poulidor dans la même chanson (Montboudif). Certes, "ça en est bien fini de l'éternel retour du blues" nous dit-il... jusqu'à la prochaine tournée? Mais pour autant, Murat en a-t-il jamais fait réellement? Et voilà t'y pas que Murat  nous termine par un hommage à "Tony Joe" et "John lee"...

Des titres accrocheurs et rythmés: Montboudif, Rester dans le monde, le mec qui se la donne, Tony Joe,Troie.... Effectivement, beaucoup plus que d'habitude,  mais est-ce vraiment dansant? Oui, on peut forcement dodeliner de la tête, voir taper des pieds car bien sûr, Murat n'oublie pas le tempo... mais Kool of the Kang, c'est encore loin, non?   Xanadu est le titre qui nous amène  peut-être le plus loin de nos repères... et on se dit que ce titre aurait pu ressembler à la "3 étage de la fusée" (Travaux sur la RN, el francese....). "ça c'est fait" nous ramène à du plus familier (en symbole, l'utilisation du mot "babe"), et on se rappelle que Murat a voulu faire un album qui se vende, de quoi financer la suite. Peut-il l'espérer? Comme je le disais le plus haut, ça manque peut-être d'un texte au sens accessible aux masses (Et je découvre  5 minutes après avoir écrit ça, la première critique négative, signée  Sophie Delassein qui, ceci dit comme toujours, se plaint de l'opacité des paroles).  Le fait est que le mélange entre électro et orchestration "soul" (cuivre, rythmique) me parait vraiment réussi... même si on se demande ce que ces titres auraient pu donner avec un vrai "band" derrière lui, choristes et cuivres et tout le toutim... J'écoute une deuxième fois, et le titre "le reason why" sur laquelle j'avais glissé m'accroche... Oui, il y a des choses à en dire sur cet album... et on s'annonce des belles semaines... 

 

Murat et Télérama une longue histoire...

 

LE LIEN EN PLUS DE TOUTE A L'HEURE QUE LE WIFI MARCHE MIEUX MAINTENANT

 

Je suis à la montagne (les vrais, les Alpes)... Et voilà ce que j'ai comme déco:

BABY LOVE EN ECOUTE SUR TELERAMA.Fr

... Pas moyen de vous oublier du coup... et l'envie d'être ailleurs non plus... dans les fausses montagnes...

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 5 Mars 2020

Je suis en vacances.... mais il pleut... Alors, je vous fais un petit article en J-1.... Je n'arrive pas à me connecter à tous mes sites, alors vous aurez un rattrapage de l'actualité dimanche!! En attendant:

 

L'Agence Française de Presse a diffusé son article à ses clients... avec des bouts d'interview dedans.

(AFP) - C'est un de ses plus beaux albums, éclairé d'un groove made in USA qu'il aime tant: Jean-Louis Murat fait rimer solitaire avec solaire dans "Baby Love", à paraître vendredi.

Musique
Jean-Louis Murat, soleil d'Auvergne et nuit américaine

Que montrait sa boussole en entrant en studio avec son complice Denis Clavaizolle ? "L'idée c'était: on travaille sur la forme, on est en 1985. L'année où il fallait que je cravache, que j'enregistre rapidement une K7 et monte à Paris en stop pour tenter de séduire une maison de disques". "Ce sont des petits présupposés, bien à poser", raconte l'Auvergnat de sa voix douce à l'AFP.

 

Puis il a fallu libérer les paroles. "Une partie de ce que je disais, c'est assez douloureux, alors on ne s'attarde pas, je ne suis pas maso quand même (sourires). Tout est vrai mais tout est codé chez moi. Je raconte jusqu'au plus infini détail toute ma vie sentimentale, comme depuis le début de ma carrière".

- "Liberté et générosité" -
Il balance ici entre naissance du sentiment amoureux et clap de fin, qui hante le titre "Montboudif", nom d'une commune du Cantal connue pour avoir vu naître Georges Pompidou. "J'habite à Douharesse (en Auvergne), c'est plus difficile à mettre en bouche (sourires). Mais ça y ressemble. Montboudif, c'est le bout du bout. Le désamour passe par le divorce sur le lieu. T'as pas de réseau, faut casser le bois, tout ça. C'est le début de la fin si un des deux ne s'est jamais posé la question et l'autre se dit +pourquoi habiter ici?+".

"Je suis seul dans une ferme, comme tous les paysans du coin, les gonzesses ne restent pas", souffle-t-il, sans s'apitoyer, "c'est d'un commun".

Et "Baby Love" ne verse jamais dans la déprime. "Ça fait extrêmement plaisir de le retrouver avec cette légèreté, avec cet œil qui n'avait pas pétillé comme ça depuis longtemps, même s'il garde son côté grinçant", commente pour l'AFP Antoine Dabrowski, directeur d'antenne de Tsugi Radio, webradio du magazine éponyme. "Il y a des tubes en puissance, comme +Réparer la maison+".

Frédéric Lo (coauteur avec Bill Pritchard du majestueux "Rendez-vous streets" sorti en novembre) aime lui "la liberté et la générosité" de Murat, qu'il a vu au théâtre parisien de La Madeleine en décembre. "Il impose le respect, ce serait bien qu'il connaisse à nouveau la consécration avec cet album, ça le récompenserait", espère le compositeur auprès de l'AFP.

- "Des vertes et des pas mûres" -
On entend sur ce disque la musique américaine qu'aime à conter Murat, comme cette "soul et ce rythm'n'blues, des années 1966 à 1972". "Ce qu'il y a essentiellement sur mon téléphone: la Stax, les prémices de ce pourrait devenir le funk, les mélodies, les musiciens sont forts, les débuts de la technologie, une insouciance, encore, portée par les années 1960", poursuit-il, passionné.

Comme quand il parle de ses guitares. "Je suis assez affectueux, un peu +bébête+, là je suis tombé sur une guitare et je lui ai fait la promesse de faire tout l'album avec elle, ce que j'ai fait". A La Madeleine, il jouait sur une douze cordes, autre nouvelle venue, pour la scène. "Ça marche ou ça ne marche pas, ça va plus vite qu'avec une nana (sourires) et ça a marché".

"On sentait que ça lui amenait un plaisir nouveau, c'est toujours bienvenu", a d'ailleurs ressenti dans la salle Frédéric Lo.

"La musique est dans les guitares, il y a 200-300 chansons dans chaque guitare, quand je m'en sépare, il ne reste plus rien dedans", insiste Murat. Et que deviennent les "ex"? "Dans une pièce, il y en a une quarantaine, elles se racontent des histoires, comment elles ont été délaissées, +j'ai pas su lui plaire+ (rires). Elles doivent en dire des vertes et des pas mûres sur moi".

 

Je suis un peu étonné par quelques propos sur la séparation ("pourquoi habiter ici"?)...

 

LE LIEN EN PLUS EST REPORTE

J'ai essayé un quart d'heure de télécharger une photo mais, faute de wifi suffisant?, la photo ne télécharge pas.... Bonne écoute demain!!

