Je rentre à l'auberge finaliser ma bafouille sur la soirée de la veille (le travail avant tout, vous me connaissez)... et m'assurer que je pourrais voir la finale de handball. Yes! (Un montpelliérain se joint à moi. En tant que supporter de Chambéry, je prends sur moi. Unité nationale).
Du suspens mais pas un grand match (ni une grand championnat du monde - la France n'était pas à son meilleur, et aucune autre équipe...) mais on prend quand même. J'étais à Bercy le jour de la finale en 2001, et ce but d'Anquetil de folie... Ah, dans quel état on était.. Enfin soit.
Je vous raconte ma vie (suite).
Passage par la frite. Une grande svp. Pour 3.5 euros. Il m'en sert un demi-kg voir plus. Oups... C'est vraiment "grand"... Il était où le clochard qui faisait la quête? Parti à l'instant... La moitié part donc à la poubelle... alors que je vois que les portes de l'Alhambra se sont déjà ouvertes.
Et au fait, j'oubliais: Il pleut. Donc, il se trouve qu'on est mieux au chaud.
A l'accueil, on nous demande si on est invité par Delta ou je ne sais quoi. Concert "privatisé" par une entreprise locale? Ce qui expliquerait le sold out (bon, la liste des invités de l'entreprise ne semble pas immense, mais on connait le problème notamment )... J'irai interroger le tourneur si je le vois...
Belle surprise cette salle au cœur de la vieille ville. Style ancien cinéma, avec un balcon, une scène cosy, et jauge pas si petite. Je préfère nettement celle-ci au botanique et ce grand espace tout en largeur.
Comme prévu, je m'installe devant... où me rejoint Marc et compagnie, connu hier. Merci à lui pour son accueil. On reconnaitra dans la salle quelques personnes ayant fait les deux dates. C'était un vrai plaisir d'être au milieu des belges et de les entendre discuter et rire. Dépaysant accent. On souligne ensemble la chance qu'ont les fans belges de pouvoir voir Murat plusieurs fois par tournée, avec des déplacements ne dépassant pas 2 heures.
La première partie est assez différente d'hier. Elle est cette fois sans bonnet et sans lunette de soleil. Hier, c'était une "bonne surprise" selon la RTBF (cf ). Il joue en effet très bien et a une belle voix avec un beau timbre et du vibrato, mais réentendre deux jours de suite ces chansons lentes et tristes... Je m'amuse néanmoins d'entendre les wallons autour de moi ironiser sur le niveau plutôt faible en français du chanteur flamand, qui du coup préfère parler anglais. En tout cas, c'est toujours lui qui est programmé avec Murat à LIEGE! Surprenant.
Je crève de soif... Riche idée ces frites... Au moins, je ne suis pas perturbé par ma vessie... même si je regarde avec envie durant tout le concert, les musiciens boire leur bouteille d'eau. (Merci Marc pour le verre. Tu m'a sauvé la soirée). Un verre jaunâtre Danielesque, accompagné d'un red bull, a été posé au pied de Jean-louis (r) mais il ne sera pas vidé.
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Et.... go. (je vais tenter de comparer le concert de ce soir à celui de la veille dont je n'ai pas parlé en détail dans mon compte-rendu express ).
Pas de très longue intro pour commencer comme hier, Murat part tout de suite sur un couplet alors que l'orchestre monte doucement... mais on a droit à un grand pont ensuite. De suite, les perceptions par rapport à hier sont différentes: on a l'ampli de la guitare devant, le clavier juste à côté... Par contre, pour entendre la voix, ce n'est pas la meilleure place: les baffles de retour scène sont dirigé vers Jean-Louis et celles de la salle bien sur le côté. Les éclairages par derrière sont souvent gênants, et on me disait hier que certains se plaignaient de mal voir Jean-Louis... Marc me disait qu'il valait mieux ça plutôt qu'il porte des lunettes comme sur la tournée Toboggan!
