actu-promo sept 2012 a...

Publié le 15 Avril 2013

 

 

Où Fred Plainelle, le reporter sans peur et sans approches avec les filles,  poursuit ses pérégrinations héraultaises,  poussé par son rédac-chef Paulo, du blog de Paulo, qui exploite sans vergogne les talents de Fred afin de s'offrir des gros cigares, et des voyages aux côtés de Christophe Barbier (nom sans rapport avec Fred) et de François Lenglet, ses mentors, et cela sans se soucier de la santé mentale de son reporter qui défaille dès la vingtaine d'heures passées au delà des frontières physiques de l'Auvergne... 


La première partie du reportage:
http://0z.fr/Z9HXu

 

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 15 Avril 2013

Voici un extrait de la communication téléphonique par lequel tout a commencé... telle qu'elle a été interceptée par la NSA, le Whedneusday, April 10 2013 :

- Salut, mon Fred,
Je suis emmerdé, j'ai personne sous la main pour couvrir le concert de Jean-Louis Murat de Montpellier. T'es le seul à pouvoir me dépanner et je sais qu'avec ta moto, tu ne mettras pas longtemps pour faire l'aller-retour. Je sais que ça t'arrange pas, mais fais-le. Je compte sur toi.  
Bises aux poils.
Paulo.
 
PS : Si tu pouvais illustrer ton papier pour une fois. On a des lecteurs lettrés, mais il suffit d'une petite photo d'un regard bleuté pour faire exploser les ventes. Fais un effort, mon vieux: achète un portable (même un nokia) et prends des photos comme tout le monde.  Fred, il serait temps que tu nous rejoignes au 21e siècle!!
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Voici ci-dessous le contenu du colis affranchi d'une quinzaine de timbres verts parvenu au "Blog de Paulo, 21 allée du jaguar, 38534 Margaux-sur-Méleivre, le 15 avril:
 

CARTES POSTALES DU FRONT 
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la suite du reportage-cartepostalo de Fred PLAINELLE :
A SUIVRE ICI: http://0z.fr/PokFv




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Rédigé par Pierrot

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Publié le 14 Avril 2013

   
Après une inter-ViOUS ET MURAT, besoin de souffler et de respirer le printemps... et j'ai laissé s'accumuler les infos, comme les mails non-lus dans ma boite pro.  Mais de chères lectrices nous ont fait de beaux cadeaux, en rédigeant des comptes-rendus consistants... Il fallait donc que je renonce à ma soirée canapé-bière-foot... pour vous en faire part, avec tout ce qui est sorti dans la semaine sur le net  sur cette belle série ininterrompue de concerts (c'est ce qu'il aime).
҉   Cenon (Bordeaux)
Article sur le blog des journalistes de SUD-OUEST...
 
Murat, guitare héraut       Dans une configuration inédite, Jean-Louis Murat s'est produit hier soir au Rocher de Palmer de Cenon (33) devant 450 personnes. Un concert radical et classieux. Comme sa cravate.
Jean-Louis Murat est un beau gars. C'est injuste pour les artistes géniaux au physique ingrat mais cela a malheureusement son importance dans le rapport charnel d'un concert intimiste. Amaigri, coupe courte, costard et cravate noir sur chemise blanche: on s'attendait à la chemise à carreaux du poète rural sur tignasse en broussailles, et l'on découvre un Chris Isaak auvergnat, droit devant son pied de micro. A ses côtés, le batteur Stéphane Reynaud habillé de même. Duo classieux pour concert qui ne le fut pas moins.
MURAT CONCERT.jpg"Over and over" puis "Belle", deux titres du dernier album tout chaud ("Toboggan") pour ouvrir un bal rock version laid-back, folk électrique, troubadour roots mais tenue impeccable. "Et mon coeur fait boum boum" (inédit) fait monter la sauce, les lumières rougeoient. Derrière le duo, un triptyque vidéo illustre joliment et sobrement sans happer l'oeil. On pense aux images de Dominique Gonzalez sur la tournées des Grands espaces de Bashung... ici en format de poche.
Batteur carré. Un deuxième titre inconnu dans nos oreilles ravies pour un solo énorme qui nous rappelle à l'occasion le superbe guitariste qu'est Murat. Pendant une petite heure et demie, une seule guitare en main (un rien dobro non? les spécialistes, où êtes vous?): économie ou cohérence? Un peu des deux. Les sons qu'il en sort sont gras et fluides, chauds et caressants. Puissants et doux. Alliés à la batterie, un peu trop puissants parfois. "Le champion espagnol" et "Sans pitié pour le cheval" seront les emprunts faits au précédent disque, "Grand lièvre" pour un set où on ne remontera pas au-delà du "Cours ordinaire des choses" (2009).
Stéphane Reynaud à la batterie est carré comme ses caisses sont rondes, délicat quand il convient, chevauchant quand s'en ressent le besoin. Deux fois il quitte la scène pour laisser Murat siffler et nous chuchoter deux merveilles récentes: "Le chat noir" et "Amour n'est pas querelle", menestrel folk hors du temps. Et il miaule comme personne. "J'ai tué parce que je m'ennuyais" et un extraordinaire... "Extraordinaire voodo" final complèteront le panorama de l'album nouveau-né.
Palmer pur Malte. "Vous avez une belle salle", lâche sur la fin celui qui n'était pas venu à Bordeaux depuis six ans. "Il y a de la caillasse ici." On apprend que Robert Palmer est maltais et non pas chypriote et que "drôlement sympa, ça valait le coup de venir." On confirme. Fin de concert court et dense. Murat file dans le hall... dédicacer. Economie ou nouvel état d'esprit? Un peu des deux.
Yannick Delneste

J'ai apporté en commentaire, quelques précisions: la guitare utilisée est bien une dobro, mais celle de la photo définitivement abandonnée du fait de son instabilité, le titre de l'inédit "l'eau de la rivière"... et bien sûr, le fait qu'il chante LINDEBERG B. qui est un vieux titre...
 
҉
TOULOUSE:
 
Beaucoup de points d'interrogations... mais au bout du compte, un 4 étoiles/5.
 
 
Et voici deux comptes-rendus par des amies du blog:
҉ St-jean de Vedas (Montpellier) par Malika... qui en a oublié de nous dire qu'elle a été plus que déçu du public ce soir-là...
Prendre le train bleu des songes ...

Hier soir , je me suis demandée si j'irai au concert de jean louis Murat , la salle à saint jean de Vedas ,ne donnait guère envie sur le site internet et la distance (pratiquement 100 kms d'Arles ) n'arrangeait pas mon sentiment de rester pépère à bouquiner .Cependant le premier concert marseillais de la tournée dans cette merveilleuse salle de l'espace Julien ,m'avait tellement enchanté que l'envie de me replonger dans un coma artificiel muratien pendant une heure et demi était plus forte .

Depuis plus de 15 jours l'album tourne en boucle ,j'etais donc impatiente de pouvoir pratiquer mon sport favori (chanter à tue tete ),et après quelques péripéties de rond points divers (qui penserait qu'une salle de concert se situerait dans une zone commerciale entre le Picard du coin (et dieu seul sait ...que j'affectionne particulierement les rayons cuisine évasion et apéritifs de cette charmante marque ) et le carrefour ...,me voila donc arrivée

Aprés une première partie assez sympathique (reprise de Dominique A le courage des oiseaux notamment ) ,le groupe Laurent Montagne ,(prémonitoire ce nom , ...... et la me vient en tete ...."je suis heureux ça c'est montagne amoureux ça c'est la montagne") laisse la place au duo dandy à la brian ferry ...une seule guitare cette fois ci .

