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Publié le 12 Novembre 2013

 

Encore une fois, très fier de vous communiquer un article de notre correspondant à Clermont, FRED PLAINELLE, qui nous révèle encore des infos exclusives sur le concert de CEBAZAT, et nous livre son ressenti. BONNE LECTURE!
Note pour plus tard: lui conseiller de voir un médecin s'il parle encore de Sébastien Tellier. Un dédoublement de personnalité passe encore, mais un triplement...

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John McEnroe privé de fromage

Après le point de vue d'Yseult, les vraies-fausses aventures de Frédéric « Tristan » Plainelle chez les Cébazaires. Et les sonos tonnèrent...

 

* Un mauvais plan Q

 

     Ce samedi-là, tout avait pourtant commencé de façon assez habituelle, par un coup de téléphone.

– Oui, allo ?

– Ouais Paulo, c'est Fred. Quitte pas, j'te passe Elena, il faut que tu règles un problème.

– Attends Fred, c'est qui cette Elena ? Tu devrais pas être à Sémaphore à cette heure-là ? Me dis pas que t'es rue Saint-Dominique ?

– J'suis en Q21, Paulo ! Q21, t'entends ? Autant dire dans les combles de Sémaphore. Il faut que t'arranges ça !

– Fred, je t'entends mal, il y a du bruit autour de toi... C'est quoi cette histoire de cul ?

– Q 21 !! C'est le numéro de ma place ! Comment veux-tu que je fasse mon job en étant à dix bornes de la scène ! Explique à Elena qu'il y a une erreur et que tu m'as réservé une place au premier rang. Il doit y avoir un autre Plainelle dans la salle, à tous les coups...

– Non, mais mon Fred... Tu sais, j'ai réservé la place qu'on m'a donnée, c'est pas moi qui l'ai choisie. Si t'es loin, c'est emmerdant, mais j'y peux rien.

– …

– Tu m'entends, Fred ? T'es toujours là ?

– Tu veux dire que t'as pas été foutu de m'avoir une place VIP ? Putain, t'es vraiment un crevard, Paulo ! Tu me débectes !

– T'es à Sémaphore, Fred, des places VIP ça n'...

– Ouais, te casse pas, j'ai compris. Soirée de merde...

 

     Dés le début, cette histoire de place m'avait mis de mauvais poil. Et puis de toute façon, je ne la sentais pas cette soirée. Comment écrire le CR d'un concert dont tout le monde sait déjà tout ? La setlist, on la connaît par cœur (il n'a pas joué « J'ai tué », ni « Caillou », ni « L'occasion m'est venue »). Le coup des lunettes, du tabouret, du vrai-faux rappel, la marque de la guitare et le descriptif des images de fond, dix commentateurs en ont parlé avant moi. Le métier de journaleux est mort, y a pas à dire... C'est donc pas l'envie qui me manquait d'aller me murger au bar de Sémaphore et de pomper sur les autres pour pondre mon papelard. Mais vous savez ce que c'est : avoir la conscience professionnelle solidement cousue à la veste multipoches, ça crée des obligations. Et puis faut dire qu'avec Murat, on n'est jamais à l'abri d'une surprise...

 

* Osez la BM

 

     En première partie, un Québécois nommé Moran vient égrainer quelques ballades honnêtes et bien foutues dans une version légère (deux guitares) inédite pour lui. Entre les morceaux, il parle beaucoup et tient tout le concert avec un running gag consistant à citer le nom d'une célèbre marque de bagnole allemande. L'explication est simple : d'habitude, à leur arrivée en France, lui et ses potes ont droit à une Peugeot de location. Cette fois, ils se sont retrouvés sans savoir comment au volant d'une BMW. Manifestement, il est assez lucide pour prévoir qu'il ne fera pas fortune dans la musique, du coup, conduire une telle bagnole pour quelques jours le met en joie. Mais il est aussi question de Dauphines durant son set, puisque le garçon se risque à une reprise d' « Osez Joséphine », un peu trop geignante. À Montpellier, on avait eu droit à une reprise de Dominique A. À quand du Manset en première partie de Murat, histoire de le mettre de bonne humeur ? Cela dit, Moran n'oublie pas de rendre hommage à celui qui va lui succéder sur scène. À sa manière. « Apparemment, le mec après moi, il parle pas beaucoup. J'essaye de compenser... » Marrant le Moran. Et effectivement, Murat ne va pas beaucoup parler ce soir. Un peu trop, quand même, au goût de certains... 

 

* Une soirée entre potes

 

     JLM arrive donc avec des lunettes sur le nez (c'est nouveau) et son fidèle batteur avec un gilet sur le dos (là, c'est le minimum requis). Les deux hommes imposent d'emblée un son très électrique et strident, qui a le mérite de donner une unité à des morceaux d'origines diverses. On a ainsi l'occasion de vérifier que « Fort Alamo » vieillit bien, que « Sans pitié » est un des sommets de Grand Lièvre, tout comme « Le champion espagnol », avec son gimmick immédiatement reconnaissable, et que Murat a eu raison d'écouter les fans nordistes qui lui réclamaient « Agnus Dei Babe » sur la première partie de tournée, puisque la chanson passe sans problème l'épreuve de la scène.

     Côté salle, il y a comme un parfum de Koloko dans l'air. Alain Bonnefont est dans les parages, Christophe Pie tapote sur ses genoux à deux mètres de Jérôme Caillon (Rogogine joua ici-même en première partie du patron, fin 99), Laure traine près de la console. Et les membres de The Delano Orchestra, avec qui Murat est censé jouer dans un mois pour Inter, sont également présents. On se prépare donc à une soirée entre potes. Enfin presque...

 

* « Mon destin est de batailles »

 

     Je vous ai dit que la guitare était stridente ? Un son qui n'a rien de très inhabituel pour Murat, mais ce soir, il y a quelques habitués... d'un autre genre de musique. Au bout de quelques minutes, ça râle. « Moins fort la guitare ! » JLM, fidèle à lui-même : « Faut changer de sonotone. » Quelques sifflets et remarques indignées. « Il le fait exprès. » « Qu'il est désagréable ! » Ça y est, la salle est divisée entre partisans amusés et opposants outrés. Et Murat, loin de rechercher l'apaisement, en rajoute une couche.  « Vous pouvez partir, je vous laisse cinq minutes. » Puis arrive l'erreur fatale : il critique le son de la salle, le comparant à celui d'une autoradio. Certains ne lui pardonneront pas.

     Mais dans l'immédiat, le concert se poursuit avec deux inédits, un « Mirabeau » douceâtre, suivi de « Loï en - 14 ». Puis un classique baignant dans son jus, « Si je devais manquer de toi », une vieillerie devenue en quelques années un titre fétiche de beaucoup de fans, « La louve », qui fait se trémousser les filles, un extraordinaire « Extraordinaire Voodoo », qui ne déçoit décidément jamais, et une version seizeheurisée (la rythmique rappelle  « 16H00 ») de « Ceux de Mycènes ». Puis Murat sort de scène, tandis que des dizaines de spectateurs, peu désireux de supporter son ton goguenard plus longtemps, quittent la salle. On s'interroge sur son retour, vu l'ambiance, mais il finit par remonter sur scène. Pour calmer le jeu ? Il faudrait mal connaître le bonhomme pour le croire. « Ça y est, on a fait le vide ? » Cette fois, le public adhère et applaudit : ceux qui sont restés sont des adeptes. L'un crie : « On est entre nous ! » Un autre : « On reprend tout depuis le début ! » N'exagérons pas... On aura droit à trois chansons d'un Murat plus apaisé : « L'eau de la rivière » dédiée à une spectatrice (Marie-Claire), « Amour n'est pas querelle » et « Michigan », que le chanteur annonce comme d'actualité. « Frère, je ne vois venir que le néant. » Un vers prophétique ?

 

* Tout un fromage

 

     Le concert terminé, le clivage entre pro et anti se prolonge dans le hall. Les premiers réservent compliments et gentillesses à la vedette, qui les rétribue en autographes, les seconds, un peu à l'écart, fulminent. Le plus rancunier est facile à repérer : il s'agit tout simplement du maire de Cébazat, Bernard Auby (socialo, cinquième et dernier mandat en cours). Colère, le maire. Murat n'a pas d'humour, il ne respecte pas le public, il est le premier artiste à se plaindre du son de la salle, alors qu'il n'a pas daigné faire les balances dans l'après-midi. Un dialogue de sourds s'engage entre l'élu et un sosie de Sébastien Tellier (sans les lunettes), déjà aperçu lors d'autres concerts de Murat. Verbatim approximatif :

 

Le maire : Vous ne vous rendez pas compte de ce que ça représente pour une ville la politique culturelle. Tout le monde ne le fait pas.

Tellier : Quand il dit que le son n'est pas bon, il ne porte pas un jugement sur la politique culturelle de Cébazat, ce n'est pas son sujet.

Le maire : Il n'a pas d'humour. Il aurait pu expliquer calmement ses choix musicaux au public qui l'aurait compris.

Tellier :C'est son style, on le connaît. Il y avait du second degré dans son propos, c'est vous qui manquez d'humour.

Le maire : Oh non, ici on pratique le troisième degré. Il n'a simplement pas été à la hauteur.

