Publié le 27 Avril 2014

 

Grâce à mon  exercice physique matinal  (l'exploration des abysses de l'internet, en l'occurence d'un tweet),  voici l'article du jour.

Pour tout vous dire des tours et détours et des fils et des aiguilles,   les étirements musculaires  (les recherches google qui ont suivi!) m’ont amené, c’est curieux,  sur  le profil de l'ancien bassiste des The Delano Orchestra.  J'ai fait ensuite un écrasement facial sur un de mes posts de 2009  sur le forum à propos d’un concert...   Quel  stretching,  ces sauts dans le temps  et l'espace! C'est même du  shiatsu quand ce fil que l'on tire nous amène vers des horizons revigorants (nouer de nouveaux contacts...). 

Et pour en finir avec… disons… le hasard, nous voilà encore offert  une occasion d’inciter tout le monde à se présenter à la porte du Sancy le 28 juin, dans ce teasing acharné du week-end Koloko dans lequel nous sommes lancés. Après les propositions de plongeons dans les lacs,  ci-dessous une nouvelle invitation: s'élever, se connecter avec les ondes volcaniques, s’émoustiller des paysages de rondeurs et des hautes herbes et ... laissez son corps s'exprimer,  le désir s'exalter... voire tomber amoureux sur le trottoir de la rue serge gainsbourg ou  au gré d'une rencontre sur le marché d'Orcival... aaah.... Oui, voilà la promesse qui vous est faite.   

Mais venons-en au fait. ouf. Je ne savais pas comment en finir de cette introduction. J'vais me recoucher, crevant ces exercices.

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Je dois vous parler d'un livre.

"Jamais par une telle nuit", de Magali Brénon.

 

http://lemotetlereste.com/couverture/couv_2947.jpg

 

Le livre est sorti chez l'éditeur LE MOT ET LE RESTE, éditeur très musical, celui de Dominique A, de Patrick Eudeline et de beaucoup de livres sur la musique [ Clément Chevrier, ex-Delano, y travaille.. mais là, c'est le hasard je pense ].


Magali Brénon  était interviewée le 26/04 sur France Culture dans "VOIX DE FEMMES".  


Elle explique dans l'émission que vous pourrez écouter ci-dessous que l'origine du livre est  une commande de son éditeur. Proposition façon "La discrète?  Il  lui a suggéré une fiction appuyée sur Jean-Louis Murat  (ah!  enfin, un éditeur interessé pour  sortir un livre sur Jean-Louis Murat*?).

 

Magali Brenon a commencé ce travail en se replongeant dans les chansons de Murat qu'elle écoutait depuis 20 ans. Elle a noté des mots, des expressions. Puis, elle s'est rendue  en Auvergne, s'est imprégnée des paysages. Elle raconte qu'elle les a trouvé très "sensuels" et "érotiques",  avec des "choses en sous-terrain qui grondaient", comme un corps.  Elle a laissé son inspiration la diriger, non pas finalement vers une fiction sur Jean-Louis Murat, mais sur un récit poétique, "une variation sur le désir et le corps", "une peinture du désir féminin".  Les muratiens pourront sans doute prendre plaisir  à la lecture à rechercher les "mots empruntés" à Jean-Louis Bergheaud qui ponctuent l'ouvrage. 

 

Des chansons de Murat sont diffusées en arrière plan de cette interview (dont Tige d'or").

L'interview est assez courte, une dizaine de minutes.

 

 




La page du livre sur le site de l'éditeur
où vous pourrez les articles qui lui ont déjà été consacré. 

 

 Site pour acheter le livre  ou

 

 

On aura sans doute l'occasion de reparler plus en détail de ce livre... 

 

 

* Depuis l'interview de Baptiste Vignol, on s'interroge régulièrement ici sur la raison pour laquelle aucun livre sur Murat n'est encore sortie. Baptiste était volontaire (il sort actuellement un nouveau livre sur RENAUD -50 livres environ sur ce chanteur!).   Le décès de Jean Théfaine (avec les éditions de Fred Hidalgo) a mis fin à un projet qui était sans doute plus avancé...


 

Pour rappel : on retrouvait déjà Murat dans les livres d' Olivier Adam.  On en parlait notamment

 

 

 

  LE LIEN EN PLUS :

 

Plus ça va, plus je me contente de repiocher dans ce blog pour faire des articles... En 4 ans, faut dire, on a écrit des choses, et pas seulement intelligentes. Vous le savez? Je sais.

 

En l'occurence, pour reparler du concert pour Clermauvergne qui se déroulera le 28 juin,  je voulais vous inviter à relire le très bon texte du camarade Mathieu sur les KOLOKO (du nom du village africain qui bénéficiait de l'aide humanitaire au départ).

A LIRE ICI

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 23 Avril 2014

 

Pour poursuivre dans nos divagations suite à la parution de "le cahier bleu, instantanés de baignade en Auvergne", qui nous a permis de parler de l'amour de Christophe Pie pour le lac de Servières (amour déjà immortalisé dans Chroniques d'en Haut sur France 3)... euh... ah, oui, faut que je termine ma phrase... voici donc quelques cartes postales (actuellement à vendre sur le site delcampe.net) de ce fameux lac. Cela permet de nous préparer mentalement à notre petit séjour en Auvergne... pour le 12e Koloko...

 

Noir et blanc:

carte postale servières

 

carte postale servières1

 

carte postale servières4

carte postale servières 2Les bords ont bien changé.

 

carte postale servieres9

carte postale servieres 8

carte postale servières7

carte postale servières5

Passons à la couleur:

carte postale servieres10

 

carte postale servières 3

 

carte postale servieres 6

Les maisons sont il me semble désormais mangés par la forêt.

 

carte postale servières 9

 

 

Et au Servières, "il y a foule" ... enfin, il y avait foule... Avant l'A75 et la mer à 3 heures de michelin... La preuve:

 

 

carte postale servières foule

carte postale servières affluence

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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Publié le 19 Avril 2014

 

A night full of stars in Beaumont,

un article from "News of the jlm world" (la revue qui sort un numéro par an : celui de l'année dernière)

 

jennifer 

 
Que Beaumont rime avec étoiles n'est pas courant, et la soirée d'hier était donc exceptionnelle dans cette ville de banlieue... clermontoise, au sud-est de Chamalières (qui elle s'y connait au niveau stars...). Point de tapis rouge pourtant à l'entrée du Tremplin, la salle de musique actuelle gérée de main de maître par Frederic Roz (de maître puisqu'il cite Murat dans "Une histoire du rock à Clermont-Ferrand",  le présentant comme "le seul folkeux auvergnat" et surtout car il a la bonne idée d'inviter les Elysian Fields sur les terres auvergnates...).  Elysian Fields, c'est pour moitié la réjouissante Jennifer Charles... qui il y a 10 ans se trouvait au côté du superbe Jean-Louis Murat dans le magnificent  "A bird on a poire", comme une BELLE cerise sur le BEAU gâteau sucré des musiques du mignon Fred JIMENEZ. Et en cette MAGNIFIQUE  soirée de printemps, c'était bien le rouge le plus pur de l'amour qui était au rendez-vous.... y compris sur la robe qui a fait suer de la barbe Mr M. 