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love

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Publié le 28 Février 2020

- 30 000 exemplaires, ça me paraissait un tirage correct... mais au Cultura, 5 exemplaires d"Elements [pour la culture européenne]" de DE BENOIST, à côté de 4 exemplaires de "FRANC maçonnerie MAGAZINE".... si... et UN SEUL EXEMPLAIRE du nouveau "VINYLE ET AUDIO" (passion vinyle et haute performance)... Oui, on a déjà fait mieux comme titre...  J'avais appelé et réservé l'exemplaire (50 bornes, je ne voulais pas les faire pour rien).

En couverture, JEAN-LOUIS... A. Aubert... Et mention de deux interviews de 2 M.  Maaloof. Malzieu.  Il aura fallu le coup de pouce de Pierre Mikaïloff sur les réseaux pour savoir que pourtant du JLM se cachait à l'intérieur.

On y trouve en effet UNE DOUBLE PAGE illustré des 3 photos de D. Pourcher. Je ne vous les partage pas en intégralité aujourd'hui afin de soutenir ce nouveau magazine (Edition d'ACAMAR, rédac chef Christian Eudeline, dans les rédacteurs, un autre ancien: Jean-Eric Perrin).  (vous pouvez l'acheter par correspondance par exemple ici). L'interview a été réalisée en auvergne.

On y apprend que BABY LOVE vient bien des SUPREMES... et surtout que MURAT a déjà prévu une session studio : "Une petite tournée, toute petite, comme d'hab, rien de spécial. J'écris des nouvelles chansons, je rentre en studio dans 15 jours pour ne pas penser à tout ce bordel. Je commence à avoir envie de faire des disques qui sortiront dans 20 ou 30 ans, en donnant une date de sortie, comme ça je pourrai faire vraiment ce que je veux. J'en ai déjà parlé à mes enfants. Parce qu'on est obligé de faire des oeuvres posthumes: le présent est merdique".

Au programme également: son coup de foudre chez Denis avec sa "pistachio", le travail avec Denis,  une belle anecdote sur Tony JOE (TIna Turner PTDR en le rencontrant "pendant 10 minutes"[...]C'est incroyable, je croyais que tu étais noir")... mais rien sur les rééditions vinyles, et la collection de disque de Jean-Louis... comme quoi on ne s'enferme pas dans les galettes dans cette revue.

 

 

-  Et on trouve du Murat plus facilement dans le FIGARO DE CE VENDREDI (dans le carnet "figaro et vous")... entre 250 et 300 000 exemplaires distribués.... 

Olivier NUC qui n'en avait pas fait des tonnes depuis un moment est plutôt dithyrambique : "album le plus inspiré de Murat depuis plusieurs années" (formulation un peu vague). "le plus fluide et mélodieux, accessible, depuis de longues années" rajoute-t-il ensuite.  Longues années? Les années de Murat sont courtes... et peut-être Olivier Nuc parle-t-il de "depuis BABEL?"...

Anecdote inédite ensuite sur les années ST-TROP: "au début des années 70, je dansais 4 ou 5 heures par nuit[...] avec ma première épouse. On nous avait même proposé un contrat".   Messieurs les producteurs de "danse avec les stars", à votre téléphone!! (je rigole!).

Et confirmation: "pistachio", c'est le petit surnom de la guitare, mais pas le modèle.

 

 

 

Un JEAN-LOUIS peut en cacher un autre...  et un figaro là, et du France INTER
Un JEAN-LOUIS peut en cacher un autre...  et un figaro là, et du France INTER

 

 

LE LIEN AUDIO EN PLUS

MATTHIEU CONQUET nous parlait ce matin de "BABY LOVE" SUR INTER.

 

Jean-Louis Murat revient et commence ce vingtième album par un geste chaloupé qui parle aussi bien de la guerre que de la ruse et d’amour, forcément. Le titre de l’album c’est Baby Love et s’il y a quelque chose du Baby Love des Suprêmes c’est dans cette pulsion d’innocence et de maîtrise conjuguées, avec guitares claviers et cuivres synthétiques.  Ils ont fait tout l’album à deux, Jean-Louis Murat et son comparse Denis Clavaizolle, et je disais chaloupé, on va beaucoup remuer au cour de ce disque “Baby Love”, au tempo relevé qui change volontiers de registre.

Ce qui au fond correspond assez bien à la discographie de Jean-Louis Murat qui a signé en 40 ans albums très différents. Il a eu un côté americana auvergnate (du genre Neil Young mais du côté des volcans), il a adapté François Béranger dans 1829, il a fait dire et chanter de la poésie du XVIème à Isabelle Huppert sur des instruments baroques avec Madame Deshoulières

Si je vous parle de ses anciens albums c’est aussi parce deux d’entre eux viennent d’être réédités :  Cheyenne Autumn (1989) et puis Mustango (1999) et qu’on retrouve certains de ces gestes dans ce nouveau Baby Love

On retrouve chez Jean-Louis Murat une grande sincérité, déguisée, un peu tordue parfois, mais sincère. Il se raconte, se met à nu Jean-Louis Bergheaud alias Jean-Louis Murat. 

Il se voit là comme “de la chair à psychanalyse”, dimension qui saute aux yeux avec un titre comme Le Reason why

Je vous disais que c’est un disque plein d’amour et de contradictions, par exemple : il se méfie de ceux qui n’aiment pas la guitare, c'est d'ailleurs, ce qui est dit dans le morceau Tony Joe mais utilise volontiers l’auto-tune à la Frank Ocean. Il chanté avec Mylène Farmer mais il a eu peur de demander à Tony Joe White de jouer pour lui, il est fan de Frank Sinatra mais aussi de cyclisme. Bref il est plein de contradictions et il a bien raison. 

https://www.franceinter.fr/emissions/dans-la-playlist-de-france-inter/dans-la-playlist-de-france-inter-28-fevrier-2020

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love

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Publié le 25 Février 2020

Et bravo pour TV5 Monde pour avoir choisi cette belle image d'accroche!, il avait pourtant une belle chemise très seyante. Bon, à part ça, c''est du rapide...

EDIT: France 5 (et moi aussi) a été repris par les AP de PIAS pour l'image (un Murat peu flatteur) et ça a été modifié depuis.

 

dispo là:

https://information.tv5monde.com/video/jean-louis-murat-et-les-turpitudes-de-l-amour

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love

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Publié le 22 Février 2020

On part pour un petit article vite fait... et en tirant le fil de l'actualité et de la mémoire... on se retrouve en 1981, 1898

 

- Voilà le texte "promo" de BABY LOVE, et curieusement, c'est plus une disco qu'un discours sur le dernier album... Un paragraphe parle quand même du disque imprégné des Earth, wind and Fire... et de la guitare "pistachio" (Murat en parlait en avril 2019 dans les inrocks)

Plus les années passent, plus Jean-Louis Murat accélère son rythme discographique. Relativement économe de ses efforts au début de sa carrière (seulement trois albums dans la décennie 1980, quatre pour la suivante), l’Auvergnat a considérablement augmenté sa vitesse de publication au tournant des années 1990/2000, avec six disques parus par décennie (sans compter les projets parallèles, littéraires, ni les enregistrements publics).

Car il « écrit des chansons comme on purgerait des vipères ».