Alors, oui, c'est CHANT SOVIET... et c'est une bonne idée d'ouverture... La chanson n'est pas endiablée, mais effectivement, ça groove. Le morceau reste construit autour des quelques notes de trompettes de l'album, jouées à l'orgue et appuyées par la rythmique. Le passage au refrain est très réussi. Christopher Thomas s'éclate déjà.
Puis "j'ai fréquenté la beauté"... sur un rythme très enlevé, qui empêche Murat de lambiner au chant. Ça se termine encore plus vite sur un joli pont. La version reste néanmoins plus longue que sur le disque... 4 minutes. Je n'ai pas remarqué de différence notable avec la version de Bruxelles (plus courte), cela reste assez fidèle à l'album. Très chouette batterie marquant la fin du refrain (l'orgue remplace certes beaucoup le violoncelle et la trompette des Delano mais je remarque également la nouvelle place de la batterie).
On reste sur un rythme enlevé sur un "blues du cygne". Murat dans une émission récente a demandé de diffuser le titre avec une vitesse plus élevée... Là, on a encore changé de braquet! Intro d'une petite minute avec la gimmick de guitare d'Alexandre joué par Gaël au clavier. Les choeurs (ouhouhouh) sont assurés par Chris qui tape également dans ses mains sur la fin du refrain. Très réussi (c'est un petit rien, mais c'est une respiration dans l'arrangement récurrent guitare, clavier, rythmique, de tout le concert, même si Chris alterne entre contrebasse et basse électrique, et Gaël différents sons de clavier. Tiens, j'y repense: hier, Chris avait fait du tambourin sur un titre, mais pas ce soir ). Chouette séquence musicale au milieu du titre, avec Gaël. C'est tellement joué vite que le morceau ne dépasse guère les 6 minutes, malgré les ponts musicaux. Maitrise totale.
Comme à Bruxelles, le début du concert est parfait.
Comment va se négocier le passage au plus calme?
Çà sera avec la CHEVRE ALPESTRE. Murat débute seule et est rejoint par la contrebasse jouée à l'archet. Le petit pont musical est accompagné par quelques notes de "grand piano". J'aime bien ce titre, une énième chanson autoportrait. Là encore, je trouve cela parfait musicalement, ça coule... D'une coolitude parfaite (le titre est juste rallongé d'une petite minute par rapport à l'album).
"Alors vous allez bien les Montois? et les montoises?" Et Jean-Louis de rigoler sur ce nom...
Et on part sur les RONCES.
Le son du clavier donne un aspect crépusculaire au morceau, comme la basse et la batterie, une belle gravité, on a l'impression de ressentir le temps qui s'écoule, les taillis envahir les champs fertiles. Pas de prolongation inutile encore une fois (à la différence des versions estivales). La vieille, Gaël avait je pense joué un peu différent sur du piano un peu jazz, scherzando mais tempo giusto (euh...) et Jean-Louis, un peu plus crié. A vrai dire, à ce stade, je ne comprends pas ce qui m'a gêné hier, mais j'avais souligné que le début du concert m'avait plu.
30 minutes de concert, déjà pas mal de titres...
Hier, Murat avait fait sa "pause bonjour" là (poussé par le public - "dès que je dis bonjour, ça me sort du concert"-) et je présente les musiciens... pas ce soir. Mais voilà l'orage. Il pleut au Chavanon. Mujabe rib
Le titre avait fini par un peu m'ennuyer par le passé (malgré la claque de la première écoute au Koloko), malgré l'accélération sur le refrain très plaisant... Le retour aux couplets plus calmes et lancinants est difficile. Bon, là, les refrains et les accélérations sont tellement bien que ça passe comme une "saint-Feullien dans la bouche du pellerin" (dicton belge très ancien que je viens d'inventer),surtout quand on se trouve au cœur de l'orchestre, comme je l'étais. Ça pulse... Et le final est une tornade, et Jean-Louis Murat se lâche: Romi, Romi.... Version de 10 minutes ce soir, et je pense qu'on a la plus belle ovation finale par le public depuis le début du concert. Quant à mes impressions de la veille, sur ce titre, encore, elles ne se confirment pas: on ne peut pas soutenir que ça ait été beaucoup moins rock à Bruxelles, peut-être à part sur le final, avec un Jean-Louis plus poussé par le groupe que par la guitare.