 

C'est en effet la fine fleur de l'élite clermontoise qui était présente  dans la fosse (sic) de la SMAC (smack aurait mieux convenu pour ce soir-là) suspendue aux susurrements de la paradisiaque américaine (qui vient non pas de Californie mais de New York) : Pierre Andrieu du site "concertandco"....Christophe Pie,  Alain Bonnefont, Stéphane Mikaelian, les musiciens de luxe de M. Murat (Guillaume, Julien, Matthieu... Des DELANO), Morgane Imbeaud...
 
 Au milieu d'un concert habité, dans cette ambiance intime et attentive demandée et suscitée par Jennifer, a retenti tout à coup un "Nous, on t'aime Jennifer". Tous les garçons de la salle  furent brutalement piqués de jalousie  par cette interpellation, ce cri du coeur qu'eux n'ont pas osé "expulser"...  La voix qui émit cette saillie, ils furent nombreux à la reconnaitre... Et nous sommes en mesure de vous la révéler:  C'était celle de Jean-Louis Murat....  Et Jen de répondre dans un murmure : "je t'aime"... Le duo dont certains rêvaient s'était tenu là. Mirabeau, Mirabelle, l'amour toujours...  et la présence de Laure B., rendait la scène (la scène! mais pas celle où se tenait Jennifer)  encore plus sympathique. "on t'aime"... car ce cri du coeur était bien celui du couple Bergheaud (les publications du FB de Murat sur les Elysian Fields révélaient déjà cela).

Il faut bien sûr noter que cette sortie de Murat était exceptionnelle car  l'enregistrement de son prochain disque battait son plein. Cette récréation artistique new-yorkienne deux jours avant la fin de séances studio mustanguerisa-elle les deux derniers jours de création ? Il faudra attendre octobre pour le savoir... même si la tournée avec les DELANO cet été donnera sans doute les éléments principaux de cette fusion "murat/delano" aussi cruciale pour la France que la fusion  "sfr/numéricable"... ok... encore plus cruciale. 

 

 

Revenons en au concert de Beaumont:  Longtemps, longtemps, le public a applaudi en fin de concert... et  3 rappels vinrent réjouir l'assistance.

 

 En fin de soirée, c'est le M. Loyal d'Orcival qui annoncera l'apparition du groupe dans le hall du Tremplin ("Les artistes !"), Jennifer Charles, aimable, simple et disponible, se prêtant volontiers au jeu des dédicaces et allant jusqu'à dessiner un joli coeur pour le coeur d’artichaut de notre correspondant local  (A l'heure actuelle, il se repose dans une clinique... pour se remettre : la bise de Morgane Imbeaud en sus a suscité un trop plein d'émotion... Vous savez désormais pourquoi il ne s'est pas chargé de la rédaction de cet article. Pour notre rédaction, la transparence est une devise).

 

Toujours à la pointe de la technologie journalistique, voici une infographie préparée par nos spécialistes afin de résumer la soirée:

Tous-amoureux-d-elle--jpg"tous amoureux d'elle"

 

 

 

LE LIEN EN PLUS: 


Dans l'interview d'Elysian Fields sur le site concertandco de Pierre Andrieu, une question autour de MURAT:  

  J'ai un excellent souvenir du concert de Jennifer avec Jean-Louis Murat au Café de la Danse à Paris, juste après la sortie de l'album Bird On A Poire... Y-a-t-il une autre collaboration dans l'air?
Jennifer Charles : On adore Jean-Louis ! J'aime vraiment beaucoup son dernier disque, Toboggan. En ce qui concerne une éventuelle collaboration, on ne sait jamais ce que le futur nous réserve...
 

 

Le compte-rendu complet du concert par Pierre Andrieu:

ici

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 13 Avril 2014

 Notre M.  continue sa chronique de "LE CAHIER BLEU, instant(ané)s de baignade"... en évoquant la petite participation de Christophe Pie à celui-ci.  Je rappelle que M.   nous avait déjà fait part il y a quelques temps de son désir d'ériger une statut à Christophe Pie sur la place de jaude...  Le fait que le batteur est encore en train d'enregistrer avec Murat en ce moment-même dans un studio réputé de Clermont va peut-être inciter  M.  à lancer une souscription pour lancer son projet.... à moins que l'after Koloko qu'il organise ne lui laisse que peu de temps (private joke)

 

 

Servieres beau temps

 

 

Christophe Pie   

au miroir de Servières, 

 

(Rebond sur un chapitre

du Cahier bleu)

 

 

  

 

 

Qui est vraiment Christophe Pie ? À cette question, que trop peu de gens se posent, cet article n'apportera aucune réponse définitive. La formuler ainsi et ici frise déjà le ridicule.

 

Et pourtant...

     Oui, pourtant, qui est vraiment Christophe Pie, cet ami de (plus de) trente ans de Jean-Louis Murat ?

     Le guitariste effacé qu'on aperçoit à gauche de Camille sur quelques plans du film de Don Kent, Parfum d'acacia au jardin ? [1]

     Le batteur solide et énergique qui veille sur ses jeunes amis du Delano Orchestra ?

     Une figure importante du rock clermontois, récemment évoquée dans le livre de Patrick Foulhoux [2], qui a joué dans une ribambelle de groupes, participé à plusieurs dizaines de disques et dont la légende affirme qu'il aurait accompagné Chuck Berry ?

     Un ACI -auteur compositeur interprète- à peu près inconnu, qui écrit de temps en temps des chansons comme il pratique la poterie, avec passion et sans prétention, ces deux caractéristiques expliquant sans doute que certaines soient empreintes d'une sobre beauté, propre à vous tirer les larmes ? [3]. Son magnifique album "sky lumina" (avec un texte de Murat) est, hélas, désormais introuvable.

     Un petit gars que l'on croise parfois dans les concerts, avec son blouson de cuir épais, sa repartie bien acérée, sa modestie tenace et qui, à bonne école muratienne, brille dans l'art de la rouspétance ?

