Publié le 20 Juillet 2016

Encore et encore des concerts pour moi! (mais on parle un peu de Murat tout de même!)

 

 

Je vous avais annoncé la sortie du nouvel album de Silvain Vanot "Ithaque", et son écoute m'a décidé de venir le voir hier dans le cadre des "Nuits de Fourvière"... Une scène in-off dans un autre lieu appartenant au Département du Rhône : le parc de Lacroix-Laval, à la limite des Monts du Lyonnais.

Je ne savais pas que le périf nord était fermé pour travaux... et résultat: 2 heures de trajet pour y arriver... Le gratuit se mérite parfois. J'arrive donc en retard, d'autant que je dois parcourir les 600 mètres restant à faire à pied dans le parc, en boitant et en souffrant (certaines parties de mon corps n'ont pas aimé les 150 km de vtt du week-end).

J'arrive transpirant au petit chapiteau ouvert sur le côté sur une miniplace de village, et je me glisse au 2e rang.

 

Rappel:

Compte-rendu du Concert aux Arcandiers par M (et interview)

interview croisée Murat-Vanot

Silvain VANOT, nuits de Fourvière, 18/07 (et nuit du blues)
Silvain VANOT, nuits de Fourvière, 18/07 (et nuit du blues)

Je n'ai pas vraiment les chansons d'Ithaque dans les oreilles, ni les plus anciennes... mais je passe un excellent moment. Vanot est accompagné de Christian Quermalet (qui figurait avec les Married Monk sur le disque "comme un seul homme" avec Murat (1998 disque pour le don d'organe). Celui-ci alterne à la batterie, à la seconde guitare, et aussi à l'hammond. On voit que le duo a bien profité de sa résidence à l'Épicerie Moderne pour peaufiner un spectacle bien construit, avec une alternance des orchestrations, des instruments... C'est parfois rugueux et épuré car avec deux musiciens sur scène... mais une succession de petites surprises éloigne toute monotonie : une petite mise en scène autour d'une sorte de théremine dont Silvain joue avec une lampe de poche, des effets électro et de guitare, une petite boucle réalisée live par Silvain avec sa guitare-bidon (une boite de biscuits en fait) au son presque banjo ou sitar, avant qu'il aille jouer du clavier, puis revienne sur la fin à la guitare pour une partie que j'ai vraiment adorée ... Sur ce titre, il me semble "Ithaque" -, on a même droit à la participation au violoncelle de Marguerite Martin, proche de Richard Robert (L'oreille absolue, ex-inrock et collaborateur des nuits de fourvière)... Elle reste également pour le suivant. D'autres instants frisent parfois l'expérimental et le noisy, m'évoquant parfois les ambiances du Mustangotour avec le son de guitare enrobé dans de l'électro. Sur un des titres de rappel ("de faute"), c'est le son de la guitare qui m'interpelle et me subjugue.

Voici pour l'enrobage... Reste le coeur, et les chansons d'Ithaque sont vraiment belles : notamment "le nom d'un autre". En écoutant le disque au retour, je suis saisi par la beauté et la justesse de la voix sur certains titres. Sur le concert, c'est plutôt la sensibilité et la fragilité qui m'ont touché, même si comme Murat parfois, les entames de phrases sont un peu lâches. On peut en tout cas profiter des textes et du sens des chansons... et de ce côté-là, c'est quand même du haut-niveau. Au retour dans la voiture, certains textes me refont penser à Gilles Vigneault qui pensait que les plus beaux vers  étaient fait de monosyllabes  (" le plus beau vers de la langue française. Jean Racine, dans Phèdre, écrit : « Le jour n'est pas plus pur que le fond de mon cœur. » Tout est dit en douze pieds").  On retrouve je pense une recherche d'épure et de simplicité, notamment sur Ithaque, et c'est superbe.

 

Enfin soit, conquis je suis.

La set-liste ci-dessous. 

 

Tee-shirt rock and roll pour Christian, un petit style "papa d'Angus Young"
Tee-shirt rock and roll pour Christian, un petit style "papa d'Angus Young"

Tee-shirt rock and roll pour Christian, un petit style "papa d'Angus Young"

Silvain VANOT, nuits de Fourvière, 18/07 (et nuit du blues)
Silvain VANOT, nuits de Fourvière, 18/07 (et nuit du blues)

"j'ignore comment le tri s'opère mais voyez

Je suis toujours là

Loin du wagon de tête avec les indécis, ça me va"

Silvain VANOT, nuits de Fourvière, 18/07 (et nuit du blues)
Silvain VANOT, nuits de Fourvière, 18/07 (et nuit du blues)

"Je ne t'entends pas quand tu m'annonces la fin du monde, j'entends le brouhaha qui monte et gronde" ("Ma siamoise"... encore un titre à pleurer, avec un son de guitare façon sitar)

 

 

 

 

PS: Un feu fatigué, je m'éclipse après m'être fait dédicacé le disque, et ne vais pas poser LA question à Richard Robert (est-ce qu'il est possible de voir Murat un jour aux Nuits de Fourvière? peut-être via une soirée "Clermont rugit la nuit", pour fêter l'unification dans la nouvelle région? ;.) ), et ne vais pas me présenter à l'ami facebook Christiane Quermalet....

Silvain VANOT, nuits de Fourvière, 18/07 (et nuit du blues)
Silvain VANOT, nuits de Fourvière, 18/07 (et nuit du blues)
Silvain VANOT, nuits de Fourvière, 18/07 (et nuit du blues)

"le jour où le bateau vint, la lumière d'août brûlait ma peau

mais elle tenait ma main, le matin j'avais glissé un anneau à son doigt le plus fin

face au blanc des voiles,sur le bleu de l'eau, je sentais venir la fin"

notre photographe lyonnais  culte est là. Richard Bellia

notre photographe lyonnais culte est là. Richard Bellia

Silvain VANOT, nuits de Fourvière, 18/07 (et nuit du blues)

Vanot parle de Murat à Richard Robert

 

LA PRESCRIPTION EN PLUS DE RICHARD ROBERT : La nuit du blues 16 juillet

 

Richard Robert journaliste des Inrocks a interviewé, chroniqué Murat à plusieurs occasions. Vous trouverez ci-dessous sa chronique pour Mustango.

Il s'est rangé des voitures pour rentrer dans la banlieue dorée lyonnaise il y a quelques années, créant son webzine l'oreille absolue (il y avait partagé sa rencontre intégrale avec Manset notamment). Il collabore donc aux Nuits de Fourvière désormais.  Une de ses grandes réalisations de l'année était la soirée MOONDOG à l'odéon, les amateurs d'Eicher connaissent bien ce musicien new-yorkais (le chanteur suisse était d'ailleurs des invités de cette grande soirée).  Je n'y étais pas... mais je suis allé à la soirée "nuit du blues" dont il était aussi partie prenante (16 juillet).  J'en dis quelques mots vite fait:

L'occasion fait le larron (et le marron; j'avais un oeil au beurre noir)... et le nom de TAJ MAHAL m'avait  attiré... Prescription de Richard Robert... et de Jean-Louis Murat!  C'est lui qui a inspiré à Murat le "corrina corrina" de "l'âme qu'on nous arrache" de Lilith. Et L'un des premiers disques que Murat a acheté est celui de Taj :

Oui, ça a fait un scandale dans la famille. J'avais une cousine qui se mariait. Ma mère avait donné du pognon à mon père pour me descendre le samedi après-midi à Clermont-Ferrand acheter une veste et un pantalon. J'ai fait une embrouille je suis allé dans un magasin de disques, et avec l'argent du pantalon ou de la veste, j'ai acheté Tupelo Blues de John Lee Hooker, un Janis Joplin et le premier Taj Mahal.

Autant vous dire que cette histoire remonte un peu... et qu'il est temps d'aller le voir sur scène. Il joue désormais assis et le petit déplacement vers le piano est délicat... mais la voix étonnante reste.Du pur blues, avec son Taj Mahal trio. J'espérais qu'il joue "corinna"... mais ce ne fût  pas au programme. Quelques titres à la guitare métallique, puis à l'acoustique, banjo, son "petit bébé" (une mini),  puis guitare électrique et aussi piano, on a droit à toute la panoplie. Ce n'est pas vraiment mon truc... mais il y a des jolis moments: notamment quand l'artiste précédant Habib Koitié vient danser avec la compagne de Taj sur Zanzibar,  un titre lorgnant vers l'afrique, avec une longue mélopée tant de guitare que de voix.

Ecoutez :  https://www.youtube.com/watch?v=HfppeKpE7F4

Taj nous parle un peu expliquant que s'il parle un vieux français c'est qu'il l'apprend avec des québecois. Petite fausse note: l'irrespect du public qui pour une partie s'en va petit à petit (des changements de plateau un poil plus rapide auraient été biens)... même si le rappel permet enfin de se mettre debout, et d'aller se coller à la scène et d'avoir un peu de "communion".

 

Avant Taj Mahal,  la soirée avait commencée par un hommage aux victimes des attentats et une ovation qui a duré et duré. Le saxophoniste Raphaël Imbert a poursuivi ce moment  par un bel instrumental. Il a ensuite livré un set plein de groove  autour de Paul Robeson, un chanteur au parcours étonnant. Des petites interventions entre les chansons nous ont permis d'en apprendre plus sur lui.  J'ai vraiment adoré la prestation, avec le saxo que j'apprécie de plus en plus mais aussi des parties de guitare impressionnantes et la jolie voix de la chanteuse Marion Rampal. Prestation trop Courte. Raphaël Imbert New Quintet  Flowers For Paul Robeson"

 

Eric Bibb (filleul de Robeson!) & Habib Koité sont arrivés ensuite pour une rencontre New-York - Mali, à la recherche des sources du blues. Pour moi, c'est l'occasion de repenser à l'album "africain" que Murat aurait pu faire (projet avorté).  Jolie rencontre, très édifiante. Plus d'infos.

