The single cow-boy
1) chronique 2) musique/ texte 4) revue de presse 4) Musiciens
CD promo?
1) Chronique
Après une sortie saluée par la presse du « COURS ORDINAIRE DES CHOSES » , et vu la qualité du disque, on espérait, un succès égal à ses grands prédécesseurs que sont Mustango et Lilith. Hélas, éternel « disque Inter », et relayé uniquement par cette radio ou presque, le premier single, pourtant évident, « comme un incendie » n’ a pas permis à l’auvergnat de franchir le cercle de ses fans fidèles. Une promo très axée sur le net pour pallier le manque de publicité, de clip (vu le contrat « minimal » le liant à Polydor –Universal) n’a pas suffi à créer le « déclic». Quelques déclarations dont Jean-Louis a le secret ont fait pschitt (Renaud, Noah, kassovitz et Bigard, N’Daye…ont eu droit à leur sentence)… La polémique, il persiste à dire que ça le sert sauf quand il avoue le contraire… mais soit, on ne le refera pas : C’est son attitude rock, refuser de se taire, dire « ça va pas quand ça va pas »….
Alors, pour déjà donner un nouveau souffle à cet album qui n’a que deux mois… dans ce paysage médiatique où tout s’accélère… et dans un automne tellement riche en albums neufs…. Il fallait faire le choix d’un nouveau single : « je n’ai plus trop la boussole pour ça » avoue Jean-Louis , mais « personne ne sait, même les programmateurs radios ».
Et pourtant, il semble que ce soit eux qui ait pesé…. Et est arrivé, en se pressant han haaann !!!, « le cow boy à l’âme fresh ». La référence à Dassin est revendiquée par celui qui avait déjà repris « Marie-jeanne » il y a quelques années : « Le 20e siècle, c’est Trenet et Dassin, qui puis-je ? »… mais c’est surtout pour son amitié avec Tony Joe White que Murat apprécie le franco-américain…. D’ailleurs, peu de disques avant « le cours ordinaire » avait permis autant à Murat de parler de son amour de la musique, de son amour quasi-exclusif de la musique américaine (les Rolling stones étant pour lui bien sûr un groupe américain quasi-pur brown sugar, comme les Fleetwood mac). Sur ce disque, on sent ce plaisir d’être sur ces terres-là… plaisir d’un fan absolument pas blasé et ironique, capable d’avouer sa joie d’avoir vu l’homme qui a vu l’homme qui a joué avec Neil Young ! ou qui devant la porte de Tony Joe White n’ose pas frapper à la porte. Alors oui, pour représenter ce plaisir, « le cow boy » est un bon choix de single. Il permet de plus de rester dans « l’axe de communication » choisie pour cette album : « JLM go to Nashville ». N’en déplaise à certains muratiens regrettant les nappes synthétiques d’antan ou n’aimant que les temps sur le fil d’ «ami, amour, amant ». C’est aussi en cela que ce titre est un peu « Polémique ».
P. aussi peut-être par certains propos :
- cette chanson, c’est « la chanson gag, l’idée que je me faisais du Tennessee et moi qui aime beaucoup les westerns, je voulais absolument faire une chanson de cow boy… Là-bas, cela les faisait marrer, parce qu’ils font jamais une chanson de cow-boy ».
- « J’avais envie de faire un truc country à la con, comme se l’imaginent les français. C’était plutôt l’idée que je me faisais de Nashville avant d’y aller » .
Alors, doit-on vraiment parlé d’erreur de casting semblable à « Maigret et les PD » dans Mustango, comme certains l’ont fait ?
C’est vrai que c’est une chanson réellement atypique dans sa discographie alors que tous le reste de l’album, bien que customisé Nashville, respire tout autant l’Auvergne que «le manteau de pluie » ou « Murat en plein air » … quoique ! On pourrait quand même distinguer dans le « cow boy » le rythme d’ une bourrée endiablée … ou un peu des airs- tout autant bourrés - écrits en Rancheros (son gentiane- project, éclos et éclusé avec quelques amis).
