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actu-promo-sept 2011-aout 2012

Publié le 23 Juin 2012

 

 

Je n'avais jamais accroché à ces titres de 82/84... Je me rappelle que je les avais écoutés dans la voiture en allant à Clermont l'année dernière... et en les écoutant, en les vivant en direct, voilà qu'elles m'ont accroché enfin... notamment "je traine et je m'ennuie" qui clôturait le set autour de "passions privées"...  Après le concert, Matthieu m'emmenait en pélerinage "rue Montlosier".... et la décision était prise d'essayer de "cliper" ce titre... Le fait de le réentendre sans arrêt depuis n'a rien arrangé: j'adore... Même le saxo... 

 

J'ai pris quelques images presque au hasard le dimanche matin... en ayant noté quelques mots : "je traine", "don du sang", "ciné".... Et puis, au fil des clins d'oeil qui se présentaient à moi dans les rues de Clermont; j'ai imaginé Murat allant au hasard... au prise avec l'ennui... de celui dont jaillit l'inspiration...

 

 

J'ai réussi à enregistrer en HD... mais ça n'a pas été simple... 
Pour une première version (légèrement différente), j'avais été obligée de mettre en morceaux:  Je vous la présente également... :
Je n'exclue pas de refaire une autre version... qui me satisferait un peu plus.
 
 
 
 
LE LIEN EN PLUS :
David, fidèle lecteur, régulièrement croisé en concerts, est passionné de photos 3D... Je voulais vous en parler depuis longtemps... et voilà l'occasion: Il expose des photos à la Préfecture à Clermont... Et vous y trouverez des clichés nombreux de "sites" muratiens (peut-être dent de la rancune... entre autres).
Exposition en relief dans le Hall Cassin

Du lundi 18 juin au vendredi 28 septembre 2012, l'Hôtel du Département accueille l'exposition « M'as-tu vu ? », qui retrace, à travers de nombreux clichés à découvrir avec des lunettes spécialisées, plus de 150 ans d'histoire de la photo en relief dans le Puy-de-Dôme.

 

ET NE LUI DITES PAS QU'ON S'ENNUIE A CLERMONT!

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 23 Juin 2012

                                            Studio PIeroXAR                                             

(producteur de l'Ours SCHREK l'auvergnat

 in  association avec

               Pieramount Motion Pictures,             

   (producteur de Le Parrain d'Orcival)

 et le Studio Miramurax,

  (producteur de  the patient auvergnat, Shakespeare in oh, my love, Retour à Cold Montagne, Kill BILLy, Gangs in C-F.)

 

 

PRESENTENT 

 

 

Dans "Un concert sur-PRENANT the count-rendu faïneuiille ", LA (première partie du concert)

nos héros avaient remporté une première bataille haletante contre les forces de l'ennui et les ennemis de l'art  (la clef du chant de Murat n'est pas le bon goût). Le scénariste,  habilement (euh), y amenait les conditions d'une suite....

     La voici donc sur vos écrans...

 

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Mais pour  n'écarter aucun spectateur, notamment ceux qui n'auraient pas suivi les 352245 épisodes du pop-opéra ayant inspirés cette saga napoléo-sancyenne,    nous nous voyons dans l'obligation de nous soumettre  à la mode du  PREQUELLE:

 

 

Générique en long Travelling arrière: 

 Le lièvre  a du mal à remonter  le cours ordinaire, mais pris dans son élan, dépasse 1829,  puis, part au-delà du moyen-âge courtois... et  s'emballe:  passé même l'ère cabalistique de Lilith, dépassé le Népal, traversé la pluie, et les saisons, même le Miroir,  dans une "chevauchée fantastique".... et tel Laurence, aux mêmes yeux bleus,  reparcourir le long désert... jusqu'en 1984

 

 

 

 

 

Nous voici donc à PASSIONS PRIVEES...

  On en parlait via les mots de CLAUDE  DEJACQUES :

 

"A l'arraché, en mettant la gomme, je décroche un budget de 33T, ficelé total, musiciens inclus, des gars à lui; ceux des galères où Jean-Louis rame entre Clermont et Ussel*. C'est à RIOM que je retrouve l'équipe en répétition avant de plonger enfin au studio [...] Dès la sortie, la boite semble baisser les bras et le juridique cherche déjà l'issue de sortie du contrat".

Dejacques conclue ainsi "Il y a des artistes aux ailes déployées qui renient leur chrysalide, cet état transitoire où se conjuguent déjà les éléments de leur envol. Ils se veulent révélés en plein vol plutôt qu'en train de  déplier leurs ailes encore flétries au soleil"...                                                      *Ussel?

 

 

                Alors, oui, ce fut une surprise énorme (j'en ai fait mon joke de la première partie de Compte-rendu)   d'entendre Jean-Louis annoncer l'interprétation de "PASSIONS PRIVEES" (tiré à 1000 à 2000 exemplaires selon les sources,  Olivier Nuc coupant sans doute a poire en deux en disant 1500 dans sa conférence chantée)... 

 

                Surprise?  Car Murat aurait-il rejeter ce disque?  Sa mauvaise humeur face à la sortie de la compile "MURAT 82-84" par EMI pouvait peut-être le faire penser... mais en l'occurrence, il n'avait pas apprécié qu'EMI qui a lui rendu son contrat, cherche par la suite à se faire de l'argent sur son dos, avec un objet, qui plus est, mal fait (photo, faute)...

 

                Dans une interview de Chorus en 1993, il indique : "En 82, j'ai enregistré un album de six titres, qui reste mon préféré, et en 84, Passions privées, tiré à mille exemplaires seulement, n'est quasiment pas sorti dans le commerce" (mince, je n'avais pas trouvé cette phrase lors de 'interview de Michel Zacha, ça aurait atténué ses regrets!!)...

 

                 Murat reprend pourtant  "Johnny frenchman"  dans "MURAT LIVE" (près de 10 ans plus tard, aux côtés de l'autre grand ancien : "suicidez-vous le peuple est mort").  Beaucoup ne doivent  connaitre de  "Passions privées" que ce titre du coup.

 

D'autres évocations dans des interviews:

 

"-Avec un vers comme "J'aimerais trouver la mort en voiture de sport", tu ne négliges pas ce que les autres pourraient ressentir ?

Non, ça ne dérange personne, ça. Les gens qui m'entourent me connaissent suffisamment. C'est de l'eau de rose en comparaison de "Passions privées" ou de "Suicidez-vous le peuple est mort", où il y a bien pire".  (les inrocks 89)

 

 

                     Murat a expliqué qu'il ne pouvait pas chanter certains titres qui le replongeraient dans certains états émotionnels... Ce "pire" indiquerait donc que Murat n'a guère envie de regouter aux "états d'âme" de cette époque des galères... comme il ne goûte guère à se replonger dans "Dolores" (cf l'interview récente sur TV5,).

 

Autre citation ci-dessous intéressante que je résumerai par "Sincérité des émotions... et ambition artistique": 

  "Fais-tu un complexe vis-à-vis des Anglo-Saxons ?

