Publié le 26 Janvier 2020

Du MURAT sur le Morgane et le tour des po-potes!

Bon dimanche, sous vos applaudissements!

1)  "Amazone", le disque de MORGANE IMBEAUD, est sortie cette semaine en édition physique, il faudra attendre un peu pour le streaming. 

On peut écouter un premier texte cosigné avec Jean-Louis Bergheaud.

Music Publisher: Because Editions / Roy Music Publishing / Scarlett Productions Editions

Author: Jean-Louis Murat Author: Morgane Imbeaud Composer: Renaud Brustlein

 

 

Elle commence à avoir pas mal de presses et médias. On retrouve Jean-Louis Murat cité, mais sans autres commentaires ou remarques pour 'l'instant. A voir:  live sur France 3

Pour rappel, celle qui figure sur plusieurs disques de Jean-Louis, avait déjà fait appel à lui pour son "Songes de Léo" (textes sur muratextes). Pour rappel:

http://www.surjeanlouismurat.com/eryk.e-entournee-songes-de-leo-delano-orchestra

http://www.surjeanlouismurat.com/2015/05/et-une-nouvelle-collaboration-avec.html

http://www.surjeanlouismurat.com/2015/09/le-vieux-sage-episode-2.html

2014: Morgane prend des photos de son ami Guillaume Bongiraud lors de l'enregistrement de Babel. (PS/ Guillaume était ces derniers temps en tournée avec le Cirque du Soleil, via l'Australie).

 

2) On en profite du coup pour donner des nouvelles de tout le monde!

- Tournée française en cours de Matt Low et d'Alexandre Delano (qui annonce un nouveau disque):

Enfin, le spectacle "Dévaste-moi" avec Emmanuelle Laborit et les musiciens des DELANO se poursuit encore en 2020: 2/04/20  DIJON / Théâtre des Feuillants   9/04/20  TOULON / Le Liberté

 

-     ET puisqu'on y est, allons jusqu'à donner des nouvelles de Cherie Oakley du COURS ORDINAIRE DES CHOSES, qui continue d'évoluer dans le monde de la country à Nashville. On peut l'entendre faire un point sur sa carrière dans une interview datée d'octobre dernier.

 

- And last but not least... Celui qu'on retrouve plus que jamais au côté de Murat : Denis Clavaizolle. Il lance lui aussi un nouveau projet toujours accompagnée de la belle Lucie Boyer (qui était déjà le précédent "touch music"- duo avec Sonia Hizzir, créditée dans "travaux sur n89"):

ELKEEN (disco pop , pop dance , synth pop) , album 21 titres, disponible maintenant sur toutes les plateformes digitales :  ( Deezer , Spotify , iTunes etc ....) , chaque semaine découvrez un nouveau titre en vidéo sur youtube . Cette semaine : 6/21 " MIDNIGHT LOVER " . n'oubliez pas de liker, partager, et de vous abonner pour suivre chaque semaine une nouvelle vidéo .

https://imusiciandigital.lnk.to/K1Io2

LA MUSIQUE EN PLUS

J'ai mis en ligne pour mes camarades manséens deux petites raretés. Je vous les partage aussi...

D'abord un texte de Manset chanté par son ami MALEK, puis une reprise du "Marin'bar"... (quand Manset essayait lui aussi de faire un tube).

 

 

Et  pour évoquer le nouvel album de Brigitte FONTAINE, j'ai mis en ligne cette très belle version (dé-punkinisée) par ALAIN KLINGLER (spectacle "le cabaret des garçons d'honneur", avec leur reprise du "lien défait").  Sur ce, essayons tous d'être moins cons cette semaine.

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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Publié le 15 Janvier 2020

Bon, je n'avais pas beaucoup de temps ce matin, et j'ai raté le 2e titre qui était en ligne:

SI JE M'ATTENDAIS

 

Une petite rythmique très basique ornementée d'un joli choeur... Le texte est plutôt jolie:  La loue, et les déjà chantés: Périclès, Frankie, ma mie... et le VOUS... mais "l'amour, je suis venu pour toi"...  Je l'apprécie pour l'instant un peu plus que Troie... mais j'avoue que ce coté très années 80 doit être assimilé...

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love

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Publié le 15 Janvier 2020

Il s'agit de TROIE dont nous connaissions déjà quelques notes (trailer).

Une ambiance musicale toujours synthétique.

Allez au petit déj... et on digérera ça plus tard

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love

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Publié le 14 Janvier 2020

Hello, Messieurs, Dames, bon, je suis en vacances mais je pense à vous... et à....

Ce n'était pas hier mais aujourd'hui...

 

Mais demain, je fais l'oreiller killy... Je vais sans doute me gameler si je cherche à réfléchir en même temps à ce que peut être les portes prises dans l'acide....  En tout cas moi, la (haute-)Savoie, ça ne me fout pas le cafard, et je ne vais pas chercher de crevasse dans laquelle me jeter.... Je vais plutôt fêter les 30 ans des Bronzés font du ski...

 

Allez, sur ce, redevenons sérieux parce que ce soir, le programme n'est pas à la drôlitude.

