Publié le 21 Mai 2023

Merci à Laetitia G. pour son compte-rendu!!   
 

 

 
 
Murat à Tulle le 19 mai : Venus et Saturne alignés en Corrèze
 
 
J’ai la chance d’être invitée (Merci encore Pierrot pour le jeu qui m’a permis de me sentir VIP). J’arrive très en avance pour récupérer mes places. C’est l’anniversaire du conjoint, notre dernier concert de Murat en amoureux remonte à décembre 2018, là c’est une occasion en or. Isabelle Rovarey me surprend par sa présence en Corrèze. On ne s’est pas vues depuis…. 2015 et mon unique koloko ! Les années défilent aussi pour les muratiens mais on se retrouve comme hier et c’est si agréable, Murat nous permet de ne jamais défaire le lien ! J’avais rendez-vous avec Jocelyne parce que j’avais réclamé le vinyle Tristan. Malheureusement désormais introuvable… (avis à ceux qui l’ont en double ou triple, je le cherche!) Pour ne pas rester sous le coup de cette déception je me décide pour le Bird on a poire vinyle, il manque à ma collection. Jocelyne me propose de le faire signer, je suis chanceuse, seuls les Buck John le sont sur le stand.
 
C’est le deuxième concert debout de cette tournée de cinq concerts en ce qui me concerne puisque nous avions décidé à Montreuil de rester debout. J’espère un concert qui permettra de danser et de vibrer. La salle n’est pas tout à fait pleine, l’association « Les lendemains qui chantent » est fantastique et propose à Tulle des concerts très régulièrement, faisant vivre la musique à Tulle.
 
La première partie démarre : Les Elysian Fields entrent en scène avec Matthieu Lopez et Olivier Perez. Il y a tout de suite une ambiance chaleureuse, comme en famille. C’est pourtant ma première expérience du groupe sur scène. La grâce de Jennifer envoûte aussitôt le public. Elle chante, danse, échange avec nous « with elegance ». Le Set d’une heure est somptueux, principalement des morceaux du dernier album que je connais pas et un inédit. Au premier rang, je profite des détails de la magnifique tenue de Jennifer, dentelle fine beige et bouton de manchette en perle nacrée, le costume participe de cette fragilité aérienne, qui se conjugue avec une présence affirmée. Jennifer chante avec la voix d’un ange, je retrouve toutes les émotions des albums partagés avec Jean Louis. Je me remémore encore ma joie de découvrir A bird on a poire sur les ondes de Radio Nova. C’est même par là que j’ai vraiment commencé à découvrir Murat. L’espoir de revoir le trio réuni ce soir à Tulle ne me quitte pas. Le groupe quitte la scène et Jean Louis arrive en trio avec Fred Jimenez et Yann Clavaizolle.
 
Un « ça va aller ? » à Yann donne le ton : Yann va très bien, en revanche Jean-Louis semble dissipé. L’attaque de Jean Bizarre est tonitruante, on ne s’énerve pas, on refait les réglages. Ça démarre. La Princesse plane, les accords installent du velours. Il plaisante beaucoup, joue de manière imprévisible (« ce soir, on fait du jazz). Il discute, taquine Fred puisqu’il ne présente que Yann au tout début du concert, prétend que Fred est un vilain personnage qui ne mérite pas nos applaudissements, commente sa veste achetée aux Galeries Lafayette de Clermont. Ciné Vox commence, les accords sont tonitruants et cela donne un accent étrange à cette chanson... Des commentaires sur le Chavanon, la Corrèze qui sent la frite, les journaux sont-ils toujours à Corrèze ? My Baby est rock. Le trio semble se connaître par cœur désormais, imperturbable, capable de délivrer le morceau parfaitement aussitôt que le sérieux reprend, ne sachant pas complètement si Jean Louis va délivrer un solo ou pas mais peu importe, ça roule. Jean-Louis annonce que c’est le dernier concert de la tournée. Il propose de recycler les musiciens pour la plonge et le service, alors que les Elysian annonçaient au contraire le premier de leur tournée. Le contraste entre ce début concentré et la déconnade muratienne nous « déconcerte ». Il indique d’ailleurs un moment : « évidemment, je passe après Jennifer »… Et cela fait cette impression effectivement, cette première partie invitait à du sublime, à un concert en commun, à des partages paradisiaques. Venus et Saturne s’alignent certes mais ne se rencontreront pas et je suis persuadée que je ne suis pas la seule à espérer cet échange divin. Murat enchaîne les morceaux, rate parfois les attaques, je sens Yann et Fred hyper concentrés pour ne rien lâcher. C’est beau cette tension pour soutenir ce qui semble inconstant, fragile. Jean Louis est d’humeur taquine alors rien n’est désagréable dans ces revirements. Il discute saints de glace, affirme son amour pour le purin d’ortie, lutte contre la sécheresse en proposant un mouton. Il parle des problèmes pragmatiques de déchetterie. Il improvise sur les discours fachos qui ont le vent en poupe « Il était bien le temps des colonies, le temps de la Marine » et sa réponse cinglante « Ah ouaih !?» et il enchaîne avec Marilyne. Quelques confusions dans le texte. Mais la fin du morceau permet enfin de rentrer dans le concert. Montboudif est encore un peu foutraque mais ça sent quand même la fin de la récré. Mousse noire s’enchaîne et ses ténèbres nous embarquent, d’une beauté sauvage, orgasmique.
 
La première partie du concert se termine sur un premier salut. Saturne n’a pas dit son dernier mot, Murat revient tout différent pour la fin du set. Il fait le choix du set « au pif », jeu de mot dans lequel Macron en prend pour son grade, plaisir gratos au passage dont j’ai grand besoin ces derniers temps. Il se concentre, joue, chante et offre le meilleur de cette tournée en quelques chansons de haute volée. Marlène est de toute beauté et Battlefield a des airs blues et s’énerve progressivement « Revoilà la vie » . Murat décide de jouer « Autant en faire quelque chose » que j’affectionne particulièrement pour son optimisme, sa joie de vivre pragmatique. Cette fin de concert annonce le retour à la vie, on est au printemps. La manière est douce, on fredonne. Caresse avant l’envolée finale. Taormina clôt le set.
 
Je file voir Jocelyne. J’exprime un peu de ma déception de ne pas avoir eu l’occasion de les entendre ensemble (je suis une trop jeune fan, c’est évident… et je m’en mords les doigts d’avoir loupé cette période). Jocelyne m’explique qu’ils sont arrivés trop tard pour pouvoir répéter ensemble un quelconque morceau. Tout n’est pas perdu, ils ont signé tous les trois mon disque, je dois être la seule à avoir une signature du trio version 2023, ah, quand même ! Je papote encore avec Isabelle, on se donne rendez-vous en juin puisque Pierrot a la gentillesse d’organiser un koloko à sa façon. Il n’est pas trop tard si vous n’avez pas encore vos places !"
 

merci Laetitia pour le cr et pour le rappel du week-end Murat, yes sir!  Comme pour les concours, ça me fait plaisir de vous faire plaisir!

 

 

 

LE LIEN EN PLUS DU PASSE c'était aussi à TULLE

 

Jean-Louis Murat
+ Jérôme Caillon
Des Lendemains Qui Chantent (Tulle)
samedi 4 novembre 2006

 

Jean-Louis Murat et Jérôme Caillon, en première partie, ont offert une belle soirée entre folk, pop et rock au public Des Lendemains Qui Chantent, une très belle salle de concerts sise à Tulle, Corrèze. On connaissait le lieu pour y avoir assisté à un concert d’anthologie des New Bomb Turks, un lendemain de fête de la musique en 2005, on l’a retrouvé intact : une salle idéale pour le rock, avec une bonne acoustique et un accueil chaleureux. Seul « petit » problème en ce frais samedi soir du mois de novembre : une assistance un peu clairsemée et pas très démonstrative au moment des applaudissements.

 

Jérôme Caillon : prometteuse renaissance en solo

Le public présent à néanmoins réservé un bon accueil à Jérôme Caillon, l’ex chanteur de Rogojine, qui évolue désormais en solo. Il faut dire que le projet du Riomois est très réussi : captivants morceaux folk rock (joués à la guitare, avec un pointe de distorsion), chant habité, en français. Avec Caillon, on n’est jamais loin des univers tumultueux de Neil Young & Crazy Horse et de JL Murat ; les titres sont tour à tour calmes et mélancoliques ou plus enlevés et rugueux. Caillon ne pleure pas sur son sort de chanteur en solo ; il fait même forte impression quand il habille ses morceaux avec son autosampler (solos ou arrangements à la guitare, percussions jouées avec la caisse de son instrument et très surprenantes parties de « violon » en jouant avec un archer). Une prometteuse renaissance en solo donc…

 

 

Jean-Louis Murat : malgré une ambiance trop tiède, on nage en plein bonheur, entre chanson folk bien écrite, rock enflammé et blues âpre.

Sur la tournée destinée promouvoir la sortie de son album Taormina, Jean-Louis Murat reste égal à lui-même, malgré des changements de personnel dans son groupe de scène (les excellents David Forgione, à la basse, et Michaël Garçon, à l’orgue électrique, venant ajouter discrétement leur talent à celui du fidèle batteur Stéphane Reynaud). On nage donc toujours en plein bonheur, entre chanson folk bien écrite, rock enflammé et blues âpre.