-Dans Johnny Frenchman, sur Passions privées, je dis "Attends que la crinière pousse au lionceau", je parlais pour moi. Cette chanson était au départ une lettre ouverte à Costello, car j'avais lu une interview où il nous traitait de minables. C'était à l'époque des Pale Fountains : d'un seul coup, je sentais quelque chose de neuf, que je pourrais aller dans cette direction. Je voyais les Anglais comme des voyageurs modernes, avec une langue invincible mais je leur disais "Attends que la crinière pousse au lionceau", je sentais qu'il faudrait du temps. Ça peut s'apprendre, il faut avoir des connaissances en art poétique, aimer la grammaire, le vocabulaire, écouter beaucoup de musique, trouver son rythme à soi, ne pas se précipiter. J'avais conscience de partir de très loin. Un peu comme le retard de la renaissance française sur la renaissance italienne.

On pourrait penser qu'en vingt ans, le tour de ce genre musical a été fait. On peut soit baisser les bras, soit penser que le genre musical est acquis et que les territoires sont maintenant personnels, intérieurs. Et c'est encourageant, on peut croire que c'est un progrès de civilisation. Plutôt que de juger si le type est bon explorateur, s'il fait du nouveau, il s'agit de savoir s'il fait du vrai. Ici, on est assez fort pour l'exploration intérieure, pour avancer dans sa forêt vierge. On est plus introverti, on a plus le sens du sacrifice. A part quelques exceptions, des gens comme Lennon, eux ont assez peu le sens de la culpabilité. Dans cette espèce de far-west intérieur, on peut être les champions".   (les inrocks 91)

 La montagne 84                                                                                                         dans la Montagne en 84

 

                   On ne peut donc pas parler de rejet de "Passions privées" par Murat... juste je pense du peu de goût pour se plonger dans le passé, préférer piocher des inédits plutôt que regarder en arrière... Et c'est bien pour cela que les fans hard-core ont immédiatement compris à l'annonce de cette réinterprétation qu'on allait vivre une soirée unique. Pour le reste du public, c'était plus délicat... notamment pour ceux qui réclamaient "le cri du papillon"... Cela peut expliquer le manque d'enthousiasme qui s'est installé globalement au cours de cette deuxième partie de concert...  alors que cela avait gentiment chauffé précédemment.  

Etait-ce pour autant un concert exigeant?    Non, on n'a pas à se plonger dans un "ami amour amant" en solo... Juste effectivement pour l'assistance à "découvrir des airs et des textes nouveaux", délivrés guitare, basse, batterie... sans les ornements "sucrés" de Slim mais avec l'intervention des percussions et de l'harmonica des MIKAELIAN...  

 

Mais soit...... j'avoue... Je ne sais plus comment retomber sur les pieds de mon compte-rendu, avec tous ces préalables.... J'aurais dû faire un plan en deux parties, deux-sous parties... Première partie : passions, Deuxième: privées... un truc comme ça, bien dialectique.... Allez, on recommence tout : 

 

                   Il faisait beau ce soir-là.... et patati patata...et, ah, oui.... je reprends le fil!

                   Après l'annonce des résultats des bénéfices de la soirée pour l'association "Clermauvergne" de plus de 8000 euros (la plus grosse somme jamais atteinte pour un Kokolo?)...  et un petit entracte, nous étions prêts à entendre "Passions privées":

 


Jean-Louis gratte un peu sa guitare...puis s'arrête... "On va vous le jouer dans l'ordre". Les assoiffés rejoignent la salle précipitamment...   Sur scène, Christophe Pie et Alain Bonnefont semble très concentré et tendu.. Je suis un peu au fond de la salle pour avoir le meilleur son possible... au détriment de percevoir tout ce qui se passe sur scène (ainsi, JL qui perd son médiator.... l'épisode m'a totalement échappée).

 

Longue intro... plutôt  basse, batterie... "LINDEBERG Business"... On retrouve la voix de Murat dans les aigues..  effet accentué par le refrain en s...     On a droit à un bon solo, ponctué de "ooh", "oouh", de Jean-Louis. Bonne entrée en matière... mais mélodie un peu binaire. Ce n'est pas ma chanson préférée.   Sur disque, elle est orchestrée avec beaucoup de synthés  (Georges RODI)  et  une guitare à la ligne claire... qu'on ne retrouve pas... Il faut rappeler que Murat n'avait pas une totale confiance en son jeu de guitare à l'époque, Jérôme Pietri est crédité à ses côtés sur le disque.   Le morceau est très largement étiré par rapport au disque (de deux minutes). Le texte est peu compréhensible...  Murattextes fait semble-t-il une erreur : Matthieu me l'a signalé en discutant cette semaine.... Il faut entendre "tupamaro payera" ( au lieu de "To Pamaro vira"...), ce qui permet d'apporter l'éclairage d'une luciole dans l'obscurité de ce texte (je n'ai pas l'album  vinyle encore, dans lequel les textes sont reproduits collés ensemble à la suite... comme le racontait Anne-Marie Paquotte, dans cet article qui fut si important pour Murat, que  j'avais reproduit   dans cet article consacré à quelques archives).

 

"Petite beauté"... Du Murat pur sucre. Mélodie simple ("fadeur curieuse" selon Bayon)... ponctuée par la basse... avec la voix qui peut se faire trainante. Le morceau pourrait passer pour une composition récente. Petit pont presque reggae? La version est assez fidèle au disque, même si la guitare me semblait acoustique en 84. 

 

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Murat: "Ca ne nous rajeunit pas, parce qu'on répétait comme ça tous les 3 y'a... On a fait quelques petites  répètes et c'est revenu tout de suite... On est assez content de vous présenter ça...et ça sera une expérience unique"... Une phrase sans cynisme et ironie...  J'y détecte peut-être un peu d'émotion...

 

Murat a un pupitre devant lui... mais sans papier visiblement... Il connait les textes par coeur. J'en suis un peu surpris. Bel effort ou professionnalisme..

 

Intro tout-à-fait proche du "cri du papillon"... mais cela reste down tempo.... C'est "Johnny Frenchman".... (et ce n'est pas dans l'ordre de l'album... je m'en rends compte maintenant). Sur Murat Live, la version était très country, peu dans l'émotion. Sur disque, une gimmick de guitare très funky... et une orchestration 80's... que j'aime bien.  Jean-Louis reste peut-être plus fidèle à celle-ci. Le refrain est assez efficace... et Jean-Louis Murat se lâche bien... là, encore, un gros solo, violent, qui nous amène tout-à-fait ailleurs, avant de revenir sur le refrain en douceur, et un dernier redécollage... pour conclure?  Non, de nouveau, un dernier couplet.  Lancinant...  Johnny, Johnny... Ah, le meilleur moment de  la 2e partie pour le moment... Très très réussie!  On connaissait deux versions très orchestrées... et le passage à "l'état brut" montre qu'on a effectivement à faire à une excellente compo de Murat (là, encore, indiquée comme telle par Bayon en 88).  

