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Publié le 14 Octobre 2013

 

Après une première tentative de renouveler le style de ma narration pour le concert de Radiant, et avec la très haute ambition littéraire qui caractérise ce blog, et béh, je me suis b'en demandé deux- t'ois minutes ce que je pourrais faire pour Annemasse... Et dans l'impasse, à la masse, j'ai décidé de déléguer à un ensemble de personnes... dont la somme (à moins que ce soit un calcul plus compliqué)  pourrait bien être égale à moi.  

 

 

Le Compte-rendu du Scientifique géomètre:

Contexte environnemental : 7° (température extérieure). Baromètre en chute libre.

 

Jauge de château rouge : 1 200 places assises

Salle   De forme arrondie, équipée d’un parterre de 6,40m de profondeur et d’un gradin fixe
Profondeur (du nez de scène au fond de la salle) : 29,20m
Largeur maximale : 36m
Hauteur maximale du gradin : 4,30m

Scène  Frontale avec proscenium possible de + 3,00m,
sans fosse d’orchestre
Surface totale du plateau : 185m2

20h35 Début du processus :

 

7 minutes de Fort Alamo

3 minutes de Sans pitié pour le cheval

1 minute 40  d’intro pour IL NEIGE sur 6 minutes 50 de morceau

40 secondes d’intro pour le Champion espagnol… 4 minutes 60

50 secondes  d’intro sur Agnus del babe  pour  5 minutes 10

2.5 min d’intro pour Pont Mirabeau…  6 minutes 10

 

Intervention parlée.

Inédit LoÏ :   6min 27

 

Intervention parlée et un peu chantée

4 minutes 20 pour « Si je devais manquer de toi »

 

Nouvelle interruption parlée.

6 minutes 05 pour « j’ai tué parce que je m’ennuyais »

Encore une pause parléel

4 minutes 15 pour la Louve.

Une minute 20 d’intro pour Ginette Ramade pour 6 minutes 55

6 minutes comme pour ceux de Mycènes.

Extraordinaire voodoo   6’55

 

Applaudissements 60 à 80 décibels.   160 battements de mains à la première minute, puis 200 en fin de rappels.  10 sifflets. 15 ouhouhou.

 

Retour des intervenants musicaux.

 

Une minute 30 d’intro pour « l’eau de la rivière », 4’30

7 minutes pour « amour n’est pas querelle »

Michigan  9’30

 

Fin du processus ayant duré 1 heure 45. Début de l’after

 

Le Compte-rendu de la Sténo :

Je pensais que j' l'avais une nouvelle fois fait venir pour rien... mais non... Sauf qu'elle était un peu rouillée, elle a quand même retranscris le plus gros:

2 Bonsoir

 

Avant Loï : Quelques coups de guitares, et Murat débute non pas un morceau mais un petit mot de présentation : « une chanson …. Euh…   pas sur la traite des blanches …sur 14/18…  c’est mon côté désuet… ».   Murat explique qu’il est mort en 14…. Et qu’on l’appelait Loï…en 14 ».   Peu dans le public doivent savoir qu’on lui a donné le nom de son aïeul mort au combat…

 

Avant « si je devais… » :   Jean-Louis repart pour un début d’intro… puis finalement, se lance sur une anecdote sur  Jack Lang qu’il fait mine de raconter à Stéphane (façon Devos à son pianiste)… Jack Lang qui un jour l’aurait salué comme un gars du  midi…  Euh, oui, euh, « je lui dis : midi moins quart… ».  « Au fait,  il est mort ? Comme Jeanne mas, elle est d’ici… ».  Et c’est parti pour quelques secondes de « Tooute première fois », puis d’« en rouge et noir »… Puis il indique comme pour excuser son batteur, qu’il est de Thonon… pour aussitôt  lui faire porter le chapeau de la blague sur Annemasse/Jeanne Masse…  Tout cela fait bien rigoler tout le monde… mais Murat conclut rapidement : « ah, il vous en faut peu !! ».

 

Avant « j’ai tué… » :   Et une nouvelle fois, petit mot :  « J’ai été invité aux  années bonheur , le truc avec Sébastien »  . «  Il est mort bérégovoy ? … « Les années 80,  les années de chiottes »..  « enfin, bon,  c’est gentil d’être venu…  Demain, on est à Limoges… ». Et c’est parti ensuite sur un sketch  sur   le fromage  pour charrier les savoyards :  «  Tu sais que les auvergnats ont appris aux savoyards à faire le fromage… C’est les romains qui ont envoyé les auvergnats ici pour vous apprendre… Avant, vous,  vous jetiez le lait…  le reblochon c’est du cantal foiré »… Quelques huées, et bonne tranche de rigolade (je raconte mal).

 

Avant la Louve,  « C’était une chanson  du dernier album que personne n’a acheté. On en a vendu  3500. On ne peut pas collectionner Jeanne Mas et acheter  Toboggan.  Mon premier album, j’en ai vendu 50, c’était sous Bérégovoy  je pense »… Plutôt Mauroy ou Fabius ? 

 

Puis encore à la chanson d’après : «  Toboggan est en vente, avec une séance dédicace », « c’est le dernier moyen d’en vendre »,  «  faite vivre le petit commerce…  On en a une cinquantaine ce soir, si vous pouviez au moins acheter les 50, ça serait bien, ça fera vivre l’art » . Et encore,  après quelques accords,   « comme  ma mère le dit : à quoi t’es pas rendu mon fils… et oui on vend les disques après les concerts» .

 

Au rappel, certains demandent Taormina, Jim, Marlène… et Jeanne Mas…  Même du Caussimon… « Pourquoi voulez-vous que je fasse des vieilleries ? Autant demander à Hollande de faire du De Gaulle »…

 

 

Le compte rendu du critique rock déontologue :

 

N’ayant pas payé ma place, je ne peux en mon âme et conscience    porter à votre connaissance un quelconque avis censé aiguiller, diriger,  le spectateur moyen qui lui paye sa place, d’autant plus que Pias n'a pas souhaité soutenir la culture en achetant de la pub dans nos pages...

 





Le compte-rendu  Tous les batteurs sont des barjos ou presque:

Ah, quelle prestation de Stéphane Reynaud!

Il y avait de la caisse claire, des cymbales, de la grosse caisse, de la tom (du  saint-nectaire, du reblochon)… et aux manettes, enfin aux baguettes… euh, plus souvent aux fouets… même si c’est pour les faire claquer comme sur « l’eau de la rivière », sur laquelle il avait utilisé une mailloche au printemps…  Je le vois de trépied… très près pardon, et je l’observe :  un batteur bien placide pour un batteur… Faut dire que batteur de Jean-Louis Murat,  il faut être concentré, faut suivre. Pour autant,  il sourit,  faut dire qu’il est presque chez lui, devant quelques proches qu’il salue toujours touchant de timidité à l’issue du concert.   Murat en a profité bien sûr pour le faire applaudir, et une belle accolade a conclu cette fusion musicale.  


A SUIVRE  (malgré le fait que je les tanne, les fouette, les cajolent même, mes nègres  n'ont pas tous livré leur copie présentement...  Je leur fais confiance, j'essaye de les responsabiliser... et voilà les conséquences... ça m'apprendra à confier à n'importe qui mes compte-rendus.  Toutes mes excuses pour ce retard).
 

  La suite: 

Compte-rendu:   Trois pets de travers... voire  quatre.

D’abord, merde, et je ne suis pas le seul à le dire,  pas moyen d’accrocher de la minette à un concert de Murat… Je ne vais quand même pas me taper du BB Brunes pour fleureter une bachelette aux cheveux un tant soit peu naturels… -hein, chérie ? Oui, j’arrête avec l’ordi, et j’fais la vaisselle.

Bon, reprenons…    Qu’est-ce que je voulais dire ?  Ah, oui,  il faisait un temps de chiottes, et le prix de l’autoroute, bonjour… et sans parler des douleurs au petit pouce de mon p’tit peton… lancinants.  Y’avait des sandwichs pas totalement dégueu au bar dans la petite salle (qui m’a fait penser à la petite coopé), mais y’a un gars qui s’est foutu de ma gueule sous prétexte que je l’avais pris pour Monsieur McQueen : « ça n’existe pas ça des gens qui s’appellent McQueen » qu’il me fait… Pffuu.. Dans la vraie vie,  peut-être, mais pas sur FB ! J’m’appelle bien Surjeanlouismurat !  Mais enfin soit, M. McQueen,  je l’ai finalement trouvé une fois dans la salle,  mais pas eu le temps de bien discuter… Une autre fois, quand j’serais moins mauvais poil.

