actu-promo sept 2012 a...

Publié le 11 Juillet 2014

Et bien, et bien, ça s'agite, ça s'agite! Voilà le texte pour assurer la promotio

Et le titre "chacun vendrait des grives" est téléchargeable dans une compil gratuire:  http://www.piaslelabel.com/

 

10463879 10152471175963965 1128391953371044445 n

 

http://mediapias.info/artistes/jean-louis-murat-the-delano-orchestra

 

Le pays où je suis né est comme ça. A le croire trop bonhomme, on en meurt vite, petite silhouette givrée dans l’aubépine. A le voir aussi rugueux, on l’aime, on s’aimante, de peur d’aller crever ailleurs. Ici ou là-bas ? Ce pays est Babel, partout et depuis toujours, forgé par le feu, usé par les eaux du déluge, foulé par les hommes et leurs grands cœurs d’hommes, saints ou salauds.
Allez, qui d’autre que lui ? Depuis l’enfance, dans les mots que l’on ne disait pas et que l’on craignait comme l’ombre mortelle des noyers, Jean-Louis Murat construisait ce grand œuvre, seul ou en bande, sous les toits de lauze ou dans la poussière de l’Amérique que l’on vénère. Derrière des guitares sèches comme l’acacia ou tordues d’électricité, il a parcouru des contrées où personne ne s’aventure, un pied devant l’autre, chaque année ou presque. Ne jamais s’arrêter de marcher, façonner, bâtir, et pour longtemps, pour sûr. Et juste là, à l’aube de ce nouvel album, les racines ont percé à jour. Ce sera le chaînon manquant, le lien refait qui unit le monde et l’Auvergne, l’infiniment proche et l’universel.
A deux pas, à la tête de Kütu Folk Records, maison volcanique et contemplative ouverte sur l’ailleurs, The Delano Orchestra vit en parfait équilibre entre folk gracile et pop tendue comme un arc. Leurs chemins se sont croisés sur les ondes de France Inter, un petit matin de décembre, un concert mémorable presque inventé de toutes pièces, lui devant et eux derrière, comme un seul homme. Projet éphémère pourtant destiné à voyager loin, il a peut-être semé les germes de ce double-album (triple vinyle s’il vous plait), riche et sophistiqué, joyeux et chagrin, enregistré cul sec au studio Palissy, Beaumont, banlieue de Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme.
Alors, Babel. Il y aura donc un Là-bas et un Ici. Choisir ? Dieu non. Portés au cœur et au ventre, aussi haut dans l’éther qu’au ras des bruyères, ces deux disques insufflent la vie à chaque seconde, la tendre vie que l’on passe dans un champ de linaigrettes caressées par les brises d’alpage, la vie naturaliste des siècles d’avant, et la mort froide, la mort que l’on mérite ou qui frappe dur, courtes chansons remarquablement gaulées, comme cette salope de Thau qui aura fini par baiser le sol glacé de Servières…
Sachant les vertus des belles guitares, des rythmiques enjouées et des arrangements savants, Murat l’Arabe, Murat le paysan, le grand Murat reste cool et espiègle en toutes choses, caressant de sa voix unique ce Harvest arverne éblouissant. Au loin, derrière la Banne d’Ordanche, l’orage approche. Les cordes grommellent, roulent dans la gorge du Chavanon, où l’on règle ses comptes entre chiens et loups. Tout ici sent le foin sec, le lys martagon, la sueur du laboureur, penché sur d’extraordinaires chansons, solidement charpentées et bâties souplement, comme ces grands corps secs que rien n’érode. Ces ballades rebondies, ces contes de la terre et de l’esprit, ces accents soul comme là-bas, sont bien le fruit d’un fabuleux travailleur, auteur infatigable peut-être au sommet de son art. Et si Là-bas conserve de bout en bout cette noblesse hors du temps, cette hauteur digne d’une rare beauté (Pauvre cœur je manquais d’amour / J’ai fréquenté la beauté / Chaque jour abreuvé / A l’illusion des toujours), cette grandeur sèche et cotonneuse parfois légère comme une trille d’alouette, Ici se voile parfois d’un violoncelle mélancolique, disque aux doigts crochetés dans la terre noire, dans la boue des cheires jusqu’au ventre, le visage brûlé par l’écir, ou cuit par le soleil des fenaisons.
Est-ce là la douce gravité d’une déclaration d’amour, pour un pays rude et des gens simples ? Est-ce le cœur des hommes qui chante ici, des Bédouins du Jebel Rum au berger de Chamablanc ? Babel est une œuvre de cartographe fou d’amour, de géographe retourné par les souvenirs, l’Histoire, les paroles et les senteurs d’un pays nourricier, où la poésie cède souvent la place au franc-parler des campagnes, une étonnante et sublime confrontation que personne d’autre n’aurait pu réussir.
Babel est tout cela, et bien plus encore. Il est le voyage invisible de l’âme aux confins du monde, ici et là-bas, définitivement.
_______
The Delano Orchestra
Chef de file du label clermontois Kütu Folk Records, The Delano Orchestra est un groupe singulier, porté par des guitares puissantes, un violoncelle et une trompette. Sur une écriture d’inspiration folk, très personnelle, leur musique invite au voyage dans un décor de monts et de lacs, servie par de fortes personnalités et des gens bien, tout simplement.
Compagnon de longue date de JL Murat, réalisateur, arrangeur, batteur et musicien rêvé, Christophe Pie imprime à l’album la plus gracieuse des voltes, en laissant la technique s’effacer derrière la musique. Verso d’une rythmique impeccable, Matthieu Lopez (également pilier de Garciaphone), collabore régulièrement avec la crème des artistes d’ici. N’ayant jamais pu décider entre 4 ou 6 cordes, il assoit le Delano Orchestra sur du solide, un tapis roulant sur lequel Guillaume Bongiraud et Julien Quinet virevoltent comme bon leur semble. Prodigieux violoncelliste, le premier collabore également avec bon nombre d’artistes (dont un projet de toute beauté avec Morgane Imbeaud). Le second a emporté sa puissante et impassible trompette à travers le monde, aux côtés des Danois de The Asteroids Galaxy Tour, entre autres. Enfin, leader gracile et fantômatique, Alexandre Rochon se partage entre chant et écriture. Auteur et maître du Delano, il partage avec Emilie Fernandez, sous la signature A+E, l’amour du beau papier et du graphisme délicat, à la tête des éditions Le Cahier Bleu, remarquable collection d’instant(ané)s de baignades auvergnates.
Morgane Imbeaud
Pianiste, chanteuse, interprète, auteur et compositeur au sein du groupe Cocoon depuis 2005, Morgane Imbeaud n’en est pas à sa première collaboration avec JL Murat. Après avoir travaillé avec Julien Doré, Julien Estival et bien d’autres, elle est aujourd’hui chanteuse, pianiste et compositeur au sein du groupe Peaks, et porte la dernière touche à un projet particulièrement personnel, Léo.

Oren Bloedow

Artiste d’une rare élégance, chanteur, guitariste et compositeur d’Elysian Fields, aux cotés de Jennifer Charles (déjà entendue en compagnie de JL Murat), le new-yorkais cultive également une discographie personnelle singulière, et collabore régulièrement avec de nombreux artistes.