Tellier :Pas à votre goût, c'est différent.

 http://www.lamontagne.fr/photoSRC/bqViVeldaWelbKxCPNWs_pusXXdNGltxXD4uu1iw_sR0IkLcazbGupnwlQUaVQo_pWI48f0HY_sxYvETMFwM2diAkJo-_/bernard-auby_1180951.jpeg

     Verdict ? Auby (ci-dessus) va offrir à Murat, comme c'est la tradition pour chaque artiste, une boîte de Saint-Nectaire. Sauf que ce soir, le maire dédicace une boîte... vide. « Une boîte vide pour une prestation vide », selon l'élu, décidément remonté. De retour des loges, il enfonce le clou : Murat n'a pas d'humour, pas de courage, pas d'élégance. Putain, même moi dans mes papiers, je ne suis pas aussi méchant !

     Et sinon, quelqu'un se souvient des Rancheros :

 

                                                                « Moralité mes amis

                                                                   Emmerde pas Bernard Auby

                                                                   Et j'te passe tous les ennuis

                                                                   Qu'ont eu chez Bernard Auby

                                                                   Le fromage et Jean-Louis »

 

     Paulo vous mettra un lien pour avoir le son. Si vous êtes gentils...

 

* « Chanter est ma façon d'errer »

 

     Bon, à la base, c'est-à-dire avant de sombrer dans l'alcool, j'étais journaliste d'investigation. Enfin, c'est ce que raconte ma légende. Essayons donc d'y voir un peu plus clair dans tout ce merdier.

     À l'origine, le concert de Cébazat est le résultat d'une erreur du tourneur. JLM souhaitait finir cette série de concerts à la Coopé, en famille. Le tourneur s'est loupé et l'a programmé dans le cadre du bien-nommé « Sémaphore en chanson » – et non pas « Rock à Sémaphore », vous saisissez la nuance ? Pendant la séance de dédicaces, Murat explique ainsi qu'il n'a rien à faire dans un tel festival où le public s'attend à du Brassens, pas à du rock. Et la même mésaventure lui serait déjà arrivée dans la semaine (à Saint-Étienne). Il assume donc parfaitement : « Dans ces cas-là, il vaut mieux qu'ils s'en aillent. »

     A-t-il raison ? Oui et non. Non, car « Sémaphore en chanson » programme depuis longtemps des formes de chansons qui intègrent largement le rock. Pour ne citer que des noms d'artistes évoluant dans les mêmes eaux que Murat : Dominique A, Arman Mélies, JP Nataf ou Bertrand Belin y sont passés. Le public du festival n'est donc pas composé uniquement d'imbéciles allergiques à la guitare électrique. Et là, l'honnêteté oblige à reconnaître que ce n'est pas tant le son de guitare trop fort de Murat qui a fait fuir les spectateurs (certains, oui, mais minoritaires) que son humour cassant et son ironie acerbe – qu'on aime ou pas. Pourtant, il n'a pas complètement tort non plus : une partie du public de ce festival est composé d'abonnés à la saison, une autre partie d'abonnés au festival, autant de gens qui n'étaient pas venus spécifiquement pour lui. Et l'on trouve aussi une frange qui aime la chanson dans sa forme la plus traditionnelle et qui pourrait chanter comme Jean Yanne « J'aime pas le rock ». Une habituée des lieux, dotée d'une solide culture musicale et qui avait déjà vu Murat sur scène, disait avoir été d'emblée irritée par sa mauvaise humeur (supposée) et ne pas avoir été émue, tout en reconnaissant que le public sémaphorien est un public « spécial ».

     Cela dit, on imagine sans peine qu'entendre des spectateurs parler pendant qu'il jouait et se voir reprocher l'intensité de son son de guitare (qui a paru raisonnable à beaucoup d'auditeurs) ait pu contrarier Murat. Mais là encore, admettons-le : JLM est sans doute l'un des artistes dans la chanson française qui fait le moins d'efforts pour séduire le public, pour l'emmener avec lui : il ne compte que sur ses chansons, ce qui le différencie sans aucun doute de l'immense majorité des artistes présents dans ce festival. Or, entre absence de démagogie et absence de politesse, la frontière peut être ténue et certains peuvent ne pas la percevoir.

 

* « Voilà donc la disgrâce »

 

     Quoi qu'il en soit, le mal est fait. JLM ne remettra vraisemblablement jamais les pieds à Cébazat. Bernard Auby allait jusqu'à affirmer, à l'issue du concert, qu'il allait contacter des salles partenaires pour leur conseiller de ne pas l'inviter. Quand un notable de gauche se prend des envies de boycott, ça fait rêver... Mais le mal, je le disais, est fait et il est plus profond. Dimanche, lors du Tremplin qu'organise chaque année le festival, le directeur de la salle ironisait : « Le son est bon. On a tout changé pendant la nuit. » Applaudissements du public. Le lendemain soir, au cours d'un concert remarquable, Loïc Lantoine lançait : « Il paraît que Murat vous a fait chier. » Et ajoutait, moqueur : « J'aime pas vos fringues. » Rires dans la salle.  Dans dix ans, Auby continuera à affirmer à qui voudra l'entendre que Murat est un type dépourvu d'humour. Dans vingt ans, les nouveaux bénévoles du festival écouteront les plus anciens leur conter les grandes pages de son histoire. Et dans la catégorie « Mauvais client », on ne manquera pas de leur signaler que Murat est un gros con.

     Voilà. Le désert avance.

 

* L'hypothèse McEnroe

 

     Alors puisqu'il est trop tard pour inverser le cours de l'histoire, testons une hypothèse et ajoutons deux ou trois remarques élémentaires.

     L'hypothèse, d'abord. Il y a du McEnroe en Murat. Tout le monde a en mémoire les célèbres coups de gueule du tennisman américain dans les années 80. Relisons ce qu'écrivait Serge Daney dans Libération, en 1981 :

 

     « McEnroe est décidément un joueur passionnant. Il ne joue bien que s'il a le sentiment que tout le monde est contre lui. L'hostilité, c'est sa drogue. Il faut que les arbitres, les lignes, le filet, le juge de filet, le public le menacent et l'obligent à gagner tout en donnant le sentiment d'avoir le dos au mur. Mais attention, c'est une ruse. Il observe simplement une règle d'or selon laquelle il ne doit jamais avoir l'air content de lui, d'où toute une panoplie de gestes allant du cri de désespoir à la moue de l'enfant qui ravale ses sanglots en passant par le chagrin sans fond de celui qui se noie. Enfant gâté, caprice, mauvais caractère ? Oui, bien sûr. Mais je penche pour une autre hypothèse : tout ce cinéma, cette comédie de l'autodestruction, est une technique pour transformer cette hostilité dont il fait semblant d'être la victime en un très beau tennis, indifférent à tout, "sublime" (au sens de sublimé). »

 jean-louis-murat-TENNIS.jpg                                                                                      Murat au tennis en 2010


     On ne peut évidemment pas appliquer telles quelles ces lignes à Murat. Il n'empêche que JLM semble parfois avoir besoin de rechercher la confrontation, que ce soit avec ses confrères, son public ou les journalistes, au point de se faire détester. Réaction de défense d'un grand timide ? Effet d'un mauvais caractère (bourboulien) trop prononcé ? Volonté de perturber le système ? On peut imaginer beaucoup d'interprétations. Mais laissons là la psychologie de comptoir pour se poser une question simple : McEnroe est-il aujourd'hui plus célèbre pour ses colères ou pour son talent ? Variante : Murat restera-t-il dans l'histoire de la chanson comme un bon ACI ou comme un sale gosse ? Variante bis : n'y a -t-il que la polémique à retenir du concert de samedi denier ?

 

* Contre-champ

 

     OK, il a mauvais caractère. Mais Murat, samedi soir, a joué en rappel devant une salle qui le réclamait et ce rappel fut impeccable. Puis il s'est prêté avec le sourire à un bon quart d'heure d'échanges avec son public. Dans le genre « tête de con », on a connu pire.

     Alors oui, on a vu samedi un élu local susceptible et manifestement incapable de faire la part entre la personnalité d'un artiste et son travail. On a aussi vu autour de lui un personnel de Sémaphore à l'indignation un peu excessive pour une simple critique – sacrilège ! – de la qualité du son. On a encore vu quelques spectateurs râleurs qui n'avaient en fait aucune envie d'assister à ce genre de concert et auraient mieux fait de regarder deux ou trois vidéos sur youtube avant de s'asseoir dans leur fauteuil. On a vu, surtout, pas mal de gens sincèrement froissés par les sarcasmes du chanteur. Toutes ces personnes sont bien évidemment dans leur droit et elles s'en remettront. Mais n'oublions pas deux détails.

    Murat a trente ans de carrière, ce n'est pas un débutant dont on découvrirait avec surprise le sale caractère. Il est largement connu, pour ses qualités comme pour ses défauts. On peut difficilement le programmer dans une salle et aller ensuite jouer les vierges effarouchées à cause d'une mauvaise vanne. Dans l'histoire du rock, on a vu des comportements plus indignes et sans doute plus hypocrites.

     Enfin, n'oublions pas l'essentiel. Murat a donné samedi un bon concert, qui a séduit plusieurs centaines de spectateurs. Il avait à ses côtés un Stéphane Reynaud magistral, qui semble se bonifier au fil du temps, au point qu'on a parfois l'impression que c'est le guitariste-chanteur qui l'accompagne et non l'inverse. Ensemble, ils ont interprété, en plus des titres déjà commentés, une version de « Loï en - 14 » poignante avec ses images de monuments aux morts en gros plans, et une version parfaitement maîtrisée d'« Amour n'est pas querelle », qui aurait donné envie au plus endurci des misanthropes de tomber amoureux.