Placé dans des conditions idéales, Murat n’a sans doute jamais aussi bien chanté et joué de la guitare électrique. Il prend son pied sur scène et ça s’entend, même si ça ne se voit pas forcément quand le public est tiède comme en cette soirée à Tulle. Pour faire un excellent concert, comme pour bien faire l’amour, il faut être deux… Le son, l’interprétation des morceaux et les lumières sont de premier choix ; seule manque la reconnaissance du public à la fin des chansons. Et forcément, les commentaires acerbes de Murat sur le côté endormi de l’assistance, sur Tulle, la Corrèze (liquide ?), Patrick Sébastien, François Hollande et Ségolène Royal ne tardent pas à venir refroidir encore plus l’ambiance. Il n’en reste pas moins qu’on passe 1H45 fort agréable avec une set list axée sur le dernier album en date (Taormina, Caillou, Démariés, Est-ce bien l’amour ?, le Chemin des poneys, Au-dedans de moi). Les détours vers des chansons plus anciennes - comme Si je devais manquer de toi, L’amour qui passe, Parfum d’acacia au jardin, La fille du capitaine, La maladie d’amour, Foule romaine, L’au-delà ou encore Le cri du papillon - étant eux aussi de grande qualité, avec une superbe partie solo …

Si Murat et ses musiciens quittent la scène sans rappel (on aurait bien apprécié Les Jours du Jaguar et Accueille moi paysage en guise de cerises sur le gâteau), on gardera en mémoire un concert de bonne qualité illuminé par des musiciens talentueux : l’insurpassable batteur M. Reynaud, le bassiste très groovy, David Forgione, l’organiste sobrement classieux, Michaël Garçon et JLM, le chef d’orchestre en forme.

 

Bientôt, une interview de Jean-Louis Murat réalisée le jour du concert à lire sur le site (et à écouter sur Radio Campus Clermont - 93.3 FM ou www.clermont.radiocampus.org).

A lire également : des entretiens avec Murat en octobre 2004 (sur A bird on a poire), octobre 2003 (sur Lilith) et juin 2003 (sur le concert pour Koloko), ainsi que les comptes-rendus des concerts à Clermont-Ferrand (Koloko juin 2006), Sédières, Clermont-Fd (pour Koloko 2005), Issoire en avril 2005, au Café de la Danse à Paris, à Aurillac

Sites Internet : www.myspace.com/jeromecaillon, www.jlmurat.com, www.leliendefait.com, www.v2.fr, www.taormina.fr, www.deslendemainsquichantent.org.

 

auteur : Pierre Andrieu - pierre@foutraque.com

chronique publiée le 08/11/2006
 


 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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Publié le 10 Mai 2023

Chacun sa façon d'y croire ou non

De passer la montagne avec les mouflons...

CHACUN SA FAÇON

 

Chacun sa façon

Chacun sa façon

Chacun sa façon

Chacun sa façon en son infini

De se dire un jour alors, c'est fini

Chacun sa façon en sa mémoire

D'ranger ça ou non dans son histoire

Chacun sa façon d'y croire ou non

De passer la montagne avec les mouflons

Chacun sa façon à travers les flammes

Chacun sa façon d'être mort dans l'âme

Jamais pensé en son bonheur

Croiser un jour la route du malheur

Jamais pensé la nuit en son courroux

Faire ses adieux au loving you

Jamais pensé autant crier

Pour bien sentir la bête que tu es

Alors jamais pensé en ta matière

Qu'un cœur solitaire vit en enfer

Chacun sa façon

Chacun sa façon

Chacun sa façon

Chacun sa façon en son infini

De se dire un jour alors, c'est fini

Chacun sa façon en sa mémoire

D'ranger ça ou non dans son histoire

Jamais pensé en son bonheur

Croiser un jour la route du malheur

Jamais pensé la nuit en son courroux

Faire ses adieux au loving you

Jamais pensé autant crier

Pour bien sentir la bête que tu es

Alors jamais pensé en ta matière

Qu'un cœur solitaire vit en enfer

 

(Je les avais vu déjà contre la Grande Sure... Mais hier, sans discontinuer... les petites troupes ou les vastes hardes paisibles, parfois sur le chemin m'ont tenu compagnie... alors que la montagne était déserte... A part une personne que je finirais par croiser alors que la pluie s'était invitée pour finir cette belle journée. J'ai ajouté au clip, les mouflons du Mont-Dore que l'on croise vers les Vergnes... Au printemps ... Le lendemain du concert de Royat justement. Ce n'était pas la plus belle version donnée de ce titre sur cette tournée, mais soit...).

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN, #montagne - rando et photos

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Publié le 7 Mai 2023

 

Jean-Louis Murat se produira donc pour la dernière fois à TULLE le VENDREDI 19 MAI, la dernière fois dans cette tournée BUCK JOHN. Lors de concerts, Murat nous a fait souvent le coup de dire "c'est ma dernière tournée", "c'est ma dernière date"... mais à ma connaissance, pas récemment! On peut donc espérer une nouvelle tournée à l'automne avec le nouvel album, surtout avec l'engouement nouveau que va susciter son Best of à partir du 26 mai (hum hum)... mais avec Murat, sait-on jamais... Il ne faudrait pas avoir des remords éternels... je dis ça, je dis rien hein... sans compter que la soirée s'annonce spéciale! Avec les Elysians Fields, en co-affiche, on peut espérer que Jenny vienne susurrer quelques mots aux côtés de Jean-Louis et de Fred Jimenez.... comme au temps d'A bird on a poire. On peut replonger en 2004 grâce au compte rendu de Pierre Andrieu du café de la danse, en 2001 déjà: .

 

Alors, je suis heureux de pouvoir vous faire profiter de places pour écouter les dentelles de Murat et vous inciter à faire le voyage  dans la capitale de l'accordéon (oui, je sais la cabrette, c'est mieux, RIP Jean Bergheaud -1908-1979-)... mais comme le dit le camarade François, le plus beau là-bas : "les gens. Ce sont eux qui vous convainquent de la beauté d'un lieu".  On verra si Jean-Louis est aussi poétique avec lui et les Tullistes.  Il parait que leur devise est : "boire, aimer, dormir", voilà quand même un beau programme... 

Alors pour gagner ces places, une question facile, comme d'habitude! A trouver sur googlemap et sur le blog!

PLACES ATTRIBUEES!

1) Pourquoi Murat ne peut plus chanter "pourquoi n'as-tu pas dit je t'aime"  (entre Clermont et Romagnat) à Jennifer? 

 Puisqu'elle est facile, vous pouvez aussi répondre en question subsidiaire:

2) Dans les présents le 19/05 prochain sur sur le plateau de la salle DES LENDEMAINS QUI CHANTENT, il n'y a pas que Jean-Louis et Jennifer et Owen qui sont crédités sur un même disque , reformez un autre trio en pensant  à un titre qui mériterait d'être chanté au pays de J. Chirac!

Merci de répondre via la zone contact du blog

Les réponses:   1) Puisque Jennifer a dit je t'aime à JLM à Beaumont suite à une interpellation de celui-ci :  http://www.surjeanlouismurat.com/article-a-night-full-of-stars-in-beaumont-123376638.html

2) Murat, Matt low (Matthieu Lopez) et Garciaphone (Olivier Lopez). Le bassiste et le batteur des Elysian Fields sur cette tournée signent avec JLM la chanson VERT POMME sur le dernier excellent disque de Matt Low.

Et on n'oublie pas l'autre rendez-vous immanquable: le week-end Murat, yes sir!

Billetterie et programme complet (expo, conférence, concerts et Tribute): https://www.helloasso.com/associations/banana-split/evenements/tribute-murat

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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Publié le 2 Mai 2023

bonjour,

Je vous propose une petite archive inédite avec des propos sur Murat par des participants du disque "Aura aime Murat" (stardust.acp), récoltés par Nicolas Brulebois pour son article pour le magazine Hexagone (124a-2022).  Il semble que des derniers exemplaires du cd soient encore  disponibles sur la Fnac (Merci à Superflexe pour le commentaire que je découvre: "A largement sa place avec les meilleurs disques de Murat interprétés par lui-même. Avec quelques pépites).

On débute par ceux qu'on retrouvera lors du week-end Murat, Yes sir! Le 23 et 24 juin à Clermont.  Billeterie. un soir/deux soirs, programme complet - de ouf!- dans le lien, notamment le film "mlle Personne" inédit!). On y découvre un peu pourquoi ils acceptent de venir gratuitement, parfois en traversant la France, pour rendre hommage à l'oeuvre de Jean-Louis Bergheaud. C'est une petite déception que si peu d'autres fans amis se soient décidés pour l'instant (même si les réservations sont bonnes)...  mais il n'est pas trop tard!

 

1) ALAIN KLINGLER

En plus de sa participation de samedi, il jouera son répertoire, seul au piano, notamment des chansons de son nouvel album, vendredi 23/06 (en co-affiche avec LE FLEGMATIC) !  On pourra voir son spectacle avec L. DAMEI sur DALIDA en région parisienne le 12 mai (espace Jean Vilar, Arcueil), je vous le recommande!!, et également au Lucernaire, son spectacle "je ne suis pas narcissique", seule en scène de Chloé Mons (du 10 mai au 11 juin).

