actu-promo- 2010-aout 2011

Publié le 16 Janvier 2011

Bon... enfin le temps de me remettre à cette article... qui date de septembre...  J'ai vraiment du mal à me retourner.... Dès que quelques jours sont passées, je tourne la page... et pourtant, c'était impératif de publier enfin cet article... au cas où... si quelqu'un avait râté l'événement....

 

Alors... comment ça commençait cet article?

 

 

 

 

 

 Voilà 5 jours que j'ai cet article sur le feu... mais c'est la reprise du taf, la fin de l'été, un excellent mariage... et une grosse fatigue... mais soit, il faut bien que je fasse ce rappel important  pour les aoûtiens qui auraient râté  l'évenement d'août (même si c'était le 31/07!)...Et bien.... oulàlà... j'ai vraiment laissé trainer les choses...    Je veux parler de l'interview sur France Inter de MARIE AUDIGIER, manageuse ou directrice artistique de Jean-Louis Murat. Elle emploie maintenant  plutôt ce dernier titre... Quand on parle de directeur artistique, on évoque souvent le nom de Jacques Canetti... découvreur de talents d'une époque où   les attachés de presse et les Colonel Parker n'avaient pas encore envahi le bouzin...  Voici quelques réflexions que je m'étais faite en écoutant l'interview.

 

J'avais pas vraiment suivi que Marie s'était occupé d'autres artistes... sauf récemment avec les Twins twins et Cascadeur... et que cela s'était souvent passé avec succès : Passi, Asa.... 

 

J'ai donc appris pleins de choses dans cette interview,  notamment sur son parcours avec le disque du crépuscule, chez Naive... puis en indépendante.  

 

Concernant ces artistes, quelques réflexions:

 

- Marie Jo Torn   , c'est donc sans doute pour ça qu'on a eu droit à un duo à Taratata.. (Five'r nous avait fait partager des vidéos des coulisses où elle était présente....

http://surjeanlouismurat.over-blog.com/article-n-16-des-tuyaux-ouverts-en-attendant-europe-1-48859417.html

Je vois que les vidéos ont été supprimés : Nagui veille sur ses droits!... )

- il y a deux artistes africains (Asa...). Les goûts de Jean-Louis Murat en matière de "world" sont un peu une énigme mais l'évocation de projets d'enregistrement en Afrique indique qu'il s'y intéresse... et Marie y a peut-être un peu participé.

 

Concernant cette dernière, il est question du grand moment de joie pour Marie au moment de l'attribution du prix constantin à Asa. Je me suis rappelé de cet article : http://www.telerama.fr/musique/pourquoi-je-n-ai-pas-vote-asa,36042.php . Effectivement, le prix Constantin est loin d'avoir trouvé sa légitimité... et je trouve amusant que Daho, tête de turc préféré de Murat à l'époque Virgin,  ait fait gagner Marie...

 

            Murat est bien sûr évoqué... il y a un extrait d'interview, Marie évoque sa fierté de travailler avec lui, indique comme elle a, à un moment donné,  dit à Jean-Louis qu'il devait se consacrer à la musique à 100%...  Le rôle de Marie dans sa carrière n'est pas souvent évoqué. Je me rappelle d'une interview où on devinait un peu son importance: je crois que Murat disait que souvent elle disait que ces chansons étaient bien... mais moins bien que celles de Manset....  et j'imagine Murat à cravacher derrière pour s'améliorer... et devenir meilleur aux yeux de Marie...  Ensuite, c'est souvent la rupture sentimentale qui est évoquée et qui a forcement été un élément important dans l'inspiration de Jean-Louis ....  Rupture qui nous a peut-être par contre privé du film "mlle personne".... un fan m'indiquait l'an dernier qu'il avait un souvenir d'interview qui disait que Murat n'avait pas sorti le film car on y voyait que Marie allait le quitter....  Je n'ai jamais trouvé trace de ça... En fait, si, maintenant!  C'est pour bientôt!   mais j'en parle afin de creuser la mémoire de chacun... et peut-être des intéressés... 

           

            Plus  récemment, pour parler de l'influence sur Murat, j'avais indiqué au début de la tournée Tristan, que Marie revendiquait le fait d'avoir poussé Murat à se produire en solo...  A posteriori, je ne sais pas si c'était une riche idée... Je me demande si cela ne l'a pas enfermé dans la marginalité de petites salles....   et là, j'aurais bien aimé que le journaliste pose une question qui aurait pû être celle-ci :  "quand on s'occupe d'un artiste depuis.... années, et qu'il traverse une période d'insuccès, par exemple  avec une tournée difficile à boucler... est-ce qu'on ne se pose pas des questions?"

             Bon, on pourrait élargir un peu plus : est-ce qu'un manager a un rôle crucial dans le rôle d'un artiste établi?   Le fait est que Jean-Louis est Jean-Louis Murat... et qu'il n'aura connu qu'un seul manager ou directeur artistique... peut-être la seule qu'il ait  pû supporter... et ceci suffit pour interrompre tout débat... Mais soit, la question m'a traversée l'esprit...   

 

 

   cd promo japonais...

 

 

 

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/ete/au-temps-pour-moi/index.php?id=93737

"Marie Audigier

Marie Audigier fait beaucoup de métiers dont le point commun est de prendre des risques. Pas pour la gloriole : prendre des risques, c'est avoir du goût pour la vie, c'est avoir le désir de se dépasser, c'est avoir besoin d'un peu de contentement après un pari : "Oui, c'était dur, c'était impossible mais je l'ai fait !" Et naturellement, le lendemain il y a un nouveau défi insensé à relever. C'est la vie.

 

Si son métier est de prendre des risques, peut-être que Marie Audigier est une cascadeuse ! Et c'est presque ça… Pas une cascadeuse qui roule les mécaniques, une artiste discrète, fidèle, fraternelle, aux côtés de Jean-Louis Murat, d'Asha, d'Emilie Simon, de Passi, de Koffi Olomidé ou justement d'un drôle de type dont on va pas mal parler aujourd'hui, un musicien inclassable qui s'appelle… Cascadeur. Il n'y a donc pas de hasards.

Comme toutes ses histoires sont belles à entendre, nous avons invité Marie Audigier à nous apporter ses disques dans un lieu qu'elle aime.

H.M.


programmation musicale

  • > Neil Young : I Am a Child   album : Last Time Around (1968)

    Paroles et musique : Neil Young

  • > Jean-Louis Murat : Taïga (2009)

    Paroles et musique : Jean-Louis Murat

  • > Marie Audigier : Si bien  album : Ces étés(1993)

    Paroles et musique : Marie Audigier

  • > Asa : Bibanké album : Asha(2007)

    Paroles et musique : Asa

  • > Cascadeur : Meaning

    Paroles et musique : Cascadeur

  • > Cascadeur : Walker

    Paroles et musique : Cascadeur

  • > Cascadeur : ByeBye  album : Live des Francofolies de la Rochelle 2010 (2010)

  à télécharger:

  http://www.megaupload.com/?d=5LGHR884

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 14 Janvier 2011

 

         Voilà une nouvelle qui a chagriné à juste titre du côté de Douharesse...  Alain Artaud, le PDG de Polydor, la maison de disque avec laquelle Jean-Louis Murat est en contrat, a été remercié par le hyper sympa Pascal NEGRE (rappelez vous de son livre sorti récemment...).   Il était précédemment chez V2, l'ancienne maison de disque de Jean-Louis et était donc un fidèle supporteur de Jean-Louis Murat... même si les négociations devaient quand même être sévères... Son passage d'une maison indé à la "word company" se conclue donc ainsi... Bonne chance à lui pour la suite! Cela ne remet pas en cause le nouvel album car le contrat est signé.