P. aussi, car « le cow boy » fait partie de ses chansons légères dont ils aiment ponctuer ses albums, aussitôt gravées sur disque et oubliées par lui… car jamais reprises en concert… Et pourtant, donc aujourd’hui, on customise le mustang destrier pour en faire le single…alors même qu'il n'était pas censé être sur le disque... Alors, so what ? Qu’est-ce que ce cow-boy? (j’avoue avoir trainé des pieds quelques jours, avant de savoir comment je procéderais, mais puisque j’ai opté pour la rigueur –sic-….voilà !!:)
2) Commentaire de textes (épreuve de 3 h., coefficient 3).
En 8e position, il arrive alors qu’on a déjà bien voyagé sur des plages venteuses et automnales…à l’emplacement habituel de ces chansons légères dont il aime ponctuer ses albums et avant les sommets que sont « taïga » et « la tige d’or ».
Ca démarre pied au plancher de la caisse claire (un peu étouffé) accompagné d’un violon façon fiddle, le batteleur joe avec la basse arrive à 8 secondes : « voilà… ». Il est arrivé en se pressant…si bien qu’il a perdu son ombre qui tentera de le rejoindre en faisant de l’écho tout au long de la chanson. La voix reste pourtant trainante…
Le violon fait des ponctuations de feu après la phrase titre…Et un autre ami le rejoint sur la pointe des pieds pour une quadrille : le piano de saloon…qui nous joue la conquête du cheval, avant qu’il n’aille affronter le violon dans un duel fratricide pour de faux…
45 secondes : c’est le refrain si on peu dire : c’est le cow boy, un cow-boy…
Le violon n’est plus chaud, il est en flamme… 1’18 : On envoie l’orgue sonner pin pon pour lui donner l’extrême onction…1’34 : c’est déjà l’heure de faire le point : « voilà ma pauvre chanson » avec quelques notes de mandoline légères…A quoi bon chanter ? Mais allons bon, rien ne vaux la musique : c’est parti pour le jam….Allez tous les hors-la-loi, au violon !…Laissez la place pour la line-dance…
Ma séquence préférée: quelques notes de piano, quelques secondes extra… hélas trop courtes…
C’est Jean-Louis qui est crédité des arrangements de corde : sans doute le signe qu’il savait bien quoi faire de ce morceau. J’ai parlé de jam… mais la patte de Jean-Louis était bien posée sur le couvercle de la confiture.
- Alors, mais… et le texte ? On n’a pas parlé du texte ! C’est quand même Jean-Louis Murat, merde !
Oui !…Minute Papillon ! ouh- ah- papillon… J’y viens. De plus, il n’est pas si anecdotique : d’un point de vue médiatique, les journalistes ont souvent cité, avec le « tout fabrique des sots » de « comme un incendie », les paroles du dernier couplet.
Le Cow Boy, c'est un portrait. Encore un, et même le 3e du disque… c’est beaucoup… Il rejoint la longue liste des chansons ( Billy, Gengis, 10 000 (jean-louis) d’or…) dans lesquelles le duo MURAT/BERGHEAUD, frères jumeaux, s'amusent à chahuter en déguisements...comme dans ses petits films de promo. D'ailleurs, ça commence comme une chanson pour enfants1 mais chez Murat, on leur dit la vérité : dans la première strophe, arrivée de l'héro sale et méchant de Sergio Léone : « crime » « oiseau de malheur », « gougnafier qui fait peur » (vocable estampillé Pure Murat, zéro O.G.M., cela signifie « bon à rien »). On est bien sûr dans l’ironie, cela m’évoque la chanson de Reinard MEY (en France, Frederik MEY) « rentrez vos enfants, fermez votre porte à clef…voilà les musiciens » (à peu près). Cet artiste « pourri par le style », tel qu’il ose se décrire, est loin de l’image parfois prétentieuse qu’il s’est donné 2. Murat ne se cache pas : Il a un style, pétrit cette pâte jour après jour comme un artisan (il aime se qualifier ainsi), mais ne lui colle-t-elle pas un peu aux doigts ? ne finit-elle pas par lui rentrer dans la peau ? Ne se sent-il pas enfermé ? Et du coup (du 6 coups plus exactement), il se rêve en « Cow-boy à l’âme fresh », purgé du passé 3?