1) Quand avez-vous découvert Jean-Louis Murat? Avez-vous suivi/aimé toutes ses périodes? Laquelle vous a le plus intéressé, et pourquoi?

 

J’ai découvert JLM en 1987 avec Cheyenne Autumn, cassette que jai écouté beaucoup beaucoup. Jai tout suivi, à partir de ce moment là, les interviews dans les Inrockuptibles, à l’époque où ils étaient encore un mensuel de référence. Jai vu JLM la première fois sur scène en 1993 ou 1994, pour la tournée Vénus. Jai suivi toutes les périodes. La période Mustango et son live, Le Moujik, Lilith mont passionné. Il y a là des chansons grandioses, comme Nu dans la crevasse, Les Jours du Jaguar, Le mou du chat, Jim, Foule romaine. J’adore aussi Dolores, Taormina.

 

2) Pourquoi avez-vous choisi cette chanson? En quoi vous a-t-elle interpelé au premier abord? Que comprenez-vous du texte, que vous inspire-t-il? Quel parti-pris d'interprétation avez-vous choisi, par rapport à la version originale?

J’ai choisi Les jours du Jaguar, parce quau terme de milliers d’écoutes (oui, à un moment, je me la chantais tous les jours), elle garde encore sa part de mystère. Il y a là une fulgurance, une fidélité à l’éclair dont parle Roberto Juarroz, qui persiste. Elle demeure à jamais pour moi dans son état d’apparition. Peut-être parce quelle a été enregistrée par Murat à l’arracheJe me souviens de la première fois où je l’ai écoutée, le jour de la sortie, juste après avoir lu larticle / interview dans Libé. C’était une chanson de feu.

J’ai choisi de l’interpréter seul au piano, parce que cest mon instrument confident, pour la tirer jusqu’à moi. En espérant quelle me livre son secret.

 

3) Êtes-vous sensible à la dimension "paysagiste" de Murat, son inscription dans un territoire? A sa façon de dire la chose amoureuse? Quels éléments de sa poétique retiennent votre attention?

Oui, je suis très sensible à cette dimension paysagiste. Un jour, revenant de vacances, je me suis promené vers chez lui, et jai été très troublé de me retrouver au coeur de ses chansons. Ce fut une révélation tellurique.

Je ne sais pas pourquoi son écriture me touche autant. Probablement laspect autobiographique, façon journal intime, plus ou moins crypté (jusque dans sa façon de chanter), qui explore les moindres soubresauts de sa vie, la vraie, et lautre, tout aussi vraie, du rêve et de la fiction de soi.

 

 

 

2) SEBASTIEN POLLONI

Le samedi soir, il sera accompagné d'un groupe complet pour interpréter deux tubes de Jean-Louis Murat. En 2016, il avait déjà répondu à mes questions


1) Quand avez-vous découvert Jean-Louis Murat? Avez-vous suivi/aimé toutes ses périodes? Laquelle vous a le plus intéressé, et pourquoi?
J’ai découvert Murat tellement jeune que je ne saurais situer la période exacte...Il y a plus de trente ans, c’est sûr. J’aime à peu près toutes les périodes,exception faite de « Travaux sur la N89 ». Il y a au moins 3 titres sur chacun de ses albums que je trouve magnifiques. L’album que je préfère dans son intégralité est certainement « Mockba ». J’aime la poésie des textes, leur intemporalité et j’ai chanté de nombreuses fois «la fille du capitaine » à ma plus grande fille, sur sa table à langer...


2) Pourquoi avez-vous choisi cette chanson? En quoi vous a-t-elle interpelé au premier abord? Que comprenez-vous du texte, que vous inspire-t-il? Quel parti- pris d'interprétation avez-vous choisi, par rapport à la version originale?

J’ai été intégré au projet sur le tard et sur le cd bonus, et il y avait comme « contrainte » de choisir un titre de l’album Babel. J’ai choisi « j’ai fréquenté la beauté » car j’aime le texte et le décalage assumé du clip me plaît beaucoup. Le texte est assez limpide, le narrateur parle de l’amour et de la beauté qu’il a fréquenté et certainement pas su garder... L’être désiré est comparé à une hirondelle, insaisissable et migrant selon les saisons, on y parle de lieux typiques de la campagne auvergnate et l’hirondelle étant qualifiée « des faubourgs » on perçoit la vision de l’artiste, entre les lignes, concernant ville et campagne ; l’impossibilité de concilier les deux univers, comme la difficulté de faire coexister les êtres composant le couple. Le clip appuie encore sur le côté rural et assumé de l’artiste avec comme personnages principaux le voisin de ce dernier (enfin je crois) et son tracteur. Mon parti-pris a été de ralentir légèrement le tempo, de ne pas reproduire le côté bluesy de l’original. J’ai fait tourner les arrangements autour d’une guitare rythmique simple et j’ai remplacé les contre-chants à la flûte par une guitare saturée typée fuzz, sur une ligne mélodique complètement différente. J’ai voulu ne pas dénaturer l’univers de départ mais en faire une interprétation proche de mon univers habituel.
 

3) Êtes-vous sensible à la dimension "paysagiste" de Murat, son inscription dans un territoire? A sa façon de dire la chose amoureuse? Quels éléments de sa poétique retiennent votre attention?

Je crois que la réponse à la question précédente, répond aussi à celle-ci... Parler de Murat sans évoquer sa vision de l’amour et son inscription dans la culture du territoire auvergnat est impossible, il est l’incarnation de ces deux composantes.

(J'aime beaucoup cette version, moins rentre dedans que l'originale, et qui rend honneur à l'"art" muratien: tempo, texte)

3) ADELE COYO

Elle vient de dévoiler deux titres de son premier disque : les orages et j'attends l'été (Je vois qu'ils atteignent un nombre de vues très respectables).  Après Le fotomat, elle ouvrira pour ANGELE à Aurillac le 30/06!  https://www.adelecoyo.fr/

 

1) J’ai découvert Jean-Louis Murat avec the Delano Orchestra lors du BABEL Tour en 2015. Je connaissais peu ces œuvres avant ça.  Si mes souvenirs sont bons, c’était un soir d’hiver au théâtre d’Aurillac en première partie, il y’avait Matt Low.  La première fois qu’il est apparu sur scène, il a débarqué nonchalant sans un regard vers le public… avec un harmonica pour accompagner la première partie, j’avais trouvé ça étrange et dénotant. J’aime bien la désinvolture alors ça ne m’a pas choqué.  JLM était d’humeur taciturne ce soir-là.

Je me suis plongée dans ces textes et mélodies, et j’ai trouvé un univers sensible qui m’a touché. J’ai passé un très bon moment et j’ai découvert un artiste singulier.  À partir de là j’ai suivi son parcours, j’ai travaillé un peu avec Denis Clavaizolle un de ses acolytes.    J’ai particulièrement aimé son dernier album « la vraie vie de Buck John » inspiré d’un héros de son enfance, ça parle d’amour, de voyage, de transmission des thèmes qui m’inspirent. La production est impeccable et je trouve qu’il a une identité vocale de plus en plus marquante.


2) J’ai choisi de reprendre une chanson de son album « Vénus » « Tout est dit ». C’est avant tout une chanson que je trouve assez accessible.  Il y’a un côté simple, évidant et très direct dans cette ballade. La mélodie et le texte nous offre tout de suite une place confortable. Je suis sensible à cette facilité quand la chanson me touche.  Pour autant ce ne sont pas toujours les titres les plus simples à écrire.  Dans « tout est dit » il y’a peu de mots mais ils sont suffisants. Ils disent tout.   Ça parle d’amour, c’est universel, c’est la fin d’une histoire et comme je suis une grande romantique en musique, je me suis dit, je vais essayer de l’amener dans mon univers.

J’ai voulu lui enlever son enveloppe un peu « enjouée » de la ballade folk variété classique. J’ai voulu une guitare moins prenante mais plus comme une ligne, un guide en fond.   Proposer une version plus moderne, épurée, plus aérienne … avec un rapport plus proche au texte.   

3 ) Oui clairement, j’aime beaucoup sa façon d’utiliser le paysage dans ses textes, je me retrouve dans cette facette de l’auteur, sa liberté, son authenticité et son côté poète « paysan ». La nature est partout, l’horizon, la plaine, les vallées, …  Je crois que l’Auvergne nous y inspire forcément. Par sa géographie, sa culture, sa préservation …   C’est un territoire marqué par la musique folk et là aussi on retrouve souvent ce rapport à la nature, à l’amour.   Mes chansons sont totalement dans cet esprit aussi.   Il y’a aussi quelque chose que je trouve assez singulier chez Jean-Louis Murat c’est l’utilisation de nombreux personnages ou d’animaux. Souvent dans des situations improbables.   D’un titre à l’autre vous passez de l’éléphant à la génisse… on comprend que son imagination est sans limite et que c’est un artiste unique dans toute ses complexités.

