Publié le 5 Février 2015

par F. LORIOU, "ami commun"
par F. LORIOU, "ami commun"

Beaucoup de fans de Murat à la lecture des articles d'hier sur le livre de Sébastien Bataille se demandaient ce qu'était venu faire DOMINIQUE A dans ce livre qui n'est apparu médiatiquement dans la presse people, sur le mode "buzz facile"?

J'ai donc réussi à contacter Dominique Ané qui m'a répondu avec sa gentillesse bien connue (certains l'ont côtoyé dans les concerts de Murat je crois).

Il a pris très grand soin de la rédaction du message quand je lui ai dis que je souhaitais le publier.

"Ecoutez, non, je vais vous décevoir, je ne regrette pas ma participation au fameux livre, ne serait-ce que parce que ça m'a permis de faire le point, de me libérer en quelque sorte vis à vis de mon rapport un peu compliqué à Murat. Après avoir écrit cette préface, je me suis senti soulagé. C'est bizarre, mais c'est ainsi. L'impression d'avoir dit les choses comme je les pensais, de payer mon dû artistique sans m'agenouiller vis à vis de quelqu'un qui me chie régulièrement dans les bottes par médias interposés.

Je comprends que la place sans doute un peu exagérée consacrée à JB Hebey soit source de polémique, surtout sans contrepoids, mais en dehors de ça, je trouve le livre bien écrit (ce qui, en matière de biographie musicale, n'est pas si fréquent), et pas spécialement partial. Je trouve que le cheminement personnel et artistique du bonhomme est bien retracé, et que le tour d'horizon de sa discographie est valorisant pour celle-ci, avec la part de subjectivité assumée (c'est bien le moins, vous me direz).

Après, à titre personnel, je peux être gêné que l'éditeur ait fait figurer sans me le demander mon nom sur la couverture, surtout si les gens ne devaient retenir que le côté "à charge" du bouquin : mais cet aspect ne me semble pas prédominant. Murat est excessif, ce livre s'en fait l'écho, et il est un peu logique qu'un livre qui le concerne suscite des réactions du même ordre. Je tiens à préciser que je n'avais pas lu le livre avant d'écrire la préface, de façon à la rédiger de façon la plus juste possible, indépendamment du contenu.

Voilà, Pierre, ma position sur la "question".

Bonne continuation à vous, et bonne soirée, ou journée,

Dominique"

Ecoutez, Dominique A, vous ne me décevez pas, même si préfacer un livre que l'on n'a pas lu me semble un risque important, surtout en se retrouvant avec le nom en couverture.

Votre préface est très bien, et j'ai indiqué ici comme nos propos étaient proches. Et en plus, vous y êtes très aimables de prendre votre part dans la supposée "animosité" entre vous.

Elle ajoute un épisode au feuilleton de vos déclarations sur Murat que j'ai parfois "mise en scène ou en avant" avec amusement, et toujours grand intérêt. J'approuve votre choix de revendiquer vos influences et vos estimes... et s'il y a un regret, c'est peut-être que vous n'ayez pas plus parlé de l'art de Murat dans votre texte.

Voici quelques extraits de votre propos:

" Je devais d'avoir trouvé ma voie, et ma voix, à Cheyenne Autumn; cet album m'avait parlé comme peu d'autres en français auparavant, et il m'avait glissé :" arrête de hurler"

"le nombre de réussites impressionne....S'en tenir à Cheyenn. A Vénus. A Dolorès. A Lilith. A Babel. Et à toutes les perles essaimées"... et de parler de quelques "inédits".

"et je replonge [...]. La beauté de ses chansons le permet".

préface. "Jean-Louis Murat, coups de tête", éditions carpentier, 5/02/2015

Nouvel album de Dominique A, 16 mars. merci au site officiel pour intermédiation: http://www.commentcertainsvivent.com/

NB:

Pensez à la soirée que je co-organise : SOIRE LIVRE UNPLUGGED MURAT à la Bellevilloise, samedi 21 Février. 15 titres live à écouter, les commentaires d'Olivier NUC, et j'espère de belles VIP, dont les nombreux fans!

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...)

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Publié le 3 Février 2015

Sébastien Bataille qui me disait n'avoir rien de prévu niveau promo a quand même négocié avec PURE CHARTS l'exclusivité de son interview de JB HEBEY, le premier "producteur-éditeur" de Murat en 1981.... Cela a dû se faire à la dernière minute. Et il n'est question que de ça avec des titres racoleurs autour de vieilles déclarations de Murat... Dominique A regrettera-t-il de s'être associé à ce ramdam?   EDIT: Voir dans l'article suivant sa réponse en exclusivité

 

Vu qu'il y a un début de buzz autour de cette histoire, je fais tout de suite cet article, afin que ceux qui souhaitent via google avoir des compléments d'informations les trouvent.

 

1) Concernant HEBEY, dont une retranscription d'interview téléphonique de près de 10 pages figure dans le livre, on avait peu d'informations. Mais pourquoi doit-on prendre ses déclarations avec recul? (Bataille ne fait lui aucune enquête journalistique pour mettre en perspective ce portrait peu flatteur humainement dressé par Hebey). 

MICHEL ZACHA nous avait déjà éclairé et je lui ai demandé de réagir. Il ne fait pas partie du "cercle rouge" des amis de Murat, selon l'expression de Sébastien Bataille, donc pas d'intérêt dans l'histoire.

Voici donc ce qu'il nous disait en mars 2012 (il est curieux que Bataille ne l'évoque pas, puisque ça se trouvait facilement sur google (1ere ou 2e page):

 

Concernant Murat, un flot de questions: je n'avais pas tilté sur ce label "sumo"... un label mais qui ne faisait ni production, ni distribution? donc à peu près, rien?

ZAC: C'était justement le label qu'avait créé J.B. Hebey pour coincer Murat (contrat de cinq ans, édition et tout le bazar... sans aucune structure conséquente). En effet, il avait été l'un des premiers à avoir entre les mains le 45 tours "Suicidez-vous le peuple est mort ". Murat à l'époque ne connaissait rien au showbizz et mettra plusieurs années à s'en débarrasser.


- Constantin n'a pas joué de rôle à ce moment là ? Où bien était-il le supérieur de Dejacques?

ZAC: Dejacques qui était un free-lance arrivant en fin d'une longue carrière, et déjà malade, avait accepté la sécurité d'un poste de directeur de la production française salarié chez EMI. Constantin, lui, gérait les éditions. Ils faisaient partie de ces quelques rares personnes infiltrées dans les structures rigides du "métier" de la variété qui avaient de l'oreille, un véritable amour pour les créateurs et défendant véritablement les artistes sur le long terme.

Des alliés et des amis: En 1976 Le Directeur Artistique était Michel Poulain (Michel Bonnet Directeur général) qui, intelligemment, nous laissaient faire. EMI avait du blé à l'époque, car l'argent gagné avec les Beatles... ou Tino Rossi restait dans le secteur du disque et servait à produire de nouveaux talents et pas à engraisser des trust mondiaux. C'est justement grâce à ce système qu'on pu exister chez Pathé de gens aussi différents que Manset et Yves Duteil. l'intégralité de l'interview de ce grand personnage de la musique, ami de Desproges, Choron, Kent, Higelin.... :

http://www.surjeanlouismurat.com/article-inter-vious-et-murat-n-11-michel-zacha-101277868.html

 

 

Voici ce qu'il m'a écrit après la lecture des propos d'HEBEY, avec une anecdote sur Julien Clerc (ils ont joué HAIR ensemble).... :

"Décidément Jean-Bernard Hebey est un... !! Son interview pue. Ce mec n'a jamais rien compris au rock'n roll. C'est le show bizz dans toute son horreur, celui que j'ai fui toute ma vie, celui qui a tué mon ami Constantin. Ses critères de "réussite" sont d'une bêtise insondable. Du fric, un "arrangeur", des requins de studio payés à la séance, avec quart d'heure syndical et tout le toutim. Puisque Hebey parle de Julien Clerc, je me souviens d'une conversation, à la table du resto où allaient dîner les ingé-sons et les musiciens quand ils travaillaient aux studios d'EMI, Pont de Sèvre. Julien était en train d'enregistrer et son arrangeur, le célèbre Jean-Claude Petit a eu cette aparté qui résume tout: Si seulement Julien ne jouait pas du piano dans ses chansons… Beuurrk ! disais-je.

Un monde de "Professionnel" dont le seul but est de se faire le plus de fric possible en pressant le citron, pardon les "artistes". J'n'ai pas trop envie d'en rajouter.