     Ou bien ce quinqua qui regarde grandir des canetons au bord du lac Servières ?

     Quoi ??? Christophe Pie s'intéresse aux canards ?

     Il paraît. C'est en tous cas ce que l'on découvre à la lecture du premier volume du Cahier bleu (chroniqué dans l'article précédent). Émilie Fernandez et Alexandre Rochon, les auteurs du livre, ont en effet eu la bonne idée de demander au batteur du Delano Orchestra de poser un instant ses baguettes pour se laisser aller à une évocation toute personnelle du lac situé sur la commune d'Orcival. Une occasion fortuite, mais précieuse, de mieux faire connaissance avec cet ancien Ranchero.

 Pie Percus

*****

 

     Une fin de concert, au printemps 2013, sur le parvis de la Coopérative de Mai. Conversations enfumées, débriefing de la soirée, compliments aux artistes, retrouvailles entre vieux copains, souvenirs... Christophe Pie fait partie des quelques personnes présentes. On se met à parler d'un festival qui doit se tenir sur les bords du lac Servières et pour lequel des prospectus ont été distribués à l'entrée de la salle. L'idée ne semble pas le séduire. Le signe d'une touristophobie de base ? Pas seulement. Avec un soupçon de malice, on lui présente les bons côtés d'une telle manifestation : permettre à de jeunes artistes de s'exprimer, contribuer au développement du territoire, etc. Il s'emporte : il ne veut pas qu'un festival se tienne là où il a appris à nager ! Inutile d'insister...

     Il nous faudra regarder l'émission  Chroniques d'en haut, diffusée sur France 3 début janvier [4], pour mieux saisir le sens de la réaction de Pie. Dans ce reportage, il confie en effet son attachement profond au lac Servières, parle des visites régulières (quasi-quotidiennes, à la belle saison) qu'il lui rend, décrit le calme trompeur, alors qu'en réalité, « ça grouille de vie, de partout, on est observé ». À l'écoute de ce Pie se dépeignant comme « très ancré à l'Auvergne », à ses paysages comme à ceux qui y vivent, et plus encore à ce lieu, attentif au chant des oiseaux, nageur à l'occasion, on comprend mieux ses réticences à voir débarquer sur le site l'imposante machinerie d'un festival d'été. Une version lacustre du NIMBY ? Non, ce serait décidément trop simple.

     C'est donc le petit texte écrit par Pie l'été dernier pour ces Instant(ané)s de baignades en Auvergne qui nous permettra d'approcher de plus près son lien avec le Servières. Son récit, en apparence, est semblable aux autres chapitres de ce recueil de baignades : il y est question d'eau, de la nature, de souvenirs... Pourtant, le ton est différent : un peu de gravité en plus, un poids supplémentaire dans les mots et les images employés. Pie décrit le lac, depuis le matin tranquille jusqu'à « ses nuits d'été fantastiques », il dit la modestie du hameau voisin et l'immensité des pins, connaît le nom des arbres, mais ignore celui des fleurs. Qu'importe, cela n'empêche pas le musicien de les chérir, ni le lecteur de ressentir dans chacune de ses évocations la trace du temps passé en cet endroit à observer, écouter, sentir... S'imprégner. On l'a déjà écrit, le temps est un élément crucial dans Le Cahier bleu et une bonne partie de ce temps qui passe est passé à s'aimer. Pie, lui, est amoureux d'un lac.

 

 


     Cela pourrait faire sourire, mais ce n'est pas le but. Il se révèle épris, d'une passion jalouse, quoique partagée avec une poignée d'amis choisis : ce lac, il l'apprécie donc « loin des regards », « quand il est désert », se plaçant lui-même « à l'ombre des genêts, loin des touristes mal élevés ». On pressent que cet amour-là exige une initiation, un apprentissage, que l'endroit se mérite. Et dans la quasi-tendresse qu'il met dans ses mots, on devine que Pie sait se montrer à la hauteur de cette relation, en fier amant de Servières : « Comme je l'aime, loin des regards dans son écrin ». Le musicien apparaît amoureux, mais pas uniquement. Dans le dernier paragraphe, simple et émouvant, son attachement devient celui d'un père qui voudrait vivre assez longtemps pour voir grandir ses enfants. Son lac, il aimerait « le voir gagner sur les terres et constater combien il change avec les années ». On songe, sans savoir pourquoi, à cette belle chanson de Bertrand Belin, « Ta peau » : « je voudrais vivre plus longtemps / pour être encore avec toi ». Pie aime donc ce lac à la manière d'un père, mais aussi, et peut-être surtout, comme un fils, puisque c'est dans ces eaux, écrit-il, que son père lui apprit enfant à nager. Et au terme de ce qui s'avère être au fond une belle histoire de transmission, évoquée en quelques lignes pudiques, on se surprend, parvenu à la dernière phrase – « J'y ai baigné mon corps plus que partout ailleurs. » – à avoir soi-même, lecteur pourtant bien au sec, le visage baigné de larmes – comme cela a déjà pu se produire naguère, hier encore peut-être, à l'écoute de certaines des chansons de Pie, « Main dans la main » par exemple, chanson pour cœurs gercés, avec ses lacs gelés et ses regrets glacés...

 Servieres au froid

*****

 

     La question posée en ouverture de ce billet était évidemment provocatrice et il n'a jamais été question de percer un prétendu « mystère » Christophe Pie. Simplement, profitant de l'heureuse initiative prise par le tandem Fernandez/Rochon, de tenter une esquisse de ce personnage important dans la galaxie muratienne [5]. Au miroir de Servières, donc, puisqu'il semble évident que si « L'eau anonyme sait tous mes secrets », comme l'écrivait Bachelard (cité dans l'avant-propos du livre), les eaux du lac Servières en savent sans doute un peu plus que d'autres sur les secrets de Christophe Pie. Puissent-elles les garder précieusement...

 

 

Le texte de Christophe Pie, extrait des "Cahier bleu"

 Texte Pie Pour commander le livre : suivre ce lien

  

   M.

 

 

1. Récemment évoqué ici-même :  http://www.surjeanlouismurat.com/article-actu-en-fevrier-2004-bon-anniversaire-au-dvd-parfum-122749973.html 

2. Une histoire du rock à Clermont-Ferrand. 50 ans de bruits défendus à Bib City – Patrick FOULHOUX – Un, deux... quatre – 2013. Chroniqué sur le blog ici : http://www.surjeanlouismurat.com/article-une-histoire-du-rock-a-clermont-le-livre-et-le-concert-121327492.html 

3. On peut écouter les chansons de Christophe Pie notamment ici : https://myspace.com/christophepie et là : https://soundcloud.com/christophe-pie (à cette dernière adresse, on pourra entendre quelques vieilleries réjouissantes et ouïr la voix trop rare d'un certain J.C. – non, il ne s'agit pas du barbu...).