 

... Et on la remercie encore d'avoir pris l'initiative de faire un clip :

4) DORY 4 (représenté par FAYE alias Jean-Philippe Fayet, le Dory des chants qui répond, vu que c’est lui le grand fan de JLM dans le duo. Mais à force de persévérance, il a réussi à convertir son camarade guitariste Chris !)

C'est lui qui m'a suggéré de faire un projet sur Murat... et encore lui qui avait vraiment envie de faire une "date" à Clermont...

 

  1. Quand avez-vous découvert Jean-Louis Murat ? Avez-vous suivi/aimé toutes ses périodes ? Laquelle vous a le plus intéressé, et pourquoi?

En bon auvergnat de souche, j’ai découvert JLM très vite dés 1985. J’étais étudiant à Clermont. Je me souviens notamment de l’album Passion Privé (sorti en 84) avec des allusions au pays qui m’avait interpellé (déjà) « Et je cours rue Montlosier donner mon sang pour l’Afrique » sur « Je traine et je m’ennuie ». Bien avant le succès national de « Si je devais manquer de toi ».  Globalement oui j’ai tjrs suivi l’actu de Jean-Louis avec plus d’assiduité au début certes.   Je suis donc surtout fan de la période Cheyenne Autumn, Le Manteau de Pluie, Dolores, Mustango…  J’attendais la sortie des albums de JLM fébrilement. J’ai peut-être perdu en fébrilité mais pas en fidélité !     Si je devais ressortir un album je dirais Dolores parce que je l’ai écouté en boucle !

 

2) Pourquoi avez-vous choisi cette chanson ? En quoi vous a-t-elle interpelé au premier abord ? Que comprenez-vous du texte, que vous inspire-t-il ? Quel parti-pris avez-vous choisi, par rapport à la version originale ?

 

On a choisi « Brûle-moi » parce que c’est ma chanson fétiche sur Dolorés et mon acolyte m’avait laissé carte blanche.  Brûle moi c’est une chanson sensuelle, très « gourmande » et virile avec ce phrasé si particulier de JL.   Et puis y a ce petit « accident » sur le refrain où JL se plante et balance un gros « Meerde » mais parfaitement dans le tempo et le groove.   D’ailleurs, anecdote amusante, quand on a remis l’album a JLM, le 1er titre qu’il remarqué dans la liste c’est « Brûle moi ». Et nous de rougir avec mon Chrichri.

Lui : « Ah ouais, y en a qui ont repris Brûle-moi… Et vous avez repris le « meeerde » aussi ? »

Nous : « Ah noooon Jean-Louis ça c’est copyright absolu la patte de l’artiste inimitable. On est resté sur le texte original ! »

Notre idée en reprenant ce titre était d’imaginer une version beaucoup plus féminine et introvertie comme une réminiscence, un souvenir d’une histoire forte et éphémère qui remonte. Comme une réponse à la version testostéronée et dansante de JLM.  D’où l’idée de cette version cool, naturelle avec piano, guitare douce et voix féminine…    Pour l’occasion on a demandé à Nathalie Pétrier, la talentueuse clavier/voix de nos amis du Voyage de Noz de nous accompagner. Et cette touche féminine fait la différence je pense.   On a été d’ailleurs très flatté et ô combien honoré de constater que notre version semblait plutôt appréciée par les fans de JLM.   Et le fait d’avoir eu une petite citation dans Télérama alors là c’était notre victoire de la musique à nous. 

 

3-Êtes-vous sensible à la dimension "paysagiste" de Murat, son inscription dans un territoire ? A sa façon de dire la chose amoureuse ? Quels éléments de sa poétique retiennent votre attention ?

Un peu qu’on y est sensible à la dimension territoriale… puisqu’on vient de là-bas !  En plus, comme nous sommes 2 auvergnats exilés à Lyon, Murat, c’est un lien fort qui nous rattache au pays, à nos racines. Personnellement, je suis un amoureux de la langue française et de poésie. Et Jean-Louis incarne cette tradition du beau, de l’élégance, de la classe, de la french touch… en version arverne !  J’ai tjrs admiré cette liberté d’esprit et sa façon d’avancer sans compromis avec le risque de déplaire et de ne pas se faire que des amis.   JL Murat, quand tu disparaitras – le plus tard possible évidemment, je crois que c’est moi qui manquerais de toi.  J’ai un lien viscéral inexplicable avec cet homme-là…  D’ailleurs nous avons enregistré une chanson tribute to jlm dans notre dernier album qui s’intitule « La complainte du bougnat ». Avec « Aura aime Murat » on peut dire que la boucle est bouclée. Encore un concert à la Coopé et on pourra mourir en paix.

Pour finir, les Dory tiennent à remercier Pierrot et Xavier les 2 initiateurs de ce super projet. Bravo bravo et merci merci à vous les gars. Et bravo bravo aussi à tous les artistes qui ont fait un super boulot je trouve. D’ailleurs je crois que JL a été très touchée par l’initiative.

5) STEPHANE PETRIER

Le chanteur lyonnais des VOYAGE DE NOZ ne sera pas présent avec son groupe historique mais avec une partie de son nouveau side-project "THE  HAPPY YUGOSLAVIANS". Mais on retrouvera les Noz en cloture du   Eh Cherry festival le 9/07 dans l'ouest lyonnais (rejettant Marc Lavoine et Louane au premier jour du festival le 6/07)

1) Quand avez-vous découvert Jean-Louis Murat? Avez-vous suivi/aimé toutes ses périodes? Laquelle vous a le plus intéressé, et pourquoi?

J'ai découvert Murat, je devrais être ado, sans doute avec "l'Anche déchu", et ensuite le duo avec Mylène Farmer. Au début,je crois bien que je détestais ça. Je trouvais ça prétentieux,bizarrement un peu « parisien », trop "Télérama"... Et en même temps j'étais assez fasciné par la classe du bonhomme. J'imaginais que toutes les filles devaient être amoureuses de lui et je faisais mon jaloux.Je suis vraiment tombé dedans bien plus tard, avec l'album« Mockba », par hasard, comme souvent avec la musique. Il faut que la chanson vous touche au bon moment. Et là, ça a fonctionné.Ensuite, j'ai tout pris, avec comme apogée « A bird on a poire »qui est pour moi son meilleur album... et qui est paradoxalement le seul dont il n'a pas fait les musiques. J'ai adoré cette collaboration avec Fred Jimenez. Au-delà de mon attirance naturel pour son côté « pop », j'ai l'impression que le fait que JLM se soit concentré sur les textes et sur des mélodies qui n'étaient pas forcément sa came au départ, l'ont forcé à se surpasser et à  sortir de sa zone de confort comme on dit... Ce disque fait partie de mon top album et certains de ses textes de mes préférés.

2) Pourquoi avez-vous choisi cette chanson? En quoi vous a-t-elle interpelé au premier abord? Que comprenez-vous du texte,  que vous inspire-t-il? Quel parti-pris d'interprétation avez- vous choisi, par rapport à la version originale?
Comme je suis dans une période boulimique je me suis permis de reprendre deux titres. Un titre de « A bird on a poire », forcément. Il s'agit de "Petite luge » qui est pour moi un hymne à l'amour physique, tout en douceur. Avec comme souvent chez JLM, des images, des décors, pas toujours intelligibles mais qui évoquent beaucoup. L'autre titre est un classique « Perce-neige », une chanson de « terroir » comme les aime Murat. Au-delà de la beauté de la mélodie, je crois que j'ai choisis cette chanson justement parce qu'elle évoque le rapport à la nature. « Perce- neige », ça sent les foins et la bouse et il se trouve que moi l'urbain forcené, je me suis fait rattrapé par la campagne depuis quelques années. Je fuis la ville et je ne pense plus qu'à retrouver mes vaches et mes bocages bourguignons, alors forcément
tout ça me parle. Concernant l'orchestration, je voulais faire quelque chose de très minimaliste, me concentrer sur l’interprétation et sur le jeu « live » avec mon ami et grand guitariste Jérôme Anguenot, essayer de ne pas me cacher derrière des effets. Tout en sachant que je n'ai malheureusement pas la voix de Murat...

3) Êtes-vous sensible à la dimension "paysagiste" de Murat, son inscription dans un territoire? A sa façon de dire la chose amoureuse? Quels éléments de sa poétique retiennent votre attention?


Aïe... j'ai répondu par anticipation à cette troisième question. Il se trouve qu'avec ces deux titres j'ai en effet balayé les deux sujets clés chez le bonhomme. L'amour et la terre. Il y a quelque chose d'essentiel dans ce qu'il raconte. Une façon de nous dire :"il y a la nature et la baise... et tout le reste n'a aucune importance ». Et je ne suis pas loin de penser qu'il a raison.  Ensuite, j'aime aussi sa façon de le dire, sa capacité à écrire des vers d'une poésie très classique, très XVIIème, et la ligne suivante nous balancer un truc bien trash qu'on pourrait trouver chez Orelsan. Il ose tous les mélanges. Et il s'en fout. Bref, il est libre et c'est peut-être avant   tout ça que j'aime chez lui.