 

Arrive sur scène Pascal Mikaelian... crédité sur le disque à l'harmonica, vibraphone et choeurs.

C'est pour "la louve"... mais je  ne la tête guère (même si j'aime le Rhum). L'harmonica est certes plutôt sympa... L'interprétation de Jean-Louis permet quand même de sauver l'ensemble...  Là, encore, pas ma chanson préférée. Un rien monotone.  Basse lourde, rythme que je n'aime pas... Le morceau le plus faible de la soirée?

 

 Très longue intro... avec une guitare qui vient s'immiscer de plus en plus fort... A ce moment-là, encore, je me dis que ça pourrait partir sur "le cri du papillon". C'est "USCHI"... et Jean-Louis fait jouer sa guitare...   Pour Bayon, le titre était "parfait" sur disque (avec son orchestration originale, avec écho, percu, pont orientalisant), et ce soir, tout électrique,  ça l'est également : dans Lilith, le titre se serait bien glissé.   

 

                     Deuxième intervention (en gros) : remerciements des musiciens,  "on était un groupe auvergnat bien avant que les (vannes aux groupes chantant en anglais?)  soient là.  Alain était au bahut, Christophe était en cavale... du collège... et on ne sait jamais perdu de vue.. On a fait Clara durant 3/4 ans", "On a enregistré à Riom, Riome Le beau [ce qui suscite l'agacement d'une Riomoise à côté de moi]... Ca fait une paye... vous étiez pas né je crois...". Puis, il appelle les frère Mikaelian : "bon, c'est pareil, c'était des gamins, on sentait déjà qu'ils allaient mal tournés". "on va tenter un truc pas évident, jazz rock un peu : Passions Privées".

 

Stéphane Mikaelian, ranchero, s'installe au djembé (c'est un certain SOUKA qui est crédité sur le disque). Le rythme donné est plutôt sympa... On a là une ambiance vraiment originale pour du Murat (et on se prend à rêver de l'album africain qu'il pourrait enfin faire).  En réécoutant le titre sur le disque, je découvre sa  belle orchestration (avec saxo)... "reste nue sous ta jupe en ce début juillet"... Jean-Louis Murat s'amuse cette fois plus avec sa voix... Christophe Pie assure les choeurs : "une femme, une femme".  Excellent. Le public apprécie. Une jolie femme brune devant moi danse. 

 

"Une dernière chanson typiquement clermontoise qui parle de la rue Montlosier..."... Une petite vanne à Pascal Mikaelan... Et ça termine très fort:  vraiment la musique la plus prenante  (air assez tubesque)... Et l'harmonica est très chouette (dès l'intro où il est au premier plan)...  "encore une journée d'ennui"...  Le texte est très court, et Murat  scande certaines phrases... accentuant ainsi le propos...  Très joli final... manque juste un gros solo de guitare fightant avec l'harmonica... 

 

Applaudissements sages pour une prestation autour de "passions privées" de 40 minutes environ...  J'avais compris qu'ils jouaient l'album en intégralité mais il manque finalement 3 titres à l'appel : "Pourquoi n'as-tu pas dis je t'aime?", "cargo de dieu", "l'étrangère"... Dommage de l'absence de "pourquoi n'as-tu..." qui est l'autre "tube" du disque à mon avis...

 

La lumière se rallume un court instant... mais le public continue de réclamer un rappel... et Jean-Louis revient rapidement...  Ah, chouette... Il appelle : "Slim, Stéphane, vous êtes dans les parages?"... Murat commence à gratouiller... pour émettre le célèbre accord de conclusion... puis part sur une impro autour... Stéphane et Slim finissent par arriver... et on retombe sur les pattes du jaguar loin d'être ajourné... L'intro aura donc durée près de 3 minutes... en étant parfaitement "maitrisée" (on ne sent pas l'improvisation)...  Ce n'est pas totalement débridé et sauvage, ni très ralenti, mais sur le ton juste... Jean-Louis finit en imitant le coq, le loup...  8 minutes trop courtes.   

 

 

                    Cela se termine donc ainsi,  et on est ravi de se diriger vers le bar et de pouvoir débriefer avec tous les fans de France et de Navarre... même si ça se clairseme très rapidement... Une petite fête privée semble organisée à l'étage... nous privant de discuter avec les musiciens, ou Rancheros présents (même si j'alpague tout de même Christophe Pie, avec lequel on parle de la tournée en première partie de Charlèlie Couture à la suite de l'album Passions privées, de la basse de droitier d'Alain... alors qu'il est gaucher... puis Stéphane M. qui nous évoque rapidement les conditions d'exercice du métier de Ranchero.. qui ne sont pas faciles).Quand le bar ferme, là aussi rapidement, certaines réclament de pouvoir remettre leur gros paquet cadeau, apparemment pleins de bonnes choses)... Jean-Louis arrive quelques instants plus tard... et discute un bon quart d'heure avec la dizaine de personnes présentes.  

 

 

                         Même si les versions jouées par Murat sont toujours différentes, même si on a souvent des inédits, découvrir ou redécouvrir autant de titres étaient exceptionnelles... et ces titres ont largement démontrés qu'il méritait de figurer dans la discographie (même si le succès ne viendra que 3/4 ans plus tard). Constat aussi  que Jean-Louis n'a rien perdu de sa voix et de sa capacité d'interprétation...bien au contraire.

                         Je me dis ainsi que peut-être Jean-Louis aurait peut-être intérêt à regarder plus attentivement ce passé... C'est devenu effectivement une mode, parfois un concept marketing (le succès récent de Gérard Lenorman...).. et des mauvaises langues pourraient dire que Jean-Louis Murat a copié sur Dominique A qui reprend "la fossette" en ce moment, mais ce n'est pas non plus totalement nouveau : les Sparks ont il y a quelques années chantés tous leurs albums (un par soir), Kraftwerk également il me semble.... Et je ne crierai pas au loup vendu aux Marchés si Murat faisait un "Manteau de pluie 2012"(avec un nettoyage de synthés)... ou misait sur un best of  qui manque, je pense, pour conquérir quelques curieux  et... faire tapis et  relancer de 10... albums avec le succès revenu...

 


  MERCI JEAN-LOUIS MURAT! POUR LES POMPIERS DE CLERMAUVERGNE, et pour les MONGOLES, et POUR NOUS... 

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- PROCHAINS CONCERTS:

 

* 30 Juin, NAMUR, concert gratuit... Où il démontra sa capacité à tenir en haleine une assistance de plus d'un millier de personnes, comme à Cluses il y a quelques années.

* 26 juillet aux Sables en VENDEE, avec Thomas FERSEN

 

 

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  Merci Armelle pour la photo, Merci Matthieu pour les quelques éléments donnés, 

Je ne sais plus où j'ai récupéré les autres archives : alors, merci à tous les archivistes et aux grands anciens...

 

Allez, ouste, publication... ça ira bien comme ça...