1) En passant, La presse continue d'annoncer Baby Love comme un des événements de l'année... mais aucun détail à se mettre sous la dent.

https://www.lefigaro.fr/musique/la-rentree-musicale-connait-la-musique-20200109

https://www.lesinrocks.com/2020/01/07/musique/musique/ce-quil-ne-faudra-pas-rater-en-musique-en-2020/

2) ...  On a appris le décès de Marc Morgan cette semaine. J'avoue que je l'avais oublié... mais son titre "notre mystère, nos retrouvailles" m'est resté dans la tête durant deux jours.  Le site belge ci-dessous le rapprochait de Murat... et je suis allé plus loin...

https://www.dhnet.be/medias/musique/le-chanteur-belge-marc-morgan-est-decede-5e18cc93d8ad58130d0e10b2

Et effectivement, Marc Morgan a joué en première partie de Jean-LOuis Murat sur des dates belges, dans le groupe qu'il avait avec Rudy Léonet... celui qui est à l'origine du rapprochement Murat/Sirkis. Tout ceci est rappelé dans l'article ci-dessous chez le Haut-Savoyard G.Bar-David... et un peu plus: Murat a  fait une reprise (inédite) du groupe belge.

 

https://gonzomusic.fr/mort-de-marc-morgan-un-enfant-de-la-pop.html

Et puis il avait mis son talent au service de La Variété, le groupe qu’il avait formé avec son ami Rudy Léonet – il me disait toujours, « tu devrais rencontrer Rudy, je suis sûr que vous vous entendriez bien. » On ne s’est jamais rencontré. J’avais adoré l’album, je l’avais chroniqué, un peu seul au milieu de l’indifférence générale. A une exception notable près : Jean-Louis Murat, homme de goût, qui les avait pris en première partie et avait même enregistré une version de « Dans ma nature » (justement ma chanson préférée) qu’il n’a jamais sortie. Probablement parce qu’il était impossible d’égaler l’original. Cette chanson terrassante est une merveille. Quand je commence à l’écouter, je la remets en boucle à l’infini. Ce que je fais maintenant en pensant à Marc." (Stan Cuesta)

On retrouve la mention de cette reprise sur le site officiel dans la partie "a repris"

Réalisé à la maison, l'album "Pour La Gloire" du groupe belge La Variété sortira sur le label Rosebud d'Alan Gac. D'abord épaulé aux guitares par Marc Morgan, également compositeur, ce collectif sous forte influence pop sera rejoint sur scène par Kurt Fontaine (ex-Vincent Van Gogh et collègue de Guy Chadwick - en rupture de House Of Love - exilé en Belgique).
Les chansons de La Variété, taillées dans de belges étoffes (remember Polyphonic Size) ont paré plusieurs premières parties de Jean-Louis Murat. Ce dernier enregistrera d'ailleurs une reprise de leur titre "Dans Ma Nature" restée inédite.

 Dans ma nature.

Je ne peux pas mentir
J’aime quand ça brille
Et si ça m’attire
C’est que ça scintille
Mais je laisse aux gens
Leur teint éclatant
Je préfère les nuits
Sans leur mines réjouies
C’est dans ma nature
D’aimer les choses qui durent
Mais le bruit des ruptures
Est dans ma nature
C’est dans ma nature
J’aime toujours sourire
Pas par politesse
Ni même par paresse
Mais juste pour m’enfuir
Loin de la tristesse
Des remords qui me blessent
De m’être un jour noyé
Dans un bain de bulles dorées
J’aime tenir les portes
Et je laisse passer
D’un geste obligé
Car rien ne m’apporte
Autant de vrai plaisir
Que l’air que je m’inspire
Le revers en avant
J’aime la langue du serpent
C’est dans ma nature
D’aimer les choses qui durent
Mais le bruit des ruptures
Est dans ma nature
C’est dans ma nature

Encore deux détails: 

- sur la page wikipédia:

  En 2001, Marc Morgan publie en Belgique l'album Les Parallèles Se Rejoignent réalisé à Cournon-d'Auvergne avec Denis Clavaizolle (complice de Jean-Louis Murat)!

-  C'est Yves Bigot qui a signé Marc Morgan sur le label Fnac Music, et ce dernier l'a encore accompagné lors d'un changement de label.

- On termine avec des archives par rapport à Rudy Léonet:

On se quitte avec le tube de Marc Morgan...

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 8 Janvier 2020

C'est dans les inrocks de cette semaine!

 

Les quelques indices existaient depuis un long moment, et du côté du Mont-Dore, la nouvelle était publique, Jean-Louis vit donc une nouvelle période de sa vie.... et comme promis, le disque serait donc très "dansant". Ca va être dur d'attendre...

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love

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Publié le 5 Janvier 2020

Voilà une petite info concernant la collaboration Murat/Farmer... Elle a été dénichée par des nouveaux venues dans le  PIMF (paysage internet mylène farmerien) : histoires de MF.com qui propose en podcast des émissions thématiques.  A priori, pas des perdreaux de l'année, puisqu'il s'agit de spécialistes dont un ayant déjà participé à plusieurs ouvrages sur la chanteuse.  Ce "grand scoop" (selon l'échelle du fan) a bien étonné les amateurs de Mylène (qui l'ont rapporté dans un des forums encore actifs ), et les participants au podcast expriment également leur enthousiasme  ("oh, Jean-Louis!", "dingue", "ah là là")...  Pour nous autres, les réactions resteront sans doute plus mesurées... mais je vous laisse en juger, peut-être à l'aune de vos passions, que je n'espère point tristes.

