cinema

Publié le 17 Mars 2024

Bon, ce n'est pas vraiment une surprise, tant Lætitia a utilisé les musiques de Jean-Louis notamment dans ses "Blow up" sur Arte, mais son Citoyens clandestins, avec comme souvent un casting xxl qui témoigne encore une fois de  son amour pour les comédiens est dédié à Jean-Louis.  Pour rappel, L.Masson est également annoncée sur la scène de la Coopérative de mai en Mai et aussi en interview dans le livre de Pierre Andrieu.

Un petit mot sur la série (en avant-première sur le site d'arte avant diffusion le 21/03) : A la suite du 11 septembre 2001, et alors qu’un groupe islamiste prépare un attentat chimique à Paris, elle nous fait suivre le parcours d’un agent infiltré dans le milieu jihadiste, d’un agent de la DGSE, les intrigues et manipulations des différents services secrets, un mercenaire employé par les services de l’Etat, un duo de journalistes à la recherche de la vérité, le tout dans un univers de violence, de cynisme, de manipulation et de faux-semblants. Assez peu de cascades, ni d'explosions, il est raconté  la force vitale de la poésie et de l’amour... et c'est pour cela que Laetitia arrive à con/é-voquer Jean-Louis dans cette oeuvre : 

1) Les épisodes  commencent par la voix de Laetitia citant une strophe différente très programmatique de "Réversibilité". Les muratiens feront le lien. On voit une vieille édition de poche  des fleurs de mal passer de main en main, la poésie de Baudelaire parcourt toute la série.

Au premier épisode:

 

Alerte spoiler  (un peu)!! Ceux qui veulent regarder la série, ne poursuivez pas!

 

 

2) Jean-Louis Murat apparaît encore explicitement au quatrième épisode, avec une scène d’amour jouée sur Bang bang de Muragostang, dont on voit la pochette du vinyle. Comme souvent, Laetitia choisit une version "live". Cette dernier volet est à la fois haletant et profondément mélancolique.

Ci-dessus : dans le générique finale (en plus du crédit de la chanson bang bang).

 

(Un grand Merci à Guillaume pour le signalement! et à tout ceux qui me font des messages par la même occasion! N'hésitez pas... aussi à faire un petit commentaire également)

LE LIEN EN PLUS

 Petit message d'Armelle Pioline,  inter-ViOUS ET MURATisé en 2011  ( à lire ici)

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Rédigé par Pierrot-Florence

Publié dans #2023 après, #cinéma

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Publié le 4 Septembre 2023

Voilà un moment que j'étais à la recherche d'un document inédit, avec l'aide de notre correspondante parisienne mais il s'avère que l'on ne suivait  pas la bonne piste. Jean-Louis Murat a parlé en interview d'un texte psychanalysant qu'il aurait écrit sur Hitchcock. Pour moi, il s'agissait d'un texte de jeunesse quand il s'essayait au journalisme (dans les inrocks en 2000:  A mon arrivée à Paris, j'ai regardé dans l'annuaire les cinéastes qui y étaient. Il y avait Claude Sautet, je l'ai appelé, je suis tombé sur lui directement, on s'est vus, on parlait cinéma. J'ai écrit des papiers dans des revues de cinéma amateur). . ll parlait d'un travail fait pour une personne qui a travaillé ensuite pour Canal+ (j'ai ainsi questionné Philippe Dana, Dionnet...).

Et voilà qu'en naviguant sur un tout autre sujet, je tombe sur un article.... où figure ce texte signé Jean-Louis Murat à propos de VERTIGO... en 1990.   Il figurait déjà sur le net depuis 2022. Je ne comprends pas tout et la mise en page interroge, mais on y croise Géronimo, Cohen et Neil Young... et Saul Bass (le graphiste de l'affiche du film)... et Freud... souvenir d'enfance et propos sur l'amour... Des bribes de toute une vie. Allo, Mme Cinéma?

- Tu te fous de moi, Paulo?  Une journée entière à monopoliser les ordinateurs et les bibliothécaires, d’abord serviables et diligents, puis amusés du rempart de vieux papiers construit sur la plus grande table en un temps record, un peu inquiets de voir leurs gros cartons tanguer à 2 m de hauteur, consternés de me découvrir à la fermeture à croupetons sur leur moquette, de gros et précieux volumes étalés à même les allées…  Et pendant ce temps, Paulo au téléphone :  Toujours rien ? Tu as regardé la base de données ? Oui, tu n’y es que depuis 30 mn, et alors ?   Et    Tu en es où ? J’ai regardé la base de données, je te jure il y a des trucs. Et  Ca avance ? Tu déjeunes ? Encore ? Tu comptes y retourner ? Parce que bientôt ça ne sera plus la peine, ça ferme tôt, hein, j’ai regardé les horaires, Et encore Ah, en fait, je dois te dire, ce que j’ai trouvé sur la base de données c’est à la Cinémathèque de Toulouse… Bon alors ?? OK, ne t’énerve pas. Laisse tomber Hitchcock. Tu peux chercher sur Mademoiselle Personne ? Sorti quand ? Euh, jamais. Pourquoi ?   Et maintenant, tu viens me dire que  ce texte était déjà sur les internets? T'as de la chance que le blog concurrent ne recrute plus!! Je te le dis!  Bon, je t'écris un truc vite fait:

 

-  C’est très émouvant de découvrir ce si beau texte, surtout après l’avoir laborieusement cherché et surtout sur un des plus grands films de tous les temps ! et de se dire qu’on n’a sans doute pas fini de découvrir des pépites et de continuer à s’émerveiller.

C’est bien du Jean-Louis Murat, à la fois aigu, poétique et buissonnier

Qui admiratif se promène dans les images et les motifs du film, des films d’Hitchcock

Qui malicieusement interroge ses obsessions dans un jeu sur la langue – traductions et jeux de mots - et les associations d’idées (le texte psychanalysant !)

Et, d’une obsession l’autre, retrouve dans ce vertige face au femmes, au temps et sa profondeur ce qui l’habite et l’anime, qu’il a chanté sa vie durant.

 

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Vertigo ; maladie des chevaux, qui se manifeste

par le désordre des mouvements,

Mais aussi ?

le nom d’une couleur

d’une ariane brune

le nom d’un empereur

d’un poète albanais

d’une maladie d’amour

du parfum des jonquilles

d’une Jaguar…..

 

Si le vertige donne des « sueurs froides »,

c’est donc La Peur ?

«  La peur , c’est l’attente de la peur »

… le vertige , toujours …

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-enfant , quand l’un de nous avait le vertige, nous chantions

«  oooh , il a la tige verte. » .

disait-on « oooh green cock  » au petit Alfred ?

En - a- t’il été affecté ?

n’a-t’il mis en film depuis  que ses passages à vide ?

l’Anglais est-il le moins terrien des humains ?

tous les Anglais sont-ils des marins ?

vide et emptiness ont-ils

La peur du vide est-elle naturelle ?

celui qui n’a pas peur du vide est-il un homme mort ?

pour l’Anglais, l’hypocrisie est-elle un art de vivre ?

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*1. Quand on a le vertige , on ne se penche pas sur les femmes.

*2.Quand on a le vertige , on ne se penche pas sur le passé.