 

 

 

 

      Curieux hasard : voilà quelques jours qu'Alain Artaud avait accepté d'être l'ami de "surjeanlouismurat" sur FB...

 

 

Voic une interview

http://www.singcity.fr/interview-edito/interview.php?id=15   :

"Alain Artaud

mercredi 05 juillet 2006

Alain Artaud, directeur du label indépendant V2 Music France, distribue des artistes aussi éclectiques qu’Anaïs, Christopher Stills ou Bloc Party. Il répond à nos questions sur l’industrie du disque et sur la promotion des artistes, à l’heure d’Internet et de la dématérialisation de la musique.

 

Tout d’abord Alain Artaud, merci de répondre à nos questions. Nous débuterons cette interview par une question simple : le label V2 MUSIC lance-t-il beaucoup d’artistes francophones ?

Oui, nous lançons beaucoup de nouveaux artistes francophones, parce qu’on aime ça et parce qu’aujourd’hui, dans un marché qui est en crise, la production locale représente à peu près 65% du marché français. C’est beaucoup, ce serait dommage de ne pas être en avance sur ce créneau. C’est donc par goût et par envie, également par opportunisme commercial et parce qu’il est vrai que cela dessine une ligne éditoriale. Je pense que c’est important pour une maison de disques d’avoir une ligne éditoriale claire.

Quels sont vos canaux principaux pour découvrir et signer les nouveaux artistes ?


Il y a plein de possibilités. Il y a la scène tout simplement, c’est traditionnel et ça marche. Il y a beaucoup de groupes qui s’autoproduisent, qui se montent comme ça, sur scène, donc il faut aller fouiner… Il y a aussi Internet avec des sites comme Myspace, les tremplins comme le Printemps de Bourges, le bouche à oreille, les relations que nous entretenons avec les éditeurs*, les managers, tous les gens qui gravitent dans l’univers de la musique, qu’ils soient amateurs ou professionnels…

C’est le directeur artistique qui s’en charge avec vous ?

Le métier d’un directeur artistique, c’est de découvrir des artistes mais aussi de s’occuper de la direction artistique d’artistes déjà signés. Il y a des directeurs artistiques qui ont très peu signé, mais qui, par contre, sont très fort pour dire à un artiste : « ta chanson, ce serait bien qu’on l’habille de telle manière ». C’est la facette de producteur et c’est quelque chose dont on ne parle pas assez souvent. Nous, les maisons de disques, nous sommes là pour produire des disques et ça reste un peu abstrait pour le grand public, ce qui est moins le cas dans les pays anglo-saxons, grâce à des labels à très forte identité comme Elektra à la fin des années 60. En France, tout se passe comme s’il y avait les artistes et le public, avec les médias au milieu, alors que la réalité est plus complexe. Produire un disque, c’est mettre en relation divers corps de métier : des musiciens, des bons studios d’enregistrement, un réalisateur*, c’est-à-dire un « metteur en sons »… Par exemple, quand l’artiste est musicien et qu’il n’écrit pas ses textes, il faut l’aider à trouver un auteur, donc ça peut être plus ou moins complexe. C’est moins spectaculaire que dans le cinéma parce que les corps de métier (du décorateur au machiniste) sont encore plus nombreux. Mais c’est quand même un sacré boulot et ça reste un boulot artistique.

Comment se passe le lancement d’un artiste étranger sur le marché français, dans le cadre d’une distribution ou d’un contrat de licence* ?

Ça dépend. On a très peu de catalogue international propre. C’est un peu différent par rapport à une multinationale, car nous, nous allons chercher notre catalogue international. Notre politique, c’est d’avoir un catalogue essentiellement français qui s’enrichit au contact de l’international. Pour ça, on a fondé une marque qui s’appelle « Cooperative Music », dédiée aux labels indépendants, avec des antennes à Londres et à Paris. On cherche des labels indépendants partout en Europe que nous hébergeons sous la marque « Cooperative Music ». C’est pour ça qu’aujourd’hui, nous avons des groupes comme Bloc Party ou Clap Your Hands Say Yeah. Et pour le lancement de ces artistes, beaucoup de choses entrent en jeu : la nature du disque, le public à qui ça s’adresse, les chiffres des ventes si l’artiste a déjà sorti des œuvres autoproduites, etc.

Quels sont les moyens alternatifs pour une maison de disques indépendante face à la puissance de communication des majors ?


Notre position à V2 est intéressante car nous sommes des « très gros indépendants ». La taille critique pour accéder au marché avoisine les 1% de part de marché, et nous en sommes à 1,5 voire 2%, donc nous avons de quoi investir, peser dans la balance, en tous les cas beaucoup plus qu’une toute petite structure. Nous faisons de la pub télé, nous ne sommes ni dans un esprit de lutte ni dans un esprit de refus car tous les moyens pour faire connaître nos artistes sont bons à utiliser. Après, c’est sûr que nous manquons parfois de moyens, mais nous arrivons à compenser cela par un catalogue plus ciblé, moins étendu. Dans les grandes multinationales à Londres ou à New York, il y a des gens qui sont un peu les hauts fonctionnaires du disque, qui disent « untel a vendu 500.000 albums, donc il est susceptible de vendre dans le monde entier, de la Chine à la France ». Ce qui fait qu’on nous conseille vivement de distribuer tel artiste étranger : on investit sur lui et on y passe beaucoup de temps. Généralement, on le distribue, mais il arrive que les artistes ne soient pas adaptés à la spécificité du marché français. Il reste encore des spécificités.

Cette situation est-elle plus difficile pour les nouveaux artistes émergents ?


Oui, c’est plus dur pour un jeune artiste de se faire signer dans une maison de disques, tout simplement parce que c’est la crise. Le téléchargement illégal, entre autres, a entraîné une baisse du marché de 30 à 40 % en quatre ans. Aucune industrie ne peut se remettre d’un tel choc. Ca fait plaisir à certains, notamment à ceux qui disent : « la musique appartient à tout le monde, la propriété, c’est le vol ». Si on ajoute à cela le fait que la licence globale a failli passer, on peut dire que le disque ne se porte pas très bien. Une maison de disques n’a pas vocation à sortir uniquement des compilations du genre « le Top des Tops ». Elle a aussi vocation à produire des artistes autour d’une vraie ligne éditoriale. Nos moyens sont limités à cause de la crise, donc c’est plus difficile pour un jeune artiste d’être signé. Mais n’oublions pas le rôle des médias : à la télé, il n’y a pas assez de musique, en radio, où la concurrence est rude, les playlists ont tendance à être moins diversifiées. C’est un métier très dur et de fait, beaucoup de radios se contentent de scanner ponctuellement la demande et de promouvoir des marques plutôt que des jeunes artistes. Heureusement, il y a une régulation qui se fait au niveau du CSA pour obliger les radios à prendre des risques, en programmant des jeunes artistes.

Du point de vue d’une maison de disques, quelle est la qualité première pour se faire repérer ?