Pascal Mondaz
Ingénieur du son et réalisateur, attentif et instinctif, formé à la rude école de la scène, musicien en solo intégral avec Galaktyk Kowboy, Pascal ‘Power’ Mondaz a sans doute tout compris des subtilités du studio. Diplômé de la SAE de Londres, il a travaillé avec Cocoon, The Delano Orchestra, Zak Laughed, The Elderberries, autour de Bashung et avec la plupart des beaux projets clermontois.
Julien Mignot

Jeune photographe élevé au pied des volcans (autrefois résident à la Coopérative de Mai, scène de musiques actuelles de Clermont-Ferrand, et aujourd’hui à la salle Pleyel), Julien Mignot et son fidèle Leica signent de magnifiques images, troubles ou vivement saturées, une vision très personnelle des êtres et des choses, capturée quand l’âme se dévoile derrière un regard saisi à la volée. Les rock stars, la mode, les voyages, les musiques du monde entier nourrissent une sensibilité sans pareille, que l’on peut découvrir régulièrement dans Le Monde ou Libération.

Tracklisting

CD1
1. Chacun vendait des grives
2. Chant soviet
3. J’ai fréquenté la beauté
4. Blues du cygne
5. Dans la direction du Crest
6. La chèvre alpestre
7. Qu’est-ce qu’au fond du coeur
8. Les ronces
9. Mujade ribe
10. Vallée des merveilles

CD2
1. Le jour se lève sur Chamablanc
2. Neige et pluie au Sancy
3. Col de Diane
4. Noyade au Chambon
5. Tout m’attire
6. Frelons d’Asie
7. Long John
8. Chagrin violette
9. Camping à la ferme
10. Passions tristes
_________

Paroles et musiques : JLM Bergheaud
Réalisé par Jean-Louis Murat

Batterie, percussions, maracas : Christophe Pie
Basse, guitare électrique : Mathieu Lopez
Synthés, banjo, guitare électrique : Alexandre Rochon
Rhodes, guitare acoustique, guitare électrique, basse, chant : JL Murat
Violoncelle, piano : Guillaume Bongiraud
Trompette : Julien Quinet

Avec la participation de :

Morgane Imbeaud (chœurs sur Qu’est-ce qu’au fond du cœur, Frelons d’Asie, Long John, Col de Diane, Noyade au Chambon)
Oren Bloedow (guitare électrique sur Chant Soviet).

Enregistré par Pascal Mondaz au studio Palissy (63)
Mixé par Aymeric Létoquart au studio Contrepoint (45)
Masterisé par Jean-Pierre Chalbos à La Source Mastering
Photos : Julien Mignot et Alexandre Rochon
Artwork : A+E, Le Cahier Bleu Collection

www.jlmurat.com
facebook.com/PIASLeLABEL

 

 

On s'attendait à la présence d'une personne supplémentaire, dont les notes n'ont peut-être pas été retenues (on en parlait avec J. Pietri récemment), mais la présence  de la moitié masculine d'Elysian Fields est une surprise... et aussi la participation d'Alexandre aux photos...

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

Repost0

Publié le 10 Juillet 2014

 

 

Je ne suis pas en mesure de l'écouter, mais je le partage!

 

On en reparle ce soir!

 

https://soundcloud.com/pias-le-label/jean-louis-murat-chacun-vendrait-des-grives/s-uMf2W

 

C'est le titre qui ouvre l'album.

Beau travail d'orchestration... avec le banjo en particulier, et la trompette  (notamment en finale)... qui me semble jouer une autre participation que l'autre soir à Clermont...  Bon choix d'ouverture...

 

10463879 10152471175963965 1128391953371044445 n

Et on apprend une première surprise du disque: la participation de l'auvergnat Christophe ADAM sur les choeurs, au côté d'Alain Bonnefond (c'est moins surprenant).  On parlait de Christophe Adam là:  http://www.surjeanlouismurat.com/article-une-histoire-du-rock-a-clermont-le-livre-et-le-concert-121327492.html

Il ne s'agit pas du patissier!!

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

Repost0

Publié le 7 Juillet 2014

19 titres énoncés...
"Murat bâtit son «Babel»
6 juillet 2014 à 19:16

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

Repost0

Publié le 5 Juillet 2014

 

  concert-koloko-par.jpg

                                                                        ©Philippe Mallaret(sous réserve)

 

Bon, j'ai écris "à suivre" dans mon compte-rendu du Koloko...  Histoire d'avoir un petit sentiment d'obligation de reprendre... mais là, j'avoue: pas le besoin de me forcer !  Ca me fait plaisir de ruminer, humer, ressentir cette soirée...  Alors, alors, alors,  où sont mes notes?... Euh... Et tant pis si mon rapport souffre de s'appuyer sur des souvenirs brillant d'un éclat un peu trop brillant, par effet de cristalisation...  

 

On va se concentrer sur le contenu musical cette fois. Pour le reste, c'est là...

 

 

 

 

1ere chanson: 'un peu humoristique" a-t-il dit... "la chêvre alpestre".

Murat débute seul... avec sa guitare électro-acoutisque à résonnateur.  Une petite comptine... avec des répétitions "tu ne vas pas nous faire la tête tout le lundi... le mardi"... même si je n'ai pas tout-à-fait compris cette histoire de "chêvre".  

Il s'arrête : "c'est une chanson de filles, ça".

Après un nouveau complet, il est rejoint par une très chouette trompette qui reprend l'air du refrain. On a un long pont musical pour finir...Ca n'a pas conquis tout le monde oui, mais comme je l'ai dis précédemment c'est un registre de chanson assez courant pour Murat, style Cowboy à l'âme fresh, mont sans-souci, chat noir...

 

2e chanson (les ronces): Encore une découverte... Ce n'est pas endiablé, mais un bon rythme s'installe, tant par les instruments que les paroles,  avec une sentence répétée: "nous n'irons plus au bois...les lauriers sont coupés".  Et puisqu'il n'a peur de rien,  Murat ose  encore chanter  l'expression "ma mie".  La mélodie est vraiment belle.  Sur ce titre,  c'est plutôt le violoncelle qui est à l'honneur...  .. Le titre est assez long mais loin des 10 minutes... Le public applaudit chaudement.  

 

And Murat introduce the lady... "bonjour Morgane".

là, Murat il me semble commence son sketch comme l'année dernière avec ses textes qu'il cherche dans sa liasse de feuilles scotchés ensemble (il ne faut pas que quelqu'un puisse les récupérer... comme ceux de Grand Lièvre il y a quelques années).     Puis, après avoir joué quelques notes,  s'arrête: "je ne me souviens plus si je commence"... et interroge Morgane... Il redémarre rapidement. Là, le nouveau titre "long john" est plus que classique, ça commence tout doucement... très acoustique... avant que Morgane n'entame des "ouhouhou"... et que le groupe les rejoigne. Là, encore, le violoncelle est décisif. " Dans le refrain :  "vivre vivre vivre".   Belle ballade.

 

Le 4e titre débute plus blues... par une longue intro par Murat... puis rejoint par le groupe... "une fille et un garçon allait au bal au Chambons". .. Fait divers, ça s'appelle "noyade".   Super rythme.... et choeur réussi de Morgane.  Murat fait du name dropping auvergnat et évoque plusieurs fois le chateau de Croizat. Et bien:  encore un titre prometteur... ça ne s'arrête pas!