Retour au calme: Vallée des merveilles.
Murat presque solo, avec quelques notes de basse de temps en temps... avant que sur le refrain le reste du groupe n'arrive. Pas de doute, le Murat "balladeur" est là. On entend là encore l'importance que prend la rythmique sans violon et trompette. Stéphane assure le tempo et la "tructure"... et c'est peut-être plus rythmé qu'hier...mais un peu moins long.
Jean-Louis siffle quelques notes... et se lance sur "Neige et pluie au Sancy".. à Mons, avec une intro très longue, et presque boogie ou bien?, avec encore, une rythmique implacable alors que Gaël ponctue plus librement la chanson. C'est une version "play it loud". Avec encore, un bon pont musical, où le clavier est extra. Une version qui dure cette fois plus du double que la version album. Là, encore, la version d'hier me semble assez proche dans sa construction et son idée même si la longue intro est assez différente, comme le jeu de guitare.
Petite respiration le temps de régler la guitare "sorry men, sorry...". "comment ça va les garçons? arrive du public - ça va fort"... Et Murat de vanner un peu Stéphane. "il est mûr, il est mûr comme une prune".
La chanson débute ainsi tout doucement et monte progressivement... COL DE DIANE.
La chanson ne me plait pas plus que ça... mais la version est belle: pour l'intro du soir et cette batterie très costaude sur le final! La version est rallongée par rapport à l'album mais point trop. Hier, Jean-Louis sifflotait, et c'était plus down tempo... moins enlevé. Maitre Capello: +1point... oh, ça vaut même +2 points pour MONS.
Et... je vais quand même le redire pour ceux qui ne suivent pas (je n'ai pas les noms mais vous ne perdez rien pour attendre quand même!) : Murat ne joue que du BABEL! Pas de petits morceaux du dernier album, de l'avant-dernier, pas une petite surprise, ni même un inédit, une chanson pour une BO de Masson: non. Rien que BABEL (faut dire que les "outcasts" -potentiels- de la session ont fini sur le double album). Il me semble que c'est la première fois que le set est ainsi (pas le temps de vérifier les archives du Lien défait mais le temps me manque). J'avais dit que la set-liste de la tournée toboggan était un peu redondante, avec du Grand Lièvre, certes excellent, mais déjà bien entendue... Alors, voilà, plus que jamais, Murat rechigne à replonger dans ses disques pour y piocher des surprises... Alors, oui, mieux vaut jouer que BABEL que de livrer un "au-delà" ou un "jim" comme à l'automne. Mais peut-être qu'avec le rodage du groupe, Murat décidera-t-il de rompre un ennui naissant?
Alors, puisque c'est BABEL.... Noyons-nous-y (ah, c'est joli comme tournure)... Et tant qu'à se noyer, faisons-le dans une belle eau minérale auvergnate. C'est "Noyade au Chambon" qui commence par un plongeon musical. Bon sang, faut se tremper la nuque avant!
Rythmique d'enfer... si bien que la version jouée ne dure pas plus longtemps sur l'album. Efficace. Là encore pas de différence notable avec Bruxelles selon moi. C'était très bien hier,et aussi rock, avec un Jean-Louis jouant de la guitare au milieu de la scène.
Et comme je l'ai dit pour Bruxelles, quel plaisir de regarder Chris à la basse, position de garde sur sa basse un pied en avant, qui vit le truc, et cherche à communiquer avec les autres... comme dans un quartet de jazz. Notamment Stéphane, qui parfois trop soucieux du tempo ne lève pas la tête. Parfois, il capte un peu Gaël... et me vient à l'esprit une image, comme dans une série américaine : Chris en Dieu ou Allah, jovial et volubile, et Gaël, en petit diablotin ou Djinn,peut-être du fait de son côté premier de la classe, et ses yeux perçants, et qui discuteraient sans cesse de la division du temps en mode ternaire ou binaire... Pour en revenir sur terre, pas d'erreur de casting... Bien joué, Marie Audigier me semble-t-il.