6) MARJOLAINE PIEMONT

On entendra certainement parler de Marjolaine dans les prochains mois pour son nouvel album (avec la participation de Vincent Baguian). Après  la soirée "Murat- livre unplugged" à Paris où je l'avais invité à jouer avec Antonin (Soleil Brun, qui sera là vendredi 23), elle figure dans "aura aime Murat"...  à l'invitation de Fred BOBIN avec laquelle elle fait un duo sur "Le Mont Sans Souci"... et malgré son agenda bien chargé, elle a encore répondu présente pour le Week-end Murat, yes sir!  La classe.  Je sais que certains sont impatients de la retrouver, après son passage au Sémaphore en chansons à Cebazat.

  1. Quand avez-vous découvert Jean-Louis Murat? Avez-vous suivi/aimé toutes ses périodes? Laquelle vous a le plus intéressé, et pourquoi?

J’ai découvert Jean-Louis Murat avec l’album « Dolorès » en mai 1997. C’est un ami qui me l’a fait découvrir. Je ne connaissais pas du tout cet artiste. Au départ, c’est vraiment le son qui m’a happée. Et c’est ensuite que j’ai vraiment écouté les paroles. Je me souviens avoir écouté Fort Alamo en boucle.

J’ai depuis « Dolorès » acheté tous les albums de Jean-Louis Murat. L’album Mustango est peut-être celui que je préfère.

 

  1. Pourquoi avez-vous choisi cette chanson? En quoi vous a-t-elle interpelée au premier abord? Que comprenez-vous du texte, que vous inspire-t-il? Quel parti-pris d'interprétation avez-vous choisi, par rapport à la version originale?

Lors d’un concert au Festival Chant’Appart en mai 2021, je discutais avec Frédéric Bobin des artistes qui nous avaient marqués. Et nous avions évoqué l’artiste Jean-Louis Murat et notamment l’album « Mustango ». C’est là où Frédéric m’a parlé de l’initiative du label Stardust. Lui qui est originaire de la région Rhône Alpes, il m’a fait l’honneur de m’inviter à partager un duo avec lui sur ce disque. Nous sommes tombés très rapidement d’accord pour reprendre la chanson « Au Mont Sans souci ». Nous voulions une version douce et épurée de cette chanson. Frédéric a envisagé de reprendre la chanson à la guitare. Nous avons chanté à l’unisson certains couplets et nous avons eu envie de glisser de temps à autres des chœurs sur certains couplets. Je suis très heureuse d’avoir pu partager ce moment musical avec Fred Bobin.

 

3. Êtes-vous sensible à la dimension "paysagiste" de Murat, son inscription dans un territoire? A sa façon de dire la chose amoureuse? Quels éléments de sa poétique retiennent votre attention?

Quand on écoute les chansons de Jean-Louis Murat, on a envie de découvrir les lieux qui l’ont inspiré. Moi qui suis alsacienne et qui aime ma région et la faire connaître, j’ai voulu partir à la découverte de l’Auvergne, apprécier les lieux, qui sont cités dans ses chansons, comme un pèlerinage en terre auvergnate pour peut-être encore mieux comprendre les chansons de Jean-Louis Murat.

 

Voilà donc pour nos 6 participants au Week-end Murat, yes sir!  Le 24 juin, on retrouvera également Eryk e (son inter-ViOUS et Murat par Matthieu Guillaumond à relire ici), Arcwest (ses propos sur Murat ),   Le Flegmatic (qui nous a aussi parlé de Murat ), et Morgane Imbeaud, Elvinh, Belfour, Coco Macé, Tristan Savoie et Stéphane Mikaelian. 

 

Voici maintenant les réponses de Frédéric Bobin, Gontard, Nicolas Paugam, Pierre Schott et Richard Robert. 

a) Frédéric BOBIN

 

1)Quand avez-vous découvert Jean-Louis Murat? Avez-vous suivi/aimé toutes ses périodes? Laquelle vous a le plus intéressé, et pourquoi?

Mes premiers souvenirs liés à Jean-Louis Murat remontent à mon enfance, lorsque je regardais les clips sur M6 en rentrant de l’école… Je me souviens notamment des clips de « L’Ange déchu » (1989)et de « Regrets » en duo avec Mylène Farmer (1991). Mais ma vraie « rencontre » avec l’univers de Murat a été l’écoute de l’album « Mustango », l’été 1999. J’ai eu un énorme coup de cœur pour cet album dont j’ai énormément aimé le son, l’ambiance musicale. Avec un côté « grands espaces » américain à la fois très assumé (le groupe Calexico travaille sur cet album) mais aussi complètement adapté à l’écriture singulière de Murat.

Murat étant très prolifique, je n’ai pas toujours suivi toutes ses périodes de très près, même je suis son parcours avec grand intérêt. Ma période préférée reste le trio « Mustango » / « Le moujik et sa femme » / « Lilith » qu’il a publié entre 1999 et 2003.


2) Pourquoi avez-vous choisi cette chanson? En quoi vous a-t-elle interpelé au premier abord? Que comprenez-vous du texte, que vous inspire-t-il? Quel parti-pris d'interprétation avez-vous choisi, par rapport à la version originale?

Cette chanson figure sur mon album préféré de Murat, « Mustango ». C’est une chanson à part dans l’album, puisqu’elle est très épurée (juste un piano avec un peu d’harmonica) et qu’elle ne sonne justement pas « américain » comme la plupart des chansons du disque. Ce qui m’a séduit dans le texte, c’est le côté poétique et imagé (que l’on retrouve très souvent chez Murat) mais aussi (et c’est plus rare chez lui) l’impression que c’est un petit film qui se déroule sous nos yeux. C’est un texte nostalgique qui nous ramène à des souvenirs de jeunesse, avec un univers très suranné (les villes thermales, les westerns, les vieux cinémas…) et une chute sublime qui évoque la persistance de la mémoire et le souvenir, comme refuge. C’est quelque chose qui me touche. De plus, je trouve la mélodie imparable, très évidente. Elle flirte avec des airs de comptines, des mélodies issues du folklore… J’aime beaucoup ce côté intemporel, presque folklorique, qu’a parfois l’écriture musicale de Jean-Louis Murat.

Par rapport à la version originale, j’ai choisi un picking de guitare acoustique, plutôt que le piano. Je trouvais que le côté folksong de la chanson s’y prêtait bien. Comme une confidence, une histoire que l’on raconte au coin du feu. Et puis surtout, j’ai proposé à Marjolaine Piémont de la chanter en duo avec moi. J’aimais bien l’idée du dialogue homme/femme qui symbolise à la fois la rencontre amoureuse de la chanson mais aussi le dialogue présent/passé du texte… comme si la voix de Marjolaine était une réminiscence d’un passé lointain.

3) Êtes-vous sensible à la dimension "paysagiste" de Murat, son inscription dans un territoire? A sa façon de dire la chose amoureuse? Quels éléments de sa poétique retiennent votre attention?

Je suis sensible au côté imagé de sa poésie, avec souvent des textes qui ne donnent pas toutes les clés et qui laissent beaucoup de place à l’imagination, beaucoup de place à l’auditeur. C’est une poésie parfois assez influencée par Leonard Cohen, me semble-t-il, où l’amour, le sexe et la mort se rencontrent… Son inscription dans un territoire me touche peut-être moins, même si je trouve ça très intéressant et très singulier, à une époque où on parle beaucoup de Paris et de la vie urbaine…


 

 

b- Nico Gontard

Il ouvre le disque car on a adoré sa version. Son nouveau disque 2032 vient de sortir chez Petrol chips.


1) Quand avez-vous découvert Jean-Louis Murat? Avez-vous suivi/aimé toutes ses
périodes? Laquelle vous a le plus intéressé, et pourquoi?


Murat c'est une borne, un repère comme Manset ou Ferré, tu peux toujours te raccrocher à des titres peu importe la période. J'ai découvert Murat très jeune via ma cousine que je n'ai jamais recroisé depuis d'ailleurs. Elle aimait Georges Michael, Den Harrow et venerait JLM. Certainement une manière de se démarquer des niaiseries de Goldman et de ses histoires 1er degré. Voile de mystère sur le bogosse auvergnat en duo avec Mylene F. Trop jeune pour m'acheter les disques ou lire Libé, j'attends Venus pour plonger la tête la première. C'est l'époque romantique Elodie Bouchez, on a les petites amoureuses que l'on mérite.  Ma trilogie préférée : Dolores- Le moujik et sa femme- Murat en plein air.


2) Pourquoi avez-vous choisi cette chanson? En quoi vous a-t-elle interpelé au
premier abord? Que comprenez-vous du texte, que vous inspire-t-il? Quel parti-
pris d'interprétation avez-vous choisi, par rapport à la version originale?

 

Nous sommes 2 aficionados de JLM dans le groupe, Noel Bingo et moi, on a fait des listes de titres reprenables (avec la règle absolue de ne jamais reprendre les hits, faut jamais reprendre les hits) , la plupart relativement obscurs, puis mon choix s'est arrêté sur ce titre un peu oublié qui était dans la liste de mon pote : le troupeau. Simple, un brin lyrique et possédé. Vague quête muratienne d'un ailleurs, d'une prise de responsabilité. Frustration au combat. Joli texte. Actuel même si pas à la mode. Nous avons enregistré cette reprise lors des sessions d'enregistrement de mon dernier album en date AKENE (Ici d'ailleurs 2021) en
première intention. Ambiance un brin poisseuse à la Stones. Il fallait que ca rugisse groove.