*3.Quand on a le vertige , on ne se penche pas sur les films d’Hitchcock.
 

une fausse blonde, brune

Une fausse brune , blonde

ne saurait me tromper

mourir d’amour

c’est mourir de ne pas être aimé

ne pas être aimé c’est ne pas savoir aimer

vertige ?

non

 

 

2. le séquoia se nourrit de la terre

la peur se nourrit d’elle même

Neil Young se souvient de son amour

Pour une jeune Indienne

du temps de Montezuma

… couché sur l’herbe rase du Montana

Leonard Cohen écoute

les derniers échos

de la cavalcade

des guerriers des faits de Geronimo

Quand on a peur de regarder derrière soi

on a peur de regarder en bas

le passé dérange ceux qui n’en ont pas

vertige ?

non


 

3. «  l’ attente de la peur est une folie »

un couple sans enfant

des lunettes

lui même

Freud

des mathématiques

des baisers

Saul Bass

des oiseaux

des communistes

des blondes

des désirs cachés

un échafaudage

le piège…

la trappe…

les chutes…

… toujours le vertige, et Hitchcock est heureux.

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Au début du texte, si Vertigo est effectivement une maladie dont sont atteints les chevaux et une voiture Jaguar, il semble que Jean-Louis laisse vaguer son inspiration sur ce nom, comme pris dans l'effet du même nom (procédé technique -travelling inversé- que crée le réalisateur sur ce film) ou les tourbillons du générique :   pas de trace sur le net d'empereur, de poète albanais, et d'ariane brune (sans majuscule?)... alors que "le parfum des jonquilles", "la maladie d'amour" nous renvoient clairement à l'univers muratien.  La suite se poursuit à cheval : par "BRIBES abattues".

Florence D, tu complètes, je n'ai qu'un souvenir vague du film?

-  On pourrait multiplier les illustrations pour ce texte plein de références:

Sur le  séquoia, contemporain de la découverte de l'Amérique, et même de la bataille d'Hastings:

Saisissantes stries de l’arbre, vertigineuse profondeur du temps. Et le mystère de cette femme qui dit venir de si loin.  Superposition des époques, plongée dans le passé, comme Neil Young se souvenant de Moctezuma dans Cortes The killer et Cohen écrivant sur le sort funeste des « First nations » ("Kateri Tekakwitha" dans Beautiful loosers).  

 

- Alors que le personnage  est pris de vertige stérile et de peur  à leur contemplation,  pour les artistes, c'est un tourbillon vers l'inspiration et les souvenirs... comme ceux du parc fenestre (qui n'ont que 200 ans) ? 

Certes... peut-être. Encore quelques échantillons, pour le plaisir?

- « Lui-même": 

Même dans un huis-clos sur un bateau (Lifeboat)

 

- "Freud": 

et Dali (La Maison du Docteur Edwardes).

 

- "Des baisers"…

On doit à Hitchcock le plus long de l’histoire du cinéma (Les Enchaînés)

 

 - "Des blondes"… Et des britanniques

Grace Kelly (dans Fenêtre sur cour)

Hitchcock dans ses entretiens avec François Truffaut :

« Qu’est-ce qui me dicte le choix d’actrices blondes et sophistiquées ? Nous cherchons des femmes du monde, de vraies dames qui deviendront des putains dans la chambre à coucher. (…) Je crois que les femmes les plus intéressantes sexuellement parlant sont les femmes britanniques. (…) Une fille anglaise avec son air d’institutrice est capable de monter dans un taxi avec vous et à votre grande surprise de vous arracher votre braguette »

- oui, Blonde/brune... Murat a toujours choisi (Une fausse brune, blonde ne saurait me tromper")

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Merci Florence!   NB: Vertigo est disponible en VOD entre 3 et 4 euros.

[ Murat journaliste: POUR RAPPEL /  Pour LIBERATION / pour Chanson]

 

Le texte est tiré d'un article signé Pierre Gaffié, réalisateur-journaliste et ancien chroniqueur cinéma de Nulle Part Ailleurs... qui en profite pour nous raconter son Murat...

Jean-Louis Murat : souvenirs et vertiges.

Il y a trois décennies, Jean-Louis Murat avait accepté d'écrire un texte sur "Vertigo" d'Alfred Hitchcock dans le cadre d'un livre que j'écrivais. En pleine promotion de "Cheyenne Autumn", il avait réagi avec une gentillesse incroyable au jeune provincial pressé que j'étais aussi. Il m'a envoyé ses deux textes (l'autre sur "Taxi driver") tapés à la machine dans une enveloppe kraft que j'ai encore. Le texte est plus bas... Quand je l'ai rencontré, je lui ai dit à quel point "Cheyenne autumn" était beau. Il avait fait un petit geste des épaules que je n'ai jamais oublié... C'était très sphynx et très humble à la fois. Comme s'il était déjà passé à autre chose...

 

1989 : "L'ange déchu" est un choc un coup de balai dans mes oreilles. Je n'en croyais pas mes sens. La chanson a habité mon esprit des mois et des mois. A l'époque, je présentais le cinéma sur "Nulle part ailleurs" (C+), ce qui avait quelques avantages induits, notamment l'amitié de Pascal Aznar, qui travaillait chez "Virgin", la boîte de Murat (qui s'y sentait d'ailleurs en boîte). J'ai reçu le CD du "Manteau de pluie du singe" par coursier et c'était comme une livraison de pain béni.

Je suis frappé par "Cours dire aux hommes faibles" et son rythme trépidant, qui s'accélère, alors que justement on parle de faiblesse. Quel oxymore ! "Col de la Croix-Morand" évidemment. J'y suis allé plusieurs fois dans ce col, à ce col, seul et accompagné. En 2016, ma compagne ne voulait pas monter au sommet : trop haut, trop chaud. Elle m'a conseillé d'y aller tout seul, que je lui raconterais, etc... J'ai grimpé au sommet de la montagne qui surplombe le col. Puis, en jetant un oeil distrait sur le contrebas, je vois un petit chien, le nôtre, qui monte à grandes enjambées. Cebeau Wwesty était en train de montrer le chemin à ma compagne, lui disant : "Viens, on va retrouver Pierre !" Nous nous sommes retrouvés à 3 en haut... Je crois à ces signes telluriques. Le chien s'appelait "Pégase", un nom cité par Murat dans "Fort Alamo".

La première fois que j'ai entendu parler de Murat, c'était dans un entretien de William Sheller. J'ai tendu l'oreille. Je trouvais "Si je devais manquer de toi", joli, inhabituel mais pas envoûtant au point de... Jean-Louis est venu la chanter sur le plateau de "La vie à plein temps" (France 3) à Toulouse. Ce jour là, pur hasard, je faisais une chronique cinéma en direct. Murat chantait juste après et j'ai eu l'impression de passer devant la caméra en quittant le plateau. Je me sentais con et embarrassant. Heureusement, en régie, le réalisateur ne dit qu'il n'a rien vu. J'avais donc frôlé Murat sans le masquer. Anecdote...

"Cheyenne autumn", quel album ! Depuis, je me suis dit (sans preuves) qu'il s'agissait sans doutes de chansons que Murat avait en stock depuis plusieurs années, et qui avaient été "embellies" par les synthés, boîtes à rythmes, bref l'emballage "Virgin" (et je dis ça comme un compliment). La preuve, il a peu chanté les chansons de cet album par la suite, y compris les plus belles ("Amours débutants", "Te garder près de moi", "Le garçon qu maudit les filles", "Le troupeau"...

C'est en écoutant ces chansons que je suis allé à Clermont-Ferrand pour la première fois. Mon grand-père m'en parlait souvent, lui qui négociait du bois depuis Brive-La-Gaillarde. En serpentant dans la ville, je pensais à "Ma nuit chez Maud" et à Murat, ce chanteur pas à la mode...