La qualité première, pour moi, c’est d’être bon sur scène et d’arriver à créer un bouche à oreille sur le net. Pour le reste, ça dépend tellement des producteurs que vous avez en face de vous... Certains producteurs n’auront qu’une envie : signer ce qui sera accepté par les radios ! D’autres, plus en avance, essaieront de prévoir à plus long terme, mais on considère ces gens là comme des martiens. L’idéal, pour être lancé, c’est bien entendu de se faire repérer par une maisons de disques, mais les maisons de disques ainsi que les producteurs sont extrêmement sollicités. La musique reste un des principaux hobbies des français : il y a des chorales, des fanfares, ce qui veut dire que beaucoup de gens s’activent !

Le phénomène Star Academy a montré qu’il y avait beaucoup d’interprètes, qui avaient besoin de chansons pour émerger en tant qu’artistes. A votre avis quelle place y a-t-il encore aujourd’hui pour les gens qui sont seulement interprètes et pas auteurs ou compositeurs ?

Je respecte énormément les interprètes, mais chez V2, notre spécialité c’est de trouver des gens qui écrivent soit leur musique, soit leurs textes, soit les deux. Pour que les interprètes puissent trouver des chansons plus facilement, il faudrait qu’il existe en France de grands éditeurs*, c'est-à-dire des gens qui soient capables de trouver et de faire travailler des auteurs, des compositeurs, en les mettant en relation, ce qui se fait encore beaucoup dans les pays anglo-saxons. En attendant, j’écoute beaucoup d’artistes dans la mouvance de la Star Academy et franchement, je n’y trouve pas beaucoup d’originalité.

Beaucoup de jeunes artistes français préfèrent écrire des textes en anglais, en rêvant souvent à une carrière à l’étranger. Qu’est ce que vous pensez de cette attitude-là ?


Je pense que c’est extrêmement périlleux de vouloir chanter en anglais. C’est une fausse solution de facilité car sur le marché français, le public préfère les artistes qui chantent en français, donc ce n’est pas forcément un bon calcul. Après, c’est vrai que si on veut conquérir l’Amérique pourquoi pas… Chacun fait comme il veut et comme il peut.

Est-ce qu’avec la dématérialisation du disque, on ne revient pas à l’essence même de la musique, c'est-à-dire le spectacle vivant : le live ?


Il faudra toujours des gens pour produire des disques, sinon personne n’ira voir l’artiste sur scène. C’est vrai qu’aujourd’hui, en pleine crise du disque, les gens dépensent facilement 30 à 40 euros pour un concert, mais on pourrait tout aussi bien parler des sonneries de portable à 3 euros qui ont énormément de succès ! En réalité, je crois que le spectacle vivant ne s’est jamais essoufflé. Actuellement, c’est tout ce qui tourne autour de l’image qui a du succès : le clip revient en force, notamment via Internet, l’image est moins chère, elle s’est démocratisée. C’est intéressant parce que c’est un autre mode d’expression, qui fait souvent intervenir un rapport entre deux artistes, l’un pour le son, l’autre pour l’image. Parce que la scène, c’est génial, mais il y a un seul artiste, c’est très rare qu’il y ait une vraie confrontation entre un artiste et un metteur en scène, comme pour les shows très ambitieux de Peter Gabriel ou de Jean-Michel Jarre.

Et comme d’habitude, nous terminerons par la question SING CITY : si vous aviez un conseil à donner à un jeune artiste qui a un projet artistique à construire actuellement, ce serait lequel ?


Il faut qu’un artiste arrive en position de force face à une maison de disques. Il ne faut pas hésiter à s’autoproduire, à essayer de tout faire soi-même, les concerts comme les clips. Ne croyez pas qu’une maison de disques va se charger de tout pour vous. Si vous arrivez en ayant donné 200 concerts et que vous avez un public qui vous suit (comme Anaïs), si vous avez créé un bouche à oreille sur Internet (Didier Super), si vous avez un message fort, un clip marquant, vous êtes en position de force. Plus on crée son propre espace, plus on gagne un meilleur accès et une plus grande liberté artistique. Ensuite, il faut rencontrer les bonnes personnes, et là ce n’est que le début !

Merci Alain Artaud !


* Les éditeurs: L’édition est faite de petites structures indépendantes ou intégrées aux majors, dont le métier consiste à repérer les artistes (directement ou par l’intermédiaire des managers), et signer leur contrat d’édition. L’éditeur a pour mission d’éditer les partitions (la loi l’y oblige) et d’entourer l’artiste des bonnes personnes (auteurs, compositeurs). L’éditeur gère en outre les droits d’auteurs et les demandes d’utilisation de l’œuvre (publicités, cinéma, logos sonores) pour le compte de l’artiste. Il se rémunère en pourcentage des droits d’auteurs générés par l’exploitation de l’œuvre (vente et diffusion tous supports…). Parfois, l’éditeur est aussi producteur. Il choisit le réalisateur (voir ci-dessous) en lien avec l’artiste. On retrouve chez les éditeurs les postes suivants : directeur général, directeur artistique et « business affairs » (gestion des contrats et des droits). Les éditeurs « placent » ensuite leurs artistes chez des majors ou des labels indépendants en contrat de licence (voir ci-dessous), mais participent aux dépenses marketing et au tour support (budget alloué par la maison de disque au tourneur pour participer aux frais des concerts).

* Les réalisateurs: Ce sont des ingénieurs du son chevronnés, souvent musiciens eux-mêmes, qui supervisent les séances d’enregistrement et de mixage en studio. En accord avec l’artiste et le directeur artistique, ils façonnent le « son » de l’album en y apportant leur patte. Certains sont extrêmement réclamés pour la qualité de leur travail. En France on peut citer Dominique Blanc-Francard et Pierre Jaconelli, très présents en variété française. Outre Manche ou outre Atlantique on trouve Phil Spector, Rick Rubin, Phil Ramone, Quincy Jones, Nigel Godrich, Elliott Scheiner…

* Le contrat de licence: Par ce contrat, une société d’édition et/ou de production s’associe avec une maison de disque (généralement une major) pour profiter de sa « puissance de feu » en terme de budget marketing (publicité presse, radio, télé, Internet), de son réseau de promotion (lien étroit avec la presse et les radios) et de distribution (accès privilégié aux FNAC et autres gros disquaires). La maison de disque s’occupera alors de l’artiste comme si elle l’avait signé, si ce n’est qu’elle accordera en priorité ses budgets à ses contrats d’artistes (signés directement par elle). Elle peut aussi seulement distribuer un artiste, promu par d’autres.


Site officiel de V2 Music : http://fr.v2music.com/site/default.asp 

copyright photo: Robin"
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Celui qui le remplace est aussi bien connu : Ancien patron de Sony Music France et du SNEP (les syndicat des majors dont n'est pas membre Scarlett productions),
Christophe Lameignère...
 
On l'avait connu à la pointe du combat d'HADOPI... que Jean-Louis Murat a soutenu certes. C'est en tout cas un homme des majors...
  - Petit article du Figaro:
-  Et cette lettre ouverte d'un internaute qui lui était adressé... et qui se conclue ainsi : Bonus track : à votre avis, M. Lameignère, pourquoi le groupe Radiohead (que vous rêviez de signer) a décidé de se passer de maison de disques ?
Petit indice chez vous : ce n’est absolument pas à cause des “pirates” …

Christophe Lameignère, Sony Music

Christophe Lameignère

"Christophe Lameignère, Sony Music
Photo : Jean-Baptiste Millot.
Texte : Hannah Krooz.