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 20 Juin 2012

 

 

Allez, pour vous faire patienter car cette deuxième partie de compte-rendu refuse de s'écrire toute seule, voici l'article de LA MONTAGNE... qui n'est pas signé DODON... mais un vrai muratien et auvergnat également... puisque l'article se termine par un cri du coeur : "vive l'auvergne"...

 

SAM 6520

 

ET je vous rappelle que des chansons de Christophe PIE sont en écoute sur son myspace, dont une reprise de MURAT:

http://www.myspace.com/christophepie/music/songs?filter=POPULAR

ALain Bonnefont a sorti  son "Baby bison" récemment... Vous pouvez le contacter via les réseaux sociaux pour l'acheter!

http://www.myspace.com/alainbonnefont

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 18 Juin 2012

 

  affiche koloko

 

 

Pour commencer mon topo complet (je ne vous fais pas de surprise):   point METEO...  Et bien, il faisait grand beau...  Comme toujours, magnifique traversée du Forez, et de la Limagne...  et la joie de découvrir le Pão de Açúcar dans le lointain....celui qui donne envie de chanter du Carlos Jobim au petit artisan du coin ou  des envies d'Etna du côté de Taormina...   

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                No stress : du temps pour se rendre à l'hôtel, et se faire beau. Un minimum...  Faut être beau pour Koloko!    Koloko...  car c'est comme le Paris-Dakar :  Le raid des pompiers de Clermauvergne a beau ne plus se dérouler en Afrique, ça reste le Paris-Dakar... ou Koloko.. enfin, vous me comprenez... Je suis en train de me dire heureusement que les pompiers ne sont pas allés depuis le début de cette longue série de concerts caritatifs de Jean-Louis (le 10e, ce soir-là) en Mongolie, ça sonnerait moins bien  de  dire : "tiens, tu te rappelles du Oulan-Bator   où  kaolin avait joué?" ou "Mon premier  Mongolie, c'était celui où Murat avait repris Neil Young"...   Enfin soit...  là, c'est le 10e koloko, une soirée sympathoche, détendue.. mon 4e... et je n'en attends rien de particulier car jean-Louis Murat chante "n'attend rien" et "ne t'attend qu'à toi seule"... De plus, il  rentre du Canada, il est dans la préparation d'un album sans doute... et les anniversaires, il s'en balance de toute façon...

 

 

             J'arrive très tôt rue Serge Gainsbourg... et je ne suis pas le premier... Déjà une grosse poignée de voyageurs lointains... qui vont discuter un peu avec Jean-Louis qui vient prendre l'air. Un petit vent s'est levé... qui fait supporter une petite laine, même aux filles du bois de Poussebou...

 

 

              Ouverture de la salle vers 20 heures alors qu'une petite queue vient de se créer... Ca s'annonce bien... et oui, première SURPRISE!.... On est dans la grande salle!  Les gradins sont très largement fermés par un rideau (reste 4/5 rangs) mais c'est déjà quelque chose... Faudrait que j'aille du côté du Lien Défait pour vérifier si un Koloko s'est déjà déroulé dans la grande salle.. peut-être pas.   Elle ne s'est pas totalement remplie mais c'est quand même une grosse affluence... d'autant plus qu'il y avait de la concurrence : Alexis HK  HK et les saltimbanks à 500 mètres dans un "festival des solidarités" (organisé par des syndicats),  Ange... sans parler de la coupe d'europe de foot, ni du festival des Neuro-oncologues d'expression française... Hein? -oui, colloque... oui, bon... ça picole et ça baise pareil...   Enfin, je n'espère pas*

 

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                                             *Il s'agit en effet de soigner les tumeurs cérébrales... et là, je ne ris plus. J'espère qu'ils ont taffé...

 

 

 

Le temps de boire une petite bière, ou deux... De faire connaissance avec le camarade Five-R... le concert débute...  Jean-Louis arrive avec une guitare rouge ressemblant à la continentale décoline...Surprise!   mais il la pose derrière... et reprend  sa guitare noire habituelle... Mais surprise!: Stéphane Reynaud ne portait pas de gilet... euh, non, pas ça : pas de bassiste à l'horizon! Un peu dommage, même si ce n'est pas le premier Koloko qui se fera sans bassiste...  

 

 

No surprise : ça commence par "lettre de la pampa", comme à Bourgoin, Grenoble... Intro fortissimo et court... la voix de Jean-Louis est déjà chaude.. et intelligible, malgré les coups de butoir de Stéphane entre les couplets.  Son excellent. Je m'étais ennuyé à écouter la version jouée au Canada (écoutable sur RFI -voir ci-dessous-).. Là, pas du tout... C'est plus rock... et resserré (2.30!). Pas de tour de chauffe... même pour  le coureur espagnol qui vient ensuite. Pas de sample pour débuter, comme sur d'autres dates et sur l'album, mais une belle et longue intro, avec ce rythme de l'athlete qui pioche et cherche son second souffle... Le chant commence, il est parti, on ne le rattrapera plus.  Voix toujours parfaite, poussée déjà presque à son maximum, puis chuchotante, et repartant dans les aigus, avant l'emballement final ...  Manque juste un peu de choeurs ce soir...

   

 Petite intro... laissant planer le doute... puis je reconnais l'inédit "je ne cesse de penser à toi"... Content de le réentendre. Ca commence tout calmement... avec la seule guitare de Jean-Louis, puis grosse envolée...avant de revenir au calme pour le début du chant.  Le refrain avec sa phrase titre pourrrait faire penser aux titres les plus sirupeux de Murat.. mais les ruptures de ton et les accélérations donnent tout le sel musical... alors qu'on retrouve à l'interprétation le crooner des plus belles heures...  (même durée qu'à Bourgoin).

  

Jean-Louis se trompe un peu dans les textes, mais l'ambiance sur scène est excellente. La voix est bonne, l'envie de jouer de la guitare... et... on se dit qu'on se passe très bien d'une basse...  même si je regrette de ne pas revoir Christophe Monck qui faisait bien groover certains titres... Un grand coup de chapeau à Slim Batteux... avec son clavier omniprésent mais je dirai limpide et au service de la mélodie et de la guitare de Jean-Louis.