A voir: et entendre le beau "we don't care" https://www.youtube.com/watch?v=W6hhOkKhk1Q

La bonne humeur d'Habit Koitié faisait plaisir à voir, notamment quand il a raconté qu'à Bamako, on ne le croira jamais s'il raconte qu'il était à Lyon hier (il fait l'aller-retour pour le concert).  .

 

 

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La conquête de l'ouest

Ou comment Murat, tout au long de sa discographie, a peu à peu sorti sa musique de sa simple condition de décor, pour en faire finalement sur Mustango un espace vivant, cultivable : son Amérique à lui.

Par Richard Robert

Le parcours discographique de Jean-Louis Murat ? Celui d'un trouvère. Des allées et venues de chanteur itinérant, pas franchement fixé - ni sur son art ni sur son sort. D'album en album, Murat donne l'impression de flotter : son ancre chasse. Des disques comme Le Manteau de pluie et Dolorès, où certains l'ont cru sédentarisé, n'ont été finalement que des étapes. Des passages plus sûrs, des gués où il a eu un peu plus pied. Plus tard, on l'a croisé ailleurs, un peu plus avancé, mais toujours pas arrivé. Car la vocation du trouvère n'est pas de trouver - un point d'attache, un toit à soi - mais bien de chercher sans fin, de quêter une étoile inaccessible, de battre infatigablement le pays, jusqu'à s'égarer parfois.
Dans l'arbre généalogique de la chanson française, Murat appartient à une sorte de rameau brisé, ou à une souche séparée dont les rejets disparates pourraient s'appeler Alain Bashung, Dick Annegarn, Gérard Manset, Rodolphe Burger ou Silvain Vanot. Autant de cousins lointains, trop occupés à se dégager des voies personnelles pour s'enclore dans un lieu commun et qui forment comme une diaspora musicale au sein même de l'Hexagone.

S'il est une exception française dans le domaine de la chanson populaire, c'est sans doute à cette cohorte d'exilés de l'intérieur qu'on la doit. Et à cet inconfort particulier que tous ont pu éprouver, dans un pays où les ressources poétiques sont intactes mais où le sous-sol musical s'est irrévocablement appauvri : un pays même pas fichu de sauver son blues à lui, de maintenir ses traditions autrement que dans la gangue sèche et puante du folklore.

Nomades forcés, ces chercheurs d'or sonore, de souffle et d'espace ont, un jour ou l'autre, fatalement lorgné du côté de l'Amérique. Une Amérique non littérale, recomposée, dont ils se sont abstenus de singer les codes. Une Amérique intérieure, même, ralliée en creusant des tunnels imaginaires, dont ils ont voulu atteindre les grandes prairies par des trajets clandestins et les hautes plaines par des défilés tordus. "Comme des exilés s'en vont d'un pas traînard / Cherchant le soleil rare et remuant les lèvres ", écrivait Baudelaire dans Réversibilité. Des phrases que Murat reprendra à son compte dans son album Dolorès.

La conquête de son Far West personnel, le Français l'a ainsi engagée bien avant d'enregistrer Mustango entre New York et Tucson. Mais il l'a souvent entreprise de manière plus ambiguë et désordonnée. Pendant longtemps, Murat n'a paru accorder à la musique qu'un simple rôle de support, décor plus ou moins chiadé devant lequel sa voix, ses textes et ses innombrables états d'âme occupaient sans partage les premiers rôles. Dans Cheyenne autumn (89) et Le Manteau de pluie (91), les climats sonores sont ainsi calqués sur la météo intime du bonhomme, les chansons habillées en fonction de sa température interne - basse, en général.

Certaines parties de Cheyenne autumn, avec leurs arrangements synthétiques sous-vitaminés, ont aujourd'hui l'air de vieilles barquettes oubliées au fond du congel new-wave. Plus léché, l'impressionniste Manteau de pluie propose une collection de chansons fumigènes, devant lesquelles se découpe mieux que jamais la gueule d'atmosphère de Murat. Voix déposée au creux de l'oreille, usage lancinant du mid-tempo, songwriting simplissime et à la limite du chichiteux, arsenic mélancolique : le genre de disque à l'écoute duquel on se laisse volontiers engourdir et envoûter, en sachant pertinemment qu'il soulève peu d'enjeux esthétiques.

C'est par la suite que Murat semble réellement placer son identité musicale au premier rang de ses préoccupations. Son problème, alors, est simple : que faire lorsqu'on est chanteur et français, qu'on s'est toujours senti proche de Neil Young, Leonard Cohen, John Lee Hooker ou Bob Dylan et qu'on ne peut plus le cacher ? Se sommant de répondre vite fait à cette question, l'Auvergnat enregistre Vénus (93) en huit jours : traduction française plutôt convaincante du country-rock, l'album entraîne la musique hier frigide de Murat dans les sous-bois et la dénude sans ménagement, esquisse des parallèles entre les chants de la terre américaine et ses complaintes frustes de bougnat boudeur.

A la suite d'une tournée où l'on entend beaucoup couiner la pedal-steel, Murat envisage de chevaucher le Crazy Horse de Neil Young, puis recule, pris par la pétoche : trop tôt, trop évident peut-être.

Revenu à ses machines et à sa solitude, il monte Dolorès (96). Plus qu'une simple parenthèse dictée par le dépit amoureux, c'est un joli chantier désenchanté où il agrège mieux que jamais la forme musicale et le fond de son âme. Au meilleur de son écriture fille de joie et sœur de chagrin, Murat signe un album qui grogne de plaisir et de douleur, sanguinaire et mielleux comme une saison des amours. La musique, extirpée de l'arrière-plan, est devenue chez lui terreau porteur, cultivable : un enjeu territorial, aiguisant ses appétits de pionnier, son désir de trouver un paradis qui lui ressemble. Mustango n'a donc pas surgi par hasard, mais à un moment où Murat a pu enfin faire son baluchon, traverser l'Atlantique, se mesurer à ses obsessions de façon moins naïve et rassembler tout ce qu'il avait exprimé jusqu'alors sous forme de pièces détachées. L'Amérique n'est plus là pour lui tendre un miroir fidèle, mais pour lui amener des analogies, des complicités, des outils. Ici, la présence de Calexico, Marc Ribot ou Elysian Fields n'est pas innocente : avec ces voyageurs qui aiment à arpenter et habiter chaque recoin de musique, Murat est parvenu à faire de Mustango un champ sonore bien concret autant qu'un espace mental et affectif. C'est un disque à la fois enrichi et aéré où les mots, moins en vedette et moins lourds de sens, se consacrent davantage à une sorte de phrasé ornemental, traits de couleur accordés à la pâte musicale.

Mustango n'est pas forcément l'album définitif de Jean-Louis Murat. Mais c'est certainement celui où il a su le mieux faire le point, où il a semblé enfin y voir plus clair et plus loin : c'est un premier vrai surplomb, d'où il peut enfin mesurer le chemin accompli, embrasser du regard les plaines déjà traversées et entrevoir sans doute quelques-unes de ses prochaines destinations.

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 17 Juillet 2016

Allez, je suis vanné de trois jours de vélo... et je bâcle - encore plus que les autres- mon dernier article sur le Vercors Music Festival: j'ai encore quelques photos à partager...

Crédit: J.Brunet- un grand merci!

Crédit: J.Brunet- un grand merci!

dernier retour sur le Vercors Music Festival: H.F. Thiéfaine, Séverin...

On est détendu là-haut... et en bas:

dernier retour sur le Vercors Music Festival: H.F. Thiéfaine, Séverin...
dernier retour sur le Vercors Music Festival: H.F. Thiéfaine, Séverin...
Crédit: J.Brunet

Crédit: J.Brunet

Crédit: J.Brunet  - les  hauts-savoyards de Jack and the Giant been.

Crédit: J.Brunet - les hauts-savoyards de Jack and the Giant been.

Joli blues folk d'un groupe localisé sur Annecy, tout prêt de décrocher l'intermittence...

https://www.facebook.com/JackandtheGiantBean

Crédit: J.Brunet

Crédit: J.Brunet

Raphaèle L., ci-dessous, on en a déjà parlé un peu.

Crédits: J.Brunet
Crédits: J.Brunet
Crédits: J.Brunet
Crédits: J.Brunet

Crédits: J.Brunet

Et voilà Thiéfaine.... Et grande claque rock. Le groupe déchire. Le guitariste Alice Botté déjà croisé avec Higelin est d'enfer, comme le fiston d'Hubert. On ne capte pas vraiment les paroles... mais soit. Et quel ambiance sur "la fille du coupeur de joints"....

un prompteur... mais HFT ne le regarde pas vraiment du concert semble-t-il.

un prompteur... mais HFT ne le regarde pas vraiment du concert semble-t-il.

dernier retour sur le Vercors Music Festival: H.F. Thiéfaine, Séverin...
dernier retour sur le Vercors Music Festival: H.F. Thiéfaine, Séverin...
dernier retour sur le Vercors Music Festival: H.F. Thiéfaine, Séverin...
dernier retour sur le Vercors Music Festival: H.F. Thiéfaine, Séverin...
dernier retour sur le Vercors Music Festival: H.F. Thiéfaine, Séverin...
dernier retour sur le Vercors Music Festival: H.F. Thiéfaine, Séverin...

Le lendemain, après Séverin: Taimane (from Hawaï) met l'ambiance en mixant quelques airs connus à des compositions plus cosmiques (une chanson pour chaque planète)... avec son yukulélé. Gentil.

dernier retour sur le Vercors Music Festival: H.F. Thiéfaine, Séverin...
dernier retour sur le Vercors Music Festival: H.F. Thiéfaine, Séverin...
Crédit: J.Brunet

Crédit: J.Brunet

dernier retour sur le Vercors Music Festival: H.F. Thiéfaine, Séverin...

Et on reviendra bientôt sur le porteur d'espadrille:

dernier retour sur le Vercors Music Festival: H.F. Thiéfaine, Séverin...

SEVERIN.... Je l'ai interviewé ensuite.

dernier retour sur le Vercors Music Festival: H.F. Thiéfaine, Séverin...