Qu’est-ce qu’il y a sur les murs du bureau d’un grand Président d’une grande maison de disques ?
Des Disques d’Or et des trophées bien sûr qui, témoignant des succès du passé, veulent conjurer les infortunes toujours possibles de l’avenir, dans ce métier si aventureux désormais…
Il y a donc beaucoup de Disques d’Or de toutes sortes aux murs du bureau de Christophe Lameignère, le patron de Sony Music France.
Notre homme se vit d’abord comme un artistique, un producteur, comme en témoigne d’ailleurs toute sa carrière.
Après avoir managé des groupes au début des années 80, il a débuté en 1984 comme Directeur Artistique chez un éditeur “papier” : EMI Music Publishing. Il y a travaillé avec Guesch Patti, Michel Polnareff, Alpha Blondy ; signé les premiers contrats de Suprême NTM ou Pascal Obispo, avant de passer à la production audio proprement dite, avec cette fois les premiers albums de NTM et Obispo encore, mais aussi les collaborations avec Christophe, Jil Caplan, Luz Casal, Alain Chamfort, Princess Erika…
Puis, de 1995 à 1999, il dirige le label EPIC et veille aux destinées des disques de Michael Jackson, Rage Against the Machine, George Michael, Sade, ou Polnareff…

À partir de 1999, avec la création de Zomba France, il développe la production d’artistes français : c’est alors Bénabar, Priscilla, KYO, et pour l’international… Britney Spears !

Et il dirige donc pour la France, à partir de 2005, l’une de ces quatre affreuses majors du disque, BMG, devenue Sony BMG puis récemment Sony Music, qui veille toujours au succès de Bénabar, mais aussi Eros Ramazzotti, Laurent Voulzy ou Patrick Bruel.
Mis à part Sony Music, Christophe Lameignère préside aussi le SNEP, Syndicat National de l’Edition Phonographique, qui réunit les quatre majors et quantité d’indépendants. Lameignère est aujourd’hui à la manœuvre, avec ses confrères et son Syndicat, pour défendre bec et ongles la cause des producteurs, qu’on diabolise ou qu’on piétine, ou les deux à la fois.
Physique de bagarreur, il ferraille, argumente, boxe, tonne, s’indigne. Et comme tout le monde dans ce métier, essaie de balancer aussi socialement que possible les dépenses avec les revenus. Songeur, il pense aux temps plus joyeux de jadis, à ce marché opulent dans lequel il pouvait davantage rêver à ses artistes et à de nouvelles signatures…"

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 13 Janvier 2011

 

 

Voilà une petite info glanée sur FB...  Elle est  donnée par une personne proche. J'ai préparé l'article en attendant confirmation... puis j'ai constaté  que Cédric  du forum a trouvé exactement les mêmes infos...   Bien joué...   Je publie quand même l'article réalisé grâce aux 10 premiers résultats de "google"...

 

 

 

Participeraient à l'album Fred et Stéphane... comme on pouvait s'y attendre... Avoir joué durant une petite année dans cette formation et un clavier... a dû donner des idées à Jean-Louis... On s'attendrait donc à retrouver Denis aussi... Mais apparemment, il est remplacé (peut-être par une question d'agenda) par une grande pointure...  Un bluesman parlant sioux : c'était un musicien pour lui!

 

Il s'agit de Slim Batteux!

 

Sur son myspace, petite bio:

Débute dans la vie professionnelle en tant qu’organiste de Rythm’ and Blues pour Eddy Taylor puis pour Dave and JJ.
Après une incartade dans le monde des bassistes, se tourne vers le métier de choriste-chanteur derrière des artistes comme Eddy Mitchell, Michel Jonasz, Véronique Sanson, Percy Sledge et bien d’autres.
On peut trouver son nom sur des pochettes de disques de gens prestigieux comme Ray Charles, Carlinhos Brown, Gary Christian.
Après la sortie d’un CD de voix A Capella « Les Voix de l’Amérique » (Koka Media), il sort un autre disque chez Origins « Wanna Lowan Ye » en langue Lakota.
On peut aussi l’entendre chanter dans de nombreux clubs avec les groupes « Autour Du Blues », « LiteHouse », « Doctor No », « Desktops », ainsi que dans le spectacle musical « Planet Janis » de Beverly Jo Scott.

Choriste de studio pour :
Johnny Halliday, Sirima, Michel Jonasz, Alain Souchon, Louis Chédid, Jackie Quartz, Herbert Léonard, Sylvie Vartan, Patricia Kaas, Danny Brillant, Carlinhos Brown, Guesh Patti, Vincent Baguian, Dave, Enzo Enzo, Mort Schuman, Ray Charles, Charles Trenet, Pierre Perret, Eddy Mitchell, Gary Christian.

Musicien de studio pour :
Véronique Sanson, Bill Deraime, Louis Chédid, Dick Rivers, Hugues Aufray, François Bernheim, Christopher Stills, Richard Cocciante, Gary Christian, Serah Casperson, Grace Storm, Ray Charles, Axel Bauer, Nilda Fernandez, Johan Asherton, le film « Mita Kola ».

Sur scène ou en tournée avec :
Francis Cabrel, Michel Jonasz, Véronique Sanson, Eddy Mitchell, Florent Pagny, Hugues Aufray, Diane Tell, Patricia Kaas, Bill Deraime, Dick Rivers, Paul Breslin, François Bernheim, Billy Paul, Patrick Juvet, Phil Barney, Percy Sledge, Roch Voisine, Serah Casperson, Grace Storm, Autour Du Blues, Beverly Jo Scott.

 

C'est un chanteur.... et ça serait une sacrée surprise qu'il utilise une voix masculine à côté de la sienne.

 

Voici son site officiel:

http://www.1212.com/a/batteux/slim.html

tracks for: Serah Casperson, Grace Storm, Johnny Hallyday, Sirima, Michel Jonasz, Alain Souchon, Jackie Quartz, Herbert Léonard, Sylvie Vartan, Carlinhos Brown, Guesh Patti, Vincent Baguian, Dave, Enzo Enzo, Mort Schuman, Charles Trenet, Jimy Ironikerd (lead vocal) etc... Dans le etc... , il y a licence IV et ça, c'est trop la classe!

Commercials for
Shell, Marie Brizard, Afflelou, Philtre d'Or...

Original film soundtracks
Les Maitres du Temps, Disney's "Oliver & Compagnie", Rockocorico with Eddy Mitchell,
Mon Père ce Héros, Nikita etc...

Musician


Axel Bauer Nilda Fernandez Johan Asherton

and also : Véronique Sanson, Eddy Mitchell, Bill Deraime, Dick Rivers, Hughes Aufray,
François Bernheim, Christopher Stills, Richard Cocciante, Gary Christian, Ray Charles etc...
Gigs


Francis Cabrel, Michel Jonasz, Véronique Sanson, Eddy Mitchell, Florent Pagny, Hughes Aufray, Diane Tell, Patricia Kaas, Bill Deraime, Dick Rivers, Paul Breslin, François Bernheim, Billy Paul, Patrick Juvet, Phil Barney, Percy Sledge, Roch Voisine and the latest show in Paris titled Autour du Blues with many of the artists named here as well as Jean-Jacques Goldman, Denys Lable and more...
Writer


Je parle Sioux/Lakota
Published by Editions du Rocher (Nuage Rouge)

"Les Sioux ont du sang français dans les veines"

La langue Sioux se compose de trois dialectes :
le Dakota, le Lakota et le Nakota. Le Lakota est le plus répandu.
C'est la deuxième langue amérindienne après le Navajo.