Il a donc été révélé que Murat, dans l'album "l'autre",  n'est pas seulement présent avec REGRETS, mais aussi en ouverture... Si! dans la chanson "agnus dei". Bon, vous imaginez bien que c'est fugace voire subliminale s'il a fallu attendre 30 ans pour s'en rendre compte.    Intentionnalité de l'oeuvre ou des auteurs, le fait est que  "l'autre" commence donc par "un autre", et cela enchante donc les personnes dans le studio.

- vers 35 minutes, il est question de   "Regrets"   avec une forte recommandation d'écouter les disques de JL.

- le scoop est sur la fin  (vous trouverez également la séquence en fin d'article: player vocaroo)

http://histoiresdemf.com/2019/04/autre/

Il s'agit donc d'un petit sample...  qui  n'avait bien sûr pas fait l'objet d'un crédit, la voix masculine (latin)  que l'on retrouve plus loin dans la chanson est celle de Christopher Thompson, qui s'essayait à la chanson à l'époque.  Quelques précisions sur le titre Agnus Deï de Farmer :

Musique

"J'adore en tout cas les chants grégoriens. C'est vrai que Laurent et moi-même avions cette idée, ça fait très, très, très longtemps, que d'utiliser des chants grégoriens dans une chanson, et ça a déjà été fait. Là, ce sont deux voix masculines." (Mylène Farmer - RTL - 08/04/1991)

"Agnus Dei est un délire de studio ! Et Mylène était là dès le début. Je crois même que c'est parti d'une idée de mélodie qu'elle avait en tête. On a fait ce titre tous les trois, et je crois que l'essentiel a été fait dans la journée. Les paroles sont venues après l'idée initiale du "Agnus Dei". Ça s'est fait très très vite et c'était magique. (...) Je pourrais dire que ce genre de morceaux était des récréations au milieu des albums." (Thierry Rogen -  Styx Magazine spécial L'autre... - 2011)

Paroles

"Quand j’ai écrit cette chanson, j’ai pensé aux « Diables », de Ken Russel. Je ne sais pas si vous avez vu ce film qui se passait sous l’Inquisition. Et ma foi, non, je n’ai pas peur de ce genre de réactions du Vatican. Et quand bien même !" (RTL - 08/04/1991)

"J'ai eu envie de parler de mutilation, et puis l’association Agnus Dei est venue toute seule. Mais Dieu, je ne connais pas. Peut-être que c'est ça, ma mutilation." (France Soir - 13/04/1991)

 

 

On s'amusera (oui, vraiment, ça m'amuse... oui, il en faut peu je sais)  de rappeler que Murat signera ensuite le titre "agnus dei babe" (Toboggan)... où Murat évoque aussi une sorte de mutilation mais sentimentale...

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Je me permets également du coup un autre "rapprochement" : le bassiste sur le disque est le célèbre Bernard PAGANOTTI. Le nom ne vous dit peut-être rien mais son visage vous fera tilt, notamment via le clip de "Sarbacane"

 

Et bien, Michel Zacha, ici chez bibi, nous dévoilait que c'est ce dernier qui jouait sur le premier disque de Murat (le lp Murat), quelques années après sa période chez Magma ou sur "Champagne pour tout le monde" d'Higelin.  Dernier petit détail:  On peut parfois le croiser avec Slim Batteux, clavier du "grand lièvre", autour des RAPETOUX (groupe d'amis réunissant la fine fleur des musiciens de studio, dont Basile Leroux).

Pour aller plus loin:

http://www.surjeanlouismurat.com/article-complement-a-l-article-jean-louis-murat-et-m-farmer-45660693.html

 

LE LIEN 2020 EN PLUS

 

- Dans le Télégramme,  Murat et Baby love sont cités dans les disques attendues du premier trimestre, Morgane Imbeaud est également dans la liste... mais aucun contenu réelle dans l'article. Ce n'est pas beaucoup mieux sur l'avenir.net,  mais il y a un peu de rédaction:   "Tout comme un nouveau Jean-Louis Murat, Babylone, le 6 mars". ....  De Baby love, à Babylone, à un baby alone... il n'y a qu'un (faux) pas...

On trouve enfin le nom de Murat chez RTL qui fait un large tour des actualités probables de 2020: " D'autres chanteurs sont en studio comme Serge Lama, Calogero, Bénabar, Jean-Louis Murat, Benjamin Biolay ,Bernard Lavilliers ou Marc Lavoine". Là, encore, il y a imprécision car Murat est depuis longtemps sorti de studio...   Dans cet article, il est indiqué que Julien Clerc, Patricia Kass, travaillent... Murat a-t-il envoyé des textes?

Il y a 3 jours Indochine annonçait aussi qu'ils seront présents en 2020,2021... Sans doute plus avec une tournée anniversaire qu'un nouvel album dans un premier temps... Leur clip "karma girls" (dernier succès en date signé JLM)  vient d'être élu après vote du public (et un appel à mobilisation de leurs fans sur les réseaux) via le site purecharts, clip de l'année 2019.