En formation réduite (avec un batteur) et assurant l'ouverture de l'après-midi... il a livré un joli set, et les compositions pop bossa passent bien la barre sous cette forme épurée.

dernier retour sur le Vercors Music Festival: H.F. Thiéfaine, Séverin...
dernier retour sur le Vercors Music Festival: H.F. Thiéfaine, Séverin...
dernier retour sur le Vercors Music Festival: H.F. Thiéfaine, Séverin...
dernier retour sur le Vercors Music Festival: H.F. Thiéfaine, Séverin...
dernier retour sur le Vercors Music Festival: H.F. Thiéfaine, Séverin...
dernier retour sur le Vercors Music Festival: H.F. Thiéfaine, Séverin...

Je suis resté deux jours, la moitié du festival. L'affluence a été très bonne les jours suivants, malgré la météo plus décevante le dernier jour.

 

 

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Coup de gueule post -14 juillet, sans volonté polémique mais je me sens obligé de le dire :

J'ai interrogé le programmateur  pour faire suite à mon étonnement de ne pas trouver d' "espaces partenaires" (privés), type village, montrant le peu de soutien privé sur le festival et le discours sur la recherche de financements publics (avec un festival qui a pris un jour de plus cette année). Il m'a indiqué que c'était lié à la jeunesse du festival et que ça serait étudié à l'avenir. Le fait est que mise à part l'appui important de la SPEDIDAM (60 000 euros je crois), les subventions de la Région et du Département ont été primordiales... Dans le même temps, dans un contexte de restrictions budgétaires,  celles-ci ont notamment fait des choix limitant l'action en faveur de l'insertion des jeunes et des bénéficiaires du RSA... ce qui n'aide pas à promouvoir la cohésiion sociale... et prévenir la radicalisation.

Quelques liens:

http://www.lerassemblement-isere.fr/prevention-specialisee-en-debattre-pour-preserver-les-chances-de-la-jeunesse-iseroise/

http://www.placegrenet.fr/2016/03/02/missions-locales-remontees-contre-departement/82909

http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2016/03/03/le-conseil-departemetal-de-lisere-veut-diviser-par-deux-son-financement-aux-missions-locales-et-passer-de-la-subvention-a-lappel-a-projets/

Du côté de la Région, on peut parler de la suppression des Bilans de compétences, de la mesure Stage d'Expérience professionnelle et des Contrats territoriaux emploi formation (CTEF). La question est naturellement plus complexe  et large que ce que j'évoque.

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 13 Juillet 2016

 

Dans l'épisode précédent, nous vous contions la première partie de la soirée, avec Alex Beaupain... Sage show façon grande variété... Nous étions tous assis calmement, sauf une trentaine de personnes sur les côtés. C'était surprenant de trouver des chaises alors que pour Raphaèle Lannadère la veille en première partie de Thiéfaine, ce n'était pas le cas. Je me demande si ce n'est pas le contrat d'Alex qui prévoit que le public soit bien installé.

Je me disais donc que pour Dionysos, les choses allaient rester ainsi. Je ne sais plus qui me disait que Mathias Malzieu s'était un peu calmé depuis sa maladie.

En tout cas, bien assis, je profite à fond des 5/6 titres de Neil Young qui passent pendant l'entre-acte.

Et puis, retentit une vieille chanson blues folk que je n'identifie pas, et les musiciens s’installent. Babet joue du violon, fait des choeurs, et retentit un harmonica, le public applaudit, s'arrête, reprend... et d'un coup, on entend du bruit de l'arrière:

Dionysos au Vercors Music Festival, 10 Juillet

Mathias arrive en traversant l'allée centrale... avec un porte-voix lumineux du plus bel effet... et tout le monde se lève... Certains rejoignent du coup les tribunes en fond de salle.

Crédit : J Brunet

Crédit : J Brunet

Dionysos au Vercors Music Festival, 10 Juillet
Dionysos au Vercors Music Festival, 10 Juillet
Dionysos au Vercors Music Festival, 10 Juillet

Voici donc ci-dessus la set-liste de la soirée. 4 titres du dernier album pour débuter, j'ai dû entendre Skateboarding quelque part, j'ai l'impression de la connaitre. Mathias part dans un petite délire oratoire en fin de titre... avant de dire "bonsoir tout le monde". Il raconte ensuite que cela lui fait tout drôle de revenir faire un concert là où il faisait du ski enfant. Valence n'est pas loin. Et parle de sa peur du téléski à l'époque... puis invite le public à faire le plus grand cri du festival en guise "d'ascenseur ascensionnel".

Hospital blues en anglais a un chouette refrain, les choeurs de Babet me plaisent bien: oh oh oh oh oh.... Le public est chaud et tape dans les mains sur tous les titres. La thérémine a servi pendant le morceau... et Mathias commence "le vampire de l'amour" (la mécanique du coeur) en s'amusant avec (notamment en mettant la tête vers l'appareil puis en invitant le public à tenter d'imiter les curieux bruits de la machine). Bonne ambiance...et ça part plus dans un délire que dans une grande orchestration: le petit fauve est lâché... Mathias reste le même...

Dionysos au Vercors Music Festival, 10 Juillet

Encore un titre en anglais... qui m'ennuie un peu. La batterie domine. D'ailleurs, le public cesse d'applaudir il me semble... J'en profite donc pour faire une pause en extérieur...

Je reviens pour entendre un coucou suisse... C'est "le jour le plus froid du monde (oh Madeleine)" de la Mécanique du coeur (j'ai le CD, que j'ai dû écouter 3 ou 4 fois mais avec plaisir, en faisant la cuisine, ça passe bien). Encore une fois, j'apprécie beaucoup la voix de Babet.

Dionysos au Vercors Music Festival, 10 Juillet

Ci-dessous, elle vient de jouer un peu de synthé sur son téléphone portable(ou bien ?).

pas moyen de remettre d'aplomb cette photo de jeune communiante (désolé)

pas moyen de remettre d'aplomb cette photo de jeune communiante (désolé)

Petite prise de parole.... mais le mieux, c'est d'écouter... et c'est l'introduction de... The TITRE.... "Songs for JEDI".

On a un peu l'impression que ça part dans tous les sens... et on n'a bien sûr pas l'intensité de la fameuse version des victoires de la Musique 2004. (7 minutes)

Je fais un peu ma mauvaise tête: en fait, je suis un peu fatigué de ma courte nuit et de ma sortie vélo, et je pense à la route que je dois faire pour rentrer... Je suis un peu "sorti" du concert.

3e titre en anglais. Après le JEDI, c'est un peu dure... mais le titre finit presque a capela et c'est plutôt joli.

Je ne sais plus ce qui s'est passé ensuite...

Il me semble que c'est sur l'un des titres suivants qu'on a droit au body surfing traditionnel -il me semble- du chanteur. La foule étant un peu clairsemée jusqu'à la console, il est porté par quelques uns jusqu' à là, où il joue un peu d'harmonica, avant d'être ramené sur scène par le régisseur (qui le porte sur l'épaule). On a la totalité du programme Dionysos (les petits sauts du berger autricho-drômois y compris bien sûr), on n'est pas venu pour rien!

Dionysos au Vercors Music Festival, 10 Juillet
Dionysos au Vercors Music Festival, 10 Juillet
Dionysos au Vercors Music Festival, 10 Juillet

Petite innovation: Mathias a proposé un grand clapping à l'islandaise pour soutenir les bleus... et cela introduit : HEROES. C'est plutôt sympathique, notamment le violon, et c'est un titre qui va bien à Mathias, qui racontait quelques minutes auparavant ses rêves d'être un jedi ou encore avant une rock star livrant des solos de guitare :

ll manque en fait plus de la moitié du titre... notamment le final plutôt calme où le leader fait chanter les uns à la suite des autres aux membres du groupe "we can be heroes", Mathias assurant le bis. Tiens, je n'avais pas vu le soir même qu'il y avait deux batteurs sur ce titre... je comprends mieux pourquoi ça déménageait (Deux batteurs, ça m'évoque toujours Higelin live à Mogador: "mais pourquoi -j'ai pris- deux batteurs? -parce qu'il y en a toujours un qui arrive en retard).

Le final est plus doux : le groupe s'installe assis sur le devant de la scène... et je crois qu'ils chantent sans amplification. Je quitte le chapiteau pour m'avancer un peu... et j'entends la toute fin du concert de l'autre côté de la toile. Ça vibre. Le public n'est pas déçu du voyage.

Et je prends la route pour descendre dans le samedi soir caniculaire de la plaine... Bon sang, quel beau séjour à Autrans... Découvrir sur scène coup sur coup Thiéfaine et Dionysos! C'était une sacré chance... et en terme de prestation scénique, je n'ai pas été déçu. Cela fait du bien parfois de faire autre chose qu'un concert intimiste à la Murat... et de voir les gens danser, de ressentir la vibration de la foule!

Dionysos au Vercors Music Festival, 10 Juillet
Crédit : J Brunet

Crédit : J Brunet

Crédit : J Brunet

Crédit : J Brunet

- Désolé, on n'en a pas encore fini avec le VERCORS MUSIC FESTIVAL.. mais ça occupe en ce temps de disette muratienne (mais je vous promets de belles choses dans les prochaines semaines pour en revenir à nos moutons habituels)!!

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 11 Juillet 2016

1er jour du Vercors Music Festival, vendredi 8 juillet, Autrans.

- Je ne connaissais pas bien Alex Beaupain... Faute sans doute au fait que je ne suis jamais tombé sur les films d'Honoré, alors que j'adore les films musicaux. Il a même fallu que Matthieu se fâche pour que j'apprenne à écrire son nom il y a quelques semaines. J'avais tendance à le confondre avec un député écolo favorable à la décroissance de son cercle d'amies. Je montais donc dans le Vercors en partie pour réparer cette erreur.

Alex arrive sous des applaudissements nourris... et commence direct par les vannes: "ça va? ça a l'air. Vous sortez de l'apéro? je vais vous calmer direct vous allez voir"

Et c'est "couper les virages"... du dernier album. Un titre enlevé et sautillant.