J'ai été déçu par "Vénus" qui bégayait selon moi. Trop vite. Je me souviens aussi d'une discussion avec le cinéaste Laurent Larivière (qui ne portait pas ce nom à l'époque) et qui me disait "Non, Pierre, c'est l'album de la maturité !". C'est bizarre les goûts...

"Dolorès" m'a frappé, comme un uppercut. Ce train bleu, ces allers-retours sentimentaux, ces "à quoi tu rêves", cette réinvention rythmique. Et surtout, j'étais bouche bée devant la crudité de "Fort Alamo" : "Tes gestes d'orfèvre, ta vie de femelle, je te jures que je m'en fous... De ma vie vulgaire dans l'armée de l'air, je garde l'amour, c'est tout... Si dans tes bontés internationales, je ne vaux plus le coup". Tellement de double sens, que c'est érotique, je trouve, une séparation quand on y pense. Je trouvais que c'était plus fort que Bashung, car sans humour et jeu de mot qui sauve. Murat y allait franco. Je me souviens qu'à la même époque Kubrick disait à son scénariste de "Eyes wide shut" (Frédéric Raphael) : "Surtout, pas de bons mots dans les dialogues !" Ça me plait cette rugosité. L'humour vient trop souvent rendre démagogique les coeurs blessés, je trouve.

"Mustango", c'est le cross-over. L'imaginaire américain rendu prégnant par les musiciens de "là-bas". J'ai toujours été fasciné par le petit roulement de batterie au début de "Jim". Pour moi, c'était comme si Murat appuyait sur la touche "extra ball" d'un flipper et relançait la partie, sa partie. Quelques années plus tard, Murat était chez Drucker, invité par Patrick Sébastien. A la fin de "Au mont sans-soucis" (pour moi l'équivalent moderne du "Fidèle" de Charles Trénet), Sébastien, briviste, a dit à Murat le clermontois : "C'est chouette que tu aies fait les chants d'enfants toi-même à la fin !". Ça m'a rendu Sébastien terriblement sympathique.

"Le moujik et sa femme", c'est la preuve qu'il faut savoir nommer une oeuvre. Quel beau disque. "Foule romaine", quelle ode à la sensualité, on se croirait au milieu des cigales, alors qu'il n'y en a probablement pas à Rome. "Moujik"... Oui, il faut nommer un disque, car quelques mots le colore alors que tant de chanteurs donnent des titres passe-partout et passe-plat.

Un jour à Colombes, j'ai pu revoir Murat, backstage. Il y avait des fruits et des sucreries dans des coupelles, ça m'a surpris. Il était non pas discret, mais désinvolte. Je crois que c'est sa manière de ne pas se prendre au sérieux ou peut-être de se dire que la vraie vie est ailleurs que dans les bavardages du quotidien. Quel dommage qu'il y ait succombé dans les médias. C'est quand même une énigme ce comportement médiatique, c'est presque comme Céline en littérature...

 

Pendant le concert à "L'avant-scène" de Colombes, un couple (vers le 5ème rang s'est levé et est parti, discrètement. Il n'y avait pas mort d'homme. Il devait être surpris de ne pas voir le Murat de "Regrets". C'était l'opposé à vrai dire : JLM déstructurait toutes ses chansons à la guitare et il a fallu du temps au public pour reconnaître "Jim". Ça aussi, c'est l'apport de Murat : la dialectique, la contradiction, entre ses albums studios et leurs rendu "live". Qui d'autre que lui l'a fait autant.

Quelques mois avant j'avais réalisé une fiction dans laquelle on entendait "Le verrou", cette magnifique chanson de Julien Clerc (peut-être sa plus belle) dont Murat avait écrit le texte. Pendant des années j'ai relancé" Murat pour savoir s'il avait vu le film, s'il l'aimait. Jamais de réponse. Là, on touche du doigt le fosssé. Quel regret. Mon souhait était de faire un clip pour lui. En 2023? j'y croyais encore...

La photo noir et blanc dans la pochette de "Babel", ambiance film policier à la Robert Siodmak me captive. Que se passe t-il vraiment sur cette photo ? Dites-le moi...

 
Murat, c'est une carte de géographie chantée : la lune est rousse à Cabourg, la Dordogne mijote les sentiments, le mendiant est à Rio, on va voir sa fiancée dans le Tarn-et-Garonne...
Dans un entretien, JLM avait n jour répondu : "Je serai toujours le mec qui fait des salles de 100 places et pas de 200 !". C'était incroyablement froid, et triste de façon grinçante. Cela aurait été vraiment intéressant qu'il fasse des Zeniths, pas pour la foule, mais pour le décalage. Il aurait dû mettre de l'eau dans son vin peut-être (pas sûr) mais le nectar aurait pu être délicieux

Quelle ironie : c'est son riff dans "Mashpotétisées" (où deux présidents de la république et Johnny sont attaqués) qui, repris dans une pub pour "La banque postale" qui aura été peut-être sa musique la plus lucrative. La vie est une farce...

"Grand lièvre" me semble supérieur à "Morituri". Il y a une fougue insouciante tellement pleine, tellement accueillante. Peut-être que Murat est plus fort question bestiaire (le lièvre) que question abstraction (je parle du titre)

 
La dernière fois que je suis allé en Auvergne, c'était après le premier confinement. J'avais trouvé un four à pain reconverti en maisonnette et il n'y avait aucun avis sur le site de location. Et les photos étaient bizarre : ce four à pain était diablement lumineux. Quand je suis passé près de la Bourboule, j'ai monté le CD dans la voiture : "Hold-up" le duo avec Morgane Imbaud, que je chantais à tue-tête...

En arrivant dans le "four à pain" (une merveille de maisonnette en pierre), le propriétaire m'a montré ses vaches, qui allaient dormir pendant 6 jours juste au-dessous du gîte. La nuit, certaines regardaient la pleine-lune. Regardez la pochette intérieure de "Innamorato"...

 
Merci Jean-Louis Murat...
Pierre Gaffie, 25 Mai 2023
 
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ET voilà que je me rends compte qu'on avait déjà croisé Pierre ici mais il y a bien longtemps, au tout début du blog... il avait publié le texte de Jean-Louis Murat sur TAXI DRIVER... dont je n'ai pas gardé l'intégralité!  C'était .  Pierre Gaffié devrait remettre en ligne ce texte prochainement... et deuxième surprise, le texte était déjà en ligne dans un précédent article... 
 
La Jaguar: 
Un texte inédit de Jean-Louis Murat sur VERTIGO d'HitchcockUn texte inédit de Jean-Louis Murat sur VERTIGO d'Hitchcock

 

 

LE GRAND RETOUR DU LIEN EN PLUS VERS LE PASSE ET L'INFINI AU DELA

Je l'avais partagé à l'époque, mais Murat qui nous parle de 1969, c'est une très belle archive

https://www.facebook.com/biscuitproduction/videos/2334873450085037/

 

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Rédigé par Pierrot et Florence

Publié dans #2023 après, #cinéma

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Publié le 26 Juillet 2022

bonjour,

avec la canicule, allez prendre le frais au cinéma est une bonne idée... alors pourquoi pas tenter de vous donner envie... en revenant sur le film tourné par Murat en 1990 avec Doillon...et Béatrice Dalle et Madame Huppert. C'est d'actualité car il  est actuellement en streaming sur mycanal, jusqu'au 31/07... et que justement j'ai quelques archives à vous proposer...  avec l'aide de Florence D. qui est passé par la Cinémathèque à Paris. Un grand merci à elle. Allez, on dit merci... -  merci! et bisous!  - et oh, on se calme, ce n'était pas si compliqué que ça non plus...

https://www.canalplus.com/mu/cinema/la-vengeance-d-une-femme/h/433324_50002

Le film a été sélectionné à Berlin, et la critique est partagée... et Murat dans un rôle ingrat n'est pas très souvent évoqué par les critiques.