 

Le 5e titre commence très fort:  introduction  style  "chien féroce tenu en laisse", on sait que ça va partir, que la laisse va lâcher... Trompette, violoncelle, la deuxième guitare, et encore des coeurs de Morgane Imbeaud... Ouh: mais c'est "qu'est-ce qu'au fond du coeur"... L'intro n'avait pas été à ce niveau la semaine dernière... Magnifique. La suite, j'y suis déjà habitué.. mais je suis scotché par la qualité du son...  Le refrain est vraiment percutant, et Murat ne fait pas durer le morceau trop longtemps comme la semaine dernière, ce qui est aussi bien.  Applaudissements nourris.

 

C'est là que quelqu'un annonce la victoire du Brésil... et Murat : "et merde..."

 

6e titre "chacun vendrait..." : le morceau monte en puissance doucement, juste Murat au départ, et on a droit à quelques toutes petites notes de piano... de rien du tout magnifiques. "la ville à la campagne"... Et ça monte encore...  Alexandre commence à s'agiter sur sa guitare... alors que Murat donne toute sa puissance vocale.  Le piano joue plus fort, plus de notes (c'est le violoncelliste MR. BONGIRAUD qui s'y colle).  Ah, c'est bien, avec ce piano. C'est si bien!  J'ai les poils!  Je ferme les yeux.  Ca dépote.... c'est fort, fort (en volume aussi), mais là, encore, quel son...  J'ai vraiment l'impression pour une fois d'entendre quelque chose de vraiment neuf chez Murat... Le public qui avait déjà tappé dans ses mains au cours du morceau, explose!     D'enfer...  Matthieu dit qu'il n'a pas fait un truc aussi "différent" ou "expérimental" depuis Mustango... Il s'emporte... mais il a le droit, il vient d'écouter "chacun vendrait...".   Et oui, il était là au 12e koloko.  On espère que ce titre sera au rendez-vous des rendez-vous estivaux cet été. Il le faut!

 

Titre des DELANO ORCHESTRA, le beau "Paloma". Pas facile de passer après cet avalanche... mais avec cette belle progression, dont les Delano sont  experts, notamment sur ce titre, ou Outro, qui sautera de la setliste,  c'est très réussi.  Beau succès pour eux.  Murat joue de la guitare, mais se montre discret.

 

Les Delano quittent la scène et remise du chèque par le biais de François Audigier, de la coopé, qui rappelle que tout le monde est bénévole ce soir. Le montant  est en baisse cette année... mais les pompiers partiront en Novembre pour la Mauritanie.  On est contents qu'ils puissent de nouveau orienter leur action sur l'Afrique.

 

Murat revient... "comment donner un concert sans Stéphane?"... Applaudissements chaleureux pour accueillir le gilet le plus célèbre au Sud du léman.

 

Et c'est parti sur "Loï en 14""...  Version douce, très loin des versions de "tranchées" qu'ils ont parfois livrées lors des tournées précédentes.

 

  "même la pochette est faite à Clermont-Ferrand par des clermontois, les commentaires sont faits par des clermontois". ...  et Murat de finir sur les journalistes et l'ethnocentrisme.

 

  Et Murat appelle Pascal... qui tarde à venir... Il arrive du diable vauvert... et monte sur scène de la salle.  Et illico se livre à une joute très réussie avec la guitare de Murat, avec son harmonica. Ses deux enfants juste à côté de nous sont ravies (dont la jeune chanteuse de Bako's family).  Ca doit faire la 3e année de suite qu'on a cette chanson au koloko, mais Murat et Pascal sont vraiment heureux... et improvisent de manière très réussie. On a notamment un très jolie pont musical tout calme, alors que le morceau était partie sur les chapeaux de roue... Mais ça repart encore plus fort... Cela se termine par un joli tête contre tête en guise d'accolade.  Murat arbore un immense sourire, et le public applaudit longuement.

 

Le fort alamo, ensuite, je persiste, était très bien. Effectivement, c'est très ralenti, très doux... La version avec Subway à Nulle part ailleurs est à 10 000 lieux... "je m'en fous, je m'en fous"....  La voix de Murat est aussi douce qu'à la fin des années 80, ouhouhou... et  le public se met à applaudir doucement, et j'ai l'impression qu'on va tous se mettre à chanter ou que Murat va nous le demander, mais non.

 

Petite interruption de quelques minutes pour le retour des Delano Orchestra...  Murat annonce "le col de Diane"... et fait la liste des sites auvergnats dont parle le nouvel album... et la liste est très longue.

"Faut pas y compter, faut pas y compter" doucement, ça sera le leitmotiv du titre...  Choeur de Morgane et violoncelle... C'est presque un slow... mais la batterie et les voix s'élèvent.

 

Encore de l'inédit "les frelons (d'asie)"... Un titre encore plus doux...  avec un pont musical de toute beauté qui s'élève  entre les couplets , avec le violoncelle et la trompette quand Murat termine de chanter... "dans la forêt".   Des jolies variations, qui permettent d'enlever une composition un peu banale pour Murat et des débuts des couplets  très "épurés" (basse, batterie). On aimerait que ces parties musicales s'envolent encore plus....  et c'est le cas sur la fin... Très très beau... Et on espère que le disque aura gravé ça.

 

Un "jean-louis, on t'aime"  arrive de derrière....  et ça repart direct...

 

Et c'est encore du neuf, du maxi-top neuf... puisqu'on ne dirait pas du Murat.  Une rythmique d'enfer...  un peu à la "yes sir"... presque funk.  Intro de plusieurs minutes. Sur ce truc un peu "binaire", la trompette et le violoncelle divaguent, et se chargent des ornements... C'est "le blues du cygne".  Mister Bongiraud joue aux doigts et nous fait presque du Nile Rodgers... La trompette est d'enfer...  Et c'est la séance de présentation des musiciens, avec un petit break pour chacun, sous des applaudissements déchainés.  Ca repart ensuite sur une longue partie musicale...  Le public est conquis. 

 

Et on n'a pas à applaudir très très longtemps avant le rappel. 

 

Quelques petits mots pour exoliquer "Mujabe rib"... "cela veut dire le mauvais temps arrive". Je l'ai découvert la semaine précédente, et cela devrait donc être joué tout l'été, et c'est un bon choix.  La mise en place est un peu longue, et les musiciens jouent quelques notes, quelques grincements via la batterie, pour lancer la longue introduction... On a du coup un morceau avec de belles variations... Ca s'élève.. mais là, encore, les débuts des couplets marquent une rupture de ton, vers le calme, avant que l'accompagnement ne redémarre...et que la guitare de Murat résonnante le stoppe une nouvelle fois... mais le final s'emballe tout-à-fait, Murat crie... Ca envoit... mais là, encore, après un riff, brutal atterrissage... et très réussi   La trompette a un rôle décisive dans le morceau, mais on percoit bien le violoncelle ensuite, et les deux guitares tournent à plein... 

 

Murat annonce le dernier titre "pour me faire plaisir"...  Pie passe à la basse, et Mikaelian se plie sur le siège du batteur. "le morceau qui m'a donné envie d'écrire des chansons".   "on the beach" 10 minutes... (la version de 2003 avait duré quelques minutes de plus). Bon moment.