Elle est un peu bizarre cette salle, avec ses immenses colonnes de béton  blindé par des cailloux sur les côtés, ce long, long gradin ; et tous ces espaces vides… Et bein pour chauffer tout ça, ça doit douiller, et pour l’ambiance, c’n’est pas douillet…  J’ai cru en entrant qu’il y avait une fosse pour rester debout, OUI !!...  mais non…. 5 rangées de chaises sont installés... Pas du fauteuil de cinéma, de la pliable....  Bon, c’est mieux pour mon pouce… d’ailleurs, je retire mes chaussures… Et à vrai dire, je me dis que tant qu’à faire, j’aurais pu prendre mes charentaises (même si Murat ne parle plus de Ségolène Royal en ce moment, comme tout le monde d’ailleurs)… parce que, bon, un concert de Murat, ça pourrait aussi se déguster comme une rediffusion d’un « singe en hiver »…  Pas de surprise :

Pas de Murat au piano, pas de guitare sèche, pas de  banjo, pas de quatuor… et pas de recréation de Toboggan à la Toboggan… C’est-à-dire avec la volonté de faire quelque chose de différent. Que dirait le curieux qui entend Murat en promo dire qu’il en a marre de la guitare électrique et se prend une heure trente de fender dans les oreilles ?  Et qu’on ne me dise pas que c’est une question de pognon ! Ne peut-on pas espérer une réelle prise de risque ? Car depuis Mustangotour et  Tristan et sa tournée acoustique en solo, on peut se dire que Murat ne se livre qu’en honnête artisan de la chanson,  un Guy Béart élevé au blues.   Ils sont à deux? Tu parles d'un risque... C'est les White stripes!

Et puis quoi,  Ginette se tape le champion espagnol qui chevauche sans pitié pour le cheval… Marre de ces 3 titres…  Où est Lilith passé ? Où est Mustango passé ?  Acacia brûlé? Comme Moscou dévasté ? Est-ce une volonté de défendre encore des albums mal vendus ? Ou une paresse ?

Et puis surtout, toujours pas de CAILLOU, ni de « l’occasion m’est venue »… AAHHH… Une set-liste qui ne bouge pas d’un iota depuis le début de la tournée... pas habituel.

Enfin,  j’en dis pas plus parce que j’vais m’énerver… mais quand même,  au bout de 3/4 titres, je me rends compte que Murat chante tout-à-fait comme en 81… La personne qui est avec moi me le confirmera. Un peu voix de tête, nasillarde à la longue… Ce n’est qu’avec Mirabeau qu’il reprend sa belle voix pleine… et Mirabeau… ah, Mirabeau… ce n’est pas très gai, certes, mais, mais rien que pour celle-la… et pour quelques autres… on doit faire le voyage. Ah, Mirabeau…. Murat a beau… nous énerver parfois, nous mettre les nerfs en pelote, deux accords, la voix… et c’est parti pour le voyage…. Et même le petit souffle parasite et persistant sur la fin du concert devient sans importance.  

 

Compte-rendu du Dauphiné Libéré: 

http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2013/10/13/jean-louis-murat-un-artiste-authentique

 

 

Compte-rendu en images:

 

Programme distribué:

SAM 0261

 

 

Programme Trimestriel:

SAM 0262

 

 

 Programme annuel

SAM 0263

 

La dédicace du soir:

SAM 0264

 

 En matière d'images, les gardiens du Chateau ont été vigilants tout au long du concert pour stopper les appareils photos.... mais vous pouvez toujours chercher sur youtube avec succès (conformément à ma charte de courtoisie, je ne diffuse plus les pirates).

 

 

 Compte-rendu du sourd:  

 

Une dalle d'esplanade où semble circuler des touristes sur le premier titre, Fort ALAMO  

Passage à la couleur : de belles cerises s'agitant au vent, dans son feuillage bien vert, sans pitié pour le cheval.

Retour au noir, mais c'est la nuit: la neige qui tombe et un stalagtite de glace...

Et encore du noir et blanc: une poulie de remontée mécanique, qui tourne, qui tourne, comme le Champion  Espagnol.

Une cascade (N et B), et de l'eau, comme des milliers d'étincelles, sur Agnus del Babe

Ciel azuré, puis traversée en forêts de feuillus sur Mirabeau

Exploration d'un batiment aux morts de la guerre de 14 sur LOÏ

Cour d'école (N et B)... mais la vidéo a été agrandie afin qu'il ne puisse plus être distingué de visages... on n'y voit donc presque que du bitume. 

Une peinture de rouge et de noir. Abstrait. C'était "J'ai tué" 

Sur la louve, il neige encore.  De là, où je suis placé, l'éclairage sur Jean-Louis est très beau.

Encore une chose indéterminée: peinture d'un tissu avec ornement, le bout d'un costume du Maréchal Murat me dis-je... C'est le tissu qui recouvre le cercueil de Ginette.

sur Voodoo, de l'herbe dans un ruisseau...

Puis un brasier sur ceux de Mycènes...

Sur le rappel, c'est le rappel de l'artisan Murat : des copeaux de bois ou d'écorce tombent sur le sol... Et Murat reprend son outil.

et c'est encore de l'eau qui apparait, puis l'automne.

 

Création de climats, on se rend compte qu'en bout de conte, on a traversé une année, les 4 saisons. Encore une année. Avec les 4 éléments, l'eau, le vent, la terre et le feu... sur l'écran et la scène.

 

 

Compte-rendu Mais quoi rajouter?

 

J'allais oublier que dire que Murat avait préparé son spectacle ici-même au printemps. Chateau Rouge le rappelle dans son programme.

Il s'est montré disserte... parlant dès le départ ("Bonsoir, je me suis habillé comme Jack Lang... j'n'ai plus rien à me mettre")... disant bonjour, merci...détendu... et pourtant concentré (une erreur de textes manifeste seulement).  Pas que quoi changer l'impression des spectateurs pour autant : "qu'est-ce qu'il est désabusé..." entends-je en sortant. Et pourtant, il remporte l'affaire, une nouvelle fois ce soir. Joli succès. Il est en avant (malgré une nouvelle fois les lunettes noires), avec cette formation retreinte, et il assure... Des intros maitrisés, des improvisations limitées, pas d'excès dans les cris et autres hullulements... et deux tubes bien balancés, des inédits bien rocks... et un "ceux de Mycènes" rentrant dans l'histoire live muratienne, à côté du Jaguar, et de Taormina.  Un concert bien qu'assis résolument "blues et noizy" comme l'a dit Mr B. d'Annemasse.   

 

 

 

Et maintenant...

...  Un peu du mal à le lâcher ce concert, j'ai l'impression que je dois en parler encore... mais allez, il faut que je lui dise adieu. Bientôt un autre, à St-Etienne!

 

 

 

  PS : Est-ce que j'ai dis que j'ai passé une excellente soirée? 

 

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 13 Octobre 2013

 

Bonjour, Bon dimanche!

 

Je n'ai pas vraiment pu commencer ma rédaction donnée par la maitresse ce vendredi : "racontez votre concert de ce week-end", mais je me dis que certains auront eu un peu plus de temps... Je n'ai pas eu de chance avec Livry-Gargan où rien n'a pu être récoltée... Quant à La RICHE, LIMOGES, et NEUCHATEL, je n'ai rien trouvé sur le net non plus.

Amis quidam et qui-monsieur qui passez sans me voir, mais qui êtes passé par ces concerts, merci de laisser quelques mots dans la zone commentaires ou de m'envoyer un mail via la zone contacts ci-dessous.

 

Merci!

 

Sur NEUCHATEL, j'ai quand même croisé la plus grande fan du monde de Jean-Louis Murat qui m'a dit que le concert de Neuchatel se déroulait dans une salle un peu alternative, très rock... et que le concert était debout (exception sur cette tournée semble-t-il), et que les salles de répétition des lieux n'étaient pas fermées durant le concert... et laissaient entendre du gros son hard rock... Ambiance tout-à-fait idéale donc pour l'album Toboggan...