Au sortir d’une année 2019 passée en studio et sur les routes de France, Murat a notamment réédité deux authentiques chefs-d’œuvre. D’abord, son troisième album Cheyenne Autumn (1989), disque majeur et inusable qui a durablement marqué la chanson française et influencé nombre d’artistes hexagonaux à travers des ballades spleenétiques faisant le grand pont entre Leonard Cohen et Léo Ferré, Robert Wyatt et The Pale Fountains.
Autre réédition anniversaire, Mustango (1999), le septième album de Murat et le premier disque américain de sa carrière, enregistré entre New York et Tucson, aux côtés de Calexico, d’Elysian Fields et du guitariste inventif Marc Ribot.

Avec le transatlantique Mustango, l’homme privilégie l’immédiateté mélodique et retrouve son instrument de prédilection, la guitare, qu’il avait délaissée le temps de l’immense Dolorès (1996), œuvre de rupture sentimentale et artistique principalement composée au clavier.
Dans les années 2000, donc, Murat tient une cadence infernale, alternant albums studio (dont le classique Le Moujik et sa femme en 2002, le triple Lilith l’année suivante et l’atmosphérique Taormina en 2006), collaborations multiples (Isabelle Huppert avec Madame Deshoulières en 2001, Jennifer Charles et Fred Jimenez pour A Bird On A Poire en 2004) et adaptations musicales (Jean de Béranger, Baudelaire et Ferré).
Dix ans après Mustango, l’Auvergnat repart outre-Atlantique pour enregistrer à Nashville, le temple de la country. Le Cours ordinaire des choses (2009) résume bien cette décennie pour son insatiable auteur-compositeur-interprète.

“Chanter est ma façon d’errer”, comme il le dit lui-même.

S’ouvre alors une nouvelle décennie avec Grand lièvre (2011), avant que Murat ne tourne définitivement le dos aux majors et rejoigne le label indépendant [PIAS].
Cet artisan de la chanson française enchaîne les disques en solo (Toboggan, 2013) ou en groupe (le mirifique Babel en 2014 avec The Delano Orchestra, l’endeuillé Morituri en 2016).
En 2017, Jean-Louis Murat échafaude une fusée à trois étages, dont le premier volet volontiers électronique et expérimental, Travaux sur la N89, surprend son monde, avant que le superbe Il Francese (2018), marqué par le deuil (la mort de son batteur historique Christophe Pie) et les aspirations napolitaines, ne vienne couronner des années 2010 décidément prolifiques pour son auteur.

Et comme le chanteur sexagénaire n’en fait qu’à sa tête depuis le mythique 45 tours Suicidez-vous le peuple est mort (1981), il revient en mars 2020 avec un vingtième album, qui n’est pas la fin espérée du triptyque. Comme son titre l’indique, Baby Love est l’œuvre magistrale d’un homme amoureux – comme le miroir inversé de Dolorès un quart de siècle après.
C’est un disque qui groove. “J’en avais marre de réfléchir aux chansons, je voulais d’abord m’amuser et me mettre hors contrôle”, explique l’intéressé. “Cet album concentre toute la musique que j’aime, en particulier celle qui me donne envie de danser, comme le disco. Car je suis un danseur invétéré.”

En plein chamboulement personnel et écoutant en boucle le groupe Earth, Wind & Fire, Murat a composé et écrit ces onze chansons ramassées en quarante minutes, jouant tous les instruments avec son vieux complice Denis Clavaizolle. “Dans le studio de Denis, mon mot d’ordre était de lui dire que nous étions en 1985, comme des débutants en quête d’un premier contrat discographique. Nous avons recherché la simplicité, avec des chansons au format 3’30.”
Tombé sous le charme d’une guitare Pistachio, Jean-Louis Bergheaud s’en donne à cœur joie et s’éclate comme rarement. “C’est la nouvelle guitare de ma vie”, s’enthousiasme-t-il. “En studio, je pensais d’ailleurs à la musique plutôt qu’aux paroles. J’ai presque découvert les textes au moment du mixage de l’album, un peu comme si leur sens m’avait échappé. Je constate que c’est de la chair à psychanalyse. Comme toujours dans mes disques, il est question d’amour finissant et d’amour débutant. J’ai souvent écrit dans cet état de suspension.” Baby Love balance ainsi entre amour nouveau (La Princesse of the Cool, Le Reason Why, Si je m’attendais) et désamour (le single Troie, Réparer la maison, Ça s’est fait). Derrière sa pochette typographique d’un rose disco, se cache le vingtième album studio de Jean-Louis Murat – déjà l’un des grands disques de 2020.

Crédits :

Réalisé par JL Murat
Tous instruments : JL Murat - Denis Clavaizolle
Arrangements : Denis Clavaizolle - JL Murat
Mixé par Aymeric Létoquart au studio de la Seine à Paris
Masterisé par Jean-Pierre Chalbos à La Source Mastering
Artwork et photos : Frank Loriou
Production exécutive : Laure Bergheaud
Management : Guillaume Depagne, gd@aimegmt.com
Paroles et musiques : JL Bergheaud Murat
Editions : Scarlett Productions Editions

 

- En plus de l'article paru dans la semaine, les inrocks.fr nous proposent une playlist de Jean-Louis Murat

https://www.lesinrocks.com/2020/02/21/musique/musique/en-couv-des-inrocks-cette-semaine-jean-louis-murat-devoile-sa-playlist/

Après avoir dit qu'il ne comprenait plus son intérêt pour Neil Young, voilà tout de même qu'il le choisit dans sa sélection...  avec Celentano, et Earth, Wind and Fire dont il a nous a parlé également. On retrouve également Talk Talk (à lire ici), Badu et GS Heron (figurant tous les deux déjà dans une playlist de 2008) avec les mêmes chansons. Plus rare:  du Prince, la californienne Khadja Bonet (extraterrestre) et un choix que je crois vraiment inédit : Tom Waits... dont Marc Ribot (Mustango) fut le guitariste.

Et c'est accompagné d'un nouveau cliché de DENIS POURCHER:  il fait un peu peur, non?

 

LE LIEN EN PLUS
 

Morgane Imbeaud, toujours grignette, connait Jean-Louis Murat depuis toute petite:

http://www.baz-art.org/archives/2020/02/14/37951226.html

"Jean Louis (Murat), je le connais depuis que je suis toute petite, il a travaillé avec mes parents et c'est vrai qu'on a commencé à collaborer ensemble depuis 2007 et Babel et depuis j'ai souvent eu l'honneur de collaborer avec lui sur certains de ses albums. Là il m'a écrit un morceau " si l'amour est un sport" que j'aime beaucoup et qui est totalement dans son esprit.  Jean Louis a su me faire confiance, il m' a permis de me libérer notamment sur scène où j'ose plus et ses conseils m'ont vraiment beaucoup aidé en cela. "

LE CLICHE EN PLUS

Un petit clin d'oeil au lecture actuel de Monsieur Bergheaud (cf article précédent).  Merci à Manu (pas Macron bien sûr) pour l'envoi qui aurait ravi Matthieu (...), l'auteur de l'article "au commencement était un graff" qui renvoyait déjà Murat au mouvement libertaire et anar, bien avant les gilets jaunes.