L'heure est passée, et c'est l'heure de la chanson d'amour. LA chanson d'amour. Hein! Parce que (histoire de faire un clin d'oeil à l'article précédent) le (de NANTES!) citait Dominique A en interviewant Jean-Louis (tournée Grand Lièvre) :
"Alors que Murat, à part dire qu’il aime les femmes – et ça, c’est le champion, on l’avait compris, merci ! Il a un peu le même problème que moi, en pire. C’est-à-dire qu’on ne sait vraiment pas de quoi il parle. Mais en permanence. » e
Pfff ! Ben, je ne sais pas, je ne comprends vraiment pas ce qu’il veut dire… Si je prends le dernier album, il y a une chanson qui s’appelle Rémi qui parle de la Résistance, une chanson sur 14/18, j’ai une chanson sur le cyclisme, le champion espagnol… Donc, sur le dernier album, non… Vu qu’on me l’a même fait remarquer, le fait que je n’ai pas de chanson d’amour qui s’adresserait spécialement aux femmes… Donc, ce qu’il dit, ça doit dater de longtemps !
Non, c’est tout récent…
Cette interview est récente ? Alors c’est qu’il n’écoute pas ce que je fais. Notamment les deux ou trois derniers albums, il n’y a quasiment pas de chansons d’amour. On ne peut pas dire que je sois un spécialiste du chant pour les femmes".
(d'ailleurs, sur wikipédia, j'ai ajouté il y a quelques jours: "En 2011, "Grand lièvre" est un peu boudé par certains critiques, mais le journal LE SOIR lui attribue le titre de "personnalité de l'année" pour ce disque. C'est le début d'un nouveau cycle d'écriture pour Murat plus centré sur l'histoire, la mémoire, et la transmission (il dit être soucieux de ce que ses enfants vont entendre), même si l'amour et la sexualité restent présents).
Fermons la parenthèse.
Instant "chanson d'amour", c'est "Tout m'attire". Version très longue par rapport au disque, où Murat sifflote. Pas un énorme coup de coeur... même si le refrain est charmant. Ça ne reste pas une composition exceptionnelle du compositeur de Murat, M. Bergheaud.
A MONS, ça a été la séquence présentation des musiciens... toujours qu'avec les prénoms (ce qui est un peu dommage, c'est habituel, mais je ne l'ai jamais dit je crois). Stéphane prend sa petite vanne, avec Jean-Louis se tournant vers lui et qui se met la main devant le visage, le pouce sur le nez (figure style "tralalalalère je t'ai eu").
Longue intro bien menée... pour les FRELONS. Je n'ai absolument pas pensé ce soir-là à Mons aux "hi hi hi" qui m'agacent parfois ... Peut-être du fait du tempo rapide (la version est là encore plus courte que celle du disque!). C'est direct et percutant. Quant à Bruxelles... bon, disons, que c'est à croire que j'avais décroché, voire un peu plus, que j'avais atterri sur la lune, et trouvé un Bed E.T. breakfast pour y dormir... J'étais plus dans le concert. Je m'étais retrouvé sur le côté, près de la sortie, ça rentrait et sortait... Grâce à Mart, je me dis quand même que la version MONS était plus aboutie, mais je ne peux pas vous dire pourquoi... Le fait est que Marc, je crois, a confirmé que l'ensemble de la soirée avait été plus engagé, et rock. Et on a quelques fois tapé dans nos mains, chanté sur le final. L'impression ressentie en fond de salle était bien moindre.
Voilà LONG JOHN. Un moment plus calme. Murat sifflote encore. Hier, je dormais. Là, je baille un peu. J'échange 1 Long John contre 25% d'un Pont Mirabeau, 0.2% d'un "examen d'un minuit"?