La seule VÉRITÉ puisque moi, j'y étais, c'est que, pendant toute la durée de l'enregistrement des fameux 6 titres (Murat - Sévices amoureux - Cassis mouillé - Les hanches de daim - Les militaires - Le cuivre) au studio de Flexanville en 1982 avec Vincent Chambraud, et pendant les mixages au studio 2 d'EMI avec Claude Wagner, je n'ai JAMAIS VU Jean Bernard Hebey. Point barre.

Qui était mon directeur artistique avant de diriger l'artistique d'EMI ?: Claude Dejacques.

Qui était mon éditeur chez Pathé Marconi, avant de devenir mon ami et complice pendant des années ? Philippe Constantin. Et c'est donc Claude Dejacques et Philippe Constantin qui ont tout fait pour que Bergheaud se débarrasse de Hebey et de SUMO (même le nom du label est révélateur).

Qui était allé enregistrer en 1973 son deuxième album dans un nouveau studio complètement inconnu à l'époque, "The Manor" que venait d'ouvrir un autre inconnu: Richard Branson ?

Ma pomme !

Qui est-ce qui a créé, rue de Belleville, "Clouseau Music" en 1978, financé par… Richard Branson, dans le but de créer la première tête de pont "Virgin" à Paris: Philippe Constantin.

Ce n'est donc pas par hasard que Murat, avec son caractère de cochon et la réputation qui le précédait a été reçu et signé par Virgin, qui lui a laissé TOUTE SA LIBERTÉ ARTISTIQUE et ce, pendant des années et sans parler "fric"

La boucle est bouclée non ? et Hebey ferait bien lui aussi de la boucler. :-)

Le seul jugement impartial que porte Mr SUMO sur un de ses confrères, c'est quand il parle de ce faux ... de Philippe Manoeuvre ! Il faut dire que Jean Bernard Hebey est un connaisseur en la matière".

 

voilà... voilà...

Sur cette période, voici enfin le témoignage de Claude Dejacques, directeur artistique de Barbara, Gainsbourg et tant d'autres, dans son livre "Piégée, la chanson?"... Je vous en parlais en janvier 2012. Ce propos infirme en partie les dire de HEBEY sur la relation avec PATHE (page 43-44). Pour Dejacques, les "timorés", c'est les financiers de la Maison de disques... Rien à voir avec le soit-disant mauvais caractère de Murat, même si Dejacques pointe un léger manque de reconnaissance.

 

 

 

Jean-Bernard HEBEY et Jean-Louis MURAT, et BETTINA RHEIMS
Jean-Bernard HEBEY et Jean-Louis MURAT, et BETTINA RHEIMS

C'est Dejacques de PATHE/EMI qui s'est battu pour faire et sortir "Passions privées"....

Dans le livre, il cite encore Murat en fin de livre quand il fait la longue liste des artistes dont il a vu les contrats résiliés par ses supérieurs.

Plus d'infos sur ce grand Monsieur méconnu: http://www.surjeanlouismurat.com/article-dejacques-et-zacha-producteurs-de-murat-en-81-82-part-2-77790374.html

Et bien sûr, ces informations se trouvaient sur le net.

 

 

2) Dans le livre, il est affirmé que Murat aurait menti en déclarant qu'il s'était fait photographié par Bettina RHEIMS.

Dans libé, Murat disait effectivement à Bayon: «Jamais personne n'a réussi ! J'ai fait Mondino, Bettina Rheims, je vais faire Jeanloup Sieff. A chaque fois, c'est des catastrophes. Depuis que je suis petit, je ne me reconnais pas, personne ne me reconnaît.»

Avec Baptiste Vignol, nous étions sceptiques puisque le site MUSIKAFRANCE indiquait bien BETTINA RHEIMS comme auteur de la pochette de PASSIONS PRIVEES (et ça toujours dans les toutes premières pages de google). Bataille a ainsi produit sur son blog un courrier du site officiel de la photographe disant qu'il n'existait pas de portrait de MURAT par Bettina Rheims... sauf qu'il ne fallait pas leur parler de "portrait".

A mon tour, je les ai interrogé.. Voici la réponse:

 

"Concernant votre question, je vous confirme que Bettina a bien photographié Jean-Louis Murat vers 1984… et que cette séance a été utilisée pour la pochette du disque 'Passions privées'.

 

bien à vous,

Vanessa Mourot"

 

 

Sans commentaire. Pour le moment.

 

J'ai un compte-rendu d'un super bon concert à faire...

 

EDIT/  15 jours après cet article, Bataille a  demandé à "Bettina Rheims" de faire un communiqué officiel pour s'excuser du fait qu'ils auraient fait donner un mauvais élément à M. Bataille.Certes.... mais c'est un peu facile, et c'est surtout ne pas accepter de prendre sa part de responsabilité... En posant la bonne question (fruit d'une recherche google nécessitant une minute), J'AI EU LA BONNE REPONSE.  

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 3 Février 2015

Parler ou ne pas parler d'un livre qu'on n'a pas lu? En faire la promotion? ... On a vu avec Houellebecq ce que ça pouvait donner... Ceci dit avec Houellebecq, le problème reste entier après l'avoir lu... puisqu'il semble qu'on y voit beaucoup de choses différentes. Ça sera peut-être aussi le cas pour le livre "COUPS DE TÊTE".... biographie non-autorisée sur Jean-Louis Murat.

On avait souvent exprimé ici le manque que l'on ressentait de l'absence de livre sur Murat... et j'ai bien sûr accueilli la nouvelle d'une sortie avec joie... Je suis rentré immédiatement en contact avec l'auteur afin de voir si je pouvais lui poser des questions et avoir le livre rapidement. Nous avons convenu que je lui poserai des questions avant lecture, puis après. A ce jour, je ne l'ai pas eu, alors que ceux qui l'ont commandé chez l'éditeur l'ont reçu dès la semaine dernière. Baptiste Vignol l'a reçu également... à la Réunion et a déjà écrit son billet. Sébastien Bataille me dit: "vous le recevrez le 2/02, donc avant la sortie", On est le 3, j'attends, mais le fait est qu'il n'a rien fait pour que je le reçoive rapidement, et puisse en dire quelque chose.  EDIT: Reçu ce jour le 4/02

J'ai quand même eu quelques éléments du livre, et ma méfiance s'est accrue, comme elle s'est accrue à la lecture des réponses de Bataille à mes questions.

Alors fallait-il parler du livre? publier cet entretien en l'état?

ICI, c'est un blog non officiel, et même si j'entretiens des rapports très courtois avec la Maison, la ligne éditoriale a toujours été claire: on parle de tout, même des choses qui fâchent : la récupération de l'extrême-droite, l'attaque d'Act Up, ou en retwittant les 140 signes méchants de certains...en se posant bien-sûr la question de ne pas faire de promotion des conneries non plus... Enfin, ce n'est pas toujours facile d'avancer parfaitement droit, mais ce qui m'a toujours rassuré, c'est que Murat lui-même n'a jamais fait l'économie d'un bad buzz. La fameuse peur du succès dont il est question dans le livre? Il est donc difficile de nous reprocher d'évoquer des éléments peu flatteurs! La victime est aussi le premier responsable (Je n'avais pas lu la préface de Dominique A avant d'écrire ces lignes... et nos propos sont proches). Bien sûr, il justifie parfois ce discours médiatique, comme une forme de résistance, une forme de sincérité (à l'envers ou totale), mais le fait est, que dans le grand cirque médiatique dont il participe, le résultat est là.

Ensuite, nous pensons que Jean-Louis Murat est une personne importante, et il n'est pas anormale que l'on s'intéresse à des éléments biographiques, et celui-ci n'en est pas avare non plus, accueillant les journalistes chez lui, laissant Bayon, proche parmi les proches, évoquer sa vésicule, parlant de ses enfants, de sa vie ou livrant un ou deux autoportraits par album ("la chèvre alpestre" pour le dernier en date)... Ce sont des éléments pour aussi appréhender son œuvre, pas indispensables peut-être, mais intéressantes.

Alors, bien sûr qu'on aurait préféré la participation de Jean-Louis au livre (mais à condition qu'il y ait aussi "enquête"). Bataille a semble-t-il tenté d'avoir des témoignages sur le terrain... et c'est une démarche qui ne me parait pas anormale. Il n'a pas eu grand chose et du coup, se rabat sans doute sur des propos dont on peut se poser la question du caractère diffamatoire,   de JB HEBEY,  sans faire une enquête derrière pour chercher la vérité. Il se contente de retranscrire ainsi une interview téléphonique où il semble donner toujours raison à JB : "votre témoignage apporte des éléments de réponses évidents", "c'est indéniable", "ah, oui, Toboggan sonne comme un recueil de démos", "il ne vend pas de disques" (juste au moment où Babel monte à des scores très très honorables : Bertrand Betsch disait sur mon fb : "Vous ne vous rendez pas compte que vendre 22 000 albums aujourd'hui c'est comme en vendre 220 000 il y a moins de dix ans. C'est juste énorme. Surtout pour quelque chose d'aussi pointue".