« Je passe plus de temps avec mes bouquins qu’avec la musique. Je suis un peu timbré des livres », glisse-t-il. Et de nous expliquer que l’ouvrage qui l’a le plus influencé s’appelle Histoire d’un ruisseau, écrit à la fin du XIXe siècle par Élisée Reclus, un géographe et anarchiste français. Une contemplation poétique de la nature, mais pas que…    ouest france en10/ 2018

 

On termine du coup par "l'idée", texte de Charles D'Avray (vers 1898), autre libertaire... alors, n'hésitez pas "suicidez-vous... le peuple est mort", même s'il faut mourir pour ses idées, mais de mort lente comme de bien entendu. Matthieu :

"J'ai contacté Claude Guillon, l'auteur de Suicide mode d'emploi (tu as sans doute entendu parler de ce bouquin qui fit du bruit dans les 80's) et très bon connaisseur de l’anarchisme. Il m'a dit que le suicide était rarement une solution proposée par les anars, ceux-ci le condamnant plutôt comme une forme de désertion... Pour ma part, cette partie-là du tag me fait davantage penser à l'esprit punk de l'époque (No Futur, etc.). En revanche, l'idée de peuple mort fait selon lui écho à une vieille thématique anarchiste, celle d'un peuple trop passif. De fait, Charles d'Avray (l'auteur de "L'idée")  a ainsi écrit un "Le peuple est vieux" et dans "Ni Dieu ni maître", tu trouves le vers "le peuple sommeille"...
 Donc, selon Guillon et moi, ce slogan porte les empreintes de l'anarchisme et du punk. L'humour de l'autre tag ("C'est plus propre") me paraît également le rapprocher du punk, voire d'un certain situationnisme.. Mais j'ai préféré résumer ces diverses conjectures, plutôt que d'ajouter une mini-thèse à l'album photos...[à propos de l'article Au commencement était un graff]

[Février... le moment de la chanson qu'il appréciait: peu me chaut... "S'il faut partir un jour, peu me chaut"]

Bon, ceci dit:

En parlant d’URSS et d’esprit de révolte, tu cites Kropotkine (ndlr. écrivain russe anarchiste, auteur de L’Esprit De Révolte, 1881) dans la chanson Voodoo Simple.
Oui, je lisais ça. C’est nul d’ailleurs, juste un joli nom : Pierre Kropotkine. Sur mon bureau, j’ai aussi son livre La Morale Anarchiste (1889), qui est terrifiant de connerie. L’anarchie s’est pourtant beaucoup appuyée là-dessus. Kropotkine s’essaie parfois à démontrer les preuves scientifiques de l’existence d’un comportement anarchiste, mais il n’y a pas un truc qui tient, c’est archinul.

http://www.magicrpm.com/entrevue-29-04-13/

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #le goût de qui vous savez, #Baby Love

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Publié le 19 Février 2020

- Les Inrocks n'ont pas su choisir: Murat est en couv des inrocks, Agnès Obel aussi. Les deux existent. On s'en fiche: ça compte quand même... surtout que les Inrocks avaient déjà mis à l'honneur Murat cette année... Une démarche suicidaire commercialement?  Je ne sais pas mais louons leur fidélité...  Vergeade en tête (passé de Magic au Inrocks.... même si c'est devenu un job d'appoint pour lui entre temps).

On retrouve donc du Murat classique (le vélo, les touristes, la Bourboule, Proust, ses "moi" et les "autres"....), et que dis-je classique: voilà qu'il nous parle de la Grèce, exprimant son souhait d'être enterré à Delphes...  Je retiens une nouvelle pique contre Neil Young qui "chante comme un canard" désormais,  et un aveu qu'il se tourne plus volontiers vers "Earth, wind and Fire" (et toujours Drake, Océan...)... et plus étonnamment, vers la chanson italienne.... Si bien qu'il annonce un disque de reprise de... ADRIANO CELENTANO (chanté déjà par Johnny et Françoise Hardy) en guise de prochain album!

Et Murat a accepté de se faire tirer le portrait en exclusivité pour le magazine: par Jules Faure : instagram 

article sur JULES  et

 

L'interview commence un peu mollement et est parfois un peu ennuyeuse (notamment par un énième retour sur ses débuts, le cyclisme, l'évocation de si je devais manquer de toi, les gilets jaunes)... mais il y a des meilleurs moments ensuite (Alain Delon...). Murat évoque un peu sa situation personnelle tout en restant pudique.

Une petite partie de l'interview est lisible sur le site mais la plus grande partie est réservée aux abonnés: https://www.lesinrocks.com/2020/02/18/musique/musique/jean-louis-murat-je-suis-habite-par-une-poesie-triste/        Je vous invite à vous rendre chez votre kiosquier pour soutenir la presse qui ose encore soutenir Murat!

 

 

 

 

 

Intéressant ensuite de voir qu'il retient dans sa disco "toboggan", "vénus" et "le moujik"... ses albums réalisés avec les copains.

 

Elisée Reclus,    géographe libertaire (qui explique que les études universitaires l'aient un peu mis de côté) qui a une renommée mondiale à la fin du 19e siècle (autant qu'HUGO et Pasteur nous dit wikipédia), précurseur de l'écologie.  livres: La Terre en 2 volumes, sa Géographie universelle en 19 volumes, L'Homme et la Terre en 6 volumes, ainsi que Histoire d’un ruisseau et Histoire d'une montagne..   Murat le cite dans la même réponse que le dernier MARVEL... (où THANOS est le gros méchant.... et pas un personnage mythologique comme je le croyais au départ...).

 

Avant un petit lien en plus, on écoute  Adriano:                             (Merci à JLR!)

LE LIEN EN PLUS

La période des VICTOIRES est généralement le moment où certains s'expriment sur le regret de ne pas voir JLM dans les nommés.... On ne l'a pas vu cette année... excepté dans le DAUPHINE... et curieusement, c'est Pierre Mikaïloff, peu muratien, qui le dit...

https://www.ledauphine.com/france-monde/2020/02/14/victoires-de-la-musique-d-une-annee-sur-l-autre-les-memes-noms-reviennent

Quels sont les « oubliés » de l’édition 2020 ?

« Les gens qui font toujours des concerts, qui sont toujours là, dont on ne parle jamais ou très peu dans les médias. Des artistes qui ne passent pas en radio mais qui tournent, qui ont un public et qui remplissent des salles. Par exemple Jean-Louis Murat, il sort un album le 3 mars. Mais je comprends pourquoi il n’est pas nommé : c’est une tête de mule et il n’a pas de copains dans la profession. Il faut vraiment caresser les gens dans le sens du poil pour avoir une chance d’être nommé..

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love

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Publié le 8 Février 2020

Un article de Stéphane DAVET mais à propos de ses anciens disques, et c'est très intéressant car c'est la première fois qu'un média d'importance s'intéresse aux rééditions en cours (on apprend le nom de l'acteur de ce travail chez Pias : Jean-luc Marre), et surtout, on nous indique que ce n'est pas fini, et qu'il pourrait enfin avoir des vrais disques d'inédits! Et c'est illustré avec une nouvelle photo!