« Voilà le bronze en cristal »… deuxième couplet… on aborde un autre aspect de l’artiste : la fragilité ? Ce bronze en cristal et la « conquête du cheval » évoquent peut-être les œuvres de LALIQUE (représentation d’animaux, verres sur support de bronze4), mais pouvait-on faire une chanson de cow boy sans évoquer son plus célèbre attribut ? J’y vois surtout une inspiration rythmique plutôt réussie.
Dans tous ces vers heptasyllabiques, isométriques propres à favoriser une scansion très rythmée (et ses rimes h-al-etantes), celui-ci évoque bien sûr une cavalcade, un galop…mais à la française ! C-e sont les dernières syllabes qui sont accentués, à l’inverse d’un phrasé anglais à l’accent baladeur5. Ainsi, JLM a joué à la country mais en y plaçant un chant plutôt froggy.
Peut-être peut-on encore voir dans ce couplet une évocation paradoxale : fragilité du chanteur et sa toute puissance : « la conquête du cheval » évoque la domination de l’homme sur le monde 6, « la bête cruciale ennuagée d’idéal » : serait alors Lucifer, l’ange déchu ? Difficile à dire… cette bête n’est-elle pas simplement le cheval, dont le domptage a été crucial à l’homme, domestiqué, et dont la vie est désormais « assombrit » (ennuagé) de son idéal de vie sauvage. Vie sauvage ? Le chanteur aimerait-il lui aussi se vider la tête ? effacer les références…C’est ce qu’on peut se demander à la suite…
Le 3e couplet parait plus simple…. Et limpide comme la plainte, « liquide », du chanteur exilé qui trimballe avec lui tous ses bagages, ses « racines », sa culture.
Oui, c’est tout sur le 3e… je commence à fatiguer, et je vois que vous aussi, non, non, ne mentez pas.
4e épisode : Jean-Louis Murat avoue sa pochade (« pauvre chanson » vite écrite…). Pour en rajouter, il sort de son stetson un proverbe : « l’occasion crée le larron » (lui qui n’aime pas utiliser d’expression toute faite généralement…) comme pour s’excuser de son caprice : avoir voulu sa chanson de cow-boy à Nashville. Comme un petit enfant pris en faute, il en rajoute dans les explications ; « au reposoir francisé, reste que dalle à chanter », et il n’y a bien que les gogos journalistes qui gobent son mensonge….Enfin, il est peut-être sérieux…. Le reposoir est un terme fort : Dans un hôpital, local dans lequel sont entreposés et exposés les corps des morts. Voyez ce qu’il disait à Jean Théphaine : « le français est une vieille langue européenne comme on dit d’un vin qu’il est vieux. Il n’y a pas grand-chose à chanter, c’est tout. En allant à Nashville, tu t’aperçois que là bas on fait encore du neuf, ici on restaure. On est dans une langue et une culture qui n’ouvre pas beaucoup de perspectives… Lapointe, Bashung, Gainsbourg ont exploré des voies ; pour le reste, on n’échappe pas beaucoup à Ronsard et du Bellay. Les perspectives ne sont pas énormes »7.
Murat semble avec ce disque vouloir s’affranchir de son statut d’auteur, il se dit musicien. Même s’il a critiqué Bashung, il semble qu’il n’en a jamais été si proche par ce travail sur la sonorité et le rythme. Je trouve très juste l’analyse de Hugo Cassavetti : « Ce que j’ai toujours aimé dans la chanson anglo-saxonne, c’est qu’on peut ne pas entendre les textes, et c’est la force de Murat, c’est que je peux l’écouter sans comprendre ce qu’il dit… il réussit à marier cette écriture très littéraire française à une musique qu’il assume totalement américaine ».
Laissons la parole à ce sujet à l’homme de la haute plaine -de la Limagne : La cadence interne de la langue française qui n’arrive pas à se caler sur la musique que j’aime, le blues.
Je suis français, je chante en français…on ne peut pas gâcher sa vie à être nostalgique, et j’essaye de trouver un certain honneur, dignité à chanter dans ma langue natale mais évidemment avec le cœur brisé de ne pas être anglo-saxon…parce que je sais que la musicalité et l’émotion que je peux porter, je sais très bien que l’utilisation de l’anglais quasiment comme une langue natale pourraient démultipliés la puissance de ce que j’ai à faire, à dire parce que le mariage entre la musique, entre le balancement et la langue, c’est comme ça : la musique populaire du 20e siècle… c’est-à-dire un balancement bluesy des choses qui rencontre une langue. qui semble fait sur mesure. Le français ne rentre pas dans cette catégorie là 8.