"Merci, vous êtes gentils. Vous avez très très bons goûts. Je voulais vous dire que cette chanson était peut-être la seule chance de frapper dans vos mains. Globalement quand on me demande de faire des festivals d'été, je me demande toujours si c'est une très bonne idée. Par rapport à ce qu'on chante, et vous avez vu comment on est habillé. Volontairement. Et je disais à mes musiciens, bon, ce n'est pas grave, car vous verrez à Autrans, la journée, c'est décontracté, bernudas, pantacourt, et puis le soir, ils s'habillent... Je suis beaucoup déçu. Je plaisante". Puis Alex présente Victor Paimblanc qui a écrit des musiques.

Bon, vous êtes en bermudas, mais on ne fait pas n'importe quoi. Gardez le sens des proportions: on n'applaudit pas les musiciens comme si c'était moi [...]".

Et "les voilà" (dernier album)... Un brin de manque d'originalité... même le texte dit : "on dirait du Chopin"... Le violoncelle est plutôt joli... Une partie du public bavarde, mais Alex peut aussi compter sur une autre qui est venue pour lui.

"Vous voyez ce que je vous ai dis: vous n'êtes pas habillé comme il faudrait. Heureusement la chanson qui suit est une chanson un peu de circonstance, puisqu'elle s'appelle LA MONTAGNE...et on est à la montagne. Voilà c'est tout".

Toujours le dernier album à l'honneur. Là, encore, une chanson qualité france à l'ancienne. Là, encore, la violoncelle est charmant.

Alex Beaupain  au Vercors Music Festival
Alex Beaupain  au Vercors Music Festival
Alex Beaupain  au Vercors Music Festival

Merci les amis. Ah, ça, ça vous plait, dès qu'il y a un peu la montagne, ça vous rend dingue. Mais en même temps, c'est les Pyrénées...

Un duo avec la violoncelliste... J'aime bien. Avant la haine... une chanson d'un film d'Honoré tiens justement. "on ne se débarrasse pas de moi comme ça".

Valentine

Valentine

Alex fait applaudir chaleureusement son accompagnatrice... alors qu'il y a toujours un bruit de fond très désagréable.

Et voilà ensuite "novembre" de 2013, une version assez punchy, moins pop que sur l'album, avec sur la fin une guitare saturée.

Alex est parfois à son piano sur le côté et parfois debout au milieu de scène ou assis sur un tabouret. Plutôt fixe, mais avec une posture plutôt agréable et stylée à la Daho.

Mince, on trouve encore l'occasion de taper dans les mains! C'est "après le déluge" (2013). Jolie mélodie... et le texte très musical avec ses "quitté-qui t'es"... et qui me font penser au "t'es où? pas là, pas là". Le petit synthé très années 80 qui se permet une très courte envolée sur la fin est amusant.

merci. [à un "alaaainnn" qui arrive:] Je suis là bébé.... Je sais ce que vous pensez : c'est un peu vulgaire un morceau un peu dynamique comme ça. J'aimerai bien tout de même chialer un peu. C'était marqué comme ça dans le programme. Le chanteur des cimetières tout ça. J'ai ce qu'il vous faut.

Et là, la meilleure vanne de la soirée, qu'il a demandé de ne pas répéter mais le devoir d'information m'oblige à poucaver:

Je suis très attentif de la chanter à chaque fois car elle a été écrite par un garçon que j'essaye de pousser dans le métier, qui commence et qui s'appelle Julien Clerc. Applaudissements. Ah, y'a des endroits où on l'aime plus. C'est l'air de la montagne. Ils entendent beaucoup (raclement de gorge).. bêler toute l'année.

Re-applaudissements, avec quelques sifflets.

Et voilà donc "je te supplie" de 2016... et ce n'était pas la peine de dire que la musique était de Julien... c'est assez évident... Redite? Un peu... mais c'est tout de même une bonne chanson (et un muratien est mal placé pour se plaindre d'un artiste qui creuse le même sillon).

 

Alex Beaupain  au Vercors Music Festival
Alex Beaupain  au Vercors Music Festival
Alex Beaupain  au Vercors Music Festival

"La bastille".. et encore une fois, c'est une chanson issue du film "les chansons d'amour" qui me convainc. Superbe batterie avec violoncelle sur un long pont musical qui descend doucement vers la fin... et je maudis les gens qui bavardent à côté.

 

ça va? Oui? vous n'écoutez pas ce que je raconte alors.... On va tous mourir et si j'en crois la moyenne d'âge, certains beaucoup plus tôt que moi". Puis présentation du batteur Jean Stévenin.

Et malgré le propos introductif, encore une chanson très enlevée... même si "la tristesse durera toujours" (la chanson "Van Gogh"). Un refrain tubesque, avec des jolies choeurs.

Et toujours une chanson qui ne pue pas la chaise, RESTE (2016)... avec des rimes si prestes. Beaupain décidément assure bien quand il faut accélérer le débit. Jolie composition.

Et voilà la plus mauvaise vanne de la soirée:

Merci. C'est bien de faire ce que je raconte, que je chante Reste... et vous restiez. Silence Bon, elle n'est pas bien cette blague. Je pensais que c'était un truc de région... mais non, elle n'est pas bien cette blague. C'est la dernière fois que je la fais. Vous applaudissez n'importe quoi.

Et de nouveau, Alex refait la présentation des musiciens... avant de présenter le bassiste qui n'est pas un titulaire... "qui avait sans doute mieux à faire que de tourner avec moi. Je ne vois pas bien ce qui peut être mieux... mais..."

"je vais vous chanter une chanson de gauche, enfin ce qu'il en reste". AU DEPART.

Et voilà t'y pas qu'on doit encore faire clap clap. Entrainant. Et encore une chanson où le chant se fait sur un rythme assez haletant. Le morceau ralentit, puis redémarre. Bien troussé.

Le public applaudit vigoureusement... et c'est a priori le moment du moment du rappel... mais Alex ne quitte pas la scène. Alex s'explique qu'il n'aime pas le petit jeu du rappel. Je vous fais grace des 4/5 vannes... bon, 6/7 facile...

Beaupain remercie encore les techniciens...et fait une allusion au petit défaut de cette cathédrale moderne: le son.

On va finir par un moment calme: Brooklyn Bridge ("les chansons d'amour"), seulement accompagné d'une guitare. Mais non: on a droit à une chanson supplémentaire: Loin (2016). Le chanteur prend un peu des risques vocales sur cette chanson, là encore, assez marquée 80's. Bon, un soupçon de plaisir coupable d'écouter un tube du top 50.

 

Alors: et bien, j'ai passé plutôt un bon moment, set d'une heure, et sans connaitre au départ le répertoire, ce n'était pas gagné. C'est pro, la grande école à la française... avec les petits mots taquins qui accrochent le public. Petits mots très écrits? ou improvisés? J'ai cédé à la tentation de les rapporter pour le savoir (si un habitué des concerts de M. Beaupain veut bien nous le signaler). 

Ai-je pourtant envie d'écouter les albums? Pas vraiment... Mais de retourner le voir en spectacle oui, assurément... et de voir enfin les films d'Honoré....

 

 

 

 

Alex Beaupain  au Vercors Music Festival
crédit: J. Brunet.    (autres: surjeanlouismurat.com)

crédit: J. Brunet. (autres: surjeanlouismurat.com)

Droits: J.Brunet

Droits: J.Brunet

Mais... mais... que se passe-t-il après la pause? Mais quel est cette lueur?

Alex Beaupain  au Vercors Music Festival

(à suivre Dionisos, 2e partie de la soirée)

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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Publié le 10 Juillet 2016

De retour après deux jours au Vercors Music Festival. Comment je m'organise? Combien d'articles vais-je? Par où je commence? Ah, beaucoup de questions pour un être un peu à l'ouest, après deux petites nuits et de retour dans la canicule de la plaine.... Ah, bon sang, j'ai envie de remonter illico!

Du coup, je n'ai envie que de vous parler à cette heure de l'air pur... (même si le Vercors, hélas, pâtit de la pollution grenobloise) et ça fait bien longtemps que je n'ai pas partagé de photos de montagne.

Le Vercors Mucic Festival, c'est de la bonne musique et une bonne ambiance, mais aussi l'occasion de profiter de la Montagne. Moi, faute à des petits pépins physiques, j'avais opté pour le vtt cette année. J'étais peu confiant avant d'aller me confronter à autre chose que mes petites collines du nord-isère... et j'ai été satisfait de rester sur la route goudronnée. En partant d'Autrans, en direction des pistes de la Sûre, le vent de face m'empoisonne... je rejoints le tunnel du mortier fermé (une voie d'accès au Vercors close depuis quelques années) et je constate qu'une petite route se poursuit au dessus. Elle mène assez facilement en croisant les pistes de ski alpin recouvertes de fleurs, à un joli balcon sur la vallée (+ 500 mètres), vers l'alpage de la Molière, avant de redescendre vers Autrans. Je ne m'engage pas dans la descente*, revient en arrière et pose le vélo pour 20 minutes de marche pour rejoindre la crête ("sous le pas"). La vue sur la Sûre est impressionnante, et je poursuis vers la Buffe (1623 mètres) qui est à une dizaine de minutes. C'est la montagne qui fait l'angle du Vercors à l'entrée de la vallée grenobloise. Je suis ravi de découvrir ce point de vue que je ne connaissais pas encore, même si le ciel et l'air ne m'offrent pas des conditions idéales : c'est un peu gris. Je me dis que mixer le vtt et la marche est vraiment une bonne solution pour les sorties à partir du plateau: les chemins sont nombreux (et les pistes de ski de fond) pour se rapprocher des pas, des brèches et autres sommets.