 

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Mégisserie (st-Junien, près de Limoges):

Denis sur FB:

  donc hier soir, salle archi-pleine (jauge 350 places), mais public "particulier" : moyenne d'âge 70 ans.. du coup, peut-être un peu tendu au début, le bestiau... bcp de petites piques sarcastiques ("on va bientôt vous libérer", "dire que vous rater Ruquier pour ça..."). Mais le plaisir de jouer l'emporte et JLM fait bien le truc, pas mal d'inédits, bcp d'inspiration et un jeu de guitare qui tue de plus en plus... donc un très beau concert.
On a discuté un peu après et il était finalement assez souriant et détendu (m'a quand même filé deux baffes... amicales!).
C'est la N-ième fois que je le vois depuis Vénus, et ça se confirme : sur scène, c'est de plus en plus un magicien, un grand, quoi, qui n'a plus grand-chose à envier à ses idoles...
Martine est aussi ravie et m'indique qu'il a dédicacé "la Louve" à l'assistance, eux les gens du "Piémont d"Auvergne", "en citant Braudel". Il avait cité Jeanne Mas à Annemasse. On a confirmation qu'il connait les grands auteurs.

 

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LA RICHE par Manou!

 

 

Voici mon premier petit compte rendu très personnel du concert d'hier soir à La Riche.
Pour la playlist J'étais tellement absorbée au départ que je n'ai pas noté les 3/4 premiers morceaux....
Je reprends donc du début... arrivés une très petite demie heure en avance, grosse frayeur quand la guichetière fait une moue de huit km lorsqu'on lui dit que nous n'avons pas réservé (après le coup du koloko, je suis devenue superstitieuse et je ne voulais pas prendre les billets avant...) mais elle conclut "vous avez de la chance!" fiou! Billets: ok! il est temps de se procurer enfin nos t-shirt "toboggan". Je m'assure que je suis bien en présence de Jocelyne, et me présente très brièvement. On passe un long couloir, on prend nos tickets, on passe une porte et là: le choc! concert assis! évidement les 2/3 de la salle sont pris... il faudra se contenter des hauteurs...
Mon mari est soulagé (les concerts debout le font peiner de partout... c'est ça les quadras!) quand je suis plutôt déçue... J'ai besoin de bouger, j'ai besoin d'ambiance! Je me rend rapidement compte à la configuration de scène que nous n'aurons pas de 1ère partie (ce qui n'est pas pour me déplaire: demain c'est lundi!).

20h36: arrivée en scène d'un Murat smart/décontract' très fier de sa blague sur les lunettes-sécurité sociale... Il envoie les 3/4 premiers titres non-stop, se chauffe la voix... et tente de réchauffer aussi la salle qui reste muette malgré mes sifflements et applaudissements en rythme...(frustration)... Je me remue sur mon siège et à chaque expression de plaisir ma voisine de devant se retourne... oh ça va hein!
Pour tout dire, j'ai trouvé le public ingrat! oui, ingrat! Jean-Louis propose un nouveau titre (pas nouveau pour tout le monde   ce à quoi l'un crie: "si on comprend les paroles!" ... Bon. A la limite tu peux aussi rester chez toi! Ca m'irrite un petit peu, comme vous voyez.

Arrivent IL NEIGE calme et tranquille, LE CHAMPION ESPAGNOL... j'exulte à l'écoute de l'une de mes (très nombreuses) préférées.... AGNUS DEI BABY pour laquelle je partage ton avis, Flo: chanson idéale pour le live, LE PONT MIRABEAU (que j'ai intégralement filmée et très bien ar-ti-cu-lée!!) laisse place à "LOI -14" très triste, je suis très émue.... Petit flash back "SI JE DEVAIS MANQUER DE TOI" pour laquelle j'accroche de plus en plus.... petit rythme sympatoche, ça emmène comme il faut.... jusqu'à un enivrant (quoiqu'un peu faux) "J AI TUE PARCE QUE JE M ENNUYAIS"... on reste au calme avec "LA LOUVE" et je pense que ma voisine de devant est sur le point de s'endormir avant d'être réveillée par GINETE RAMADE que je n'aime qu'en live. Jean Louis prolonge la berceuse de ma voisine en lui susurrant "EXTRAORDINAIRE VOODOO" que je préfère plus péchue... Il zappe les paroles de mon moment préféré de la chanson mais se rattrape sur la fin où il commence à faire vibrer un peu plus les cordes de sa guitare... Ca y est, on y arrive avec CEUX DE MYCENE (mon mari est aux anges!) et j'aperçois deux rangs plus bas sur ma gauche une "copine" qui fait remuer sa rangée de quinquas! je me sens moins seule... Jean-louis doit sentir que ça commence a chauffer, il envoie le bois! Petite blagounette sur le son (que je trouve pourtant très bon!), il a de l'humour, imite Brassens, je suis pétée de rire! Place au sérieux avec "un vieux truc" ... L'EAU DE LA RIVIERE, bon rythme, paroles un peu confuses (mais je l'aime comme ça, Murat....) et mon coeur fait Boumboum boumbouuUUUmboumbouboum.... et puisque l'on parle d'amour, AMOUR N EST PAS QUERELLE.... version sifflée, lente et sensuelle.... aie aie aie je vais chavirer moi! il reste en rythme devant MICHIGAN ... fin endiablée (j'adore!) et c'est celle que je garderais en tête pour la fin de la nuit....
Malgré un second rappel plus que chaleureux (le public était donc là??!!), Jean Louis est certainement déjà aux dédicaces et nous laisse bras ballants lorsque la salle se rallume....

UN BON CRU donc, (mais il faudrait qu'il déclare forfait pour me décevoir..). On constate qu'il prend goût au jeu assis (on vieillirait que ça ne m'étonnerait pas!)... moins de jeux de lumières que dans la tournée Grand Lièvre. un petit mot sur les projections derrière... J'en trouve certaines vraiment captivantes alors que d'autres me filent clairement la nausée.... trop de mouvement... (mais j'ai le mal de mer sensible...) Les cerises par exemple, si elles sont magnifiques et appétissantes, sont peut-être trop en mouvement... burp!
Je ne sais plus sur quelle chanson je me suis dis "ma parole, mais avec cette coupe de cheveux et ses lunettes RayBan-secu, il a un sérieux air de Bashung"... 3 sec après, mon mari se penche vers moi et partage mot pour mot la même impression....
AU FINAL, ce concert assis n'était pas si désagréable, même si le public était frileux... pas mal au dos, pas mal aux pieds, pas trop chaud.... (mince, je vieillis aussi ou quoi?!). La salle était complète et ça, ça fait vraiment plaisir! et quand je vois la chaleur qui s'est dégagée au second rappel, mon coeur fait BoumboumboumbouuUUmboumbouboum
 
merci, manou!

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 10 Octobre 2013

Bon, je trouve MURAT très apaisé pour cette promo... tout glisse sur lui, normal!... mais les journalistes ont dû mal à se mettre à jour!!

 

 

 

http://www.arcinfo.ch/fr/societe/loisirs-et-culture/jean-louis-murat-un-poete-toujours-en-colere-a-la-case-581-1224796

"10.10.2013, 00:01 - Loisirs et culture Actualiser
Actualisé le 10.10.13, 00:33

Jean-Louis Murat, un poète toujours en colère à la Case

L'Auvergnat présentera "Toboggan", son plus récent album.

 

Le concert: Neuchâtel, Case à chocs, ce soir à 21h. Première partie: Aliose, à 20h30. Ouverture des portes à 20 heures.

 

www.case-a-chocs.ch

 

Ce soir, la Case à chocs, à Neuchâtel, reçoit Jean-Louis Murat, vétéran de la musique française, passé par tous les états qui ont contribué à la densité de sa stature d'artiste. Du jeune troubadour rebelle avide de liberté en quête laborieuse de reconnaissance à la figure du père d'une chanson française qui cherche ses voix, l'Auvergnat présentera "Toboggan", dernier opus d'une discographie pléthorique.