 

 

Petits riffs étonnants de Jean-Louis Murat avant que Stéphane, par un roulement de tambours, ne nous ramène sur "haut-arverne".  Là, encore, manque un peu de choeurs... et la guitare de Jean-Louis n'a pas le loisir de se dégourdir les cordes... C'est les cordes vocales à l'honneur sur ce titre.... Jean-Louis  assure tout seul... et finit par ses cris typiques... Ils sont parfois le signe qu'il n'a pas envie de chanter; là, clairement le contraire. Encore du grand Murat.. sur un de ses grands titres assurément. Le titre est encore resserré, mais pour la bonne cause. 4.3

    

 Puis, "Alexandra"... enfin, "ALexandrie", la chanson sur son amie décédée.   Sans doute assez particulier de la chanter devant des gens qui l'ont connue. Devant le titre joué de manière très épurée (pas de réverb sur la voix par exemple, longue partie jouée solo avant d'être rejoint superbement par Stéphane et Slim), je remarque une grande qualité d'écoute de la salle (oui, on a été bon pour ça, faut quand même le dire, quoi!). Il me semble que c'est sur ce titre que Stéphane prend un peu de choeur... La prière nous emporte. Très réussi (ça m'avait moins plu ailleurs)... même si, là encore, c'est au prix d'une version nettement plus courte qu'à Bourgoin. 5.3

 

  On part sur "je me donne", autre inédit "live"...  J'adore ce titre... Délivré de manière plus rock qu'au temps de Mustango...  "je me donne" chante jean-Louis avec conviction, comme pour faire taire les critiques face à son hermétisme scènique... C'est peut-être bien pour cela qu'il a ressorti ce titre de derrière la malle du grenier... Très jolie partie d'orgue... avant que Jean-Louis fasse chauffer sa guitare.. Grande partie instrumentale pour finir et  grand pied...  Je constate maintenant qu'à Bourgoin, le titre avait duré deux minutes de plus... On a donc droit à des versions plus courtes, mais je n'ai pas ressenti la moindre fois ce soir (et c'est arrivé pourtant par le passé je dois dire), que  certain morceau soit balancé ou que je ressente une grosse frustation... et l'envie d'appeler Monsieur Plus de Bahlsen...

 

Murat parle un petit peu... évoque l'absence de bassiste en disant qu'"ils font quand même ce qu'ils peuvent du coup"... puis c'est "vendre les près"... accompagné d'applaudissements... 

Gros plantage au niveau texte... Peut-être le titre évitable de la soirée... même si Jean-Louis se reprend pour une jolie partie de guitare....

 

Encore une petite intervention parlée de Jean-Louis qui évoque les mélanchoniens de Clermont qui veulent le TGV en haut du Puy de Dôme...  quelques autres bricoles... puis annonce... SURPRISE... SSSSSSSSSSSSSSURRRPRISSSSSSSSSSSSSEE!

  "ça va se dérouler en deux partie, la première là,puis la remise du chèque aux pompiers... puis on reviendra jouer PASSIONS PRIVEES avec Alain et Christophe"...

 

Matthieu, qui était à quelques mètres, vient me taper sur l'épaule! Ouah! Bon,sang!! On va vivre quelque chose d'unique!! Passions privées est certes loin d'être mon album favori... mais voilà quand même de quoi vivre une sacrée expérience, une plongée dans le passé pour voir ce que ces vieux titres ont dans le ventre, voir comment Jean-Louis va les reprendre.... Ah, nettement plus excitant qu'un petit boeuf sur "foule romaine"... même si ça ne met pas en délire la totale majorité de l'assemblée.. qui, elle, voudrait bien faire "ouh ouh" sur foule romaine... J'ai même entendu réclamer "le cri du papillon", ce qui, même pour un muratien-lilithien comme moi, est assez saugrenu (oh, je rigole, j'ai toujours bien aimé ce titre en concert, mais je ne dois pas le dire si je veux garder mon image de fan hardcore).

  

Mais on n'en est pas encore là pour l'instant... et Jean-Louis débute "qu'est-ce que ça veut dire"... Ah, mon titre préféré de la set-liste...  Ca débute bien... et puis, patatras... Plantage dans le texte... et quelque chose est un peu cassée...  Je pense de suite là encore à ses proches dans la salle... et Jean-Louis dira effectivement à quelques fans après le concert... qu'il a pensé à sa mère qui était dans la salle... Il tente quand même de reprendre la main et ça repart un peu... avec de l'énergie... Petite déception au final... mais ce titre m'a déjà tellement donné du plaisir  que c'est pardonné... d'autant plus que Murat se rattrape ensuite sur "Si je devais manquer de toi"... qui inversement, m'avait  souvent laissé froid :

Très bonne intro (la plus longue de la soirée)... avec une jolie guitare... Murat délivre également un super solo au cours du morceau presque aussi long... et c'est gagné... d'autant plus que la voix reste toujours au top... 

 

Encore une longue intro, calme... je ne reconnais pas de suite "Alcaline"... Version très "propre", proche de la reprise studio diffusée par Murat, et  très loin des premières versions live avec ses parties de  guitare trashs, et saturées... Là, elles sont très soignées... et très belles... Plaisant.

SAM 6484

Cette première partie se termine sur "16 heures"...  Qui monte doucement... tout doucement... là encore sous quelques claps-claps...  La guitare est chaude... Ce n'est pas la version la plus débordante que j'ai entendue... mais Jean-Louis joue du côté érotique de la chanson... et.. et... ça monte doucement... avant l'emballement final. 

Avoir du plaisir, nous en donner...

La version studio n'était pas toujours appréciée... mais ce titre est en passe de devenir un classique live...

 

 

Excellente première partie donc.  J'ai vraiment accroché, avec un Murat en pleine forme, qui joue devant ses amis et sa famille... et veut donner son meilleur. Le très  joli show de lumière est à souligner... Ca manquait un peu sur la deuxième partie de tournée.

 

 

A SUIVRE.... (on se retrouve rue Montlosier)



 

 

 

 

 

 



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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 17 Juin 2012

 

 

C'est le week-end des surprises...

 

LE  16 MAI 2013  !!  A AMIENS!     MAISON DE LA CULTURE (grand théâtre), un concert est annoncé!

 

Est-ce la première date d'une tournée allant avec un nouvel album?       Bonne pioche n'a pas laissé l'affaire... et c'est une bonne nouvelle après cette tournée "grand lièvre", quantitativement limitée....

 

Chouette, on ne va pas s'ennuyer longtemps!

 

 

 http://www.maisondelaculture-amiens.com/www/spectacles/jean_louis_murat/fiche/769

 

Tendresse et amertume, voilà Jean-Louis Murat. Chanteur ayant su se forger un style au fil d’albums sans concessions. L’ours qui préfère les bois et les prairies de son Auvergne chérie aux dîners parisiens a souvent la dent dure et la blague caustique. Son côté Alceste écorché qui ne mâche pas ses mots se combine assez bien avec son goût de la belle ouvrage. Murat aime se lever tôt et respirer l’air pur de la campagne avant de se mettre en train. Il aime ciseler les mots et les mélodies en demi-teintes de ses chansons. Ciseler, mais pas trop, car une bonne chanson doit toujours avoir quelque chose de direct voire d’évident. Or la simplicité est ce qu’il y a de plus difficile à réaliser. Jean-Louis Murat s’y entend bien comme le démontre son dernier disque Grand Lièvre. Il y chante :  «Dans ce monde moderne je ne suis pas chez moi». Et contemple l’époque d’un œil désabusé tout en prenant ses distances. Râleur pestant contre tout, mais artisan d’abord et, au fond, cœur tendre, Murat est un ultra sensible qui écrit beaucoup. Il sort pratiquement un disque par an et enchaîne les tournées. Il a enregistré, entre autres, avec Mylène Farmer, Isabelle Huppert, Camille mais aussi avec les Américains Calexico. Preuve qu’il n’a pas peur de l’éclectisme ; comme quoi on peut aimer Baudelaire, Léo Ferré, Proust ou Béranger aussi bien que JJ Cale, Tony Joe White ou Robert Wyatt. Tel est Murat. Conscient de ses contradictions, mais en accord avec soi-même.