     Daney, toujours, en 80 : « Borg envoie la balle là où l'autre n'est plus. McEnroe, lui, aurait plutôt tendance à l'envoyer là où il ne sera jamais. » Heureusement pour Murat, il reste encore quelques personnes prêtes à faire l'effort d'aller chercher ses balles dans des angles impossibles. On lui souhaite simplement de ne pas finir en joueur de jokari.

Fred PLAINELLE pour Le Blog de Paulo.

 

 

Post-scriptum : Finissons sur une note plus légère. Quand Murat demande, ironique : « Vous connaissez 14-18 ? », Christophe Pie, perché à l'étage, marmonne : « Bah ouais, c'est l'heure de l'apéro. De 14h00 à 18h00. »

En complément

 L'article de Julien Dodon est déjà connu et on saluera sa capacité à émettre des critiques argumentées contre Murat, sans pour autant jeter son talent aux oubliettes. On en profite aussi pour adresser ici une pensée confraternelle et chaleureuse au personnel de La Montagne, puisque la direction du groupe Centre France vient d'annoncer la suppression prochaine de plus de trois cents emplois, dont une trentaine à La Montagne.

     On ajoutera au dossier l'article d'un certain Romain, paru dans le petit quotidien gratuit de « Sémaphore en chanson ». Un article qui se veut apaisant. Ouf...

Article-Romain-cebazat.jpg

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 12 Novembre 2013

 

Merci à Yseult, correspondant spécial, qui m'a proposé de se substituer à mon correspondant local, dont je n'ai plus de nouvelle depuis la veille du concert. Je l'attends au tournant, celui-là... et au tournant, il y aura la porte!  S'il croit que j'ai les moyens d'entretenir un correspondant local! C'est la crise!

Paulo.  

 
la--montagne--10-11-2013.png                                                                                                                                     Même Dodon se fâche....




Compte rendu du Concert de JLM à Cébazat le 9 novembre 2013 (et un peu plus en fait …)

 

 

Pour notre part,  c’est tout un week-end qu’on avait du organiser …  C’était la seule date possible et ça nous garantissait un retour en Puy de Dôme, le 6èmedepuis la première fois qu’on y a mis les pieds en juin pour aller à la coopé. Plus de 500 km depuis la Catalogne … un sacré dénivelé à prendre avec notre véhicule de punks de luxe (faut bien dormir quelque part !) mais Jean-Louis et le Puy de Dôme réunis valent plus que ça encore ! On a donc pris la route vendredi soir et dormi à Champeix … pérégriné tout samedi et sommes arrivés bien en avance à Cébazat … Après un rapide tour en ville, on a fini par entrer dans le hall … même si les places étaient numérotées … (Lettre Q … 31 et 32 … pour nous, pas tout au fond mais loin d’être devant a priori !).

On est au balcon, on voit bien mais on est loin. Mon chéri râle un peu, c’est vrai : j’aime pas les concerts assis …  Mais moi, je suis tellement heureuse d’être là que … je relativise (on aura une vue d’ensemble, on verra bien l’écran derrière etc … ). En plus, pour une fois que je me cogne pas le géant vert juste devant (et que l’inclinaison des sièges est bonne).

 

Bref … première partie pas mal : Moran, qui fera une reprise de Bashung après avoir évoqué le souvenir de l’annonce de sa mort, le fait qu’il aurait bien fait sa première partie mais que celle de Murat c’est très bien aussi. Il fera une autre allusion à Murat lorsque échangeant avec le public il nous précise d’en profiter car (en chuchotant dans le micro) « Il paraît que celui qui suit ne parle pas beaucoup » …

 

Un peu avant 22 h 00, JLM entre sur scène avec Stéphane, on le sent tendu … On entre dans le vif du sujet avec Fort Alamo, assez vite ficelé et un « Vous êtes bien aimables » pour le moins sarcastique, lancé au public pendant les applaudissement. Puis se tournant vers Stéphane on perçoit le « Tu vois, j’te l’avais dis ... » qu’il lui adresse.

Ok, le ton est donné, concert aux forceps à l’horizon …

Mais bon il a raison l’ami Jean-Louis en bas on les sent peine à jouir les loustics, on avait bien noté la moyenne d’âge assez élevée et le coté bobo Clermontois … mais ce qu’on n’avait pas calculé c’est le coté « Festivalier » … En bas la salle est remplie de gens qui ont probablement acheté des Pass pour la soirée, voire la semaine et qui en fait n’ont pas spécialement choisit de voir JLM, ou qui s’en foutent visiblement … Les chansons s’enchainent assez vite, le rapport de force est mis en place … Et assez vite entre les chansons, en bas, on voit des gens quitter la salle.

On se rend assez vite compte que le vrai public de JLM est en réalité installé au balcon, d’ailleurs en Q-29 Christophe Pie a pris place au moment ou JLM entrait en scène (et on repèrera Alain Bonnefont dans le hall en sortant du concert).

Finalement, quand il lui est argué « Moins fort la guitare, on comprend pas les paroles » (nous, là haut tout va bien –un petit larsen de guitare, pas pire-  y’a t-il un problème de son en bas ou est ce de la provoc de la part des festivaliers car la première partie était jouée aussi fort !?) il se lâche total … « Ben, faut régler les sonotones … ». Bon c’est clair y’a un truc qui le gave en bas … Perso ça me fait beaucoup rire, hier j’ai raté Didier Wampas dans la Creuse mais j’ai un punk et JLM dans la même soirée, c’est top ! Plus tard il déplore «  Ils ont deux autoradios, alors on a du son d’autoradio … » « Vous êtes pas devant le rugby ? » … Bref il se la joue acariâtre et peu à peu, ça fait son effet, la salle se vide. Le public Clermontois est égal à lui-même, ingrat avec JLM … qui lui rend bien ! Lorsqu’un spectateur quitte la salle avant qu’il attaque une nouvelle chanson il lance à Stéphane « C’est pas à droite, les chiottes pour homme ? ». On nous met un peu de lumière en haut pendant une minute (pour lui montrer que nous, on est là … ou pour éviter des fractures de cols du fémur lors des départs ? Mais en haut, pas de défections !!! ).

On voit qu’il prend peu de plaisir quand même, mais il va jusqu’au bout, dommage pour Ceux de Mycènes, pas rallongée et moins pêchue que ce à quoi je m’attendais à la lecture des divers CR lus chez Pierrot. JLM et Stéphane se cassent après un au revoir lancé presque de dos …

 

Là je me dis, « Merde, pour le rappel c’est probablement mort » … (et encore j’ai pas eu l’occasion de lire le CR de Pierrot sur Saint-Etienne !!!). La salle du bas se vide quasi totalement en quelques minutes, et en haut, on tente un rappel … Une fois les festivaliers dehors, JLM revient, se rassoit et nous dit «  Eh ben voilà, on va pouvoir passer aux choses sérieuses ... maintenant qu’ils sont partis » .On lui répond, on applaudit, on lui propose de tout reprendre …  On aura droit à un rappel de qualité mais pas de surprise non plus. Il me semble qu’il a gardé le Voodoo pour le rappel quand même mais je n’en suis plus sûr, en tout cas, on finit sur Amour n’est pas querelle et Michigan. C’est sans commune mesure avec ce qu’on vient de vivre. Là il nous fait, et se fait plaisir, on a changé de ton, c’est indéniable.

 

Bon alors avant de conclure sur les dédicaces, moi j’ai apprécié Loï en 14 et me suis rendue compte en fin de morceau que j’étais hypnotisée par les images de prénoms qui défilaient et les jeux de lumières en forme d’explosions d’obus au dessus de Stéphane. (Au fait personne s’est interrogé sur le pourquoi de la réédition du disque le 11 novembre ? Perso j’y vois un rapport avec Loï !). J’ai apprécié aussi Mirabeau, pareil, j’ai plané dans les arbres … J’accroche moins sur Michigan pour l’instant, déjà entendue à la coopé pourtant, on verra sur le disque … J’aime beaucoup l’eau de la rivière, même si je préfère la version plus pêchue qu’on avait eu à la coopé, surtout grâce à la batterie de Stéphane qui nous avait asséné une rythmique hors du commun et les boum boum boum plus convaincants de Jean-Louis.  J’ai bien aimé reconnaître la route, même de nuit et enneigée, des images sur La Louve. Je peux pas dire que j’ai été déçue, mais j’ai moins eu l’occasion de le voir que la plupart des lecteurs de ce blog et que Pierrot, alors …

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Et donc, les dédicaces, bon, ça été vite plié quand même mais j’ai pu m’offrir 1451, et le faire signer … tout en échangeant 3 mots.  

Je l’ai remercié d’être revenu quand même et nous déplorons ensemble le public de festivaliers. Il nous explique que ça fait deux fois qu’il est programmé sur un festival  et que c’est classique. Alors il s’arrange à faire sortir les gens qui ne veulent pas de lui et ne souhaitent pas se laisser convaincre pour ne garder que son vrai public. « Ils sont dans un festival de chanson francophone alors ils s’attendent à avoir du Brassens » nous dira t-il. Visiblement, les gens discutaient déjà lors de la première chanson sous son nez ce qui explique la remarque faite à Stéphane et l’irritation immédiate. Je lui dis que je suis venue de loin, que j’étais aussi à la coopé et je le remercie encore.

J’ai eu un sourire, et ses beaux yeux de près il ne m’en faut guère plus pour partir quand même contente.

 

Nuit ventée sur le parking, le lendemain passage à Orcival surtout pour aller saluer les Roches qui vont bientôt se couvrir de neige. Et pour me combler complètement j’ai eu la traversée du Col de la Croix-Morand avec justement, la neige qui commençait à recouvrir les bas-côtés. L’hiver va s’installer en Puy de Dôme.