L'alphabet Sioux est le même que le nôtre. Il ne manque que 6 lettres : d,f,q,r,v et x. Ils utilisent des petits signes supplémentaires au-dessus de certaines lettres. Cela change le son.
Les phrases sont composées à l'envers.
Par exemple, si vous dites:'Chaque jour, cette femme va à la ville'
en lakota, ça donne : 'Jour chaque, femme la cette ville vers va'

Au début c'est une gymnastique qui n'est pas facile à apprendre.
L'avantage du lakota c'est qu'il n'y a pas beaucoup de temps. le passé est signalé par un petit mot avant le verbe.

Il faut savoir que tous les Sioux ont du sang français dans les veines.
Tout simplement parce que les Français qui ont peuplé la Louisiane, ont sympathisé avec les Sioux.
Ces derniers les ont bien accueillis parce qu'ils venaient faire du troc. Et non pas leur voler leurs terres.


Propos recueillis par Myriam Rembaut pour le journal Le Quotidien



Je me demande si Stéphane Mikaélian ne serait pas à l'origine de la rencontre entre ce musicien de Vincennes et Jean-Louis Murat.

 

Voici une petite interview:

 

 

http://surlaroute66.free.fr/html/slim%20batteux.htm

 

Slim, par quel biais en es tu venu aux claviers ?
A l'âge de trois ans, ma mère m'avait acheté un petit piano en bois sur lequel j'arrivais à reproduire les sons de ce que j'entendais à la radio. Du coup elle s'est dit : " Ca y est ! Un nouveau Mozart ! ". De ce fait vers l'âge de sept ans j'ai eu droit à mon premier piano. J'ai donc commencé à travailler, à prendre des cours. Cependant à l'époque on ne pouvait travailler que sur du " classique " ce qui m'a un peu dégoûté de l'histoire. De ce fait j'ai effectué quelques " aller-retour ", soit vers la guitare, soit vers la basse ou d'autres instruments un peu plus modernes, disons ….
Cela jusqu'au jour où j'ai entendu un pianiste de blues.
Là, ça a été un premier " tilt ", je me suis donc remis au piano et le deuxième " tilt " c'est quand j'ai entendu ma première note d'orgue Hammond. Là c'était réglé, je me suis dis " Enfin, c'est ça ! ".

Quel type de musique écoutais tu à l'époque ?
J'avais beaucoup de chance car j'habitais dans un petit bled de Picardie près d'une base américaine, mes potes étaient américains. J'allais avec eux (leurs parents travaillaient à la base) écouter la musique américaine de l'époque.
De ce fait nous étions au courant, bien à l'avance, de tout ce qui allait marcher en France. Dès qu'une vedette française reprenait une chanson, nous nous la connaissions déjà depuis longtemps mais interprétée par le créateur original.
C'était vraiment un " bon coin " et une bonne époque pour la musique.

Tu nous disais que la découverte l'orgue Hammond avait été un grand frisson pour toi, quels sont les artistes qui ont eu le plus d'influence dans ce style en ce qui te concerne ?
Billy Preston déjà, pour moi c'est un " dieu vivant " en ce qui concerne l'orgue Hammond, avec tous les changements de sons et puis le style ! Beaucoup plus tard j'ai connu Eddie Louis qui pour moi aussi est un " dieu vivant " et qui a une technicité incroyable et un excellent feeling. Ce sont vraiment mes deux instrumentistes préférés !

Le chant est-il venu naturellement par la suite, l'as tu beaucoup travaillé ?
C'est venu petit à petit car j'ai commencé sur le tas.
Je me suis forgé ma propre technique. On m'a proposé un jour de donner des cours dans une école et depuis je prends des cours tout en les donnant. Cela fait trois ans et me fait un bien énorme. Aujourd'hui, je me dis que c'est bien dommage d'avoir attendu si longtemps pour bien travailler ma voix.
J'ai quand même apporté à l'école le fait d'être le seul professeur qui soit aussi dans la vie active. Les autres ont tous les diplômes mais n'ont pas forcément d'expérience de la scène. Les responsables de l'établissement voulaient quelqu'un du " cru " qui puisse donner une autre vision et un autre enseignement aux élèves.

Quand a eu lieu pour toi le grand " top départ " professionnel ?
C'était en 1969 avec un groupe de rythm and blues américain qui s'appelait Dave & JJ, cela a duré jusqu'à ce que les flics me retrouvent car je n'étais pas parti à l'armée. On m'a donc embarqué de force en Allemagne….
Bef, ce groupe est vraiment celui qui m'a mis le pied à l'étrier.

Par la suite, quelles ont été tes rencontres les plus marquantes ?
Peut être Percy Sledge avec qui j'ai tourné un petit peu en France il n'y a pas très longtemps d'ailleurs.
Je ne parle pas de tous les artistes français que j'ai pu accompagner qui sont toujours des gens que j'aime beaucoup, enfin pour la plupart….
Il y a aussi Beverly Jo Scott que j'ai rencontré lors de l'aventure " Autour du blues " (2 albums et DVD édités par le label CREON, Nda). J'ai eu la chance de faire un duo avec elle sur l'album, ce qui a donné le point de départ de cette " association " avec " Planet Janis " (voir interview de Beverly Jo Scott sur ce même site, Nda) dans un premier temps, puis avec son propre groupe dans un second temps.
Sinon j'ai manqué de rencontrer Ray Charles pour lequel j'ai collaboré sur un album (sur le morceau " Imagine " de John Lennon, Nda), c'est une rencontre manquée que j'aurai bien voulu faire….

Lors de cette session l'as tu accompagné à l'orgue ou aux chœurs ?
C'était sur les deux.

J'aimerai également parler de ton amour pour le peuple et la culture sioux, tu es notamment l'auteur d'un ouvrage " Comment parler le sioux " (éditions du Rocher, Nda), comment cette passion t'es-elle venue ?
Cela vient de toujours !
Je crois que l'on est tous dans le même cas en Europe de toute façon. Nous sommes beaucoup réceptif à ce peuple. Ce qui m'intéressait c'était d'aller un peu plus loin dans ce qu'est l'art indien, j'ai par exemple travaillé les perles et les piquants de porc épic. Pour moi ce n'était pas assez, j'ai donc appris la langue. Mon anglais étant plus que bon, en raison de mon enfance passée en partie dans les bases américaines, j'ai donc pu lire tous les bouquins en anglais sur les sioux. Un jour j'ai rencontré un sioux qui est resté un an à Paris, nous sommes devenus très amis. Un jour je suis parti avec lui, depuis je connais toute sa famille, j'y vais très souvent etc…
J'étais également dans une association et parlant un peu le sioux je me suis dis : " Pourquoi ne pas en faire profiter les gens ". J'ai donc fait des cours avec cassettes pour les membres. Cela jusqu'à ce que Olivier Delavaux des éditions du Rocher me propose de mettre tout cela noir sur blanc.
Le livre a été édité il y a 6-7 ans, depuis j'ai réalisé un CD audio qui va avec.
En ce moment je travaille sur une comédie musicale sur les sioux. Je travaille avec Michel Gaucher, le saxophoniste d'Eddy Mitchell. Ce projet est prévu pour l'année prochaine, bref je baigne dans les plumes.