Le parcours musical fut à peu de choses prés le meme que marseille avec en fond les images de camille ...bien que beaucoup plus court ... à mon grand regret ,pas de "agnus dei " (qui reste pour moi une des plus belles chansons de l'album ) ,pas de pont Mirabeau , pas de Robinson (que j'avais adoré en live ),pas de johnny frenchman (qui a été évoqué en faisant allusion à georges FRECHE); mais avec des arrangements différents . "Belle "(petite pensée pour Laurent ... pas pu faire les aboiements .... )a été joué façon folk américain ... une pure beauté ..une petite larme ,au moment du passage "je pense à ton coeur jeanne "
En recréant instinctivement avec un petit dandinement du haut du corps un bercement maternelle ,mes souvenirs d'enfance remontaient à la surface sur le chat noir ,le susurrement plus que sensuel du solitaire et apaisant" il neige ""il neige depuis des jours c'est ton secret " ,fit à nouveau chavirer mon coeur ,"deja nos roches recouvertes ,toutes les fermes tous les hetres la nature alentour s'est enterrée "(des phrases qui avaient été gravées dans mon cerveau à la sortie du concert de Marseille ),,le timide et hésitant comme pour le premier live "Amour n'est pas querelle " avec "il me faudrait le coeur d'un magicien " ,le lent "over and over ",l'électrique "tout dépend du snipper ",, l'envoutant "lindberg business ",l'erotique "salope ginette ramade " ("la salope ..la salope ... "en refrain final ),le trés revisité et méconnaissable cette fois ci "sans pitié pour le cheval " , l'héroique "champion espagnol qui n'a pas froid aux yeux " , et je finirai par les merveilles de la soirée "l'interminable et envoutant MICHIGAN " (est ce que je vois l'armée de napoleon ? je ne vois rien venir non non non .... je ne vois venir que le néant je vois ton coeur poussé par le vent ....je ne vois plus ni pensée ni action ...je ne vois plus la racine du champ je ne vois plus gémir l'homme blanc ..... je ne vois pas de véritable ami te rejoindre au jardin des tuileries ..je ne vois pas d'organisme vivant mais grand dieu qu'allais tu faire au Michigan ??? " et le terminal " extraordinaire Voodoo"

Petite parlotte de milieu de concert "comment ca vous ne pourrez pas dire que je ne vous parle pas ... "..... tout le monde en a pris pour son grade ..... les musées sont devenus moches .. et il s'y connait puisque sa femme est montpelliéraine ainsi que ses beaux parents ..... georges freche ... un petit tour de politique .. " je ne vais pas vous parler de cahuzac " ...la salle :"qu'est ce que c'est devenu moche " ...je le sais je viens depuis 20 ans .... en fait mon public commence à ne plus etre tout jeune lui aussi ... et au fait stephane , t'as fermé la bagnole t'es sur ? nan parce que la derniere fois on s'est fait voler ..sinon y a une belle expo au musée .... voila on va terminer par une chanson et apres on s'en ira .. nan raler pas ... je reviendrai l'année prochaine ...bref du jean louis made in rochefort Montagne .... j'adore ....

Immersion intégrale dans un univers parallèle hors du temps présent ...hors des conventions ... hors de soi ...ca c'est Murat ..c'est LE Murat que j'aime , le Murat qui me fait m'éloigner de ce moi qui m'effraie et qui m'en rapproche aussi tellement ("la peine fait mon lit , la peine fait mon visage , a peine je souris et je redeviens un nuage ..c'est ma vie , une vie a fleur de peau " )
 
 
҉
 ST OUEN L'AUMONE, par Florence:
.20h30, nous arrivons dans la salle où m'attendent Marie-Christine et Sandrine, super, elles sont au premier rang et il reste des places. Nous nous installons donc du côté gauche , en face de lui, j'aurai durant toute la durée du concert une cymbale qui m'empêchera de voir le visage de Stéphane...
La salle se remplit peu à peu , elle est quasi pleine.
21 h précises, Jean-Louis entre sur scène par le côté (derrière un des paravents) suivi de Stéphane.
On était prévenus , il est aminci, et en costume noir avec une cravate et ce n'est vraiment pas ce que je préfère sur lui . Je ne suis pas sensible à ce que certains ont appelé son côté dandy . Je trouve qu'il fait endimanché et que le costume ne lui va pas...
« Bonsoiiiiiiiiiir » dit-il d'une voix grave en prenant sa guitare pour entamer Over and over.
Difficile de rentrer dans le ton, de plus, il faut s'échauffer, le public a un peu de mal à suivre, Jean-Louis a l'air de peiner un peu.
Puis Belle est enchaînée avec un très beau déroulé d'images de neige sur une route la nuit et cette chanson que je n'aime pas beaucoup sur l'album prend ici une allure qui me plaît mieux. J'avais tendance à la trouver mièvre et ce soir, elle ne l'est pas du tout.
Le public applaudit sagement.
   
Puis vient ensuite après une longue intro, l'Eau de la rivière, beaucoup plus rock, plus endiablée. Il a quelques oublis, quelques trous dans les paroles mais ce n'est pas grave, il n'y a pas de trous dans la musique en tout cas !! Le public ,cette fois, se réveille, il y a des cris de satisfaction dans la salle.
Il aura fallu deux chansons pour que la salle se chauffe …
Il enchaîne avec une version un peu étirée du Champion Espagnol (très bon !) c'est aussi une chanson que je ne goûte guère sur Grand Lièvre mais en concert ,elle est sensationnelle ! ( avec des petits « kikis, kikis » piaillés en fin de chanson ...)
Ensuite, nous avons du mal à reconnaître J'ai tué parce que je m'ennuyais , soit parce que la version sur scène est forcément différente de celle du disque, soit parce que Jean-Louis a envie de nous surprendre ( je pencherais plutôt pour la seconde version …) « Faut il vous le chanter faut il vous le ...yeah yeah yeah … » là aussi quelques oublis de texte et nous faisons lalala avec lui... pas grave !
Stéphane s'esquive, on sent venir Le Chat Noir et son croissant de lune. Jean -Louis siffle, sifflote, miaule ( non, il ne miaule pas mais les sons rendus par le sifflement donnent cette impression ) la prestation est très bonne, la salle retient son souffle mais bon, je ne suis pas emballée par cette chanson, je trouve que l’arrangement minimaliste ne lui convient pas.
Les applaudissements se font plus légers.
Sans pitié pour le cheval !... La version est si différente de celle entendue l'année dernière pendant la tournée Grand Lièvre que nous pensons qu'il s'agit d'une autre chanson. Mais elle n'est pas mal du tout, nous nous amusons autant que lui a transgresser les notes pour en inventer de nouvelles …
Puis « la neige » arrive. Les flocons sur l'écran.
Excellent solo de guitare ( à la place des hurlements de loup ), bonne prestation.
Tout dépend du sniper, deuxième inédit de la soirée, est accueilli avec la reconnaissance qu'il mérite .Le public est chaud , il crie sa satisfaction. Le morceau est très rock, très entraînant. »Et mon cœur fait boum, boum, boum », jeux de lumières très réussis.
Lindbergh business est accueilli aux premières notes avec des applaudissements de reconnaissance (venant du premier rang, suivez mon regard …) Bon, c'est très bon, y a rien à redire !
Puis amour n'est pas querelle. Isolé, sans effets spéciaux, je trouve que Jean- Louis a du mal à ramener cette chanson au niveau de la qualité des arrangements du disque.L'émotion s'en trouve un peu coupée mais je pense que d'autres ne seront pas de mon avis ( re-suivez mon regard ).
Et puis, avec une intro prometteuse, c'est Michigan !! et là, troisième inédit, j'adore, » je ne vois rien venir, je ne vois rien venir, que venais-tu faire en Michigan ?... »
C'est le succès, le public est très chaud.
Jean- Louis appelle Stéphane, s'approche de la scène et s'incline vers nous en remerciant. Oooh non, pas déjà !? Je compte mentalement les chansons qu'il n'a pas encore chantées ...( robinson, extraordinaire voodoo ).Ils s'éclipsent.
Nous sommes debout pour le rappel... qui ne se fait pas attendre.
Les deux compères reviennent sur scène sous les acclamations.
Et c'est Ginette Ramade , extraordinaire, « il n'y aura plus de tourment Madame D... »cette mélodie lancinante ma trottera dans la tête longtemps encore après le concert.
Immédiatement ensuite, les longues herbes folles sur l'écran nous indiquent Extraordinaire voodoo et là ,nous crions (chantons) à plein poumons en suivant les excès qu'il fait subir à sa voix …
C'est trèèès bon .
Et puis soudain, l'homme se mit à parler (?!?!) :
«  On va en faire une autre, on est trop gentils … j'ai tout bouleversé, mon Stéphane, dit-il en souriant à son batteur (en effet, ce soir, il a quelque peu mis à mal la set-list, chaque concert avec M. Murat est différent! Le besoin de changer, d'apporter une petite touche différente…) allez, une petite dernière … « ajoute il de sa voix traînante .
Au premier rang , on demande Agnus Dei babe et vlan ! C'est parti pour Agnus Dei, Jean-Louis est d'humeur généreuse ce soir …
Et c'est une version très rock et bien articulée, (il ne machouille pas les mots) et j'aime beaucoup ! ...Nous avons conscience d'avoir de la chance car cette chanson n'a pas été chantée souvent depuis le début de la tournée. ( En revanche, toujours pas de Mirabeau ).
Il est 22h40 , 1h 40 de concert, les applaudissements fusent, la salle est debout mais Jean-Louis nous remercie, nous applaudit, Stéphane a un petit geste timide de la main, ils s'éclipsent rapidement et les lumière se rallument.
Une longue séance de dédicace et de bavardages va s'ensuivre, avec des embrassades, des confidences , comme si on était au café en train de tailler une bavette avec un vieil ami. C'est une impression bon enfant qui se dégage de cet après-concert. Nous discutons avec Jean-Louis qui a remis un vieux chandail sur ses épaules ( froid ou plus à l'aise ainsi?) qui nous demande comment était le concert ce soir, notamment par rapport au Trianon, on lui dit que beaucoup ont été déçus de l'absence de rappel, il écoute mais ne donne pas d'explication...nous lui parlons aussi de l'idée du double album acheté pour le faire connaître à quelqu'un de notre entourage , il trouve l'idée audacieuse et « en tout cas vachement sympa »;-) )) puis nous évoquons la Coopé, en lui disant qu'on a déjà pour certains, réservé nos billets , de train, d'hôtel il écoute en hochant la tête, l'air vaguement surpris «  bon ben alors on se revoit à la Coopé « on lui demande si le concert va être de la même facture, il secoue la tête « Nooooon » et y aura-t-il une surprise ? Aaaaaaaaaah une surprise, oui sans doute ! » de quoi décontenancer et lancer chacun sur une fausse piste mais il est bien tel qu'on l'a connu l'Auvergnat, facétieux, joueur malgré son air grave … en un mot, il est comme on l'aime !