 

Pour Télérama (noté actuellement TTT):   Genre : drame psychologique.

Cécile veut la perte de Suzy, coupable d'avoir aimé le même homme et, peut-être, de s'en être fait aimer. Cet homme est mort. Quand ? Il y a un an. Où ? Pas très loin de chez Suzy. Lentement, très lentement, Cécile cerne Suzy, l'enserre dans un filet inextricable de complicité et de cruauté mêlées, de reproches et de remords partagés, avec, au centre, cette unique et lancinante question : à qui la faute ? Un enfer réglé comme du papier à musique. Comme une mise en scène de Doillon : précise, minutieuse, implacable. De fait, Cécile réalise sa vengeance comme un bon cinéaste tourne son film : avec ordre et méthode, mais avec la touche d'insolence et de folie qui distinguent les artistes des artisans.

Truffaut avait toujours comparé les films muets de Garbo à un bout d'essai gigantesque. Le film de Doillon ressemble à un plan unique, élastique, démesurément étiré. Et dans cette scène qui semble ne finir jamais, la caméra poursuit deux comédiennes magnifiques qui se guettent.

Des dialogues fluides. Un huis clos doillonesque à souhait, ficelé avec brio. Et deux comédiennes au sommet de leur art !

Télécable sat accorde une étoile sur 4, et les avis de allociné donnent la moyenne (2,5 étoiles sur 5)

 

On peut noter quand même des points communs  avec l'univers artistique de Murat: le film est inspiré par le roman de Dostoïevski, L'Éternel Mari (dont le nom russe est gardé dans le film),   l'exploration de l'univers féminin, la psyché féminine (cf l'article des cahiers), la question qui arrive vers les 40 minutes, "tu as lu Proust?"... 

Dans le film, Jean-Louis Murat arrive à 47 minutes 32 dans une tenue très 80...  On le voit à peine de 3/4 dos, les mains dans les poches dans un pantalon remonté très haut. C'est peu naturel. Là, il y a un très bon gag: il dit qu'il travaille dans un centre pour des personnes qui ont été torturées! Voilà de quoi ravir les humoristes de France Inter...  Et le personnage de raconter que son travail est de leur réapprendre à ressentir de la haine...  Tout cela est d'un naturel  comme une fraise tagada.  A 49, il disparaît déjà. Isabelle Huppert dit qu'il a une certaine joie de vivre.... Bein oui! Depuis le temps qu'on vous le dit.  Attention, la phrase la mieux écrite arrive. JLM en voix off:  "le taxi arrive"... et le spectateur est content, il dit que ça va bouger un peu. A 51'42, les personnages ont donc pris le taxi pour aller piquer-niquer dans un parc parisien.. après un passage au mac do. 2 placements de produits d'un coup: le Mac Do bien en évidence, et le chanteur chanson française qui a commandé  un sunday caramel...  Pour vous dire comme son personnage respire la joie de vivre, il dit : "c'est un jour pour voir une comédie".... "Marivaux, Molière?"... Doillon ne manque pas d'humour: Béatrice Dalle répond "je préfère les vrais gens!"... Ah, mais oui, mon Dieu!

Murat est bien sage, il récite son texte qui associe dormir  à la montagne, et chants tyroliens...  et à Béatrice Dale, il pose la question "tu sais yodeler?". Non, on ne rêve pas... mais enfin, vous vous êtes peut-être déjà endormi effectivement.

On passe d'un coup sur un bateau mouche. Attention, Stéphane (le personnage) raconte une blague... sur un crocodile, mais on ne connaîtra pas la chute. Pour le coup, Jean-Louis est plutôt bon, dans son registre naturelle  de fanfaron réservé.

Ensuite, Isabelle a le mal de mer parce qu'il y a du avoir une tempête sur la seine. Ils sont dans l'appartement, et tout est gris. les vêtements, la peinture.  Isabelle lui fait le coup du "je suis peut-être enceinte"... On lui a déjà fait le coup. Actor's Studio. Tout est en plan large, le réalisateur ne nous prend pas par la main.  Oh là là, la prononciation des filles,  ce n'est pas terrible...  La rousse qui disait bien aimer Stéphane le pousse dans les bras de la brune... et on se dit qu'il n'aura pas de mal parce qu'il préfère les brunes... 

Stéphane a toujours les mains dans les poches.

Attention; film d'action : Dalle et Murat marchent dans la rue. Et... au milieu de la rue. Là, encore, Jean-Louis est plutôt bon. Merde... pas encore l'heure de film. Il reste 1h30...

"Regarde mon amoureux, comme il me déteste" dit Isabelle.  Ah, tiens, il était là.

....euh, désolé... Je me suis endormi... J arrête là mon compte-rendu du coup... Et on passe aux choses sérieuses avec les vrais chroniques:

 

 

 

 

 

 

Je vous propose deux documents à propos du film.... avec Gérard Lefort dans Libé... qui  parle d'une rencontre à Pigalle avec le regard laser de Jean-Louis (et qui m'a évoqué ce que l'on racontait en fin de l'article sur VS NAIPAUL).

On peut cliquer sur les photos pour agrandir:

 

Jean-Louis Murat acteur: "La vengeance d'une femme"
Jean-Louis Murat acteur: "La vengeance d'une femme"

Et un article des CAHIERS DU CINEMA... qui passe sous silence la prestation de notre jeune premier, mais très intéressant de consulter avant de regarder ce film et lui trouver un peu d'intérêt.

Jean-Louis Murat acteur: "La vengeance d'une femme"
Jean-Louis Murat acteur: "La vengeance d'une femme"
Jean-Louis Murat acteur: "La vengeance d'une femme"
Jean-Louis Murat acteur: "La vengeance d'une femme"
Jean-Louis Murat acteur: "La vengeance d'une femme"

 

Évidemment, ce film a permis à Jean-Louis Murat de rencontrer Isabelle Huppert... et 11 ans plus tard,  Madame Deshoulieres verra le jour.

LELIEN en plus 

Le concert de Murat en Vendée à StJean de Mont sera une bonne action: le fondateur du festival est mort et l'argent que rapportera le concert (50%) sera pour la recherche médicale (mélanome). Pour autant, comme je vous l'avais dit, lea Tickets sont très peu chers!  Une nouvelle raison pour être présent !

28 juillet !

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/notre-dame-de-monts-85690/notre-dame-de-monts-quatre-bonnes-raisons-de-se-rendre-au-festival-ultrasong-b1346c16-081e-11ed-be02-60c9e0f0ae48

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #cinéma, #vieilleries -archives-disques

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Publié le 7 Février 2022

 

1)  Monica Vitti est décédée le 2 février.  Notre "il francese" préfère sans doute les brunes... C'est "Silvana"(Mangano) qu'il chante... Pour autant,  il a cité "la note", un des films dans laquelle Antonioni l'a dirigée, comme un de ses films préférés.  Et qui a pu l'inspirer:

 

« La nuit »  Michelangelo ANTONIONI (1961).

« Chez ANTONIONI, l’amour est impossible. Le sexe est une impasse. Pourtant chaque personnage vit avec la nostalgie d’un amour absolu qu’il a vécu. C’est cette nostalgie qui, musicalement m’inspire ».

