actu-promo-sept 2011-aout 2012

Publié le 28 Mars 2012

 

 

Je n'y croyais plus, et on m'avait laissé peu d'espoir... mais un petit article sur musicactu nous donne des nouvelles dates!

Bon, ce n'est pas Bercy, ni Les Vieilles charrues... mais il faut savoir se contenter de ce qu'on a, en bon artisan... 

 

 

 

 

 

http://www.musicactu.com/actualite-musique/140284/jean-louis-murat-sur-la-route/

 

Jean-Louis Murat sur la route

Le chanteur français repart pour une petite série de concerts.

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rédaction le 27/03/2012 pour MusicActu

Jean-Louis Murat va reprendre la route pour quelques dates, à commencer par trois concerts privés à Paris, dans la petite salle de la Boule Noire. Il y sera les 28, 29 et 31 mars. Le 30 mars, il fera l'aller-retour à Saint-Brieuc pour se produire à la Citrouille. Il sera également le 6 avril à Rennes, le 12 mai à Allones, le 17 à Lignières et le 19 à Biarritz. Autre mois autres dates, avec un passage par Clermont-Ferrand le 16 juin, et un autre à Namur le 30. Qui dit mois de juillet dit festivals, aussi retrouvera-t-on Jean-Louis Murat le 17 juillet au Festival des Solidarités de Gruchet Le Valasse, et le 30 juillet aux Francofolies, mais celles de Spa, en Belgique. Son dernier album, "Grand Lièvre", est sorti en septembre 2011.
Allones, c'est dans les pays de Loire près du MANS.... Salle Jean Carmet ou en péniche... http://www.infoconcert.com/ville/allonnes-151/concerts.html  Y'a du beau monde qui passe.
Quant à GRUCHET LE VALASSE, près de Bolbec, ce n'est pas une ville inventée par Chevalier et Laspalés... Et c'est un très chouette festival apparemment, dans un superbe lieu (abbaye road):
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.222230071183931.53388.221054807968124&type=3
Là, encore pleins d'évenements, durant l'été: http://www.eana.fr/parc/reservation.php
Et c'est dans le 76, à côté du HAVRE... Ils sont gâtés dans ce coin là!
Il y a une erreur pour SPA : c'est le 21 juillet.
EDIT :   PLUS DE PRECISION CE MATIN! 
Grâce à THE DIFFERENT MAGAZINE... On a les lieux... notamment pour Allones : Ca sera sur le bateau...
http://www.thedifferentmagazine.com/connexions/c-dans-l-air/jean-louis-murat-en-concert.html
Par Karina Perez
A Pigalle, l'auvergnat jouera son dernier album, Grand Lièvre, avec toujours l'injustice, la nature sacrifiée, l'amour insaisissable ...  en toile de fond.

Désespéré le poète ou simplement à fleur de peau ? Jean-Louis Murat reste inclassable. Il explore toujours de nouvelles pistes musicales avec ici des accords qui rappellent les groupes indé des années 90 ... 
Enregistré en quelques jours dans le sud de la France dans les conditions du live, nous retrouvons sur cet album des musiciens fidèles, tels Fred Jimenez, Stephane Reynaud et Slim Batteux. Une musique
 lumineuse, précise, presque limpide contrebalancée par des textes poétiques sans illusions. Le phrasé est toujours aussi particulier et si les thèmes sont toujours les mêmes même si deux chansons parlent de la guerre, "Sans pitié pour le cheval" (guerre de 14/18) et "Rémi est mort ainsi" (guerre de 39/45). C'est nouveau. Une façon pour le poète de mieux célébrer la paix ?