C'est un projet qui sera assez lourd, peux tu nous en dire plus sur la structure que vous pensez mettre en place ?
Ce sera sous chapiteau genre 2000-3000 places, il y aura des chevaux, la scène sera à 180 degrés, il y aura une exposition à côté qui fera partie de l'entrée du grand tipi. Il y aura aussi un village indien où on pourra retrouver une exposition d'art contemporain, ainsi que probablement une expo photos pour retracer l'histoire du peuple sioux pour que les gens qui viennent voir le spectacle passent par un petit tunnel avec plein de choses à découvrir. Nous essayerons de naviguer un peu partout dans l'Europe francophone. Il y aura de vrais indiens avec nous….
On croise les doigts, nous sommes en train de faire les castings, nous sommes en bon chemin.

Tu nous parlais de Michel Gaucher, gardes-tu souvent des rapports avec les musiciens que tu rencontres au fil des tournées et sessions d'enregistrement ?
Oui, de surcroît avec Michel nous avons un groupe ensemble….
Nous avons aussi joués ensemble chez Eddy Mitchell ainsi qu'avec Chance Orchestra. Il s'occupe d'une péniche qui s'appelle le Mélodie Blues à Paris dont il est le programmateur.

Que penses tu de la situation du blues aujourd'hui, toi qui aimes tant cette musique ?
Je pense que le blues ne se porte pas si mal que ça.
C'est plutôt mieux, petit à petit, on retrouve des endroits pour jouer. Je suis d'avantage confiant aujourd'hui.

On te retrouve actuellement avec Beverly Jo Scott, que peux tu nous dire sur elle ?
Je suis enchanté qu'elle m'ait proposé d'être avec elle car je crois que c'est ma chanteuse préférée actuellement. C'est un énorme plaisir pour moi.

Outre la comédie musicale sur les sioux, as-tu d'autres projets que tu souhaiterais concrétiser ?
Me débarrasser de tous les huissiers qui viennent me relancer, ce serait pas mal !
Sinon j'aimerai faire un album et plein d'autres choses mais je ne me plains pas.

Tu as accompagné pléthore d'artistes, as tu une idée du nombre d'enregistrements sur lesquels tu figures ?
Non, absolument pas. De temps en temps je reçois un album et me dis : " Tiens c'est vrai j'ai joué là dessus ! " (Rires).

Aurais-tu quelque chose à ajouter en conclusion ?
J'espère qu'il y aura toujours un public pour venir voir des vieux bluesmen (rires).

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 10 Janvier 2011

 

Bon, cette fois, je ne vous pas languir... j'ai juste fait un petit teaser vite fait :

 

 

 

très vite fait!

 

En tout cas, c'est bien sûr une très bonne nouvelle, les titres avaient beau être écrits depuis cet été, l'accord pris à l'automne...  Il faut bien passer par l'enregistrement,  même si chez Murat, le gros du travail a été fait avant...

 

A part ça, je n'en sais pas plus. Désolé... je n'ai pas d'infos sur  les musiciens,  de pitch,  pas l'histoire qu'il va nous vendre, ... peut-être même pas lui qui sait?   Je peux juste rajouter qu'il y a d'autres projets dans les cartons!! Et oui! Croisons les doigts que tous pourront aboutir!

 

On était inquiet pour Jean-Louis Murat... et bien, l'artisan n'est pas prêt de laisser son ouvrage!

 

 

A+ Pierrot

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 10 Janvier 2011

 

Bon, je me range à l'avis général même si ça ne m'arrange pas!

 

Et vu que je m'en veux de vous avoir joué ce petit tour... je vous l'annonce tout de go, sans de nouveau jouer la montre...

 

Et bien, la mauvaise nouvelle, mais d'un autre côté, il fallait quand même s'y attendre, et j'en avais déjà parlé un peu à droite et à gauche... c'est... et d'autant que...  non, j'vais :

 

C est que pour   entendre le nouvel album   il faudra attendre encore de longs mois... et que la sortie n'est pas encore programmée.

 

Je sais, c'est dure...  Pour tout ceux comme moi qui l'ont mauvaise,  je vous demande de méditer quelques instants sur les citations suivantes:

 

 

La patience est une vertu qui s'acquiert avec de la patience.
  [Alessandro Morandotti]
  > Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.
  [Jean de La Fontaine]
La patience a beaucoup plus de pouvoir que la force.
  [Plutarque]
La patience rend tolérable ce qu'on ne peut empêcher.
  [Horace]
Si ce n'est aujourd'hui, ce sera demain : rappelons-nous que la patience est le pilier de la sagesse.
  [Frédéric Mistral]
La patience est la plus héroïque des vertus, précisément parce qu'elle n'a pas la moindre apparence d'héroïsme.
  [Giacomo Leopardi]

(http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=patience&p=2)

 

 

Bon, j'espère que ces réflexions vous aideront... sinon.... dans quelques minutes... la bonne nouvelle....

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 10 Janvier 2011

 

Bon, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle...

 

Vous voulez laquelle en première?

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 15 Décembre 2010

 

 

... Ah, on s'ennuie... Il se passe rien... Voilà la première traversée du désert pour ce blog...  et l'arrivée sur les rochers a été brutale... Faut dire qu'on a eu une année riche... débutée en septembre 2009... riche mais qui n'a pas permis de renverser les vapeurs de la renommée!  (oui, j'ai décidé de parler le johnny désormais... c'est quand même lui le chanteur le plus populaire en France!)...  Je n'étais pas parti pour faire une rétro moi... mais soit,  allons-y :

 

En 2010 :

 

- la tournée, elle aura été un peu morne, de salle municipale en salle municipale... comme si Jean-Louis devait basculer dans le monde des artistes de gala...  Incroyable qu'il ne puisse pas se trouver des producteurs locaux pour des dates... Enfin, soit, musicalement, elle a été fort belle, avec le retour, peut-être controversé, de Denis... et des grands moments : le retour à Clermont, le Bataclan de feu...  des inédits... et des petites surprises : oiseau de paradis, l'examen de minuit... et le passage au CANADA (qui m'a bien occupé).

 

20100401Murat@OpderSchmelzDudelangeLU7

 

- MEMORY DIVINE: une collaboration avec la grande Françoise Hardy dans un album qui s'est vendu à  70 000 exemplaires (pas phénoménal, mais plutôt pas mal dans le contexte).  Là, aussi, on en a beaucoup causé, et souvent avec quelques scoops... et notamment grâce à l'intéressée elle-même... et là, je n'en reviens toujours pas... http://surjeanlouismurat.over-blog.com/article-inter-vious-et-murat-numero-4-stephane-prin-suite-50792794.html

 

FH 

 

 

 

-  Et puis, "Pauline et François"...   là, encore, on en a beaucoup parlé... Je ne sais pas si le film a rencontré son public... comme on dit... mais on ne devrait pas tarder à voir sortir le DVD, puis les premières diffusions TV...  On attend ça avec moins d'impatience désormais, car le "3 titres" sorti en digital a été une belle surprise et nous a permis de découvrir sans attendre le travail de Jean-Louis. La B.O. de Pauline  restera le premier disque de Jean-Louis sorti exclusivement en digital..