D'album en album, le bonhomme bâtit une œuvre exigeante et inspirée qui lui fait occuper une place bien à part dans le paysage. Entouré d'un groupe impeccable, il y revisitera les climats de Grand Lièvre, excellent cru dans une discographie pléthorique. Le Figaro

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 16 Juin 2012

 

 

 

Désolé... Je vous en parlais depuis quelques jours mais je n'ai pas fait attention au décallage horaire : l'émission de RFI est donc déjà en ligne...

 

A partir de 11 minutes... Super plaisir d'écouter des fans québecois... et deux titres live (pampa, et souliers)... enregistré le 9/06 au club soda.

 

http://www.rfi.fr/emission/20120616-1-speciale-francofolies-montreal

 

Le journaliste ne cache pas le côté un peu froid de JLM qu'il explique par  son empêchement d'enregistrer chez les Arcade Fire... On va dire ça!

 

 

 

A bientôt... Allez, je vais aller manger un bout avant de rejoindre les muratiens kolokistes!

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 16 Juin 2012

 

 

BOn, je prépare mes petites affaires pour Koloko... mais un petit regard sur l'actu tout de même!

 

Une interview sur TV5.fr... avec de l'écrit... et un bout de  vidéo... de petites et minuscules 22 minutes!! menées par une journaliste doloresien-muratien... En fond sonore, j'entends des bruits de casseroles... à moins qu'il s'agisse d'un concert... Pas le temps de tout regarder... mais il semble que Jean-Louis prend la chose sérieusement... même s'il semble que l'on retrouve ses grands thèmes récents... On le voit râler un peu sur les "erzats" musicaux... comme s'il n'était pas capable de trouver des talents dans les groupes locaux (et je sais bien qu'il en trouve... Le CD de NOEL de la Coopé en projet dont il devait être le directeur artistique le montrera j'espère)

 

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Chroniques-quebecoises-Catherine-Francois-janvier-2011/p-22013-Les-chroniques-quebecoises-de-Catherine-Francois.htm

 

 

 

Je rappelle qu'on aura peut-être du MURAT sur RFI ce soir.

http://www.rfi.fr/emission/20120616-1-speciale-francofolies-montreal

 

 

 

 

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« Depuis ma naissance, le chagrin, c’est un peu ma matière première, ouais… » Le constat se fait à travers un léger sourire qui illumine encore davantage le regard bleu profond et magnétique. Jean-Louis Murat, l’artiste du chagrin ? Un artiste à part en tout cas dans la planète francophone…

Une rencontre avec Jean-Louis Murat aux Francofolies de Montréal

15.06.2012Par Catherine FrançoisL’auteur compositeur interprète est venu chanter deux soirs de suite à Montréal dans le cadre des Francofolies. C’est là que j’ai pu le rencontrer et avoir la chance de faire une entrevue pour TV5 Monde avec lui, je dis chance car l’homme n’aime pas vraiment tout ce qui est média, il n’a accepté de faire que deux entrevues lors de son passage montréalais, avec une de mes collègues de la radio de Radio-Canada et … avec moi ! Je n’avais droit qu’à 10 minutes de tête à tête avec lui, et cela a duré une demi-heure ! Une entrevue que j’appréhendais, l’homme étant réputé difficile justement dans ce genre de contexte.

J’ai eu devant moi quelqu’un de charmant, un brin désenchanté et blasé, soit, mais intègre et sincère, aux opinons tranchées, claires et sans appel, qui ne joue absolument aucun jeu de séduction pour plaire à la journaliste, comme le font parfois des artistes ou des politiciens.

Il est ce qu’il est, c’est à prendre ou à laisser et ça ne changera rien à sa vie. Ce fut donc une rencontre intense et... passionnante ! Il faut dire que l’homme m’intriguait depuis longtemps, je connais bien son œuvre, que j’apprécie depuis toujours. Mais qui est celui derrière cette voix au velours sans pareil, ces chansons d’amour aux paroles si poétiques, ces mélodies uniques et si caractéristiques, ce rock sensuel ?

L’homme aux chagrins d’amour… qui s’ennuie facilement

C’est lorsque je lui ai fait remarquer que selon moi, l’album DOLORÈS (1996) était SON album, qu’il m’a précisé que ce disque avait été écrit et composé à cause d’un chagrin d’amour.

Et que finalement il était peut-être en état perpétuel de chagrin d’amour, ce qui pourrait expliquer d’ailleurs pourquoi il est un artiste si prolifique (une vingtaine d’albums depuis le début des années 80). « J'ai l'habitude de travailler je crois, je m'ennuie très facilement, au bout de 5 minutes je m'ennuie, alors je travaille c'est vraiment là que je m'ennuie le moins quand je travaille... »

Son dernier album, GRAND LIÈVRE, vient à peine de paraître qu’il me confie avoir déjà terminé le prochain, il reste juste à l’enregistrer. Où ? Il ne sait pas encore. Il nous a d’ailleurs chanté deux nouvelles chansons durant son spectacle du 8 juin au Club Soda de Montréal, peut-être qu’elles s’y retrouveront.
 
L’artiste qui ne veut pas l’être… et qui n’écoute pas de musique

Artiste… le mot est à prendre avec des pincettes quand on s’entretient avec Jean-Louis Murat. D’abord, il refuse de se qualifier d’artiste, il le reconnaît du bout des lèvres, parce que, me dit-il, faut bien écrire quelque chose sur ses papiers d’identité. Il ne les aime pas, les artistes, et a tendance à les dénigrer, ce sont des délinquants, des bandits selon lui qui ont juste canalisé leur délinquance dans la chanson et la musique.