 

La carrière de Jean-Louis Murat est autant marquée par la longévité que par la persévérance tant ses débuts ont pu sembler poussifs et anonymes. Ce n'est pourtant pas un manque de talent qui a plombé l'envolée du jeune auteur-compositeur-interprète, mais sans doute une forme d'intégrisme et une "grande gueule" qu'il manie sans ambages au risque de déranger l'ordre radiophonique bien pensant.

 

Pourtant, le succès, mérité, finira par le rattraper, presque contre son gré à l'approche de la quarantaine, âge auquel bien des enfants du rock se trouvent souvent empêtrés dans une maturité paradoxale. Sa réussite tient grandement à ses textes, sans grandiloquence, mais sincères, souvent bricolés. Ce statut d'artisan, il semble presque vouloir s'en défaire en adoptant durant quelques années une production presque stakhanoviste. Mais qu'importe la quantité ou le succès commercial, la qualité reste au rendez-vous.

 

 

Une révolte diffuse

 

 

Dans "Toboggan", Jean-Louis Murat renoue avec une musique folk épurée et artisanale, dont la légèreté contraste avec la gravité, voire la noirceur des mots. Loin de l'insouciance des places de jeu, ce toboggan-là évoque la glissade, le plongeon d'une société en mal de repères et de valeurs. Un constat qu'il fait avec poésie en traitant des thèmes personnels touchant malgré tout à l'universel, avec une touche de cynisme qui n'a rien de désabusé. En témoigne le dernier titre de l'album, "J'ai tué parce que je m'ennuyais", une ultime descente qui s'apparente à une chute. Mélancolique, ce disque ne s'abîme pourtant pas dans la dépression. L'espoir vient de l'enfance, dans la comptine "Le chat noir" ou la balade "Robinson", qui sonne comme la lettre d'un père prévenant à ses protégés.

 

Malgré des airs apaisés, "Toboggan" résonne d'une révolte diffuse, presque résignée. Les sons naturels, enregistrements d'animaux familiers et bruissements qui pourraient être réconfortants, se distordent au fil des morceaux en des bruits quasi angoissants, la voix caractéristique de Jean-Louis Murat égrène des sentences, le tout dans une ambiance de chaleur trouble.

 

Le concert de ce soir sera l'occasion de découvrir la transposition de cet univers intimiste sur scène. Un exercice que l'Auvergnat affectionne particulièrement, comme le prouvent ses quelques albums live".

 

Par VINCENT DE TECHTERMANN

 

 

LE LIEN EN PLUS :

 

L 'est républicain parle du MONUMENT à VISITER!!

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/10/10/jean-louis-murat

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 9 Octobre 2013

 
 
set-liste-radiant-2013.jpg
 
 
 
Je n’étais pas mécontent d’aller voir Murat ce mardi soir, malgré une fatigue certaine depuis qu’on m’a repris à courir sur un terrain le dimanche. Une set-liste un peu remaniée, des nouvelles projections vidéo, et l’envie de l’écouter tout simplement, ce que j’ai fait très peu cet été j’avoue… oui, bon, j’avoue là ! J’ai le droit ! Je n’écoute pas que du Murat !
Passage chez mes parents  pour se faire ravitailler en produits du jardin, avant de remplir le coffre de l’habitacle d’émotions et de nourritures qui lestent, qui élèvent, qui assouvissent, repaissent… qui donne envie ou force d’aller au lendemain  et au suivant en somme.
Le radiant de Caluire est une salle  déjà ancienne, municipale,  mais elle vient d’être confiée à Victor Bosch, le producteur de Notre-Dame de Paris, qui a perdu la « concession » du Transbo (Murat live) il y a quelques temps. L’homme que l’on croisait hier avec son étonnante fausse perruque de clown (puisque c’est du vrai) tente de faire du radiant le lieu incontournable de la chanson et de la pop (« l’olympia lyonnais »)¸ avec une programmation assez remarquable par sa densité.  Le prix des places a fait râler certains, mais au vu de cette dernière (à l’appui de laquelle on ne pourra nier l’engagement de Victor Bosch), et du personnel présent lors des concerts (sécurité, placiers…), on  comprend un peu mieux le tarif. Je rappelle que le spectacle de Murat étant vendu à la salle, Murat et le tourneur ne sont pas responsables du prix… A noter qu’on a eu chaud : Le tourneur C’est dans la boite a été mis en liquidation fin août !). 
 J'avais lu que l'acoustique était moyenne, mais des grands moyens ont été donnés pour l'améliorer. Quant à la terrasse donnant surplombant la vallée de la saône, c'est agréable (moins la bière en gobelet à 3 euros).
Billy, en première partie, qui a sollicité mon amitié sur FB il y a quelques temps, avait indiqué qu’elle commencerait à 20h pétantes et je prends donc place sagement, ce qui n’est pas le cas  de nombreux spectateurs.  La salle en configuration assise (650 places, il est indiqué qu’elle peut monter à 2424 places, et j’ai du mal à le croire) n’est donc qu’à moitié remplie. Carmen Maria Vega est présente pour soutenir son amie et fera la claque avec vigueur !    Billy a sans aucun doute de la personnalité, avec son intervention orale plein d’humour, et une belle voix, mais je n’ai pas été totalement conquis, sauf deux titres encourageants (sur le thème de l’âge, et la dernière sur le thème de  la chasse aux sans-papiers, où le texte est concis et le travail sur la voix (avec sample) très réussi.  C’est d’ailleurs son single :

 
 

Pendant le changement de scène  (rapide, vu la configuration de la tournée !), la salle se remplit.  Lyon fait honneur une nouvelle fois à Murat, même les premières notes de Fort Alamo ne suscitent pas d’applaudissement. Belle version, assez rythmée. Murat est assis, mais « ça ne pue pas la chaise »… et d’ailleurs Murat a ressortie la télécaster, ce que je préfère, au son plus clair que la dobro en fer (car le fer, ce n’est pas toujours mieux).  Le public est acquis et le montre par une salve de clacs nourrissants. Bonne idée de débuter sur ce tube, même s’il mérite mieux que l’échauffement !
Murat a chaussé des lunettes noires, il les porte cette semaine, et c’est la première fois que je le vois ainsi sur scène. Il ne s’en explique pas comme il l’avait fait aux 3 concerts précédents. Ca offre parfois des impressions différentes, je pense à Bashung, puis quand il se fait plus doux à Roy Orbisson. Ainsi, assis, je me dis qu’il se rapproche enfin de ceux qu’il chérit, d’un vieux bluesmen… Mais il a abandonné le costume qu’il portait au printemps, et il a l’air plutôt en forme, et la comparaison s’arrête là…    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/34/Big_Joe_Williams,_American_Folk_Blues_Festival,_Hamburg_1972_%28Heinrich_Klaffs_Collection_49%29.jpg
Murat enchaine très rapidement les titres, souvent jouant les premières notes dans les applaudissements. Vraiment dommage à mon goût. Pas le temps de digérer, et l’impression légère  qu’il expédie le moment, impression vite effacée en cours de chansons : Murat nous livre une partie de 6 cordes au poil, et met une belle intensité d’interprétation… même si on n’a pas la chaleur et l’énergie du concert debout, notamment sur Extraordinaire Voodoo (12e chanson), livrée version un  peu déplumée (au printemps, la version s’envolait), même si le titre reste excellent.
J’étais impatient de réentendre Mirabeau… Il ne la joue pas cette fois solo, mais dans ce concert un peu speed, Murat crée un vrai temps en suspens, qu’on aimerait encore plus long. Je suis néanmoins un peu perturbé par le son de la percussion, au fouet mais sur autre chose que les toms ou la caisse claire, seul bémol de la prestation de Stéphane Reynaud, salué par Jean-Louis : « t’as l’air en grande forme ».  Impatient de découvrir ce titre sur disque : il  figurera sur la réédition de TOBOGGAN (sortie le 14/11, les 5 inédits seront bien sûr téléchargeables à part pour ceux qui ne peuvent refaire l’achat de l’album complet).  Et à propos de ces inédits, on découvre celui qui n’avait pas été joué auparavant : Loï en -14. Murat qui parle pour la première fois du concert (7e chanson, « bonsoir, je vous ai déjà dit bonsoir ? je ne sais plus ») indique que c’est une encore une chanson sur la guerre de 14… Il cherche ce qu’il pourrait dire de  plus, hésite, et puis… débute le titre sur lequel passe des images d’un monument aux morts.  La chanson évoque plutôt les « au revoir » au moment du départ à la guerre.  Pas totalement convaincu au départ ; sur la fin, je rentre un peu plus dans la chanson. A réentendre.
« L’occasion m’est venue » figure sur la set-liste au pied de Jean-Louis (pour le début de rappel)… mais comme toute cette semaine,  Murat ne la joue pas. Elle reste donc totalement à ce jour inédite.  Pas comme « MICHIGAN » (17e pour finir), et « l’eau de la rivière » (15e), que Murat a joué tout le printemps, et de nouveau ce soir.   Des excellents titres.
SAM 0260
Au rayon oldies, - « si je devais manquer de toi » (8e),  version douce, avec une signification offerte aux spectateurs par la vidéo :  celle d’enfants jouant dans une cour d’école. Les significations des chansons évoluent aussi avec l’âge et les périodes !
- « La Louve »… Après Lindeberg Business au printemps, Murat repioche dans les tous premiers opus. Il explique au public qu’il est preneur du disque. Une version assez down tempo par rapport à ce qu’on a entendu avec Clara en juin au KOLOKO.
- et… le grand moment du set : Ceux de Mycènes (de l’album du « moujik », devant des images de braises.  Et le feu est aussi sur scène.  C’est énergique et puissant, la guitare en avant… Très bon.  Oui, entendre un titre que l’on n’a pas entendu depuis longtemps sur scène, cela fait du bien !
C’est le bémol de la soirée pour un assidu pour moi : difficile de créer des surprises avec « Ginette Ramade » (pourtant très jolie), « le champion espagnol » (pourtant réussie), et même « sans pitié pour le cheval » (pourtant… expédié en 3 minutes), bien entendue et réentendue depuis deux ou trois ans.  Dommage car Murat fait l’économie de quelques titres de Toboggan, par rapport au printemps (dont les deux singles Over and over et le chat noir, c’est significatif – de ce que vous voulez), et de Belle, des titres dont je n’étais très friands.  « Il neige » (6 min) fait l’objet d’une belle intro de près de deux minutes. Quant à Agnus del Babe, je n’ai pas accroché.  Reste « j’ai tué parce que je m’ennuyais » et le doux « amour n’est pas querelle »,  qui est quand même  une sacrée chanson d’amour :
Aimer c'est être aimé
Amour n'est pas querelle
Renforce-moi le cœur
De couleurs immortelles
Si tout est vanité
De ta flamme éternelle
Dresse ma vanité
Garde-moi le premier
 