J’ai adoré y passer l’été et l’automne …



Bon, merci encore Yseult... mais, même si effectivement Murat n'aimait pas cette date, je regrette qu'il ne souhaite pas conquérir le spectateur lambda, le spectateur qu'il a en face de lui. C'est lui qui dit qu'il aimerait jouer dans des grandes salles... alors pourquoi se limiter à son public acquis?  Et puis, depuis Tristan, il a l'habitude de ce public d'abonnés de salles municipales!  Je me rappelle qu'il avait dit à un concert : "j'ai vu qu'il y avait un enfant et j'ai joué down tempo"... Là, il voit qu'il y a un public chansons (et l'orchestration de Toboggan alors?), et il met sa guitare à fond...

Ces explications ne me convainquent donc pas... 

Voyez le retour du journaliste blogueur MICHEL KEMPER sur la soirée d'UNIEUX, qui a bloqué sur la sono:

http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2013/11/10/murat-mure-en-son-art/#comment-10564
J'ai indiqué  dans les commentaires qu'on peut discuter de ces derniers concerts, mais que Murat ne fait pas pour autant n'importe quoi sur scène. Il livre une prestation, certes pas mainstream, mais qui lui ressemble et qui plait aux amateurs.  

 

SUR CEBAZAT, cela continue ici:     http://www.surjeanlouismurat.com/article-cebazat-par-fred-plainelle-un-article-de-fond-de-cour-121089839.html

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 11 Novembre 2013

 

 

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Le Fb de Jean-Louis Murat annoncait ce jour la sortie numérique de la réédition de TOBOGGAN... mais le retard de l'édition physique... lié à des problèmes de production.... J'espère qu'il n'était pas produit en Chine.

 

Ce n'est que quelques heures après que je me suis dit qu'il était peut-être sur DEEZER... et effectivement,  c'est en écoute. Je me suis précipité sur les inédits...

 

C'est dans la droite ligne de la production acoustique de Toboggan. J'ai failli m'étrangler au début du totalement inédit "l'occasion m'est venue" (jamais joué en live à la différence des 4 autres)... au son techno que j'entendais... mais c'était la pub deezer... C'est avec des coups comme ça qu'on en arrive à s'abonner à cette plateforme... Le titre est du Murat pur jus, acoustique, avec des intonations arabisantes, et des jolis choeurs. Très joli refrain.  Il est encore question de guerre.... et de personne "mort hier".  Résonnance de LOI en -14.  

 

L'eau de la rivière est plus ornée: jolies cuivres, un peu de guitare électrique, quelques effets... on ne retrouve pas le rock débridé du live, mais il y a quand même le riff, et  de l'énergie. Encore des jolis choeurs... Vraiment une belle orchestration, riche. Great job.  Et pour le rock, il nous reste les pirates et les captations vidéos...En attendant, nos coeurs font boum, boum.

 

Loi en -14, débute en guitare sèche... ca sonne comme du 1829.  On est loin de ce qu'on a entendu en live, très loin. Le refrain est orchestré avec des choeurs, presque sirupeux... enfin, c'est le mot qui me vient devant cette version, quand le live nous donnait à entendre une sortie de tranchée à Verdun.  Mais ceci n'est pas une critique... Je n'ai pas aimé la chanson en live, mais la version studio est belle, surtout la voix de Murat, notamment sur la refrain. Joli passage entre les couplets et le refrain.  LOI, c'est LOUIS... comme on l'appelait, comme son aieul Jean-Louis B., mort en 1918 en Somme.

 

L'orchestration de Michigan est très réussie : début par une guitare acoustique, puis intervention de choeurs, puis d'une guitare électrique... Cela reste pourtant assez down tempo.Un peu dommage qu'on ne retrouve pas aussi la force avec laquelle elle est délivrée en live, mais là encore, c'est du bel ouvrage.

 

Bon, sans surprise, mon titre préféré est PASSE LE PONT MIRABEAU, même si la version studio ne nous surprend pas... si ce n'est l'absence de batterie, et quelques notes de violoncelle.  Pure. Epure.  J'adore les petites boucles à la guitare acoustique, et la voix de Murat est parfaite.  J'adore.

 

Bon, je ne sais pas vous, mais moi, j'acheterai la réédition de TOBOGGAN... dès que la France sera livrée...  Sinon, c'est téléchargeable dès aujourd'hui.

 

http://www.deezer.com/album/7094730

http://www.qobuz.com/album/toboggan-special-jean-louis-murat/5414939616778

https://itunes.apple.com/fr/album/toboggan-special/id736766395    12 euros pour 18 titres.

 

 

 

 

LE LIEN EN PLUS :

 

Murat va-t-il changer de nom et s'appeler MUROL?

http://auvergnenouvelles.tumblr.com/post/66082103636/les-groupes-de-musique-auvergnats-vont-tous-devoir

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 10 Novembre 2013

 






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- Quoi? Une salle de concert? A UNIEUX?  VOUS RIGOLEZ?  Elle est bien bonne celle-là!!"

 

Mince, me revoilà plongé comme il y'a 20 ans à chercher un concert du Voyage de NOZ dans le coin de Saint-E, que jamais nous n'avons trouvé, même après avoir demandé, appelé jusqu'à la Gendarmerie... 

 

Bon, ah, oui, le QUARTO? C'est le cinéma!  Là, enfin, c'est tout droit, après la station-service. Juste avant l'usine  Ambiance Florent Marchet. Ceci dit, les gens auxquels j'ai demandé ma route sont bien sympathiques.

 

 

Ca sent le vin rouge dans le hall, dans les rangs, on parle syndicats, 50 000 bénévoles, 350 participants. La salle apparait récente ou rénové, sièges confortables, un espèce de rouge chaud au mur et au sol.

 

Jocelyne a l'air d'avoir pris froid, et et j'aperçois Stéphane assis derrière la console dans les gradins l'air soucieux. Petit sentiment d'inquiétude.  Il s'en va quand ça commence à se remplir gentillement. Apparemment, on n'est pas nombreux à être venu de loin... et pour une fois, je ne connais personne. Lyon-Caluire n'est pas si loin, et Cebazat bientôt là.

Texto: "garde moi deux places"... Tiens, Isabelle sera là et en retard comme d'habitude.

 

    Allez, soyons sérieux: on est dans le cadre d'un festival sympathique : Les Oreilles en pointe, qui fait venir de belles têtes d'affiche depuis 23 ans dans l'ONDAINE. L'ondaine, ça ne fait pas rêver, on pense que c'est aussi chiant du Giraudoux (et je me demande si la guerre du DUO aura lieu ce soir... sur ceux de Mycènes), surtout de nuit (alors que de jour, les gorges de la Loire sont à un pas).  Cette année, outre Murat, les gens du cru verront Charlebois, Brigitte Fontaine, Daran... et Murat se retrouve donc au cinéma, alors que c'est au  Firmament de Firminy que les gros concerts ont lieu.

 

Première partie : Yvan Marc, un petit air  de Sylvain Vanot, résidant au Puy. Il me faut quelques titres pour entrer dedans, mais le Monsieur a une plume, et les compos sont sympathiques, et il est fort bien accompagné par deux musiciens, avec des séquences musicales porteuses jouant de la basse (on se rend compte du coup qu'elle manquera bien à la suite), de la  guitare gibson, et  du banjo. C'est de la chanson pop agréable, et le Monsieur soigne ses "entre-chansons"... où il manque peut-être un peu de spontanéité.  Le public apprécie et les musiciens ravis. Est-ce parce que le public a eu droit à ses séquences humoristiques que Murat ne se sentira pas obligé de badiner? C'est une excuse comme une autre...

 

 

Changement de scène. Assez long... Et un peu par surprise, alors que la musique d'ambiance n'a pas été arrêté, Jean-Louis et Stéphane arrivent sur scène.

Un "bonsoir Messieu' Dam'"... et c'est Fort alamo... dont j'aimerai dire qu'il fut fort alumé... mais non.  Et la set-liste habituelle et sans changement de cette partie de tournée.

Je suis surpris par le volume sonore. Ouh, ça arrache... et mes jambes vibrent. Je suis à la limite de chercher un bout de kleenex pour attenuer l'effet... mais me contente d'un doigt sur l'oreille gauche par moment.

Murat glisse entre deux phrases de la chanson un grognement  dans lequel  on comprend un ou deux mots grossiers, contre  la sono... Il laisse ensuite un petit pont musical pour que des réglages puissent s'effectuer... Sans doute des problèmes de retour, car dans la salle, on ne discerne pas le problème.  Mais j'en reviens au volume sonore... Je plains le spectateur lambda, des cinquantenaires... C'est âpre...

 

Et pas de chichi entre les morceaux, pas de blabla.. Sans pitié est enchainé avec JIM. Comme "si je devais manquer de toi" avec la Louve (certains spectateurs ayant commencé à applaudir avant la fin de "si je devais...", il dit "ne vous fatiguez pas".

"Il neige" est toujours marqué au fer rouge par une intro lourde et chaotique... que je trouve intéressante, mais ce n'est pas la meilleure composition, ni texte de Murat.

Le coureur espagnol est bien balancé, cris y compris... On a le coureur dopé... mais la séquence massage et récupération  n'est pas au programme. Ca aurait fait du bien.

 

J'avais fait une remarque sur sa voix un peu de tête à Annemasse sur ces premiers titres. Là, il chante de sa voix pleine.

