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Publié le 17 Janvier 2011

 

 

Matthieu Pigné, musicien de RADIOSOFA, m'a contacté par la fiche de contact du blog le 19/12. 

 

"Je suis musicien de Radiosofa, nous venons de sortir un album "le souffle court" et avons eu la chance de voir Bayon nous consacrer 2 pages dans libé, citant au passage Murat qui fait parti de nos grandes références. Je suis votre travail depuis longtemps"

 

 

J'avais vu effectivement passé ça :

 

Critique | 8 novembre 2010

Radiosofa émet

Par BAYON

Rock. Lancement décalé d’un groupe de Rouen entre deux eaux et deux âges. Avec un manifeste spleenétique au cœur battant new-wave.

De gauche à droite : Thomas (chant), Matthieu (guitare), Fabien de dos (guitare), Ludwig (claviers, basses, guitare), Mathieu (batterie). - Samuel Kirszembaum

 

Le romantisme juvénile a 35 ans cet automne ; témoin Raphaël en phase Pacific 231, ou Radiosofa le Souffle court. Sous ce nom se présente un groupe galvanique au coup d’essai 2006 négligé, Radiosofa. «On aurait bien voulu rester à la surface/ Mais on ne se relève pas comme ça», lâche, en bouteille à la mer d’ouverture postdatée, les Masques. Mais si, la preuve.

La carrière du quintette à peine froissé («J’ai le goût des cendres et je me sens vieux», dit plus loin la voix d’ange sans âge) décolle à la deuxième plage magnétique, Comme un rêve. Vibration rythmique de guitares en accroche, vibrato du chant, paroles vibrantes : «Comme un rêve, comme le couteau/ Qui se lève au-dessus du dos...» Il faudrait être une brute épaisse pour ne pas tressaillir à l’appel.

 

Ressac. Mesmérisé par le refrain synthétique à la clef, plus 80’s que nature, «Tous dehors et moi dedans/ J’attends, j’attends, j’espère/ L’orage», on revit tel envol brisé en Voilà les anges de blanche mémoire bordelaise tournoyante 1988, on dérive en Alaska cherokee veronèse 2005, on entend tels échos argentins de Murat Fin du parcours d’avance, suivant «des orages/ Pour être foudroyé sans impact», tels Alizés de Méliès en ressac...

Ce que c’est que la sympathie ... Armand Méliès est justement là, de revue. Surgi de 10 000 Brasses, écho lancinant au «Rêve» de réveil et single qui pourrait être de lui. L’auteur d’Entre les lames passe en invité duettiste vieux garçon, mélancoliser Voyageurs immobiles. Qui clôt la sélection proposée : sept rocks et trois complaintes (sans compter une reprise bonus noisy folk). Voyageurs immobiles psalmodie des choses joliment lasses comme «Et l’ombre de ton chien, ça me va, c’est très bien/ la Chanson de Prévert, elle n’en a rien à faire...». Quant à Murat, voir prière-d’insérer : «On ne peut penser notre musique comme du rock anglais, on doit y intégrer la dimension Bashung ou Murat.»

 

Fantasque. Tout contre, Gamine de l’Estuaire précité, dont la Traversée ou les Pylones de sortie rappellent le Voyage ou Nos Sentiments, voisine bien avec la new-wave réminiscente d’arrière-plan générationnel. Dont l’absolu Joy Division hante un peu les Portes, ou la pochette noirâtre assez Peter Saville.

Au chapitre affinités, les Doors résument du reste l’essentiel : entre «classic rock» (Beatles, Who, Kinks), rock plus actuel (BRMC), et «idoles funèbres» à la Noir Désir ou «Joy», les deux sous emprise Jim Morrison, Elvis du Père-Lachaise.«Bref, les Doors à la base.» Chamanisme saupoudré de rock français en Bashung (voisin de caveau), Christophe («Ce truc synthé électrique dandy»), Murat («De découverte tardive, sur l’écriture du Souffle court. Le choc a été Nu dans la crevasse»), voire Taxi Girl ou Elli & Jacno.

De Comme un rêve en Comme une ombre, d’Hiroshima de relance fantasque, très Archimède de Laval, en Souffle court éponyme à mi-course, tirant la formation à son plus «écorchés-vifs» sur guitares twanguées, l’un dans l’autre nous voilà pris à Radiosofa au nom FM.

Il y a certes des sofas (crevés) à Radio Nova, et Radiosofa se dit jadis Sofa, avant qu’un aîné homonyme hollandais ne forçât les Rouennais à muer, sur l’air de Radiohead, en Radiosofa.

Lequel joue depuis une quinzaine d’années - quitte à n’exister nominalement que depuis sept - et à s’imposer à présent. Chanteur lisse, brume de mots transis, mélodies et arrangements assortis, tubes et spleen mercurisés, le tout animé fait une bonne rencontre de Toussaint. Donnant envie d’en savoir plus, avec rendez-vous dans dix ans.

 

Photo Samuel Kirszenbaum

 

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Naturellement, j'ai répondu que c'était une bien triste nouvelle, une chronique de Bayon n'annonce rien de bon (une pensée pour Pierre Schott...)   mais que j'espérais que leur carrière saurait quand même rebondir....