Cette façon de faire est d'autant plus dommage qu'il suffisait de s'appuyer sur ce modeste blog pour trouver un témoignage de cette époque, celui de ZACHA. Je l'ai fait réagir aux propos de HEBEY et je vous livrerai son témoignage prochainement ( A LIRE ICI).  Avec les fantômes de Claudes Dejacques et Philippe Constantin, des grands Messieurs, eux. 

 Alors, voilà...

Où veut-il en venir, me dîtes-vous? ou vous dîtes-vous à moi? ou en vous? Euh... Oui, je vous fais part de mes réflexions qui ont été nombreuses depuis 2 semaines... pour en arriver à la réponse à ma question ci-dessus... Devais-je publier l'entretien? J'ai décidé positivement. Le fait que ce ne soit pas très intéressant est déjà une information. Sa promotion sur le mode du "sensationnalisme" ne me parait pas à la hauteur du sujet... Et puis, certains sites (pure charts, téléstar relayant les propos les plus "acerbes" de Murat") viennent de faire des articles qui seront lus des centaines de fois plus que celui-ci. La machine est en marche (ça a déjà suscité des réactions du côté des soutiens de Renaud)... Il faut dire que le livre consacre 50 pages aux propos les plus "fracassants" de Murat (on peut en partie les retrouver gratuitement sur ce blog sans doute! ).

J'aimerais retenir la phrase de B. VIGNOL: "ce bouquin qui s'avale en deux heures ne devrait pas trop fâcher le chanteur tant il souligne la majesté d'une Œuvre «dont le nombre de réussites impressionne». Tant pis si c'est une grosse déception, si les "fans hard-core" n'y apprendront rien (110 pages de bio seulement, dont 10 sur Hebey, forcement...) et prendront ce livre comme "objet de collection" (comme le décevant -selon moi- Lesueur sur Manset)...

On reviendra plus longuement sur le livre, son contenu, et aussi sur ce qu'il n'y a pas... Sébastien semble-t-il est prêt à se justifier (il a apporté sur son blog par exemple un élément de réponse à B. Vignol qui a trouvé la première erreur factuel dans le livre, on verra prochainement qu'il s'agit bien d'une erreur) et j'espère qu'il tiendra son engagement de répondre à une deuxième série de questions ("nous", car si à la lecture, des questions vous viennent, vous pouvez me les communiquer).

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Sébastien Bataille est l'auteur de plusieurs livres, dont sur Téléphone, Raphaël, Indochine, et Duran Duran. Les avis des lecteurs sur ces livres (amazon) sont plutôt positifs, bien qu'ils soient parfois difficile de contenter les "fans spécialistes"! Il collabore actuellement à Causeur, et a participé au Dictionnaire du Rock d'Assayas (au côté de l'interviouvé ici : Benoit Laudier)

 

1) D'où est né ce livre? (un projet ancien? une commande?)

Après mon livre sur Duran Duran, sorti fin 2012 chez Fayard - et approuvé ensuite officiellement par le mythique groupe anglais -, je me suis dit que le seul artiste pour lequel j'aurais encore la force et l'envie de consacrer une biographie serait Jean-Louis Murat (que j'écoute depuis Cheyenne Autumn, époque où j'étais au lycée). L'idée a finalement pris forme l'année dernière, un peu avant la sortie du Nouveau Dictionnaire du Rock (auquel j'ai collaboré). Ce n'est donc pas une commande, ni un projet ancien.

2) ... Vous arrivez même à citer Duran Duran dans le livre... Vos goûts sont éclectiques pour avoir ainsi ce groupe au côté de Jean-Louis, non? Est-ce que vous voyez des éléments qui les rapprochent?

Je n'aime pas les étiquettes et les chapelles en matière de musique. J'écoute les disques avec mes oreilles, pas avec mon cerveau. Kafka écrivait : "Un livre doit être la hache qui fend la mer gelée en nous", j'attends la même chose d'une chanson, qu'elle soit signée Duran Duran, Jean-Louis Murat ou New Model Army. Un jour, un fan de ce groupe m'a dit : "On ne peut pas à la fois aimer Duran Duran et New Model Army, c'est impossible !". Je suis la preuve vivante que si. Ce genre d'individus se regarde aimer un groupe, un style musical, pour se trouver ou se façonner une identité ostentatoire, on n'est pas dans l'amour de la musique. Quant aux point communs entre Duran Duran et Jean-Louis Murat, hormis la qualité des textes (Simon Le Bon est un poète passionné de littérature), je dirais... leur côté "wild boys" peut-être ?

On va donc poursuivre la présentation en passant par les questions rituelles de l’inter-ViOUS ET MURAT

3) Vous écoutez donc Jean-Louis depuis Cheyenne… Quelle a été ensuite votre histoire avec lui ? (vous vous qualifiez de fan ? à écouter tout ? à collectionner les inédits ? à le voir en concert ? dans votre travail de journaliste (rencontre)?

Après Cheyenne, j’ai toujours suivi avec intérêt l’actualité musicale de Jean-Louis Murat, sans pour autant me considérer comme un fan. Par exemple, je ne me suis penché sur les inédits et faces B que pendant l’écriture du livre. Je l’ai vu 4-5 fois en concert et j’ai pu réaliser une interview de lui par mail à l’époque où j’écrivais pour Bakchich.

4)

- Votre album préféré ?

En ce moment, Tristan

- ah, pourquoi Tristan? Alors même que vous avez été très dure avec Toboggan (enregistré aussi chez lui, seul)...

J'aime le charme intemporel qui s'en dégage, de la première à la dernière seconde. C'est peut-être l'album le plus cohérent, le plus harmonieux de Murat. J'étais pourtant passé à côté à sa sortie, trouvant le single - "Tel est pris" - bien faiblard (et le clip trop "M6"). Et un jour, un miracle s'est produit. J'étais en voiture sous une pluie battante, tard le soir (il faisait nuit), avec l'autoradio allumé sur France Inter (le miracle n'est pas que j'écoutais France Inter). La station a diffusé au milieu du programme une chanson de Murat qui collait parfaitement au climat extérieur oppressant. Je ne la connaissais pas mais elle m'a complètement hypnotisé sur le coup : elle était géniale ! J'espérais que l'animateur annonce le titre à la fin. Et effectivement, il l'a dit : "Marlène" ! Forcément, j'ai acheté l'album dans la foulée, et je l'ai adoré.

- 3 chansons ? et pourquoi ?

« Qu’est-ce que ça veut dire », parce que, pour reprendre le titre du livre de Neal Cassady, c’est un truc très beau qui contient tout.

« Aimer », parce qu’il a l’air particulièrement sincère dessus.

« Baby Carni Bird », son « I Am the Walrus » à lui.

- On pourrait sans doute en trouver quelques autres… encore plus énigmatiques ! A propos de cette chanson, il a dit : « Mon seul problème est d'arrêter le flot d'images ».

Gardez-vous en mémoire un concert particulier ? un souvenir ? une anecdote ?

Oui, je garde un souvenir très particulier de deux concerts, j’en parle dans le livre (je préfère donc laisser la surprise aux lecteurs de la biographie).

- Et puisque vous êtes aussi auteur de chanson, est-ce qu’il y a une chanson que vous avez écrite qui vous évoque Murat ou qu’il vous a inspiré directement ?

Non, du tout. Pour ceux que ça intéresse, voici deux liens YouTube de chansons de mon ancien groupe Toi L’Héroïne : "Jeune veut pas", réalisée par Jean-Jacques Nyssen (compositeur de Clarika) et "Tu n'y penses pas vraiment", en duo avec Sylvie Hoarau (du groupe Brigitte).

5) Revenons-en au livre. Vous reproduisez dans le livre l’interview de 2009… et il n’y a donc pas eu d’entretien avec lui pour le livre. Est-ce que vous avez cherché au départ à avoir son accord ou au moins à l’interroger ? C’est sans doute assez frustrant de n’avoir pas pu le faire… même si c’est via des témoignages qu’on peut aller au-delà du « discours officiel » assez maitrisé (par exemple, sur la traversée du désert…) ?

Là, avec cette nouvelle question, on touche au point sensible du livre. Je ne peux pas répondre à cette question, les tenants et les aboutissants de ce que vous soulevez figurent bien évidemment dans le livre. Je peux dire une chose : j'ai contacté le maximum de personnes centrales dans la vie et l'oeuvre de Jean-Louis Murat, après l'avoir contacté lui et son entourage professionnel. Le résultat est là, surprenant, incroyable, déroutant, condensé dans plus de 200 pages. Sur la traversée du désert que vous évoquez, je promets en effet des révélations, qui ne plairont pas à tout le monde.