Quand je lui fais remarquer que les artistes québécois soutiennent à bras le corps les étudiants qui dénoncent l’augmentation de leurs frais de scolarité, il me réplique avec un brin de cynisme :

« Les artistes c'est d'abord opportuniste dès qu'ils voient un mouvement social la hantise de l'artiste c'est de ne pas être dans le coup, c'est ça que je n'aime pas beaucoup chez les artistes il faudrait toujours qu'ils soient dans le coup, ça, c'est l'artiste, l'artiste francophone... c'est Nietzche qui disait c'est pas pour rien que les Français ils ont l'emblème du coq parce que le cop c'est l'animal qui tous les matins veut nous faire croire que c'est son chant qui fait se lever le soleil... les artistes ils ont un peu de ça, de faire croire que c'est leur chant qui fait se lever le soleil alors qu'on a envie de leur dire même si tu ne chantes pas le soleil va se lever quand même tu sais… Alors y'a un empressement des artistes et du milieu artistique à sauter là-dessus comme si le ressort d'une révolte - il faut que ça change il faut que ça change c'est insupportable - alors que je pense que la vie artistique, beaucoup notamment par la chanson, est beaucoup un agent réactionnaire de maintenir l'ordre comme par exemple la chanson québécoise c'est une chanson de maintien de l'ordre ... ça ne revendique rien du tout ... ça chante l'ordre établi... avec un côté réactionnaire c’est-à-dire un p'tit côté de c'était mieux avant… Je ne pense pas que les expressions artistiques depuis longtemps maintenant disons depuis un siècle je ne pense pas que le changement passe par l'art... j'pense qu'il passe plus par la technique que par l'art. »

Saviez-vous d’ailleurs que Jean-Louis Murat n’écoute pas de musique ? Sauf, à l’occasion, de la musique classique. Quand je m’en étonne, il me réplique : est-ce qu’un peintre passe son temps dans les galeries d’art et le chef cuisinier dans une cuisine ? Il me souligne qu’il n’éprouve pas le besoin d’écouter de la musique et qu’en fait, ce qu’il ne supporte plus, c’est cette espèce de nostalgie qui habite trop souvent la musique, « une musique de référence » comme il la qualifie… qui reprend les styles qu’il y avait dans les années 60, 70, etc. Comme si la musique, dit-il, avait peur de l’avenir.

Ne touchez pas à SON Auvergne

L’homme n’aime pas les villes, juste la campagne, en particulier SA campagne, il est né et vit dans un coin reculé de l’Auvergne, une région qu’il adore et qu’il craint de voir livrer en pâture au tourisme de masse et à cette industrie touristique qui dénature tout selon lui. Il me donne l’exemple des marmottes auvergnates qu’il a fallu protéger parce que les touristes les nourrissaient de barres chocolatées et de cacahuètes ce qui les rendait malades.

Il ne cache pas son mépris pour le touriste qui ne respecte pas les paysages et la culture de ce qu’il est en train de visiter. On sent que c’est une cause chez lui qui lui tient particulièrement à cœur, protéger ce coin de France encore sauvage, SON coin de pays qu’il ne quittera pas, même si la France, et surtout la société française, elles…

Nul n’est prophète en son pays 

La France et la société française, Jean-Louis Murat ne semble pas les porter dans son cœur, il me confie d’ailleurs que sa carrière se porte beaucoup mieux au Québec, en Suisse et en Belgique, où il sent plus respecté, où il sent plus de déférence, qu’en France. Quand je lui demande pourquoi, comment il explique ce phénomène, il m’explique qu’il trouve la société française fausse et hypocrite, à double face, dans laquelle il ne se sent pas l’aise. Malgré tout, ce n’est pas cela qui le fera quitter ce « quelque part » où il vit  et dans lequel il se plait.

L’entretien doit se terminer, le temps passe trop vite, je pose une dernière question à regret, j’en aurais eu encore tellement d’autres… Une autre fois peut-être ? Je laisse le plaisir, à ceux qui le veulent, d’écouter l’entrevue ci-jointe dans son intégralité. 
 

« La langue française ? Pour moi, c'est l'essentiel »

Entretien réalisé par Catherine François

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Et quelques photos des concerts du club soda!

 

http://www.dkfoto.ca/p345709232/slideshow

 

 

 

Enfin, un petit groupe auvergnat qui a été aidé par FRED JIMENEZ

http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/allier/vichy/2012/06/16/trois-correziens-et-un-vichyssois-sortent-enfin-un-album-taille-pour-lete-et-les-ondes-1195903.html

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 14 Juin 2012

 

 

Merci à Johanne qui a pû me le dénicher... Car il était réservé aux abonnés sur le site de ce journal Québecois.

 

http://www.ledevoir.com/culture/musique/351920/jean-louis-murat-cartes-sur-table

Cela clôt peut-être l'épisode Canadien 2012...

 

 

"Francofolies de Montréal - Jean-Louis Murat, cartes sur table
Guillaume Bourgault-Côté   8 juin 2012  Musique
Derrière le personnage en apparence irascible se cache un auteur-compositeur d’une remarquable sensibilité.
Photo : Frank Loriou
Derrière le personnage en apparence irascible se cache un auteur-compositeur d’une remarquable sensibilité.
À RETENIR

En spectacle au Club Soda, ce soir et demain.

Première partie: Jimmy Hunt.

Au bout du fil, ses premières réponses se perdent dans le grésillement de la ligne. Monosyllabes chuchotés d’une voix basse, l’Auvergnat s’annonce coriace. Mais avec Murat comme pour le vin : faire respirer assouplit l’acidité. Du moins : un peu.

Car même réchauffé, Jean-Louis Murat demeure Murat, personnage inclassable - qui se fiche d’ailleurs d’être classé ou pas. Classe à part, disons ? « Artistiquement, je ne sais pas, ce n’est pas à moi de juger, répond-il. Mais géographiquement, assurément. Je ne suis jamais à Paris [il vit dans une ferme en Auvergne], je ne connais personne du business ou des médias. Je ne connais pas le milieu, je n’ai pas d’amis, je ne sais pas ce qui s’y passe. C’est mon tempérament : je suis toujours resté très indépendant. Avec l’éloignement géographique, ça doit contribuer au sentiment d’étrangeté et de “ côté à part ” dont on parle. »


Voilà 30 ans qu’il fait son chemin à sa manière, sans se soucier de qui pense quoi de lui. « Moi, les Français, je trouve que moins on les voit, mieux on se porte. Surtout ceux du business, assure-t-il. J’ai un problème relationnel avec les Français, ce qui est malheureux pour quelqu’un d’aussi ancré France que moi. Ce n’est pas commode, mais je n’arrive simplement pas à me faire à cette réalité française et encore moins à celle du milieu où j’évolue. »


Ainsi Jean-Louis Murat : cartes sur table, franchise complète. No bullshit, dirait-on à l’ouest du canal Rideau. Sur les plateaux de télévision, il s’est développé la réputation d’un invité capable de fantastiques coups de gueule - il faut voir sur YouTube son explosion devant la rédactrice en chef d’un magazine people, une « pourrie de la presse » qui « se moque du monde » en revendiquant faire du « signifiant » alors que son magazine fait le pactole « en montrant des seins et des paires de couilles ». Quand elle rouspète que « c’est un peu insultant pour les 16 millions de lecteurs », Murat réplique, assassin : « 16 millions d’idiots ».