 

-  A propos de vieilleries, justement, SUNS BURNS OUT publiait la semaine dernière un article sur "l'ange déchu", à lire en suivant le lien ci dessous: (mais revenez me voir ensuite): Très bon article qui parle de Murat entre variété et rock, modernité et désuétude... et comme d'habitude, Manset est cité aujourd'hui, comme hier!, et peut-être un peu plus que demain.

https://www.sunburnsout.com/l-ange-dechu-de-jean-louis-murat-ou-le-poete-supreme/

 

La chose a commencé en 1982. A cette époque, Jean-Louis Murat sonnait comme une forme vaguement moderne et un poil synthpop dérivée de ce que faisait Gérard Manset depuis plus d’une décennie : une poésie chantée sur un rythme bringuebalant et qui restait, mine de rien, assez éloignée du format pop en vigueur chez les anglo-saxons. Le premier album de Jean-Louis Murat, par delà sa production hésitante, était en fait un EP étendu (6 titres) dont il n’est pas resté grand-chose si ce n’est cette idée, fixe, de façonner un texte qui en reste un d’où qu’on se place. Avec Passions privées, en 1984, Murat ratait musicalement son entrée en matière. L’album lorgnait cette fois du côté de Bashung mais perdait le cap musical en s’adjoignant des cuivres et des sources de divertissement, presque funk parfois, qui détournaient du propos. Difficile de savoir alors de quoi Murat allait être le nom. Poète, esthère foireux ou caméléon musical. Le grand public allait devoir attendre quelques années de plus avant d’obtenir une réponse, à travers un morceau qui allait faire instantanément de Murat l’unique poète rénovateur susceptible de faire carrière durablement dans la variété française.

Sa position actuelle, qu’il se plaît à décrier en concert (connu mais pas trop, populaire mais pas trop, célèbre mais qui vend peu), Murat l’a forgée il y a 30 ans maintenant avec Cheyenne Autumn, un album remarquable (bien qu’inégal) à travers lequel il allait enfin donner corps et, pour ainsi dire naissance, à une vraie poésie pop à la française. Il y avait bien sûr eu des poètes chantants avant lui : Ferré, Brel, Brassens à sa façon, mais aussi Manset et dans un autre genre Yves Simon. Il y avait eu Capdevielle sur un rythme plus rock, des poètes folk (Ferrat, Aufray) et même des chanteurs pop déjà avec Bashung et Daho bien sûr, mais aucun équivalent susceptible de proposer une telle qualité de texte poétique et un accompagnement pop qui ne soit pas systématiquement inspiré du passé ou, au contraire, complètement décalqué sur les genres anglo-saxons. Lorsque déboule Murat, d’abord avec son Garçon qui maudit les filles, puis l’Ange déchu, avant qu’il ne transforme l’essai avec Si je devais manquer de toi, le genre n’existe pas. Murat est un OVNI, un gars qui se glisse par effraction dans un univers qui n’est pas prêt à le recevoir. L’époque n’a pas la tête à ça. Madonna chante Vogue. Depeche Mode, Personal Jesus. C’est l’été de la Lambada, de Renaud avec la Mère à Titi, l’année où The Cure sort Disintegration, où Jive Bunny domine les charts et Tears For Fear sort Sowing The Seeds of Love. Les Pixies se reposent et Morrissey apprend à vivre seul. Il n’y a alors presqu’aucune place pour la mélancolie et encore moins pour les états d’âme. Les productions sont ronflantes et souvent très orchestrées. Impossible de trouver quelque chose de populaire qui ne soit aussi sophistiqué. L’Ange Déchu est une fulgurance où se conjuguent l’apparition d’une forme anachronique de chanson française, d’une révolution poétique et d’un écrin romantique (la beauté de Murat, son look byronien) pour occuper un espace minuscule situé entre le rock français et la variété.

 

L’espace d’un instant, Murat ouvre cette brèche, cette possibilité d’un champ nouveau qui s’inscrit entre un genre imparfaitement populaire et globalement resté marginal et rebelle chez nous (celui du rock et même si la figure de Téléphone a pu en être une version atténuée et celle d’Indochine une incarnation dégradée par mimétisme des anglo-saxons) et celui d’une variété véritablement qualitative qui n’existait pas auparavant. Lorsqu’il apparaît sur les écrans, celui que personne ne considère encore vraiment comme un Auvergnat est bien l’incarnation mêlée du « jeune homme moderne » (tel qu’on l’entendra chez Magic quelques années plus tard), post années 80s, et d’une figure littéraire qui hante la France depuis le XIXème siècle qui est celui de l’écrivain chanteur, romantique, amoureux et porteur sur lui d’une destinée tragique. Cheyenne Autumn est un album encore imparfait, impur. Il est trop poétique pour plaire à tous, trop excessif, pas assez terrestre et parfois boursouflé dans l’écriture, précieux dans la présentation. Il n’est pas pour tout le monde et porte déjà sur lui la marginalisation du chanteur qui viendra (trop compliqué pour l’époque, trop élevé pour ce que le grand public peut assimiler et chantonner), ce qui est à peu près tout le contraire de l’Ange Déchu, miracle pop et surtout compromis parfaitement équilibré entre l’exigence poétique et ce que le public peut digérer. L’Ange est lumineux, triste mais pas trop, solaire, bâti sur l’expression d’une ligne claire qui rend son accès non seulement mais aisé mais aussi agréable et réconfortant pour l’auditeur. C’est le texte qui parle de lui-même et qui emporte le morceau :

Quand s’éveille l’ange dans
Mon pauvre corps
J’arrache les pierres
Aux murs épais
Du tombeau de terre où
Tu m’as jeté
Je monte à grand peine
Par les chemins
Que prennent les reines
Les assassins
Dans cet univers de cendres
Où aimer n’existe pas
Parfois je prie mon ange
Eh, ne m’oublie pas

Cette orange du début, et la force des deux premiers vers, qui renvoient immanquablement (et sans doute pas par hasard) à la « terre bleue comme une orange » de Paul Eluard, soit la figure la plus célèbre et la plus unanimement partagée du pays. L’orange est évidemment ronde, enfantine, favorable comme les astres, joyeuse comme un ballon qu’on projette pour rire et faire plaisir. Il y a un coup de génie dans cette entame qui mêle le divin (l’ange), le corporel (le corps du chanteur) et le fruit le plus magique et courant qui soit. Murat enchaîne par ce qui fera son ADN par la suite : les pierres, le chemin, les murs épais. Personne n’y comprend rien. Le texte de L’Ange Déchu noue les fils poétiques surréalistes et rimbaldiens dans une forme qui rappelle un Milton rural et postmoderne. C’est à la fois inédit, historique et tout à fait moderne. On retrouvera le personnage, gothique mais qui porte des baskets blanches, cheveux ébouriffés et attitude ténébreuse, dans le Sandman de Neil Gaiman, qui démarre justement cette année-là.