En parlant de Wilder, il évoque aussi le réalisateur:

J’aime aussi beaucoup l’esprit de Billy Wilder qui représente bien la sensibilité des juifs d’Europe de l’Est qui se sont retrouvés à Hollywood après avoir fuit le nazisme. J’avais lu une phrase de Wilder sur Antonioni à propos duquel il disait qu’il ne faisait pas des films sur l’incommunicabilité, mais qu’il ne savait tout simplement pas écrire de dialogues… J’adore cela ! En plus, c’est la pure vérité. J’aurais aimé connaître Billy Wilder.  https://lopinion.com/articles/musique/3453_jean-louis-murat-en-liberte

 

Du coup, il a été diffusé à nouveau cette semaine la pastille signée L. MASSON  sur Monica... et on y retrouve Jean-Louis Murat en bande-son, avec deux titres :

Pour le clin d'oeil pérec-o-muratien, un hommage sous la forme de "je me souviens" : https://ciaovivalaculture.com/2022/02/03/je-me-souviens-de-monica-vitti/

2)  On continue avec les images animées, c'est la loi des séries. C'est justement cette semaine que ARTE diffuse le film "Chevrotine" de la même Laetitia.... le 11/02, et déjà disponible sur arte.fr

https://www.arte.tv/fr/videos/097485-000-A/chevrotine/

Télérama a des réserves, mais accorde néanmoins un T au téléfilm, avec un très bon point pour Elodie Bouchez ("mlle personne" il y a 20 ans) qualifiée de "superbe".

Et comme toujours, ou presque,  la réalisatrice a encore choisi du Murat... avec 3 titres. 

On retrouvera une petite liste des collaborations entre nos deux camarades dans l'article ci-dessous, avec notamment les titres inédits pour "the end, etc", "Coupable" et "Petite fille": http://www.surjeanlouismurat.com/article-collaboration-masson-murat-the-end-et-les-et-cetera-115229874.html  (on y retrouve la plume de Matthieu, pour parler d'une vidéo d'un projet de Sophie Calle).

 

 

 

 

 

 

 

3)  Cinéma, téléfilm... et maintenant CLIP:

Je suis tombé sur le site de la maison Suburb pour laquelle Christophe Acker (qui a une victoire de la musique) a réalisé deux clips pour Jean-Louis Murat. Les deux clips sont visionnables: https://www.suburb.tv/jean-louis-murat-by-suburb-films-paris

Et je ne crois pas avoir remarqué et donc signalé que le clip du "blues du cygne" a eu une récompense du CNC "prix de la qualité". Ce n'est pas si courant que notre chevalier des arts et lettres soit récompensé, donc acte.

 

4) Murat et le cinéma:
"Une vie de plan séquence. Malheureusement, je ne crois plus au plan séquence ou au cadrage à l'américaine. Il faut plus de mouvement" (Evenement du jeudi 1995)

 

Voici encore quelques recommandations cinématographiques de JLM:  Télérama n° 2896 - 14 juillet 2005

Casanova d'Alexandre Volkoff (1927)

Les Mémoires de Casanova sont un de mes livres préférés : j'en possède plusieurs exemplaires dans des éditions différentes. Contrairement à l'idée répandue, ce n'est nullement un bouquin porno, plutôt un ouvrage historique et philosophique, une leçon d'humanisme. Casanova l'a écrit directement en français. C'était un autodidacte, un self-made-man, un fils de rien qui a fini par tutoyer les grands de ce monde. Ce film français muet est le meilleur qui lui est consacré. J'ai gardé un souvenir émerveillé de la reconstitution de Venise... Je n'aime pas la version de Fellini : il est passé à côté du personnage en n'en retenant que le côté cavaleur.

Série noire d'Alain Corneau (1979)

Pour moi, c'est l'un des meilleurs films français de tous les temps, parce qu'il reflète, justement, un esprit français, mais doté d'une carrure internationale. L'âme française au coeur de l'action. Comme un mélange de Simenon et de Dostoïevski. J'ai toujours été fasciné par Patrick Dewaere, animal fou, écorché. J'ai connu une période de ma vie où je devais ressembler à ça, où j'aurais pu basculer dans la dinguerie. Dewaere personnifie le ratage, le sacrifice. La médiocrité de notre époque l'a assassiné. Comme Kurt Cobain.
 

Du côté d'Orouët de Jacques Rozier (1973)
Là encore, un film bien français. Rozier est le plus vraisemblable de nos cinéastes, d'autant qu'il porte le nom de la marchande de friandises de mon enfance. J'y retrouve mon côté province, mes années 70 à La Bourboule. Un monde de gens simples, pleins de bonne volonté, qui se coltinent les problèmes de la vie. Un univers que l'on trouve aussi chez le cinéaste Pascal Thomas, ou chez Emile Couzinet, un réalisateur qui avait construit son propre petit Hollywood du côté de Royan, au début des années 50. J'aime ces ambiances parce qu'elles sont l'étoffe de nos vies. En comparaison, le cinéma français d'aujourd'hui me paraît putassier.
 

La Prisonnière du désert de John Ford (1956)

Tout ce que j'aime : le western, avec une touche d'antique. Mon premier disque ne s'appelle pas Cheyenne Autumn pour rien. Le personnage principal des films de Ford, c'est souvent le paysage. C'est aussi ce que j'essaie de faire, dans certaines chansons. La Prisonnière... est un film majeur qui décline quelques thèmes fondamentaux : la droiture, le courage physique, la quête solitaire et les rapports père-fille, même s'il est dit dans le scénario que la prisonnière est la nièce de John Wayne. La scène finale, où il la prend dans ses bras, est pour moi un sommet d'humanité.

 

Les Saisons d'Artavazd Pelechian (1972)

Pelechian est un cinéaste arménien très peu connu, car il n'a réalisé que des documentaires, souvent expérimentaux et tournés en 35 mm. Ses films-montages sont pour moi le chaînon manquant entre l'écrit et le filmé. Il est le précurseur génial de ce qui dans notre époque bâtarde ne se retrouve plus que chez quelques clippeurs et chez DJ Shadow en forme. Il avait élaboré une technique de montage particulière, dite « en contrepoint », où il séparait le plus possible les plans qu'il jugeait importants. Dans ce court métrage aux images extraordinaires, il montre la vie des paysans et des bergers de l'Arménie soviétique. C'est ce qui m'a inspiré mon film Murat en plein air, un concert filmé en Auvergne, dans une chapelle du XIIe siècle...



Dans les inrocks en 2003, il parlait de  NAISSANCE D'UNE NATION de David Ward Griffith


Ce que j'aime le plus chez Griffith, c'est de voir l'homme évoluer
derrière sa caméra. Comme dans ses courts métrages il découvre la
contre-plongée, le travelling, le cinéma entrain de se faire.

 

Pour rappel: Mon petit reportage sur la carte blanche "cinéma" au Toboggan :

  http://www.surjeanlouismurat.com/2018/11/jea-murat-parle-cinema-silvana.toboggan-2018.html

Et une interview très cinéma dans "So film": http://www.surjeanlouismurat.com/2017/03/jeanlouismurat-cinema-so-film.html

 

LE LIEN EN PLUS PARCE QUE QUAND MEME C'EST PAS ALLOCINE ICI NON MAIS ALLO QUOI

Pour les camarades musiciens,  accords et tablatures

https://tabs.ultimate-guitar.com/tab/jean-louis-murat/a-lamour-chords-3994885

https://www.boiteachansons.net/partitions/jean-louis-murat/les-jours-du-jaguar

Mais Le songbook est toujours disponible:

https://www.amazon.fr/Partition-Murat-Jean-Louis-Song-book/dp/B0002DVP3G  11 titres

Mais le descriptif sur amazon est dysfonctionnel:

"Un florilège des chansons de Perret - l'ange dechu - te garder pres de moi - si je devais manquer de toi - col de la croix morand - sentiment nouveau - le lien defait - cheyenne autumn - l'infidele - le parcours de la peine - cours dire aux hommes faibles - terres de france "

Murat, c'est "tige d'or", pas le zizi!