 

JE RIGOLE! JE RIGOLE!!   Et en plus, ils ont eu aussi droit à l'interview par Bruno :

http://next.liberation.fr/culture/01012300930-ce-souffle-court-etait-notre-bouee-de-survie

 

Alors, soit, écoutons ça..  Si celui qui a la plus belle collection d'inédits de Jean-Louis Murat nous le conseille!

 

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(pas facile de faire une chronique après avoir mis celle de Bayon... je vous propose juste d'écouter l'album ensemble)

 

http://www.deezer.com/fr/music/radiosofa#music/radiosofa

 

La dimension Murat/bashung... peut-être faut-il rajouter un peu de Noir Désir à l'entame de l'album?...  est effectivement bien présente au rock de Radiosofa. 

Le premier titre, les MASQUES,  est assez efficace, et ponctué de cordes. Bayon parle de romantisme juvénile... Bien vu... Et du coup, ça me fait penser à mon VOYAGE DE NOZ...

 

"Comme un rêve"...  d'avoir un tube...  La voix assez haute est plutôt jolie...

 

Hiroshima me percute moins,  référence tarte à la crême, et rythme déjà entendu... même si l'auditeur peut céder à la facilité.

 

La traversée est une vraie chanson par contre. Jolie guitare sèche, finalement accompagnée par une jolie orchestration...  

 

On continue sur les thèmes romantiques...  Les portes...  qui accroche immédiatemment... belle nappe de clavier sur un bon son de guitare.

 

Le souffle court  démarre hard... mais c'est une course fractionnée...   Des choses biens, d'autres auxquelles je n'adhère pas.

 

10 000 brasses, l' autre tube du disque...  belle intro,  refrain très entrainant ... mais il n'y a pas vraiment de couplet...

 

Comme une ombre  est moins évidente.

 

Fuzzi   est une reprise de GRANT LEE BUFALO...Ca me disait bien quelque chose... et c'est en anglais... et   ça m'intéresse pas...  même s'il y avait un joli travail sur les voix.

 

J'aime bien le dernier titre : "les pylones".  Un titre  peut-être plus calme... même si les guitares restent présentes.

Mais non... surprise, un onzième titre  arrive : voyageurs immobiles.   Un duo.  Avec Armand Mélies, très cher! Très chanson française.

 

 

Un rock français de bon aloi, accessible et  pas prise de tête...  qui se laisse donc approcher dès la première écoute... peut-être trop d'ailleurs... A voir à l'usage après plusieurs écoutes.

 

Pour les parisiens, ils seront demain en concert :

RADIOSOFA
Jan 18, 2011 @ La Maroquinerie

Tickets: http://tickets.sonicliving .com/event/2629971/fb-tick ets

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 6 Janvier 2011

 

 

Salut les amis...

 

Et tout... et tout...

 

Bon, j'ai un peu de mal à m'y remettre... moi. Je sais que j'vais me relancer... mais le plus dure, c'est de commencer... surtout que j'ai deux trois trucs... disons quatre cinq à dire, avec les albums ... on verra ça...

 

 

Pour l'instant, reprenons en douceur... Merci à SEB qui m'a donné l'info. C'est pas du neuf... et je ne me rappelais pas de cette reprise...  Raphaël, donc, qui reprend une chanson d'INDOCHINE... D'Indochine... écrit par Jean-Louis Murat...

 

 

  
 
 
Sur le site http://indo-4-ever.pagesperso-orange.fr/indoreprises.htm  , un lien permet le téléchargement de cette chanson.... et d'autres.... trésors inestimables.... de la star ac' à Bibi...  en passant quand même par un aventurier de Nada surf (arrangé par Biolay).
 
Murat a déjà rempli Bercy... la preuve:
I
l existe un CD promo avec ce titre  (2003):
... Bon, vous allez me dire... oui, c'est juste le texte... oui, oui.. Ah, si vous insistez... on peut quand même trouver ça :
Oui, c'est quand même mieux....
Voila le texte:

Un singe en hiver

 

Je suis rentré d'Indochine hier matin

J'ai rapporté des dahlias et du jasmin

J'y ai laissé ma jeunesse et ma moto

Je suis rentré d'Indochine

 

Sur la piste Ho Chi Minh j'aurais dansé

En l'honneur du Viêt Minh j'aurais fumé

Je suis rentré d'Indochine hier matin

J'ai rapporté des dahlias et du jasmin

 

Bob Morane est descendu

Brigitte Bejo entendue

Voilà un singe en hiver

J'entends plus les hélicoptères

 

Je suis rentré d'Indochine et j'ai trouvé

Une vie bien trop facile bête à crever

J'ai déposé mes dahlias et mon jasmin

Je suis reparti j'ai dit salut je vais voir plus loin

 

Plus loin c'est toujours l'Indo que j'ai trouvé

Partout c'est l'Indo ma vie ça on le sait

Et depuis je pars toutes les nuits

Je dépose un dahlia aux pieds de nos vies

 

Bob Morane est descendu

Brigitte Bejo entendue

Voilà un singe en hiver

J'entends plus les hélicoptères

 

Je ne sais plus si j'en avais parlé ici ou sur le forum... mais j'étais tombé sur une analyse de texte par un fan d'Indochine qui expliquait qu'il s'agissait de l'histoire de Nicola Sirkis.... En tout cas, le film de Verneuil est très apprécié de Murat. Il l'a dit là dans une vidéo ci-dessous:
Et pour ceux qui en veulent encore : le clip de la chanson par Indochine...