Si jeune d'aventure
Au grand gouffre marin
Quelle mère en ma vieillesse
Tout à l'écart me tient
Que j'eusse aimé l'automne
L'automne ou bien l'hiver
Quelque part où que j'aille
Partout la chose amère
 
Ultime frustration : Caillou, autre titre qui aurait pu être joué, et pour lequel on est resté sur les galets !  Ca m’aurait bien plu de réentendre ça.
Je crois que j’ai fait le tour du show.
On retrouve quelques vidéos du printemps, mais  certaines nouvelles sont très belles : sur Mirabeau, débutant par un ciel bleu,  du coin droit se lève des arbres aux feuilles bien vertes, avant que l’on parte pour une balade en forêt le nez en l’air ;   des belles cerises non cueillis sur je ne sais plus quel titre, et  aussi, de belles feuilles d’automne, avec l’ombre de profil de Murat s’affichant sur le bord gauche des écrans.  On a appris que Murat se  serait bien passé de ces projections (d’où les lunettes ?), mais le spectacle ayant été acheté avec par les salles, il doit faire avec.  Ça aurait été dommage de s’en passer au profit de 3 spots et de 4 ampoules, surtout si Jean-Louis reste assis !
J’ai été surpris de voir que le concert avait quand même duré une heure quarante… Malgré ce rythme étonnant entre deux chansons et l’absence de titres très étirés ou morceaux fleuve, et le peu d'interventions orales de Jean-Louis (une vanne syndicale sur l'OL...). Apparemment, je ne me suis pas ennuyé, et le public non plus car à la fin du rappel, les applaudissements se poursuivent un peu alors que les lumières s’allument.  Reste néanmoins qu’on n’a pas eu l’ambiance et la fièvre d’un concert debout, même si l’intensité de l’interprétation et la précision de la guitare étaient là.
Je n’évoque jamais les contenus des chansons puisque je m’adresse bien sûr aux connaisseurs du Monsieur… mais quand même…  Un concert de Murat, et surtout celui-ci, c’est aussi un voyage : de la grèce antique à la guerre de 14, du crime au chant d’amour pour ses enfants, au rivage des contrées de  Jim Harrison aux évocations plus auvergnates d’il neige et des « salopes  les plus osées ».  Le progrès évoquait un Murat dans le plus simple appareil… guitare, batterie…  mais et la voix ?, et les mots ?…  C’est peut-être surtout eux qui font la véritable petite musique de Jean-Louis.
Mon destin est de batailles
aux confins des vallées
pour l'amour d'une garce
à la source des pleurs
------
J'ai cessé de naître
Sur le grand lit de mer
Où tu m'aimais
Je démolis mes nerfs
A chanter l'amour passé
 
Besogne des commencements
Mon cœur est resté dedans
Des trépassés j'ai le tourment
Tranchant d'épée
Choix de morts
La guerre engage le corps
Au diable au diable
 -----------------------
Je me demandais si j’aurais envie de repartir vendredi pour 3h de route… et bien, je ne me le demande plus !
PS : Murat expliquait à la séance de dédicaces qu’il avait une entorse au pouce ; et c’est donc un peu compliqué pour jouer de la guitare ! Cela explique la ressortie de la telecaster plus facile à jouer, et peut-être le choix du tabouret…
NB: too much le titre... mais je ne résiste à aucun jeux de mots.



LE LIEN EN PLUS:
 
Avec le concert de Murat à Lyon, on a la promesse d'un article du romancier lyonnais LAURENT CACHARD. Le voilà, écrit dans la nuit:

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 5 Octobre 2013

 

 

Merci aux premiers commentateurs de cette tournée, les fidèles Armelle et Florence... et puisque je sais que certains de mes autres lecteurs patentés étaient hier à Livry, je vous laisse encore la place pour nous donner quelques infos!! Pour l'instant, je n'en ai pas trouvé!    Et n'ayez pas peur de ne laisser que quelques mots, ou quelques notes, n'est-ce pas JLL?

 



LES LIENS EN PLUS (en attendant, histoire d'occuper):

 

Petite mise à jour du côté de TELERAMA pour annoncer la tournée:

http://sortir.telerama.fr/concerts/jean-louis-murat,9535.php#paris

 

Dans la République des Pyrénées (avec la photo de Murat et de son nouveau groupe) pour le concert de LESCAR

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2013/10/03/rose-jean-louis-murat-kent-et-volo-pour-octobre-a-lescar,1158171.php

Dans une ambiance tranquille et authentique, Jean-Louis Murat fait les honneurs de son nouvel album Toboggan, bien reçu par la critique pourtant pas toujours tendre avec le chanteur auvergnat.

 

Dans le populaire (concert Saint-JULIEN):

http://www.lepopulaire.fr/limousin/actualite/departement/haute-vienne/2013/09/24/jean-louis-murat-sur-la-scene-de-la-megisserie-1703243.html

 

 

Le concert de Cergy a fait l'objet d'une annonce dans le Parisien, qui le propose à l'achat... que je n'ai pas fait....

http://www.leparisien.fr/espace-premium/val-d-oise-95/jean-louis-murat-donne-de-la-voix-03-10-2013-3191009.php

 

Et ça n'a rien à voir, au rayon curiosité:

http://laplumeapoil.com/tag/joachim-murat-et-jean-louis-murat/

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 3 Octobre 2013

 

 

Allez, voici la set-liste du concert fournie par notre camarade Gwenael... tout-à-fait intéressante!