On ne s'étonnera pas, à la lecture du livre, qu'il n'y a jamais eu de biographie de Jean-Louis Murat avant.



6) Avec cette dernière phrase, vous voulez dire qu'il n'était pas possible d'écrire une biographie de Murat sans se fâcher avec lui? ou du moins le contredire?

En effet, et c'est un euphémisme de le dire, même si les intentions de départ étaient très éloignées de ce genre de considérations. Mais je précise tout de suite que ce n'est pas un livre à charge contre Murat (ni une hagiographie d'ailleurs).



7) A propos des témoignages, vous avez dévoilé quelques noms sur votre blog et en 4e de couverture, mais pourriez-vous nous dire quelles sont les 2 ou 3 personnes qui ont refusé que vous auriez vraiment aimé interroger? Je pensais peut-être à Bayon même s'il est peut-être trop proche de JLM...


Non, je n'ai aucun regret, le livre devait finalement exister comme ça et c'est très bien ainsi, j'en suis très heureux. Les gens qui l'ont lu dans le milieu me disent tous qu'il est "absolument incroyable" . Il faut croire que c'est une expérience de lecture. Avec un sujet comme Murat, il ne pouvait finalement pas en être autrement.



8) SIC...

Dernière question sur les sources, certaines ont-elles voulues rester anonymes?

- Du tout, mais j'ai veillé à préserver l'anonymat de certaines personnes.

 

Interview réalisée par mails du 20 au 27 janvier.

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"Contre-enquête" sur le livre:  http://www.surjeanlouismurat.com/2015/02/sortie-de-coup-de-tete.html

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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Publié le 2 Février 2015

C'n'était pas dans le Soir...
C'n'était pas dans le Soir...

At home... Zu hause... Et bien, malgré le temps, c'était un week-end sympathique, avec un

grand pied hier soir... Je vous raconte ça bientôt. En attendant, de l'ordre et de la discipline!

Edit: Mon compte-rendu à moi http://www.surjeanlouismurat.com/2015/01/inter-vious-et-murat-n-17-bertrand-louis-soiree-murat-du-21-fevrier.html

LES INFOS DU CONCERT DE SAMEDI!

- RTBF:

- http://www.rtbf.be/culture/musique/detail_jean-louis-murat-au-botanique-bruxelles-babel?id=8893451

La bonne humeur façon Jean-Louis

Après une attente un peu longue, voilà qu’arrive le quatuor du soir : batteur, claviériste et (contre) bassiste ne tarderont pas à dévoiler tout leur savoir-faire pour entourer un Murat visiblement bien disposé. C’est, en effet la question qui revient à chacun de ses concerts : dans quel état d’esprit allons nous retrouver l’artiste ? On se souvient notamment d’un concert à l’Ancienne Belgique où il s’était visiblement disputé avec ses musiciens et les avait congédiés, assurant seul le spectacle pendant plus d’une heure !

Rien de tout cela ici. Certes, il a fallu que le public réclame pour qu’il finisse par dire " Bonsoir " après plusieurs morceaux, prétextant que saluer la foule le déconcentrait. Mais tout le monde s’en est amusé. Et Jean-Louis, qui de profil ressemble à s’y méprendre à François Cluzet, a pu continuer à dérouler délicatement son dernier album.

Car tel est bien le principe de sa nouvelle tournée : puiser uniquement parmi les 20 titres de " BABEL " en leur insufflant le blues et le groove nécessaire. Outre des nouvelles chansons très réussies, ce sont, en effet, les musiciens qui furent les étoiles de la soirée. Plus lente ou plus saccadée, la rythmique est à chaque fois impeccable. Notre voisine de gauche et a pris un plaisir évident, prouvant que l’on peut passer deux heures à se trémousser allègrement sur du Murat !

Frustrations et temps morts en mode mineur

Aussi joli soit l’album, ce concept est tout de même un peu frustrant pour tous ceux qui, comme nous, auraient aimé retrouver quelques titres plus anciens, (" L’au-delà " nous a manqué, pour n’en citer qu’un !). Mais le voir empoigner sa gratte, dans un style qui mêle subtilement flegme et énergie, fait presque oublier l’absence des cuivres, pourtant très présents sur ce disque.

Un concert avec quelques moments creux mais musicalement très réussi, qui nous a fait "fréquenter la beauté ". Tout cela donne envie de se replonger dans sa discographie très fournie (un disque par an en moyenne !) Pas rancuniers, nous le ferons sans lui !

François Colinet

- LA LIBRE BELGIQUE:

- http://www.lalibre.be/culture/musique/murat-mais-pas-au-dela-54ce3ec935700d7522532ba0

Avec « Babel », son 15e album studio sorti en octobre 2014, Jean-Louis Murat est encore arrivé à étonner. « Babel », ce n'est rien moins qu'un double CD (20 chansons) où le chanteur et musicien français a convié le Delano Orchestra - des musiciens folk rock originaires d'Auvergne comme lui - à rehausser de cordes (violoncelle et banjo), cuivres (trompette) et vents (flûte) sa propre rythmique (guitare, basse, batterie).

Samedi, au Botanique de Bruxelles, dans une Orangerie affichant sold-out, le public sait que le Delano Orchestra ne sera pas de la fête. Difficile, pour des raisons budgétaires, de trimballer toute une clique de musiciens.

Murat débarque donc flanqué de trois acolytes. Deux nouvelles recrues – le solide Chris à la basse et le jeune Gaël aux claviers. Rescapé des mutations, le fidèle Stéphane Reynaud est à la batterie. Durant deux généreuses heures de concert, Murat ne puisera que dans son double dernier opus. Il y a de la matière, certes !, mais retravaillés sans cordes, cuivres et vents, les morceaux ne possèdent pas la même envergure. Sur « Babel », Murat célèbre sa région et ses habitants. Le titre de l'album renvoie d'ailleurs davantage à Saint-Babel, dans le Puy-de-Dôme, qu'au récit biblique. Mais les lieux peuvent n'être aussi que prétextes à sonder les profondeurs de l'âme. Ainsi de « Neige et pluie au Sancy », « Col de Diane », « Noyade au Chambon », développés en milieu de set. On aime la magnificence de la plume de Murat. Et la sensualité de sa voix est idoine pour ce genre de récit.

Quand le chanteur dont on sait les humeurs versatiles décide de s'arrêter quelque peu pour parler au public, cela donne : « La Belgique, c'est la meilleure partie de la France, après l'Auvergne bien sûr. Appelez-moi le fils de Vercingétorix ». Il arrive aussi que ce soit de la salle que provienne l'une ou l'autre diatribe. Ce soir-là ce fut un provocateur « C'est quoi, ce blues de merde! ». Murat fut-il piqué au vif? Toujours est-il que le morceau qui s'ensuivit, « Vallée des merveilles », se révéla de la plus belle consistance.

Même bruts de décoffrage, certains titres savent vivre de façon autonome. « Frelons d'Asie » et sa batterie tout en souplesse, « J'ai fréquenté la beauté » et son orgue vintage (une constance, car présent sur pas mal d'autres chansons).

Cela n'empêche, porté par un « Babel » d'une riche et subtile tapisserie sonore, l'homme aurait pu s'aventurer quelque peu hors de sa zone de confort.

Marie-Anne Georges (pourtant très fan)

Deux live report de Bruxelles par la RTBF et LA LIBRE BELGIQUE

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...)

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Publié le 1 Février 2015

MURAT AU BOTA  (bilan intermédiaire)

Mais comment voulez-vous que je fasse mon job de chroniqueur culturel indépendant si en plus de me faire inviter, l'artiste me tape sur l'épaule à la fin du concert, "et mais comment tu vas? t'es plus à Lyon?"... -hein?euh...

Bon, bein, cette fois, pour le reporter incognito, c'est définitivement râpé... Ça l'était certainement déjà depuis un petit moment, mais je ne cherchais pas à le démontrer.

"et comment t'as trouvé?".... Oh...."bien, bien"... fait le Pierrot qui se débine....

La vérité, c'est que j'ai un peu décroché en milieu de concert!! Peut-être autant du fait d'éléments extérieurs (la prostate, et être coincé près de la sortie ensuite) que de la prestation.

Et pourtant, j'étais bien emballé au départ: la banane de Christopher Thomas à la basse et contrebasse fait plaisir à voir et à entendre. Il fait sourire et rire Stéphane Reynaud, qui reste malgré tout concentré. Chris fait aussi parfois quelques choeurs, du tambourin sur un titre. La classe américaine, et comme me le dira Stéphane "il comprend la musique de Jean-Louis"... et il n'en rajoute pas non plus... (le très intérimaire C. Minck lui en rajoutait pas mal, des notes).