Le cœur brisé ? Nom d’un petit bonhomme !! Oui, cette citation est un peu triste. On y perçoit cette valeur fondamentale pour lui : le sens du devoir (qui va d’assumer ses charges familiales à travailler sa langue natale parcelle par parcelle de landes) mais aussi peut-être là, où il va puiser à la source pour le faire… une source de blues… Tu n’es pas né du côté des alliées, mais là, où coule l’allier, au pied du Cézallier… celtes… certes… mais ta quête pour allier le son et le sens n’a jamais été aussi près d’aboutir… Bye, Billy the Kid… Im a poor lonesome cowboy, I've a long long way from home And this poor lonesome cowboy Has got a long long way to home"….
Notes:
1- « J'ai deux jeunes enfants, et c'est en pensant à eux que j'ai retiré toutes les complaisances noires de ce disque. Etre positif, c'est presque une qualité de père »
2-« Finalement, c’est mon meilleur disque et comme je suis le meilleur artiste, c’est donc le meilleur album du meilleur artiste ! » les inrocks, 2008
3- vous avez enfin la réponse à cette question : à quoi : « fresh » lui faisait penser ? Maintenant, vous pouvez vous brosser… évident !
4- http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Lalique Merci Françoise.
5- Il évoquait cette différence entre les deux langues chez LANG justement.
6-http://www.dooyoo.fr/divers-famille-enfants/chevaux/289515/
« Nous dominons tout, absolument tout ce qui a une forme de vie sur cette Terre, et cette suprématie s'est fondée à l'aide de la conquête du cheval »
7- http://touteslesmusiquesquejaime.over-blog.com/
8- Nocturnes RTL
3)Le Cow boy’s revue (saloon presse)
qui ferait guincher le plus inerte énergumène, vacarm.net
un autoportrait de plus, Jean Théphaine (blog)
Pièce ludique, Olivier nuc (le figaro)
Quand Murat évoque franchement le sud profond des Etats-Unis, c’est avec une fantaisie caracolante. « J’avais envie de faire un truc country à la con, comme se l’imaginent les francais. C’était plutôt l’idée que je me faisais de Nashville avant d’y aller » s’amuse- t-il
AFP
Et délivre une vraie chanson de vacher américain, avec violon, tambourin et rythme saccadé
JLM continue de parler de sa campagne auvergnate, continue à composer avec en tête des références hexagonales, continue à écrire dans les pas de Mallarmé et Trenet. Et justement il ironise sur les ambiguïtés de cette situation dans un cow –boy « voila ma pauvre chanson… » SFR music
Il nous sort du songe d’un coup de fouet ultra efficace, qui fait mouche grâce à la gueule de bois du clavier,
-fait penser à Joe Dassin ? - Le 20e siècle, c’est Trenet et Dassin, qui puis-je ?’ Bakchich
s’envoler les violons (dans un « Cowboy à l’âme fresh »), en une fantaisie enfantine où l’on mime la bataille de Little Big Horn avec des pistolets en bois.
http://www.music-story.com/jean-louis-murat/le-cours-ordinaire-des-choses/critique
quelques chansons parodiques et étranges (M le maudit, Comme un cowboy à l’âme fresh), qui sont des blagues en accéléré, et dans lesquelles l’auteur se met en scène en garçon infernal, sale et désobéissant, mais n’oubliant pas d’humer l’air pur des grands espaces : un homme maudit et frais.
http://www.culturopoing.com/Musique/Jean+Louis+Murat+Le+Cours+ordinaire+des+choses+-2417
tandis que sur le cartoonesque « Comme Un Cowboy A L’Âme Fresh », les violons virevoltent comme les balles des cowboy au milieu des saloons. De l’audace, des idées en pagaille, l’air de Nashville a bonifié un peu plus encore ses compositions.