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 3 Janvier 2011

Je me suis éclaté au ski en écoutant le "courchevel" de Marchet...  Voilà de quoi prolonger le plaisir... en attendant de le revoir en concert... à Montbrison, Annecy, Fontaine... on verra si je fais le grand chelem...

 

Pour lui, la promo suit son cours... et sortir un album de NOEL permet d'avoir un gros succès de téléchargement (http://www.nerienlouper.fr/30717-top-10-des-titres-et-albums-les-plus-telecharges/ )  et surtout d'avoir les honneurs de la CROIX... Trop la classe...

 

 

http://au-cabaret-du-bon-dieu.blogs.la-croix.com/florent-marchet-noel-revisite/non-classe/2010/12/28

 

 "Mardi 28 décembre 2010

Florent Marchet, Noël revisité

La tradition est plutôt anglo-saxonne. De nombreux artistes s’offrent un disque de chants de Noël revisités à leurs façons (1). Cette année, une fois n’est pas coutume, c’est le Français Florent Marchet qui entre dans la danse. Avec six « Noel’s songs » (titre en anglais!) de sa manière mis en boîte avec son Courchevel Orchestra. On y évoque la marche à l’étoile, la fête religieuse et autres visions de ce moment de plaidoyer pour la paix d’un monde meilleur. Puisant dans le répertoire, Florent Marchet rend hommage à Jacques Douai, en reprenant « Ah, quand reviendra-t-il le temps? » et à Edith Piaf. Tino Rossi et le cantique laïc « Petit papa Noël » complète la hotte Marchet qui a écrit également une chanson originale, « Les lumières de Noël ».  Ce cadeau vient à la suite de l’album sorti à l’automne, « Courchevel » (Label Pias). Europe 1 diffuse ce mercredi 29 décembre à partir de 20h45 le concert enregistré le 13 décembre aux Trois Baudets (Paris). Il répond à notre questionnaire.

 

 

- Quelles sont les chansons, anciennes ou récentes,  évoquant Dieu que vous avez entendues  et appréciées?
- Ah quand reviendra t-il ce temps, Mon dieu d’Edith Piaf, La prière de Georges Brassens..

- Selon vous, Dieu aime-t-il les chansons ?
Oui puisque Dieu est amour. De l’amour sans chanson, c’est impossible non?

.- Au paradis quelles musiques y entend-t-on ?
La plus belle des musiques, celle de la paix intérieure

-

 Que chantent les anges  musiciens ?

Magical Mystery Tour des Beatles

-  Si la prière était une chanson laquelle choisiriez-vous ?

- Allelujah de Léonard Cohen.

- Qu’aimeriez vous chanter à Dieu en le rencontrant ?
- Imagine de John Lennon

- Quelles sont dans votre discothèque personnelle les chansons qui sont vos préférées ?
- River Man (Nick Drake), Virginie (François de Roubaix) , Sweet Adeline (Elliot Smith), le courage des oiseaux (Dominique A),I fought in a war (Belle and Sebastian), Grandir (Miossec), Avec le temps de Léo Ferré, chicago (Sufjan Stevens), Aucun express (Alain Bashung), Foule sentimentale (Alain Souchon), Nu dans la crevasse (Jean-Louis Murat)…

- Quel est le refrain qui vous a le plus marqué ?

- -Sweet Adeline d’Elliot Smith
- Quels sont les grands auteurs, compositeurs ou interprètes qui comptent pour vous ?  

 - Gainsbourg, Fontaine, Nick Drake, Léo Ferré, François de Roubaix, Elliot Smith
- La dernière fois où vous avez été ému en écoutant une chanson, laquelle était-ce ?
Ton héritage de Benjamin Biolay

Si Dieu était une chanson laquelle serait-ce ?

Le requiem de Mozart

 

http://www.florentmarchet.com/album/noel-s-songs

http://culturebox.france3.fr/all/31282/florent-marchet-chante-courchevel-en-tournee#/all/31282/florent-marchet-chante-courchevel-en-tournee

(1) Dans la hotte du Noël 2010 on aime bien: « Joy in the world », Noël chanté par le groupe Pink Martini (Naïve/Heinz Records); « A Christmas cornucopia », une corne d’abondance remplie par Annie Lennox (Decca/Universal); Enfin, « The Priests, Noël » (Sony Music) et leurs belles voix, traduisant une ferveur intacte et communicative".

posté par Robert Migliorini à 15:10

 

Nu dans la crevasse?... Un choix intéressant... Dommage que Florent ne se frotte pas plus souvent à ce format là de chansons... Il devrait!

 

 

LE LIEN EN PLUS :

J'ai bien aimé les dernières livraisons de Baptiste VIGNOL sur son blog:

http://delafenetredenhaut.blogspot.com/

A LIRE...

 

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 25 Décembre 2010

 

Ah, si on m'avait dit que je parlerai de TRUST un 25/12...