 

jean-louis-murat-pauline-et-francois-bof-ep

 

 

En 2011 :

Le projet "x20" (que j'appelerai ainsi, de mon propre chef),  avance!  On sait que Jean-Louis a écrit des chansons cet été (il l'a dit en interview), et que la maison de disque a, il y a peu, donné son accord...  J'imagine que Jean-Louis prépare l'enregistrement en ce moment.

En attendant du consistant, on attendra la diffusion de "petite" le téléfilm de Masson avec Biolay, dont Jean-Louis a composé la musique, dont la chanson "quelle encre..."  Le Lien défait, enfin, révelait une nouvelle collaboration: avec Christopher Stills, pour un titre, dans un album à sortir au printemps...

 

En parlant de collaboration, je n'avais pas donné l'information que m'a donnée Linda (que j'ai partagé avec Marie Audigier)...  Elle est pourtant croustillante:

dans le journal gratuit "Direct Soir", Calogero a déclaré qu'il adorerait travailler avec Jean-Louis Murat, chanter ses mots... Et bien, voilà un projet pour 2011.. au moins pour moi: essayer de décrocher une Inter-ViOUS de l'idole dauphinois...

 

 

LE LIEN EN PLUS :

 

 

Un petit retour sur les inter-ViOUS et MURAT...

 

Avec Le VOYAGE DE NOZ, PORCO ROSSO, KARL ALEX STEFFEN

  http://surjeanlouismurat.over-blog.com/article-inter-vious-et-murat-voyage-de-noz-karl-alex-steffen-porco-rosso-61125576.html

 

Avec Erik Arnaud, qui nous disait qu'avec Florent Marchet, il  fantasmait un peu de produire Murat :

http://surjeanlouismurat.over-blog.com/article-inter-vious-et-murat-erik-arnaud-2e-partie-57674350.html

http://surjeanlouismurat.over-blog.com/article-inter-vious-et-murat-n-7-erik-arnaud-56349887.html

 

Avec le journaliste Olivier NUC qui nous parlait de sa tentative de faire rencontrer Neil Young et Murat :

http://surjeanlouismurat.over-blog.com/article-inter-vious-et-murat-n-6-olivier-nuc-51482917.html

 

Avec Françoise Hardy, qui nous livrait tous les secrets de MEMORY DIVINE:

http://surjeanlouismurat.over-blog.com/article-inter-vious-et-murat-numero-4-stephane-prin-suite-50792794.html

 

La grande inter-vious de Stéphane Prin, l'ingé-son.. qui nous a livré tout un pan d'histoire...

http://surjeanlouismurat.over-blog.com/article-inter-vious-et-murat-n-4-stephane-prin-48567559.html

JE ME SUIS APERCU grâce à ce retour que LA DEUXIEME PARTIE de l'inter-ViOUS A ETE EFFACEE (j'ai merdé)!!!!  Ah, quelle galère! JE N'EN AI PAS DE COPIE!!

 

Avec la délicieuse Jeanne Cherhal, qui nous racontait son espionnage du bêcheur en son jardin...

http://surjeanlouismurat.over-blog.com/article-inter-vious-et-murat-n-3-jeanne-cherhal-44390670.html

 

Avec Baptiste Vignol, qui nous disait qu'il avait proposé à des éditeurs d'écrire un livre sur Murat...

http://surjeanlouismurat.over-blog.com/article-inter-vious-et-murat-numero-2-baptiste-vignol-43908114.html

 

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 30 Novembre 2010

 

... J'avais pas envie de le poster quand il est arrivé sur le net...  mais j'ai néanmoins fait un petit mail à son auteur... pour dire qu'il avait en grande partie raison mais quand même... Evoquer l'alhambra en parlant de Gainsbarre... ça me parait  faux...  Il ne m'a pas répondu...   Une photo de Stéphane aux cernes prononcées  est la première qui illustre le compte-rendu, comme un message...

C'est un compte-rendu sur http://www.froggydelight.com/article-9472-Jean_Louis_Murat_Rouge_Madame  site muratien s'il en est.... PAR LAURENT COUDOL :

 

"C'était les premiers frimas d'automne, et il fallait de la volonté pour quitter son canapé et aller jusqu'à l'Alhambra, du côté de République, pour voir Murat ce soir-là. Avant de rentrer dans la salle de concert, les flyers donnés à l'entrée pour vous inciter à aller assister à d'autres spectacles ne concernent pas des chanteurs ou des groupes, comme habituellement, mais un film tourné en Auvergne, preuve que Murat continue à avoir cette étiquette de chanteur du terroir qui lui colle à la peau, même lorsqu'il part enregistrer son dernier disque aux Etats-Unis avec des musiciens du cru.

En première partie Rouge Madame, composé d'une chanteuse et d'un guitariste, propose une pop douce teintée d'accents méditerranéens. Le timbre de voix granuleux de Lembe Lokk est agréable, mais le groupe manque de maturité scénique. Difficile dès lors de se faire une idée sur ces compositions qui semblent prometteuses mais peinent à atteindre les oreilles d'un public qui n’interrompt pas ses conversations.

A l'entracte, on regarde le public. On se dit qu'on prescrirait bien une cure de tranxène à la moitié d'entre eux. Hommes ou femmes, les visages sont fermés et les habits uniformément sombres. Quant à la moyenne d'âge de ce public, elle doit s'établir autour de la quarantaine. Le public de Murat reste fidèle mais ne se renouvelle pas.

Murat entre en scène. Il ressemble à son public, tout de noir vêtu, mal peigné et l'air renfrogné. Le concert commence rapidement, sans temps mort, avec "Ginette Ramade", un titre extrait de son dernier album, Le Cours Ordinaire des Choses.

La section rythmique, Fred Jiménez à la basse et Stéphane Raynaud à la batterie, est présente et bien solide. Le nom de Murat évoque la terre et l'orage, comme celui de Dominique A évoque les fortes chaleurs et le soleil de plomb de l'été en bord de mer, ou Françoiz Breut le printemps. Murat étire les introductions, la guitare grince, il y a de l'electricité dans l'air.

Entre deux chansons, Murat sussure un merci dans le micro. De belles versions rocks s'enchaînent, "Taïga", "16h Qu'est-ce que tu fais"... Les atmosphères sont tendues. L'inédit "Pauline à Cheval", extrait de la BOF de Pauline et François, est splendide. Le jeu de lumière minimaliste, dans les oranges, les bleus et les blancs crus réserve quelques beaux moments lorsque des blancs vifs derrière les musiciens les transforment en ombres chinoises.

Puis tout d'un coup, alors qu'il entame "Le Train Bleu", première chanson vraiment ancienne de son répertoire, Docteur Murat se transforme en Mister Bergheaud. Jean-Louis Murat est le nom de scène de Jean-Louis Bergheaud. C'est sous son vrai nom, Jean-Louis Bergheaud, que Murat signe ses chansons, mais Bergheaud est aussi l'âme damnée d'un Murat qu'au vu des chansons on se plaît à imaginer sensible, agréable et doux. Lorsque Jean-Louis Bergheaud s'exprime, il se montre généralement plutôt aigri quant à la carrière de Jean-Louis Murat. La haute estime qu'il a de son talent fait qu'il accepte mal d'avoir gagné plus d'argent en écrivant une chanson en cinq minutes sur un coin de table pour Indochine, qu'avec aucun de ses albums. Comme Bergheaud est un être quelque peu immature et qu'il est frustré que Murat n'ait pas de succès véritablement populaire, il le reproche à ceux qu'il a sous la main, c'est-à-dire son public.