4. Visible ici :http://www.surjeanlouismurat.com/article-chroniques-d-en-haut-122018059.html 

5. Rappelons que Pie fut le premier à se prêter à l'exercice de l'Inter-vious et Murat. Il y a déjà longtemps : http://www.surjeanlouismurat.com/article-inter-vious-et-murat-numero-1-christophe-pie-41170983.html

 

 

 

LE LIEN EN PLUS :

 

Quelques photos persos du servières datant du koloko 2011accompagnées de la musique de Christophe

 

 

SAM 3562-copie-1

SAM 3563

SAM 3564

SAM 3565

vieille carte postale:

http://images-02.delcampe-static.net/img_large/auction/000/244/285/261_001.jpg

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 5 Avril 2014

La page Fb de Jean-Louis Murat faisait cette semaine la publicité pour le livre "le Cahier Bleu, instan(ané)s de baignades en Auvergne", puisque ses auteurs sont à l'honneur cette semaine sur le site "auvergne nouveau monde". J'attendais justement une occasion moi aussi de le faire...  via ou plutôt grâce à notre François Busnel clermontois (et pas seulement au niveau des cheveux) qui nous a rédigé une petite (et bien entendu complète - on peut lui faire confiance) fiche de lecture (il est modeste de l'avoir appelée ainsi)... avec l'ambition de vous donner envie de vous procurer ce livre... C'est beau l'ambition.  Alors n'hésitez pas de lui faire part,  en commentaires, de  votre achat, ou de toutes autres précisions ou demandes... même malhonnêtes d'ailleurs. 

 

 

                                                                        ≈ ≈ ≈ ≈ ≈

 

 


La couverture 

 

Montcineyre 2

 

 

 

 

 

 

    Mon âme par toi baignée

Fiche de lecture

 

« deux amoureux fous

enveloppant leur bonheur d'eau

et chantant nus sous la pluie »

    

       Quinze jours à peine après avoir brillamment épaulé Jean-Louis Murat lors de son concert pour France Inter, Alexandre Rochon, leader du Delano Orchestra (que l'on retrouvera cet été aux côtés de JLM dans une tournée d'été, notamment  aux Francofolies), se lançait dans un tout autre projet. Cette fois, la langue française se substituait à l'anglais, la musique cédait la place à la photographie et à ses cinq partenaires habituels succédait une jeune femme, Émilie Fernandez, sa compagne. Au programme : le lancement d'une collection de livres dédiés à la baignade.

     Mon amour veut-il faire un tour dans l'eau ?

 Les auteurs

Une balade en Eauvergne

 

     Le Cahier bleu, tel est le nom de cette collection auto-éditée d'ouvrages qui entendent mêler photographie et littérature pour traiter d'une unique thématique : la baignade. Unique, mais diverse, la baignade étant ici envisagée comme un moyen de dépaysement, d'exploration, de rêverie, de recueillement, dans une démarche à la fois intellectuelle et charnelle, parfois quasi-mystique, où la découverte du monde est inséparable de celle de ses propres sensations. Un projet né et mûri au cours des nombreux voyages effectués à travers l'Europe par ses concepteurs et alimenté par leur goût commun pour le contact avec l'eau.

     Comme l'indique son sous-titre, Instant(ané)s de baignades en Auvergne, le premier volume de cette nouvelle collection a pour cadre la région natale des auteurs, l'Auvergne (avec un net avantage donné au Puy-de-Dôme). Source d'inspiration par sa diversité jamais épuisée et l'universalité de sa géographie, celle-ci, à les lire, « est devenue, au fil du projet, nécessaire ». Avant de les accompagner dans des aventures qui les mèneront en des eaux plus lointaines – un volume sur l'île d'Elbe est déjà annoncé –, laissons-nous porter par la curiosité et, en ce début de printemps, cédons au plaisir simple de suivre ces deux guides dans leur périple aquatique.

 Veyrines 2

Un journal de bord poétique

 

     Passés une élégante couverture bleu nuit illuminée de caractères dorés, puis quelques propos liminaires, dont une préface amicale de Jean-Philippe Toussaint, on découvre l'association promise entre photographies et textes, répartis en une succession de courts chapitres, chacun étant consacré à un lieu et à un moment précis (les chapitres sont datés, mais ne suivent pas l'ordre chronologique). Des lieux qui ne dépayseront pas complètement les lecteurs connaisseurs de l'œuvre muratienne, puisque l'on passe, chemin faisant, par Compains, La Godivelle, Orcival, le lac Servières ou encore Giat, autant de noms qui apparaissent dans les chansons de JLM [1]. Mieux, l'un des chapitres les plus longs du livre se déroule à la source de Choussy et l'on n'est alors nullement surpris de trouver en guise d'épigraphe un extrait d'« Au Mont Sans-souci » [2]. On suit ainsi les deux auteurs au rythme de leurs baignades, voguant d'un lac à une piscine, d'un étang à une cascade, par tous les temps et quelle que soit la saison. Et si l'eau est chaude à Choussy, elle l'est nettement moins aux Veyrines, où nos téméraires nageurs ne s'attarderont pas...

     À l'exception de deux sites qui ne sont évoqués qu'en photos, les autres le sont systématiquement par l'union de l'image et de l'écrit. Les photographies, très belles, donnent à voir des paysages variés, comme le sont les représentations de l'eau : ici, apaisée et accueillante, là, sauvage et inquiétante ; tantôt dégageant une poésie élémentaire, tantôt frôlant l'abstraction. Ces espaces sont souvent traversés par des corps, généralement ceux des deux auteurs en tenue de baignade – autrement dit, vêtus de peu [3]. On comprend qu'il s'agit moins pour eux d'adopter une démarche journalistique consistant à décrire de manière exhaustive un endroit que de capter des humeurs, celle du lieu, celle du climat et celle des protagonistes entrant en interaction les unes avec les autres.