 

  
 
 et puisqu'on y est, allons dans la pochade complète avec le groupe lyonnais, PALANDRI... du nom du chanteur comédien et humoriste... avec Prohom
 
Et pour finir, finissons dans le bien barge...  Ah, un peu de rock le 25 matin, ça fait du bien!

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 23 Décembre 2010

Rédigé par Pierrot

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Publié le 22 Décembre 2010

 

On va encore dire que j'emmerde... mais c'est pas vraiment le cas (un side-project d'interview, les préparatifs de congés sur les cimes, et des repas de Noël, les dernières cases à remplir ou à vider au taf)... et c'est bien pour,ça que je n'ai pas eu le temps de vous parler de "noel songs" de Marchet ( prénommé aux Victoires comme "révélation"... et donc relegué dans une soirée sur France 4 - apparemment,   y aura une soirée pour les grands sur F2 et les "petits" ont droit à France 4!!! ), des albums que l'on m'a gentillement adressé pour que je les écoute (si c'est pas la classe, ça...),  de la sacem, d'Abba et des Inrocks, et des classements à la noix où sont absents tous les français... du nouvel album d'Hubert Mounier... et... j'en passe...  

 

Enfin, soit, voici ma petite carte de Noël et de Voeux... Joyeuses fêtes! Et achetez des disques...

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 18 Décembre 2010


 

Je m'attendais à quelques remarques sur X20... Vous ne m'en avez pas fait, mais vous aurez droit quand même à ma réponse. Tant pis pour vous.  

 

Le projet 2011 est pour moi le 20e album de l'homme.

 

Dans la discographie proposée par LE LIEN DEFAIT , on compte 21 disques...  Sur le site officiel, 25... 

 

Le site officiel comptabilise : le 45T du Suicide, Face nord (compilation), une BO 'Mlle personne", et "Murat en plein air" qui est absent du Lien défait...     Et le "parfum d'acacias au jardin" alors?  Tout le monde l'oublie!!  Et même si c'est un DVD, c'est du 100% original et l'édition limitée contenait un CD audio...  Moi, je le comptabilise naturellement!  Comme "Murat en plein air"... qui est une création...  

 

Eliminez les live posent bien sûr question... car Muragostang avec ses nombreux inédits et recréations est une "création", un disque qui a sa pleine place dans la discographie.... Live in Dolores, également mais dans une moindre mesure.   On regrettera bien sûr au passage que le dernier live date d'il y a 11 ans... et même si "le Parfum" permet d'avoir une traçe du travail avec Fred et Stéphane (et Pie sur le DVD)... c'est un manque certain de ne pas avoir un vrai live officiel de référence... sur cette décennie.

 

J'élimine aussi les compilations : Murat 82/84 et Face Nord...  Face Nord est bien sûr assez particulier pour les Muratiens... mais ce n'est pas un projet construit par Murat...  Même si Murat dit que c'est du marketing, chaque vrai album a son histoire, son style... ce n'est pas des compilations de titres... et Murat 82/84 est un truc de maison de disque destiné à se faire un peu d'argent sur un succès naissant... là, pas de scrupules à l'éliminer.

 

J'en ai un peu plus avec "Mlle Personne"... mais vu qu'on n'a pas eu droit de voir le film, allez,  je raye...surtout que cela reste un enregistrement rare :  selon le lien défait:

 

La première édition du disque (3 000 exemplaires) comptait un deuxième CD,
bande originale du film Mademoiselle Personne. Un long métrage de Pascale
Bailly, témoignage de cette tournée, dans lequel Murat jouait
aux côtés d'Elodie Bouchez, découverte peu de temps auparavant.
Ce film reste à ce jour inédit en salle mais sa bande originale,
enregistrée avec les musiciens de la tournée, vaut plus qu'un
simple détour.

 

Enfin, je ne compte pas "suicidez-vous"... car c'est un 45T, un prémice...

 

 

la discographie du site offficiel :

Le cours ordinaire des choses (2009)

  • Tristan (2008)
  • Charles et Léo (2007)
  • Taormina (2006)
  • 1829 (2005)
  • Moscou (Mockba) (2005)
  • A bird on a poire (2004)
  • Lilith (2003)
  • Le moujik et sa femme (2002)
  • Madame Deshoulières (2001)
  • Muragostang (2000)
  • Mustango (1999)
  • Live in Dolorès (1998)
  • Dolorès (1996)
  • Murat Live (1995)
  • Mademoiselle Personne (1995)
  • Face Nord (1994)
  • Vénus (1993)
  • Le manteau de pluie (1991)
  • Murat en plein air (1991)
  • Murat 82...84
  • Cheyenne autumn (1989)
  • Passions privées (1984, vinyle)
  • Murat (1982, vinyle 6 titres)
  • Suicidez-vous ... (1981, 45T 4 titres)

 

Et vu qu'on est dans la période des classements : samedi 18/12, voici mes disques préférés:

 

-Lilith,

- le parfum

- ... ah, que c'est dure... a bird, le cours ordinaire des choses, le moujik dans le désordre...

-  le manteau de pluie

-cheyenne automne
- ... ah, non... c'est vraiment trop dure....   et ça n'a pas d'intérêt aussi....

 

 

LE LIEN EN PLUS :

 

1996 Pour « Toutes les femmes ont un secret », Jean-Louis Murat ou Yves Simon lui offrent des chansons. Retour cette fois du succès en magasin. 