Quant à Gaël Rakotondrabe, tout jeune, mais un CV déjà impressionnant, il remplace à lui tout seul le Delano Orchestra.... ou du moins, l'orchestration avec violoncelle et trompette de Babel... et c'est très convainquant. Toujours avec des sonorités plutôt synthé/orgue que piano je pense. On reste donc finalement sur une orchestration pas si différente des tournées précédentes avec Slim (plus axé orgue) et surtout Denis. Cela ne tourne donc pas au style "jazz/piano bar"... sauf que Murat choisit plutôt de nous livrer un "récital Babel" qu'un concert rock. Pas d'intro-impro (sauf au 1er titre, et c'était chouette), peu de solo. Même le final ne donne pas lieu au traditionnel "lâcher de chevaux"... Pas de jaguar, de taormina, de Vaudou... alors que le titre choisi pouvait bien-sûr s'y prêter (certains titres sont pourtant joués un peu rythmés -col de Diane je crois-.

Un compte-rendu précédent parlait d'une guitare épiphone... Il arborait hier son habituel fender.

Le groupe tourne déjà donc très bien, même s'ils pensent qu'ils ne sont pas encore totalement rôdé..

Alors, mon relâchement? N'en tirez aucune conclusion:

JL S sur fb me dit: "très beau concert, interprétations de Babel mettant en valeur la beauté des textes. Concert tout en douceur et plein de sensibilité et en prime notre JLM d'humeur généreuse. Bon concert à Mons".

Donc, oui, un Jean-Louis bien présent. La voix est belle, le pupitre est là, mais je n'ai pas eu l'impression qu'il lisait. Une réflexion d'un spectateur réclamant des "compos, pas ce blues là..." le laisse froid... "un français" dit-il... flattant le public belge dans le sens de la frite. Peut-être que finalement, j'ai définitivement un problème avec les chansons de Babel... Bon, ce soir, je m'approche de la scène... et je m'arrime au chanteur. J'ai envie d'être aussi conquis que l'ami Charles:

La nouvelle formation donne un punch incroyable sur certains titres de Babel. La basse étonnante et jazzy de Chris fait merveille tandis que les claviers impertinents de Gaël rappellent indéniablement les années 70. Parfois les Doors, mais le plus souvent, j'avais le sentiment que Stevie Wonder se cachait quelque part. Magique! Quant aux Frelons d'Asie, ce titre est une pure merveille sur disque comme sur scène. Bref, une soirée très longtemps intéressante et agréable.

Et que dire du Murat à la séance dédicace? Pas de "champeron brune" derrière lui... et lui se prêtant au séance de photos... et bisous... Je l'ai moi-même mitraillé pour le compte de deux amies belges... en lui disant "après Mondino, Rheims, Pierrot!"... Le e-phone a terminé dans la soutien gorge de la fan par crainte du vol... Ah, il va y avoir des jalouses...

Et vu que j'ai foiré mon compte-rendu, en voilà un autre: avec photos (mais où était le public chaud? Je l'ai pas vu).

https://branchesculture.wordpress.com/2015/02/01/jean-louis-murat-babel-concert-botanique-bruxelles/

EDIT: VOICI LA SUITE DE MON VOYAGE EN BELGIQUE à lire ici. Et je dois vous dire que je m'en veux d'être passé un peu à côté à Bruxelles, puisqu'il n'y avait pas de quoi.

le bota:

MURAT AU BOTA  (bilan intermédiaire)

et pour compléter ce compte-rendu vite fait, quelques photos de mon parcours à la recherche du kebab ouvert:

MURAT AU BOTA  (bilan intermédiaire)
MURAT AU BOTA  (bilan intermédiaire)
MURAT AU BOTA  (bilan intermédiaire)
MURAT AU BOTA  (bilan intermédiaire)
MURAT AU BOTA  (bilan intermédiaire)
MURAT AU BOTA  (bilan intermédiaire)

J'étais fatigué: j'avais quand même traversé 4 pays pour voir Murat: l'Allemagne, la Hollande, la Belgique et la Turquie!!!

MURAT AU BOTA  (bilan intermédiaire)
MURAT AU BOTA  (bilan intermédiaire)
MURAT AU BOTA  (bilan intermédiaire)

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...)

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Publié le 31 Janvier 2015

Un peu plus de détails à apprendre: l'affluence un peu light avant les concerts sold out qui viennent, la guitare utilisée (qui a changé), les vannes...

A lire:

http://lamagicbox.com/magazine/?p=3450

EXTRAIT:

Le cheveux ébouriffé, les rides de plus en plus profondes, tenue découtractée Jeans et T-shirt, Murat arrive sur la scène, sans le Delano Orchestra mais en compagnie de 3 autres musiciens. Il y a son fidèle batteur, Stéphane Reynaud, accompagné d’une de ses batteries Gretsch de collection. Chris Thomas à la basse Fender et à la contre-basse, a déjà travaillé avec des pointures, comme Daniel Lanois, Macy Gray ou Ray Lamontagne. Et Gaël Rakotondrabe aux claviers (premier prix à Montreux au concours de piano jazz). Ce dernier joue avec Cocorosie que l’on a vu dans cette même salle en 2013, ainsi qu’avec Anthony & The Johnsons.

C’est donc une ambiance teintée de Jazz dans laquelle Murat a prévu de nous plonger ce soir. Pour seul décor sur la scène, 4 miroirs rectangulaires en fond de scène sur lesquels 4 projecteurs motorisés diffusent une atmosphère feutrée, qui alterne le bleu et le violet. Le groupe, nouvellement formé, est arrivé depuis 5 jours à Saint Malo pour préparer son concert et sa tournée qui va suivre. La Nouvelle Vague sert un peu de test ce soir. Jean-Louis, caché derrière son pupitre, sur lequel les pages renferment les paroles de ses chansons, tient dans ses mains une guitare Epiphone, toute simple, noire et blanche, qu’il conservera de bout en bout du concert. La premiere chanson qui ouvre le concert est extraite logiquement de Babel, il s’agit Chant Soviet. Les trompettes répétitives sur le disque sont remplacées par les claviers de Gaël, qui prennent des couleurs d’orgue Hammond. La voix de Murat est fuyante, ratant à plusieurs reprise le micro, rendant les paroles parfois inaudibles. la suite: http://lamagicbox.com/magazine/?p=3450

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...)

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Publié le 30 Janvier 2015

Je fais un article car je dois m'excuser:

- 1) auprès de vous tous: Car Chris Thomas, le nouveau bassiste, était bien présent hier contrairement à ce que je disais avant-hier...

-2) à M. : Il m'avait prévenu il y a plusieurs moi déjà que Denis Clavaizolle avait mis à jour son site (cf article précédent).. et j'ai oublié... et j'ai ainsi oublié un article qu'il m'avait fait passer avec... Vous le trouverez donc ci-dessous. Désolé (Paulo s'était pourtant promis d'être plus attentif au petit personnel).

Quant à St-MALO, rien sur twitter, dans la presse sur internet... mais Didier y était. Il nous livre la set-liste... qui nous donne du Babel, du Babel, du Babel... rien que du Babel. C'est plutôt rare qu'il ne chante que son dernier album. C'était néanmoins la première date, et Jean-Louis a peut-être voulu tester l'ensemble des titres qui reviendront principalement... Personnellement, ça me ferait plaisir d'écouter au moins une bricole un peu ancienne (presque plus qu'un inédit...), comme "oiseau de paradis" sur la tournée grand lièvre... même si là, c'est un mauvais exemple!

http://didierlebras.unblog.fr/7-bis-jean-louis-murat-en-concert-ses-tournees-suite/

ce soir ROUEN... complet

http://www.tendanceouest.com/actualite-92601-jean-louis-murat-a-sotteville-les-rouen.html

LE LIEN EN PLUS:

 

Saint-Malo

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...)

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Publié le 29 Janvier 2015

 

Ah, on l'a souvent imaginée avec Matthieu cette interview (c'est pour ça que je me permets ce titre "un peu je me la ramène")... mais point de réponse... et voilà ce que je découvre via un tweet:  un beau cadeau offert par Denis sur son site!  Un long texte parlant de la rencontre avec Jean-Louis Murat et surtout de tout le travail réalisé ensemble, album par album... C'est parfois un peu technique (on connait la passion de Denis pour la technique et les claviers) mais  passionnant... et surtout, cela vous permettra de découvrir d'un oeil hilare certains propos de JB HEBEY dans le livre "Coup de tête" :  "Pour moi, c’est un des meilleurs artistes en France au niveau de la qualité des textes et des directions musicales".