 

Dommage qu'il nous aura manqué OUTRO (l'instrumental des THE DELANO)... et "NEIGE ET PLUIE au sancy" joué en Suisse (inédit album)... mais qui n'était pas dans la set-liste ce soir.  En suisse, on avait découvert Alexandre Rochon au banjo sur ce titre, une ballade puissante, mais sans surprise...  le titre ne m'apparait pas aussi bon que ceux qu'on a entendu à Clermont....

 

 

Cela nous fait donc 11 titres de "BABEL" dévoilés... sur 20. Les prochains concerts verront-ils Murat en dévoiler d'autres?   Pas sûr... d'autant que ce n'est que pour KOLOKO qu'il a joué autant de ses nouvelles chansons... à moins que le concert de LA ROCHELLE ne soit le prétexte de faire entendre les nouveaux titres à la presse, très présente sur le festival.... mais ce n'est qu'une supposition. En tout état de cause, entendre des titres anciens accompagnés par THE DELANO Orchestra vaut bien le voyage aussi.

 

  14 juillet 2014 / Francofolies - La Rochelle (17)
17 juillet 2014 / Festival Voix de la Méditerranée - Lodève (34)

7 août 2014 / Festi’Vaux - Vaux sur Mer (17)
9 août 2014 / Festival au Champs - Chanteix (19)

22 août 2014 / For Noise Festival - Pully-Lausanne (CH) 

 Et au manque officiel, il manque : 6 septembre à URIAGE (isère) http://www.uriage-les-bains.com/2.aspx?sr=52

 

Comme à chaque fois, espérons un succès qui obligerait à poursuivre (ou rendrait possible) l'aventure sur scène avec THE DELANO ORCHESTRA.  

 

DSC00859


LE LIEN EN PLUS:

Cette semaine, on a appris le dédès d'Annick Honoré dont voici une petite bio:

http://www.hellocoton.fr/to/ThsW#http://www.konbini.com/fr/entertainment-2/annik-honore-muse-post-punk-gerante-de-label/

http://www.slate.fr/story/89385/mort-annik-honore-ian-curtis-joy-division

je me suis demandé si  en tant que fondatrice des disques du crépuscule, elle avait joué un rôle dans la signature de Marie AUDIGIER sur ce label ("ces étés", en 1993), mais Annick a quitté le label en 1984. On peut par contre indiquer que Murat et Marie ont beaucoupé aimé les PALE FOUNTAINS, vedette de ce label: "d'un seul coup je sentais quelque chose de neuf, que je pourrais aller dans cette direction. Je voyais les anglais comme des voyageurs modernes...".  

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

Repost0

Publié le 2 Juillet 2014

 

Et bien, ça s'accélère sévère! 

 

Hier, Guillaume Depagne émettait un post sur fb, vite effacé disant (à peu près): "Murat président!  Quel talent!" Il me semble que le directeur de Pias parlait de génie  et de sublime!

 

 

Et ce jour,  voilà que la page facebook de Jean-Louis MURAT nous dévoile la pochette!

 

Il s'agira de "BABEL"!  Quel titre... alors qu'on évoquait "l'etnocentrisme" de l'inspiration de Murat sur cet album!  Un beau pied de nez! ET sans doute une manière de signifier que même  si ce qu'on raconte a beau être vu de  la fenêtre de son (chez-)soi, cela peut aussi conter de l'universel... De même, la photo qu'on devine la représentation d'une terre volcanique pourrait être aussi bien, noir et blanc aidant, une photo prise  sur la lune (excepté cette jolie "route de terre" serpentant)... 

 

BABEL,  SORTIE LE 13 OCTOBRE, et rappel: c'est une tour à deux étages: un double. 

10463879_10152471175963965_1128391953371044445_n.jpg

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

Repost0

Publié le 29 Juin 2014

 

 

 

Samedi, c'était chaud pour moi, ce dimanche, c'est brulant.. et entre les deux, une parenthèse en' chansons...  que j'ai bien failli manquer.... Mais soit, samedi 28 juin,  j'étais bien présent à Clermont. Koloko, The twelfth! 

 

A 18 heures, les groupes FB sur Jean-Louis Murat avaient organisé un petit nique sauvage sur les marches devant la coopé. Notre correspondant local nous proposait une dégustation de PLAN B, la bière bio clermontoise. Le groupe s'aggrandit petit à petit, et nous proposons aux pélerins de se joindre à nous ou de déguster quelques produits... si bien que je fais la connaissance de quelques lecteurs, et commentateurs, ou "amis" facebook.  L'occasion de rappeler à chacun qu'un petit commentaire ici même fait toujours plaisir, et permet de relancer un peu la machine quand le "àquoibonisme" tente de prendre le dessus.  Merci à tout ceux qui m'ont fait un signe.

 

Cela arrive de toute la France : Normandie, Dunkerque, Perpignan, Hyères, des Parisiens... et de Suisse (bien entendu).  Les absents les plus remarqués nous adressent des SMS alors que nous pénétrons dans la petite coopé.

 

Elle se remplit doucement. Le match Brésil-Chili se déroule durant ce temps-là, et se prolonge... Murat lui s'en fiche de toute évidence. Il ne relevera pas au cours du concert. quand une personne dira que  le Brésil s'est qualifié. 

 

Au bout du compte, la coopé sera très correctement rempli... et l'étage ouvert pour contenir le public.

 

La lumière s'éteint... et monte sur scène, tout un aéropage:  la directrice, la responsable des Ressources humaines, l'intendante, la gérante de Scarlett productions, Scarlett éditions, tout cela réunis  en une seule personne (pour ne citer que les moindres de ses "fonctions"), qui demande à l'assistance de respecter le "travail en cours" sur le nouvel album, et de ne pas filmer, ni enregistrer.  Je veux bien sûr parler de Laure Bergheaud... avec laquelle j'ai eu l'occasion de m'entretenir de la question, ce qui m'a conduit depuis quelques années déjà, à ne plus diffuser de vidéos live pirates ici.


On reviendra peut-être dans les jours qui viennent sur le contenu du concert.. mais compte-rendu express oblige, je ne vais pas dérouler ce soir le concert.

 

Après avoir débrieffé avec des nombreuses personnes, l'avis semble unanime: on a vécu un Koloko d'exception. Et tous les ingrédients étaient là : 

 

- un concert unique:  parce que l'on a découvert des nombreux nouveaux titres qui devraient figurer sur le nouvel album, dont des titres qui ne seront pas joués cet été... Une occasion unique donc de les entendre  live avec THE DELANO ORCHESTRA... puisqu'il ne semble pas qu'ils défendront l'album avec Murat sur la tournée de l'automne.. Une nouvelle qui déprime totalement les fans et qui devrait désespérer jusqu'à Billancourt...

- un Murat détendu, en pleine forme, qui a pris un plaisir énorme, notamment avec Pascal Mikaelian de toute évidence, et bien sûr également avec les Delano, qu'il présente en leur laissant le temps d'un petit break musical.

 

- des surprises:

√ en premier lieu, la présence de Morgane Imbeaud, qui sera également sur l'album, avec des coeurs qui rappellent sa précécente collaboration avec Murat sur "Baudelaire", 

√ un titre joué avec Pascal Mikaelian  ("la louve") et son harmonica (super),

√ et un autre avec le frère de ce dernier, le ranchero Stéphane, à la batterie : "on the beach", qui a vu Christophe Pie passer à la basse, et Matthieu des TDO reprendre sa place d'origine à la guitare! Le titre de Neil  YOung est annoncé comme "une chanson pour moi [pour me faire plaisir] , peut-être le titre qui m'a donné envie d'écrire des chansons".  Excellent. Il l'avait déjà chanté  en Koloko (c'était en 2003!), l'occasion de retrouver un Murat "guitare héros", habit relativement peu utilisé sur les nouveaux titres.