Sylvie Vartan reviendra aussi en 2011, mais avec Doriand et Keren Ann à la plume...

http://www.parismatch.com/Culture-Match/Musique/Actu/Sylvie-Vartan-sous-le-soleil-exactement-johnny-hallyday-eddy-mitchell-232491/

 

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 15 Décembre 2010

QUAND ON REVIENT PARMI LES SIENS... NOUS VOILA BIEN?

 

 

 

 

             Bon… je me suis décidé à la presque dernière minute… mais je suis allé voir  Biolay samedi… poussé par l’idée que j’y verrais un concert  pas comme un autre… En effet : dernière date d’une longue tournée,  parc des expos (grande salle) et retour de l’enfant prodigue au bercail… C’était à Villefranche sur saône…

 

            Et pourtant, ce n’était pas la forme… méga rhume, mal au crane, état fébrile… mais soit, j’étais  à 20 minutes de là… cela aurait été béta… même s’il faut en supporter : la petite attente dans le froid, la petite attente dans la salle, la Grolsch pas idéal pour faire passer tout ça, le mauvais choix de pneumatiques… jusqu’à  ma pubalgie qui me titille enfin de soirée… Enfin soit, c’est important de préciser tout ça : j’étais pas dans les meilleures conditions.

 

            Alors que dire ? (oui, j’abuse de ces tournures, je m’en rends compte, mais c’est si pratique… d’autant plus quand justement… on s’interroge… alors soit… oui, rhoo… encore une formule..).

 

            J'ai sensiblement eu les mêmes impressions que la dernière fois au transbordeur:

 

http://surjeanlouismurat.over-blog.com/article-compte-rendu-saint-cloud-n-2-et-un-soupcon-de-biolay-47474798.html  

 

SP A0326
SP A0328SP A0327
SP A0330SP A0331
SP A0332SP A0333
SP A0334

Alors, elle vient cette chronique ? Il va la cracher ou quoi ?

 

Et, oh, minute, papillon, ou, ah, papillon ! (est-ce que je l’ai déjà faite celle-ci ?)

Je suis pas inspiré, pas inspiré, voila la vérité… mais soit, je n’ai pas fait tout ça (bravé la maladie, le froid, le mur du son, franchi les barrières du Beaujolais)  pour ne pas vous en parler… Alors, je m’exécute (dans tous les sens du terme, car c’est aussi un peu pénible… c’est pour ça que je divague un peu pour me chauffer le clavier, m’éclairer un peu l’esprit… et j’ai bien conscience de vous infliger une deuxième longue introduction sans intérêt (avec l’article d’hier)… mais soit…

Alors what else ?

Comme le montre les photos, nous voila dans un hall d’exposition éclairés de néon. L’espace est divisible par des lourds rideaux . L’espace bar est planté au milieu d’un quart, face à lui, un autre quart est fermé,  et à gauche, l’espace concert… Toute petite tribune qui ne facilite pas le travail des organisateurs : la moitié est réservée pour les invités et VIP (certains parisiens de NAIVE…venus fêter leur bonne affaire 2010) et les femmes enceintes venus par milliers rouspètent de ne pouvoir loger leur corps rebondis dans un carcan de plastique.  Elles sont tellement nombreuses que c’est à se demander si « BB » n’a pas généré de folles nuits d’amour en début d’année… Sur fond de textes évoquant la « séparation », «l’héritage »,  la toxicomanie… C’est étonnant !

Enfin, soit, la salle se remplit gentiment, mais  c’est loin d’être sold out… on se déplace facilement.. 2500 personnes ? 3000 personnes ?

 

Première partie :

Un concours a été vaguement réalisé pour celui qui aura l’honneur de faire la première partie… C’est Ronan SIRI qui a été choisi. Formule trio, et chant en anglais… Intéressant de voir un gamin faire des trucs de vieux… tendance Jeff Buckley… Mais chant en anglais et coupe de cheveux : deux éléments rédhibitoires…  Oui,  je n’aime que les chanteurs qui ne font pas attention à leur coupe de cheveux… c’est comme ça….Et non, ça n’a rien à voir avec ma calvitie !!   En tout cas, Ronan Siri, comme chanteur à minettes, il a peut-être sa chance à côté de Mustang.

http://www.myspace.com/undatrees

 

21h35 début du concert, toujours très beau moment avec michel Aumont et Rilke

http://www.youtube.com/watch?v=GaSSYZjWLjQ

 

Et ça part sans surprise :

 

 

Au casino de Paris, c’était ça… :

A Villefranche, ça devait y ressembler :

 

pour écrire un seul vers
tout ça me tourmente
même si tu pars
si tu suis mon regard
Night shop
Lyon presqu'île
chère inconnue
prenons le large
dans la merco Benz
Ton héritage
nuage noir
novembre
les separes
bien avant
la superbe
qu'est ce que ça peut faire
l'espoir fait vivre
assez parlé de moi
15 sept
à l'origine


Negatif
Padam  (pas sûr ?)
cerfs volant
Brandt Rhapsodie

 

Il faut y rajouter Le JARDIN d’HIVER, qu’il avait aussi chanté à MADRID (live diffusé par Europe1)… et la seule surprise de la soirée : une reprise de « a girl like you » d’Edwin Collins, mais on me dit dans l’oreillette, qui l’a déjà chanté.    Avec la reprise de Gorillaz à la fin de « négatif », Biolay remercie ainsi la pop anglaise des années 80 et 90 auxquelles « la superbe » doit tant (on ne va pas relancer le débat sur la notion de plagiat ou d’hommage) !