 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love, #vieilleries -archives-disques

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Publié le 1 Janvier 2020

2020 commence mal: j'ai galéré 5 minutes pour trouver un titre et j'ai fait trop cuire ma quiche du coup...  Je ne sais pas si je vous souhaite de ce fait une nouvelle année... Bon, faisons un effort: meilleurs voeux à tous! On nous souhaite un bon nouvel album de Jean-Louis Murat, et pour la vraie vie, des baby et du love?  et n'insistez pas: je ne prends pas de résolution pour 2020... 

 

Let's go 2020, vlà la série de petites news:

1) Le catalogue manquant et le tout remasterisé a été mis en ligne sur les plateformes, avec un certain nombre d'inédits cd, avec également tous les albums sur le youtube officiel de Jean-Louis Murat (voir playlists). Est-ce lié à ça (?) mais j'ai constaté l'explosion de l'offre "pirate" en téléchargement... La musique est déjà gratuite, mais certains continuent encore de vouloir la voler. 

Mustango : JLMurat.lnk.to/MustangoFA
Cheyenne Autumn : JLMurat.lnk.to/CheyenneAutumnFA
Madame Deshoulières : JLMurat.lnk.to/MadameDeshoulieresFA
Vénus : JLMurat.lnk.to/VenusFA
Le Manteau de Pluie : JLMurat.lnk.to/LeManteauDePluieFA
Lilith : JLMurat.lnk.to/LilithFA
Dolorès : JLMurat.lnk.to/DoloresFA
Passions Privées : JLMurat.lnk.to/PassionsPriveesFA
Le Moujik et sa Femme : JLMurat.lnk.to/LeMoujikEtSaFemmeFA
Murat : JLMurat.lnk.to/MuratFA

- Le nouvel album qui s'appelle "baby love" (pour les retardataires) sera disponible en vinyle, édition "limitée" de... 1000... et c'est déjà précommandable.

 

2) Ma visite à Cultura le mois dernier m'a permis une nouvelle fois de dénicher un petit quelque chose:  j'ai vu PJ HARVEY sur la couv... et...

Toute l'introduction s'appuie sur Murat et sa perception du fameux concert de St-Malo:

 

3) Dans la série "remplissons nos pages pendant les vacances":

 a- les inrocks proposent "nos plus belles interviews" de 2019... et on retrouve celle de Jean-Louis Murat datant d'avril.  Le lien renvoit néanmoins à un article réservé aux abonnés! 

https://www.lesinrocks.com/2019/12/30/actualite/medias-actualite/nos-plus-belles-interviews-de-2019/

Pas de panique, on peut relire chez bibi: http://www.surjeanlouismurat.com/2019/04/murat-en-une-des-inrocks.html

POUR RAPPEL:  Murat y parlait de son nouvel album qu'il annonçait commercial (l'objectif étant de vendre pour financer le 3e étage de la fusée TN89-EF) et ultra-sentimentale, et avec l'idée de tout jouer avec une guitare fender pistachio, "une guitare sensationnelle". Pistachio, c'est une couleur et pas un modèle (fender étant le premier à proposer des couleurs...). On peut penser qu'il s'agit d'un vieux modèle 50/60s, mais Fender sort toujours différents modèles de couleur verte. ... Sur scène, ça va poser un problème d'accordage... avec ses yeux bleux...  ça ne va pas du tout ensemble...

b- Même le MONDE se chauffe de ce bois là... en rappelant que Murat coupait son bois en chantant Bourvil mais il s'agit de parler de chansons de NOEL:   https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/12/22/elvis-robbie-williams-miles-davis-noel-en-neuf-chansons_6023813_3246.html

On y entend d’abord, le chanteur, enregistré en plein air, fredonner Mon frère d’Angleterre (popularisé par Bourvil) tout en sciant du bois. Etait-ce pour alimenter sa cheminée ? La chanson semble en tout cas se lover ensuite au coin du feu, en regardant passer le traîneau du père Noël dont l’allure est cadencée par des grelots et une boîte à rythme domestique. Devant la chaleur de l’âtre, l’Auvergnat « croone » de sa voix la plus tendre, non sans parsemer cet appel au réconfort d’énigmes ambiguës et parfois cruelles. Stéphane Davet

4)  Je suis tombé sur cette photo sur facebook:

tic tac tic tac... Vous avez trouvé?

Oui, c'est bien la place gaillard... pas à 10h06, mais à 13h20 et dans les années 60.  Pour aller plus loin, un article de la Montagne.

Et vu que je ne rate pas une occasion, vlan, ma vidéo du temps où je me lançais des petits défis, et que je n'avais pas atteint le 3e âge du blogging...  Et que j'avais un partenaire qui acceptait de jouer avec moi...  (à 5'27...).  Pensées...

5) Droit de suite:

je vous avais parlé d'un vote organisé par le Berry  Républicain pour le"concert le plus marquant "du printemps de Bourges, et encouragé à voter dans un acte gratuit et un rien désespéré... ET bien non! Murat figure au classement des lecteurs: 5e, à égalité avec GIMS! et Eicher!...

https://www.leberry.fr/bourges-18000/loisirs/les-concerts-marquants-du-printemps-de-bourges-dans-les-annees-2010-voici-qui-vous-avez-place-au-troisieme-rang_13713837/

6)  On se quitte avec une cover récente de la part d'un petit jeune, que ce soit de bon augure pour 2020...