Smahut.com
le frénétique Comme un cowboy à l'âme fresh détonne, nord-éclair
Le mélange entre un imaginaire du vieux continent, porté par la très ancestrale langue française, et la musique américaine, jeune et libre, est affirmé avec conviction pendant tout l’album ; mais notre Poète Chantant avoue aussi les paradoxes qui en découlent : « Comme un cowboy à l’âme fresh / Voilà ma pauvre chanson / L’occasion fait le larron / Au reposoir francisé / Reste que dalle à chanter / Comme un cowboy à l’âme fresh » peut-on lire dans « Comme un cowboy à l’âme fresh », morceau très country. Soul kitchen
Comme un cowboy à l’âme fresh est sans doute le single le plus pop de l’album. Avec son gimmick vocal un peu neneu, il s’insinue dans mes neurones pour ne pas le lâcher la journée durant, joliment servi par un violon primesautier et les images d’Epinal du square dance américain benzine
Murat, il faut le dire puisqu’on n’en parle jamais, a également un don pour la mélodie instantanée, toute bête, sans doute troussée en quelques instants mais qui s’installe sans qu’on y prenne garde. Ainsi, il n’est jusqu’au pourtant irritant “Comme un cowboy à l’âme fresh” — oui « fresh » — qu’on se surprenne à fredonner. Comme si l’écriture contenait elle-même sa propre musique
http://www.pinkushion.com/chroniques.php3?id_article=3884
pochette "cadeau" des M/M
4) Musiciens en morceau :
- Larry Franklin, priorité au roi du morceau, le violoniste. Sur son site complet, une photo de lui s’initiant tout gamin au maniement de l’archet : un cliché d’amérique.
http://www.larry-franklin.com/music.html
http://www.allmusic.com/cg/amg.dll?p=amg&sql=11:kbfpxqy5ldae~1~T40B : 5 pages pour énumérer ses collaborations…(Beach Boys, Brian Wilson, Shania Twain, the small faces…)
JLM a dit sur le Mouv qu'il avait eu du mal à jouer le cow boy... "tu veux que je le fasse à l'ancienne?". Il est pourtant spécialiste du fiddle.
- John N. Hobbs (piano): C’est un autre grand… Il a joué avec Kenny Rogers, Shania Twain, Lionel Richie, Hank Williams, Lynyrd Skynyrd, Michael Bolton, et a été récompensé d’un grammy (best album country, avec Vincent Gill).
- Mike Brignardello (basse) : après avoir fait ses preuves en studio (avec Emmylou Harrys notamment, la copine de Neil Young), il est rentré dans le groupe Giant (hard rock mélodique) dont le retour est annoncé en 2010. « Leur premier album est toujours considéré de nos jours comme une référence en Hard Mélodique de la fin des 80's avec des influences allant de Van Halen, Journey, en passant par U2 (comme l'ont décrit les musiciens eux-même) »
http://www.hardrock80.com/groupes/GIANT/Last_of_the_Runaways.htm
- Shannon Forrest: Le batteur ayant joué de sa caisse claire avec Allison Krauss, Josh Turner, Toto…
http://www.facebook.com/pages/Shannon-Forrest/54978405038
- Ilya Toshinskiy (Banjo, mandoline)... un expatrié russe, et oui, tous les chemins des musiciens du monde menent à Nashville. Peut-être le plus jeune de la bande, mais qui fait merveille.
Shania Twain, Hank Williams Jr., and Vince Gill. Il a joué dans le groupe Bering strait (blue grass russe!!) : http://en.wikipedia.org/wiki/Bering_Strait_(band)
http://www.dailymotion.com/video/xb432p_bering-strait-snow-storm_music
- Il n’est pas présent sur ce morceau mais….Dan Dugmore : le musicien le plus réputé de la session, avec sa steel guitar, présente, sans être envahissante. Il a joué avec Linda Ronstadt que JL Murat aime beaucoup, et tant d’autres : James Taylor, Stevie Nicks, David Crosby, Joan Baez, Steeli Dan. Sur ce morceau, il est selon moi quasi-inaudible…
http://www.dandugmore.com/
PIERROT 7/12/2009
PS: Un clip serait en attente de financement du côté de M6 mais en attendant un clip "non officiallisable":
http://www.youtube.com/watch?v=6v8swPyukZg&feature=player_embedded