Il y avait un article du Parisien dans le cadre de ce concert, mais j'ai tenté de l'acheter par deux fois, sans succès: http://www.leparisien.fr/espace-premium/val-d-oise-95/les-melodies-poetiques-de-jean-louis-murat-11-04-2013-2715851.php   (photo rare de Murat en sous pull à col roulé... façon randonneur)
 
 
 
Ce soir, c'était LAVAL... annoncé par OUEST-FRANCE
Voici un rappel des autres dates à venir:
     17 avril 2013 / La Manège - Lorient (56) 
18 avril 2013 /   L’Archipel - Fouesnant (29)  http://quimperenligne.fr/2013/jean-louis-murat-en-concert-a-fouesnant/ 


2 mai 2013 /  L’Aéronef - Lille (59)
5 mai 2013 /
 
Les Nuits du Botanique - Bruxelles (BE) 
11 mai 2013 / Le Silex - Auxerre (89)
14 mai 2013 /
L’Etage - Rennes (35)
16 mai 2013 / Maison de la Culture -
Amiens (80)
             
Et bien sûr: Koloko 2013!  Allez, Jean-Louis, une spéciale LILITH pour les 10 ans!
 
 
LE LIEN EN PLUS :
Parmis tous les liens, tiens, des nouvelles d'un vieux camarade:   Le jaguar...  Avis aux musiciens...
 
     

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 9 Avril 2013



 

Yo!

Hier, c'était CENON, près de Bordeaux. Rien à signaler for the moment à part des "merci" ,"excellent" et des "bravos" sur la page officielle de Jean-LOuis Murat sur FB (pour encore un concert "resserré")... alors, on va repartir encore plus en arrière: sur Meylan, Macon et Toulouse..

 

 

- MEYLAN:

La fille du bois de Poussebou, où l'on croise des loups, est descendu des hautes montagnes pour se rendez à la MAISON DE LA MUSIQUE. Voici son texte:

 

Voyage au pays de Murat: Tournée "ToboGGan"

J’ignorais si j’allais de ma plume, écrire un compte rendu,il fallait que je sois inspirée, c’était un duo ce soir et ce genre de défi me plaisait assez, les prouesses m’avaient toujours « emballées », très admirative de la tournée « Tristan »,je ne serais pas déçue, j’avais déjà cette certitude. Percussions et guitares étaient annoncées.

Aujourd’hui ; je suis encore « hier » « hier » est-ce aujourd’hui? J’aimerais bien qu’ « hier » soit encore « demain ».

«  Quitter la neige et retrouver la pluie » Je passais de l’hiver dans mon nids d’aigle au printemps dans la vallée; un air , une comptine me trottait déjà dans la tete.

- « que l’espoir laisse au printemps…chantait la grive…passait le givre…que l’espoir laisse au printemps passait la neige en tourbillonnant… »

Ces saisons familières accompagneront intemporellement cette tournée.

Arrivée 19h30, un peu tôt pour un concert de Murat, peu de monde comme à l’accoutumée…pas de surprise; j’observe , j’épie, finalement je n’ai aucun regret car je l’aperçois, j’aime tout compte fait arriver tôt , un manteau négligemment posé sur les épaules comme une cape, le maréchal Murat fait son tour d’inspection et surveille ses troupes , « une clef de sol  »  (logo du batiment ) au dessus de la tete , il se promène dans le hall de la « Maison de la musique » en donnant l’impression qu’il est prêt à livrer son deuxième combat. , puis se dirige à pas lents vers la double porte vitrée, nous observe impassible, sort un portable et nous mitraille de son objectif; la salle…l’extérieur…qui est la cible ?Je ne saurais le dire. Il nous fait un pied de nez, genre « Tel est pris qui croyait prendre »….

20 h; enfin, les portes s’ouvrent, encore l’attente et c’est l’extinction des feux.

L’apparition . Car c’est une apparition; déstabilisée, je le suis; au premier abord, par la tenue vestimentaire,un costume cravate noir qui me laisse pantoise et agréablement surprise; j’avais l’habitude de le voir dépenaillé, le dépenaillement déjà lui seyait bien mais là…cette élégance , ce raffinement….le sieur Bergheaud dépenaillé faisait place à un Murat surprenant; svelte ,tout en séduction, un vrai dandy…j’étais aux anges…mais non, je n’irais pas me « mettre aux anges » pour autant. .Ensuite ,parce que je trouvais la scène petite, juste un écran, quelques projos, plusieurs guitares et la batterie de Mr Stéphane Reynaud, en costume également….je souris …en les regardant; je pense machinalement aux « Blues Brothers »…enfin , le décor était posé, ambiance feutré,lumières discrètes et projections abstraites..

«  Over and Over  » signe l’ouverture, version plus lente que l’originale. Ensuite « Belle » se glisse avec délicatesse dans le répertoire, une ballade aux effluves médiévales; le voyage dans le temps peut commencer, un premier vortex s’ouvre sur une route enneigée par une nuit hivernale et crépusculaire, nous partons, nous prenons enfin la route…

« Belle, que fais-tu par un temps pareil, le froid de l’hiver est cruel….aux portes de la nuit, je t’appelle …Belle…. » appelle ,appelle toujours ta « Belle »…n’arrete pas…applaudissements, silence….

Mais qu’entends-je? …un bruit d’eau comme le doux murmure d’une rivière et ce tempo joué par une tribu indienne. Le décor a changé, « l’eau de la rivière  » se transforme en torrent bouillonnant…« boum…boum..répète t-il incessant…boum….boum….»…c’est le bruit que fait mon cœur…en cet instant.