 

Si l’on ajoute à cela le physique de jeune premier de Murat, l’ensemble est imparable. Le poète supérieur s’incarne dans un corps qui anticipe la perfection capillaire, les jeans blanchis et les regards profonds des acteurs de Premiers Baisers (1991) et Hélène et les Garçons, les après-midis façon C’est encore mieux l’après-midi, sages et tendrement subversifs de Christophe Dechavanne. C’est cette modernité exacte que Murat porte sur lui, parfaite synthèse de l’esprit du temps et condensé presque en avance sur son temps d’une culture profonde mais décontractée. Le mirage ne tiendra pas longtemps tant il apparaît vite que Murat n’a rien à voir avec ce contresens initial. Le Manteau de Pluie (1991) et Vénus (1993) font le boulot. Il sera temps alors d’envoyer Murat se faire voir ailleurs, de le repousser dans l’exil du terroir et de recaler sa modernité, physique et musicale, pour le transformer médiatiquement en barde incertain de la ruralité, en poète conservateur et en coqueluche indépendante. L’homme lui-même s’y laissera prendre, même s’il retrouvera un court instant avec son chef d’œuvre absolu, Dolorès, en 1996, ce sens parfait de l’équilibre entre la séduction pop et l’ambition du projet. Le reste ne sera que ça : un tâtonnement superbe, jusqu’au suicidaire, entre les images et les genres, tantôt sublime, tantôt insupportable, brillant ou cabotin, forcené ou inspiré, selon qu’on le regarde avec amour ou désintérêt.

Si Murat est devenu ce qu’il est, c’est, comme Rimbaud avait foutu les voiles, parce qu’il lui était tout simplement impossible de rester celui qui faisait et refaisait l’Ange en plongée.

Chaque jour
Les nostalgies nous rongent
Sans retour
Nous dérivons
Privés de tour à tour
Je crains tant le souffle
Du temps sur moi
J’ai connu sa bouche
Dans l’au-delà
Fais de mon âme une branche
De mon corps un talus
Mais Dieu apaise l’ange
L’ange déchu

Il lui fallait devenir branche, talus et mousse herbue, transformer cet animal divin en une forme végétale, irritante et éternelle, un substrat duquel pousserait sans qu’il en sache jamais rien une autre espèce plus affûtée ou éphémère : celle des fugaces et périssables Occidentaux, doubles pop parfaits, apparus et disparus en 1993, ou, poussés d’une chambre seule, Dominique A et quelques autres avec son Disque Sourd (1991) et son Courage des Oiseaux.

Murat était seul et unique depuis le début. Il était condamné à ne pas passer l’été.

Ecrit par

un grand merci à lui

LA NOUVEAUTE EN PLUS

AUSTYN chanteur lyonnais  amateur de Murat a fait appel à DENIS CLAVAIZOLLE pour réaliser son nouvel album. Son single accrocheur fait penser à Bashung.... mais la presse souligne aussi le lien avec Murat.

Un EP est prévu en mars!

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love, #vieilleries -archives-disques

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Publié le 5 Février 2020

allez, mettons-en une couche sur Baby Love!

Il faut! Parce que pour l'instant, le produit Murat ne fait pas le poids dans google avec la marque allemande de produits bébé du droguiste DM. Alors, allons-y!

1)

Le(s) beaux clip(s) permet d'avoir un peu de promo, même si on en reste sur du classique:

quelques lignes sur un page des inrocks, aussi sur Pinkushion,   un petit encart dans libé, repris sur le site :

Un Murat plus direct et enjoué avec cuivres, cordes et chœurs pour annoncer un nouvel album qui semble moins torturé et plus classique que ses dernières livraisons. Le grand retour de Jean-Louis ? Sans doute.

 

On passe à plus élaboré avec Eric Debarnot de Benzine Mag, qui a l'habitude de relayer les actus muratiennes:

https://www.benzinemag.net/2020/02/04/le-retour-de-jean-louis-murat-avec-un-double-clip/

Avec le temps qui passe, la productivité de Murat semble encore augmenter, mais c’est surtout sa créativité qui étonne, et ravit, comme en témoigne la publication vendredi 31 janvier du « double clip » de deux nouvelles chansons, Si Je m’attendais et Troie.

Voilà quelques années que Jean-Louis Murat nous a promis de passer à la vitesse supérieure en termes de production musicale, et ce diable d’homme, dont on connaît l’opiniâtreté, tient sa parole, avec un album par an. On attend donc pour le 6 mars la publication de Baby Love, le successeur du live Innamorato de 2019 et de Il Francese en 2018, avec leurs références italiennes.

Depuis Travaux sur la N89, on notait l’importance accrue de l’électronique dans la musique de l’Auvergnat, et un certain goût pour l’expérimentation. Les deux premiers extraits de Baby Love, Si Je m’attendais et Troie, sans contredire complètement cette tendance, semblent témoigner d’un souci de retour vers plus d’évidence pop, mais ce sera bien sûr à confirmer lors de l’écoute du nouvel album.

A noter le remarquable travail artistique du collectif TEMPLE CACHE, responsable de ce double-clip se voulant l’écho contemporain des 45 Tours à deux faces d’antan : la manière dont les techniques modernes d’animation intègrent dessin, peinture et collages se révèle particulièrement dynamique et stimulante.


Sun burns out est bien-sûr fidèle au rendez-vous et livre le plus bel article puisqu'il est vraiment question des chansons:

https://www.sunburnsout.com/clip-du-mois-jean-louis-murat-confirme-un-retour-pop/

Avec sa pochette rayonnante, électrique et rose, possible que Baby Love soit l’objet pop parfait. A l’oreille, et sur la foi des deux titres dont Jean-Louis Murat dévoilait le clip aujourd’hui, Si je m’attendais et Troie, l’hypothèse mérite qu’on croit en elle. Cela faisait longtemps que l’Auvergnat n’avait composé avec cette joie dans la guitare, cet esprit primesautier et cette jubilatoire décontraction poétique.

Les deux morceaux sont épatants et la mise en images signée templecaché souligne leur légèreté universelle et leur modernité assumée. Si je m’attendais est une chanson amoureuse et tendre où Murat restitue à travers le chant toute la surprise et la fraîcheur d’un amour découvert. La production est pleine d’espoir et accompagne la mise à disposition de l’amant à sa maîtresse, tandis que des chœurs discrets en contrepoint servent la romance naissante, entre le choeur grec et la guimauve. Sur Troie, la tonalité est légèrement plus sombre. L’amant a l’esprit joueur et le propos ironique, comme si l’amour avait déjà mué en autre chose. La distance est là, celle qui rend le jeu troublant et ambigu dans ses finalités. Le « qu’est-ce que t’as mon cœur ? » est un signe d’incommunicabilité baudelairienne qui transparaît aussi à travers les illustrations.

Dans les deux cas, les arrangements sont remarquablement travaillés, discrets et délicats sur le premier morceau, plus pompier et mis en avant sur le second, mais en tout cas au service de l’intention avec une belle efficacité. Il n’est pas certain, dans le marasme de l’époque, que ces morceaux permettent à Murat de se glisser à nouveau dans l’actualité populaire, mais ils ont une sacrée allure et devraient au moins susciter l’engouement des fidèles. Baby Love pourrait être le moment rêvé pour aimer Murat comme avant.