 

Agnus del Babe m'ennuie encore... Je baille, mais Isabelle à côté danse sur sa chaise et me réveille... Ca tombe bien car il faut franchir le PONT MIRABEAU... et j'aime beaucoup cette chanson.

Dans cette petite salle,  bien positionné devant les écrans, les vidéos fonctionnement bien... et surtout sur ce titre, je ressens des impressions visuelles fortes... et je m'efforce de me concentrer et de me plonger dans l'image.  Cela m'évoque certaines impressions vécues grâce à quelques oeuvres d'art contemporains autour de la lumière.  Bon, c'est peut-être tout simplement très joli ce passage figuré, cette marche sous les feuilles et le ciel...

 

Petite réflexion sur les toux et les enrhumés... et c'est LOÏ... sans explication sur ce titre... qui permettrait au public de s'accrocher ...  devant cette explosion et ce chaos de guerre... même si la vidéo sur le monument aux morts explicite un peu le sujet... mais pas  la "proximité  intime" entre ce sujet et Jean-Louis B.  Ceci dit, bien que je la connaisse, je n'adhère toujours pas à cette chanson, surtout à la version brute délivrée à Unieux.

 

Si je devais manquer de toi... peu passionnante, suivie d'une Louve, toujours down tempo... Mes voisins font mine de vouloir partir... Je leur dis qu'il reste 2/3 chansons, et restent... La bonne dame me dit: "il a changé depuis ses débuts"...

 

Ginette Ramade est réussie... Jean-Louis est de toute évidence de mauvaise humeur ou malade, il enchaine, il enchaine, on distingue mal Stéphane caché derrière une symbale, mais peu de marque de complicité au cours du concert... Par rapport à Annemasse, c'est vraiment une toute autre ambiance...

 

Encore une autre remarque entre deux accords sur les enrhumés ("ce n'est pas un pays très sain")... et c'est Extraordinaire Voodoo. Toujours un bon moment (même si pas à la hauteur des versions livrées au printemps).

 

Alors l'ambiance est un peu pesante, mais Murat ne balance pas le concert... Peut-être un petit plus de "lacher-prise" dans l'interprétation... et j'avoue ne pas discerner toujours ce qui relève de la belle envolée et du "yaourt" dont il peut abuser... C'est surtout le cas sur ceux de Mycènes... Où mon plaisir est un peu brimé tout-au-long d'une longue, et longue intro, suivie d'une partie en impro, en yaourt donc... Car je me demande s'il va réellement se mettre à chanter le titre ou s'il va se contenter de ça (comme ça lui est arrivé de le faire) quand il en a marre d'un titre... Ah, oui, ça y'est : il retombe sur ses pieds... Ah, c'était enfin une belle variation par rapport aux concerts précédents... alors qu'ils semblent que sur cette tournée, les concerts se ressemblent beaucoup... mais cette appréhension qu'il allait nous planter au cours du chemin, m'a empêché d'embarquer pour le voyage... Dommage, car c'était encore une fois le grand moment du concert.  Sur la fin, Murat boit un coup, et laisse la place à un gros solo de Stéphane... qui précède la présentation de celui-ci par Murat, avant que le morceau ne reprenne, pour un "au revoir, merci"... et des très courts saluts.  Mes voisins se lèvent illico...

 

Et... au bout de quelques secondes, on voit la Régisseuse faire signe  des loges... qu'il faut rallumer la salle... Oh, quelle mauvaise surprise..  Pas de rappel et  trois titres en moins... Ah, bein, ça alors, j'accuse le coup.  Ca grogne un peu dans la salle... mais un tout petit peu...ça applaudit... quelques secondes...

 

 

Je remonte dans les gradins...et constate que Marie Audigier était dans la salle. Je l'interpelle, sur un ton amusé : "et alors, c'est parce que vous êtes dans la salle qu'il raccourcit le concert?"...  "c'est comme ça, je ne sais pas ce qu'il avait"... Je me présente et elle me dit : après avoir demandé mes avis sur les concerts que j'ai vues, "ah, mais venez, je vais vous présenter jean-Louis..." "Euh... non... je...".... Déjà qu'un jour normal... mais alors ce soir...  "Allez, venez"... On monte sur la scène... et la Régisseuse nous intercepte... De toute évidence, il y a un cordon sanitaire et de sécurité... Marie me dit qu'il faut mieux qu'elle aille voir seule... et revient me dire qu'il ne vaut mieux pas ce soir... "vous savez, même avec moi".     J'ai un sentiment de soulagement qui m'envahit... Marie disparait... et on ne reverra personne: Murat a annulé sa séance de dédicaces. On n'échange que quelques mots avec Jocelyne, qui range son stand rapidement car il est déserté. J'achète le DVD du film de Laetitita Masson, pour les 5 minutes de musique de Murat et faire marcher le petit commerce.

On nous confirme que Murat et les DELANO ORCHESTRA feront scène commune pour FRANCE INTER début décembre à la coopé...et je me dis qu'un concert avec un combo complet (violoncelle, cuivre) mérite le déplacement... d'autant plus quand on a réclamé comme moi un peu de variétés dans les orchestrations...   

 

 

 Avant de partir, on m'alerte sur les radars pour rejoindre ma contrée (1h40 de route quand même), et 15 minutes, après, j'ai droit à ma photo sur une portion  à 70 kilomètres/ heure... alors que distrait, je commençais à penser à mon compte-rendu. Dommage que les radars ne soient pas aussi indulgents avec les conducteurs que les amateurs de Murat avec celui-ci...  Mince, nous aussi, on a droit à un écart d'un soir!!

 

 

 

 

 

 

  PS: J'oubliais de signaler que vous trouvez le meilleur conseiller culturel dvd et jeux vidéos à L'ouest de La LOIRE, au LECLERC de FIRMINY.    

 

 

  Compte-rendu élogieux du concert de Strasbourg par Pierre SCHOTT:

  http://www.surjeanlouismurat.com/article-le-concert-de-murat-a-strasbourg-par-pierre-schott-120835995.html

 

Mes autres comptes-rendus:

http://www.surjeanlouismurat.com/article-concert-de-murat-a-annemasse-120591909.html

http://www.surjeanlouismurat.com/article-jean-louis-murat-ir-radiant-caluire-le-8-octobre-2013-120495359.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 1 Novembre 2013

 
 
Ca ne sera pas pour fêter les 5 ans du blog "surjeanlouismurat" (né le 3/12/2009), mais un événement pour fêter les 50 ans de FRANCE INTER!
 
Matthieu m'en a informé car ce n'était pas encore sur mes tablettes. On trouve l'info sur le site de la COOPERATIVE DE MAI:
 
En public et en direct de la Coopérative de Mai !
Pour fêter les 50 ans de France Inter, Philippe Collin et Xavier Mauduit allument la scène de la Coopérative de Mai avec des invités « surprise », et Jean-Louis Murat pour un concert inédit !
Une journée exceptionnelle à vivre sur France Inter (à Clermont-Ferrand sur 90.4) et sur franceinter.fr
murat à la coopé
Les Delano Orchestra ont vendu la mêche sur FB: ils seront de la partie...
Gratuit
Entrée libre & gratuite, dans la limite des places disponibles.
ET CELA A PARTIR DE 9 HEURES!! 


Voila de quoi ravir les amoureux de Murat dont Philippe Collin fait partie, et les amoureuses de celui-ci, mais pas d'autres infos pour le moment. Les DELANO ORCHESTRA indiquent qu'ils "accompagneront JEAN-LOUIS MURAT pour un concert exceptionnel", vont-ils jouer ensemble?  Le concert aura bien lieu le matin car le soir, un concert (festival RAP)  est programmé.  
 
Sur le site d'inter, pas d'infos sur le moment, même sur le blog "france inter a 50 ans"
Après le concert de  CEBAZAT de cette semaine, les auvergnats seront donc gâtés!

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 28 Octobre 2013

 
 
On a quelques fois parlé de Pierre SCHOTT, que l'on croise facilement sur FB, sur ce blog. L'ancien membre de RAFT ("y'a qu'à danser")  livre désormais des albums solos salués immanquablement par BAYON  (notamment).   Il aime Manset, il était de l'album ROUTE MANSET, mais ne dédaigne pas Murat, même si le défi qu'il lui avait lancé de monter au Puy-de-Dôme en vélo n'a jamais été relevé (Le défi dont il a parlé à l'ami Baptiste Vignol:http://delafenetredenhaut.blogspot.fr/2010/07/quand-pierre-schott-rompt-le-silence.html)
Je lui ai proposé l'autre soir de se livrer à l'exercice délicat du compte-rendu. Il a accepté! Et j'en suis ravi et fier.
 
Merci beaucoup  à Pierre SCHOTT.
 