Allez, ça repart sur quelques accords de guitare impleccables (entre implacables et impeccables). Taintain tain... tain-tain tin... C'est "tendre violette"... oui, ça balance... je t'aime, un peu... non, c'est pas de la marguerite, c'est de la violette... Là, encore, peu de "floritures", pas d'interflora, direct. ... ET maintenant que vous me le dites, ou pas... Voilà une différence... Hier, c'était PASSIONS TRISTES qui a été joué... "je ne veux pas"... Et là, encore, ce n'est pas "à l'avantage" de mon ressenti : à Bruxelles, Jean-Louis nous avait livré une excellente prestation, avec une intro très rock... peut-être un chant un peu nonchalant par moment. Une des chansons "complexes" et excellentes de Babel.
Et à Mons, on y a eu droit à notre "PASSIONS TRISTES" aussi (donc un titre de plus)... et ça déchirait aussi... Dernier titre...
A 1h33 du début du concert, ils sont revenus sur scène... Intro lente...le clavier sonnant comme une harpe... ouh ouh ouh... On chante un peu mais c'est un peu timide... "QU'EST-CE QUE C'est? "... 1ere accélération courte... puis couplet lent... Je crois que c'est sur ce titre que Jean-Louis Murat jouant l'intro sur l'envie du moment indique aux musiciens : "on reste là-dessus"... Ce soir, ça sera donc livré ainsi... Et sur le coup, j'étais persuadé que la version de MONS était nettement meilleur qu'hier... On a chanté, Murat s'est mis à chanter "merci,merci merci" pour conclure le concert comme aux plus belles heures vécues à LA CIGALE. Et nous voilà à 1h45 de show, une durée plutôt généreuse. Très bon final même si ce n'est pas à la hauteur d'un jour du jaguar, ni même d'un extraordinaire voodoo.
Hier, Murat avait chanté deux vers "de la direction du Crest" a capella... pour finalement (peut-être à cause des cris de chien venant du public?) partir sur "qu'est-ce que ça veut dire"... avec un démarrage un peu long avant que le groupe ne le rejoigne... Le reste du morceau était nettement moins endiablé malgré une belle partie de guitare... plus foutraque et sans fièvre, même si final est chouette... " de vos coeurs, là-bas"...
Très nettement, je dois dire que mes impressions données précédemment sur BRUXELLES me paraissent peu fondées... Peut-être qu'il fallait que je dépasse ma déception de cette set-liste, à moins qu'un petit degré d'implication moindre, des légers flottements, cette salle, m'aient gêné. Le fait est que je n'ai pas reçu le concert dans sa globalité de la même façon sur le moment...
Mais sur MONS, et lui donner quand même l'avantage, je n'ai pas retrouvé où se trouvait un des excellents moments : une petite "fight", "une battle" entre Murat à la fender, et Gaël qui faisait sortir de son clavier un son de guitare... peut-être sur "neige et pluie au Sancy", avec un plaisir visible de Jean-Louis. J'ai félicité Gaël à la fin du concert, qui me disait qu'il n'avait pas "osé" je crois la veille utiliser ce son. Je n'ai pas retrouvé le moment précis non plus où Jean-Louis avait fait une accolade à Chris, signe d'une petite alchimie supplémentaire.... Enfin, soit, à Mons, c'était un jour de plus, un jour en mieux... à en oublier que c'était un dimanche soir.
La soirée se termine par la même séance de dédicace que la veille, peut-être un peu moins chaleureuse, du fait d'un gros molosse se tenant derrière?, mais Murat reste accessible. Il me demande depuis quand je m'occupe de lui, et me conseille de changer. Je ne sais quoi répondre et me contente d'un "pas tout de suite"... J'intercepte le tourneur et l'interroge sur cette liste d'invités, et il élude un peu... mais il me dit qu'il y aura d'autres dates à l'automne! Never ending tour.
Dehors, il ne pleut plus. Mais c'est presque de la neige. Je retourne chercher mon appareil photo à l'auberge pour immortaliser plus encore cette nuit.