3) Êtes-vous sensible à la dimension "paysagiste" de Murat, son inscription dans
un territoire? A sa façon de dire la chose amoureuse? Quels éléments de sa
poétique retiennent votre attention?

Au fil des années j'aime de plus en plus ses morceaux simples et pop. Gimmick accrocheur, textes malins comme sur l'album a bird on a poire. C'est parfois un peu trop ésotérique à mon goût sur d'autres formats. Par contre, c'est brillant sur l'inscription dans le territoire, on sait d'où il parle. C'est devenu rare même
invisible dans l'autre chanson française, la bankable, celle des gendres ideals. Ras  le bol. On ne parle plus de rien ni de nulle part et pourtant les micros se tendent et ces chanteurs endives saturent les salles de concert et les médias dits défricheurs. . L'enfer, c'est où l'interrupteur ? 

c) Nicolas Paugam:

J'avais commencé a travailler sur baby carni bird mais le résultat était décevant, trop proche de l'original et beaucoup moins bien. Faut dire que murat est un sacré chanteur et bien plus grave que moi. Alors j'ai testé mes rythmes bizarres sur the reason why et ça fonctionnait. J'étais chez moi en quelque sorte !... Bon, il est vrai que je connais très mal la discographie de Murat cependant j'ai écouté beaucoup de titres pour le tribute et encore aujourd'hui dans le train ou j'ai perdu mon satané texte mais encore de belle découverte comme cette lettre de la pampa superbe.
Je me suis permis de rajouter un passage instrumental en changeant l'harmonie au centre de la chanson... Je trouve que Murat a une façon de chanter très sensuelle et le texte de cette chanson est intriguant, alambiqué comme on aime et aussi assez chaud ! Poupée champouine pas besoin de mettre la gomme on est encore a la Bourboule. Pas besoin de faire un dessin ahah. Murat traite et traie. On pourrait faire un parallèle entre le cinéaste Alain Guiraudie et le troubadour jlm, tous deux poétisent très intelligemment leur quotidien (Murat a du beaucoup aimer !) et leur région ( vache, dindes, un florilège de beaux mots... La pampa etc...)
Sexe, lac, vaches et pampa se marient très bien chez Murat ! D'ailleurs dans le peu que je connais je n'entends pas beaucoup les klaxons des villes mais plutot les clochers de village.

d)  Pierre Schott

Murat et moi.
Au début des années 90, je connaissais de Murat ce que le public en connaissait. Il se trouve que nous étions à cette époque tous les 2 artistes  dans la même maison de disque (Virgin) et que nous partagions parfois, du  côté des Abesses, le même petit hôtel où le label avait l’habitude de loger ses provinciaux. Mais de prime abord réservé et distant l’un comme l’autre, nous ne nous étions jamais parlé. Quelques années plus tard, nous avions aussi en commun le même ingénieur du son (Christophe Dupouy) lequel me présenta à l’auvergnat dans ses loges,  après un (bon) concert à Mulhouse. Je me souviens d’une discussion franche et intéressante sur des thèmes pragmatiques et inhabituels pour un artiste dans laquelle le chansonnier me mettait en garde de la précarité de ma propre situation et du risque fatal qui guettait ma carrière, à une époque où j’étais encore très optimiste. Dans les années 2000, j’avais appris que JLM pratiquait (?) le cyclisme sportif et qu’un vélo de belle marque était entreposé dans la grange de sa ferme de montagne. Comme je pratiquais assidument le même sport et que j’avais moulte fois pédalé à travers l’hexagone en solitaire, j’avais fait transmettre l’idée d’une sortie commune sur les pentes du puy de Dôme. Sans réaction.
Concernant ma reprise sur Aura aime Murat, la sollicitation par la production m’a beaucoup touché, d’autant plus que je suis alsacien et pas auvergnat! Parmi la demi douzaine de chansons qu’on m’avait suggérée, j’ai choisi sans  hésiter « la nature du genre » pour son format « popable » et son texte court.
Concernant mes choix de réalisation, je l’ai simplement passée à la moulinette qui était sur mon propre établi à cette période là.  JLM aura usiné obstinément une sorte d’americana plétorique à la française dans laquelle l’écriture l’emporte sur la réalisation. Attaché à la fois à son terroir natal et à la culture française, deux choses à ne pas confondre, il exprime ainsi, presque seul, tous les paradoxes, les contorsions et les blessures que le pays s’est infligé lui-même dans ses mutations depuis deux siècles. Mais, comme le romantisme ne marche bien que sur ses deux pieds, sans doute  que rien de son témoignage ne nous serait parvenu si l’auvergnat avait échoué de séduire d’abord un certain mais solide public féminin...
Pierre Schott, mai 2022

 

La libre parole de Pierre Schott... notamment sur la dernière phrase, mais mesurée:  Quand il dit "l’écriture l’emporte sur la réalisation", il s'est un peu arraché les cheveux sur le titre (la règle muratienne des 3 T -Tempo, Tonalité et TRUCTURE- n'est pas indicateur d'une grande rigueur). Je suis en tout cas fier de lui avoir indiqué ce titre qui collait bien à son univers.  Pour rappel, il nous avait fait un compte-rendu de concert

 http://www.pierreschott.com/

e)  Richard Robert

 

1) Quand avez-vous découvert Jean-Louis Murat? Avez-vous suivi/aimé toutes ses périodes? Laquelle vous a le plus intéressé, et pourquoi?

J’ai découvert Murat sur une grosse radio commerciale, un jour de 1989 où passait “L’Ange déchu”. C’est la texture de sa voix, je crois – ce chant de velours et de métal mêlés, à la fois lame et fourreau, qui m’a alors arrêté. Mais c’est par Le Manteau de Pluie, dont j’ai emprunté deux ans plus tard la cassette dans une médiathèque, que je suis vraiment entré dans son univers. Mon arrivée aux Inrocks m’a ensuite rapproché de lui, au point que je l’ai interviewé deux fois pour le magazine – la seconde pour un entretien fleuve réalisé chez lui, juste avant la sortie de Dolorès. Je ne l’ai jamais revu ni recroisé depuis, et je me dois d’avouer que je ne me suis jamais mué en muratophile invétéré, épiant chacune de ses apparitions. Depuis Lilith, beaucoup de ses albums ont échappé à mes radars, ou ne me sont parvenus que par bribes et bouts. Pour cette seule raison, qui n’a rien à voir avec une quelconque nostalgie, ma période préférée est celle qui s’articule autour de Dolorès et de Mustango ; simplement parce que j’étais alors beaucoup plus attentif à ce qu’il produisait. Un jour peut-être, je prendrai le temps de visiter sa discographie en long, en large et en travers. J’aime cette engeance de bâtisseurs, qui comme lui construisent des œuvres longues et copieuses, dans lesquelles il faut accepter de s’égarer – et de s’ennuyer parfois. Mais il faut du temps pour cela, et je ne me suis pas encore résolu à le prendre. J’ajoute ici que je n’ai jamais vu Murat sur scène, ce qui achève de faire de moi un auditeur coupablement dilettante.

2) Pourquoi avez-vous choisi cette chanson? En quoi vous a-t-elle interpelé au premier abord? Que comprenez-vous du texte, que vous inspire-t-il? Quel parti-pris d'interprétation avez-vous choisi, par rapport à la version originale?

Après L’Ange Déchu sur RTL, c’est à la téloche que j’ai vu autant qu’entendu Terres de France, niché dans le film « Murat en plein air ». Je crois bien que mon frère et moi l’avions même enregistrée sur une cassette vidéo, ce qui m’a permis de m’en imprégner à l’envie. Il m’a semblé alors, et il me semble toujours, que dans la production pourtant très éclatée et protéiforme de Murat, c’est une chanson à part ; mais c’est sans doute moi qui, en raison de ce qu’elle m’a fait alors, lui prête ce statut. J’en aime la coulée harmonique simple et implacable, la passion un peu lasse qui la traverse, le refrain qui l’ouvre et la referme soudain comme une clairière, le chant qui adopte une sorte de flânerie résignée avant de s’autoriser un sursaut de lyrisme – lyrisme sans rodomontade, sans arrogance, lyrisme du condamné peut-être… Mon parti pris d’interprétation a été celui que, grosso modo, j’applique à toutes les reprises que, en solo, en duo avec ma compagne Marguerite Martin ou avec nos amis, nous commettons sous l’appellation « Morning Dew » ou au sein du collectif Whatever(shebringswesing) : je dénude, j’effeuille, je ramène les mots et les notes des autres aux proportions de mon souffle et de mes doigts. Il en résulte ici, j’espère, une sorte de folksong sans âge ni nationalité.

3) Êtes-vous sensible à la dimension "paysagiste" de Murat, son inscription dans un territoire? A sa façon de dire la chose amoureuse? Quels éléments de sa poétique retiennent votre attention?