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love

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Publié le 18 Décembre 2019

Bon, après cette semaine,  la nouvelle du nouvel album pour la nouvelle année, qui annonce une nouvelle tournée à l'automne, rien de nouveau...

Alors, on repart en arrière...

1) On peut tenter un petit bilan de cette tournée "Innamorato" (2e partie IL FRANCESE).

A priori, ça n'avait rien de folichon... Des dates dans des salles municipales, des théâtres, avec peu de grandes villes... Et c'est vrai qu'on peut trouver ça un peu dommage. Embêtant que les promoteurs locaux n'investissent pas sur Murat... et même sur Paris, le théâtre de la Madeleine n'est pas un lieu très vaste (il est vrai qu'il y avait deux autres concerts en Région parisienne).  Après ces réserves, musicalement, on n'a pas eu à se plaindre et les retours négatifs ont été très rares.  Alors, évidemment, si on oubliait que Murat est Murat, ou Bergheaud est Murat et inversement,  on pourrait dire: et pourquoi il ne jouent pas avec plusieurs guitares (pour alterner les ambiances) ? Pourquoi il ne propose pas un moment au piano? pourquoi il ne se met pas en scène? Pourquoi pas exploiter un peu plus  le "back catalogue"?... pourquoi... mais voilà...   c'est comme ça, et on ne va pas le changer. Chaque tournée est une proposition musicale et une seule, et Murat l'utilise à fond en artisan.  La dernière, il s'agissait de jouer assis, en trio, avec guitare électrique, cette fois-ci, debout mais avec une guitare 12 cordes, auparavant, il avait opté pour une formation plutôt jazz, tenté une guitare métallique...

J'ai l'impression que les concerts ont pu être moins variés que précédemment tant musicalement que dans la set-liste.  Les chansons sont toujours livrées avec des variations (intro, pont musicaux), mais par exemple, avec des structures et des rythmes inchangées (souvent dans un crescendo). Par exemple "je me souviens" a toujours été joués dans une version  rock, avec un effet saisissant et surprenant pour celui qui la découvre ainsi (et on ne s'en plaint pas tant ça a été les grands moments des concerts je pense). Pour les variations, il s'est beaucoup agi du degré de saturation et d'effet sur la guitare 12 cordes (parfois au son très acoustique jusqu'à "l'électrification" maximale).

IL a chanté à la première date des inédits (Baby - baby love?- , le prince ahuri, l'empreinte carbone), puis plus qu'un seul (le roi ahuri)... et finalement plus aucun ensuite.

On retiendra donc que Murat était plutôt en grande forme, qu'on était ravi de le revoir debout, ce qui dynamise franchement la prestation -dommage qu'on est été assis sauf à st-Quentin), et que le trio avec Fred et Stéphane fonctionne toujours aussi bien.

 

Quelques articles:

Béthune: Jean-Louis Murat au théâtre, une exclu qui a tenu ses promesses

 

Il faut dire que celui qui compte plus de 30 albums à sa discographie, n’est pas dans le genre à caresser son public dans le sens du poil et encore moins certains de confrères. Pourtant malgré ce caractère bien trempé, ses fans suivent de près sa brillante carrière. Alors qu’il va fêter le 28 janvier ses 68 ans, il peut se vanter d’avoir composé 9 musiques de films et écrit pour les plus grands (Indochine, Julien Clerc, Michel Delpech, Françoise Hardy et même Nolwenn Leroy).

S’il a chanté en duo avec Carla Bruni et Mylène Farmer, ce sont ses concerts que ses admirateurs plébiscitent. Pour cette dernière date de la tournée de l’artiste, Bruno a fait le déplacement de Lille : «  Je suis fan depuis une quinzaine d’années et il ne passe pas chez nous. C’est la première fois que je vais pouvoir l’applaudir.  » Son épouse Michèle s’est laissée facilement convaincre de la suivre.

 

Pendant plus de 90 minutes, Jean-Louis Murat à la guitare, accompagné par Fred Jimenez à la basse et par Stéphane Reynaud à la batterie, enchaîne les titres totalement habités par son univers musical. Le public, qui a copieusement garni la salle, lui a réservé une ovation pour ce concert qui a tenu toutes ses promesses.

 

UN autre compte-rendu sur un site: https://cacestculte.com/jean-louis-murat-au-theatre-de-bethune-ludovic/

Le petit texte qui accompagne de nombreuses photos (à aller regarder sur le site):

 

Jean-Louis Murat était au Théâtre de Béthune.

Volcanique, poète, écorché vif, stakhanoviste incompris…

Oui, Jean-Louis Murat est tout cela à la fois. Mais l’Auvergnat demeure surtout un monument de la (grande) chanson française

Apparu au début des années 1980, cet auteur-compositeur-interprète n’a cessé au fil de ses 23 albums (!) de se renouveler. Jean-Louis impose une parole libre, sans concession, et d’explorer de nouvelles sonorités (du folk-blues à la pop synthétique).

Jean-Louis Murat au Théâtre de Béthune ©Ludovic MANNECHEZ

En témoignent ses deux derniers opus.