     Les textes proposent eux aussi plusieurs registres : descriptions naturalistes, notations pittoresques, micro-récits d'aventure, essais poétiques, souvenirs d'enfance... Tout ce qui est raconté n'est pas vrai, les auteurs revendiquent un droit à la fiction : comme ils l'indiquent en ouverture, « Aucune baignade imaginaire n'est interdite »  ce qui n'est pas le cas dans la réalité, nos deux curieux l'apprennent à leurs dépens... Ils se risquent même à l'humour et s'en sortent très honorablement, le sprint sournois dans la piscine de Coubertin et la vraie-fausse partie de pêche sur le lac Pavin figurant parmi les passages les plus réussis du livre. L'ensemble forme ainsi une sorte de journal de bord poétique et éclaté, où les méditations personnelles sont agrémentées et nourries de références culturelles éclectiques – on croise, entre autres, Gaston Bachelard et Philippe Sollers, Cock Robin et Arman Mélies, Franck Perry et Walt Disney...

 Pavin 2

Boire la tasse ?

 

     À la lecture de ce début de compte rendu, certains se demanderont peut-être si cette compilation de souvenirs par deux amoureux faisant trempette présente le moindre intérêt. Ne pas vouloir écrire un livre de voyages classique est un noble projet, mais s'il se réduit à la collecte d'anecdotes personnelles telles que chacun peut en vivre, à l'heure où le premier venu a la possibilité de s'épancher publiquement sur un blog, où est la nécessité ? Et il est vrai qu'au fil des pages, on peut ressentir une certaine lassitude à suivre les aventures pépères de ces deux baigneurs visiblement épanouis. Les gens heureux, c'est connu, n'ont pas d'histoires. Et comme le chantait William Sheller à propos de ceux qui s'aiment, « quand ils vous parlent d'eux, / y'a quelque chose qui vous éloigne un peu ». La baignade virerait-elle à la noyade ? C'est un risque. On pourrait en effet finir par penser que ces deux jeunes gens sont bien gentils de nous faire profiter de leurs photos de vacances et de leur bonheur liquide, mais qu'ils auraient pu s'en tenir à une séance de diapositives entre amis. Et dans un accès d'aigreur hydropathe, on pourrait même prendre en grippe ces deux grands enfants qui jouent à se faire peur (« excités par le risque de nous faire prendre », brrrrrrr...), juger que le contenu des textes n'est pas tout à fait à la hauteur de l'ambition affichée, ou bien encore, ironiser sur les tendances exhibo-narcissiques de nos guides en petite tenue... Bref, on pourrait refermer Le Cahier bleu en se disant que c'est sans conteste un bel objet, mais un objet qui sonne creux.

     On pourrait – mais on ne le fera pas.

     Outre qu'il ne serait pas très charitable de faire montre d'une telle sévérité envers ces deux jeunes auteurs-entrepreneurs dont c'est ici la première expérience littéraire professionnelle, on encourrait surtout le risque de rater l'essentiel du livre. Car si l'on peut effectivement trouver telle remémoration un brin superficielle ou estimer que telle autre méditation pèche par excès de mièvrerie, s'arrêter à ces seuls défauts dont les auteurs ont probablement eux-même conscience – le récit d'un instant poétique ne suffit pas à produire un texte poétique... – relèverait d'une certaine cécité. Reprenons la lecture en changeant légèrement de perspective et en se demandant si Le Cahier bleu. Volume 1 ne serait pas autant un livre sur des baigneurs que sur des baignades.

 

Faire couple

 

     Cette approche n'est pas gratuite, elle nous est suggérée par l'avant-dernier chapitre qui met en scène deux couples. Le plus connu est celui formé par Claire et Roger Quilliot [4]. Si leur tentative de suicide commune est évidemment mentionnée, Fernandez et Rochon ont l'intelligence de ne pas réduire ces deux êtres à la force symbolique de ce geste définitif, mais de les évoquer aussi de leur vivant, à travers les propos tenus par le maire de Clermont-Ferrand lorsqu'il apprend sa nomination au poste de ministre du logement, en 1981. À l'un de ses proches, Patrick Marnot, il confie alors : « Pour le moment, je veux goûter avec Claire, et avec elle seulement, l'honneur qui m'est fait. Tu comprends, c'est avec elle, avec son consentement, avec son aide, ou rien. » Et l'on sent dans ces paroles prononcées en pleine effervescence post-électorale toute la force du lien indéfectible qui unit le futur ministre à celle qu'il aime. L'autre duo présent dans ces pages est constitué par les résidents d'un château des environs de l'étang de Tyx – celui où Claire Quilliot se donna la mort en 2005. Le châtelain, quelque peu fantasque, s'y livrerait chaque année à un rituel consistant en une immersion dans ses eaux glaciales, en plein mois de janvier... Son retour chez lui, après ce challenge qui plonge à chaque fois son épouse dans un mélange de consternation et d'angoisse, lui fournit pourtant l'occasion de vérifier la solidité de leur union: « Choqué et encore tremblant, son corps reçoit avec une sensibilité toute particulière ces marques de complicité dont il est désormais certain du caractère fidèle, absolu, incroyable, éternel. » Ces deux allusions à des couples dont les membres semblent unis par un lien presque sacré incitent alors à se souvenir que le livre que l'on tient en mains est aussi l'œuvre d'un couple.

 

Emilie

     Un couple de trentenaires se décrivant comme « follement amoureux », animés d'une foi ardente en la vie (« Rien ne peut nous empêcher de vivre »), malgré des périls de toutes sortes (« Derrière moi, le couchant, d'une beauté aspirante. / M'y noierais-je un jour, si tu n'étais pas là ? »), périls dont ils tentent de conjurer l'augure en se lançant des défis (« Tu prends ma main. Ça aussi nous l'avons fait. »). Un couple de trentenaires, on y revient, car ce n'est pas un détail, le vieillissement constituant l'un des thèmes souterrains du livre. Ainsi, dans le chapitre sur Choussy, les auteurs décrivent leur rencontre nocturne avec un groupe de fêtards qui leur renvoient l'image de leur jeunesse pas encore enfuie, mais déjà entamée : « Nous les quittions désormais, pleinement conscients de la dizaine d'années qui nous séparait et qui distinguait remarquablement deux façons d'appréhender le lieu. » Plus loin, ils confient la rédaction du texte sur le lac Servières à un ami nettement plus âgé qu'eux et l'on sent dans ces lignes un ton différent, plus grave, moins innocent [5]. Là encore, le poids des années se fait sentir. On est alors amené à considérer d'un autre œil les passages du livre portant sur l'enfance, qui sont moins l'œuvre d'adulescents nostalgiques que de jeunes adultes confrontés, comme tout le monde, au passage inexorable du temps. La réaction est la même devant ces photos de (beaux) corps dénudés qui prennent soudain un autre sens, un rien mélancolique.