Soudainement, je suis projetée dans les années 20...le voyage devient difficile… « Linberg bussiness » est vite rattrapé par « Le champion espagnol  »qui gravit les sommets comme si la mort était à ses trousses; c’est normal il était poursuivi par Hannibal Lecter, je comprends mieux…« J’ai tué parce que je m’ennuyais  »s’annonce déroutant…j’adore ce titre, je ne le dirais jamais assez; Murat dans la peau d’un psychopathe; déstabilisant pour certains; freudien pour d’autres; mais tout lui est permis ce soir, on lui pardonne.

Mais qu’est-ce sortant de derrière les fagots « Le chat noir » ?Je me retrouve enfant…tout va trop vite…juste le temps de jeter un coup d’œil derrière mon épaule, je file au grenier me cacher parmi les livres poussiéreux , l’odeur de moisi et tout ce bric à brac pour échapper au croquemitaine tout en évitant de regarder les miroirs , trop peur de croiser un esprit malin et bien trop curieux…cette comptine trotte… trotte dans ma tete  ,un conte cruel pour enfant « …Le chat noir pris dans le vent …passe son ame passe son ame…le chat noir pris dans le vent passe son ame en cabriolant.. » On s’attends à voir un sabbat de « sorcières faméliques » dansant autour d’un feu de la St Jean et un immense psyché ou passe « le chat noir » en ombre chinoise…brr…je suis terrifiée…l’interprétation est solitaire, accompagné de la guitare…et ces voix d’enfants diaboliques d‘un passé révolu…avec un peu d’imagination…on croirait presque les entendre…lui sifflote avec entrain et feule avec un plaisir non dissimulé…Malgré le silence qui suit l’interprétation…je l’entends encore…cette comptine me poursuit…vite pas le temps de souffler , je saute à pieds joints dans un puit sans fond…le voyage continue , …une autre porte s’ouvre au passage et j’atterris sur le pont « Mirabeau »; pont intemporel pour rejoindre nos chers disparus. Ce pont Mirabeau, qu’il nous interprète avec déférence  « Passer le pont Mirabeau…quel cours d’anatomie…guillaumin …guillaumette…est-ce qu’au moins il fait beau…passer le pont Mirabeau ? »

Un autre tunnel, il faut suivre le fil pour ne pas se perdre; c’est le passage de l’au-delà à la grande guerre…c’est troublant et grisant à la fois… « Sans pitié pour le cheval » C’est-ce que nous sommes…des silhouettes de poissons morts s‘agitent dans le vent…triste réalité…la guerre la plus meurtrière… pensée pour ces chevaux morts au combat afin d’ assouvir nos conquêtes guerrières.

« Il neige  »à présent sur le champs de bataille, les cadavres gisants se recouvrent du manteau épais et glacial de la mort…le paysage agonisant se dissout et laisse place à la blancheur immaculée; tout est silence; les branches givrés des hêtres implorent un ciel plombé…un ciel de neige…le monde retrouve sa pureté originelle, tout s’efface, se  métamorphose il neige au pays de l‘oubli, il neige sur la scène, je sens les flocons glacés me caresser le cou ou est-ce cette voix si singulière qui se perd en écho et me fait penser à un songe oublié ? Il neige au pays d’Auvergne; le seigneur Bergheaud est de retour de croisade et dans son château, sur la tour de guet contemple avec gravité ses terres… « Il neige…. sur les monts…sur la large plaine…comme tous les animaux te craignent…il neige depuis des jours… » guette t-il le loup ou. la bergère ?

C’est son secret…chut…

Enfin « Tout dépend du sniper » il a droit de vie ou de mort lui…l’ombre chinoise du Sir Murat se profile sur un fond sanguin et meurtrier…bourreau ou victime…de toute façon , il a toujours aimé les combats….

Je glisse inexorablement sur le grand « TobboGan »vers quelle destination cette fois? Les siècles défilent XII ème XIII ème siècle....

 

«Amour n’est pas querelle » chante le troubadour aux yeux transparents, tete levée au ciel , accompagné de son luth, cette magie qui s’échappe des doigts légers qui effleurent et caressent l’instrument comme une femme… « …ne cherche pas querelle… » …impossible…on ne peut que l’aimer. Bergheaud parle à Murat ou inversement; je retrouve mon chevalier…triste, abandonné, autodestructeur…non…pas torturé…grave, juste l’air grave; amour, perte,quête impossible,testament, éternité; son sang s’écoule de la plaie béante à la place du cœur et se répand en rigole sur le sentier vulgaire où pleurent les amoureux…majestueux…il l’est dans cette superbe et dramatique tragédie. « Que j’eusse aimer l’automne…l’automne ou bien l’hiver… » saisons de renoncement , d’aridité, de solitude. « Quelque part…où que j’aille…partout la chose amère… » triste constat…démission de l’homme ou de l’animal…tellement d’instinct primaire.

 

 

 

« Que je meure à l’instant …si la chose a un terme….qu’ai-je fait pour mourir…pour mourir en ce lieu…? »

« Il me faudrait le cœur ….le cœur d’un magicien… »il le possède déjà…qu’attend-il ?

«  Jamais un cœur ne change…il faut monter plus haut… » répond l’autre…toujours plus haut monte la voix pour s’évanouir de l’autre coté du miroir.

« Sur cette étrange terre parmi les animaux… » encore un no man’s land; tellement de choses à dire… « Aimer, c’est etre aimer…amour n'est pas querelle…renforce moi le cœur de couleurs immortelles.. » L’immortalité comme l’amour a un prix…ce prix est -il raisonnable de le payer….l’amour serait immortel …le croyez vous ? Alors le vrai, l’éternel , juste cet amour là, cet amour touché par la grâce. C’est l’écho d’un cœur qui renonce…faut-il demeurer immortel pour survivre à l’amour…? ma première larme…elle coule irrémédiablement, se transforme en ruisseau puis en torrent et enfin gonfle la vague…va…court rejoindre la sienne…c’est la mort de Lancelot…celle de « Ginette Ramade »interviendra un peu plus tard dans une version très allégée, perte de mémoire ou concentration pour laisser libre cours à son jeu de guitare…nous n’en saurons pas plus .Un petit voyage au pays des indiens….Le « Michigan »; « …Qu ‘allais-tu faire à Michigan ? …. » Ah non! Aucune idée , surtout aucune raison d’aller à Michigan; je me sentais bien ici…Le voyage autour de cette musique américaine qui lui tient tant à cœur…trop peu pour moi…les opus défilent sur l’écran…Robert Wyatt, Bob Dylan, Pat Everett et ce fameux « automne 88 » un mystère …que s’est-il passé cet automne 88 ? Je vois d’autres images, des visions apocalyptiques et surréalistes; il parle de flammes, d’homme blanc qu’il ne voit plus, de racine…et c’est le « Voodoo extraordinaire »nous nous mouvons dans sa bulle les yeux fermés, dans une transe hypnotique…un autre part, un autre lieu intemporel….Faut-il d’ailleurs écrire « Voodoo » v-o-o-d-o-o ou « Vaudou » v-a-u-d-o-u ? je pencherais vers la deuxième. Talismans et grigris jonchent le sol….je serre dans ma main avec force ma « perle d’eau » pierre bénéfique….et chuchote « mon grigri…porte moi chance…il ne faut pas que tout s’’arrete maintenant… » ce questionnement existentiel, cette triste confession avec cette voix intérieure…est-il déjà sur le sentier de la mort… l’attend t-elle cette belle femme habillée de noir…? mais qui peut etre l’autre, un lien avec le divin ou juste la « chose » ? et ses images qui défilent comme le temps qui passe…conversation chimérique, les mots sonnent cinglants et incisifs comme un verdict définitif , comme le glas d’un monde condamné à s’éteindre. Je regarde cet ange passait de l’exaltation des sentiments à l’apreté la plus profonde du désespoir.

 

C’est la fin, le voyage se termine, les portes du temps se ferment une à une; j’aimerais tant rester de l’autre coté mais il est trop tard, passé minuit, le royaume de « Brigadoon » disparaît, mais je sais comment rejoindre mon doux prince au pays oublié;il me semble avoir enfin trouver les clefs de son monde…Je pense à ce film de Marcel Carné « Juliette ou la clef des songes » oui ,j’ai enfin trouvé ma « clef des songes »,je me suis promise de retourner certains soirs dans ce pays de l’oubli dont le réveil m’extrait…J’entends encore le sifflement lointain du chevalier,le murmure des dernières notes sur « Amour n’est pas querelle »qui s’égrènent pour enfin disparaître dans la brume; cette brume qui happe, qui aspire toute vie et tous les reves .Le cor d’un Roland de Roncevaux avant sa mise à mort.