*Mince, j'ai mal regardé la carte: une route carrossable se poursuivait jusqu'à la Molière. J'aurais pu poursuivre la montée. Je suis bon pour y revenir!

vue Autrans-Méaudre (ville nouvelle), les pistes de saut à ski

vue Autrans-Méaudre (ville nouvelle), les pistes de saut à ski

la route de la Sûre, et les forêts vers le Bec de l'orient

la route de la Sûre, et les forêts vers le Bec de l'orient

 Clichés n°30: Les faubourgs du Vercors music Festival
La Sûre, et Belledonne, et même le glacier des deux alpes
La Sûre, et Belledonne, et même le glacier des deux alpes

La Sûre, et Belledonne, et même le glacier des deux alpes

 Clichés n°30: Les faubourgs du Vercors music Festival
 Clichés n°30: Les faubourgs du Vercors music Festival
 Clichés n°30: Les faubourgs du Vercors music Festival
 Clichés n°30: Les faubourgs du Vercors music Festival
 Clichés n°30: Les faubourgs du Vercors music Festival
 Clichés n°30: Les faubourgs du Vercors music Festival
Le taillefer au fond

Le taillefer au fond

la vue à 360°

la vue à 360°

Vers les terres froides, le sud-isère

Vers les terres froides, le sud-isère

Le bec de l'orient, où je voulais aller au départ!

Le bec de l'orient, où je voulais aller au départ!

Le Voironnais

Le Voironnais

La chartreuse, et le petit coin du Monastère de Chalais

La chartreuse, et le petit coin du Monastère de Chalais

 Clichés n°30: Les faubourgs du Vercors music Festival
 Clichés n°30: Les faubourgs du Vercors music Festival
Le plateau et la vallée d'Autrans... Allez, faut redescendre : la musique m'attend.

Le plateau et la vallée d'Autrans... Allez, faut redescendre : la musique m'attend.

 Clichés n°30: Les faubourgs du Vercors music Festival

Encore deux jours pour  profiter de la musique: Dimanche 10 et lundi 11 juillet

http://www.vercorsmusicfestival.com/

Pour le reste, c'est ouvert toute l'année.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #montagne - rando et photos

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Publié le 9 Juillet 2016

Avant d'aller se coucher, vite fait : un petite reportage sur le VERCORS MUSIC FESTIVAL, jour 1 sur 4. Il a fait beau, il a fait chaud et la bière est du Vercors.

Je suis arrivé un peu tard pour profiter des concerts gratuits.

la scène gratuite
la scène gratuite

la scène gratuite

1ere journée du Vercors Music Festival
La vue des toilettes

La vue des toilettes

1ere journée du Vercors Music Festival
1ere journée du Vercors Music Festival

Raphaële Lannadère

a joué pour la deuxième fois dans une formation "allégée", acoustique en partie, avant l'arrivée d'une guitare amplifiée. Percussion et violoncelle pour la majorité des titres je crois. Ambiance de première partie avec une qualité d'écoute un peu faible... et cette formation rend le set périlleux, ainsi le petit tube du premier album passe presque inaperçue. En arrivant, je l'entendais sur France Bleue : elle a une voix assez unique et j'étais impatient de l'entendre... Mais je suis un peu passé à côté. Restera-t-elle une belle promesse? On attend donc son 3e album.

droits: J.BRUNETdroits: J.BRUNET

droits: J.BRUNET

droits: J.BRUNET

droits: J.BRUNET

Quant à Hubert-Felix Thiefaine, ouuahhh... Une heure quarante cinq de rock puissant... avec l'immense Alice Botté (déjà vu avec Higelin) à la guitare, et le fiston qui se débrouille bien aussi. Je ne connais pas bien le répertoire, je ne capte pas vraiment les paroles... mais j'ai pris beaucoup de plaisir... et c'est un bonheur immense d'entendre Loreleï... et le rappel : la fille du coupeur du joint... et également de voir le public chanter et danser... et réclamer de longues minutes après que la salle se soit allumée le retour du chanteur. On reviendra plus longuement sur tout cela.

Droits réservés: J. BRUNETDroits réservés: J. BRUNETDroits réservés: J. BRUNET
Droits réservés: J. BRUNET

Droits réservés: J. BRUNET

J. Brunet
J. Brunet

J. Brunet

1ere journée du Vercors Music Festival
1ere journée du Vercors Music Festival

Rappel : le grand SEVERIN gratuit à 15h30 demain, et le soir Alex Beaupain et Dionysos.

Et l'organisation est en mesure de vous annoncer que dimanche, le match sera diffusé sur la pelouse entre Charlie Winston et Deluxe... en espérant qu'il n'y aura pas de prolongation.

TOUTES LES INFOS:

http://www.vercorsmusicfestival.com/

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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Publié le 6 Juillet 2016

Murat journaliste? On en parlé longuement ici. Voici ci-dessous ce qu'on peut ajouter au CV de JL Bergheaud. Cela peut lui être utile puisqu'il serait en recherche d'une reconversion professionnelle en ce moment!

A l'occasion de cette demi-finale d'Euro France-Allemagne qu'on espère de légende, revenons donc sur le foot (on en avait déjà parlé ici par exemple) via une archive inédite! Oui parce qu'on a eu beau parler ici, ou ailleurs, de Jean-Louis Murat envoyé spécial de Libération en Italie pour la coupe du Monde 1990, on n'était jamais allé chercher les articles (ils n'étaient pas disponibles sur le net). Mon dernier travail de rédacteur en chef auprès de M. a donc été de lui suggérer d'aller nous trouver les deux chroniques que Murat avait signées. Deux? C'était ce qui était indiqué selon les sources... Il y en a eu 3! Merci à M. !

Bon, ce n'est pas vraiment du journalisme comme vous le verrez, mais des chroniques littéraires, à l'instar de ce que France Inter propose en ce moment dans la matinale...

8 juin 1990

8 juin 1990

18/06

18/06

25/06

25/06

Voyage en Italie:

Si Foule Romaine est un souvenir joyeux de voyage avec Laure, ce séjour de 1990 comme le montre les chroniques a été plus difficile. Libération racontait en 1991 l'histoire de ce reportage avorté, première étape de l'élaboration du "Manteau de pluie". A lire ici.

- Et avant de céder à un certain emballement de supporter, voyez ce qu'il disait sur le foot à Magic en juin 2008. La rupture avec le foot est consommée après la première fracture de 2002. Le terme "pourri" revient dans chaque séquence.

- Impossible de paramétrer l'insertion des vidéos sur le blog sans qu'elles ne démarrent, je vous mets donc les liens-

http://www.magicrpm.com/saga-jlm-1-5/

http://www.magicrpm.com/saga-jlm-2-5/ Un euro des toquards!

http://www.magicrpm.com/saga-jlm-3-5/ (l'engouement pour le foot est un truc de vieux de con)

http://www.magicrpm.com/saga-jlm-4-5/ (Murat qui porte le maillot italien)

"je suis Materrazi à fond" (avant 2010!) et un discours assez prophétique sur Domenech ("qui ne maitrise rien").

http://www.magicrpm.com/saga-jlm-5-5/

Sur Zidane, pas si prophétique... du tout... au vu de son succès comme entraineur. Murat craignait qu'il s'engage sur un "parcours de pauvre type"... du fait du surrengagement des français autour de ce personnage.

LE LIEN EN PLUS MANQUANT

 

A l'ina, on trouve la fiche suivante:

Emission Giga du 15 mars 1993, reportage intitulé "Jean-Louis Murat au PSG" (réalisé par Patrick Marsault). Descriptif de l'INA : "Le chanteur se promène sur le terrain où s’entraînent les joueurs du PSG et compare la musique et le football. Il échange brièvement quelques mots avec Joël Bates."

Il s'agit bien-sûr de Bats, le bourreau des brésiliens en 1986, et poète à ses heures.... Et cette rencontre n'est pas visionnable.  Si quelqu'un avait enregistré à l'époque, on est preneur!

LE LIEN EN PLUS POUR COMPENSER

 

Après Murat,  Alexandre Rochon, Matthieu Lopez et Christophe Pie ont aussi parlé foot à So Foot en février 2013 (http://www.sofoot.com/the-delano-orchestra-tu-passes-clairement-pour-un-blaireau-si-tu-dis-que-tu-es-supporter-de-clermont-166401.html). 

Quant à l'auteur préféré d'Alexandre (avec qui il travaille, ses livres sont même en vente à la boutique Ne rien faire) Jean-Philippe Toussaint, il  a   aussi signé pour Libération des chroniques sur la Coupe du Monde, douze ans après JLM:

http://www.liberation.fr/sports/2002/06/10/maree-bleue-dans-la-baie-de-tokyo_406362 

http://www.liberation.fr/sports/2002/06/17/j-aurais-pu-etre-le-voisin-de-zidane_407223   

http://www.liberation.fr/sports/2002/06/24/c-est-l-ete-a-kyoto-qu-importe-le-foot_408072   

http://www.liberation.fr/sports/2002/06/29/que-serait-le-foot-s-il-n-y-avait-pas-le-bresil_408739

allez, tous avec Dédé!

allez, tous avec Dédé!

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 30 Juin 2016

Allez:  un peu de publireportage non rémunéré pour soutenir  les petits festivals... où l'on pourra se rencontrer j'espère... oui, toi!

 

1) Je vous avais parlé de la première édition du VERCORS MUSIQUE FESTIVAL l'an dernier avec la belle découverte d'ESKELINA.

Cette année, j'ai pris la vache qui fait le bleu du Vercors par les cornes et obtenu une accréditation... Au programme: Beaupain, Raphaëlle Lanadère (ex-L), HFT et Dionysos... pour les deux premières soirées... avant que les stars anglophones arrivent: Selah Sue et Charlie Winston. Programmation plutôt intéressante.

Bon principe pour le festival : offrir 3 heures de concert gratuit chaque jour à partir de 15h30, avant les concerts du soir payant. Bon principe pour animer un peu la station touristique et mixer randos et musique, d'autant que le programme gratuit est de qualité. Eskelina l'an dernier par exemple, et en 2016, une future tête d'affiche, curieusement programmée à 15h30, SEVERIN. A ne pas rater! Voyez ce qu'en dit Baptiste VIGNOL:

Non seulement son troisième album, ÇA IRA TU VERRAS, paru début 2016, est l'un des quatre ou cinq plus beaux disques de chanson française sorti depuis l'an 2000, non seulement son concert donné à Paris le 7 avril dernier aux Étoiles figure parmi les plus séduisants vus ces vingt-cinq derniers années, non seulement il possède tous les atouts pour devenir immense: la gueule, l'identifiable grain de voix, la plume claire et taillée, l'inestimable capacité de décocher des mélodies arc-en-ciel (il est probablement le meilleur compositeur français en activité), mais son nouveau clip, Les hommes à la mer, tourné par Aurélie Saada du binôme Brigitte, devrait déjà recevoir la Victoire de la meilleure vidéo 2016. la suite à lire

Et vous savez quoi? Il se pourrait qu'il soit  en interview ici même.