Merci Denis!

 

 

Nous nous sommes rencontrés en 1986, je faisais partie d’un groupe New Wave Blue Matisse signé chez WEA à l’époque. Nous avons commencé à travailler ensemble, Jean-Louis a pris des rendez-vous dans des labels et a séduit Virgin à l’époque, nous avons ensuite enregistré Cheyenne Autumn dans le sud à Cordes-sur-Ciel, mixé ensuite à Paris, et avons travaillé ensemble 12 ans sur pas mal d’albums (Cheyenn Autumn donc, et puis Le Manteau de Pluie, Venus, Dolores, Mustango, les lives, les inédits…).

Pour moi, c’est un des meilleurs artistes en France au niveau de la qualité des textes et des directions musicales, on a expérimenté plein de trucs au niveau des couleurs de sons, des samples, on s’est retrouvé ensuite de temps en temps, notamment pour faire Charles et Léo en 2007 sur des ébauches musicales de Léo Ferré et des textes des Fleurs du mal de Baudelaire. C’était une demande de Matthieu Ferré, le fils de Léo. D’ailleurs, ce disque est toujours vendu avec la nouvelle édition des Fleurs du mal en librairie.

Ensuite, on a partagé la scène en 2010 pour une tournée assez rock, très proche d’une ambiance Neil Young + Crazy Horse, c’était super.

On a eu la chance aussi d’avoir sur les albums de nombreux musiciens / artistes français, anglais ou américains tesl que Elysian Fields, Marc Ribot, Calexico, Neil Conti, Luis Jardim, entre les studios ICP à Bruxelles, ou des studios à Paris ou à New York. Très belles rencontres. Je me souviens qu’à New-York, Mac Ribot nous a dit « Venez à la Knitting Factory ce soir, je joue avec Daniel Johnston, il vient de sortir de l’hôpital psy, on sait pas ce qu’on va jouer mais ça va le faire ». Effectivement, c’était lunaire mais ça l’a fait. On a vu aussi Booker T avec Steve Crooper et Duck dans un club.... la longue suite : http://www.denis-clavaizolle.com/projets-musicaux/jean-louis-murat-albums/

avec le disque d'or du Manteau

avec le disque d'or du Manteau

une auto- "inter-ViOUS ET MURAT" par Denis Clavaizolle

Voici en sus deux articles d'archive:

 

1999 (désolé je n'ai pas la source... peut-être DOLO)

La vie après Murat

"Je me suis toujours dit que j'aurais un label à 40 ans. J'ai déjà un studio, il me reste trois ans pour développer l'autre activité". Evidemment, dans ces conditions, pas question d'intégrer math sup et math spé comme prévu.

Denis Clavaizolle a choisi l'intermittence, une vie rêvée, partagée entre la création de jingles, le groupe Tokyo en 82, puis Blue Matisse, toujours avec Franck Dumas et Gilles Haenggi. A cette époque, Jean-Louis Murat s'intéresse au musicien, déjà passionné par le studio et la bidouille sonore. Signés chez Virgin en 86, Denis et Jean-Louis Murat enregistrent cinq albums avec le succès que l'on sait.

"Mon travail avec Jean-Louis, c'est aujourd'hui de la pré et postproduction, comme pour "Mustango", le dernier album. Mais ça ne représente que la moitié de mon activité. Quand "Vénus" est sorti, un disque passé un peu à côté, j'ai rencontré Delabel qui cherchait des copistes, et c'est devenu un vrai boulot. J'ai ainsi écrit les partitions de Louise Attaque, Manu Chao, Madredeus, ça permet de faire de l'écriture, de la lecture, de travailler surtout tous les jours…."

Musicien, copiste, ingénieur du son, arrangeur. L'intermittence selon Clavaizolle offre bien des ouvertures même si ce dernier s'avoue un peu à part. Mais il conserve son avis sur la question. "Le danger de ce système, c'est de truander, de cumuler les cachets pour faire des déclarations bidons. Car plus le cachet est gros, plus on touche ! Pour bien faire, il faudrait pouvoir redistribuer de l'argent aux vrais créatifs, tous ceux qui galèrent vraiment."

Parmi ses multiples casquettes, Denis Clavaizolle préfère de loin celle d'ingénieur du son, voire de producteur Après les Jacks, le studio Sophiane (Cournon) et son patron envisagent très sérieusement de cumuler édition et label, une issue qui pourrait bien rendre possible la réputation confirmée de l'ancien matheux. Car Clavaizolle est devenu un nom particulièrement recherché dans les plus grandes maisons de disques et surtout chez les artistes.

Moi je dis bravo Denis et continu de foncer !!!

Bises à tous

 

- 1999 (inrocks)

Denis sans souci

Depuis Cheyenne autumn, l'homme-orchestre de l'ombre Denis Clavaizolle est le complice de Murat dans toutes ses aventures musicales. Fidèle et modeste, il est l'indispensable alter ego sans ego.
Propos recueillis par Christophe Conte.

Je travaille avec Jean-Louis depuis maintenant douze ans. je faisais partie d'un groupe new-wave, Tokyo, rebaptisé ensuite Blue Matisse, et il m'a téléphoné un jour pour me demander de travailler avec lui. Ça s'est passé de la façon la plus simple au monde : on s'est retrouvés très vite à Clermont dans un studio 8-pistes et on a tout de suite commencé à faire des morceaux, sans discuter pendant des heures de ce dont nous avions envie. J'ai tout de suite été séduit par son univers, sa façon d'écrire et son approche un peu hors norme de la musique. Surtout, je l'ai toujours connu très à l'aise, très bien dans sa tête, alors qu'il a pour la majorité des gens cette image de quelqu'un de sombre et torturé. Sur un plan personnel, travailler à ses côtés m'a considérablement ouvert l'esprit, y compris en tant qu'instrumentiste car Jean-Louis est un bien meilleur musicien qu'il veut bien le dire. Nous fonctionnons un peu comme un groupe à nous deux, voire carrément comme un couple.

 

Il nous arrive de nous engueuler comme tous les vieux couples, mais nos engueulades n'altèrent jamais la complicité qui nous lie. Notre méthode a toujours été un peu la même. Lui amène les chansons et ensuite nous cherchons ensemble la direction musicale. Il arrive même que nous décidions de plusieurs directions à la fois pour un même titre et que nous nous donnions jusqu'au dernier moment pour décider. Comme nous sommes multi-instrumentistes tous les deux, nous pouvons sans avoir recours à personne produire des maquettes très élaborées. Je suis là en premier lieu pour apporter la maîtrise technique alors que Jean-Louis fourmille d'idées, à raison d'une tous les quarts d'heure environ (rires)... D'ailleurs, il ne m'appartient pas de faire le tri dans ses idées ni de donner en permanence mon avis parce que c'est avant tout son album, c'est lui qui devra ensuite l'assumer seul. Il a le dernier mot et je trouve ça tout à fait logique.

Pour Mustango, nous avons suivi exactement la même méthode, à cette différence près que Jean-Louis est ensuite parti aux Etats-Unis pour enregistrer et que je l'ai rejoint sur place juste une semaine. C'est seulement au retour que nous avons retravaillé les détails à nouveau tous les deux en studio. J'avais pour la première fois un regard un peu extérieur par rapport à l'album et j'ai été épaté par ce que j'ai pu entendre à son retour des Etats-Unis, notamment par la qualité des musiciens avec lesquels il avait choisi de travailler.

 

Quand nous faisions les maquettes de l'album, nous avions en tête que des musiciens viendraient jouer les titres dans les conditions du live, contrairement à Dolorès que nous avons quasiment fait tous les deux seuls. C'était assez important pour nous d'avoir conscience que des musiciens extérieurs joueraient cette fois les chansons, ça a pas mal modifié notre manière d'approcher les atmosphères musicales. Comme nous avons sensiblement les mêmes goûts, ce n'est jamais très difficile de tomber d'accord sur les gens avec lesquels on a envie de collaborer. Je l'ai encouragé par exemple à contacter les gens de Calexico parce que j'aimais beaucoup OP8 ainsi que leurs propres albums. Le fait que ce soit des multi-instrumentistes avec la même approche que la nôtre a beaucoup aidé à mon sens dans la réussite des morceaux qu'ils ont faits ensemble. Sur Dolorès, on avait à faire face à une grosse machinerie un peu contraignante, bien que personnellement ça ne me dérange pas vraiment, alors que celui-ci a été fait dans des conditions beaucoup plus libres, plus sauvages. Moi, je me sens aussi bien dans ce registre que dans l'autre, le côté un peu dépouillé me plaît autant que la complexité technologique, je m'adapte à l'un comme à l'autre et je pense que c'est une des clés de notre relation, cette souplesse.