 

FORT ALAMO

Sans PITIE pour le cheval

IL NEIGE

LE CHAMPION ESPAGNOL

AGNUS DEI

PONT MIRABEAU

LOI en -14

SI JE DEVAIS MANQUER DE TOI

J'ai TUE

LA LOUVE

GINETTE RAMADE
EXTRAORDINAIRE VOODOO

CAILLOU

CEUX DE MYCENES

 

L'OCCASION M'EST VENUE (noté sur la feuille, non jouée) 

L'eau de la rivière

AMOUR n'est pas QUERELLE

MICHIGAN

 

Deux inédits complets (en rouge), 3 titres de la réédition joués dans la première partie de tournée... et quelques remontées : deux tubes (c'est rare), caillou et ceux de mycenes... en guest stars... Plutôt intéressants!!  BOn choix... même si Murat va tester  3/4 titres sans doute différents....

 

Alors, à vos commentaires chers chanceux de la région parisienne et d'ailleurs!!!

 

------------------------------------

Le COMPTE-RENDU DE FLORENCE!

 

Après une première partie … comment dire… ou ne pas dire… bon, on ne va pas être désagréables mais , disons, pas folichonne, passons vite dessus.

Jean-Louis arrive sur scène et là, c’est le soulagement (très personnel ),… notre Jean-Louis a grossi, il s’est remplumé et il paraît en meilleure santé qu’au début de la tournée et surtout, il n’est plus endimanché par cet horrible costume noir ! boots en peau de gaucho, jean Levi’s , chemise noire qu’il remplit à nouveau bien… il s’installe sur un haut tabouret et prend sa guitare ( une Fender, je crois ) et chausse des lunettes sombres ( sans doute des Ray ban ) qu’il appelle avec humour ses montures « sécurité sociale » et qui lui vont très bien. Tout de suite , le climat est radicalement changé par rapport à la tournée de printemps, Notre Jean-Louis a fait sa mue, il a décidé de changer de peau ( et ça lui va très bien, je sais je me répète ).
Pierrot a publié la set-list, je ne vous la ferai donc pas in extenso, je vous dirai simplement le ressenti sur certaines chansons.
Tout d’abord, les projections ont toutes changé et on a droit à des images plus gaies, la tonalité globale est plus joyeuse ( des images d’enfants dans une cour de récréation (en noir et blanc) mais aussi et surtout des images en couleur, de très belles cerises balayées par le vent, des fleurs des champs au printemps, des feuilles d’automne sur Amour n’Est Pas Querelle et un plafond d’arbres verdoyants filmés en voiture sur MIRABEAU, un des inédits filmés )> je lui avais réclamé plusieurs fois ce titre notamment à la Coopé (m’aurait-ile entendue ?)… bref, beaucoup de couleurs ! et c’est une surprise.
Il attaque ( fort ) par FORT ALAMO, c’est une surprise, à la fois rythmée et languissante « qu’il est dur de défaire, j’en reste KO … », j’aime beaucoup .
Puis en cinquième position, AGNUS DEI , très rythmée, on adore, cette chanson passe beaucoup mieux en concert qu’en disque. Petit clin d’œil de Jean-Louis à l’anecdote de la Coopé, il a quasi suspendu son chant au moment du couplet « tranchant d’épée, choix de mort, la guerre engage le corps, au diable, au diable, au diable « et on a plus entendu nos voix que la sienne à ce moment-là !...
Surprise : SI JE DEVAIS MANQUER DE TOI , sur un fond de crocus et de fleurs des montagnes ensoleillées, c’est une vieille chanson que je n’avais jamais entendue sur scène.Pas celle que je préfère.
En revanche, demi-surprise mais franche sympathie pour la LOUVE qu’il rechante sur scène depuis le Koloko 2012 et qui passe très bien sur scène en raison des pointes dans les aigus au refrain « A peine tu me toooouches … » franc succès auprès des ancien(ne)s.

Re-surprise : CEUX DE MYCENES, très endiablée qui a mis certaines d’entre nous en émoi…» Non je ne rendrai pas la femelle !! » La salle est bien chaude à cet instant. Très réussi.
Prêtez attention à LOI en 14 , un inédit , une chanson qu’il a composée en avance pour le centenaire de la guerre de 14 qui sera fêtée l’an prochain et qui est diffusée sur fond de monuments aux morts … c’est le seul moment grave de la soirée … une chanson très émouvante, très rock qui m’a transportée dans des hauteurs insoupçonnées. Je ne pouvais décoller mon regard de la scène, je buvais ses paroles… A la fin de la chanson, j’ai eu l’impression de redescendre sur terre et d’atterrir bruyamment. Bon, c’est peut -être très personnel mais je considère que c’est la meilleure surprise de cette tournée et le titre fera partie des inédits de la nouvelle édition qui sortira le 11/11 (avec l’EAU DE LA RIVIERE ) .

RAPPEL S:

La très bonne EAU DE LA RIVIERE que j’attendais depuis le début, Amour N’EST PAS QUERELLE ( bien moins inspiré et moins bien chantée que dans la précédente tournée )et l’excellent MICHIGAN qui nous emporte dans des contrées lointaines (ou anciennes… )
EN RESUME :
Un très bon cru, les vendanges de Septembre sont de qualité. On sent un virage dans le comportement de Monsieur, une volonté de se montrer résolument « rock « (pardonnez la pauvreté de mon vocabulaire en musique, je ne suis pas spécialiste mais sans doute me comprendrez-vous.. .)
Au niveau physique : une allure franche et saine, très à l’aise, une constitution qui semble solide malgré quelques petits bobos qu’on lui souhaite passagers ( semble- t-il une tendinite au poignet gauche )…

Un regret : le public clairsemé qui a donné à la salle une ambiance moins chaleureuse qu’à l’accoutumée (on regrette la chaude ambiance de la Coopé mais bon, c’était un peu inévitable)
En un mot, ALLEZ-Y ! j’attends pour ma part avec bonheur ,la sortie des inédits le 11/11.

 

  MERCI FLORENCE! 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 3 Octobre 2013

 

 

Enfin de l'info sur la réédition de TOBOGGAN. Bon, vu que je suis gentil, et un fan obéissant, je dirai quasiment servil, je ne dirai pas ce que je pense des rééditions... même si... crise du disque.... même si... seconde chance... tout ça...  ET d'autant plus qu'on nous promet quelque chose de consistant (en digilivre).... 5 nouveaux titres, dont sans doute les pépites délivrés lors de la première partie de tournée...  Michigan, le Pont Mirabeau... Des titres qui n'ont pas été enregistrés lors de la session de Toboggan, mais durant cet été (avec Christophe Pie).

 

SORTIE LE 11/11!! Pas d'armistice, donc!

 

LE VISUEL:

 

jena-louis-murat-edition-limitee-copie-300x300.jpg

 

Pias nous précise que ce sont des nouveaux titres "écrits, composés et réalisés" par Murat... Et bein, ça, alors! Sacré surprise! Ah qu'on en revient pas que c'est comme d'habitude.... ;.)

http://www.pias.com/fr/jean-louis-murat-toboggan-edition-limitee/

 

 

Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, même si elle vient parfois avec une mauvaise, une indiscrétion d'Axel BAUER dans le PROGRES : il a enregistré un duo avec MANSET pour l'album de ce dernier.... dont on attendait désespérement des nouvelles. DES duos pour MANSET?  Une nouvelle qui paralyse un peu, mais pourquoi pas!

http://www.leprogres.fr/art-et-culture/2013/10/03/axel-bauer-je-n-etais-pas-destine-a-etre-chanteur

 

 

 

LE LIEN EN PLUS:


http://lepolymorphe.blogspot.fr/2013/10/amour-nest-pas-querelle.html

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 1 Octobre 2013

Dans l'épisode précédent,  où l'âme éteinte je me lamentais, sans lamento,  sur le peu de lame, de fond et de surface, que la reprise de la tournée de Murat suscitait, ce qui m'amenait à... à pas grand chose, je... je... j'ai mal commencé ma phrase, je l'ai mal continué, et donc: .
Well...
 
Mesdames, Messieurs, enfin!! Un petit article est tombé ce jour, écrit à la main, pas copié sur un dossier de presse, et je m'empresse de vous le partager:
 
Par Bruno PIN, du journal gratuit lyonnais 421,
 -a-interprete-de-nombreux-titres-de-son-nouvel-album-mercre
"Murat
 
Finalement, Murat ne serait-il pas un éternel insatisfait ? On connaît le musicien et le poète sur le bout des doigts. Qu’importe la déferlante verbale dont il fait preuve de temps en temps ! Il a un certain sens de la provocation que certains apprécient, d’autres pas.
 