Un petite impression à la Arnaud Fleurent-Didier

Son précédent titre:

La Féline en repérage... en 2015
La Féline en repérage... en 2015

2) Deuxième rendez-vous et toujours une 2e édition: les Belles journées à Bourgoin, le 9 et 10 septembre.

http://www.bellesjournees.fr/

On en a parlé longuement l'an dernier, notamment avec l'interview de LA FELINE, et les belles prestations d'autour de Lucie, d'Aline, Robi ou encore H Burns... Une programmation de muratiens tout-à-fait étonnante (ça sera moins le cas en 2016).

Cette année, LA GRANDE SOPHIE est une belle tête d'affiche avec Armand Mélies le samedi. Le vendredi, on attendra ROVER et Grand Blanc, avant Dominique Sonic. Et bien sûr, on compte sur le programmateur Laurent Toquet (son inter-ViOUS ET MURAT-) pour avoir compléter l'affiche avec de belles découvertes : HAROLD MARTINEZ. Broken Back ou encore MENSCH (ça a l'air drôlement bien):

En prévente, le pass deux jours est à 25 euros et 18 pour les moins de 18!

On espère que cette 2e édition trouvera un peu plus son public et qu'il y fera beau les deux jours (l'an dernier, il avait plu sans discontinuer le samedi!)

Festivals in my land dauphinois!

3) L'autre rendez-vous de l'été dauphinois, c'est les RENCONTRES JACQUES BREL à St-Pierre de Chartreuse. Les têtes d'affiche plutôt word - folk ne me pousseront pas à faire le trajet cette année mais Dick Annegarn joue deux soirs de suite dans la petite chapelle de St-Hugues, connue pour ses peintures contemporaines. Le 19 et 20 Juillet.

4) Du côté des festivals où l'on a pu voir Murat ces dernières années:

- CLUSES: http://www.musiques-en-stock.com/ Le festival a commencé aujourd'hui! C'est gratuit. (Murat, c'était en 2007)

- Uriage-en-Voix: Le 3 et 4 septembre, on pourra y voir là encore gratuitement : Bertrand Belin et la Grande Sophie, Debout sur le Zinc.

- Quant aux Invités de Villeurbanne.... pas d'édition en 2016 (il faudra attendre 2017). On y avait vu Murat pour la tournée Babel avec The Delano Orchestra (comme à Uriage).

LE LIEN EN PLUS

Un petit coup de pouce aussi au petit MOULINSTOCK... L'an dernier pour cause d'orage, ils avaient bu le bouillon, et moi j'avais raté Mlle K.

Ce coup-ci, la programmation ne m'intéresse pas trop... Mais c'est familial, festif et pas cher (billet gratuit pour les enfants).

http://www.generations-moulinstock.fr/

 

LE LIEN EN PLUS EN PLUS HAUT

 

Plus haut  car pour cette musique là, il vous faudra peut-être monter: LA TOURNEE DES REFUGES 2017. Je vous en avais parlé l'an dernier à l'occasion d'une très belle soirée au refuge du Lavey, quelques jours avant que les musiciens hissent leur musique jusqu'au Mont-Blanc!   Les musiciens repartent cette année, avec les instruments sur le dos pour une virée de 40 concerts à travers le sud des alpes et l'italie (il était peut-être question de monter une randonnée de 100 dates... mais ça n'a semble-t-il pas été possible, et du coup, c'est un peu loin pour moi cette année).  -

http://tourneedesrefuges.fr/tournee_2016.html

Chaque année, un disque live enregistré au fil de la tournée-trek (une troukrnée donc) voit le jour. Il est possible de le commander sur le site.

Festivals in my land dauphinois!

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 29 Juin 2016

 

J'ai eu du mal à me mettre à cette deuxième partie (la première partie ici) de chronique de ce 14e Koloko, concert 2016 de Jean-Louis Murat pour l'association Clermauvergne... Je m'en excuse mais j'adore me faire prier, et vous avez été nombreux à me rappeler à l'ordre, mais rappelez vous que je n'ai jamais cherché ici à faire autorité...  La preuve ci-dessous.

 

 

Un mauvais concert, un bon Koloko?

Samedi 18 juin, aux alentours de 20h30, petite coopé, le club  plein comme un sandwich subway. Ils sont tous là, ils sont venus, il sont tous là, du nord de l'italie - euh pas, à ma connaissance- et même le fils maudit... sans viser personne.

Et voilà le gang des barbus  (non, ça ne m'a pas fait penser à ... , non, pas du tout) : Matthieu LOPEZ, alias Matt Low, guitariste bassiste, et son fidèle Clément (ex Delano) et M. Garciaphone Olivier Perez. (groupe salué par Jean-Louis Murat dans Point de Vue images du monde).

C'est la 3e ou 4e fois que j'assiste à un set de cet artiste distribué par Pias je le rappelle.... et ça a été la prestation la plus convaincante. Comme côté Alexandre Rochon, la voix sera rédhibitoire pour certains... mais ça sonne vraiment bien, et c'est surtout un peu plus dynamique que précédemment (les nouveaux titres semblent efficaces notamment l'intro pop de "ça sera l'aventure" (titre sous réserve). Les textes de Jean-Louis sont minimalistes et jouent des répétitions, et c'est intéressant que Jean-Louis arrive à sortir de son style, même si ça n égale pas les textes écrits pour lui. Musicalement, les titres alternent les passages doux, lead back, et des ponts musicaux plus électriques, et rock. Rock mais cool. Rock et parfois vraiment rock (final du 3e morceau). Matt joue parfois un peu d'harmonica.

Matt Low est partie en studio (Black box) la semaine suivante pour enregistrer. On devrait donc reparler de lui à l'automne. Il nous fait vivre ses aventures sur son facebook.

Le public a été très attentif au set et semble avoir apprécié... Plus de 30 minutes tout de même, ça m'a paru presque plus court.

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Et après quelques minutes, Jean-Louis and co...

Quelques notes d'harmonica, guitare façon chemin des poneys... mais finalement, ça monte doucement... French Lynx, avec Morgane, et Stéphane. Deux fins de phrases mal assurées, un machouillage... mais la version est assez réussie. Quand la voix de Morgane et de Jean-Louis se marient, c'est joli. Petit tour de chauffe, comme d'habitude.

"Je pense qu'on va faire l'album Morituri en entier et dans l'ordre". Rires du public. Ce n'est pas une surprise.

Longue intro avec des "oh", "hein" langoureux de Morgane, avant que l'harmonica arrive... Ça me rappelle des choses. Frankie. Jolie intro. Jean-Louis est concentré sur l'interprétation, puis pousse un peu la voix... à la limite du hors-jeu. Gros coups de guitares avant de repartir d'aplomb. Encore un solo d'harmonica, avec les choeurs de Morgane... Je suis désolé, mais là, elle m'agace. C'est nettement mieux quand elle s'associe à Murat sur "que n'aurais-je pas fait...". Le morceau s'étire joliment, avec le son de la guitare de Jean-Louis. Très jolie version.... avec du Murat que l'on n'a pas entendu ainsi depuis un bail... C'est-à-dire avec sa guitare.

"Tarn et Garonne"... ¨Pas la version la plus débridée, mais j'aime.... Jean-Louis ne se livre pas trop sur le début... mais ça monte tranquille et l'accompagnement de Morgane sur le refrain donne une bonne puissance. Un peu court tout de même. Le public applaudit pour la première fois un peu plus chaudement.

Premier petit sketch de la soirée: Alain Bonnefont devait venir... Jean-Louis regarde en coulisse, mais il ne le voit pas. Ca sera donc sans lui qu'on chialera dans la cuisine... On entend d'ailleurs le public chanter cette phrase (Murat favorisera ensuite le mouvement)... C'est réussie, avec le petit solo de guitare minimaliste et muratien au milieu du morceau. Petite plantade de texte.... mais ça passe presque inaperçu. Là, encore, je passe un très bon moment.

Longue intro, avec un joli son de guitare... et ça démarre un peu bancalement avec "le chant du coucou".... . Mais Murat s'arrête avant la fin du couplet. Stéphane a un petit problème de batterie. Jean-Louis le charrie un peu sous les rires du public. Bon ça marche. ET ça redémarre toujours sur une intro (différente)... mais se plante avant la fin du premier couplet .... en montant vers les bruyères au lieu d'y marcher puis en chantant les "belvédères des mouflons" au lieu de "Au loin guettait le taureau Cornes prises dans la lumière".... et finit par chanter "et merde" (bissé). .. Il tente de reprendre. Il refait le premier couplet et arrive à le passer.... mais s'interrompt après le refrain, sous les rires du public et les applaudissements. Le deuxième couplet passe (avec une petite erreur)... mais c'est parti en cacaouettes:  Murat s'amuse à imiter le coucou, et pense surtout à chanter "tais toi tais toi donc"...et dit "aahh, ce coucou"... Un petit air d'harmonica pour faire cache-misère.... ça semble reprendre joliment... mais Murat termine par "coucou coucou"....et semble tirer sur l'animal par un "pfu" (de silencieux) pour conclure. C'était le sketch de la soirée.

On passe vite à la suite: "Interroge la jument" démarre franco avec quelques applaudissements du public. On est reparti du bon pied... et Murat pousse et franchit les difficultés (dans les aigus). Le morceau est néanmoins vite expédié sans pont et autres fioritures.