Donc après avoir fini le premier couplet du "Train bleu", en appuyant de manière ridicule ses paroles "... le coeur peuplé d'idées noires", histoire de bien montrer que ce single qui était passé en radio ne ressemble plus à ce qu'il fait, le voici qui enchaîne les chansons sans jamais plus s'adresser au public, ni le regarder. Viennent alors des chansons comme "Yes Sir" ou "Quelle encre tire de ma bouche ces invincibles vérités". Même si la qualité musicale est toujours présente, on n'a plus l'interprète habité du début de concert, mais un type qui montre bien qu'il se fiche d'être là, sur scène. Pourtant la version de "Se mettre aux anges", juste avant le rappel, est bouleversante.

Au rappel, le voici qui revient et dit d'un air narquois "Merci, C'est gentil... On le dit bien à Clermont-Ferrand ou à Montauban, on peut le dire ici. Comme ça vous ne pourrez pas dire que j'ai pas dit bonsoir." Vient alors la réponse de certains expatriés du public, fiers d'être nés quelque part, surtout si c'est au milieu de nulle part : "Dunkerque", "La Bourboule"... Attitude étrange que cette fierté d'être né à un endroit lorsque la volonté n'a, semble-t-il, pas grand-chose à voir dans l'acte de naître.

En rappel, le public a droit aux "Voyageurs perdus" à un "Jim" guitareux et nerveux à souhait, puis à "Comme un incendie" que le public attendait avec impatience. En second rappel, après un sarcastique "J'adore Paris, vous êtes tellement formidables. Ça fait envie, on aimerait être parisien", une version puissante, presque façon Sonic Youth, de "L'examen de minuit" tiré de l'album Charles et Léo. Baudelaire with an electric guitar ? Mais on se demande quand même si le public doit prendre pour lui ces vers : "Nous avons, pour plaire à la brute/ Digne vassale des démons/ Insulté ce que nous aimons/ Et flatté ce qui nous rebute".

On peut supputer qu'en se comportant ainsi, Jean-Louis Murat cherche l'échec afin d'en tirer ce qu'on appelle un "bénéfice secondaire", par exemple celui de se donner le statut de victime et pouvoir ainsi se plaindre à qui veut l'entendre de ne pas avoir prévendu assez de billets de cette tournée pour avoir les moyens de faire venir les musiciens américains avec lesquels le dernier album avait été enregistré."

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Moscou de Jean-Louis Murat
La chronique de l'album Les fleurs du mal - Charles et Léo de Jean-Louis Murat
La chronique de l'album Tristan de Jean-Louis Murat
La chronique de l'album Le cours ordinaire des choses de Jean-Louis Murat
Jean-Louis Murat en concert aux Saulnières (28 octobre 2004)
Jean-Louis Murat en concert à La Cigale (17 novembre 2006)
Jean-Louis Murat en concert au Studio Davout (3 septembre 2009)
Jean-Louis Murat en concert au Grand Mix (vendredi 2 avril 2010)

Les photos sont de LAURENT HINI (la série: http://www.tasteofindie.com/concert-3833-Jean-Louis_Murat-Alhambra.html)

 

 

 

-  Un deuxième compte-rendu m'a été signalé par Lionel : merci à Lui

 

http://www.pulsomatic.com/article.php?idart=135

Jean-Louis Murat (Salle Paul Fort, le 16/11/10)

Le cours ordinaire des tournées


En cette pluvieuse soirée de novembre, rendez-vous est pris avec l’irascible mais talentueux Auvergnat, salle Paul Fort, pour un concert de fin de tournée afférent au dernier opus, le brillamment nashvillien Le cours ordinaire des choses.


Pas de première partie, mais une salle comble, acquise à la cause muratienne : le public boit littéralement les paroles du troubadour entouré des habituels Fred Jimenez à la basse et de Stéphane Reynaud à la batterie. On a le plaisir de retrouver le sympathique complice des débuts, Denis Clavaizolle, aux claviers.

Le set fait la part bel à l’album en cours (pas moins de sept titres dont les impeccables Ginette Ramade, Taïga, La mésange bleue ou Falling in love again mais également un des titres les plus anodins, 16 heures…). Parfaitement interprétés par un Murat très en voix, le concert s’enchaîne sans temps mort  mais aussi sans réelle passion ni échange avec le public, pourtant prêt à célébrer son idole. Des « Jean-Louis, on
t’aime ! » fusent ici et là… Murat a su limiter sa propension à tartiner ses morceaux de solos envahissants et ce retour à une certaine sobriété est assez heureux.

Voyageur aguerri de son propre univers, Murat délivre des versions subtilement revisitées de grands titres comme Se mettre aux anges (de Lilith) ou – seule « vieillerie » de la soirée – une superbe interprétation de Le train Bleu (de Dolores) et parvient même à nous faire aimer Taormina, pourtant peu convainquant sur disque. Auteur prolixe et généreux, il nous gratifie même de deux inédits, Yes Sir (assez brouillon) et Quelle encre tire de ma bouche ces invincibles vérités (inspiré).

Sans doute conscient de son manque de chaleur, Murat se lâche un peu à la faveur du premier rappel en déclarant qu’il ne se passe rien de fabuleux dans sa vie, à part une sorte de cours ordinaire des choses : les soucis du boucher, au village, le fils de tel autre artisan qui a encore planté une voiture, ou le fait que, les gamins ayant choppé une gastro, le premier étage de sa maison de Douharesse, à Clermont, « sentait la merde dans tout le premier étage » quand il a quitté son domicile le matin même…

Finalement, le point d’orgue de la soirée est atteint à l’occasion de l’ultime rappel où Murat a délivré une poignante version de L’examen de minuit, issu de son disque d’adaptation des poèmes de Baudelaire par Ferré.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 26 Novembre 2010

En accord avec l'entourage de Jean-Louis Murat,

 

 je suis triste de vous annoncer que  Stéphane Reynaud, le fidèle batteur de Jean-Louis Murat, vient de perdre sa femme à la suite d'une maladie. 

 

Vous pouvez  adresser  des messages à Stéphane et à ses deux enfants à l'adresse suivante : stereynaud@gmail.com (adresse créée pour cela) ou lui faire part de vos messages en commentaire de cet article.

 

 

 

 

20100404Murat@EntrepotArlonBE1

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 24 Novembre 2010

Pas grand chose à vous raconter aux aurores pour l'instant mais je crée l'article afin que ceux qui veuillent laisser des commentaires puissent trouver un endroit pour le faire... si ce n'est que Jean-Louis a été bon. Marie-Christine, Antonin ont trouvé le concert excellent...  Et l'info du jour est qu'il a chanté Jim (merci Marie-Christine)... je pense pour la première fois de la tournée.

 

C'est la fin d'une tournée, de la période "cours ordinaire des choses"... et c'est vrai que ça pourrait donner un peu le blues, avec la concordance de "la grande offensive du froid"... Heureusement, on a un peu d'espoir : celui de le voir revenir très vite en 2011...

 

En attendant, on va essayer de fêter un peu les 1 an du blog dans quelques jours.

 

 

EDIT :

Bon, j'ai bien fait de créer cet article vide : vous avez été nombreux à le commenter... Donc lisez bien les commentaires!

Notamment de Dolores qui a réalisé un compte-rendu sur son blog : http://the-shaking-sound.over-blog.com/categorie-11523851.html

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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