√  Dernière surprise (toute relative certes), trois titres joués avec Stéphane Reynaud, chaudement applaudi. Cette séquence à deux était forcement plus délicate à aborder après la richesse de l'accompagnement des Delano, surtout sur Loï en 14. Fort Alamo, par contre, très down tempo a été un excellent moment (avis pas partagé par tous).

 

Voici la set liste:  Caillou, Outro (des TDO), Michigan n'ont pas été joués

DSC00858

 

Le Koloko souffre parfois d'un manque de répétitions... Là, Jean-Louis avait les textes sous les yeux, mais le travail en studio avec le groupe est récent, et ça roulait parfaitement! Je n'ai pas particulièrement apprécié tous les choeurs de Morgane (dommage qu'elle n'ait pas de "textes" à chanter).

 

Concernant les nouveaux titres, ils sont plutôt bons. La chêvre alpestre en a décontenancé certains, mais on est dans son registre de la chanson "enfantine".   Les titres joués dans les autres concerts de cet été (Mujade, qu'est-ce qu'au fond du coeur) et découverts à Villeurbanne ont confirmé... et cette fois, avec un son impeccable à la coopé. C'est surtout sur "Chacun vendrait..." que je m'en suis fait la remarque : le titre est particulièrement puissant... et malgré tous les instruments, c'était parfait. Le très grand moment pour moi de la soirée. Une énergie incroyable.   "Col de Diane" (en référence à sa chanson "col de la croix morand", puisque c'est l'ancienne appellation)  semble très bien aussi: je suis curieux d'en découvrir plus précisemment le texte.

 

Murat indique que son nouvel album a été enregistré à Clermont, avec des musiciens clermontois... et nous rions bien-sûr à nous rappeler de certains propos sur Clermont ("clermont, c'est Versailles")... D'ailleurs, il fera quelques allusions négatives ensuite.  Il s'est peu exprimé ensuite, notamment en n'allant peu sur le registre de l'échange avec le public. 

Une petite séquence néanmoins... où j'ai vraiment éclaté de rire... un peu tout seul il faut le dire: "à propos du nouvel album, ces cons de journaliste vont dire que c'est un album ethnocentré" et Murat de nous faire la liste (non exhaustive) des Noms évoqués dans les nouvelles chansons.  Ce terme ethnocentré, je l'ai utilisé dans mon compte-rendu de la semaine dernière!   J'ai du mal à croire qu'il lise mon blog... mais je suis plutôt ravi qu'il me confère le titre de "journaliste"!  

 

Ce terme d'ethnocentré (je l'aime bien: je parle souvent de mon blog comme "murato-centré")  est sans doute utilisé scientifiquement à tord (en bon manséen, je connais mon Levi-strauss sur le bout des doigts). C'est un raccourci, raccourcis dont ce blog ranchero abuse (on fait ce qu'on peut)...

 

A suivre...MAIS J'ESPERE QUE VOUS ALLEZ COMPLETER, CHERS AMIS qui étaient présents. Je compte sur vous! Je démissionne pour ce soir!

 

Encore une phrase fromagère de journaliste à la...

DSC00859

 

DSC00860

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

Repost0

Publié le 22 Juin 2014

 

Villeurbanne-2014-par-stimento-mag.jpg

                                                                   ©Vincent Raymond de  Stimento, le nouveau mag culturel lyonnais.

 

 

Lyon est petit pour ceux qui aiment Murat et la bière d'un aussi grand amour, si bien que je tombe dès 18h30 sur notre camarade Matthieu, pris d'un coup de folie: partir aussi loin de sa base clermontoise pour une nuit. Accompagnés de nos verres, nous rejoignions illico nos potos Paulo et Fredo Plainelle pour 4 heures de conf' de rédac' : débriefings diverses des parutions, les offs, les interviews à faire, négociations sur le remboursement des frais de bars... Fredo râle qu'on ne lui file que des marronniers, mais il se calme avec une nouvelle bière. 

Matthieu exige qu'on profite de la journée, et nous voilà dans Villeurbanne pour nous faire une idée de la fête de ces "invités de Villeurbanne". Nous tombons sur un concert, un village où il est possible de se restaurer de multiples plats exotiques, proposés par les habitants et les associations culturelles. Puis, un petit spectacle de mime, les gens s'assoient par terre. Bien sympathique...

  DSC00847

 

Nous rejoignons le Square de la Doua, tout près du parc de la Tête d'or, sur le bord du no'man's land du campus (c'est le week end!  -même si depuis mon temps, que les moins de 20 ans ne peuvent presque pas connaitre, il s'est largement ouvert sur la ville).

Cadre superbe, boisé. Avec toujours le même principe de restauration.  Un espèce de dancing type abri d'auto-tamponneuse est installé au milieu du square... dans lequel une fanfare meuble durant les 3 changements de scène. Il y a de la place, les pique-niques sont nombreux, un peu de chaises et tables en bois... Cela se remplit doucement.

On croise Guillaume Bongiraud, le violoncelliste, qui nous parle de ses quelques projets, notamment avec Morgane Imbeaud.

 

DSC00850

 

 

 

Le nouveau projet de Cyril Atef occupe la scène...  Bon... Ils étaient à Europa Vox la semaine dernière et Matthieu m'avait préparé psychologiquement...  C'est curieux.  On peut quand même s'interroger sur la programmation de ce soir. Ca part un peu dans tous les sens, et Murat au milieu de ça... Une programmation pour lui un peu plus tôt aurait peut-être mieux convenu de manière à pouvoir laisser la place aux "fêtards" ensuite. 

 

On a droit à un long mot sans grand intérêt des intermittents, la démocratie bafouée, la liberté en danger...

 

Enfin, soit, nous voilà à une dizaine de mètres de la scène.  J'ai l'impression qu'il y a pas mal de gens venus pour Murat, attentifs. Murat, le retour à Villeurbanne (après l'enregistrement de "Murat live" au transbo!)

 

Et c'est parti...  Et c'est un inédit..."qu'est-ce qu'au fond du coeur"... Jean-Louis Murat a sa guitare semi-métallique de sa dernière tournée. Très longue intro vibrante, avec des petites saillies de trompette et le violoncelle, avant que la batterie ne lance le rythme de la chanson.    Alexandre Rochon est au  "grisgris" dira Murat, son "outil"  posé sur un tabouret.  C'est plutôt concluant, le refrain est assez entrainant, et la trompette décisive.  A 5 minutes, Jean-Louis mollement demande qu'on tape dans les mains "pour soutenir les intermittents". Ca réagit tout aussi mollement. Pas de déconcentration pour autant: il est bien dedans, super voix en variations en multipliant le refrain.   On en est déjà 9 minutes, et on a droit à un grand pont musical... avant qu'il y ait une petite séquence down tempo avant un redémarrage  final. Plus de 10 minutes pour le premier titre, très très rallongé (le texte est plutôt court)... et j'ai l'impression que Murat a réussi à capter la foule nombreuse. 