 

LE LIEN EN PLUS VIENDEZ, une fois!

La tournée 2022 passe par la Suisse et ça mérite d'être signalé sur le site de l'office de tourisme officiel du pays!! 

https://www.myswitzerland.com/en/experiences/events/jean-louis-murat/

On a déjà parlé de cette jolie salle historique dans laquelle le concert aura lieu, mais voici un petit article récent:

https://www.rfj.ch/rfj/Actualite/Region/20220122-Le-Royal-devoile-son-affiche.html

 

LE LIEN "AURA AIME MURAT"

Le tribute est arrivé sur les sites de vente:  FNAC   Amazon   le Furet  Décitre mais aussi aux Volcans (clermont!)

Mais voilà encore un artiste de la Région Auvergne-Rhône-Alpes" qui aime Jean-Louis Murat :

"J’aime beaucoup, par exemple, cet album méconnu que Jean-Louis Murat a fait avec Isabelle Huppert, « Madame Deshoulières ». C’est un disque extraordinaire ! Le fait que les comédiens enregistrent des disques n’est pas un phénomène spécialement français, mais plutôt européen. C’est une vieille tradition, mais il faut que cela résulte d’une vraie envie et d’une passion, pour que ce soit bien".  issu de https://jesuismusique.com/2020/07/04/benjamin-biolay/    

Sympa, bb. (ça date de 2020, mais apparemment, ça m'avait échappé).

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #cinéma, #le goût de qui vous savez

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Publié le 25 Novembre 2018

Non, ce n'était pas au Ciné Vox, ni même au Roxy, le bar-ciné de la Bourboule, pas non plus près du quartier des abesses, au studio 28 (et pas, mais alors pas) à l'Atlas, ni dans un quelconque multiplex,  et pas non plus à Clermont un dimanche après midi où on s'ennuie... mais Jean-Louis Murat était invité de la salle du Toboggan pour nous parler cinéma le vendredi 23/11 peu de temps avant son concert au même endroit. Il a choisi dans une carte blanche, que soient diffusés "L'or de Naples" et "Accatone". 

                                              Teresa De Vita dans L'or de Naples

J'étais loin d'être certain qu'il soit effectivement présent, malgré ce qui était annoncé (du côté de Nantes ou de Bourgoin, sur les "à côtés" des concerts, il s'était parfois défilé)... et effectivement, jusqu'à 17 heures, c'est resté très incertain. ET malgré tout, devant une assistance un peu clairsemée, dont beaucoup de retraités (3/4 personnes du toboggan sont réquisitionnés comme figurants), voilà que se présente Vincent Raymond du "petit bulletin" (gratuit lyonnais) avec Jean-Louis... souriant et tranquille.  Vincent Raymond nous le connaissions déjà pour avoir livré le même exercice lors de deux rencontres FNAC, il y a bien dix ans pour la première. Je suis surpris que d'autres fans ne se soient pas mobilisés pour ce moment sympathique. 

Je me décide de filmer avec mon téléphone, avant de me rendre compte que la mémoire est pleine... puis passe à l'appareil photo qui est dans le même cas (ah, je n'ai pas anticipé...). J'efface ce que je peux pour libérer d'un côté en filmant de l'autre... mais il manque donc une partie des propos.

Murat se décoince petit à petit, restant timide, s'adressant surtout à l'intervieweur, mais une très bonne impression se dégage et je pense que le public gardera une très bonne image de Jean-Louis (c'est moins certain des spectateurs du concert qui suivra).  Bien-sûr Murat se délecte à parler culture: référence mythologique et philosophique (extrait manquant), lien que constitue l'Italie du Sud avec la civilisation grecque,  "l'or de Naples" et sa séquence la plus dramatique... Puisque personne connaissait   le film, à leur grand étonnement, ils ne nous en disent pas plus.

 

Jean-Louis Murat parle cinéma (Carte blanche au Ciné Toboggan à Décines)
Jean-Louis Murat parle cinéma (Carte blanche au Ciné Toboggan à Décines)
Jean-Louis Murat parle cinéma (Carte blanche au Ciné Toboggan à Décines)
Jean-Louis Murat parle cinéma (Carte blanche au Ciné Toboggan à Décines)

En fait, dans ce "sketch" dramatique, on suit une mère dans une longue procession mortuaire de son jeune enfant. Elle offre le visage d'une extrême gravité, mais elle souhaite que tout soit parfait, ajustant fleurs et bouquets, choisissant les rues les plus passantes... Le masque va s’effondrer. Murat résume en une interrogation "que faire d'un enfant mort?".  Le "court métrage" laisse la place à plusieurs interprétations... mais Murat raconte qu'il a déjà quitté une fille parce qu'elle n'avait pas ressenti la même chose que lui au cinéma... alors chut... et lui d’enchaîner sur Toy Story 3 d'où viendrait le titre "toboggan" et qui le ferait pleurer (j'ai retrouvé un bout de séquence du film, à voir ci-dessous).

J'ai passé un excellent moment en tout cas, sur la présentation et durant le film, qui donne à voir Naples... si inspiratrice pour Murat, des ruelles à des bâtiments évoquant des temples grecs... Quant à Silvana Mangano, elle est magnifique...

Petit regret: j'ai quitté la salle avant la fin du film, il était 20h30 et j'avais besoin de respirer avant le début du concert... Je ne sais pas du coup comment se termine le dernier sketch: le petit peuple d'une rue, les gens de peu, les gens de rien (qui l'occupe en permanence car ils n'ont pas la place chez eux pour vivre, ni même pour manger) se plaint du riche noble qui souhaite passer en voiture dans celle-ci, les obligeant à se retirer lors de son passage.

(Je crois l'avoir déjà indiqué, mais à propos de Naples, il écrivait déjà beaucoup de choses, en 1990, même si la dépression guettait, et que l'amour du foot disparaissait: à retrouver ici, notamment le lien avec le patois auvergnat). Jean-Louis indiquait (cf article précédent) qu'il se "renouvelle"... mais Murat, l'Italie, le cinéma, la mort, traversent toute son œuvre. On comprend également et de plus en plus qu'il trouve son inspiration chez des auteurs ou des cinéastes (par exemple, il a ainsi dit récemment J’ai écrit beaucoup de chansons tirées de son livre sur la Jamaïque - à propos de VS Naipol).

Les spectateurs sont invités à rester pour le concert, et Murat en remontant l'escalier répond :"m'ouais, il y a le match de foot, allez-y"... En effet, le derby OL-ASSE va se dérouler 2 km plus loin...

Il avait déjà parlé à plusieurs occasions de Toy Story 3, voici le Toboggan:

On se quitte avec "Silvana", et n'oubliez pas en ce dimanche, vos prières:

Que Dieu me garde d'être un triste sujet du temps

Que Dieu vienne choyer son enfant

Que Dieu veuille agréer je dis pour ma fille aimée

Que Dieu vienne choyer mon enfant

Par la volonté de l'Homme

Toute grâce toute beauté

Je veux qu'un feu embrase son âme

Dieu veuille nous garder

Que Dieu me garde d'être un triste sujet du temps

Que Dieu vienne choyer son enfant

Que Dieu veuille agréer je dis pour mon fils aimé

Que Dieu vienne choyer cet enfant

Par la volonté de l'Homme

Toute grâce toute beauté

Je veux qu'un feu embrase son âme

Dieu veuille nous garder

 

Prière pour M...