Il Francese et Innamorato, où l’infatigable sexagénaire convoque aussi bien Kendrick Lamar qu’Otis Redding.

Murat nous fait voyager de Naples à l’Amérique des grands espaces. Il tisse élégance folk et sens du groove, machines et cordes sensibles.

À l’heure où les rééditions de ses disques fleurissent (Dolorès, Cheyenne Autumn) rappelant aux jeunes générations sa place (immense) dans le paysage musical hexagonal… Cet artiste hors norme poursuit sa route pour mieux nous sortir de la routine. Sur scène, guitare à la main, il est accompagné d’un bassiste et d’un batteur. Jean-Louis tutoie toujours la grâce.

 

 

-  Encore un retour sur Paris: avec le compte-rendu non martial de Martial qu'il a publié du côté de CONCERTANDCO:

http://www.concertandco.com/critique/concert-jean-louis-murat/theatre-de-la-madeleine-paris/53491.htm

 

Sur le site, on trouve également un compte-rendu pour MARCOUSSIS, excellent concert malgré un "il neige" interrompu. (je ne partage pas de vidéos pirates des concerts... mais il était disponible du coté des tubes....)

http://www.concertandco.com/critique/concert-jean-louis-murat//53470.htm

2) Dans les INROCKS,  la réédition de MUSTANGO a fait causer: L'occasion pour Rémi Boiteux de voir dans le disque "polly jean" les prémices de "Travaux sur la N89" qui sera dans 20 ans "une oeuvre culte".

 

3)  Voilà un bon moment que je ne vous ai pas parlé de Florent Marchet. Depuis Bambi galaxy, il se cantonnait à des musiques à droite à gauche et des lectures. IL sera de retour en 2020 si je le crois...  et pour commencer par un premier roman (chez Stock).

Mais avant cela, il a chanté du Murat une nouvelle fois: (sur Arte, "la chanson qui me fait du bien", à revoir sur ARTE.Fr).  et c'est Sentiment nouveau "parce que".                            Merci JLR (pour le 2/3) et à Pascal.

Et puisque c'est le moment, on peut se rappeler de ça (je le fais toujours avec plaisir puisque c'est moi qui lui ai fourni la chanson.... au rayon souvenirs, le 7/7/2007, je le découvrais avec erik arnaud à la basse, en première partie de Murat, à Cluses...ah, ça fait un bail, Rio Baril et Taormina, géographie intime)

LE LIEN EN PLUS POUR RAPPELER

 

De l'actu pour THE HYENES et leur EP contenant la reprise "suicidez-vous le peuple est mort".

https://anotherzik.blogspot.com/2019/12/the-hyenes-se-la-jouent-plus-dark-que.html

https://lemurdusonblog.wordpress.com/2019/12/15/nouvel-ep-sa-sarrete-jamais/

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #il francese

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Publié le 9 Décembre 2019

Bonjour mesdames, messieurs,

Je vous prie d'excuser mes errements dans la voie sacerdotale que je me suis fixée il y a désormais 10 ans. Voilà de nombreux jours en pleine actualité que je n'ai rien posté, et que je me contente jours après jours  de supprimer les spams anglophones dans la zone commentaires (alors que vous êtes plusieurs à me dire ne pas pouvoir laisser de commentaires! C'est navrant!). Bon, c'est comme ça, sans transition donc, passons à la suite, sans faire de remplissage, commençons, soyons bref après tout.


Allez, go! (et j'ouvre donc une nouvelle catégorie d'articles après ceux rangés dans "il francese", bienvenue à "baby love").

- L'info avait commencé à sortir via les concerts. Pias et la page Jean-Louis Murat viennent de donner l'info: le nouvel album sortira le 6 mars 2020 et s'appelle "Baby love"

 

La pochette signée F. LORIOU une nouvelle fois...  je ne suis pas fan. Ca me fait penser à celle d'un "single", genre "over and over" en colorisé... Mais le fait est que Murat n'avait pas encore fait dans le rose... à quelques exceptions près:

 

Osons le rose donc, et pas qu'en octobre, et pas qu'à l'apéro l'été.

L'album est déjà en précommande.

 

Les titres laissent penser qu'il s'agit bien de textes signés Jean-Louis Bergheaud, et le JLM contemporain, avec ces titres "anglophones" comme le reason why, ou la princesse of the coo.

 

Osons le rose donc, et pas qu'en octobre, et pas qu'à l'apéro l'été.

L'album est déjà en précommande.

 

Les titres laissent penser qu'il s'agit bien de textes signés Jean-Louis Bergheaud, et le JLM contemporain, avec ces titres "anglophones" comme le reason why, ou la princesse of the coo.

01 Troie

02 Le mec qui se la donne

03 Le reason why

04 Réparer maison

05 Montboudif

06 La princesse of the Coo

l 07 Rester dans le monde

08 Xanadu

09 Ca c'est fait

10 Si je m'attendais

11 Tony Joe

 

Après "ceux de mycènes", la chanson  d'ouverture pourrait être le plus "classique", et elle a été placée peut-être là pour ça (et pour ne pas être à cheval).  Serait-elle polémique? un casus beli? Jean me souffle à l'oreille que ça n'aura pas lieu.