 
 
"Jean Louis Murat en concert à La Laiterie - Strasbourg - le 25 octobre 2013

Sans être un grand connaisseur de sa discographie labyrinthique, j'avais gardé de très bons souvenirs des 2 concerts mulhousiens de Jean-Louis Murat, dans les années 90. C'est donc le coeur positif et impatient que je franchis les portes de la Laiterie en cette douce soirée du 25 octobre 2013, beaucoup plus que ma chérie qui ne connaissait pratiquement rien du bonhomme, qui se méfie de la chanson française comme d'un fromage douteux et que j'ai du trainer dans la salle par les cheveux.
Donc, pile à l'heure prévue, voici notre barde auvergnat qui fait son apparition sur les planches strasbourgeoises, sous les vivas de l'assemblée déjà conquise et avec la nonchalance (et la chemise) de Clint Eastwood dans "L'Homme des Hautes Plaines". Il branche sa telecaster noire, son unique guitare de la soirée, triture le son qui lui inspire une moue dubitative et lance négligemment: "c'est bien du 220V que vous avez, ici?". Le ton est donné. En supplément d'un concert des plus réussis, les 500 personnes présentes se régaleront aussi des boutades spontanées et autres réflexions fleuries qui caractérisent le personnage quand son humeur est de la partie. 
Et je dirais que ce soir là, JLM était assez en forme, assez bien armé et préparé pour épater la France entière. Du moins la France qui aime la musique. Enjoué, cocasse et loquace, très impressionnant au chant, surtout dans le registre grave, le bougre a envoyé une magnifique collection de chansons, tissant une ambiance lancinante et sauvage qui rappelle clairement Neil Young dans sa période électrique. 
Au contraire de ce qui aurait pu être une formule pop-rock appauvrie, l'instrumentation guitare / batterie apporte finalement une originalité bienvenue et étonnement efficace, contraignant les 2 musiciens à une recherche et une concentration sans répit. Et quand on voit comme la mixture ne cesse de s'améliorer au fil de la soirée, on imagine qu'il a sans doute fallu quelques dates de rodage pour qu'une telle expérience finisse par trouver un aussi bel équilibre. En précisant (mais cela n'a échappé à personne dans la salle) que le chanteur-guitariste est idéalement servi dans son entreprise par un Stephane Raynaud impérial, créatif et toujours parfaitement juste derrière sa batterie et par un sonorisateur qui sait parfaitement remplir l'espace tout en bonifiant les timbres et les nuances. A titre personnel, j'ai aussi apprécié le son de la telecaster, sâle et noble à la fois (comme l'outil du paysan?) en regrettant toutefois que Murat refuse à cette magnifique 6 cordes toute envolée mélodique.
Quant au choix du quidam de porter des lunettes sombres sur cette tournée, notons simplement qu'il est tous les soirs en plein dans l'axe du faisceau qui projette les belles vidéos d'ambiance sur la toile de fond. Une raison sans doute suffisante pour se protéger les yeux, histoire de passer les 95 minutes sur scène dans un confort visuel tranquille. Car on ne peut pas dire que son show atteigne des longueurs "springsteeniennes". Si l'auvergnat cloture sur l'adieu à l'illusion américaine ("Michigan"...) il met aussi en pratique cette distance, quittant la scène au bout de 1h20 seulement, avant de revenir jouer 3 titres en rappel. Mais on ne lui en voudra pas: les bons repas ne sont jamais bourratifs.
Concernant la fin de cette soirée si bien commencée, malheureusement, les tapageurs voisins du dessus ont eu la mauvaise idée de faire la fête jusqu'au petit matin, dans la maison de ma chérie. Mais celle-ci n'est finalement pas montée les engueuler parce que, a-t-elle dit: "cet excellent concert m'avait mise de trop bonne humeur". Bref, après 30 années de bons et loyaux services et malgré l'abyssal dépit qu'il peut trimbaler, force est de constater qu'il reste à Jean-louis Murat largement assez de ressources pour épater encore des mélomanes et des jolies filles très éloignés de son auditoire historique. En espérant que ce dernier n'en prendra pas ombrage!
Pierre Schott
     


Setlist :
Fort Alamo
Sans Pitié pour le Cheval
Il Neige
Le Champion Espagnol
Agnus Dei Babe
Le Pont Mirabeau
Loï 
Si je Devais Manquer de Toi
La Louve
Ginette Ramade
Extraordinaire Voodoo
Ceux de Mycènes
++++++++++++++++++++++++++
L'Eau de la Rivière
Amour n'est pas Querelle
Michigan
 
 
 
by PIERRE SCHOTT"


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Chers internautes:
Dans le commerce, le nouvel album "Le Gardien de Nénuphar" est disponible en téléchargement uniquement. Néanmoins, si vous êtes attachés au format CD, le tirage auto-financé de qualité professionnelle, peut vous être expédié par la poste, conformément aux traditions artisanales de la maison.
Il vous suffira de laisser votre adresse postale sur cette boite(cf site); la commande vous sera expédiée dans la semaine. Et puisque nous sommes hors des circuits commerciaux standards, après réception, libre à vous de me retourner un chèque du montant de votre choix.
 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 24 Octobre 2013

 

 

Dans l'EXPRESS, et repris par Yahoo:

 

 

http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/jean-louis-murat-l-auvergne-c-est-mon-amerique-a-moi_1284868.html#xtor=AL-447

 

 

 

SUR NANTES, chez Pop NEws, on aime !

http://www.popnews.com/popnews/murat-a-la-salle-paul-fort-avec-le-lieu-unique-nantes-le-20-10-13

 Par Matthieu C.    

 

 

Et pour être complet ce matin (même si je vais être en retard), l'est républicain annonce le concert de Belfort:

http://www.estrepublicain.fr/art-et-culture/2013/10/24/sur-le-toboggan-de-jean-louis-murat

Autre article réservé aux abonnés chez L'hebdo Suisse:

https://www.hebdo.ch/hebdo/agenda/detail/spectacles-jean-louis-murat

Si un ami Suisse peut le trouver et faire passer (si c'est intéressant)

 

chapeau

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 22 Octobre 2013

 

 

Quelques biscuits à se mettre sous la langue en provenance de NANTES:

 

- "Derrière une simplicité apparente se cache un véritable poète à la complexité artistique rare et qui en fait sa beauté. Jean-Louis Murat a une nouvelle fois démontré son talent ce weekend à Nantes où l’auvergnat a donné deux concerts... la suite ci-dessous:

http://www.quai-baco.com/jean-louis-murat-en-concert-a-nantes-live-report-18137/

 

-"Une soirée exceptionnelle avec Jean-Louis Murat, mais avant, dans l'après-midi, une exposition qui, je crois, suit les concerts de Jean-Louis. Plutôt deux films qui tournent autour de lui.  la suite :http://herve44.meabilis.fr/

Il semble qu'Hervé a pris pour argent comptant ma blague sur FB  sur un projet Murat/Manset (album de duos prévus pour ce dernier)...

 

- LE LIEU UNIQUE revient sur l'installation:

http://www.lelieuunique.com/blog/index.php/2013/10/21/concerts-installation-jean-louis-murat-1920-10/instal-murat/ 

 

 

 

- Enfin, un compte-rendu m'est parvenu ce matin du concert de LIMOGES:

Saint- Junien où se déroulait "le jeu des 1000 euros" sur inter cette semaine, Murat a ainsi été cité par Lucien Jeunesse quant il a été évoquée la belle salle de spectacle. ... hein? Lucien? Mort?  Non? comme Ginette?   Ah, tout fout le camp.

 

Merci Patrice. Et un vote supplémentaire pour "ceux de mycènes", qui justifie à elle seule le voyage.

 

D’abord belle salle mais assis, j’aime bien celles dans lesquelles on peut choisir de s’asseoir ou de rester debout….Mais par chance il y avait plein de place libres au premier rang.

Moyenne d’âge 70 ans, n’exagérons rien , n’oublions pas l’âge de notre héros ( j’ai un an pile de plus que lui), je dirai que c’était très mélangé et pas forcément connaisseur.

Il arrive avec Reynaud, sans lunettes et s’installe sur son tabouret, met ses lunettes, comparaison avec Bashung mais aussi Tony Joe White et attaque avec Fort Alamo.

Bon début, mais après j’ai trouvé que son jeu de guitare manquait sérieusement de variété, j’aurai aimé que pour les morceaux lents il s’accompagne à la sèche afin de varier le son.

Son de guitare trop crade par moments, il adore N.Young , mais il est loin, en tout cas ce soir, d’être aussi emballant que ce dernier. Je l’avais trouvé meilleur il y a deux ans.

Bref un peu déçu, heureusement Extraordinaire Voodoo , L’eau de la rivière et un formidable Ceux de Mycène en final ont emporté mon adhésion.

Il reste que les chansons qui ne sont pas au départ jouées à la guitare électrique où à l’intérieur desquelles il n’y a pas de partie importantes de guitare, ne sont pas forcément adaptables à cet unique instrument. Dans ce type de spectacle il ne devrait faire à mon sens que les morceaux, et il y en a plein, rock de son répertoire dans lesquelles il y a déjà de longues parties de guitare.

 

Voilà, j’ai quand même passé un bon moment, à la sortie j’ai eu ma dédicace et il m’a dit   qu’il était contre la réédition de Toboggan avec des inédits, qu’il était furax et n’avait rien pu faire. Pour lui les petits labels sont pires que les majors et courent plus après le fric. Je lui ai dit que je téléchargerai probablement les inédits : « Bien sûr tu vas pas racheter l’album ».

 

  Patrice, grand amateur de Manset, qui tient à préciser, malgré ses réserves sur ce concert, que "Murat reste indispensable pour lui"

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 21 Octobre 2013

Une petite interview... Ca faisait longtemps..

 

http://www.lalsace.fr/actualite/2013/10/21/j-aimerais-jouer-un-jour-dans-un-stade

À 61 ans, le prolifique chanteur présente sur scène – jeudi à Belfort, vendredi à Strasbourg – les chansons de « Toboggan », album du meilleur cru. L’homme, lui, s’affiche plus misanthrope que jamais.