Dieu des fleurs des ponts-levis
Dieu du rêve Dieu de l'ortie
Dieu des jeunes gens fugueurs
Amateur

Dieu de Sibérie
Dieu de la mélancolie
Dieu des peines de cœur
Laboureur

Dieu du jour Dieu de la peau
Dieu du masque Dieu du tombeau
Dieu des signes avant-coureurs
Dieu vengeur

Dieu des amants désunis
Dieu des larmes Dieu de l'oubli
Dieu du pigeon voyageur

 

Jean-Louis Murat parle cinéma (Carte blanche au Ciné Toboggan à Décines)

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #cinéma, #le goût de qui vous savez, #il francese

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Publié le 20 Octobre 2018

 

1) Ce matin, un lapin... non, euh... on parle suffisamment de chasse en ce moment. Reprenons: ce matin, nous en apprenons plus sur la CARTE BLANCHE cinéma à Jean-Louis Murat dans le cadre de son invitation au Toboggan à Décines-Charpieu, le 23/11... J'avoue que j'avais oublié cette initiative... mais on en avait parlé en juin.

Donc, Murat a été invité à causer cinéma et à choisir un film. Ca sera à 18 heures, avec "l'or de Naples" de De Sica. "En présence de Jean-Louis Murat".

À travers ces scènes de la vie quotidienne de Naples au début des années 50, de Sica expose son amour pour cette ville si particulière, à la fois triste et gaie, avec ses marchands de rue, ses cérémonies pittoresques et la proximité des gens de toutes les classes sociales. « L’or de Naples » s’impose comme l’un des films les plus personnels et les plus réussis de De Sica.

Billetterie en ligne   http://letoboggan.com/cinem/carte_blanche_agrave_jean_louis_murat-1700/

Murat a également programmé du Pasolini (séance le dimanche) :

Accatone. Le premier film de Pasolini est une plongée dans les faubourgs de Rome avec le proxénète Accatone. À la fois fasciné et rebuté par le mal et la violence, Pasolini a traité cet itinéraire tragique d’un souteneur comme une quête éperdue de pureté. Une pureté inaccessible. Violent, lyrique, flamboyant même, Accatone est un petit chef d’œuvre désarmé sur un homme en quête d’absolu.

Je serai là pour la séance du vendredi... J'ai programmé un concert trip: Toboggan/coopé/Toboggan, avec Carlotti le mercredi et Murat les jours suivant.

 

 

- Et bien profitons-en pour mettre en ligne ma petite interview du programmateur du Toboggan, le célèbre Victor Bosch. L'ancien batteur de PULSAR a réussi un coup comme on en réussit rarement deux fois en étant le premier à investir dans NOTRE-DAME DE PARIS, alors qu'il s'occupait déjà du transbordeur. Il a revendu ses droits... mais n'a pas inspiré à vivre une retraite au soleil... préférant encore et encore  se consacrer à la musique. Malade mentale? Non... mais sans doute un sacré passionné de son métier.  Il m'a accordé 5 minutes de son temps au Festival LES BELLES JOURNEES ( à Bourgoin-Jallieu) en septembre dernier dont il a pris la responsabilité cette année. Une interview impromptue, au milieu du set d'ARMANET...   La veille, il m'avait dit avoir quelques souvenirs à partager... mais ce n'est pas vraiment le cas.

 

- D'abord un petit mot sur le festival, c'est un gros succès?

VB- Oui, très beau, très gros.

- C'était illusoire précédemment de vouloir faire un festival sur du rock indé?

VB- non, d'abord, parce que c'est un festival qui n'est pas cher, c'est le seul festival que je connaisse avec des prix aussi bas, et je savais que les gens viendraient.

- je parlais plus des précédentes éditions. Vous êtes passés sur des choses plus..

VB- oui, parce que je pense que ce qu'il y avait avant, c'était vraiment très bien, je connais bien et j'aime bien, c'était du très qualitatif, mais le festival ne s'y prête ici pour un public qui doit être plus élargi, familial, plus populaire, qui connait moins les codes de la musique, comme un spécialiste quoi.

-Murat, vous le connaissez depuis quand? Peut-être l'avez-vous croisé dans les années 70?

VB- non, Murat, je le connais depuis le début parce que c'est normal, comme tout artiste de qualité, qui a toujours été très respecté, je savais qu'il ferait carrière et qu'il avait un grand talent. Ensuite, je l'ai croisé en tant que professionnel quand je m'occupais du transbordeur, je l'ai programmé et maintenant au toboggan. Dès que j'ai l'occasion, je le fais.

- 93 donc la première rencontre...

VB- bon, vous êtes plus affûté que moi.

- oui, la première tournée. Des souvenirs particuliers?

VB- Non, par contre, pas de souvenirs particuliers avec lui, c'est un garçon introverti, qui ne parle pas tellement,comme vous le savez, qui est introverti mais un garçon qui est extrêmement gentil, et je n'ai pas vraiment d'anecdotes qui sortent un peu de la normale. J'ai toujours eu des rapports très professionnels. Bon, c'est un garçon qui est comme il est, c'est-à-dire  il est entier, on pourrait dire que c'est un chanteur entier dans sa forme de pensée, il ne triche pas. Comme on dit maintenant, il n'est pas fake.

- ok, donc 93, une date importante tout de même puisque Murat enregistre un live au transbo

VB- bien-sûr, bien-sûr  [pas certain qu'il s'en rappelle vraiment]

- Il tournait également un film...

VB- C'est vrai, c'est vrai [idem]

- Et ensuite, la tournée Mustango en 99, également au transbo....

VB- Il avait un tourneur qui était également auvergnat, qui était Pierre-Yves Denizot, arachnée concert, et le pauvre, il est mort... C'est un garçon qui a toujours défendu Jean-Louis avec force.

- oui, quelqu'un qui était très important sur Clermont effectivement.

- J'ai eu des échos assez contradictoires sur la tournée mustango, notamment sur le concert de Lyon, y avait des gens qui partaient... pas de souvenirs?

VB- Non, ça a toujours été un peu spécifique... oh, un instant  [il va parler à quelqu'un]

- En 2013, le Radiant, une nouvelle salle qui a fait son trou finalement?

VB- Oui, ça correspondait à une demande et à une attente du public, et des artistes aussi, du moment que vous êtes en adéquation avec ça,  ça devrait marcher. C'est du moment où tout est poussé artificiellement que c'est parfois plus difficile.

- et donc maintenant, il y a une articulation avec le Toboggan, plutôt chanson française?

VB- On essaye de faire des choses qui soient adaptées au lieu, entre guillemets un peu plus ciblées, mais ça marche très très forts et c'est pour ça qu'on fait Jean-Louis d'ailleurs.

- Par rapport à la programmation, je voulais savoir comment ça se passait: vous avez écouté le cd avant la sortie?

VB- Non, j'avais écouté un titre que je trouvais très intéressant et comme c'est un artiste que j'ai envie de suivre, de pousser, je lui fais confiance.

- Donc, pas d'écoute...

VB- Non, quoi qu'il fasse, j'ai envie de l'aider. Je me dis si c'est son choix, je le suis, parce que je l'aime bien et parce que je trouve qu'il a du talent ce garçon.

- Donc, pas de question sur la formation qu'il va avoir ou autres?

VB- Pour l'instant, j'en sais rien encore.

