CAP AU NORD : point presse
Publié le 6 Décembre 2018
1) DANS LA VOIX DU NORD, la voix du centre nous cause et ne fait pas la girouette... Discours toujours fidèle et droit dans sa promo (mais non, je vous l'assure, je ne le regrette pas). Ici, il apporte quelques compléments sur sa relation avec C. Pie. La biographie de C. Pie n'est je crois pas vraiment établie sur le net, je me rappelle que Matthieu m'avait dit qu'un autre musicien clermontois l'avait aidé alors qu'il était à la rue...
2 ) https://www.lavenir.net/cnt/dmf20181203_01266049/murat-fait-sa-crise-hip-hop
un peu de scepticisme...
"MURAT FAIT SA CRISE HIP HOP «Hold-up, holdup, c’est quoi cette chanson». C’est quoi cet album? Après des périodes passées à vivoter en proposant des albums qui sonnaient toujours pareils, Jean-Louis Murat a opéré un changement brutal et incroyable vers l’electro et le hip-hop qu’on qualifierait de campagnard, sous vocoder.
Bon, il ne chante pas encore l’Auvergne comme Kamini chante Marly-Gomont et il garde son flegme légendaire. Ce 2e album dans cette veine, Il Francese, est inécoutable la première fois. Puis – mais il faut prendre le temps – on se rend compte de quelques petits trésors (Rendre l’âme), de subtilités. Déstabilisant.
3) Du côté de VIF: https://trends.levif.be/economie/magazine/murat-au-botanique/article-normal-1062863.html
Habiter un hameau vallonné d'Auvergne n'a jamais empêché le sexagénaire Jean-Louis Murat (1952) d'explorer un double monde : celui de la langue française dont il recherche les accointances poétiques et historiques, mais aussi la planète son, sans en négliger aucun genre. Quitte à s'égarer dans le curieux labyrinthe synthétique de son album de 2017, Travaux sur la N89. Mais le chanteur-compositeur stakhanoviste - cinq parutions musicales en autant d'années - reprend ses esprits dans le nouvel album Il Francese (Pias) . On y retrouve ses audaces sémantiques mais aussi des parfums atmosphériques parfois liés à des sensations groovy, comme si le vieux funk américain venait doucement caresser les désirs francophiles du prince montagnard Murat. Cela donne quelques fortes extériorisations ( Silvana) et d'autres moments envoûtants comme Je me souviens, où il cite ses propres souvenirs, romancés. Renouant avec le plaisir mélodique, celui qui présidait au morceau qui nous l'a révélé Si je devais manquer de toi. C'était il y a 30 ans et une vingtaine d'albums.
En concert le 13 décembre au Botanique à Bruxelles, www.botanique.be
LE LIEN EN PLUS
La sortie du disque de Polnareff refait ressortir dans les liens les petites remarques agréables de JLM à son encontre... Du côté des NOSENCHANTEURS, on s'amuse à comparer sa prolixité toute relative à celle de l'exilé en Auvergne:
http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2018/12/04/menfin-une-polnacritique-du-polnadisque/
A titre de comparaison rigolote, sur le même délai, le stakhanoviste Jean-Louis Murat a sorti – au moins – 17 albums… Autre chiffre effarant pour ce disque à maturation lente : son coût. La presse parle en effet d’un budget de 5 millions d’euros (même si on ne sait ce que cela recouvre exactement). Pensez simplement que Polnareff – il le confie lui-même dans le livret – aura passé 14 mois au studio ICP de Bruxelles, un des plus réputés du monde, pour en ressortir avec RIEN d’utilisable, ou si peu !
Avec 5 millions, Jean-Louis, il produit autant d'albums qu'il n'y a de notes dans le disque de Polnareff?