  3 autres titres la jouent jeuns dans une posture anticlassique cette fois: "le mec qui se la donne", "réparer maison", "ça c'est fait", mais rien d'inhabituel...  Cela m'évoque de vieilles chansons: "passer noel à la maison", "je me donne", et quelques autres utilisant le "ça" (au moins 3)

On retrouve une touche Auvergnate avec MONTBOUDIF, ville du cantal (tout au nord, et donc proche de l'aire de reproduction de l'espèce endogène du "Muratus begheaudhumus ACI à voix douce)", entre Condat et Trémouille pour vous donner une idée, sur la D622.  Les Boudimontois (les habitants) seront contents. Le village est bordée par la Rhue et le Gabacut, ce qui est forcement inspirant, sans compter qu'il s'agit du village natale de... Pompidou.  Sarkosy en 2011 s'y est rendu à l'occasion du centenaire de la naissance. Pom pom pi dou, comme je ne peux jamais m'en empêcher de le chanter.

Xanadu, est un terme qui plaît, dans la bd, le ciné, la chanson, le jeux vidéo... Il s'agissait au départ de la capitale d'été et palais d'été de l'empereur Kubilai Khan, que Marco POLO fera connaître... et qui deviendra symbole du  paradis terrestre".  Coleridge, :

À Xanadu, Kubilaï Khan se décréta
Un fastueux palais des plaisirs :
Où s'engouffraient les flots sacrés d'Alphée
Par des grottes à l'homme insondables
Jusqu'aux abîmes d'une mer sans soleil.

Lieu sauvage ! Lieu sacré et d'envoûtement
Comme jamais sous la lune en déclin ne fut hanté
Par femme lamentant pour son divin amant 
!

On retrouve ce nom dans Citizen kane, et chez Capra.

Enfin, "tony joe"... est sans doute un nouvel hommage à la musique qu'aime Jean-Louis, et à un de ses "héros".

Mon article à l'occasion de sa mort en 2018: http://www.surjeanlouismurat.com/2018/11/tony-joe-white-et-les-ventes.html

 

Allez, on se retrouve vite! Enfin, j'espère... Et on se quitte  avec un article!

 

L'ARTICLE EN PLUS

J'ai mis mon réseau belge pour dénicher cet article! Merci à Helena (même si elle me prend pour JLM himself ou son plénipotentiaire).

LA LIBRE BELGIQUE DU 6/12

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love

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Publié le 5 Décembre 2019

1) Ci-dessous,  petit live report essentiellement en photos, mais avec quelques commentaires, dont :

Un concert de grande classe qui alterne morceaux plus ou moins rock et qui se termine de fort belle manière sur un "Je me souviens" complétement retravaillé par rapport à la version studio, à tel point que l'on croirait entendre une version française du "Like a Hurricane" de qui vous savez.
Excellent.

https://rockerparis.blogspot.com/2019/12/jean-louis-murat-theatre-de-la.html?fbclid=IwAR08FBnNCSs18cxUItZH1AIJZSA9Sp_z8e-wThrA--Off6_ZKsVS_-VtVn4

 

2) Léonard Pottier nous livre un long compte-rendu pour le moins élogieux:

http://popnshot.fr/2019/12/04/comment-jean-louis-murat-a-epouse-le-theatre-de-la-madeleine/

Le temps passe, et certains artistes ne vieillissent jamais. Si le physique n’est pas le meilleur dissimulateur des effets du temps, c’est généralement dans l’esprit et la détermination que réside le miracle. Jean-Louis Murat fait partie de ces chanceux, dont la création artistique ne prend pas une ride au fil des années. Même voix, même don de composition et même hargne depuis le début de sa carrière. Il ne serait d’ailleurs pas indécent ni même déplacé d’affirmer que la musique de Murat à l’heure actuelle est tout aussi riche et intéressante qu’il y a plusieurs dizaines d’années. L’artiste auvergnat a eu sa période de gloire, avec Dolores ou Mustango, mais entretient aujourd’hui un lien avec la musique toujours aussi solide. Il continue d’écrire et de composer avec le même talent pour lequel on l’avait félicité à l’époque. Nombreux sont ceux qui ont décidé de le suivre jusqu’au bout, bravant les critiques parfois acerbes à son égard et ne se préoccupant que de la seule chose importante : son art. Car il faut le reconnaître, Jean-Louis Murat fait partie des artistes français les plus constants : productif et jamais insignifiant. Ses albums sont toujours le prolongement de lui-même (plus chez lui que chez d’autres), avec des arrangements musicaux recherchés, et le chanteur ne cesse d’affiner un style unique, dont la voix, flamme infatigable, permet aux mélodies soigneusement composées de trouver toute leur force. La musique de Murat est donc un mélange de vérité, de génie, de lutte, d’acharnement, de mystère et de douceur. Ce mélange, qui n’est pas prêt de s’affaiblir, permet à son créateur d’être toujours présent sur le devant de la scène.