- Mais généralement, ça se sait et ça se demande?

VB- oui, oui, mais franchement, mais pas que pour lui mais pour tous les artistes, je trouve à part quand il y a des choses un peu disparates, les artistes que j'aime, que je programme, je leur fais confiance. Ils viennent faire avec la formation qu'ils veulent, ceux qui sont les plus fragilisés, à découvert, qui risquent leur peau en montant sur scène, c'est eux. S'ils font quelque chose de pas bien, c'est ni vis-à-vis de vous, et de moi, c'est vis-à-vis du public, et je leur fais confiance.

- Allez, une petite question : je suis très fan du Voyage de Noz...

VB- Ahhhh!!

-  alors je parle d'eux à chaque occasion ou presque. Un petit mot?

VB- alors, oui, moi aussi, je les suis depuis longtemps, c'est des gars que j'aime beaucoup, et je continue de les programmer. On a fait un concert au Radiant, et beaucoup au Transbordeur.

- un des rares groupes lyonnais à avoir rempli le transbo...

VB- oui, oui, c'est des gens vraiment biens, que j'aime beaucoup et j'espère qu'ils continueront encore à pousser. Voilà.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #il francese, #cinéma

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Publié le 12 Juin 2018

... Bon, je fais encore une référence que les moins de 30 ne peuvent pas connaitre... mais tant pis... 

Aujourd'hui, j'ai eu beau scruter mais pas de nouvelle date de concert annoncé... mais... mais... en y regardant bien: LE TOBOGGAN DE DECINES (69)  nous indique quelque chose de particulier sur son site à côté de l'annonce du concert le 23/11 (eux évoquent le nouvel album à sortir):

Carte Blanche Cinéma du 21 au 24 novembre :
Quels sont les films cultes du cinéphile Jean-Louis Murat ? Nous aurons le plaisir de les programmer et d’évoquer avec lui, sa grande passion du cinéma autour d’une rencontre à l’issue d’une projection de son choix.

"à quoi t'en est rendu mon fils" pour vendre des disques, comme dirait sa mère?  Tututu, c'est plutôt bien pour comme initiative.... Mais j'attends de voir si cela verra bien le jour (je me rappelle que par exemple Murat devait rencontrer le public ou des élèves à Bourgoin lors d'une résidence... ça ne s'était pas fait...). Murat avait également finalement refusé une invitation de SOFILM pour son festival de Nantes.  Si je vais voir Barbara Carlotti cette même semaine là-bas, en tout cas, je risque d' y passer la semaine... 
 

Je ne vais pas refaire le point sur sa cinéphilie. Rappelons juste : 

- avec les mots de Matthieu que "Murat a lui-même confié qu'il lui était arrivé d'écrire "des papiers dans des revues de cinéma amateur", au temps où il s'adonnait à une cinéphilie studieuse et tous terrains (de Tarkovski à Zidi)" (dans murat journaliste). Ses articles restent à découvrir!

- une petite citation dans une des rares interviews récentes:

"Ma fascination américaine, c’est Cheyenne Autumn, en référence au film le plus antiaméricain qui soit et où l’on voit l’obstination du petit homme blanc dégénéré à tuer les Indiens, en l’occurrence les Cheyennes.

C’est aussi l’automne de Tarkovski. Pour moi, John Ford et Andreï Tarkovski, c’est pareil. Il y a d’un côté le Far West extérieur, et de l’autre, le Far West intérieur. En faisant découvrir Le Miroir (1975) de Tarkovski à mes enfants, je me suis rendu compte que toute l’imagerie des clips relayés sur MTV depuis quinze ans singeait Tarkovski. J’avais déjà surpris Midlake, avec un culot insensé, s’approprier les images d’Andreï Roublev (1966) pendant leurs concerts. Autant dire que c’est terminé avec Midlake, un groupe que je vénérais pourtant. Pour finir de répondre à ta question, si Cheyenne Autumn était mon disque anniversaire de 1789, Travaux sur la N89 célèbre l’anniversaire de 1917".(inrocks à lire là)

- et bien sûr dès 83, que Murat était un héros de cinéma...

Et allons au cinéma, même si c'est pour en sortir en chialant :

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #cinéma

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Publié le 9 Octobre 2011

Je rappelle que JLM a écrit la bande originale de ce film...  qui est en vente numérique sur  les plateformes légales...
 
.
 

FILM

TT Drame réalisé en 2010 par Renaud Fely

Etoile on Etoile on Etoile on Etoile off Etoile off  
 V
 
 

PROCHAINES DIFFUSIONS TV DE Pauline et François

PAULINE ET FRANÇOIS

Vendredi 21/10/2011 à 00:00 sur TPS Star
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Rédigé par Pierrot

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Publié le 3 Octobre 2010

 

 

Mais que vois-je sur le site music-story???   

 

3 titres de la BO en écoute!!  Et une pochette!!!....??? ....  J'arrive pas à écouter!!... Erreur sur la page... alors je la scrute : V2 music... BO.... Sortie le 18/10/2010 !!!   Quoi, le disque va sortir!!

 

http://www.music-story.com/jean-louis-murat/pauline-et-francois-bof-ep

 

Est-ce que vous arrivez à écouter les 3 titres? ou bien, ils ne seront écoutables pour tous qu'à partir du 18/10? 

 

J'ai essayé de confirmer l'information... mais je ne trouve rien... L'album n'est pas en précommande... N'y aurait-il qu'une sortie en digital??  A suivre!!

 

jean-louis-murat-pauline-et-francois-bof-ep.jpg

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 28 Septembre 2010

3 articles de blog  intéressants:  

 

- Belle musique de Jean-Louis Murat...

http://lecinedefred.blogs.allocine.fr/lecinedefred-283934-pauline_et_francois.htm

 

 

- Les thèmes abordés, le deuil, la jalousie, la rancune, la famille, l’argent, etc ne sont certes pas nouveaux, mais la délicatesse avec laquelle ils sont traités est elle tout à fait émouvante

http://satoorn.fr/2010/09/pauline-et-francois/

 

-  Un article  dont le ton sort un peu de l'ordinaire:

http://www.tadahblog.com/article-pauline-et-fran-ois-la-bonne-distance-57660575.html

 

 

 

 

LE LIEN EN PLUS :

 

Voilà quelques temps que je n'étais pas tombé sur des articles sur de jeunes chanteurs évoquant une référence à Murat...

Cette semaine, en voilà deux:

 

- Brune nouvelle venue  a repris Jean-Louis Murat au Fou du Roi...

http://www.aufeminin.com/actualite-musicale/premier-album-de-brune-n62244.html

L’influence de grands noms
Brune voulait une pop élégante, à la française, classieuse, qui trouverait ses racines du côté d’un Alain Bashung ou d'un Jean-Louis Murat. Les mots de Brune s’échauffent, s’envolent, comme ceux de ses maîtres avant elle. La culture anglo-saxonne n’est pas loin non plus, les Cardigans, PJ Harvey, Portishead, Nine Inch Nails, autant d'artistes cultes, de guitares et de mélodies dont Brune revendique clairement l’influence.

 

 

-  Bertrand Belin... qui n'est pas vraiment un nouveau venu....

 Jean-Louis Murat est évoqué dans deux articles:

http://www.rfimusique.com/musiquefr/articles/129/article_18090.asp

http://www.nordeclair.fr/Loisirs/Musique/sorties_disques_-_rencontres/2010/09/19/bertrand-belin-hypernuit.shtml

 

 

 

Bertrand Belin - Tout a changé 

Et laissez tomber les filles:    Bertrand Belin est en couple.

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

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