Chaque album est pour nous une nouvelle histoire qui commence. J'aime bien la façon qu'a Jean-Louis de toujours remettre les compteurs à zéro, de ne jamais faire dans la facilité qui consisterait à enchaîner des disques identiques et à ne creuser qu'une seule idée. Comme je suis quelqu'un d'assez éclectique au niveau de mes goûts musicaux, ces changements incessants me plaisent davantage que si on répétait cent fois les mêmes plans, avec le même type d'orchestrations jouées par les mêmes personnes. Je sais déjà que le prochain sera totalement différent de celui-ci et c'est ça qui est excitant. Si notre travail commun est pas mal basé sur l'échange et sur une permanente partie de ping-pong, Jean-Louis a quand même des idées bien arrêtées. Mon rôle, c'est avant tout de faire qu'elles prennent corps le plus fidèlement possible. Si un jour on a l'impression de s'user mutuellement, je pense qu'on sera assez sincères l'un et l'autre pour se l'avouer et distendre un peu nos liens. Ça durera peut-être encore deux ans ou vingt ans, qui sait, l'important c'est avant tout le présent.

 

Et encore: http://www.surjeanlouismurat.com/article-interview-clavaizolle-42590941.html

http://www.surjeanlouismurat.com/article-clavaizolle-40527243.html

http://www.surjeanlouismurat.com/article-des-nouvelles-de-d-c-68455243.html

Et le camarade Cachard dans un vibrant hommage: http://laurentcachard.hautetfort.com/archive/2010/10/22/jean-louis-clavaizolle.html

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #vieilleries -archives-disques

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Publié le 28 Janvier 2015

Je n'ai rien publié depuis quelques jours mais ce n'est pas faute de me consacrer à Murat... Pleins de choses à droite, à gauche... et l'actu qui va redémarrer plein gaz avec la tournée qui débute demain... et un week-end en Belgique pour moi à préparer (j'ai suivi un entrainement proposé par Fred Plainelle... mais il s'agit surtout de préparer son corps à l’absorption de bières)!

1) Voici quelques liens en rapport avec la tournée justement:

Rouen vendredi:

http://www.paris-normandie.fr/detail_communes/articles/2393752/region/murat-fait-son-miel#.VMX0bi5RYk8

Intransigeant, indépendant, Jean-Louis Murat est un artiste différent, hors du temps. La fraîcheur de son nouvel album est indéniable. Porté au cœur et au ventre « Babel » fait entendre des basses groovy, des guitares sèches, des arrangements savants. Ces contes de la terre et de l’esprit sont le fruit d’un auteur authentique. Enregistré en Auvergne avec « The Delano Orchestra », « Babel » est une déclaration d’amour pour un pays rude et des gens simples, portée par la caresse de sa voix de miel.

Jamais éloigné de la nature, Jean-Louis Murat compare la perte de son père qui a précédé de peu l’écriture de cet album à la chute d’une branche malade qui redonne à l’arbre de la vigueur. Un an après étaient nés vingt titres mûris dans sa ferme des monts Dore en Auvergne, pétris de cette langue française avec laquelle il sculpte ses textes.

« Babel » égrène les adieux (Mujade Ribe), les souvenirs (Chagrin violette), les plaisanteries (Camping à la ferme), les déclarations d’amour (Tout m’attire), les histoires du temps où il y avait la guerre (Noyade au Chambon)...

Murat est avant tout préoccupé d’images et de vibrations. Dans son ascension, les Delano l’escortent avec une musique revivifiante comme un vent de dégel sur la campagne.

Ténébreux

Le ténébreux chanteur aux yeux clairs, né Jean-Louis Bergheaud il y a soixante ans à La Bourboule, s’est entouré d’un quintette de jeunes trentenaires. Et contrairement à ce que leur nom indique, il n’a pas eu à chercher plus loin que Clermont-Ferrand pour les recruter.

Produit de l’effervescente scène locale, encouragée par l’activisme de la salle de spectacles de la « Coopérative de Mai », le « Delano Orchestra » se fait remarquer, depuis la seconde moitié des années 2000, par l’intensité mélancolique de chansons rock anglophones, traversées de raffinements de cuivre et de violoncelle.

L’idée de ce rapprochement lui avait été suggérée par Didier Varrod, directeur de la programmation musicale de France Inter, à l’occasion du concert pour fêter les 50 ans de la radio.

Le concert à Strasbourg:

http://www.dna.fr/actualite/2015/01/23/la-st-valentin-en-orbite-dix-jours

Et du côté de la Belgique:

http://blog.lesoir.be/frontstage/2015/01/20/pralines-103-the-spectors-sarme-dun-ancien-editors/

http://www.moustique.be/culture/botanique/315651/le-mois-de-janvier-au-botanique

Je pense que Jean-Louis a préparé la tournée en résidence du côté de Saint-Malo... mais en regardant sur le mur fb de Christopher thomas, bassiste, j'ai constaté qu'il s'annonçait avec le jazzmann Brian Blade du côté de la LOUSIANE ce vendredi! J'ai ainsi appris que c'était avec Matthieu LOPEZ, des Delano que la tournée allait débuter! Content pour lui. Seul Gael Ragotondrabe devrait donc être bizuté demain. Cf l'article de présentation des musiciens 2015

EDIT: Chris était bien à Saint-MALO. toutes mes excuses

2) Philippe BARBOT, ex-TELERAMA, Rolling Stones... sort un livre de souvenirs... et Jean-Louis Murat figure au sommaire: C'est Philippe BARBOT qui avait organisé la rencontre Murat/ Robert Wyatt.. et il a eu envie de nous la raconter . Son livre s'intitule BACKSTAGE, éditions Philippe REY. Et je lui ai proposé une interview... qu'il a accepté!

3) Et enfin, on trouve Jean-Louis Murat dans les Inrocks N° 1000... (merci Dominique).... Ca fait un rien remplissage... mais ça fera plaisir aux midinettes (Attention de ne pas vous casser le col du fémur en vous précipitant chez votre camelot de journaux, le trottoir est souvent glissant en cette saison,- moi aussi je fais du remplissage)

Les inrocks N°1000... et les bricoles

PS:

Je serai donc à Bruxelles et à Mons ce week-end... Je serai l'homme à lunettes portant un tee-shirt taormina marron clair! Si tu es blonde à forte poitrine... mais euh... non, enfin! Je suis marié! et C'est pour le travail!!

 

NB:

J'ai modifié (enfin) la date de naissance sur Wkipédia... en ce jour anniversaire... et effectué quelques autres modifications... mais il en reste encore des mises à jour à faire!

 

LE LIEN EN PLUS:

France Culture par la voix de M. Voinchet  (dont  Michka Assayas pense le plus grand bien -interview clermontoise) a souhaité bon anniversaire à Jean-Louis Murat... peu avant 9 heures mercredi...avec quelques secondes de "l'ange déchû"... 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...)

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Publié le 22 Janvier 2015

Nous avions déjà parlé à Bertrand en novembre 2013 (interview à lire ici) à l'occasion de la sortie de son excellent disque "sans moi", la mise en musique de textes de P. Muray, projet que Murat avait entrepris. Le disque a été honoré par un "coup de coeur" de l'académie Charles Cros. On peut encore l'écouter "en live" le 3 FEVRIER à la maison de la poésie à Paris.

Quand Pierre Krause m'a demandé quel artiste pourrait reprendre Murat lors de la soirée LIVRE UNPLUGGED (21 février à la Bellevilloise), le nom de Bertrand Louis est sorti rapidement... aussi rapidement que sa réponse, favorable. Mal (ou bien?) lui en a pris: "Et quand même vous m'emmerdez parce que je crois que je suis en train de retomber amoureux de Murat à cause de vous..." m'a-t-il écrit.  Il a accepté d'actualiser son "inter-ViOUS ET MURAT"... et de nous parler des deux soirées parisiennes qui s'annoncent!

 

 

 

Inter-ViOUS ET MURAT- n°17: Bertrand LOUIS, soirée Murat du 21 Février

 

- Je voulais d'abord faire le point sur "sans moi"... On n'est pas tout à fait à la phase de bilan puisque vous avez encore au moins une date mais...