 

Entre Vénus et Saturne

 

     On l'a signalé, Le Cahier bleu est traversé par diverses références, notamment littéraires. Citons-en deux autres, inspirées par cette lecture et qui nous semblent constituer deux bornes possibles entre lesquelles se situerait l'ouvrage.

     À force de cheminer derrière les deux protagonistes d'un lac à un autre et de relever ces allusions discrètes au temps qui passe, on en vient à penser à un autre lac, ô combien célèbre, même s'il ne se situe pas en Auvergne, celui de Lamartine. Que raconte « Le Lac », qui est à la poésie romantique ce qu'on appellerait dans la pop-music un tube ? Trois fois rien. Un homme revient s'asseoir au bord d'un lac, celui-là même qu'il fréquentait peu de temps auparavant avec sa bien-aimée : « Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ». Mais leur bonheur semble à présent bien loin à ce triste visiteur qui porte le deuil de celle qu'il aimait et qui, désemparé, ne parvient pas à admettre que les instants de grâce puissent ainsi s'échapper « de la même vitesse / Que les jours de malheur ». Impuissant face à ce Temps sans pitié ni discernement, l'amoureux désormais solitaire en est réduit à implorer le lac et la nature environnante de conserver le souvenir de la nuit d'amour qu'il vécut sur ses eaux :

 

« Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,

Que les parfums légers de ton air embaumé,

Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,

          Tout dise : Ils ont aimé ! »

 

     À l'opposé de ce pôle romantique des amours défuntes pourrait se situer un autre pôle, celui de l'amour partagé jusque dans la mort. C'est évidemment le chapitre mettant en scène le couple Quilliot qui nous y fait penser et ravive dans notre mémoire le souvenir d'un autre couple, lui aussi désireux de quitter ce monde uni – et qui y parvint. En septembre 2007, le philosophe André Gorz et son épouse Dorine mettaient fin à leurs jours ensemble. Un an avant, celui qui est aujourd'hui connu comme l'un des précurseurs en France de l'écologie politique écrivait une splendide déclaration d'amour à la femme de sa vie, dans un court récit qui débutait de la sorte : « Tu vas avoir quatre-vingt-deux ans. Tu as rapetissé de six centimètres, tu ne pèses que quarante-cinq kilos et tu es toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait cinquante-huit ans que nous vivons ensemble et je t'aime plus que jamais. » Des mots qu'il reprenait à la fin de son texte, en les complétant : « Récemment je suis retombé amoureux de toi une nouvelle fois et je porte de nouveau en moi un vide dévorant que ne comble que ton corps serré contre le mien. » Puis, dans les dernières lignes, le philosophe énonçait explicitement son désir, partagé avec son épouse, qu'aucun d'entre eux ne survive à l'autre [6]. Un vœu qui serait exaucé.

     Lamartine d'un côté, Gorz de l'autre. À une extrémité, l'amour vaincu par la mort et dont le temps érode irrémédiablement le souvenir. À l'autre bout, l'amour comme un défi lancé au temps, à l'usure, à la répétition et, au final, à la mort elle-même. Convoquer ces deux noms ne vise pas à ensevelir le livre qui nous occupe sous des références inopportunes. Il s'agirait plutôt d'en révéler l'un des aspects les moins immédiatement visibles, mais des plus touchants. Car le projet du Cahier bleu consiste bien à fixer (sans figer) des instants vécus pour tenter de les retenir, geste éminemment poétique qui positionne le livre au centre de ce triangle archi-classique formé par l'amour-le temps-la mort – un triangle qui serait ici rectangle et dont l'eau formerait l'hypoténuse... Et au-delà de composer un joli recueil de baignades, ce qui n'est déjà pas si mal, le livre ébauche aussi en creux le portrait d'un couple au fil de l'eau, au fil du temps. Portrait qui se double enfin d'un plaidoyer, Ronchon terminant le livre par une prise de position appuyée en faveur du couple, revendiquant non sans panache (naïveté, diraient ceux qui sont déjà revenus de tout...) la puissance créatrice de celui-ci.

 Monestier 2

Tous à poil, tous à l'eau ?

 

     Au lecteur amateur de beaux paysages, à celui qui voudrait vivre ou revivre par procuration le délice de baignades estivales en Auvergne (on connaît des amateurs parmi les lecteurs du blog...) ou à tel autre qui voudrait préparer un prochain voyage dans la région, on conseillera volontiers la lecture de ce premier tome du Cahier bleu, en guise d'apéritif au goût de revenez-y. Quant aux curieux de tous poils qui voudraient prendre le temps de réfléchir au couple, à l'amour et à la fuite du temps, autrement qu'en lisant un énième article psycho-fumeux dans un magazine quelconque, ils trouveront probablement de quoi se faire plaisir en ouvrant le premier livre du tandem Fernandez/Rochon, qui mérite au minimum que l'on salue son audace.

     Car lancer une collection de livres à l'esthétique soignée quand les supports papiers sont menacés de toutes parts, croire au couple dans un monde qui titube entre individualisme et passions volatiles, avoir confiance en l'avenir [7] quand il paraît si sombre, voilà qui demande au moins autant de courage qu'il en faut pour pénétrer dans la fraîche cascade des Veyrines. On aura compris qu'avec Le Cahier bleu, il est donc question, dans tous les sens du terme, de se mouiller.

 

 

M.

 

 

  NOTES:

1. On renvoie les non-spécialistes à l'excellent atlas mis au point par Le Lien défait :  http://www.leliendefait.com/index.php?idPage=zoneGeographiqueDtl&idZoneGeographique=1 

 

2. Pour relire ce qu'Alexandre Rochon disait de sa relation avec cette chanson, on se reportera à l'article de Magic déjà signalé en ces pages : http://www.surjeanlouismurat.com/article-on-aime-encore-jean-louis-murat-a-clermont-114524138.html     Et pour entendre sa reprise de ce titre, il faudra... patienter, Rochon ne s'étant risqué pour l'instant à cet exercice qu'en petit comité, à l'abri de tout enregistrement...

 

3. Après consultation du service juridique du blog et par crainte de subir la colère outrée de certains « responsables » politiques, nous avons renoncé à publier cette photo sur laquelle Alexandre Rochon ne porte, en guise de maillot de bain, qu'un modeste pétale de fleur...

 

4. Celles et ceux qui ont écouté l'émission de France Inter précédant la retransmission du concert de Murat et du Delano Orchestra le 7 décembre dernier se souviendront sans doute que Jean Lebrun avait lui aussi fait référence au couple Quilliot lors d'une intervention faussement désinvolte, conclue par un hommage appuyé à Claire. L'émission est réécoutable ici : http://www.franceinter.fr/emission-france-inter-fait-son-show-a-clermont-ferrand-france-inter-fait-son-show-a-clermont-ferrand

 

5. Nous reviendrons dans les prochains jours sur ce court texte rédigé par un auteur inattendu, mais bien connu des Muratiens...