En répondant à cette question, je m’aperçois que la dimension paysagiste – et climatique, aussi, pour ne pas dire météorologique – de son écriture est ce qui me touche le plus (bien plus que sa poétique amoureuse, sur laquelle je n'ai hélas pas grand chose à dire d'intéressant). Il y a chez Murat un attachement au monde sensible que certains trouveront probablement désuet, pour ne pas dire rétrograde, alors qu’il est évidemment de tous les temps, et donc indémodable. Et je pense pour le coup que le territoire dans lequel son regard s’ancre et son écriture s’inscrit compte davantage pour lui-même que pour moi, auditeur. S’il était kazakh, bushman ou patagon plutôt qu’auvergnat (et je pense de fait qu’il est un peu tout cela à la fois), je prêterais la même attention à l’attention que Murat porte aux eaux du ciel et de la terre, à la forme des collines, aux lueurs et ombres qui recouvrent le monde.

 

Vous n'avez pas eu l'article de Nicolas Brulebois et vous vous demandez comment il a pu se dépatouiller de tout cela... sans parler des  questions qu'il a posé à Stan Mathis... et à moi...  Vous pouvez encore vous procurer la revue papier : https://hexagone.me/produit/124a-numero-24-de-la-revue-version-papier/ ou en digital!  8 pages consacrées au disque + la chronique! (et vous pouvez même retrouver l'ami Bertrand Louis...), ce qui me donne de passer directement à UN LIEN EN PLUS:    La 3e interview de Bertrand sur le blog: http://www.surjeanlouismurat.com/2022/10/bertrand-louis-interview-2022-verlaine-baudelaire-jeanlouismurat.html    Et de là,  j'en profite pour indiquer un nouveau spectacle sur Baudelaire: avec François Staal, en juin en Haute-Marne (10 juin 2023 au théâtre de Saint-Dizier) :

Un pari audacieux. Léo Ferré a chanté Baudelaire, magistralement, Serge Gainsbourg, Jean-Louis Murat et Damien Saez, aussi, oui, s’attaquer à un poète maudit chéri de Rimbaud, Breton ou Valéry demande, au-delà d’un simple amour des textes, une sensibilité particulière. On appelle ça le talent. Ça tombe bien, François Staal n’en manque pas. (https://jhm.fr/francois-staal-ideal/)

 

ET UN DEUXIEME LIEN EN PLUS

Et encore des gens qui aiment Murat: le chanteur du  groupe CANCRE qui tourne avec Matmatah  vient de  le dire à Froggy delight:

Continuons à faire connaissance. Si tu avais une baguette magique et que tu puisses soit partager la scène, soit enregistrer avec un artiste avec qui voudrais-tu le faire ?

Robin Millasseau : J’aimerai beaucoup partager un moment en studio avec Jean-Louis Murat, ça me ferait très plaisir !

Mais en plus, c'est plutôt très bien! Je vois que Francofans approuve (coup de coeur).

https://www.facebook.com/cancre.musique

Et bien sûr on n'oublie pas :

https://www.lamontagne.fr/theme/loisirs/agenda-sorties/tulle-elysian-fields--jean-louis-murat_262567

ELYSIAN FIELDS + JEAN-LOUIS MURAT Cette soirée sera une occasion rare de voir Jean-Louis Murat et Jennifer Charles (Elysian Fields) se retrouver sur le même plateau 24 ans après leur collaboration sur le très célèbre album "Mustango" qui mêle balades acoustiques et sons électroniques & rock. Une rencontre gravée dans l'histoire du rock puisqu'ils seront amenés à recollaborer autour de l'album rétro pop "A Poire On A Bird" (2004). Album concept évoquant la rencontre amoureuse et éphémère (mais fictive) des deux interprètes.

Où ?

DES LENDEMAINS QUI CHANTENT
Tulle

Quand ?

Le vendredi 19 mai à 20:30

Quel(s) tarif(s) ?
Plein tarif : 21.8 €

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 Aura aime Murat, #inter-ViOUS et MURAT

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Publié le 1 Mai 2023

Bonsoir,

avant un article demain,  encore une petite respiration avecc quelques photos du jour... prises en passant par LES DOMBES (01).

 

 

Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)
Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)
Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)
Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)
Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)
Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)

IL s'agit je pense d'ECHASSES BLANCHES.

Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)
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Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)
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Deux hérons blancs  (garde-boeuf)  (bec jaune) :

Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)
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Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)
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Je n'ai pas identifié ceux-ci:    (peut-être des Combattants variés?)

Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)
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Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)
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Alors que je suis plongé dans mon observation, une voiture s'arrête à côté de moi... C'est le pisciculteur, nous échangeons quelques mots. Il est aussi bon ornithologue que moi... Ça ne sera sans doute pas encore une fois une bonne saison pour la filière : ils ne peuvent compter que sur la pluie pour remplir les étangs, et le déficit est très important cette année.  Il va installer un appareil pour oxygéner l'eau... et en profite pour libérer une carpe qui était coincée dans un filet. 

Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)
Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)
Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)
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Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)
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Aigrette garzette (3), héron avec un  ragondin, et peut-être un Chevalier guignette:

Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)
Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)
Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)
Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)
Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)
Clichés n°59 :  Tour en Dombes (oiseaux et paysage)

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #montagne - rando et photos

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Publié le 21 Avril 2023

4 jours de vadrouille... dont 3 de vélo dans cette classique européenne (Allemagne, Autriche, Suisse)... un peu court pour tout faire... surtout quand la météo fait des siennes.

Mais au printemps, c'est idéal pour les fleurs...

 

Il y avait narcisse et -pas- jasmin

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

Nous n'irons plus nous cueillir en narcisse

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

Trempee comme une jonquille. Neige et pluie au Sancy

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

Rouge est mon sommeil. D'un rouge vermeil. Rouge est mon sommeil amour. Comme rouge est la charrette

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

Herbe têtue rouge calèche. Toboggans rentrés (ici, à peine sortis)

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

Avril le doux est bien le pire de tous
Fleur marsière
Ne tient guère
Fleur d’avril
Tient par un fil
Avril le doux est bien le pire de tous

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

Au lac de Côme l'autre Mardi gras. J'allais faire un tour en cabine. J'allais faire un tour dans le petit bois. Tâter l'âme soeur qu'on devine

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

Rond comme un pommier
C'est le contentement de ma Lady

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

Blancs pommiers. De nos amours rêvés. Quand l'orage est passé. La nature nous tient dans un nouveau désir d'aimer.

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

Déjà le vent se lève
Qui désenchante les bois
Pour mille et une raisons

 

Tout est éphémère
La vie
La terre
Les choses vues
Qui nous ont plu
Les papillons

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

Qu'est-ce qui te retient d'y aller
Qu'est-ce qu'au fond du cœur
Au fond du cœur là-bas
Qu'est-ce qui te retient d'y plonger

 

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Elle assomme une fourmi
Qui débitait un spaghetti
C'est une autre façon
De passer
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

L'âge de pierre
Au royaume
Où tout fabrique
Du faux

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

OH
J'ai froid, j'ai chaud
Il fait si noir
Au fond de l'eau
Lac argenté
Je m'abandonne
A tes baisers...

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

Oui Johnny c'est cool. Le navire retrouve la houle

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

Quand monte au loin. Dans une rumeur. Le chant du très vieil indien

 

Les neiges éternelles
Les plus hauts sommets
Me parlent d'amour
Me parlent d'aimer

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

Aucun vol de pigeons, aucune balle de plomb plus jamais ne m'atteindra

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

Au belvédère des mouflons. Je foulais d'un pas moderne. Le chiendent et le mouron. Un coucou en haut d'un hêtre. Reprit sa drôle de chanson

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

Que dans les ronces vers la Sagne
Où se retirent les hérons
En larmes bleues
D'un bleu final
Savent mourir
Les compagnons

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

Haussant mon vol
Bien au delà des prairies
Chantant "Je meurs
Aime moi"

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

(assurément de la famille Scolopacidae, limicoles, peut-être des "bécasses double" ou "bécassin  à long bec" -car sa robe apparaît un peu orangée),  vraiment de belles tailles). Dans le Delta du Rhin (qui rentre dans le lac)

 

Quand le retour des cigognes. Chaque jour est retardé. On scrute à l'horizon. Les prémices de l'été. On n'attend que ça.

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

Dans les eaux de la vie

Où le héron vient de plonger

Règne l’âme éblouie

Et mon cœur fait boum, boum, boum

Boum boum boum boum boum

 

Les eaux de l’Amour

Fleuve puissant

Aux premiers beaux jours

M’envahissent le sang

Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance
Clichés n°58 : Autour du lac de Constance

(chutes du Rhin, en Suisse, impressionnantes)

 

La PUB EN PLUS

Avec le printemps... c'est la St-Jean qui approche!

https://www.helloasso.com/associations/banana-split/evenements/tribute-murat

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #montagne - rando et photos

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Publié le 13 Avril 2023

bonjour,

Allez, je ne fais plus guère de petits articles, préférant vous assommer de liens, et de commentaires plombants, mais ce matin, où je grève sur mon canapé...