Bertrand Louis : Je n’aime pas trop faire le point ou le bilan car j’ai l’impression d’être toujours en mouvement. On peut tout du moins dire que la phase « disque » est terminée d’autant plus que ma maison de disque a déposé le bilan ; pour le coup ce sont eux qui ont fait le point ! Pour ce qui est du « spectacle » en revanche, cela continue avec une date importante à la Maison de la Poésie à Paris le mardi 3 février et quelques dates aux printemps. Finalement la « renommée » de Philippe Muray ne me sert pas vraiment car les programmateurs soit ne le connaissent pas, soit sont réticents. J’ai vraiment envie de continuer à développer ce spectacle dans lequel je me sens bien, même si je travaille déjà sur d’autres choses. Dans une optique plutôt « théâtre » je suis moins assujetti à l’actualité du disque. D’autant plus que Muray va en avoir, de l’actualité, puisque son journal va être publié à raison d’un tome tous les 6 mois pendant 3 ans.

 

- Donc vous continuez Muray mais en ajoutant des lectures, c’est cela ? Qu’est-ce que vous pourriez nous dire de cet exercice par rapport à l’interprétation d’une chanson ?

Bertrand Louis : Oui il y a quelques lectures en plus mais pas trop car je ne veux pas que cela devienne trop « intello ». J'aime de plus en plus l'alternance entre la lecture et le chant, même si ce n'est pas du tout évident de passer de l'un à l'autre. Pour la lecture, il faut être beaucoup plus froid et précis à mon avis, si on interprète trop cela devient ridicule. Il y a comme une tension dans la lecture qui peut se résoudre ensuite dans la chanson, ou l'inverse d'ailleurs. En fait, comme je ne parle pas au public, cela permet de remplacer. Et puis je trouve qu'avec une légère mise en scène cela donne un côté un peu moins « frontal » qu'un pur concert chanson. Nous avons aussi rajouté quelques « voix off ».

 

- Tiens, sur le thème du rapport avec le public, vous disiez dans notre précédente interview :

Je me souviens avoir adoré cette attitude du mec [Murat] qui chante ses chansons et n’a pas besoin d’en faire des tonnes à côté. C’était une époque où il y avait pleins de connards autour de moi qui pensaient que si j’étais plus sympa sur scène ou que si je me faisais « coacher », cela marcherait mieux pour moi ; son état d’esprit m’avait rassuré.

Le fait est que certains ressortent d’un concert de Murat en pensant qu’il faisait la gueule… et celui-ci souvent se résout à parler (c’est une consigne de sa manager je pense)… alors qu’il a aussi expliqué que cela le faisait « sortir » de son concert*… Monter sur scène implique forcément un compromis, celui d’être là si on n’a pas envie, d’être dans une mise en scène, une communication… Qu’est-ce que vous en pensez en tant qu’artiste et spectateur ?

*il arrive aussi qu’il se lance dans du blabla… pour gagner du temps, avant une chanson dans laquelle il a dû mal à se lancer…

Bertrand Louis : Question délicate que le rapport au public. Je pense que chacun doit faire comme il le sent, qu'il n'y a pas de règles. Ne pas parler et/ou « faire la gueule » ne veut pas forcément dire que l'on est absent. Si l'on va sur scène sans en avoir envie, il vaut mieux changer de métier. D'un autre côté, les chanteurs qui parlent plutôt bien et beaucoup au public peuvent ensuite leur balancer n'importe quelle merde, et ça passe ! Je pense que l'important est de gérer la conduite du concert, peu importe de quelle manière. Bon, c'est un peu flou ce que je suis en train de raconter, là.

Inter-ViOUS ET MURAT- n°17: Bertrand LOUIS, soirée Murat du 21 Février

- Alors, venons-en à cette soirée du 21 Février. Chanter des chansons des autres, est-ce que c’est un exercice que vous affectionnez ? Et chanter du Murat, est-ce un exercice particulier ?

Bertrand Louis : J'avais déjà fait quelques reprises par le passé (Ferré, Gamine, Dréjac-Constantin...) et c'est effectivement quelque chose que j'aime. Je vous avoue, qu'au départ, même si j'étais très flatté qu'on me propose de chanter Murat, j'étais un peu impressionné par l'ampleur de la tâche (une dizaine de reprises !). J'ai mis un peu de temps à trouver mon truc car la plupart de ses chansons sont basées sur un groove plutôt guitare et je voulais les jouer au piano. Mais je pense que j'ai trouvé petit à petit ma manière de les jouer et de les chanter et c'est devenu un vrai plaisir. J'ai en plus découvert de vraies pépites à côté desquelles j'étais un peu passé. Effectivement ce qui est particulier avec Murat, c'est que le texte, le groove et la voix sont très intimement liés et que parfois, enlever un ingrédient fait chanceler l'ensemble.

 

- Ah, oui, j’aime beaucoup la chanson de Gamine. Sans dévoiler la set-liste, qu’est-ce qui a guidé votre choix avec Olivier ?

Bertrand Louis : Nous en avons parlé simplement et nous sommes assez vite tombés d'accord. J'avais envie que cela tourne pas mal autour de Mustango (vous savez pourquoi...) et cela ne l'a pas dérangé. Ensuite, nous avons aussi essayé de reprendre des chansons sur toute la période, des tous débuts à aujourd'hui.

 

- Qu’avez-vous pensé de Babel ?

Bertrand Louis : Pour être franc, je l'ai trouvé un peu touffu à première écoute, mais ce n'est pas forcément un défaut. Et puis j'apprends petit à petit à apprivoiser la bête, titre par titre, surtout que j'ai vraiment envie d'en chanter une chanson le 21 février. Il faudrait que je pousse un peu l'écoute et la réflexion, mais on a comme l'impression d'un nouveau départ (encore!) dans sa discographie.

 

- Un petit mot sur vos dernières collaborations. On parlait du rap la dernière fois, et vous venez de réaliser l’album de NEGROTRIP? Et ANDONI ITURRIOZ ?

Bertrand Louis : Oui effectivement j'ai travaillé sur un EP avec un jeune groupe de rap de mon quartier (enfin du quartier d'à côté), ils en sont à leurs débuts mais je les trouve talentueux. J'ai découvert un univers que je ne connaissais que très peu, finalement. Ils sont marrants car ils m'ont dit qu'ils faisaient une pause dans le rap (déjà!) pour passer leur bac, c'est très sérieux, mais finalement assez réaliste. Un jour, je leur ai fait écouter ma chanson « Lâche-moi tout » pour leur dire que le rap m'influençait également et ils m'ont dit « Ah mais Monsieur vous êtes un bandit ! »...j'étais très flatté. Avec Andoni Iturrioz, c'est déjà le deuxième album que je réalise et l'on s'entend à merveille. J'aime beaucoup travailler avec lui car il n'a aucun code et aucune barrière. Il me dit par exemple : « Là, il faut que ce soit la fin du monde pendant 8 mesures... » et je dois faire avec.

 

- Pour finir, vous avez semble-t-il choisi le silence ces derniers jours, mais avez partagé sur fb le titre FUTUR ÉTERNEL DE SUBSTITUTION. Est-ce que vous souhaitez exprimer vos sentiments sur les événements (ou sur cette chanson)?

Bertrand Louis : Oui le silence est aussi une façon de s'exprimer, de porter le deuil. Je suis effaré par tout ce vacarme. J'ai eu le malheur de traîner un peu trop sur internet et sur les réseaux sociaux ces derniers jours et je suis vraiment lessivé. Je n'ai qu'une envie : dormir pendant 2 mois...et je ne peux pas malheureusement. Il y a quelque chose qui sonne faux dans tout ça.

« Futur éternel de substitution » est une chanson qui peut exprimer ce qui s'est passé dimanche « Nous aurons des journées nationales et mondiales... » et je ne sais pas, je trouve qu'il y a quelque chose d'apaisant à la fin « N'aie pas peur mon amour il restera le jour ». Mais j'ai surtout envie de relire le terrible « Chers djihadistes » écrit par Philippe Muray en 2002 où il conclut par ce retentissant « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus morts. »

Inter-ViOUS ET MURAT- n°17: Bertrand LOUIS, soirée Murat du 21 Février

RAPPEL:

- Maison de la poésie, Mardi 3 Février, 20 heures. Récital autour de SANS MOI

Les infos sur le site officiel: http://www.bertrandlouis.com/ Il reste encore de la place.

- Soirée LIVRE UNPLUGGED, avec www.surjeanlouismurat.com (oui, c'est moi):

Samedi 21 Février

On a eu de la chance: pas de concert de Murat ce soir-là, on ne lui fait pas de concurrence! Avec Bertrand Louis et Olivier Nuc, et avec la participation amicale de Marjolaine Piémont et Antonin Lasseur. Deux duos inédits...au prix de zéro, puisque l'entrée est gratuite... même si vous pouvez consommer au bar, ça nous arrange!

Il est possible de commander des tirages de photos à P. Gressien, qui sera présent. Il les a réalisé lors de l'émission LE RING. Visibles ici (notamment la photo qui figure sur l'affiche).

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #inter-ViOUS et MURAT

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