 

6. Lettre à D.. Histoire d'un amour – André GORZ – Galilée – 2006. Le livre existe aussi en édition de poche, chez Folio.

 

7. Depuis la publication du livre, les deux auteurs sont devenus les parents d'une petite fille qui a eu droit, comme il se doit, à une chanson de bienvenue, audible ici : https://soundcloud.com/thedelanoorchestra/paloma

     Petite fille à qui nous souhaitons bien sûr de belles séances de barbotage avec Papa et Maman...

 

 

Le Cahier bleu. Instant(ané)s de baignades en Auvergne. Volume 1 – Émilie FERNANDEZ et Alexandre ROCHON – A+E – 2013. Pour commander le livre (au prix de 20 euros) ou ses produits dérivés, obtenir des informations complémentaires et découvrir d'autres vignettes texte/photographie associées à d'autres baignades, ailleurs qu'en Auvergne, on pourra se rendre sur ce site : http://www.lecahierbleucollection.com/

     Et l'on peut suivre l'actualité de cette nouvelle collection sur Facebook : https://fr-fr.facebook.com/LeCahierBleuCollection

NB: Les photos de l'article (copyright cahier bleu) ont été scannées à partir du livre, et ne reflètent donc pas la qualité de leur édition originale. .

   La couverture

Pour mémoire, Alexandre Rochon dirige toujours le label Kütu Folk chez qui l'on pourra éventuellement commander des disques pour composer une B.O. du livre ou pour rythmer un voyage en voiture vers de futures baignades :
http://kutufolk.com/

 DELANO l-affiche

  Relisez l'article du même M. sur la discographie des THE DELANO ORCHESTRA: ici. 

 

À VENIR : UN GROS PLAN SUR LE TEXTE PORTANT SUR LE LAC SERVIÈRES ET SUR SON AUTEUR...

 

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RAPPEL:

MURAT ET THE DELANO ORCHESTRA en tournée cet été

19 juin 2014 / Forum - Mont Noble (CH)
21 juin 2014 / Les Invites de Villeurbanne - Villeurbanne (69)
   
14 juillet 2014 / Francofolies - La Rochelle (17)
17 juillet 2014 / Festival Voix de la Méditerranée - Lodève (34)

7 août 2014 / Festi’Vaux - Vaux sur Mer (17)
9 août 2014 / Festival au Champs - Chanteix (19)

22 août 2014 / For Noise Festival - Pully-Lausanne (CH)
         

   attention:  28 juin 2014 / Concert Koloko, pour l’association Clermauvergne Humanitaire - Coopérative de mai - Clermont Ferrand (63)    SANS THE DELANO ORCHESTRA.

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LE LIEN EN PLUS:

J'en profite pour vous donner le titre de l'album à partir de reprises de lui-même de Gérard MANSET  qui sort le 28/04: UN OISEAU S'EST POSE. Un double CD. le titre "animal on est mal" en duo avec DEUS a déjà été diffusé sur France inter, et est en écoute sur le site fnac, site où, outre l'album, il sera possible de se procurer une édition vinyle, de cette chanson. 

http://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/67/5e/59/5856871/1507-1.jpg
La deuxième partie de l'interview de "l'oreille absolue" est en ligne depuis quelques jours. Un entretien datant de quelques années mais livrées enfin brut et complet.

 


 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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Publié le 27 Mars 2014

Voici donc la séquence diffusée sur FRANCE 3 ce jour (cf article d'hier)... avec quelques erreurs (habitant de Murat?, nom du premier album), mais avec un très très  bel hommage au final en plateau, avec les mots de Laurent Guillaume et les souvenirs de Laurent Boyer. Celui-ci l'excuse de ne pas être sur le plateau en indiquant qu'il est en train d'enregistrer son nouvel album (NDLR: de préparer l'enregistrement en vérité).

Merci Laurent Guillaume (à retrouver dans ses "chroniques d'en haut")

 

Ca fait toujours un peu de mal d'entendre qu'il faille le présenter... à l'aide d'un vieux "tube"... mais soit... 

 

 

L'amitié virile entre Lolo et le grand barbu en rose...  Vive le mariage pour tous.

5928484570_JL-Murat-et-L-Boyer.jpg

(photo d'archive)

 

 

LE LIEN EN PLUS:

La vallée du Mont-Dore (dans la même émission).

http://www.youtube.com/watch?v=CeBcPJmQpUc

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 26 Mars 2014

    Comme mes lecteurs réguliers le savent bien, je n'hésite pas à promouvoir le tourisme en Auvergne (pas à Versailles ;.) )... l'autre n'a qu'à moins en parler... 

Et cette semaine, il n'y en a que pour l'Auvergne à la télé (sans parler des élections municipales), et encore,  les médias jouent l'omerta devant  l'immense migration française qui s'est annoncée pour le 28 juin... du fait du 12e  Koloko... même si l'affluence sera peut-être moindre du fait des autres concerts estivaux. 

 

 

- D'abord, la belle JULIE... qui est partie avec ses carnets, dans le Sancy... St-Nectaire, ... et autres mets très sains.

L'émission (diffusée samedi et mardi dernier)  est visionnable : http://www.france3.fr/emissions/les-carnets-de-julie

On y voit Besse, Compains ("de la godivelle à Compains" dans perce-neige...), le Sancy...  même si on peut s'interroger en 2014 comment on peut encore faire une émission dans le Sancy sans y glisser une chanson de Murat... Ah, vraiment, l'homme doit encore fait du progrès.... sans compter qu'il n'ait pas question de recette de choux farci... la recette où excelle Jean-Louis... d'après Christophe Pie (intervious et Murat numéro 1).    

 

http://www.france3.fr/emissions/sites/default/files/styles/ftv_personne_teaser/public/images/personne/2012/10/40/andrieu-julie-1060-3105.jpg?itok=UFxLxo6V

 

- Et toujours sur France 3, Laurent Boyer et son émission de midi,  assez digne, qui n'évoque qu'assez peu  celle  de  l'autre grande personnalité auvergnate, je veux parler de Danielle Gilbert (en espérant que la france3cisation  de Laurent Boyer ne l'amène pas à poser  nu dans Lui d'ici quelques temps)... euh... oui... Donc "midi en France", la dite émission, passe la semaine à la TOUR d'AUVERGNE... dans un paysage enneigé.    