 

Un cadre particulier

            Comme chaque rendez-vous annuel avec la capitale française, Jean-Louis Murat était de retour en cette fin d’année pour faire résonner ses dernières compositions, et a cette fois ci vu les choses en grand et avec originalité, en décidant d’investir un théâtre ! Le théâtre de la Madeleine. Un cadre exceptionnel et de toute beauté. Personne debout, des sièges partout, un public presque prêt à assister une pièce de théâtre, mais qui fera face à quelque chose de bien plus véritable qu’une illusion. Avec un concert de Murat, la réalité est devant nos yeux, inutile d’aller la chercher autre part. Pendant 1h30, le théâtre de la Madeleine a vu ses murs trembler de sincérité comme rarement auparavant. Quoi de plus sincère qu’un concert de rock ? Je vous met au défi de trouver.

 

            Une impressionnante puissance sonore

         Dès le départ, l’artiste vêtu de la manière la plus décontractée possible, accompagné de sa formation redoutable : Fred Jimenez à la basse et Stéphane Reynaud à la batterie, donnent le ton : les instruments rugissent avec force, sans que la voix du chanteur ne soit encore entrée en scène (et on sait que toute la magie de Murat réside dans sa voix). On y décèle déjà toute la justesse qui règnera en maîtresse durant l’entièreté du live. Le son est clair, concis, abrupt, il s’adresse à nos muscles et s’empare de nous d’un coup d’un seul. Dès les premières minutes, on se laisse porter, prêt à être totalement envahit par la suite. Quand la voix se montre enfin, on y retrouve instantanément ce qui fait l’identité de la musique de l’artiste. Vertigineuse, cette voix empreinte de douleur, d’espoir et de mélancolie sublime tout ce qui l’entoure. Elle est la roue motrice de chacune des chansons, auxquelles elle promet de garantir ampleur et émotion. D’ores et déjà transportés dans une nouvelle dimension, il ne nous reste plus qu’à savourer le précieux moment. Au fur et à mesure du concert, le son global prend de plus en plus forme, et finit par épouser pleinement l’architecture de la salle. Les instruments sont calibrés pour nous attaquer de plein fouet, de manière à ce que l’on se sente transportés pleinement dans la vitalité de cette musique encore pleine de rage et d’ambition. Les musiciens sont extrêmement doués, avec un sens du rythme remarquable qui permet au concert de ne jamais perdre en intensité, même sur les morceaux les plus calmes. Bref, le son est à la hauteur de l’évènement et nous restera encore longtemps en mémoire tant il s’adressait directement à notre corps, ce que l’on souhaiterait pour tous les concerts de rock. Mais tout le monde n’est pas Jean-Louis Murat et n’a pas la chance d’être merveilleusement bien accompagné. Ni la chance de jouer dans un théâtre !

 

Une tracklist uniquement composée de titres récents

            Le chanteur jouera principalement des morceaux issus de son dernier album studio : II Francese¸ et n’ira pas piocher plus loin que la décennie toujours en cours. Certains auront peut-être été frustrés de ne pas entendre les bijoux de Mustango ou de Lilith mais à vrai dire, Murat n’a pas eu besoin de cela. Il ne se repose pas sur ses anciens morceaux et croit pleinement en la force de ses nouveaux, et avait bien l’intention de nous révéler tous leurs secrets, sans compter qu’il doit être compliqué de piocher dans un catalogue si vaste que le sien. Jouer les dernières compositions semblait être la meilleure décision, démontrant ainsi que sa musique traverse les époques sans peine. La recette change rarement avec lui, il faut avouer que beaucoup de morceaux se ressemblent, le style Murat compose toujours le noyau de ses albums (la voix dirige la danse), mais c’est surtout en matière de son que l’artiste a innové ces derniers temps, toujours attiré par l’expérimentation et la modernité. Bien que la prestation fut assez classique au niveau des sonorités, elle n’en fut pas moins efficace, adaptant les innovations sonores des derniers morceaux à la construction instrumentale traditionnelle des concerts (guitare, basse, batterie). En cela, ce fut un véritable concert de rock, mêlant simplicité et excitation. Nul besoin d’en rajouter des tonnes. A trois, la musique a décollé. C’est tout ce qui compte. 

Et l'article n'est pas fini :  à continuer de lire :

http://popnshot.fr/2019/12/04/comment-jean-louis-murat-a-epouse-le-theatre-de-la-madeleine/

 

 

3) J'avais laissé passer un concert sans commentaire: C'était à BINCHE EN BELGIQUE, premier concert belge de la tournée. le 28/11... Bien forcé car il n'y a eu aucun retour sur les réseaux sociaux. J'ai réussi à contacter un participant.... qui me dit qu'ils n'étaient que 80 présents ce soir-là. Ceci explique donc cela.

John me parle d'un concert d'une heure trente, "au top", "intime et chaleureux".

 

LE LIEN EN PLUS JE N'AI PAS D'AMI COMME TOI QUE JE NE CONNAIS PAS, et si on se causait?

Stéphane Eicher le Suisse cause à la Belgique dans Moustique et parle de Murat:

La pensée de Jean-Louis Murat est exceptionnelle. Il est le plus grand en interview. Musicalement, le dernier “Il Francese” est très beau (depuis un live “Innamorato” est sorti – NDLR). Je ne l’ai jamais rencontré parce qu’il ne semble pas facile. Mais si c’est parce qu’il déteste le métier, alors il faut qu’on se parle car ce métier est détestable.

https://www.moustique.be/25064/stephan-eicher-je-reste-absolument-attache-aux-heros-de-la-contre-culture

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #il francese

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