Il y a quelque chose de solaire dans l’atmosphère de « Toboggan » : cet album reflète-t-il une période heureuse ?
Ce ne sont pas des chansons franchement rigolotes, mais nos métiers de chanteurs, c’est un peu le triomphe de la forme, et la forme détend peut-être un peu les chansons sur cet album, même si elles ne le sont pas tant que ça dans leur essence. Quand on gratte, on s’aperçoit que j’écris toujours la même chanson, comme les écrivains écrivent toujours le même bouquin. J’espère m’inscrire dans cette tradition-là plutôt que dans la veine des opportunistes, qui chantent n’importe quoi à chaque fois. J’espère chanter quelque chose qui me ressemble, pour former une discographie qui me ressemblera à la fin…
Les chansons d’un même album remontent-elles parfois à des époques différentes ?
Non, j’écris toujours pour un album en particulier, même si j’ai des centaines de chansons qui ne servent à rien. Des chansons de deux ou trois ans paraissent à mes yeux des vieilleries sans nom : je ne cuisine qu’avec des produits frais !
Sur cette tournée, vous reprenez cependant « Si je devais manquer de toi », extrait de l’album « Cheyenne Autumn », paru en 1989 : quel rapport entretenez-vous avec vos anciennes chansons ?
Je n’aime pas beaucoup les jouer, c’est une des rares : elle est plaisante à jouer à la guitare, comme un exercice bluesy au milieu du concert. Longtemps j’étais réfractaire à ça, aujourd’hui je m’en fous complètement. Je n’ai plus ce côté chichiteux de ne plus aimer des trucs que j’ai pu faire. Je mûris…
Vous dites écrire toujours la même chanson : qu’est-ce qui a changé, dans ce cas, entre celles de « Cheyenne Autumn » et « Toboggan » ?
Moi. Même si je fais toujours la même chose : j’ai appris à jouer de la guitare en écoutant JJ Cale, Tony Joe White et Neil Young, et j’en suis toujours là. Je trouve que dans le blues, il y a déjà tout : l’Amérique, le folklore irlandais, la vieille chanson française, le chant africain… Être branché là-dessus, c’est être branché sur toutes les musiques. Le blues a cela de bien qu’il est inépuisable, hors du temps, increvable.
Vous avez enregistré « Toboggan » en solo : l’êtes-vous aussi sur scène ?
Non, je suis accompagné d’un batteur. Je joue de la guitare, avec un côté très blues, j’ai toujours aimé jouer comme ça. Mais je joue une chanson bluesy un soir, plus chanson française, cadrée, le lendemain, ou bien l’exploser, en truc noisy. Il y a différentes dimensions à l’intérieur d’une chanson, mais c’est toujours un peu la même chose pour moi.

« Quand on a des enfants à l’école, on n’est pas du tout surpris par la stupidité de l’époque »

En arrière-plan sont projetées des vidéos que vous avez réalisées vous-même…
Oui, des trucs à la con, filmées avec un téléphone, rien quoi. Le rien fait un tout, c’est ce qu’on me dit. C’est plutôt de l’ordre de l’émotionnel. Je filme ce que j’aime regarder, quand je ne pense à rien : un bosquet, un poisson mort, un nuage qui passe…
On connaît votre passion pour la langue française : quelles sont vos découvertes récentes en la matière ?
J’en apprends tous les jours. J’ai des enfants qui apprennent à lire et à écrire, des petits enfants aussi, et je suis très papa et papy poule, très attentif à l’apprentissage : histoire, géographie, grammaire, vocabulaire…
Comment jugez-vous la manière d’enseigner ces matières à l’école, aujourd’hui ?
Comme tout le monde : c’est n’importe quoi, mais on fait avec. Ce n’est pas tout d’apprendre la grammaire et le vocabulaire, il faut aussi apprendre l’amour de la langue. C’est comme d’apprendre des accords quand on n’a pas l’amour de la guitare : trois mois après, on ne se souvient plus de rien. Quand on a des enfants à l’école, on n’est pas du tout surpris par la stupidité de l’époque. Les instits sont très bien, mais ils ont des programmes, des manuels vraiment cons, sans parler des parents, de la radio, de la télé… On est entouré d’un monde de publicités, d’images absurdes, qui parlent de « passion » toute la journée, mais ont vidé ce mot de tout son sens. La transmission de la bêtise se fait de plus en plus naturellement dans les familles et l’école a du mal à lutter contre. Mais on disait déjà ça il y a un siècle, on le dira encore dans un siècle…
Vos parents vous ont-ils eux aussi transmis l’amour de la langue ?
Non, j’ai appris tout seul, grâce aux livres et à deux-trois profs.
Il y a la langue, il y a aussi l’histoire : vous proposez en concert une chanson inédite sur la Première Guerre mondiale (« Loï en 14 ») : qu’est-ce qui vous a rendu sensible à cette catastrophe ?
Un de mes grands-oncles, qui s’appelait Jean-Louis, est mort en 1918, et comme dans beaucoup de familles, on m’a refilé tous les attributs du héros. J’ai toujours été fasciné de voir mon nom sur le monument aux morts. J’ai développé un rapport bizarre avec cette guerre, comme si j’y étais mort. J’ai écrit beaucoup de chansons sur cette période, c’est une vieille marotte. Il y a deux ans, j’ai sorti un album, Sans pitié pour le cheval, sur la bataille de la Marne. C’est un moment fondateur de l’Histoire de France et de l’Europe, tout y est : Debussy et Proust, la monstruosité, la Seconde Guerre mondiale… On est toujours dans les conséquences de la bêtise de cette époque.
Vous citez Proust, votre auteur préféré, alors que l’on célèbre le centenaire de la parution de « Du côté de chez Swann »…
J’ai une petite collection, des éditions variées, rares, notamment japonaises, des ouvrages de commentaires, c’est une petite manie. Il y a toute la littérature française dans Proust. Et quand on a tout lu une fois, que l’on connaît l’histoire, on peut relire au hasard.
Pour l’album « 1829 », vous aviez mis en musique des textes de Pierre- Jean de Béranger (1780-1857) : pourriez-vous en faire autant avec Proust ?
Non, c’est impossible, même si j’ai l’habitude d’avoir une sorte de petite musique proustienne dans les oreilles. Proust, c’est la phrase de grande amplitude, d’asthmatique, c’est l’esprit français dans toute sa splendeur, qui chipote, coupe les cheveux en quatre. Pour moi, c’est le maître. Il y a les écrivains qui se rapprochent de lui et ceux qui n’y arrivent pas.

« Enregistrer des disques et faire des concerts, je n’ai plus l’impression que c’est mon métier »

Quels sont vos projets ?
J’essaie d’en mener plein, mais c’est tellement la crise dans le disque que je ne parviens à en faire aboutir aucun. On n’est plus dans un contexte où je peux dire que j’ai trouvé un auteur du XIVe siècle pour faire un album ! Le business ne veut même pas en entendre parler. Enregistrer des disques et faire des concerts, je n’ai plus l’impression que c’est mon métier. Je continue à le faire, mais c’est vraiment une activité pour blaireaux.
Dans un entretien accordé à « Paris Match », j’ai été surpris de lire que vous rêviez de jouer « devant 300 personnes », au moins une fois dans votre vie…

J’ai dit ça ? Je joue régulièrement devant 300 personnes ! J’ai dû dire 30 000, ou 300 000, plutôt ! J’aimerais en effet jouer un jour dans un stade, sur une grande scène. Mais j’ai bien peur que ça n’arrive jamais. C’est profondément injuste, mais bon…

Propos recueillis par Olivier Brégeard

 

 

Il y a eu un autre article dans les DNA, mais accès réservé aux abonnés...

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 19 Octobre 2013

 

 

chapeau

Via MUSE. Merci à Elle.                                       Murat qui aurait dû porter le chapeau hier....

  Une opinion peut-être très personnelle, pas très vigilante à sa montre (puisque le concert a duré une heure trente, comme les autres- quand il ne parle pas).

 

"Concert sympa mais très court par rapport à celui d' Higelin et plus court que ce qu'il nous avait fait à Pau, Biarritz et Boucau. Système un peu automatique, très rôdé et sec, qui avait du mal à se faire chaleureux. Je n'ai pas vraiment senti JLM dedans, sauf peut-être au moment des rappels. Comme s'il n'arrivait pas desserrer un étau intérieur, un truc coincé-bloqué, une inquiétude sourde. Le public s'en est aperçu et a essayé de le dérider et le sortir de son bunker. Mais JLM avait du mal à lâcher prise, comme s'il craignait de se livrer. Il a fallu beaucoup d'efforts du public et Stéphane a fait de son mieux pour le détendre, le mettre en confiance. Quand je l'ai vu faire, j'ai repensé à Mahut avec Higelin. Stéphane est décidément une vraie mère poule pour JLM, le couvant, l'attendant quand il voit que ça coince, l'encourageant. JLM tente toujours de faire croire que c'est lui qui l'entraîne, alors que c'est tout le contraire et Stéphane est toujours là pour le soutenir...Une jolie relation d'amitié.

Hélas plus de chaises libres quand je suis arrivée à la salle vers 20H50, donc j'ai dû me contenter d'un strapontin au fond.

Le concert a démarré vers 21H30 et s'est terminé à 22H30 sans les rappels.
JLM est arrivé avec Stéphane façon taureau dans l'arène. Il m'a fait penser je ne sais trop pourquoi à Philippe Manoeuvre avec ses lunettes noires, son jean bleu et son sweatshirt gris. Si sur vos vidéos je l'avais trouvé maigri, j'ai trouvé qu'il s'était remplumé comparativement.