 

On part sur une intro plus classique pour Murat ensuite : petit solo de guitare saturée (Murat a pris sa télécaster, et Alexandre sa guitare), et batterie. Quelques notes de piano. C'est Michigan. Version pas endiablée, mais Murat se donne à fond. Le piano joué par Guillaume est très réussi.  Murat termine : "nous sommes les auvergnats de Clermont, votre prochaine capital, vous irez chercher votre carte grise à Clermont", et présente les THE DELANO ORCHESTRA, avant de repartir sur la chanson, avec la trompette toujours en avant. 2e chanson: encore 10 minutes! Ce n'est pas la facilité pour capter un public qui est a priori à conquérir... mais là encore, j'ai l'impression que ça marche.

 

Morceau des The Delano orchestra, "Sea water". Déjà joué à Clermont. Murat est à la guitare, assez discret. Peut-être plus qu'à Clermont. J'ai déjà dit le bien que je pensais de ce titre... qui passe très vite.. au vu des deux titres précédents... si bien qu'on a l'impression qu'elle est écourtée, mais ce n'est qu'une impression.

 

Rythme plus endiablé ensuite sur une longue intro, avec une belle partie de trompette, mais on est un peu perturbé par un gus derrière nous qui fait son intéressant : "mais tu comprends, moi, je kiffe la musique" ou  "le rock an roll vous emmerde"... si bien que ça part un peu en cacaouette sur toute la chanson, et en insultes.  Vous lirez ci-dessous le commentaire de Laurent Cachard... Matthieu est plus philosophe et essaye de calmer tout le monde". "Agnus del babe", ça devait être une superbe version... mais là, j'en suis sorti. La perturbation a dû se ressentir sur scène, mais Murat ne le fera pas remarquer. Faut dire qu'il y a des centaines de personnes derrière nous qui profite du concert.

 

 

Du coup, je perds un peu le fil. The Delano orchestra joue-t-il tout de suite derrière leur deuxième titre?  C'est "PALOMA" en hommage à la fille d'Alexandre. Joli titre.

 

Vient ensuite "extraordinaire vaudou". C'est redevenu plus calme, et on peut profiter de ce grand titre "live", démarré lentement, avant l'explosion finale. Pas de réel changement avec le concert de décembre, on retrouve les petits choeurs mais un peu moins en avant et le morceau s'allonge un peu. Bravo à Julien Quinet, le trompettiste... 8 minutes 30. 

 

On a de la chance, il fait beau, temps idéal, Murat en tee-shirt marqué d'un "i'm still alive" (à confirmer), transpire, les cheveux ébouriffés. On ne pourra pas dire qu'il ne s'est pas donné!

CAM 0802

 

Et retentit le riff de "L'eau de la rivière",  la batterie moins explosive qu'avec les maillets  de Stéphane Reynaud. Petites notes de trompette... ça manque peut-être un peu de fluidité (Murat demande un  truc à la régie) et il y a 30 secondes d'intro en trop.  Ce titre marchait bien avec la formation "guitare et batterie" de la tournée précédente vu son rythme et son refrain percutant, et son "boum boum" que l'on a envie de chanter, mais avec The Delano Orchestra, c'est bien sûr encore mieux. Le titre est assez court :  moins de 6 minutes, mais mériterait presque d'être resséré de manière à capter toute son énergie hydraulique.

 

Murat introduit le titre suivant :   "la musique gratos, c'est comme l'amour sans amour, ce n'est pas toujours rigolo". C'est un inédit... qui pourrait porter le titre "boy" ou "boï"  prononcés souvent (est-ce plutôt "les grives" ou "mujade"?).  Avec les titres "neige et pluie sur le sancy" et celui avec un peu de patois, joués en Suisse,  il se confirme que l'inspiration muratienne est plus que jamais ethnocentrée:  là, il est question de la Dordogne, de "monter jusqu'au sommet", avec une interpellation " arrête d'y penser... tu sais bien que..." facilitant une interprétation habitée.

Le gus allumé me casse une dernière fois le tympa droit au tout début de la chanson, mais je  rentre bien dans la chanson, même si c'est difficile de capter le texte, avec l'orchestre. La composition est assez classique, avec des parties assez dénudées... mais le gimmick de trompette, un peu funèbre,  est parfait, et permet d'adhérer à la litanie.  J'ai moins remarqué le travail du violoncelliste ce soir qu'à Clermont (je ne suis pas de son côté, et peut-être du fait du  côté moins intime du concert ), mais sur ce dernier titre, toujours associé à la trompette, c'est le grand pied. Près de 13 minutes pour ce dernier titre, grâce à un final enflammé  (avec certes une présentation nominative des musiciens). 

 

C'est fini. On espère quelques instants un rappel... d'autant qu'il reste de la place pour un titre. Les prochains sont prévus dans une demi heure... mais les techniciens arrivent et coupent les amplis. ah, c'était court!  On a beau s'y attendre en festival, là, il nous manque un titre, déception d'autant plus grande qu' il semble que c'est un inédit encore meilleur qui manquait.  

  villeurbanne-2014-par-Quinet.jpg                                                     c. julien quinet (fb).  Une photo de moi et Matthieu, vos serviteurs. On ne voit que nous.



On ne verra pas Murat ensuite, mais quelques Delano.  Ils sont vraiment heureux d'accompagner Jean-Louis, notamment ce soir sur cette belle scène et cette foule (la plus grande pour eux de l'été?), et du travail accompli avec lui sur l'album. La concentration était maximale sur scène, presque plus que lors du live radiophonique de décembre... C'est le tout  petit bémol que l'on pourrait trouver : un petit manque d'interaction physique  sur scène entre Murat et ses musiciens, mais ce n'est que le deuxième concert de la tournée, et on n'attend pas Murat là-dessus.  Il était en tout cas apparemment en pleine forme (malgré l'enchainement des activités: enregistrement, mixage d'un double album  et tournée),  bien impliqué, maitrisant ses textes, malgré le pupitre à disposition, et du coup,  a livré des interprétations impeccables. Messieurs les programmateurs de festival, vous avez raté quelque chose en ne proposant que ces quelques dates à cette formation!  En tant pis pour les perturbateurs, je les oublie (mon crédeau, mon confiteor, mon confiture, c'est de toute façon d'accepter tout le monde au sein de la chapelle de La Lady... et Murat a préché en ce sens hier). 

 

 

28 juin 2014 / Concert Koloko, pour l’association Clermauvergne Humanitaire - Coopérative de mai - Clermont Ferrand (63) - avec Stéphane Reynaud, mais c'est confirmé avec une partie avec Delano.  
14 juillet 2014 / Francofolies - La Rochelle (17)
17 juillet 2014 / Festival Voix de la Méditerranée - Lodève (34)
7 août 2014 / Festi’Vaux - Vaux sur Mer (17)
9 août 2014 / Festival au Champs - Chanteix (19)

22 août 2014 / For Noise Festival - Pully-Lausanne (CH)
Et un Européen à Paris à l'automne (sans The Delano Orchestra).

DSC00852

 

 

 

A lire aussi  

La chronique de Laurent Cachard. "il ne faut pas souhaiter la mort des gens".

 

 

Murat et The Delano : ma chronique du concert de Clermont en décembre (j'ai eu parfois envie de me répéter, bon, oui, je l'ai fait):  à lire ici . Le concert est toujours disponible en podcast!