 

On trouve également un article sur ROLLING STONE qui nous apprend  que l'idée du clip vient de Murat.

https://www.rollingstone.fr/entre-lorage-et-la-douceur-jean-louis-murat-nous-gate-dun-double-clip/

Extraits du nouvel album de Jean-Louis Murat Baby Love, prévu début mars, le diptyque « Si je m’attendais/Troie » s’illustre dans un clip

« Bonjour toi ». Près de deux ans après le sublime Il Francese, un an après un live majestueux (Innamorato) publiés via [PIAS] France, l’insaisissable Jean-Louis Murat est de retour avec un vingtième album, Baby Love, dont la date de sortie est fixée au 6 mars prochain. Pour encadrer cette nouvelle ère, le musicien partage un double clip aussi moderne que contrasté, mettant à l’honneur les deux titres « Si je m’attendais » et « Troie ». Tout commence par le crépitement d’un 45T…

L’idée de lier les deux morceaux est venue de Jean Louis Murat lui-même. « Cela permet d’en faire éclore les nuances, la rugosité et la complexité des thèmes évoqués. Le projet ne pouvait pas se prêter mieux à une approche graphique d’inspiration du mouvement DADA, où se mêlent collage, dessin et aplats de peinture colorée, tout en s’appuyant sur des techniques modernes de compositing d’animation et de caméra 3D » peut-on lire à propos du clip, réalisé par l’artiste et co-fondateur de Temple Caché, Kelzang Ravach, en collaboration avec collaboration avec le talentueux studio d’animation belge Tabass.co.

Et petite curiosité, on parle du français au Québec, à Rebecq, à Flobecq, à  Tahiti, [....]  à Madagascar... oui, à Madagascar:

http://www.radiomtv.live/news/clip-si-je-m-attendais-et-troie-jean-louis-murat-chante-l-amour-et-le-desamour-62

Clip "Si je m'attendais" et "Troie" : Jean-Louis Murat chante l'amour et le désamour

Jean-Louis Murat publiera le 6 mars prochain son nouvel album "Baby Love". Pour illustrer les premiers extraits "Si je m'attendais" et "Troie", l'artiste livre un double clip inspiré du mouvement Dada qui retrace la rencontre puis la rupture d'un couple.

« Nous avons recherché la simplicité ». Voilà l'intention qui animait le coeur de Jean-Louis Murat lors de la conception de son nouvel album "Baby Love", attendu le 6 mars prochain dans les bacs. « J'en avais marre de réfléchir aux chansons, je voulais d'abord m'amuser et me mettre hors contrôle. Cet album concentre toute la musique que j'aime, en particulier celle qui me donne envie de danser, comme le disco. Car je suis un danseur invétéré » atteste l'artiste, qui présente avec le successeur de "Il Francese" (2018) un « disque qui groove » qu'il considère comme le miroir inversé de "Dolorès", ode au deuil amoureux sortie en 1996 : « En studio, je pensais à la musique plutôt qu'aux paroles. J'ai presque découvert les textes au moment du mixage de l'album, un peu comme si leur sens m'avait échappé. Je constate que c'est de la chair à psychanalyse. Comme toujours dans mes disques, il est question d'amour finissant et d'amour débutant. J'ai souvent écrit dans cet état de suspension ».

Un "film à deux facettes"

Pour introduire ses nouvelles compositions, Jean-Louis Murat a choisi de doter les deux premiers extraits, "Si je m'attendais" et "Troie", d'un double clip racontant les deux moments forts d'une histoire amoureuse : sa naissance et sa fin. « En écoutant ces deux titres, nous avons été surpris par la modernité présente dans la musique qui contraste si bien avec la voix mélancolique chantée. Cela nous a évoqué des émotions contrastées : "Si je m'attendais", une ode à la douceur et l'amour, "Troie" nous plongeant dans un trop plein, une rupture. L'idée venant de Jean Louis Murat d'illustrer ces deux titres en un seul et même film à deux facettes pour tisser une histoire plus sensorielle que narrative est pour nous l'essence même du projet » explique un communiqué de la société de production Temple caché, qui signe cette superbe réalisation inspiré du mouvement artistique Dada. Collage, dessin, aplats de peinture colorée et animation sont au menu de cette fresque vivante « sensorielle » qui épouse les mots du musicien pour mieux en faire ressortir l'élégance, l'espièglerie et la poésie. La suite arrive bientôt !

Enfin, à propos de ces nouvelles chansons, et pas du clip (l'article est plus ancien), on trouve un article plus long, en partie consacré à un petit tour de son parcours, sur le site VINYLE MUSIQUE:

http://www.vinylemusique.fr/jean-louis-murat-si-je-m-attendais

Voici la partie finale de l'article qui reprend un bout du dossier de presse (avec du Murat):

Comme son titre l’indique, Baby Love est l’œuvre magistrale d’un homme amoureux – comme le miroir inversé de Dolorès un quart de siècle après. C’est un disque qui groove. “J’en avais marre de réfléchir aux chansons, je voulais d’abord m’amuser et me mettre hors contrôle”, explique l’intéressé. “Cet album concentre toute la musique que j’aime, en particulier celle qui me donne envie de danser, comme le disco. Car je suis un danseur invétéré.” En plein chamboulement personnel et écoutant en boucle le groupe Earth, Wind & Fire, Murat a composé et écrit ces onze chansons ramassées en quarante minutes, jouant tous les instruments avec son vieux complice Denis Clavaizolle. “Dans le studio de Denis, mon mot d’ordre était de lui dire que nous étions en 1985, comme des débutants en quête d’un premier contrat discographique. Nous avons recherché la simplicité, avec des chansons au format 3’30.” Tombé sous le charme d’une guitare Pistachio, Jean-Louis Bergheaud s’en donne à cœur joie et s’éclate comme rarement. “C’est la nouvelle guitare de ma vie”, s’enthousiasme-t-il. “En studio, je pensais d’ailleurs à la musique plutôt qu’aux paroles. J’ai presque découvert les textes au moment du mixage de l’album, un peu comme si leur sens m’avait échappé. Je constate que c’est de la chair à psychanalyse. Comme toujours dans mes disques, il est question d’amour finissant et d’amour débutant. J’ai souvent écrit dans cet état de suspension.” Baby Love balance ainsi entre amour nouveau (La Princesse of the Cool, Le Reason Why, Si je m’attendais) et désamour (le single Troie, Réparer la maison, Ça s’est fait). Derrière sa pochette typographique d’un rose disco, se cache le vingtième album studio de Jean-Louis Murat – déjà l’un des grands disques de 2020. (Communiqué de presse publiés le )

Le chanteur Jean-Louis Murat dévoile un nouveau titre, 'Si je m attendais' à découvrir dés aujourd'hui sur Vinyle Musique TV. Ce nouveau single et clip de Jean-Louis Murat nous séduit de par sa qualité musicale ainsi que par ce style singulier si caractéristique de l'artiste. Nous sommes vraiment impatient de vous le faire découvrir. C'est pourquoi nous décidons, dés à présent, de partager avec vous ce nouveau titre de Jean-Louis Murat en le faisant entrer en programmation dans l'une de nos playlists en rotation 24h/24 sur VInyle Musique TV. Il se peut très bien que 'Si je m attendais' devienne l'un des titres phares, voir l'un des tubes de l'année 2020 et vous aurez ainsi eu le privilège de le découvrir en avant première sur notre site musical Vinyle Musique TV.