Les principaux reportages sont visionnables sur leur site... Déjà 3 émissions en ligne, et au programme, bien sûr des grands environs muratiens : la dent de la rancune (chanté dans Mustango), La Bourboule ("au mont sans souci")... et ah, quand même, le chou farci (émission de mercredi).  Quant à la Bourboule, la séquence est décevante : c'est un publi-reportage (ah, le commentaire...).   Et au programme de l'émission de demain, jeudi, "l'auvergne de Jean-Louis Murat"... une séquence qui reprendra sans doute des images de l'émission "chroniques d'en haut" diffusée il y a peu. En effet, Laurent Guillaume, le présentateur de celle-ci, est présent sur le plateau. Laurent Boyer évoquera-t-il des "fréquenstar" de Murat dont on me parle tant?

http://www.france3.fr/emissions/midi-en-france

 

    voici quelques séquences de cette émission en attendant demain :

 


Autre reportage sur Chaudefour: https://www.youtube.com/watch?v=R3pQzVk3oJI#t=26 (gite... qui ne souffre pas de la présence d'un mari un peu con... enfin à ma connaissance, n'est-ce pas Martial?).

 

Ci-dessous: les Volcans, la chaine des puys... pour finir par  Vulcania ("Giscard"... et son grand trou)

 


(Merci Emmanuel pour l'info)

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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Publié le 24 Mars 2014

cow-boy-pochette.jpg

 

Et on ne s'arrête plus!!  Et on reprend les vieilles habitudes annuelles!!

 

Les têtes de pont du réseau muratien ont reçu un email ce matin, et le site officiel a été mise à jour dans le même temps:

Jean-Louis entre en studio prochainement et l'album sortira chez Pias mi-octobre. Une tournée suivra avec une dizaine de dates en novembre-décembre et la suite en janvier, février, mars 2015.

Concernant les dates de la tournée d'été, il est possible qu'il y ait quelques changements... et Sedières a déjà disparu du site Caramba (deux dates en Corrèze, c'était difficile).

Enfin, il y aurait bien un KOLOKO... même s'il se décale d'une semaine. LE 28/06. Cela reste à confirmer (côté Coopé). Une membre d'un groupe FB avait contactée M. Chastan il y a deux ou trois semaines et celui-ci avait laissé peu d'espoir... Finalement, le concert devrait donc avoir lieu! Signe de l'attachement de Jean-Louis Murat à cette action et à ce rendez-vous.EDIT: C'est bien confirmé, et cela sera sans les THE DELANO ORCHESTRA.... donc une soirée unique comme d'habitude.

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 24 Mars 2014

 

Que de surprises ce week-end: après l'information d'une tournée d'été de Jean-Louis Murat avec THE DELANO ORCHESTRA (avec une création originale selon annoncé), on a eu des nouvelles de l'album de Gérard MANSET... via AMAZON... qui indique la parution de "un oiseau s'est posé".  Un double cd apparemment.



Parlophone avait indiqué la sortie d'une album pour ce printemps il y a quelques semaines... C'est donc confirmé... même si cela se fait dans la plus grande discrétion pour l'instant.

 

A noter la diffusion par l'oreille absolue (de l'ancien journaliste des inrocks Richard Robert) de l'intégralité d'une interview qui était parue retravaillée et expurgée dans les Inrocks il y a près de 10 ans:

 

http://www.loreilleabsolue.com/article/Je_suis_un_%C3%AAtre_du_refus_et_de_l_%C3%A9chec__1-2_

 

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 23 Mars 2014

Magic mai 2010-1

 

Merci Jean-Louis R. qui m'a fait part de la mise en ligne sur le site de CARAMBA, le ex-nouveau tourneur de Jean-Louis Murat d'une belle série de dates cet été.  Après LA ROCHELLE, et CHANTEIX, on retrouvera Murat et The Delano Orchestra dans plusieurs festivals.  Et on nous précise qu'il s'agit d'une "création"... De nouveaux titres enregistrés ce printemps avec ce groupe et joués en live cet été?  Ca serait bien agréable... même si la simple revisite de l'oeuvre de Jean-Louis accompagnée des guitares, de la trompettte et du violoncelle des DELANO nous conviendrait parfaitement... Et vu qu'il y a une date à Villeurbanne (Gratuit), j'en serai!!   Ca sera mon KOLOKO... puisque que cela confirme qu'il n'y en aura pas cette année à Clermont.Edit: Si, il y a bien lieu... une semaine plus tard.

 

La magie et la spécificité du festival résident sans aucun doute dans le cadre unique d’une telle construction! 

Un théâtre ouvert sur 3 côtés, entièrement en bois, perché à 1300m d’altitude, au pied du Mont-Noble, avec une vue incroyable sur la vallée du Rhône…. 

Rencontre de toute beauté entre la création artistique et la nature… 


  • 21/06/2014 - Les Invités de Villeurbanne, Villeurbanne (69) (France) [Création avec le DELANO ORCHESTRA]

Un rendez-vous connu depuis bien des années des lyonnais... et Villeurbannais... grâce à la Mairie de Villeurbanne.


  • 14/07/2014 - Francofolies , La Rochelle (17) (France) [Création avec le DELANO ORCHESTRA]


  • 17/07/2014 - Festival Voix de la Méditerrannée, Lodève (France, Nord-ouest de Montpellier) [Création avec le DELANO ORCHESTRA]http://www.voixdelamediterranee.com/     

Abbas Kiarostami, invité d'honneur de cette édition 2014


  • 26/07/2014 - Festival de Sédière, Sédière (France) [Création avec le DELANO ORCHESTRA]  NON PROGRAMME....  24/03: deux dates en Corrèze, c'était trop. Ce jour, cette date a disparu du site Caramba.

Murat y a déjà joué... Et cela sera donc deux concerts en Corrèze (avec Chanteix)   http://www.sedieres.fr/index.php?affich_test_flash=1


C'est gratuit également.

 

  • 09/08/2014 - Festival au Champs, Chanteix (France) [Création avec le DELANO ORCHESTRA]

Cf articles précédents.


  • 22/08/2014 - For Noise Festival, Pully-Lausanne (Suisse) [Création avec le DELANO ORCHESTRA] http://www.fornoise.com/ 

Deuxième date en Suisse.  Le cadre et l'ambiance (rock)  m'ont l'air bien sympathique.

 

Il semble qu'on en ait pour tous les goûts... mais pas tout-à-fait toutes les destinations: Le Nord, l'est et la Belgique?  Peut-être encore des dates à paraitre?


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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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