Ma plume s’est mise à glisser sur le papier sans que je puisse la retenir,elle court toujours après le temps. Où est -elle à présent ? Elle aussi a franchi la porte…Je me souviendrai de ce discours amoureux ,au dessus des nuages, entre le chevalier dépenaillé Bergheaud et l’élégant et raffiné Sir Murat.

« Faut-il etre immortel pour que l’amour survive… »

PS :

Pour répondre à Muse, non, je ne tuerais pas ce soir.

Beau sentiment, belle soirée empreinte de poésie, je resterai quelques jours dans mon cocon pour ne pas quitter cet état d’esprit, j’ai encore voyagé dans le temps, j’ai visité des mondes occultés; j’ai trouvé des livres poussiéreux, des secrets dévoilés, des trésors cachés, j’ai retrouvé mes peurs d’enfant, des contes de fée cruels et un pays de légende où se côtoient dragons et licornes…Le réveil risque d’etre un peu brutal, il attendra; avec Mr Jean Louis Murat, le moine soldat, on ne sait plus d’où l’on vient et ce que l’on est….

 

Fin

Rhiannon

 

MERci!

 

- Quelques jours plus tard, MACON, la cave à musique (mon article)...  

Voici quelques photos et quelques mots sur la soirée.

http://www.macon-infos.com/article.php?sid=31550

 

http://www.macon-infos.com/modules/upload/upload/MURATCAVE.jpg                                                                                           (Photos Michel Pelletier)

    http://www.macon-infos.com/modules/upload/upload/MURATCAVE5.jpg

                                                                                           La deuxième guitare capricieuse qui n'est semble-t-il plus utilisée.

 

 

 

-   Et on passe à TOULOUSE, connexion.

Texte sur le blog d'un nouveau "camarade" trouvé sur FB, et il a été emballé par la soirée.

http://icitaillac.blogspot.fr/2013/04/concert-jean-louis-murat-toulouse.html

 

A noter qu'Holden n'était finalement pas présent...

 

 

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DES PETITS CAMARADES souhaitent louer un gite à Orcival pour le week-end de Koloko. Si vous voulez vous joindre à eux... me contactez  par la zone commentaires ou contact.  

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 9 Avril 2013

 

 

Un grand merci Sandrine pour ce long témoignage!   Hier, à Toulouse, Excellement moment avec Agnus del babe.... mais disparition de Pont Mirabeau...

 



Evreux (ou le privilège de l'émotion)

Jeudi 04 avril 2013.. Nous arrivons vers 20h dans cette petite salle, l'Abordage à Evreux..

Un petit coucou à Jocelyne en passant, je lui demande si elle va bien et comment va Jean-Louis (vu qu'il s'était quand même fait porter pâle quelques jours avant) elle me dit, charmante et grand sourire aux lèvres, que oui, que tout le monde va bien, on se dit à plus tard et je rejoins mes amis au pied de la scène..

 

Alors on attend, on fait connaissance, on papote, et Robi fait son entrée vers 20h30, elle s'empare pleinement de l'espace (avec ses deux "oiseaux") pour une première partie d'environ 45 mn. Apparemment on ne chronomètre pas ce soir ..et c'est tant mieux !

 

C'est intime, on se sent bien à l'abordage, nous sommes peu nombreux mais c'est chaleureux.. Alors je suis confiante tout à coup, et me dis que la  proximité avec l'artiste et l'atmosphère qui règne dans cette sombre petite salle va nous réserver de belles surprises.. Jean-Louis accompagné de son fidèle et excellent batteur Stéphane, arrive sur scène vers 21h20. On applaudit, et il démarre délicatement avec "Over & Over". Un petit merci puis il enchaine avec "Belle", c'est beau..

 

Applaudissements/remerciements puis on change de style, ça s’accélère et ça envoie pour notre plus grand plaisir, c'est "L'eau de la rivière" et "Lindberg business", c'est alors que "John Lee Murat" et "Stéphane Bonham", nos deux complices, nous font une petite démonstration, le ton est donné et franchement on ne souffre pas de cette configuration scénique ! C'est Rock, c'est Blues.. C'est musicalement Bon !!

 

A vrai dire,  j'avais un peu de mal à imaginer (vu la couleur de l'album que, cela dit en passant, j'aime beaucoup) ce que cette tournée "Toboggan" en duo guitare/batterie allait donné (craignant aussi qu'ils se démotivent devant si peu de personnes) mais non et je suis fixée, ils embarquent tous les deux ! Alors on applaudit, on est peu nombreux certes, peut-être une centaine de personnes (je ne sais pas vraiment c'est pas évident à déterminer) mais on aime ça, on est fan à Evreux et on lui fait savoir..!

 

Place au "Champion Espagnol", personnellement je ne suis pas trop embarquée, en revanche celle qui suivra, "J'ai tué parce que je m'ennuyais", prend une toute autre dimension en live ! (et quelle dimension !)

 

Stéphane s'en va, laissant place à un "croissant de lune" qui deviendra, pour le morceau suivant, l'unique compagnon de scène de Jean-Louis. On devient encore plus intime tout à coup, puis ce dernier, pas toujours coutumier du fait, se met à nous parler.. Il nous annonce le prochain titre, lui aussi issu de son dernier album, prenant le soin de nous préciser avec humour qu'il est en vente à la sortie. Une petite voix familière lui dit "on l'a déjà", et souriant il répond "bah je sais pas, pour Noël, pour offrir en cadeau.. puis il ajoute pour "soutenir les artistes indépendants !" Sourires partagés, puis il reprend en sifflotant et nous livre un magnifique et très touchant "Chat noir" ! Le ton des applaudissements monte et quelques "bravos" fusent de droite et de gauche..on est scotché !

 

Ensuite Jean-Louis nous présentera, toujours en solo, une nouvelle chanson qu'il qualifiera de "triste". Il démarre et l'émotion l'envahit, nous aussi d'ailleurs ! Il a retiré son masque et le voir devant nous comme ça, la larme à l'oeil..c'est beau, c'est "Mirabeau" ! Il chante merveilleusement bien ce soir, c'est profond.. et il y a comme quelque chose de magnétique dans l'atmosphère..

 

Stéphane revient et il est grand temps maintenant de lâcher le cheval "fougueux", longue intro, belle complicité entre l'artiste et son batteur, ils se font plaisir et par la même occasion à nous aussi ! Vraiment géniale cette version revisitée de "Sans pitié pour le cheval".. Elle semblait si courte dans la tournée "Grand Lièvre" mais là, c'est parfait ! (lors des dédicaces, on lui fera part de notre contentement de cette version, il nous en remerciera).

 

Quelques flocons sur les écrans en fond annonce "Il neige", superbe intro guitare et merveilleuse interprétation, je suis touchée et là (c'est sûr) je ne suis pas la seule ! Ensuite "Tout dépend du sniper", et c'est reparti pour une petite leçon ! On ne va pas en rester là, il est bien ce soir et il a envie de donner apparemment, même de "L'Agnus Dei Babe" ...enfin presque !

 

Face à Stéphane, guitare en main, rythmé par le claquement de son talon sur le sol, il entame timidement l'intro d'une chanson que nous n'aurons ni le plaisir ni le temps de reconnaître ! Après plusieurs entrées et sorties, ce fut le claquement de porte de trop ! Et c'est fichu, coupé dans sa dynamique, il est déconcentré et dit à Stéphane "j'vais pas la faire celle-là". Stéphane se retire et nous on se demande du coup comment il va aborder la suite de son concert, les yeux rivés sur les portes de peur qu'elles s'ouvrent et claquent de nouveau !