Jean-Louis Murat possède cet esprit de liberté rare, cet attachement intense à la terre Auvergne. « Rien n’est important, j’écris des chansons comme on purgerait des vipères. Au diable mes rêves de paysan, je ne veux plus que cesse la neige ! » (Perce-neige - Dolorès - 1996). Une discographie qui, malgré le marasme des maisons de disques, continue de s’allonger. Après les années d’abondance, voici les années de vaches maigres. Un disque par année et demie au lieu de deux pour ce boulimique de travail. Quelques coups de mou, quelques titres un peu faibles ? mais rarement ? et la bonne vingtaine de disques parus à ce jour laisse, comme un goût captivant, cette sensation de l’ouvrage bien fait.
Artisan des mots et des rimes Jean-Louis Murat joue avec ceux-ci, aborde les chemins amoureux comme rarement. La plume est travaillée, ciselée, empreinte des influences multiples qui l’ont nourri, qui l’ont construit ; la littérature et la poésie sont quelques-unes des pièces fondatrices de la maison Murat.
On est loin des premiers albums. Le Murat d’avant est devenu musicien et cela fait belle lurette qu’il a raccroché les synthétiseurs. Cheminant sur le chemin des guitares, influence l’Amérique des grands espaces, entre Calexico et Neil Young. De Mustango au Cours ordinaire des choses en passant par le magique Lilith ou encore Taormina, la musique a remisé ses hésitations et ses errements aux portemanteaux des souvenirs. Depuis longtemps, Jean-Louis Murat est sur le terrain des audacieux. On ne se lasse pas d’écouter un Dolorès de 1996 ou bien le cru de l’année 2002 : le Moujik et sa femme.
La dernière livraison, autre ouvrage à tiroirs. Le texte comme une matrice, ce sentiment sombre qui l’habite est comme une suite logique à son œuvre. Le chanteur n’est pas toujours là où on l’attend et l’ambiance générale semble sortir d’une quiétude, d’un lien encore plus ténu avec dame Nature. Dans la discographie de l’Auvergnat, Toboggan sera un autre objet à part ; pas le plus grand album à première vue, mais pour ceux qui savent écouter l’épure de la musique, eh bien les mots et cette fragilité dite sans fard, font de cet album une pépite. Même la voix du chanteur prend une délicatesse inconnue, presque vulnérable. La nature est omniprésente. Cet espace qui nourrit l’artiste depuis l’enfance, qui mieux que Murat peut nous chanter les odeurs d’étables et les senteurs végétales ? Paysan, troubadour, écorché, l’univers du chanteur enchante l’auditeur attentif : « Que l’espoir laisse au printemps/ Chanter la grive passer le givre/Que l’espoir laisse au printemps/Passer la neige en tourbillonnant. »
Fin mars 2013 : Toboggan vient de sortir. Sur la scène de la Cave à musique, Murat est accompagné à la batterie par Stéphane Reynaud. L’écran en arrière-plan diffuse de belles images en noir et blanc. Jean-Louis Murat enchaîne les chansons. Il y a une tension palpable, il faudra un moment pour qu’elle disparaisse. À l’automne la tournée a repris, et depuis le chanteur a rodé ses chansons. Alors on attend avec impatience Jean-Louis Murat sur la scène du Radiant-Bellevue.
 
Radiant-Bellevue le 8 octobre."
 
Par
Bruno Pin



RAPPEL DES CONCERTS:
- 03/10 CERGY  à l'observatoire (et pas Conflans au théâtre S. Signoret)
         
 
- 04/10 Livry-Gargan (Théâtre-Centre culturel Yves Montand)
http://www.livry-gargan.fr/event/concert-jean-louis-murat
 
- 06/10 La Riche (La Pleïade) Indre et Loire   à 2 km de TOURS.


- 08/10 Caluire (Le Radiant) 69   La nouvelle salle tenue par Victor Bosch (ex-gérant du transbordeur, où fut enregistré Murat Live)
  http://www.radiant-bellevue.fr/saison-2013-2014/octobre/article/jean-louis-murat

      le Jeudi 10 Octobre 2013 à Neuchatel (Suisse) - + ALIOSE
      http://www.case-a-chocs.ch/agenda/2013/10/        
           
- 11/10 Annemasse (Le Château Rouge)
  + Giro
- 12/10 St-Junien près de Limoges (La Mégisserie, en association avec http://www.horizonscroises.fr/ ; merci à eux)
- 18/10 Lescar -64 (Salle de Lescar) FESTIVAL TOUT EN MOTS (avec KENT, Rose...) 
- 19/10 Nantes (La Bouche d'Air)
20/10 Nantes (La Bouche d'Air)
    
- 22/10 Allonnes (La Péniche) 72
avec HOLDEN
 
- 24/10 Belfort (La Poudrière) , + Carols COusin   
(pas sur le site officiel)
- 25/10 Strasbourg (La laiterie)
- 30/10  PULLY (SUISSE à l'OCTOGONE)
      
- 01/11 Charleroi (Le Coliseum)

- 02/11 Seraing (Centre Culturel)
        
      - 03/11 de retour à Arlon (L’Entrepôt) avec Li Lo encore.      
- 05/11 Beynes (La Barbacane) 78   (43 km de PARIS)
 
- 07/11 UNIEUX (12 km de Saint-Etienne), Festival des Oreilles en Pointe) avec Yvan Marc (auvergnat)    

- 09/11 Cébazat (Festival Sémaphore en Chanson) 63     + Moran
- 14/11 Nice (Théâtre Lino Ventura) + HOLDEN   
 


LE LIEN EN PLUS :
 
Un petit article sur Pascale Clark où Murat est cité:
 
Et pour parler d'INTER....  Bernard Lenoir a sorti une compilation, cela ne vous a pas échappé, il y a quelques mois, et j'ai oublié d'en parler, y figurait Murat (le lien défait) : http://musique.fnac.com/a5391188/Compilation-pop-rock-Bernard-Lenoir-l-Inrockuptible-Edition-exclusive-Fnac-Vinyl-album
Une deuxième est en cours d'élaboration... Durant l'été,  EMI   proposait aux internautes (mailing) de faire des suggestions...
 
 
  Message personnel:
Madame Bouchard n'est pas la reine du Hockey sur glace.
 
 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 17 Septembre 2013

 
On finirait presque par  oublier au vu de la morne plaine  de septembre, sans promo, ni flonflon, que Murat doit reprendre la route dans quelques jours.  Pas de single, de nouveau clip ou de réédition de l'album dont on avait pourtant cru entendre parler...      
 
houcmant liège
                                                                                Photo : D.Houcmant
 

Alors, bon, faites tourner les dates!!!   (En faisant le tri entre les infos du LIEN DEFAIT, du site officiel et du site du tourneur, voici ma synthèse que je pense  LA SEUL EXACTE à ce jour  ;.))
 
- 03/10 CERGY  à l'observatoire (et pas Conflans au théâtre S. Signoret)
500 places debouts, 250 assises
 
- 04/10 Livry-Gargan (Théâtre-Centre culturel Yves Montand)
http://www.livry-gargan.fr/event/concert-jean-louis-murat
 
- 06/10 La Riche (La Pleïade) Indre et Loire   à 2 km de TOURS.


- 08/10 Caluire (Le Radiant) 69   La nouvelle salle tenue par Victor Bosch (ex-gérant du transbordeur, où fut enregistré Murat Live)
  http://www.radiant-bellevue.fr/saison-2013-2014/octobre/article/jean-louis-murat

-
      le Jeudi 10 Octobre 2013 à Neuchatel (Suisse) - + ALIOSE
      http://www.case-a-chocs.ch/agenda/2013/10/        
     

- 11/10 Annemasse (Le Château Rouge)
  + Giro
Après avoir préparé sa tournée là-bas, Murat revient pour le "concert suisse" de cette partie de tournée! 
http://www.chateau-rouge.net/spectacle/jean-louis-murat/

- 12/10 St-Junien près de Limoges (La Mégisserie, en association avec http://www.horizonscroises.fr/ ; merci à eux)
- 18/10 Lescar -64 (Salle de Lescar) FESTIVAL TOUT EN MOTS (avec KENT, Rose...) 
- 19/10 Nantes (La Bouche d'Air)
20/10 Nantes (La Bouche d'Air)
À Nantes, Jean-Louis Murat donne deux concerts à la Bouche d’Air et présente au lieu unique un aspect plus plastique et autobiographique de son travail à travers des projections qui nous plongent dans son quotidien.
L’installation de Jean-Louis Murat au lieu unique est accessible samedi et dimanche de 15h à 19h (entrée libre).