Amazon nous annonçait hier la sortie d'un BEST OF. On pouvait en être surpris, et les fans discutent bien-sûr sur le choix des titres, rêvent encore du disque d'inédits de la malle du grenier, et du choix de Murat d'accepter enfin un best of (car il est clair aujourd'hui qu'il a bien donné son accord). J'ai pu lire que c'était un peu décevant de sa part. Et bien, moi, j'aime qu'il arrive encore à nous surprendre... et quand c'est plutôt agréable tant mieux!  Personnellement, moi qui essaye de promouvoir l'oeuvre de Jean-Louis Murat (mais à une toute autre échelle que n'importe quelle "action officielle"),  je trouve que c'est bien-sûr une très bonne idée... même si je râle aussi sur les choix de chansons (pas de "les jours du jaguar"?).

Édit : en digital, il sera possible d avoir 40 titres! 

Bon, tout ça pour dire:  La page facebook du chanteur s'est mis à jour

La mention "1981-2021", je ne l'avais pas vue avant (c'est effectivement plus simple que de dire que "les années Pathé, Virgin, Labels, V2, Pias"). En tout cas, cela montre que la page officielle promouvera bien le disque.

Je voulais ajouter que le vinyle annoncé sera un tirage limité, disques transparents, avec un livret des textes format livre.

C'est déjà en précommande

Voici l'info aux disquaires par Pias:

 

et hop, une petite animation vient de sortir:

 

 

Je vois la pochette en grand format, et je vois qu'il bêche une gentiane... Amusant... Une pochette un peu à la Manset dans la façon d’apparaître sans en être vraiment. On reconnaît de suite les  M/M -Paris- (après Tristan... et les derniers Biolay notamment, même si la pochette des Cours Ordinaire des choses était elle vraiment particulière).

Best of (suite)

Et on n'oublie pas le concert de Murat à TULLE le 19/5!

 

A part ça, le BEST OF en live par Murat, ce n'est pas gagné! Alors, pour entendre les tubes de Jean-Louis, on se  retrouve le samedi 24 juin au FOTOMAT!

BILLETERIE  et avec quel casting!      

On n'oublie pas la conférence, l'expo, le karaoké, l'hommage à Matthieu, le dj set... et bien sûr le film "mlle personne" à découvrir,  un programme à ne pas rater! Et le dimanche, en off,  vous pourrez même aller profiter d'une sieste musicale de JP Nataf aux Vinzelles...

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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Publié le 11 Avril 2023

 

Merci à Damien qui m'alerte...

Si on en croit AMAZON, un best of va sortir le 26 mai!!  CD et double vinyle.

Après la sortie des rééditions vinyles, Pias rentabilise l'achat du catalogue.

On va retrouver les tubes du début... et quelques singles plus récents dont le choix pourra être discuté (over and over!) ... et bizarrement la chanson REGRETS, choix commercial de toute évidence. Mais en tout cas, on retrouvera beaucoup de ses titres en live lors du Xeek-end Murat, yes sir!! Le 23 et 24 juin! Billetterie ici

Liste des titres

Disque : 1
1 Foule romaine
2 Au mont sans-souci
3 Si je devais manquer de toi
4 Jim - l'héritier des Flynn
5 Over and Over
Disque : 2
1 Je Me Souviens
2 Regrets
3 Sentiment nouveau
4 Fort alamo
5 J'ai fréquenté la beauté
Disque : 3
1 Cours dire aux hommes faibles
2 L'ange déchu
3 Le train bleu
4 Le lien défait
Disque : 4
1 Tout est dit
2 Mashpotétisés
3 Le cri du papillon
4 Si je m'attendais
5 Te garder près de moi
6 Col de la croix Morand

 

38 euros le vinyle, prix du cd (ASIN ‏ : ‎ B0BTQZVH27 ) non indiqué...

Pour les fans, ça n'a pas grand intérêt à moins qu'on est un très beau visuel, mais un Best of pourrait permettre à certains de (re)découvrir l'oeuvre de Murat... en espérant que Pias mette un peu de moyens dans la promotion.

Vous vous demandez si Jean-Louis a donné son accord? Je n'en sais rien, la réédition "82/84" l'avait fait râler, mais en tout cas, ça se fait dans une période creuse pour lui, en attendant le nouveau disque de l'automne.

Voici le visuel 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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Publié le 3 Avril 2023

bonjour,

Bon, je n'ai pas commencé le début d'une ligne d'un compte-rendu du concert de vendredi... Pour vous faire patienter, je publie un peu de photos que j'avais en réserve. 

3 ou 4 sorties dans l'Ain... dans le Bugey... à proximité du fleuve Rhône. 

Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
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Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...

Gros rassemblement des forces de l'ordre durant ma manifestation solitaire: 

Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...

Le lendemain, je découvre la cascade du bas.

Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...

Elle n'a même pas de nom... En Auvergne, elle s'appellerait la grande cascade, il y aurait un parking, avec un bar-pmu-ventedecharbon... 

Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...

Une mini-grotte de poupée.... avec ses stalagtites

Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...
Clichés n°57   :  Bugey - sud, après un peu de pluie...

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #montagne - rando et photos

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Publié le 25 Mars 2023

Je me suis un peu amusé hier... mais promis, j'arrête... Ceci dit: il suffisait de prendre votre billet pour connaître le nom... qui figurait sur le site helloasso!

S'ajoute donc à la liste des invités à notre Week-end Murat, yes sir!  (Belfour, Marjolaine Piémont, Le Flegmatic, Elvinh, Arcwest, Adèle Coyo, Tristan Savoie, Erik E., Dory 4,  Sébastien Polloni,  Stéphane Pétrier (Voyage de Noz), Alain Klingler,  Coco Macé,  Soleil Brun, Stéphane Mikaelian)   le nom bien connu de :

[EDIT : MORGANE n'a finalement pas donné suite]

MORGANE IMBEAUD!

 

On la découvre bien-sûr en 2005/2006 dans Cocoon avec Mark Daumail. On a parlé avec son papa Jack de Arcwest du rôle qu'a joué Denis Clavaizolle dans cette éclosion... et ce n'est pas une surprise en 2007 que Murat choisisse Morgane pour la voix féminine de Charles et Léo, sur le clavier de Denis.

 

Après Camille, China, Marie, Isabelle, Laure, Jennifer, et avant Jeanne, Carla... Morgane accole donc son nom à celui de Murat pour la première fois... et pour longtemps! Mais avant cela, l'aventure COCOON se développe... Disque de platine, Olympia(s) et une tournée mondiale (Etats-Unis, Australie, UK, Allemagne, Portugal, Chine) en passant par les vieilles charrues ou les nuits de Fourvière :

Sur une chanson dont elle signe déjà le texte  (elle a aussi signé des compos):

En 2012, c'est l'aventure PEAKS que je vois sur la place de JAUDE pour la fête de la musique avant un Koloko, suivi d'"un orage"...  On a suivi tout cela sur le blog...

Et vient BABEL pour Murat, avec The Delano Orchestra, et des concerts,  puis « French lynx » et «Nuit sur l’Himalaya », en duo, sur l'album Morituri , « La vie me va » et « Garçon », en duo sur l’album  Travaux sur la N89 et encore :" hold up"  sur il francese

Puis, son disque et spectacle les songes de Léo.... auquel Jean-Louis participe... (2015)

"Jean-Louis m'a aidé{...}Il m'a donné confiance, m'a mis à l'aise comme jamais".

 

Plus récemment, on l'a également suivi sur certains projets: un disque consacré à Simon and Garfunkel

 

Et enfin, un deuxième album amazone, avec la collaboration de  M. Fournon et surtout H BURNS, ainsi que deux  textes de Murat ci-dessous :

 

Tout récemment, je vous parlais de sa collaboration avec les Montanita (elle viendra le 24 juin avec leur guitariste Hugo). 

On est donc très honoré d'avoir avec nous,  une telle artiste, et une proche de Jean-Louis Murat (avec Stéphane Mikaelian et Eryk e. qui a chanté 3 textes inédits signés Bergheaud sur son premier disque) car ça donne une bonne dose de légitimité, et sachez, droit dans nos bottes, nous mettrons donc en œuvre notre réform... euh, notre manifestation et on ne battra pas en retraite!

 

Alors, inutile de résister, ne ratez pas ce rendez-vous unique: Billetterie Week-end Murat, yes sir! :   https://www.helloasso.com/associations/banana-split/evenements/tribute-murat

https://morganeimbeaud.com/

facebook      On la retrouvera le 30 mai à la coopérative de mai.     

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Encore de la musique pour terminer:

Chez Ruquier

"Jean Louis (Murat), je le connais depuis que je suis toute petite, il a travaillé avec mes parents et c'est vrai qu'on a commencé à collaborer ensemble depuis 2007 et Babel et depuis j'ai souvent eu l'honneur de collaborer avec lui sur certains de ses albums. Là il m'a écrit un morceau " si l'amour est un sport" que j'aime beaucoup et qui est totalement dans son esprit.  Jean Louis a su me faire confiance, il m' a permis de me libérer notamment sur scène où j'ose plus et ses conseils m'ont vraiment beaucoup aidé en cela. "http://www.baz-art.org/archives/2020/02/14/37951226.html

- Autres collaborations prestigieuses: pas dégueues, pas dégueues

ggueu

Et plus récemment, avec Robin Forster, avec lequel elle prépare des choses...

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 Aura aime Murat

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