 

Petit temps mort, il en profite pour se désaltérer et nous glisse un "pfff à cause de l'autre (...) avec la porte, vous voulez pas lui mettre un coup de guitare sur la tête ! Ce serait quand même dommage d'abimer la guitare" lui répond-on ! (il nous confiera après concert, qu'il est "toujours sur le fil" et que cet incident l'avait "gonflé") ce que nous pouvions comprendre puisque chiant pour nous aussi ! Dommage, surtout cette chanson qu'il n'a interprété, si je ne me trompe pas, qu'une seule fois depuis le début de la tournée.

 

Toujours la 12 cordes en main, il se replace devant le micro et se met à siffloter "façon Western", silence complet dans la salle, il captive ! Je reconnais "Amour n'est pas querelle" ..Bon sang, quel frisson j'en ai les poils hérissés, le gosier noué, complètement embarquée par la beauté et l'émotion qui se dégage de cette poignante interprétation..!

 

Il enchaine avec "Michigan" et nos deux complices se déchainent de nouveau sur leurs instruments pour cet élégant Blues, quel pied ! Puis Jean-Louis, présente "Stéphane à la batterie", on applaudit fort, les assommant encore de "bravos". C'est la sortie de scène, on a pas envie d'en rester là.. c'est le rappel.

 

"Tous descendrons des hautes montagnes quand l'amour sera oublié", et ça repart magnifiquement avec "Ginette Ramade". Puis le concert s’achèvera avec "Extraordinaire Voodoo", quelle chance ma préférée de son dernier opus. "Obéis voix intérieure, fais moi battre le sang..siffle-moi ce truc pratique pour être différent". Je frissonne et très franchement là, je me prends un "aller-retour" en pleine face ! Il salue le public, puis prends le soin de serrer quelques mains au premier rang, un p'tit bisou par ci, un p'tit coucou par là.. Il a fait l’unanimité ce soir, c'est confirmé par ce que j'entends de-ci de-là, pour ma part je ressors un peu chamboulée par sa prestation !

 

Pourtant, j'en étais pas à mon coup d'essai mais je ne me souviens pas avoir été touchée une fois de la sorte lors d'un concert de Murat, est-ce la configuration scénique, l'intimité du concert, ou tout simplement que cette fois ci l'émotion était à son comble pour ce Murat tantôt "Joueur de Blues" tantôt "Guitariste du Crazy Horse" tantôt "Troubadour enchanteur du XVIème siecle..? En tout cas une chose est sûre, il est bien plus "généreux" devant son public de Province..!

1h40 de concert.

 

 

LE LIEN EN PLUS:

le 45 tours d'over and over:  Vive les disquaires!

http://disquaireday.fr/les-pochettes-du-disquaire-day-18/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=les-pochettes-du-disquaire-day-18

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 8 Avril 2013

 

C'était dans le journal de la musique... Petite chronique avec une interview... le tout, sur 3 grosses minutes...

 

http://www.franceinfo.fr/musique/le-journal-de-la-musique/le-journal-de-la-musique-08-04-jlmurat-robi-ok-945529-2013-04-08#

"Jean-Louis Murat a changé de maison de disques mais pas de lignes artistiques, l'un des artistes les plus atypiques de la chanson française revient avec un nouvel album "Toboggan". Un disque sombre et intime avec lequel il tourne dans toute la France".   


 

 

 

LE LIEN EN PLUS :

 

Le clip d'over and over  fait parler de lui... Pour vous résumer le petit buzz voici 3 articles les plus conséquents.

http://blogue.enmusique.ca/blogue-2/jean-louis-murat-strip-tease

AU fait, TOBOGGAN SORT EN AVRIL au CANADA...

 

- On apprend sur le lien suivant là  (le lien fait 10 lignes!) le nom de l'acteur Benjamin Baroche, vu dans intouchables... et RIS sur TF1

 

- http://www.purepeople.com/article/jean-louis-murat-un-strip-tease-integral-pour-son-nouveau-clip-over-and-over_a118601/1

 

Allez, je me remets à mon "inter-ViOUS ET MURAT"...

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 7 Avril 2013

 

Après l'interview dans Paris-Match, Benjamin Locoge nous livre un compte-rendu du concert du TRIANON, mais avec une photo d'archive.

 

http://www.parismatch.com/Culture-Match/Musique/Actu/Hier-soir-a-Paris-Jean-Louis-Murat-475841/

Au Trianon, le chanteur a joué l'épure en se consacrant d'abord aux derniers titres de sa discographie.

Costume noir, chemise blanche, cravate noire, Jean-Louis Murat a des allures de Bryan Ferry quand il monte sur la scène du Trianon à 20h15 ce vendredi 5 avril. Dix jours après la sortie du magnifique «Toboggan», Murat vient présenter ses nouvelles chansons au public parisien dans une configuration inédite. Accompagné d’un batteur, Stéphane Reynaud, Murat joue et chante devant un mur d’écrans où sont projetées des images au fil des chansons. Début tout en douceur avec «Over and over», suivi de «Belle», deux extraits de «Toboggan». A la manière d’un Dylan, d’un Neil Young, Murat joue avec ses mélodies, les triture, les transforme pour mieux les réinterpréter. Ce soir, il joue l’épure, chantant calmement pour mieux sublimer ses mots.

Comme d'habitude, Jean-Louis Murat refuse la facilité

Usé de passer pour un chanteur lettré, JLM n’hésite pas à prendre le large et à faire décoller certains titres. «Lindberg Business», seule concession de la soirée à son passé (la chanson date de 1984, parue sur le disque «Passions privées») prend des airs électriques grisants. Comme d’habitude, Murat refuse la facilité. Il n’interprète aucune chanson connue du grand public, ignore des pans entiers de sa discographie pléthorique, préférant comme toujours se consacrer à l’avenir et interpréter des titres inédits, le très beau «L’eau de la rivière» ce soir ou «Tout dépend du sniper». Seul en scène, le chanteur impose un silence de cathédrale, ses fidèles scotchés à ses lèvres. Cela donne une belle version de «Amour n’est pas querelle», une chanson initialement composée pour Françoise Hardy et refusée par cette dernière. Peu bavard, Murat se contente de quelques mercis polis. Un seul rappel, un final enlevé sur «Extraordinaire Voodoo » et la messe est dite en 80 minutes. Dans l’assistance, Jipé Nataf, Chloé Mons, Berry, Florent Marchet, Mickelango Loconte sortent de leur rêve. Le Trianon n’affichait pas complet pour l’auvergnat. C’est dommage, c’était beau.


 





Je vous fais part également d'un  commentaire d'Indoboy laissé sur le site de Paris-Match, qui m'attriste, même s'il n'est pas représentatif (on a encore eu qq retours positifs aujourd'hui)... C'est dommage, c'était beau:
indoboy (j'espère que ce n'est pas Nicola Sirkis qui a retwitté l'info du clip d'over and over le 4/4...)
Aucun respect pour son public, vraiment fidèle à son image médiatique. Pour moi, c'était le dernier concert et pourtant j'ai tous ses cd, mais vraiment qu'il arrête de nous prendre pour des cons....Adieu JLM, et bientôt il ne te restera pas assez de fan, tes chansons tu les fera pour toi tout seul !        

 

Voici un commentaire laissé ci-dessous:
Pour moi également le concert du Trianon fut un grand moment : parfait, beau, intense, plein d'émotions, pas une seconde d'ennui. Pour moi JLM était très présent, performant et très respectueux
de son public. Il m'a paru heureux des réactions de l'assistance. La chanson "Amour n'est pas querelle" qui n'était pas ma préférée sur l'album, magnifiquement chantée, m'a bouleversée ...
 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 6 Avril 2013

  -a-interprete-de-nombreux-titres-de-son-nouvel-album-mercre

 

 

- Le clip a suscité un peu de vaguelettes sur les réseaux sociaux. Voici le seul article plus conséquent: 

http://www.chartsinfrance.net/Jean-Louis-Murat/news-85206.html

Rue 89, partenaire de l'album, a partagé le clip et organisé un petit concours pour faire gagner 20 albums.