Ah, en parlant de ça,  je regrette tant que  l’intro de « prenons le large » ne soit pas étiré, et au contraire raccourci…

 

ma petite vidéo

 

 

J’ai opté pour les boules quiès au début de concert…par expérience du transbo… et puis, j’avais des impressions étranges, je les ai retiré. J’ai eu l’impression d’un son plus maitrisé – la salle était aussi grande-… et puis, j’ai finalement remis une boule dans une oreille… Le batteur donne certains coups de marteaux particulièrement violents, l’effet est d’ailleurs réussi… et je vois dans le public certaines personnes se protéger les oreilles en fin de morceaux… 

 J’ai  eu l’impression parfois de passer dans de grands tunnels de chansons rythmées…  où toute mon attention s’est envolée…  Je trouve vraiment que le meilleur moment est quand Biolay se pose au piano… et hélas, ça passe un peu trop vite…

 

SP A0335

Je suis très déçu que l’on n’ait pas eu un peu des surprises (des duos,  c’est toujours réservé au public parisien…) et malgré le fait que Biolay nous dise que c’est une soirée exceptionnelle, particulière… il n’a pas beaucoup parlé de sa ville, raconté des histoires… et c’est vraiment dommage… Mise à part une jolie anecdote sur son fils  (il raconte qu’il  a eu « un bide monumental » avec sa chanson « mon héritage » quand il lui a chanté… Son fils préfère David Guetta), rien de vraiment exceptionnel à se mettre sous le cortex.  Je descellerais dans cela l’écart qui existe entre le BB, musicien, de gauche, finalement parisien, et puis Villefranche, ville de droite, d’hyper-droite,  des joues rouges et du beaujolais… Il « pose » un peu sur ses origines mais elles sont avant tout familiales. Il n’a rien à nous en dire… sauf à chanter « lyon presque ile » ou « me voilà bien ». 

En remerciements, il a pris un peu plus de temps pour remercier les gens de NAIVE qui s’étaient déplacées… notamment pour s’excuser avec une personne de « n’être pas toujours très cool »…

 

En tout cas, jolis ambiances, ça faisait longtemps que je n’avais pas vu autant de bras se lever. La salle s’est bien animée.  En matière de mise en scène,  idem que pour le transbo, ces grands plans d’aluminium en décors sont plutôt moches…  sauf sur un titre, où ils sont illuminés d’étoiles bleutées…   Enfin, comme au transbo, beaucoup aimé la fin de «Brand rhapsodie » où  les musiciens quittent la scène les uns après les autres….

 SP A0336

Alors, je ne saurai dire ce qui me plait… mais je ne suis pas rentré, une nouvelle fois, complétement dans ce concert.  Enfin, juste par bribes. Biolay fait ce qui peut… de mieux en mieux… « à l’origine », par exemple, se termine d’une voix gutturale à la death métal… et c’est plutôt juste… mais il ne capte pas mon attention, ne captive pas… La tension, le fil, l’émotion, dont peut jouer Jean-Louis Murat est  un peu absent à mon avis… Et pourtant, il faudrait être juste : je me rappelle quand même avoir applaudi  énergiquement  à l’issu d’une bonne poignée de chansons… Je pense que ma fatigue est en grande partie responsable de ses impressions… J’écoute avec plaisir le concert de Madrid... et c'est aussi parce que je m'attendais à "plus" qu'au transbo et  dans ce concert de Madrid que  j'émets toutes ces réserves.
 
SP A0339SP A0340
 
 
PS : Bien sûr, mon idée n'a pas changé: j'adorerais que Murat travaille avec l'arrangeur Biolay...
       Rentré du concert, j'ai vu que BB était invité de Ruquier...  Le père Fion, enfin, Zemmour, lui a dit : "mais pourquoi vous obstinez-vous à chanter?"...  Biolay, très zen, a répondu : "y a pleins de gens qui seraient tristes que je ne chante pas et j'aime ça"....   Et bien, continue, coco!  Mais je t'en supplie: pas dans la facilité... où le succès du populaire "la superbe" peut emmener.
 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 14 Décembre 2010

Bon, je ne sais pas d'où ça sort... Mais Murat associé à une des plus belles chansons de Biolay...  ça ne se rate pas!
Oui, négatif, un beau moment du set de Biolay... c'est ce titre que Biolay lui-même malmène assez en le mixant avec une chanson anglaise (très connue, mais dont le nom m'échappe, je crois qu'il y est question de "sunshine"...)... SI quelqu'un pouvait m'aider...
Merci à Noubeaute65 pr la vidéo

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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Publié le 8 Décembre 2010

 

  Une icone à dézinguer?  Une statue à déboulonner? un scarabé à éliminer?   

"Murat à tout faire" à votre service!