Ce qui n'est pas le cas de "tous mourus": longue intro... qui finit par retomber sur le "gimmick" originel du titre, sans pour autant démarrer immédiatemment. C'est réussi. La voix est impeccable...et le public chante:"Qu'est-ce qui nous a fait ça ?" et "oulalala".  On entend encore un petit "merde"... mais ça passe en douceur... Le rythme s'accélère un peu. Et bien, très jolie moment, avec les choeurs du public, une rythmique bien tendue, et un très joli final un peu "énervé", avec le public qui chante seul pour finir.... Assez unique et ça applaudit fort.

Murat pas très bavard enchaine rapidement.

En toute logique, c'est la chanson du cavalier qui doit galoper... Il vient de loin... Il prend son temps...et le chant débute alors qu'on ne s'y attend pas. Joli moment où Murat prend sa voix la plus douce... jusqu'à un nouveau "merde"... C'est cette fois un problème de micro... alors que tout semblait bien partie... Après un pont plutôt rock, il chante "un deux" "un deux".... puis s'arrête: "il faut changer ce micro"... Et voilà pour la chanson du cavalier... Il s'est planté. Murat ne le reprendra : "j'en ai fait les 3/4" sous quelques huées. "cégétistes" répond-il.

Nous v'là dans l'himalaya. Murat est passé dans la déconne et alors que Stéphane joue des fouets, blague sur "les oeufs qu'il en train de faire monter"... puis interpelle Morgane pour lui demander de venir... Elle obtempère. C'est plutôt joli, mais sans plus. D'ailleurs, le titre ne se prolonge guère.

Vlà enfin un bassiste qui a trouvé le chemin de la scène : Alain Bonnefont. Jean-Louis le présente avec quelques vannes... Et il y a de nouveau un petit problème technique et Murat déconne en chantonnant Morituri façon chamalow dans la bouche, puis en parlant de l'Asm "comment voulez-vous gagner le championnat?". Puis, "on a changé la tonalité, c'est une de mes blagues préférées" (pas drôle, le reportaient des anciens d'As Dragon). Et ça débute enfin... Très minimaliste, mais les harmonies avec Morgane passent très bien, et Jean-Louis a repris son sérieux. Alternance de passages vocales doux et les "appels à Cathy" plus électriques. Long pont où Murat reprend la mélodie à la guitare. Excellent et sérieux.

Murat présente cette fois plus sérieusement : "mon ami Alain Bonnefond, on s'est connu sous Giscard". "Il avait deux ans, il voulait déjà jouer dans Uriah Heep"

"Et voilà on a joué presque tout l'album... Bon, il reste le cafard... mais on le jouera après.... pour garder le morale jusqu'au bout"...

C'est donc le moment du chèque. Le gars de la coopé nous annonce que le concert était complet, et rappelle comme la coopé est attachée à cet événement (l'an prochain, cela fera sans doute plus de 100 000 euros récoltés" nous dira Laure ensuite). 7300 euros pour ce soir qui serviront à acheter des motopompes pour le nord du Mali, et servira à développer le maraichage.

Et nous voilà donc en 2e partie.... Le temps des surprises...

 

 

Un trio de batteurs:

 

Stéphane, Christophe Pie et Mathieu Pigné
Stéphane, Christophe Pie et Mathieu Pigné

Stéphane, Christophe Pie et Mathieu Pigné

 

"C'est sympa d'être venu pour mon dernier concert" commence l'holibrius... avant de s'installer longuement. 

"Donc pour que vous n'ayez pas de regret, avec mes petits camarades, j'ai fait une petite sélection... de mes 10 chansons  les plus chiantes..."  (rires).  Je me permets un : "y a le choix".. Alors que ça traine encore pour démarrer, un autre dit "ça n'a pas dû être facile".... Mais enfin, c'est parti.

Murat tranquille à la guitare et à l'harmonica... "maitresse".  Parfait, Jean-Louis à la voix... Morgane l'accompagne un peu sur les textes. J'aime. Petite pont à l'harmonica, avec les "ah ah ah" langoureux de Morgane. Je n'aime pas... mais l'ensemble est réussie.

Et voilà, "extraordinaire voodoo" sous les applaudissements du public.  On revient dans les choses récentes... mais les premiers vers  filent les frissons: on a suffisamment dit que c'était devenu un hymne muratien...  Petite phrase avalée mais sans interruption. La version est dépouillée,  ça accélère un peu, puis semble s'arrêter  par deux fois. Une version très différente  de celle qu'on a pu écouter.  Un peu déstructurée, sans la lente progression et un très fort emballement mais très intéressante. 6 minutes.

 

Morgane revient, avec Matthieu Lopez, il me semble...et Murat lui rappelle :  "la do si bé mol" "la do si bé mol".  Oulala, blues rock : en une très longue intro rythmée (près de 4 minutes)... avec le public qui accompagne au début. Yeah!! Murat fait du Neil Young (en un peu moins net)... mais je commence à désespérer: je n'aime pas les choeurs qui sont montés petit à petit, ah, ça me fait trépigner de dépit. J'essaye de penser à autre chose (pas facile d'autant que l'oeil est attiré je dois dire, 9 ans déjà depuis Murat Ferré, on ne le dirait pas).

"un deux un deux"...et ça part sur YES SIR...  Jean-Louis se lâche bien sur le YES SIR, et lâche  encore la guitare avant le deuxième couplet. Encore un coup de down tempo avant la fin et le dernier couplet...Et le public finit avec lui sur le "dernier YES SIR".  7 minutes 30, on n'explose pas les compteurs.

Quelques notes de guitare.. ah, qu'est-ce... qu'est-ce... ah, mon dieu : "et le désert avance"... une des réussites de MOCKBA. Murmures dans le public... On repart donc sur un moment plus calme...et ça fait énormément plaisir de la réentendre.  Bon, à mon avis, quelques passages au départ un peu raté, l'arrivée de l'harmonica aussi, et alors que l'interprétation s'enrichissait, encore une petit cafouillage... mais je chipotte... 7 minutes en live de grand plaisir, et le final est parfait!!

Murat débute en sifflant, puis s'interrompt pour parler aux musiciens. "c'est en mi", "fais semblant de jouer"...   Encore quelques notes de guitare, puis il dit "C'est bien ma chanson préféré mais j'ai un mal fou à la chanter, si certains la connaissent, ils peuvent m'aider"... Et vlà du moujik: l'amour qui passe....  et le public répond à sa demande. Les amoureux devant moi s'enlacent, il me semble qu'à droite, il y a un grand gaillard avec l'oeil humide. Ouah, quel cadeau...  "aime moi, aime moi"...   Toujours une petite impression de "boeuf", mais ça fait du bien par où ça passe.   Chauds applaudissements.

"On ne va pas abuser de notre temps" annonce-t-il ensuite alors que le concert a débuté depuis près de 2h30 (avec Matt Low). 

Alain Bonnefont revient. "C'est lui qui m'a appris à écrire mes premières chansons". Applaudissements. Puis, "c'est lui qui m'a toujours souffler doué comme il est:"faire carrière, c'est pour les cons" [...]  j'ai  toujours mis un soin particulier à   ne pas faire carrière". Il me dit toujours: "la réussite n'est pas une fin, c'est un moyen. Tu t'en souviens? Ou est-ce l'inverse?....". "Alors qu'est-ce qu'on joue?".

Morgane qui avait depuis le début son piano rouge devant elle va semble-t-il en jouer.... Mais Murat cherche le papier avec le texte, il finit par piquer celui de Morgane.

Longue intro en douceur... Ah, voilà "le cafard".  C'est joli... les petites notes de piano réussies... et vlà... le "merde"... Il reprend en arrière... puis décide de partir sur l'harmonica sur un long moment, avec des choeurs de Morgane... et il repart du bon pied... "on reste là-dessus" souffle-t-il aux musiciens... et passe aux remerciements alors que Morgane continue de jouer et de faire de choeurs, avec la batterie de Stéphane. Murat reprend la guitare... mais c'est un long final. Le public apprécie et applaudit chaleureusement, mais la version était tronquée.

Sans pause, ça repart sur quelque chose de plus rythmé... "Inutile de me chercher"... Bon sang, le cours ordinaire des choses!!  La batterie est excellente... et la version est un peu étonnante, très différente de l'original, notamment du fait des choeurs (qui finissent par partir en extase), mais c'est bon. Ca joue de plus en plus fort.  On aime Murat en live par sa capacité à réinventer des titres, et pour le coup, on est gâté.

 

Stéphane Reynaud cède sa place à Mikaélian à la batterie.

Encore une très longue intro... où la Fourme démontre sa capacité à tenir le rythme, alors que Murat délivre quelques gimmicks.Ca doit dépasser les trois minutes...et on avait reconnu: "si je devais manquer de toi". Version un peu jazz, avec un Murat qui nous le fait bien...  Ca tourne un peu funk côté guitare... Très long solo de guitare très réussi qui retombe pile poil sur les pattes de la chanson. "yeahhh yeahhh" hurle Jean-Louis...   Chouette!!! Même si on aurait pu espérer une ou  deux vieilleries un peu plus originales, voire un Taormina ou un Jour du jaguar,   le public applaudit longuement... mais la lumière se rallume.

 

Dans la salle tout le monde semble ravi par la prestation.