 

 

- Ouest-France annonce le concert à LAVAL... en partageant un clip pirate d'un de nos petites camarades vidéastes!

 http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Jean-Louis-Murat-presentera-son-nouvel-album-le-14-avril-a-Laval-_44881-2179993------53130-aud_actu.Htm

 

 

  
"Jean-Louis Murat présentera son nouvel album le 14 avril à Laval
Musique jeudi 04 avril 2013
     
 

Coup de coeur

 

Musique. Il faudrait un Murat par saison

 

« Il neige/il n'y a place que pour le silence/au couteau sur ta chair blanche... » Jean-Louis Murat envisageait-il, en devin auvergnat, que la météo serait glaciale quand sortirait, en ce printemps givré, son nouveau disque ?

 

Il neige introduit un disque façonné à la maison par le musicien solitaire, 61 ans, qui signe à peu près tout, sur ce qui est son 19e album studio. En trente ans, il y aurait pu en avoir plus. Mais cela ne se fait pas dans les maisons de disques.

 

Pour ce Toboggan, il a choisi entre une quarantaine de titres. Et il y a là tout ce qu'on aime chez lui : de la poésie et de la nonchalance ; une voix chaude et sensuelle.

 

Toboggan entend la nature qui respire. Toboggan dit la fantaisie et les doutes. Toboggan s'incline devant les belles de toujours : « Ainsi iraient les demoiselles/sur les alignements de pierres/à la légère depuis des millénaires. » Tout cela enveloppé dans une douceur électrique où les cordes sonnent, où le chant résonne, où les claviers gonflent. Splendide. Il faudrait un Murat pour chaque saison. Déréglée ou pas.

 

 

Toboggan, Scarlett/Pias, 10 titres.

 

 

Michel TROADEC.

 

Dimanche 14 avril, à 20 h 30, concert de Jean-Louis Murat au 6par4, 177, rue du Vieux-Saint-Louis, à Laval. Première partie : Robi. Tarifs : abonnés, 16 € ; en location, 18 € ; sur place, 20 €."


-
Sur TOULOUSE INFOS,  c'est un article pour le concert de Toulouse... Et, oui! Et c'est lundi.

http://www.toulouseinfos.fr/index.php/dossiers/breves/7955-jean-louis-murat-en-concert-lundi-au-connexion-live.html
ET il propose de revoir leur interview vidéo tournée de l'artiste en 2010.

"Jean-Louis Murat est en concert à Toulouse au Connexion Live lundi 8 Avril à partir de 20h. L’occasion d’écouter sa musique « poétique et sensible ».

 

Nouvel album «Toboggan»

 

Avec lui, ce n’est jamais la même histoire. Sans doute parce qu’il a en sainte horreur la simple idée de se répéter. De radoter. Alors, il se fie à ses envies, au hasard, aux coïncidences et continue d’avancer, en ravalant les frustrations liées à ce métier qui ne l’a pas forcément épargné. Il compose, enregistre, joue. Et vice-versa. Chaque jour, ou presque. De toute façon, il n’a pas d’alternative. Il n’en a jamais eu. “Le meilleur que je peux donner, c’est quand j’ai une guitare entre les mains ou que j’écris une chanson” , explique Jean-Louis Murat d’une voix posée. “En fait, soit je devenais artiste, soit je devenais malfaiteur. Je n’ai jamais vu de troisième case possible pour moi. Artisan de la chose musicale “extrêmement prolifique”, il ne sait donc faire que cela.

 

Ça tombe bien, me direz-vous, parce qu’il le fait bien. Parmi tant d’autres preuves à piocher dans une discographie pléthorique disséminée le long de quatre décennies, on pourrait évoquer Grand Lièvre, sorti en 2011, beau disque épris d’espace, intense et lumineux, joliment écartelé entre ses mélodies enjouées et ses paroles éplorées. Car il est ainsi, Murat : un homme de contrastes. Le gris ne l’intéresse pas. Ou si peu. Afin de ne pas sombrer dans la routine, il serait même plutôt du genre à “risquer le pire”, mais toujours mu par une authenticité chevillée au corps. C’est sans doute cette authenticité qui fait de lui un artiste singulier, insaisissable, difficile à cerner, impossible à cataloguer, cauchemar de certains journalistes et autres maisons de disques.

 

D’ailleurs, après son départ d’Universal, il s’est retrouvé un temps “chanteur SDF”, avant d’être accueilli par la structure indépendante [PIAS] France avec laquelle il commence aujourd’hui un nouveau chapitre de son histoire rocambolesque. Un chapitre qui débute sur ses terres.

 

Tourneboulante, intrigante et fascinante, Toboggan est une oeuvre atypique dans une époque qui porte trop souvent au pinacle uniformité, frilosité et pensée unique. Une œuvre qui en dit long sur “l’intransigeance artistique” de cet homme incapable de rentrer dans le moule. Une intransigeance qui prime sur le réel, les contingences commerciales, les ambitions personnelles. Une intransigeance qui fait définitivement de Jean-Louis Murat un artiste différent. Hors du temps."



 - On finit le tour de l'ouest... par Bordeaux... et une interview.

http://www.bordeaux7.com/bordeaux-sorties/4391-chanson

On en apprend plus sur le chat noir...

 

 

"Jean-Louis Murat, ombres et lumière

Être discret et grande gueule à la fois n’est pas la moindre des contradictions chez Jean-Louis Murat. Patiemment, le prolifique “barde auvergnat” construit une des plus riches discographies de la chanson actuelle. Dans son nouvel album «Toboggan» (Pias), les mélodies apaisées servent d’écrin à une plume toujours plus étincelante. Entretien à quelques jours de son concert au Rocher de Palmer.

 

J’ai lu en préparant l’interview que vous aviez de grands projets pour ce nouvel album: vous envisagiez de travailler avec John McEntire, de Tortoise. Finalement, ça ne s’est pas fait, et vous avez préféré cette formule bricolée tout seul chez vous en Auvergne. Pourquoi ce revirement?
C’est pour des raisons économiques, ce n’est qu’ensuite que j’y ai plaqué des raisons artistiques dessus. Je sais pas si vous avez remarqué, mais il n’y a plus de pognon dans ce business. Alors on est obligé de faire des choses pour pas cher.

Vous n’avez pas peur que ça renforce encore votre réputation d’ours solitaire?
Alors là, je m’en fous de ma réputation! À force, vous devriez le savoir: je m’en contrefiche.

Même sur des ritournelles plus légères, vous arrivez à glisser dans le sombre: je pense au «Chat noir», au côté médiéval traditionnel qui rappelle «Au mont Sans-Souci». S’il y a un chat qui cabriole, il faut forcément qu’il soit noir?
(Rires) Oh non ! Mais il se trouve qu’on a un voisin paysan qui a un chat noir, qui n’arrête pas de venir nous emmerder. J’en ai fait ma tête de turc, mon obsession. Dès que je sors, je cherche le chat noir, et ça fait bien marrer mes enfants. Mais s’il avait été roux, la chanson se serait appelée «Le Chat roux»...

L’album est parsemé de bruits de jouets, très “bricolo”, qui évoquent un peu la musique de CocoRosie...
C’est ça de travailler avec de jeunes enfants dans les pattes. On est vite tenté de leur piquer tous leurs jouets (rires).

C’est un très bel album, très fouillé, très uni. Assez froid aussi, sombre sans être triste. Où l’on retrouve la neige, l’hiver, omniprésents...

C’est-à-dire que je l’ai écrit en novembre-décembre, une période où «tiens, il neige», je me le disais tout le temps. Mon écriture est très imprégnée de ce qui se passe autour de moi. Je pense que s’il avait fait beau, j’aurais parlé du beau temps. Mais ça n’aurait pas tout changé fondamentalement au point d’être gai. Je ne crois vraiment pas que l’été soit plus gai que l’hiver. Il n’y a que les Parisiens pour penser des conneries pareilles...



«Toboggan», le titre de l’album, en appelle à l’enfance. Mais elle évoque aussi la descente, non?

Bien vu. C’est un album qui parle de glissade. Pas juste une glissade personnelle, mais une notion plus large de descente incontrôlée. J’ai l’impression que le monde est pris dans une grande glissade générale sans personne qui la contrôle. Et on ne sait pas où ça va s’arrêter.