 

 

Voici donc que l'on célèbre la mort de John Lennon. On l'enterre même deux fois puisque Yoko a demandé à Cali de lui rendre hommage!    (oui, au niveau des tacles, tenir un blog sur Jean-Louis Murat, c'est formateur!)

 

Cela m'a donné l'idée d'aller  voir du côté des archives...  Voici donc une petite revue de presse, sans doute nettement plus facile à réaliser pour Lennon que pour les Rolling stones! En effet, c'est vers ceux-ci que le coeur de Murat balance.   Et pourtant, Lennon partagent leur même passion pour la musique américaine  (Lennon  a d'ailleurs fait un album de reprises en 1975 - rock and roll- dont Jean-Louis ne rejetterait pas tous les titres... )

 

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Fais-tu un complexe vis-à-vis des Anglo-Saxons ?

Dans Johnny Frenchman, sur Passions privées, je dis "Attends que la crinière pousse au lionceau", je parlais pour moi. Cette chanson était au départ une lettre ouverte à Costello, car j'avais lu une interview où il nous traitait de minables. C'était à l'époque des Pale Fountains : d'un seul coup, je sentais quelque chose de neuf, que je pourrais aller dans cette direction. Je voyais les Anglais comme des voyageurs modernes, avec une langue invincible mais je leur disais "Attends que la crinière pousse au lionceau", je sentais qu'il faudrait du temps. Ça peut s'apprendre, il faut avoir des connaissances en art poétique, aimer la grammaire, le vocabulaire, écouter beaucoup de musique, trouver son rythme à soi, ne pas se précipiter. J'avais conscience de partir de très loin. Un peu comme le retard de la renaissance française sur la renaissance italienne.

On pourrait penser qu'en vingt ans, le tour de ce genre musical a été fait. On peut soit baisser les bras, soit penser que le genre musical est acquis et que les territoires sont maintenant personnels, intérieurs. Et c'est encourageant, on peut croire que c'est un progrès de civilisation. Plutôt que de juger si le type est bon explorateur, s'il fait du nouveau, il s'agit de savoir s'il fait du vrai. Ici, on est assez fort pour l'exploration intérieure, pour avancer dans sa forêt vierge. On est plus introverti, on a plus le sens du sacrifice. A part quelques exceptions, des gens comme Lennon, eux ont assez peu le sens de la culpabilité. Dans cette espèce de far-west intérieur, on peut être les champions.

 Les inrocks 91

 

 

O. NuC: Vos chansons ont un côté plus brut que par le passé.

J'ai préféré revenir au cœur des choses. L'impasse, ç'a été l'album Dolorès. J'ai passé six mois en studio avec trois logiciels Pro-Tools. J'en avais marre d'intellectualiser. Le rock est devenu chiant à partir du moment où il a eu des prétentions intellos. Le point de non-retour, c'est le jour où Lennon rencontre Yoko Ono et commence à vouloir faire de l'avant-garde. Il est temps de remettre la sauvagerie et l'innocence au cœur de la musique, d'en faire à nouveau un art premier. Et puis, on n'a rien trouvé de mieux qu'un larsen pour représenter le monde dans lequel on vit, n'est-ce pas ?

  Le monde 2003



 

Comment montrer que Jean-Louis Murat est insupportable? Du côté du Monde, on le sait : on place vite fait un bout de citation tronquée contre Lennon:

 

Il faut dire que Murat sait se rendre insupportable. Tout en écrivant Les Gonzesses et les pédés, un rock incisif contre le leader du Mouvement national républicain (MNR) Bruno Mégret, il dit du mal de John Lennon : "De la musique pour le Crédit agricole." Il s'en prend aussi à José Bové, au réalisateur américain Michael Moore, pourfendeur de George Bush : "Des showbizziers à trois balles, qui font du bien aux bourgeois blancs et desservent une juste cause."

Le monde 2004

  Murat s'emballe toujours en parlant, il fait loupe : prend un point précis et le grossit (exemple : " Imagine, de John Lennon, c'est une musique pour le Crédit agricole").

Le monde 2006

 

Il semble que la citation exacte soit :

 

  Chaque fois que tu demandes un prêt de 4,5 % au Crédit agricole, ils te balancent Imagine. C'est pour ça que je n'ai jamais pu saquer John Lennon. En plus d'avoir fait splitter les Beatles à cause d'une biche il a quand même trouvé la plus conne à New York , ce type a fait des chansons qui peuvent servir au Crédit agricole ! Je déteste Imagine. Elle porte le poison du temps, c'est une chanson de Jean Paul II. Je déteste les gens qui imaginent, les gens qui parlent d'un autre monde, qui te font chier avec un autre monde. Le monde est ce qu'il est. Un oiseau qui pisse, c'est un oiseau qui pisse. Alors, si tu veux un autre monde, prends-toi en charge, défonce-toi, fais de la musique, de la poésie mais ne dis pas que c'est la politique qui va faire un autre monde.

 
Mais là, je n'ai pas la source (j'ai trouvé la citation dans un forum)

 

 

 

"Une chanson sert à séduire une femme ou bien à faire la révolution" : c'est toujours votre avis ?