Si vous êtes fan de Jean-Louis Murat et que ce nouveau titre, 'Si je m attendais', vous donne le frisson, nous vous invitons vivement à voter pour lui afin de lui permettre de se rapprocher de la première place de notre classement des meilleurs vidéos musicales de la semaine, classement établis d'après le vote des internautes ainsi qu'en fonction du nombre d'affichages du clip vidéo dans la semaine. Un nouveau classement est établis chaque dimanche. Vous avez, dés à présent, la possibilité de donner votre avis sur ce clip vidéo de Jean-Louis Murat - Si je m attendais en laissant un commentaire, en déposant une chronique ou toute autre information qui pourrait enrichir cette article et permettre ainsi au plus grand nombre de mieux appréhender l'univers musical de Jean-Louis Murat. N'hésitez pas à partager cette vidéo avec vos amis, car Jean-Louis Murat mérite à coup sûr que l'on parle de lui et d'avoir le maximum de visibilité. Merci pour Jean-Louis Murat, merci de votre visite, bonne écoute et, nous l'espérons, à très bientôt pour de nouvelles découvertes musicales sur Vinyle Musique TV.

On peut ajouter à cela quelques petites mots sur ChartsinFrance, la Montagne, et l'absence de mots sur HEXAGONE (qui se contente du clip)... On attend toujours que Hexagone consacre quelques pages à Murat... Et j'allais oublier A Découvrir absolumentDeux belles compositions dont la nuance des arrangements vocaux et sonores nous laisse espérer un nouvel écrin de haute volée pour envelopper le romantisme viscéral qui traverse l’œuvre de Jean-Louis Murat depuis les inusables Cheyenne Auttumn et Dolorès…liste non exhaustive !

On termine cette première partie par le texte de "si je m'attendais" trouvé sur le site dédié aux paroles de chanson du MONDE:

Aux sources de l’Allou, je ne sais quoi, j’attendais
Sans doute le début du monde
Troubadour évincé, je ne sais quelle mélodie, so long
 
Comme se lever à l’aurore, sur la barre des écrins
Dans sa robe de safran
Je t’en donne ma main, au ciel encore étoilé
J’entends
 
Oh vous, si je m’attendais
Cher vous, amour je suis venu pour toi
Bonjour toi
 
Je remballe Périclès, dans le fond du jardin
En demandant l’addition
Chaque soir une pyramide, quand j’entonne Franky
Je t’attends
Rêvant vers les marmottes, d’un millier d’interdits
Quelque part à Saint-Tropez
Nu au bal de minuit, sortant de la flotte qui
M’indigne
 
Oh vous, si je m’attendais
Cher vous, amour je suis venu pour toi
Bonjour toi
 
Qu’il est bon de t’aimer, au cœur des nuits d’étés
Voudrais-tu me dire ton nom
Je cherche ton secret au cours des longues nuits
Au fond
Plongeons dans la rivière, miroite le désir
Qu’elle belle et bonne vie
Chaque nuit, sous la neige, couronnée d’or ma mie

 

2) on passe aux bricoles!

- Une émission "Au coeur de l'hiver" de la radio cato RCF présenté par Louis Marie LACROIX (si!). Elle débute par -oh que c'est bien trouvé dis-donc- : "coeur d'hiver". Il est dit quelques mots sur Murat ensuite, sa discographie est qualifiée d'inégale mais il est souligné son côté rock, rare dans la "variétoche française". Après du classique, Manset est également diffusé avec son rappel aux Parisiens  que "la neige est blanche".

- Un article assez long sur la chandeleur où Murat finit par être convoqué avec son "perce neige" dont j'apprends le lien avec cette date:

Première fleur de l’année, on l’associe volontiers à la Chandeleur. Poétiquement surnommée parfois goutte de lait, on l’appelle candlemas bells (cloches de la Chandeleur) en Grande-Bretagne, et parfois chez nous, violette de la Chandeleur comme dans la poésie de Robert Desnos.

« Violette de la Chandeleur
Perce, perce, perce-neige,
Annonces-tu la Chandeleur,
Le soleil et son cortège
De chansons de fruits de fleurs ?
Perce perce, perce-neige
A la Chandeleur. » 

Le Perce-neige devient symbole de l’amour … qui meurt dans la sublime chanson éponyme de Jean-Louis Murat.

 

LE TWEET EN PLUS

@proustien | 1,740 followers   cite JEAN-LOUIS MURAT dans café PICOULY
 
"Je ne peux pas vraiment sortir de Marcel (...)
Je fais énormément confiance à Proust pour mon inconscient de petit mec français…"
Jean-Louis Murat "Je suis proustien pour la vie"
 
LA MUSIQUE EN PLUS
 
Non, il n'y avait pas que Murat pour oser "Gilles et John" ( dans Chronique d’un mouvement en chansons ), voici la chanson de JULIEN GASC (ex Aquaserge):

ET on termine enfin! par une petite info people. Félicitations à GB (on se tire la bourre entre stations auvergnates)

https://www.lamontagne.fr/laveissiere-15300/sports/emile-gardette-le-lioran-vainqueur-en-coupe-de-france_13723346/

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love

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Publié le 30 Janvier 2020

On voyait depuis quelques jours des petits teasers de quelques secondes sur les réseaux sociaux... J'allais en parler... mais une nouvelle plus importante survient:  un clip!  Et une vraie nouveauté innovationnante: un double clip!  C'est en exclusivité sur le site de FRANCE INTER:

 

Deux extraits du nouvel album de Jean-Louis Murat mis en avant dans un projet vidéo singulier : un double clip qui s’appréhende comme les deux faces d’un 45T.

A la fois doux et orageux, ce clip à double facettes s’est voulu avant tout : DADA.

De ce fait, pour illustrer les deux nouveaux titres contrastés de Jean Louis Murat, Kelzang Ravach, cinéaste, animateur, collagiste et co-fondateur de Temple Caché, a souhaité tisser une histoire plus sensorielle que narrative :

 

En écoutant ces deux titres, nous avons été surpris par le groove et la modernité présente dans la musique qui contraste si bien avec la voix mélancolique chantée. Cela nous a évoqué des émotions contrastées : “Si je m’attendais”, une ode à la douceur et l’amour, “Troie” nous plongeant dans un trop plein, une rupture. 

Le projet ne pouvait pas se prêter mieux à une approche graphique d’inspiration du mouvement DADA, où se mêlent collage, dessin et aplats de peinture colorée, tout en s'appuyant sur des techniques modernes de compositing d’animation et de caméra 3D.  

Clip réalisé par le collectif TEMPLE CACHE.   http://www.templecache.com/

CI DESSOUS!

 

Et on découvre une première photo qui devrait accompagner la campagne 2020:  De Denis Pourcher(enfin, je pense qu'il y a une faute de frappe au dessus).  Denis est un photographe de Clermont. Elle en rappelle certaines autres...

 

LE CLIP... mais un double CLIP!

A part ça le clip est très joli, ça rappelle par moment les collages de M/M, mais en plus lisible.

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Rédigé par Pierrot

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