Manifestement, il avait dû bien profiter du soleil et de la chaleur béarnaise cet après-midi car je l'ai trouvé un peu homard grillé (peut-être s'était-il endormi au soleil) et ce n'était pas les éclairages...Comme il avait dîné juste avant dans une annexe de la salle, il avait parait-il, également abusé un peu du Jurançon doux, dixit certains spectateurs qui étaient derrière moi qui avaient assuré le service...

Jolies prises de vue vidéos. Mais il manquait une vue sur les volcans...

La set liste autant que je m'en souvienne:

Fort Alamo, Sans pitié pour le cheval, Il neige, Loï-1914 (que je ne connaissais pas), le champion espagnol, Agnus Dei Babe, le Pont Mirabeau, Si je devais manquer de toi , j'ai tué, Ginette Ramade (très émouvant), Extraordinaire Voodoo, la Louve et Ceux de Mycènes pour finir où il a enfin lâché un peu prise.
Il a fait mine de partir comme un voleur presque à l'arrache, mais comme les gens étaient déçus devant la brièveté du concert, il est revenu avec Stéphane pour 3 chansons.

Rappels: l'eau de la rivière, un joli Amour n'est pas Querelle plein de sifflotages et une intonation pour se faire pardonner et une chanson que je n'avais encore jamais entendue mais qui je crois s'appelle Michigan.

Différentes personnes lui ont demandé de chanter Jim mais il n'a pas cédé. On le sentait assez fatigué, presque un peu sonné, même s'il a remercié chaleureusement le public disant que nous l'avions beaucoup aidé et soutenu.

J'ai attendu un peu que les gens soient massés autour de lui pour les dédicaces et que la rampe d'escalier soit suffisamment dégagée pour remonter et m'éclipser. En passant près de JLM, j'ai constaté depuis l'escalier qu'il avait l'air content comme un gosse à Noël, les yeux un peu embrumés par le Jurançon (d'où sans doute les lunettes noires tout le concert) et qu'il avait effectivement pris un bon coup de soleil béarnais sur la figure (j'espère que Jocelyne a emporté de la Biafine pour le tartiner d'importance sinon il a dû passer une mauvaise nuit)".

 

 

Concert d'1 heure 35 mais et une set-liste une nouvelle fois inchangée, cela semble indiqué qu'il n'a pas fait de saillies drôlatiques entre les chansons. Muse nous éclairera peut-être un peu plus dans la zone commentaires. Mais la salle était pleine... La tournée semble une réussite (A Nantes, ce week-end, il semble que cela soit complet SAMEDI...Il reste de la place dimanche).  Je rappelle que Murat est fragilisé sur la tournée par une entorse au pouce : on l'a vu avec la main dans la glace à la fin d'un concert la semaine dernière.

 

Marie m'apporte un avis assez différent de celui de Muse:

Personnellement j'ai trouvé un bon cru, un Jean Louis plus en forme et agréable que dans certains autres concerts où on ressentait un stress, un malaise. Là il était bien présent, concentré, entier, Génial ! Stéphane aussi, excellent ! Jean Louis sur sa strat gronde tel l'orage appelant un moyen âge électrique, tandis que Stéphane à la batterie nous propulse dans l'aérien (ou dans Loï 14 parmi les bombes ou les coups de fusils) ! Hypnotique ! Juste il est vrai un peu court et expéditif ce concert. Mais il surprend encore Jean Louis..... il chante, il siffle, il fait le loup, le cow boy..... Il nous atteint en pleine poitrine.

Merci Marie! 

  J'ai également trouvé sur FB un commentaire d'une personne le trouvant dans une forme olympique, parlant de sérénité et de maitrise... 

 

Un petit article sur le site de LESCAR:

  http://lescar.blogs.larepubliquedespyrenees.fr/archive/2013/10/20/pres-de-600-pour-applaudir-murat-19354.html

 

 

A NANTES:  avec cette mystérieuse installation-expo autour de Murat... J'espère qu'on en aura le détail et des photos...

http://www.popnews.com/news/7997/le-week-end-nantais-de-jean-louis-murat

 

http://www.presseocean.fr/actualite/week-end-a-nantes-pour-jean-louis-murat-18-10-2013-82718

 

 

 

EN SUS :

Un compte-rendu de LA RICHE qui me parvient aujourd'hui:

 

  • Par PAT
Pat Man

Bonjour Pierrot

Avec un peu de retard (faute de temps) je viens apporter ma contribution au résumé de concert…et plus particulièrement à celui de La Riche (le 06/10/13).

Arrivé 1 heure en avance billet en poche, je fais un petit tour des lieux et j’aperçois notre « Jean-Louis national » en train de prendre l’air à l’arrière de la salle, un petit coucou amical mais je n’ose l’aborder de crainte de déconcentrer l’artiste avant sa prestation…

J’entre dans la salle 20 mn avant le début du concert, pour moi ce sera le 2ème rang. Salle toute neuve, places assises et très vite remplie. Ca fait plaisir qu’il joue devant une salle pleine… certes ce n’est pas le Zenith (environ 300 places) mais c’est mieux qu’une salle debout très parsemée… Si certain sont déçus que ce ne soit pas debout pour l’ambiance… pour être franc il faut bien avouer (et je sais de quoi je parle j’ai vu Jean-Louis à de très nombreuses reprises) même debout c’est rarement le délire… La scène est assez grande, ce qui n’est pas toujours le cas, je l’ai vu lors de la 1ère partie de tournée à Laval au « 6 par 4 », nom de la salle mais également dimension de la scène et là il fallait vraiment regarder où il mettait les pieds…

La setlist des 2 concerts précédents sera respectée… donc pas l’inédit « l’occasion m’est venue » (il vaudra attendre le 15/11 et la sortie de la nouvelle édition du CD) et pas de « Caillou » j’aurai pourtant bien voulu réentendre cette chanson sur scène !

Le concert commence à l’heure (à quelque minute près) par « Fort Alamo » une version réussi et rythmée, les titres s’enchainent rapidement comme souvent avec Jean-Louis et je rejoins les quelques commentaires déjà évoqués à ce sujet, ils ne nous laissent pas le temps de savourer le morceau précédent qu’il a déjà enchainé le suivant … comme si cela le gênait qu’on l’applaudisse par modestie certainement... Et par conséquence cela n’aide pas vraiment non plus pour mettre de l’ambiance… Je ne détaillerai pas tous les titres pour ne pas être redondant puisque déjà fait par « Mamou » (voir plus bas) mais le « au diable, au diable, au diable » d’Agnus dei babe devient un incontournable de cette tournée, le plaisir de réentendre « Ceux de Mycéne » et son « je ne rendrai pas la femelle » et les sifflements « d’amour n’est pas querelle » qui sont vraiment à tomber, version également un peu différente de « Si je devais manquer de toi » proche de celle de la tournée « Grand lièvre » mais un peu plus lente. Mais je reviendrai par contre sur le petit incident de la soirée, à l’annonce d’une nouvelle chanson et ce sera « le pont Mirabeau » (et je suis très heureux de pouvoir ENFIN l’entendre ce qui n’avait pas été le cas sur les 2 dates que j’avais déjà faite sur cette tournée et malgré de vaine recherche sur youtube mais sans succès…). A l’annonce de cette nouvelle chanson, un connard (désolé ya pas d’autre mot…) dit « si on comprend les paroles »… Alors je me dis il va nous mettre notre Jean-Louis de mauvaise humeur pour tout le reste du concert (et cela serait totalement compréhensible…) et ben que nenni… Il prend ça avec humour il compense l’intro et au bout de 30 secondes il demande : « jusque là c’est bon tu comprends les paroles ???? » et y fera une nouvelle fois allusion un peu plus tard en imitant Georges Brassens… Je trouve que Jean-Louis à un peu changé son comportement depuis la sortie de « Toboggan » il est plus posé, il est moins agressif… même si pour ma part je comprenais ses réactions, il n’aime pas faire de promo et c’est vrai que si tu veux jouer le jeu il faut être d’une hypocrisie sans nom, donc à sa manière il était honnête en étant naturel… mais au final malheureusement c’était contre productif et les gens qui ne sont pas fan de lui comme nous le somme avaient tendance à ne retenir de lui que son comportement sur les plateaux télé… sans vouloir aller chercher plus loin, à mon grand désespoir… car je n’arrive pas concevoir que tant de monde passe à côté d’un tel artiste !!... Cette petite différance de comportement et aussi accompagné d’un retour aux sources avec des titres de son tout 1er album qu’il joue de plus en plus depuis Koloko 2012. Cette petite remarque de ma part n’ôte rien à la forte personnalité du Monsieur, j’en veux pour prouve le fait de ne pas jouer les 2 singles de son album, quel autre artiste pourrait envisager de faire une chose pareil ????

Pour conclure 1h40 de concert, des films plus joyeux que la 1ère partie de tournée même si sur « Extraordinaire voodou » par exemple ce sont les même et malgré des applaudissements très nourris (et ça fait plaisir !) il n’est pas revenu pour un 2ème rappel… Par contre après le concert toujours aussi disponible (dommage que les gens qu’il le résume à ces coups de gueule télé, ne le voient pas ainsi…) une dédicace qui à durer très longtemps, il avait l’air heureux d’être là (malgré un problème à la main puisque recouverte de glace lors de la dédicace). J’ai bavardé un peu avec lui, lui disant notamment que j’aimais vraiment de plus en plus « l’eau de la rivière » il m’a répondu comme à son habitude lorsqu’on lui fait un compliment : « Ah oui ?? » l’air étonné… Mais il faut te le dire comment Jean-Louis que c’est toi le plus GRAND !!!!

 

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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