Il y a dans ce côté de lui un peu d’esbroufe, reconnaît-il. « C’est du show-business, la télévision. Alors il faut faire le show. Je ne vois pas quel autre comportement adopter - surtout que j’exècre ces milieux-là. Je suis réactif et nerveux, ce qui peut mal passer sur un plateau. Sauf qu’en même temps, si je veux vendre des disques, il faut que je me fasse connaître et ça passe par l’univers pourri de la télévision. » Conclusion : « Je n’ai jamais trouvé la bonne équation. »


L’étonnant de l’affaire, c’est que derrière ce personnage en apparence irascible se cache un auteur-compositeur d’une remarquable sensibilité. Chez Murat, l’écriture chansonnière est d’une précision et d’une beauté littéraire que l’on trouve chez peu de ses contemporains. « Dans mon esprit, la chanson française doit encore être littérature », explique Murat, qui s’est inspiré de Baudelaire et de l’oeuvre Tristan et Iseult pour de précédents albums. « Une bonne chanson doit se tenir littérairement, être précise dans la description des sentiments. »


Le côté intemporel qu’on lui accole est ainsi pleinement assumé par Murat. « J’ai toujours eu cette volonté. Je me méfie des modes depuis toujours. On me renvoie souvent ça, que mes disques et mes chansons sont intemporels. Et ça me paraît bien être la moindre des choses, car la musique périssable ne m’a jamais intéressé. »


À Montréal, Jean-Louis Murat présentera la musique de son dernier album, Le grand lièvre, paru à l’automne et bien reçu par la critique (25 000 ventes au total). Un disque aux thèmes assez lourds - l’effacement de la mémoire, la lente disparition de certains modes de vie - qu’allège une musique up tempo assez pimpante, enregistrée en live dans le studio. « Ç’aurait été trop sombre autrement », pense Murat.


Et pourquoi ces thèmes ? Pas le choix, répond-il. « C’est plus fort que moi, c’est quelque chose qui m’échappe. Je pense ainsi malgré moi. J’écris beaucoup contre moi, j’essaie de chanter contre moi, je ne passe pas la brosse à reluire quand je chante. » Les mots, les émotions, les histoires s’imposent à lui : il les capte, en fait des chansons. Il les enregistre. Voilà. Et rebelote. Depuis une quinzaine d’années, les albums s’accumulent et le rythme de production ne se dément pas. « Je touche du bois, la source ne se tarit pas, dit-il. La seule différence, c’est que le business a changé. J’ai beaucoup de disques de côté, je ne sais pas s’ils verront le jour, mais je continue mon bonhomme de chemin. C’est une façon de vivre, écrire des chansons. »

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 13 Juin 2012

 

 

Matthieu n'a pas failli avec sa mission, qui est très compliquée quand son arme est le scanner.  Il nous livre un article paru hier dans la Montagne....

 

 

  12-06-12-la-montagne-koloko.png

Pour les quelques français qui ne seront pas présents,  Ils pourront se rabattre sur RFI... et une émission spéciale francos de Montréal... dans laquelle est annoncée Jean-Louis Murat... et diffusée Samedi...

 

http://www.rfi.fr/emission/20120616-1-speciale-francofolies-montreal

«Bande» spéciale FrancoFolies de Montréal, avec entre autres : Jean-Louis Murat, Hugues Aufray, Julien Clerc, Stefie Schock, Maurane, Thomas Fersen, Bénabar et Cali… entrevues en sortie de scène, retransmissions de concerts de cette 24ème édition… au programme, entre autres, le Québécois Urbain Desbois est en session acoustique dans les rues de Montréal, le jeune papa chanteur s'est fait le porte-parole de la jeunesse étudiante avec la chanson Madame Beauchamp, dans laquelle il invite, sur l’air de la pièce Madame Bertrand de Robert Charlebois, la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Line Beauchamp à dialoguer avec les étudiants.

 

En relisant ce texte, je me dis que d'entendre du Murat n'est pas garanti... Mais soit... Vous penserez à nous....

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 10 Juin 2012

 

http://quebec.huffingtonpost.ca/2012/06/10/francos-jean-louis-murat_n_1584601.html?ref=divertissement

 

Encore un article plus que positif!

FrancoFolies 2012: Jean-Louis Murat, animal poète

Huffington Post Québec  |  Par Publication: 10/06/2012 11:38 Mis à jour: 10/06/2012 11:48

Artiste qui ne laisse personne indifférent, Jean-Louis Murat s'est présenté sur la scène du Club Soda avec cette intensité qu'on lui connaît bien. Sans présentation, ni détour, il a envoyé de sa voix langoureuse, dramatique et puissante des riffs de guitare électrique. « La lettre de la pampa » était lancée. Sur les planches, les mots, pour lui, existent d'abord pour chanter. Quelques minutes suffisaient à la soirée pour capter l'intensité de cet homme sans compromis. Second spectacle en autant de soirs pour l'Auvergnat de soixante ans.

Il était venu aux FrancosFolies 2010 pour offrir Cours ordinaire des choses, album enregistré à Nashville, au Tennessee. Il aime la langue française et la livre avec rigueur. Sorte d'animal poète, calme, mais d'instinct sauvage, qui remet en question l'Homme et le monde.

« L'idée de ton retour, splendide comme jamais


Torturant et étrange, fait souffrir de l'époque


Il n'y a pour le moment plus de poissons dans l'eau 


Je ne comprends pas les hommes »

Ce qu'on a réalisé d'entrée de jeu, c'est que ce concert à la formule rock s'adresse aux vrais amateurs de Jean-Louis Murat. Difficile à expliquer, c'est dans l'approche sombre et peut-être un peu hargneuse de la performance que l'on pourrait trouver des pistes d'explication. Il a définitivement ce grain abrasif au cœur qui peut en déstabiliser quelques-uns. Cela dit, attention, rien n'éclabousse ici. Tout en contrôle, Murat fait dans les nuances. Du rock français au niveau du sol, et des trippes. C'est dans cette veine qu'il a proposé les textes de son récent album Grand lièvre, une signature scénique qui diverge passablement de l'atmosphère plus douce et éthérée du disque.

Accompagné de son complice Slim Batteux (orgue), du nouveau joueur funky Christophe Mink (basse) et de l'énergique batteur Stéphane Reynaud, le chanteur a livré un peu moins d'une vingtaine de pièces. C'est à la troisième composition, Le champion espagnol, qu'on a senti la première véritable charge émotive du concert. Mais n'ayez crainte, il y en a plus d'une dans ce voyage folk électrique à la fois lumineux et vengeur dans lequel on découvre des ambiances pesantes, vibrantes, mais teintées de respire et d'espoir.

Il aura joué environ une dizaine de chansons (notamment la très appréciée « Vendre les prés », « Alexandrie », « Les rouges souliers » ou l'entrainante « Sans pitié pour le cheval ») provenant de Grand lapin, enregistré en quelques jours dans le Sud de la France. Pour le reste, quelques chansons inédites, « Je me donne » et « Je ne cesse de penser à toi ». Mentionnons l'impressionnante introduction de ce dernier morceau : guitare lourde, batterie nerveuse puis une basse toute en rondeur. Une balade qui parle de passion dramatique et d'envie, livrée avec brio.

Tristement, la salle du Club Soda était quelque peu dégarnie pour le second concert de l'homme de grand talent. Les présents, malgré certains réfractaires, ont semblé bien aimer.

 

 

- une autre chronique sur Concertandco!

http://www.concertandco.com/critique/concert-jean-louis-murat-francofolies-montreal//42837.htm

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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