 

Des images du festival "les invités": http://www.leprogres.fr/rhone/2014/06/20/villeurbanne-le-festival-des-invites-se-pare-de-mille-couleurs  

 

 

DSC00851

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

Repost0

Publié le 20 Juin 2014

 

Je comptais sur notre commentateur suisse Petitlouisch pour nous apporter des élément sur le concert, mais il est immobilisé. Bon rétablissement  à lui.

Etait présente néanmoins notre globe-trotteuse internationale the Barbara, saluée régulièrement par Jean-Louis.

 

Elle a donné quelques éléments sur facebook, et ses groupes de fans. 4 inédits étaient au programme (inspiration plus que jamais auvergnate, avec un titre en patois), ainsi que 4 titres des THE DELANO.  Elle a également indiqué que le nouveau disque devrait être un double album!  

 

Chers amis suisses de passage, n'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires si vous avez assisté au concert!

 

  10488988_10204611001294814_338125858_n.jpg

merci Barbara pour la photo. Quel cadre! Ci-dessous son compte-rendu:

 

Set list
1. Qu’Est-ce qu’au fond du cœur
2. Michigan
3. Sea Water (interprété par The Delano Orchestra)
4. Neige et pluie au Sancy
5. Agnus dei babe
6. Paloma (interprété par The Delano Orchestra)
7. Extraordinaire Voodoo
8. L’eau de la Rivière
9. Une chanson par The Delano Orchestra (titre ?)
10. Mujabe Rib (?) (le mauvais temps arrive en patois auvergnat)
11. Un morceau instrumental par The Delano Orchestra (titre)   OUTRO du premier album.
12. Une chanson inédite de JLM (titre ?)
Très bon concert hier (même si JLM semblait penser le contraire) au forum du Mont Noble dans la canton du Valais en Suisse dans un cadre splendide.
La particularité de cette salle était qu’elle se trouvait en montagne et qu’elle est ouverte sur les montagnes et la plainte ce qui donne un indubitable plus aux spectacles et concerts. Quand on entre dans la salle il y a des panneaux qui ferment la salle et qui s’ouvrent sur la vue à l’arrivée du groupe et l’effet était assez magique. En Suisses bien organisés le staff de la salle mettait à disposition des couvertures pour si on avait froid. A propos de froid, je craignais que le public le soit car il semblait que la plupart des personnes présentes venaient par curiosité sans forcément bien connaître Jean-Louis Murat (par contre ils semblaient tous se connaître entre eux). Heureusement ce ne fut pas le cas (même si j’ai connu plus chaleureux) enfin en tout cas pas suffisamment pour mettre JLM de mauvais poil et qu’il donne un concert pourri. Au niveau des inédits j’ai apprécié « Qu’Est-ce qu’au fond du cœur » mais j’ai surtout retenu « Mujabe Rib » que j’écoute en boucle. The Delano Orchestra a donné à ce concert une superbe dimension. Pour moi c’était un changement bienvenu de pouvoir bénéficier d’un concert de Jean-Louis Murat avec plus qu’un batteur sur scène. J’ai également beaucoup apprécié les titres que The Delano Orchestra ont interprétés. J’avais pu voir une partie de la set-list avant le concert et comme j’avais prévu de filmer les chansons inédites je m’étais noté les numéros de chansons que je devais filmer (si ce n’est pas de l’organisation ça :-D) mais ne connaissant pas le répertoire des Delano j’ai filmé deux chansons des Delano (« Sea Water » et « Paloma »). En plus j’ai eu un problème avec la carte mémoire de mon appareil photo et du coup j’ai du me rabattre sur mon iPhone pour filmer et, cerise sur le gâteau, je me suis faite interpeller par JLM en plein pendant une chanson que je filmais (alors que j’étais en train de faire ma cinéaste à deux francs en faisant des plans sur la vue et les musiciens) et du coup j’ai laissé tomber définitivement mes petits films et ma carrière à Hollywood . A la tombée de la nuit il a commencé à faire assez froid et du coup ça n’a pas loupé JLM s’est équipé de sa fameuse écharpe en laine (et a évidemment râlé quand je l’ai vu après le concert qu’il faisait « 5 degrés sur scène », petite nature pour un montagnard Auvergnat ). Jean-Louis Murat a annoncé un double album pour octobre avec une vingtaine de chansons en collaboration avec The Delano Orchestra. Au vu de ce que j’ai entendu hier soir cet album laisse présager le meilleur. A la fin du concert (dont la dernière chanson a été annoncée par Jean-Louis Murat disant « encore une chanson et on vous libère ») JLM est venu me faire la bise ce qui m’a rassurée car j’ai pensé qu’il ne m’en voulait d’avoir fait mes films. Comme d’habitude j’ai pu faire ma fausse modeste devant l’étonnement de certaines personnes du public devant cette faveur. Après le concert pas de séances de dédicaces. J’ai donc été attendre devant sa loge (qui se trouvait devant des toilettes, monstre glamour quoi, et j‘ai d‘ailleurs eu la joie de voir Christophe Pie aller aux toilettes pendant que j‘attendais) avec la malheureuse copine (non fan) qui m’accompagnait. Comme j’avais un peu honte de faire ça on avait élaboré un super plan qui consistait à dire à JLM quand il sortirait qu’on attendait un ami qui devait nous ramener en voiture (mais bien sûr). Du coup quand JLM est sorti j’ai gueulé d’une façon très naturelle et spontanée : « oh mais merde Raphaël n’est toujours pas arrivé qu’est-ce qu’il fout » du coup JLM a eu l’air de croire vachement à mon histoire. Il m’a présenté à un musicien des Delano (vu que je suis hyper physionomiste je ne me rappelais pas qui était ce musicien) comme étant une très vieille amie « du siècle dernier ». Je lui ai dit que j’allais le voir à Koloko et à Pully en Suisse en août. Il a ensuite râlé sur la salle et les fameux 5 degrés sur la scène et quand je lui ai dit que j’avais trouvé que le concert très bon il a semblé dubitatif. Il est ensuite parti après m’avoir fait la bise. Bref tout ce cirque pour ça ça valait bien la peine.
Enfin je suis très contente de ma soirée de hier et j’espère que JLM reviendra faire un concert au forum du Mont Noble car c’était vraiment magnifique.

 

 

 

LE LIEN EN PLUS:

 

Prochain concert samedi au pays , et oui  Rhône-Alpes Auvergne, c'est pour bientôt! Sans parler des liens qui unissent déjà Murat à Lyon...

 

- Ca va vous énerver... moi, ça m'a énervé:

http://www.leprogres.fr/sortir/2014/06/19/des-invites-pour-un-ete-chaleureux

"en espérant que le Bougnat grognon ne plombe pas trop l’ambiance"...  Ggggrr!  Viens le voir et tu parleras après!

 

http://www.leprogres.fr/sortir/2014/06/19/arts-de-la-rue-et-musique-c-est-le-cocktail-des-invites-ssmt

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

Repost0

Publié le 18 Juin 2014

 

"avec une valise, une guitare, c'est comme ça qu'un musicien part, il a les deux mains prises" (chante un musicien qui sera croisé cet été)... Et  le départ est parfois difficile, surtout si on quitte un être cher qui vient de débarquer, livré des eaux. 