- 22/10 Allonnes (La Péniche) 72
avec HOLDEN
 
- 24/10 Belfort (La Poudrière) , + Carols COusin   
(pas sur le site officiel)
- 25/10 Strasbourg (La laiterie)
- 30/10  PULLY (SUISSE à l'OCTOGONE)
 
- 01/11 Charleroi (Le Coliseum)

- 02/11 Seraing (Centre Culturel)
"une saison marquée par la venue de nombreux humoristes..."
Capacité : 550 places assises

- 03/11 de retour à Arlon (L’Entrepôt) avec Li Lo encore.  
- 05/11 Beynes (La Barbacane) 78   (43 km de PARIS)
Jauge : 308 places en gradin / 480 debout (gradin rétractable)

- 07/11 UNIEUX (12 km de Saint-Etienne), Festival des Oreilles en Pointe) avec Yvan Marc (auvergnat)

- 09/11 Cébazat (Festival Sémaphore en Chanson) 63     + Moran
- 14/11 Nice (Théâtre Lino Ventura) + HOLDEN   
22/11 Paris (La Gaîté Lyrique) avec IBEYI, duo, nouveaux protégés de Marie AUDIGIER   
 
 -a-interprete-de-nombreux-titres-de-son-nouvel-album-mercre
 
RAPPEL :
« Avec ce disque, Jean-Louis Murat a peut-être ciselé le plus beau joyau de sa discographie »
Les Inrockuptibles 4.5/5

« Toboggan nous soulage par son mal et fait du bien, guérisseur. »
Libération (UNE du 25.03)

« Une grande œuvre, intime et familière »
Magic (Album du Mois, avril)

 « Toboggan est son album le plus réussi depuis Mustango »
Paris Match

« Murat chante à l’oreille, d’une belle voix grave pleine de densité, des contes remplis de symboles cachés sous des tapis d’émotions. »
« Un disque à écouter dans la pénombre. Ou en plein soleil. »
L’Express 

« Une formidable sensation de simplicité qui souligne une écriture sobre portée par sa voix familière. Cette nouvelle sagesse lui va à ravir »
Nouvel Obs

« Toboggan suscite donc dans son ensemble une impression de flottement, de tranquille dérive. »
Le Monde
 
 « Nul doute, Toboggan est un grand disque. »
« Son œuvre se fait cathédrale. Son dernier album « Toboggan » est une messe où il est inutile d’être croyant. »

L’Humanité Dimanche

« Splendide. Il faudrait un Murat pour chaque saison »
Ouest France

 « L’écriture de l’artiste brille par ses qualités poétiques et littéraires. »
Le télégramme ***

 « Il se dégage de ce disque une sérénité […] son potentiel est immense. »
LesEchos.fr

« Murat réussit là où beaucoup ont échoué »
Télérama Sortir

« L’artiste se montre toujours affuté et d’une grande exigence envers lui-même. »
 Le Figaroscope

« Un beau disque intimiste »
Nice Matin ***

« Un loup sauvage et solitaire. Un peu hors du temps. »
La Provence

« Entre ombre et lumière, raffinement du geste et brutalité des sentiments, l’amour du beau se conjugue chez lui à la rugosité du désespoir »
Sud-Ouest Dimanche (UNE)

« Mélancolique, folk« optimiste, et « supportable pour des enfants » […] On manquait de toi, Murat ! »
Direct Matin Montpellier

« Toboggan est son 22ème album, et sans doute l’un de ses meilleurs, mais on dit ça à chaque fois, tant le niveau d’exigence de Jean-Louis Murat est élevé et son univers attachant et passionnant »
La Dépêche du Midi

« Du Murat pur jus, comme on l’aime. Emouvant, sensuel en diable, un peu venimeux, et finalement si doux »
Question de femmes

Et pour conclure, une petite cover déposé sur youtube:



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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 15 Septembre 2013

 
http://www.mjcbernay.fr/photos/Radiosofa.jpeg
 
Le 11 octobre 2012 -mince, déjà un an ou presque-, je vous indiquais que Murat avait écrit un texte pour le 3e album du  groupe rouennais RADIOSOFA (Dominique A aussi). Je connaissais leur goût pour Murat, et Bayon leur avait fait l'honneur d'une mise en lumière dans Libé.
 
 Il y a quelques jours je contactais Mathieu Pigné pour lui demander des nouvelles, étonné que j'étais en cet fin d'été de ne pas avoir de nouvelle de ce 3e opus dont le projet semblait bien avancé. Sans réponse, j'optais pour Google... et découvert aussitôt l'étonnante nouvelle : le groupe a annoncé sa dissolution!

 On trouve ceci dans un coin de leur site:
Le 27 janvier 2012 Radiosofa jouait à Chailles son dernier concert sans le savoir.
Le 20 mai Ray Manzarek nous a laissés. Comme un symbole ; lui qui - parmi tant d'autres - nous a tellement donné envie de faire de la musique... nous avons donc décidé après 20 belles années passées tous ensemble de raccrocher définitivement nos crampons pour vaquer vers d'autres espaces.
Nous nous devions à nous mêmes de stopper sans nous trahir car l'envie n'y était plus. C'est désormais chose faite, et même si c'est le coeur lourd que nous nous retirons, c'est aussi remplis de fierté et la tête haute que nous clôturons l'aventure Radiosofa.
Tellement tellement de souvenirs, de joies, d'embuches, de luttes, de peines, de voyages, de constructions, de discussions. Une histoire d'amour qui nous aura tous marqués au fer pour la vie.
Merci à ceux qui étaient là d'y avoir cru si longtemps et merci aussi à ceux qui n'étaient pas là, on ne vous en veux pas, vous ne saviez pas.
Cette page va donc bientôt fermer mais nous n'arrêtons pas la musique pour autant, et vous pourrez nous retrouver 1 de ces 4 au détour d'une salle de concert, d'un disque, d'un local de répétition... who knows ?

On vous aime.

Thomas, Ludwig, Matthieu, Fabien & Mathieu

"l'instant est béni, tout le reste n'est que souvenir.
nous nous cachons dans la musique afin de nous dévoiler ". Jim Morrison.

Raccroché alors qu'on a des inédits de Murat et de DOMINIQUE A pour booster la promo d'un album, c'est étonnant... et c'est sincère... comme leur petit mot : "pas envie de se trahir". Etonnant aussi car, ils nous permettent d'écouter des titres inédits qui étaient destinés à ce nouvel album, ... et c'est très bon. Ecoutez:



   
https://soundcloud.com/radiosofa/daussi-haut


   Pas de texte qui serait du Murat...

Mathieu, que l'on a vu aux côtés de Julien Doré, et discuté avec notre Mathieu ici même dans la zone commentaires,   m'a finalement répondu... et m'a confirmé que la chanson de Murat n'en était qu'à la phase de maquettage... Sortira-t-il du placard un jour?  Peu de chance....et ce texte rejoint donc la longue liste des projets inaboutis... ce qui ne manquera pas d' exciter les Indiana Jones de l'archéologie muratienne...

   
Un article qui parle d'une série noire sur ROUEN... : 
Inadmissible qu'on ait parlé que de la série noire marseillaise cet été... et pas de celle-ci.....
  
 
  Le très beau "10 000 brasses" du deuxième album (très chouette le clip):
Du côté de MEDIONI et de NUC, on aimait aussi:
Meilleurs voeux pour la suite aux musiciens de Radiosofa :
 - Mathieu ( DARKO : https://www.facebook.com/darko.theband  et Julien Doré)
- Ludwig Brosch (basse, clavier) et Fabien Senay (guitare), qui travaillent  avec Claire Denamur (autre fidèle me semble-t-il de Murat).
- et Thomas Cramoisan (chanteur).

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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