Oui. Je crois que les grandes chansons sont ou des chansons révolutionnaires ou des chansons d'amour. L'amour ou la révolte, c'est la fonction de la chanson. La seule autre, très présente il est vrai d'ans le show-business français [rires] : c'est de payer ses impôts. Mais ça n'est pas nouveau : John Lennon, déjà, disait des artistes anglais qu'ils avaient deux motivations, la première c'était de gagner beaucoup d'argent, la seconde de payer le moins possible d'impôts ! C'était l'époque où tous les chanteurs anglais, à part McCartney, partaient aux Etats-Unis, Lennon y compris...

Chorus,N°6,   automne 93

 

 

 

 

  A propos de "les gonzesses et les PD":Les inrocks 99 :

Ca rappelle carrément Clara, le premier groupe que j'ai fondé en 76, quand j'ai abandonné mon travail dans l'import/export et que j'ai cru devenir punk ! sur mes disques, il y a toujours comme ça une chanson limite ringarde, une sorte de bémol. C'est ma façon à moi de désamorcer les choses, de dire que finalement tout ça n'est pas si grave, que je ne suis pas aussi triste sire que j'en ai l'air (rires)... Tous les disques que j'aime bien comportent ainsi un moment un peu kitsch, même ceux des Beatles ou des Stones. Même ceux de Neil Young. J'assume tout à fait mon côté ringard. Je ne le cultive pas, mais je n'essaie pas non plus de le maquiller. Je dis toujours aux musiciens avec lesquels je travaille : "Attention les gars, avec moi on peut passer en une fraction de seconde du sublime au ringard, donc je vous demande un peu de tenue" (rires)...

 

 

A propos de Clara:

Pour l'anecdote, on retiendra que le groupe faillit s'appeler « L'homme qui a tué John Lennon » : « Trois ans avant que Lennon soit abattu, en décembre 1980! Incroyable, non ? Tout simplement parce qu'on avait au répertoire une chanson de 1977 qui portait ce titre ! Ça n'avait pas fait l'unanimité et on avait laisse tomber.

Chorus 41, 2002

 

  

Du côté de labels, on n'hésite pas à comparer l'alliance Murat/Jimenez au duo créateur des Beatles.

  Guitare, basse, batterie, en avant l’intro, on passe le pont et par ici la sortie. Du rock, légèrement folk, mais franchement concis. Murat qui envie depuis toujours Neil Young avec son Crazy Horse en stand-by permanent, toujours prêt à bondir, à chevaucher à ses côtés, rêvait d’un tel groupe pour lui, d’une véritable complicité. Marre de sa vie de loner auvergnat. Car la musique, la meilleure, comme l’amour, ça se crée au moins à deux. Allez demander à Lennon-McCartney, Jagger-Richards, Stills-Young et aux autres tandems de légende. Murat le solitaire s’est donc enfin trouvé un partenaire, un petit frère de son, le Suisse Fred Jimenez

Labels 2003

 

 

La plus prolifique des personnalités du rock en France ne se prive pas de parler de «la douleur» qu'il y a à travailler à la fois sur ces deux héritages, l'histoire touffue de la poésie française et «la chanson populaire des États-Unis au XX e siècle». Il insiste: «Le sommet, c'est le jazz, le blues et le rock, Robert Johnson, Bob Dylan et les Rolling Stones je considère les Stones comme étant un groupe américain. La chanson française au XXe siècle est coincée sur Berlioz et Baudelaire. En 1914, elle est morte: il faut les orchestres de jazz venus de la Nouvelle-Orléans avec l'armée américaine pour qu'elle se régénère. Ensuite c'est Charles Trenet qui met Charles Cros sur du Fats Waller, ce qui est quand même beaucoup plus difficile que de mettre du Jacques Prévert sur du John Lennon» Et pan sur sa propre génération!

Le figaro 2008

 

Il en parle quand même assez souvent de John finalement!, et il le cite:

 

 

Constat peu brillant donc pour notre musique hexagonale : « Le rock n’a jamais pris. Comme disait John Lennon : “Le rock français c’est comme le vin anglais”. » Bref, on ne peut pas faire du bon rock dans des charentaises ».

France Soir 2009

 

  

 

Et puis tiens, Murat convoquait les Beatles à Vaison la Romaine... mais plutôt pour se foutre de leur gueule :

«Je veux bien te chanter le Yellow Submarine, alors plutôt façon Jenifer/Je peux aussi te faire Philippe Lavil, mais ça, ça va te coûter plus cher»   (Yellow submarine est plutôt une chanson de Paul)

 

 

J’aime beaucoup Galliano, j’ai porté, pour une séance photos, des vêtements dessinés par lui et inspirés de l’époque napoléonienne. J’adore la dinguerie du mec, c’est assez musical, un fantasme de tenues des Beatles ou des Stones.

elle, 2006

 

 

 

 

 

 

 Oui, un fantasme d'un âge d'or... et,  je n'ai pas  reproduit les extraits, mais dans les archives, quand Murat évoque les Beatles, c'est bien pour évoquer cette période si riche  et   répondre aux sempiternelles interrogations sur sa productivité!  Il ne manque donc jamais une occasion de rappeler que les Beatles, les stones, Dylan, sortaient des albums tous les 6 mois ou un an (d'ailleurs, Lennon a sorti un album par an de 1970 à 1975).

 

 

 

 

A+

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

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