Jacques avait laissé ce commentaire il y a quelques jours: "Pour la première fois j'ai failli quitter la salle. Pourtant heureux de voir S Reynaud à la batterie (car si JLM est bon, c'est entre autres grâce à lui) et Morgane. Et puis, après trois morceaux, la miss disparaît. Bonnefond n’apparaît pas. Bref du bricolage désorganisé. Je suis la bête depuis 1992 et je ne l'ai jamais vu mauvais. Approximatif parfois. Mais là ça m'a gonflé!! J'aurais tellement voulu une version live du"cafard" au moins honnête. Ben non, c'est expédié en yaourt". La deuxième heure l'a un peu "retenu". Je peux comprendre cette frustration... mais c'est koloko. Pour le pire comme pour le meilleur? Comme me le disait un ami, "respecte-toi"... Parfois, on a envie de dire ça à Jean-Louis, comme on pourrait se dire qu'il a rempli la petite coopé, qu'il a fait de la promotion pour remplir la salle, et que ça mériterait un "travail de résidence" avant de jouer cette représentation unique (Alain aurait prévenu la veille qu'il allait jouer). Mais c'est Koloko, c'est le rendez-vous des amis...et ça marche ainsi puisque le chèque pour Clermauvergne est gros... et...et... perso, j'ai envie que ça dure ainsi.  J'ai pris énormément de plaisir à entendre ce "son murat",  ce petit tempo unique, fait d'un rien de guitare, avec des improvisations et des variations parfois désarçonnantes... justement ce qui pouvait me manquer sous l'air Babel et les ornements des claviers de Gaël.  Je retiens donc le commentaire de Mathieu Pigné, le batteur de Julien Doré, qui livre des sets si millimétrés  :"j'ai adoré mais vraiment vraiment, j'ai trouvé que justement ses approximations lui donnait un coté funambule, on ne savait jamais si le fil allait rompre et ça rendait pour moi l'émotion encore plus forte ... et puis il y a eu des moments tellement dingues, et il a joué " et le désert avance "... J'ai trouvé que c'était un concert totalement "libre ", et pourtant j'en ai vu et j'en ai fait ( sans vouloir faire le vieux combattant )... J'ai eu l'impression de le voir jouer comme un fleuve qui descend..ça débordait, ça ralentissait, ça accélérait , c’était maladroit mais ça coulait". Voilà tout est dit. Peut-être un sommet d'approximations ce soir, La Féline dirait peut-être que c'était crasseux par moment... et justement, c'est aussi "bien" ainsi, la petite musique est passée...

 

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Ah, enfin, le compte-rendu est fini!! Youpi!! ...ah, mince, l'after!  Que vous dire?   Ah, la petite demi-heure après le concert est un moment douloureux pour moi: tant de gens à voir et à saluer.... Une inconnue me dit "merci". Ca rebooste pour la suite...  Je fais la connaissance d'Eryk E, qui tient à me parler de "M" et la grande estime qu'il lui porte... Murat fait une apparition rapide, il me fait son traditionnel : "ah t'es là toi" en me tapotant le ventre, puis quand il se fait alpaguer par des amateurs de photos, il me sussurre: "je me montrerais bien plus, mais ça finit toujours par des photos... alors...".    Et il est déjà tard... et  les portes se referment rapidement.  

Nous nous retrouvons avec les Iséroises et Amparo dehors... et les discussions se poursuivent, et se poursuivent... Nous retrouvons l'hotel vers 3 heures du matin

Le traditionnel article du lendemain

Le traditionnel article du lendemain

On trouve des vidéos de la soirée sur youtube....

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Morituri

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Publié le 20 Juin 2016

14e koloko : les faubourgs du concert...

Je commence à m'y perdre sérieusement, en matière de Kolokos (entre autres choses d'ailleurs): il faudrait que je relise mes comptes-rendus... Apparemment, j'en suis à mon 7e de suite !  (vous trouverez en guise de lien en plus l'ensemble des articles qui ont été consacré à ce rendez-vous annuel - c'est malin: je me suis replongé dans les souvenirs au lieu d'écrire mon compte-rendu...).

 

Je m'y mets donc... au lieu de regarder le match de foot...

Alors, voilà, Loï en 14e koloko... Morituri en petite Bérézina, l'absence de tournée et la météo de ce mois de juin pourri, l'Euro, les grèves, les attentats, Laurent Wauquiez, l'absence de M. et les petits bisbilles entre clans : Fallait quand même se motiver un peu pour faire le déplacement en Auvergne cette année (car notez bien, depuis que c'est en Rhône-Alpes, c'est toujours aussi loin). Bon, l'absence de tournée, c'était plutôt un attrait de ce concert-là. Alain et Gilbert d'Isère, ont ainsi fait leur premier koloko après des années et des années de fidélité à Murat pour cette raison-là. Après la never-ending tournée de toutes ces années, et la date parisienne (Pias Nites), c'est l'unique rendez-vous en province. Koloko: un rendez-vous unique de chez unique donc cette année. Comme chaque année.

Les Isérois étaient donc en force... Je covoiturais moi aussi avec les grenobloises de service... et nous profitons d'un moment dans l'après midi pour une petite ballade en centre ville. Je voulais faire un tour à NE RIEN FAIRE, la boutique de la Kütü.J'ai demandé une pochette qui aurait été pliée par M... mais il n'y en avait plus. Je fais tout de même deux achats d'objets cousus main: l'Alexandre Delano et La Fille de la Côte (Yann Pons) pour faire marcher le petit commerce de proximité. Mes covoitureuses aventureuses, ont elles dans la démarche acheter un pack de bières... Chacun ses priorités (... les bières, je les avais achetés au supermarché la veille!). L'assemblée générale des Nuits debout rassemblent une foule immense de 10 personnes, alors que retentit de la musique: une trentaine de jeunes femmes se met à danser...  Mince, il faut rentrer; c'est l'heure!

 

J'arrive à 18 heures, devant la coopé. Martial et les "destinations JLMurat facebookiens" ont été royales pour le pique-nique: quiches, saucissons... jusqu'au gâteau d'anniversaire pour Marie-Laure. Un certain Pierre, en fumant des cigarillos proposent des schoko-bons à Christophe Pie (oui, c'est aussi ça Koloko). Le prix 2016 de la spécialité locale est attribué à Yseult, notre fidèle commentatrice, et à M. Yseult... qui nous offrent un joli Muscat ambré, accompagné de rousquilles.

La petite bande fait connaissance avec Jean-François Jacq, auteur de plusieurs livres, dont la biographie du groupe Bijou. Il m'apporte celui sur OLIVE (ex-Lili Drop) que je lui avais commandé. La discussion se porte sur toutes les informations que le livre comporte et ne comporte pas (les off) sur Jean-Louis... Jean-Louis Aubert. Jean-François a connu Olive, Bijou, Daniel Darc... et nous confie qu'il aimerait bien écrire sur Murat.

Matt Low accepte de partager un petit verre avec nous.

Naturellement, tout le monde me demande des nouvelles de M. et je leur donne... en inventant. Il nous aura manqué pour animer le pique nique, et convier certains à nous rejoindre. Laurent du Lien Défait arrive sur la fin (après des années d'absence). Pris par d'autres impératifs, il a lâché un peu l'affaire. Je l'encourage à s'y remettre (la partie concerts et oeuvre est une ressource bien pratique, le blog ne rend pas ce genre de services).

Petit retour à l’hôtel car j'ai oublié mon ticket là-bas. C'est à 5 minutes. C'est Five-hair, l'archiviste en chef, que je croise au retour.

 

Dernière rencontre avant concert, belle surprise: Mathieu Pigné, le batteur attitré de JULIEN DORE et Armand Mélies! C'est un ami facebook de longue date.  Murat avait écrit un titre pour son ancien groupe RADIOSOFA, sans doute via Bayon qui les avait mis en lumière dans Libé précédemment. Le titre est resté inédit (le groupe a splitté avant la sortie du disque). On avait bien sûr parlé de tout ça dans le blog. Il m'apprend qu'il consulte toujours le blog... mais aussi "tu ne vas pas le croire" que c'est la première fois qu'il peut voir Murat, souvent pris par les tournées ces dernières années. On comprend qu'il soit impatient d'autant qu'il aime beaucoup Morituri (et pas seulement parce qu'il est question d'Yvetot -il habite Rouen). J'en profite pour lui demander des nouvelles de Julien Doré: un nouvel album sortira en octobre. Mathieu joue également toujours avec le groupe Darko et il me parle d'un nouveau projet avec Helmut de la MAISON TELLIER... d'autres fans de Jean-Louis... On en reparlera!

 

Mais chut... le concert commence...

 

Teaser:

Alors, Mathieu Pigné, comment c'est passé cette première fois?

"salut Pierrot, écoute pour tout te dire j'ai adoré mais vraiment vraiment, j'ai trouvé que justement ses approximations lui donnait un coté funambule, on ne savait jamais si le fil allait rompre et ça rendait pour moi l'émotion encore plus forte ... et puis il y a eu des moments tellement dingues, et il a joué " et le désert avance "... J'ai trouvé que c'était un concert totalement "libre ", et pourtant j'en ai vu et j'en ai fait ( sans vouloir faire le vieux combattant ).

Je peux publier tes commentaires?

oui bien sur ! j'aime murat et j'en suis fier , j'ai eu l'impression de le voir jouer comme un fleuve qui descend..ça débordait , ça ralentissait , ça accélérait , c’était maladroit mais ça coulait"

 

(à suivre)

 

 

 

 

14e koloko : les faubourgs du concert...

LE LIEN EN PLUS

Le bel hommage de Matthieu aux KOLOKOs pour les 10 ans

Création du blog en décembre 2009 (je n'ai pas retrouvé trace de comptes-rendus que j'aurais pu faire sur le forum de mes premiers kolokos, j'ai peu de souvenirs... Le premier solitaire avec la famille au camping, puis La Banne d'Ordanche avec Madame La Rose N -bises-..).

2010 : Murat choisit le CANADA et les francos.

2011 9e    Découverte de Grand Lièvre

2012 10e  L'album Passions Privées dans la grande salle (première partie)

                deuxième partie

                 Bulletin officiel de l'association

Et le lendemain, je trainais et je m'ennuyais à Clermont

Ce qui m'a valu le courrier de Marceline De Blatin pour défendre "Clermont-Ferrand, aux couleurs chatoyantes de gris et noir".

2013 11e édition Le retour de Clara , + Ma belle rando à Chaudefour

et le petit clip de cette année-là: la petite idée derrière la tête

2014 (12e édition) Découverte de Babel et aussi le résumé, et sur l'after d'anthologie

2015 Pique-nique et after d'anthologie +ici

+le concert de 2010 à Clermont (tournée)

+ en dernier rappel: Murat et les concerts caritatifs à Clermont.

14e koloko : les faubourgs du concert...
14e koloko : les faubourgs du concert...
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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Morituri

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