Une dégringolade qui se termine avec «J’ai tué parce que je m’ennuyais», qui fait penser à l’acte gratuit dans «Les Faux-monnayeurs» de Gide…

C’est tout à fait ça, et ça va au-delà de ça. On n’est plus dans le gratuit, la curiosité. Je crois que, dans cette société, on a descendu tellement bas le niveau qu’on se fait chier, profondément – il n’y a qu’à voir le nombre de gens qui prennent des calmants. Le meurtre par ennui, c’est une vieille idée aux relents anarchistes qu’on retrouvait déjà chez Johnny Cash ou la littérature américaine, la figure de Billy le Kid. Dans la nouvelle littérature américaine, c’est devenu la règle: on tue à toutes les pages, et on n’a plus besoin d’une raison noble pour le faire. On tue pour le fun, on tue comme on irait sur Internet. Cette chanson, c’est une dénonciation de cet état nihiliste de notre société, où on se fait tellement chier qu’on est prêt à tout faire pour se désennuyer.



Sur cet album, vous avez tenté d’appliquer un conseil de votre ami Robert Wyatt, qui vous incitait à vous «débarrasser des oripeaux du rock»…

Oui, ça faisait longtemps que j’en avais envie. Le postulat guitare-basse-batterie du rock traditionnel, j’en ai tellement soupé ! Mais que voulez-vous ? Il y a toujours un musicien pour vous rattraper et plaquer des choses dessus. C’était le piège à éviter et, là, j’ai essayé de tenir cette ligne sur la longueur – il n’y a, par exemple,qu’un seul titre avec batterie.
Et sur scène, ça ne vous oblige pas à les retravailler totalement ?
Si, d’autant plus que j’emmène avec moi un percussionniste/batteur. Comme je n’aime pas me répéter, je fais peu d’anciens morceaux – je sais bien que le public aime ça mais moi j’aime pas, et comme ce que je pense m’importe plus… De la même manière, ce que je joue c’est autre chose que l’album. Il y a au moins un tiers des chansons que les gens ne connaîtront pas ou ne reconnaîtront pas vraiment. J’espère qu’ils trouveront ça original et surprenant... •

Recueilli par Sébastien Le Jeune

Au Rocher de Palmer (Cenon), mardi 9 avril, à 20h30, 23-27€.

Tél. 05 56 74 80 00 ou www.lerocherdepalmer.fr

Photo : L’été, plus gai que l’hiver ? «Il n’y a que les Parisiens pour penser des conneries pareilles.»"



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Et pourquoi on ne finirait pas par un petit scopitone? hein?  Respirez l'air de la dolce vita, ça nous fera du bien, en ces premiers jours d'hiver...



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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 6 Avril 2013

Rappel en kiosque : Murat dans les Inrocks de cette semaine, et dans Magic! du mois d'avril. Même si ça sera en ligne, profitez du papier!  

 

 

 

Murat était dans "20 minutes" le 5 avril.

 

20-minutes.jpgMerci FLORENCE pour la photo.

 

 

L'article est en ligne:

http://www.20minutes.fr/culture/1131643-pourtant-chantent-encore

"réinsertion

 

Yves Duteil, Michel Jonasz, Dick Rivers, Alain Chamfort… La crise du disque a été impitoyable pour ces chanteurs. Jugés ringards par leurs maisons de disques, ils se sont vus «rendre leur contrat», comme on dit pudiquement dans le milieu pour ne pas dire «virer». La plupart d'entre eux ont rebondi. Comme Jacques Higelin, qui sort son nouvel album, Beau repaire, chez Sony. «EMI s'est mal comporté avec moi, ça m'a choqué. Mais j'ai ensuite été très touché de voir que plusieurs maisons de disques voulaient m'accueillir. C'est bête à dire, mais ça m'a fait plaisir.»

Jean-Louis Murat, lui, en a eu «un peu rien à foutre». Après plusieurs albums sur le label indépendant V2 racheté par Universal, il s'est retrouvé sans maison de disques. «Je n'avais quasiment aucun rapport avec eux de toute façon. C'est mon agent qui m'a trouvé un nouveau contrat. Je ne m'occupe pas de ça.» Son nouvel album, Toboggan, sort donc chez Pias, le label. Créé au sein de la maison de disque, Pias, ce label francophone compte des artistes comme Miossec, Eiffel, Da Silva, Florent Marchet.

 

 

Y a de la joie

 

 

«Plusieurs labels ont saisi une belle opportunité en faisant signer des artistes à la réputation installée, reconnaît un dirigeant de major. Chez nous, ces artistes habitués à un certain confort ronronnaient. Je crois que changer de crémerie leur a donné un coup de fouet.» Jacques Higelin a, en tout cas, été pris d'un grand élan d'optimiste en composant Beau repaire, un album solaire. «Avant de composer, j'étais dans un état d'esprit sombre, je passais beaucoup de temps au chevet ou aux enterrements de mes proches. C'était dur. Et de tout ça est ressorti une envie de vie, une envie de beauté. Je voulais faire quelque chose de beau, donner de la joie. Sinon, à quoi je sers ?»

Jean-Louis Murat n'a pas ressenti cet appel de la joie. «Mon métier me rend à la fois heureux et malheureux. Je continue à le faire parce que j'ai des frais, comme tout le monde.» Son inspiration, qui a de très beaux restes sur Toboggan, l'un de ses plus beaux albums récents, ne semble pas touchée par la situation économique. «Je suis à l'aise dans mon époque parce que, comme elle, je me lasse vite des choses. J'écris, compose et enregistre de plus en plus vite. Je vais tourner avec un ou deux musiciens, par mesure d'économie. Mais la beauté elle-même est économe.»

 

 

benjamin Chapon"
LE LIEN EN PLUS :
Un nouveau réconcilié avec Murat:
Peu de chance qu'on revoit un LP un jour... On peut plus s'attendre à une réédition avec un titre en plus voire deux... Du côté de Pias, on avait commis ce genre de méfait pour Florent Marchet.
            

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 5 Avril 2013

 

 

JE me couche en  vous laissant une page blanche... à remplir!  Vous étiez nombreux, chers lecteurs, à assister au concert du soir, dans la belle salle du TRIANON... et nous comptons sur vous pour nous glisser quelques mots dans la zone "commentaires"...

 

 

Déjà : fallait pas être en retard, n'est-ce Pierre K. ?

 

 

 

http://lascenemaconnaise.free.fr/img/img_chro/murat/DSC_0129.jpg

 

EDIT :

Murat n'a pas chanté l'inédit "pont mirabeau" (mis hors set-list), ni "agnus del babe" (comme toujours, même si elle figure sur la liste), et n'a pas remplacé par un autre titre... Et on est donc tombé sur un concert un peu court... mais sans digressions verbales de Murat, ni accordage de 2e guitare (qui a disparu)... et du coup, je pense que cela a été plutôt une bonne durée en terme de musique! Des morceaux plus longs? des beaux solos?  En tout cas, malgré un commentaire négatif ci-dessous, c'est plutôt positif en terme d'échos et de retours... même ceux qui rechignaient sur grand lièvre. 

Voici un premier report plus conséquent:

http://toutelaculture.com/musique/chansons/live-report-concert-de-jean-louis-murat-au-trianon-le-5-avril-2013/

Extrait:  On a pu lire que Jean-Louis Murat regrettait de n’être aimé que pour ses mots, mais ce soir il a aussi été aimé pour sa musique, sa voix, sa présence et son émotion. Et avec un peu de chance, puisqu’il a prévu de nouvelles dates à l’automne, nous aurons bientôt une occasion de le vérifier.

 

Twitter:

        Jean-Louis au Trianon ce soir: très élégant, très belle voix bien posée, mélodies en valeur, guitare assez psyché, très bon batteur

Et il prend des photos pourris! C'est pourtant interdit! Alalalaa!

 

 

EDIT 2:  Le live report de Locoge pour Paris-Match, et d'autres commentaires.

 http://www.surjeanlouismurat.com/article-live-report-dans-paris-match-116879313.html

 Sur Fb, assez peu de commentaires sur la page de Murat... mais rien de négatif...

 

MERCI POUR TOUS VOS COMMENTAIRES!!  

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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