Alexandre Rochon, le leader des THE DELANO ORCHESTRA, nous livre,  la veille du début de la tournée d'été avec Jean-Louis Murat, un titre dédié à sa PALOMA, avec Jean-Louis Murat

 

 

 

Sur le FB, il nous laisse penser que ce titre pourrait être dans la set-liste... puisque une  photo accompagnait la chanson :

 

delano été-copie-1Ces titres sont-ils représentatifs de ce qui sera joué? Il était parfois annoncé "création originale", et on pouvait penser que Murat dévoilerait les nouveaux titres qui sortiront en octobre... Cela ne sera peut-être le cas... et c'est peu surprenant: il a en effet l'habitude de ne dévoiler que deux ou trois inédits avant chaque album.

 

 

Le groupe et Jean-Louis Murat ont fait quelques jours de résidence dans un lieu inconnu, avant de chanter demain en SUISSE, dans un lieu magnifique. 

http://www.forummontnoble.ch/index/la-programmation/jean-louis-murat-the-delano-orchestra/

 

 

- Article :

http://www.lenouvelliste.ch/fr/societe/loisirs-et-culture/murat-rock-comme-jamais-475-1309001

 

Pour sa deuxième soirée, le Forum Mont-Noble accueille ce jeudi Jean-Louis Murat, la tête d'affiche de la saison. Le chanteur français partage pour ce concert le micro avec le groupe The Delano Orchestra: à l'occasion des 50 ans de France Inter, Jean-Louis Murat avait assuré à la Coopérative de Mai un live unique entouré des musiciens de ce groupe.  

Confrontation artistique

Ici, deux générations se confrontent donc sur leurs répertoires respectifs. Un concert plus rock que jamais pour Jean-Louis Murat depuis la tournée de son dernier album "Toboggan" qu'il a assuré en duo guitare/batterie, avec les ambiances plus sombres et hantées de Delano. C

Jeudi 19 juin à 20 h 30 au Forum Mont-Noble à Nax. Réservations: Office du tourisme de Mont-Noble au 027 203 17 38 et sur www.forummontnoble.ch

 

 

 

- Samedi, ça  sera VILLEURBANNE, concert gratuit dans le cadre des Invités de Villeurbanne.  On en parle dans l'express:

http://www.lexpress.fr/culture/musique/trois-choses-a-savoir-sur-les-invites-de-villeurbanne_1551857.html

et dans les inrocks

http://www.lesinrocks.com/2014/06/17/arts-scenes/scenes/spectacles-pas-manquer-5-11510727/

On y sera!

 

 

- RAPPEL : LES AUTRES DATES!

 

28/06 : concert pour Clermauvergne, dit KOLOKO! A la coopérative.  On y sera!

14/07/2014 - Francofolies , La Rochelle (17) (France) [Création avec le DELANO ORCHESTRA]


17/07/2014 - Festival Voix de la Méditerrannée, Lodève (France, Nord-ouest de Montpellier) [Création avec le DELANO ORCHESTRA]http://www.voixdelamediterranee.com/     

Abbas Kiarostami, invité d'honneur de cette édition 2014    


07/08/2014 - Festi'Vaux, Vaux sur Mer (France, Charente-Maritime) [Création avec le DELANO ORCHESTRA]https://www.facebook.com/festivaux

C'est gratuit également.

 

19/08/2014 - Festival au Champs, Chanteix (France) [Création avec le DELANO ORCHESTRA]

Cf articles précédents.


22/08/2014 - For Noise Festival, Pully-Lausanne (Suisse) [Création avec le DELANO ORCHESTRA] http://www.fornoise.com/ 

Et pour finir, le 6 septembre à URIAGE près de GRENOBLE... et on y sera aussi!

http://www.surjeanlouismurat.com/article-un-nouveau-concert-pour-clore-l-ete-123596366.html

 

 

Rappel: Tout sur les DELANO ORCHESTRA par Matthieu : ici

Et on peut encore écouter leur prestation avec Murat sur France inter:

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

Repost0

Publié le 13 Juin 2014

jean-louis murat dessin

Entre deux interviews exclusives, je vous glisse les quelques brèves des deux ou trois semaines précédentes.

 

-  Une bricole:  Laurent Ruquier remercie France Inter...

  "Je dois à France Inter le fait d’avoir découvert Miossec ou Jean-Louis Murat...  En revanche, à Inter, j’ai dû parfois cacher le fait qu’on pouvait aussi aimer Stone et Charden" 

http://teleobs.nouvelobs.com/revue-de-presse/20140612.OBS0330/laurent-ruquier-marine-le-pen-a-25-c-est-presque-logique.html

entrevue94

-  Une anecdote: François floret le directeur de "la Route du Rock" se souvient d'un spectateur lambda dans une interview:

  « En 1998 toujours, le lendemain de Portishead, nous avions PJ Harvey. Je me souviens d’avoir croisé Jean-Louis Murat, assis dans l’herbe, attendant tranquillement le concert. Il avait acheté son billet, j’ai encore la photocopie de son chèque [rires] ! Il a d’ailleurs écrit ensuite une chanson sur ce concert [Polly Jean, en 2000, NDLR]. PJ Harvey, on souhaiterait l’avoir tous les ans. C’est clairement quelqu’un qui pourrait revenir très vite. Mais c’est une artiste que j’ai un peu de mal à comprendre, en tout cas son entourage. En 2011, nous étions à deux doigts de la programmer. Mais son management nous a expliqué qu’elle ne voulait pas faire de grande scène : elle voulait bien jouer, mais au palais du Grand Large. Ce n’était évidemment pas possible, vu le cachet demandé. Et cette année-là, elle a fini par jouer aux Vieilles Charrues : difficile à comprendre. Mais malgré tout, elle, c’est quand elle veut. »

http://www.popisonfire.fr/route-du-rock-interview-de-francois-floret-directeur-du-festival-18274

 

- Une séquence:  Le Mouv était à Clermont l'autre jour. Et Alexandre des THE DELANO ORCHESTRA était invité (2e heure).  

http://www.lemouv.fr/article-le-mouv-en-direct-de-clermont-ferrand      

Il a dit quelques mots sur leur actualité commune avec Murat:

Jean-Louis Murat "avant tout un artiste, une âme, on a énormement de respect pour lui"

Interrogé sur son caractère : "très généreux et attentionné, et on comprend plutôt ses coups de gueule".

Et il finit en évoquant qu'il y aura peut-être d'autres projets...

 

En tout cas, cela semble confirmer: Pour entendre Murat et The Delano Orchestra, c'est cet été (les dates)!  A l'automne, la tournée devrait être plus "classique" (cf tweet de "concertandco" qui demande confirmation. )

DELANO l-affiche

 

 - la cover:

 

Plus d'infos sur Matthieu MALON  et sur son site officiel:  http://www.matthieumalon.fr/

Son nouvel album est sorti chez MONOPSONE, comme le remarquable album d'ERIK ARNAUD l'armure. (inter-vious et murat N°7).

 

 

- Et pour finir, une nouvelle vidéo d'Henry Spencer...sur Cartier-Bresson.  On ne sait toujours pas ce qu'est devenue la voix féminine de cette chanson.

 

 

Ma concurrente et néanmoins amie (rédactrice du nouveau blog: sur-les-traces-de-jean-louis-murat) avait déjà déjà proposée sa version:

 

 

 

 

C'est tout pour ce soir. Prochaine livraison très prochainement :  "au coeur de Passions privées". un, deux, trois, Salivez!

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

Repost0