PARIS
Mercredi 28 mars à 19h30
Jeudi 29 mars à 19h30
Samedi 31 mars à 19h30

La Boule Noire
120 Bd Rochechouart
75018 Paris
Renseignements :  01 49 25 81 75 / www.laboule-noire.fr <http://www.laboule-noire.fr/> 
tarif : 27,50 euros

Et aussi en tournée dans toute la France : 
30/03: SAINT BRIEUC (22) La Citrouille
31/03: PARIS (75) La Boule Noire
06/04: RENNES (35) festival Mythos
12/05: ALLONNES (72) Péniche Excelsior
17/05: LIGNIÈRES (18) Les Bains Douches
19/05: BIARRITZ (64) L'Atabal
16/06: CLERMONT-FERRAND - Coopérative de Mai
30/06: NAMUR (Bel) festival Verdur Rock
13/07: GRUCHET LE VALASSE (76) Festival des Solidarités
21/07: FRANCOFOLIES DE SPA - Dôme Fortis

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 27 Mars 2012

 

 

Allez, comme on avait déjà testé sur une ou deux dates cet automne, j'ouvre un article pour vous permettre de laisser vos commentaires sur le concert ! A vos plumes! Et merci du partage!

De mon côté, je completerai si je trouve des éléments!SAM 4844

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 27 Mars 2012

 

Allez, c'est reparti pour quelques concerts... CAEN ce soir, et 3 dates à PARIS.

 

Olivier NUC est là pour la promotion, et indique que Jean-Louis Murat se serait excusé à propos des propos de Grand Seigneur... Pas de quoi, être grand seigneur, mais aimable, respectueux et capable de reconnaitre qu'on a dit une connerie... On n'en avait pas trop douté!

 

"C'est une phrase maladroite lancée au détour d'un entretien donné par Jean-Louis Murat à la revue gastronomique Grand Seigneur. Une déclaration à l'emporte-pièce, qui ferait soudain de lui l'ennemi public numéro un, coupable d'homophobie et de misogynie. Outre le fait que Murat a présenté ses excuses, on espère vivement que la vindicte cessera de remuer cette affaire pour se concentrer sur l'essentiel: la musique. Jean-Louis Murat est parfois plus connu pour ses interventions que pour ses chansons, et c'est bien dommage. D'album en album, le bonhomme bâtit une œuvre exigeante et inspirée qui lui fait occuper une place bien à part dans le paysage. À l'opposé d'un Thiéfaine, il n'a pas encore reçu l'adoubement tardif des professionnels de la profession. Occupé à soigner son écriture, il n'en a sans doute cure. Il serait injuste de lui poser un lapin à l'occasion des trois concerts qu'il effectue à Paris cette semaine. Entouré d'un groupe impeccable, il y revisitera les climats de Grand Lièvre, excellent cru dans une discographie pléthorique".

 

http://www.lefigaro.fr/musique/2012/03/21/03006-20120321ARTFIG00790-jean-louis-murat-politiquement-incorrect.php

 

 

oulala, ça me fait repenser que je dois remettre en ligne l'inter-ViOUS d'Olivier... que j'ai écrasé par ailleurs... J'espère qu'il va nous chroniquer le concert histoire qu'il m'y refasse encore penser!

 

 

 

  LE LIEN EN PLUS :

 

 

ROBI en première partie à la BOULE NOIRE... mais quand même chez NAGUI... IL est possible de voter pour elle sur mytaratata.com, section jeunes talents! Et vous ne serez pas tués...

 

 Attention : la première partie va commencer de bonne heure!  Ouverture des portes à 19h30!!!


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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 20 Mars 2012

 

 

Alors que la dernière polémique en date a été relancée par les Inrocks cette semaine, par un billet dur de C. Conte, Baptiste Vignol, a tenu à lui répondre :

http://delafenetredenhaut.blogspot.fr/2012/03/du-in-du-off.html

 

 

 

BV

                                                          Baptiste Vignol, éditeur, auteur et en inter-ViOUS ET MURAT : http://www.surjeanlouismurat.com/article-inter-vious-et-murat-numero-2-baptiste-vignol-43908114.html

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 19 Mars 2012

ET voilà, ça sera pour le

Jeudi 17 mai...

mais en APRES-MIDI!   Et là, je m'étonne....surtout que Cali sera tête d'affiche un autre soir....

11h à Saint-Hilaire-en-Lignières : promenade chantée avec Tom Poisson

15h aux Bains-Douches : Jean-Louis Murat

17h30 à la Halle : les Fouteurs de joie

21h au Manège : Zaza Fournier, Da Silva

C'est dans le cadre d'un festival L'AIR DU TEMPS à la jolie programmation... et dans la salle des BAINS DOUCHES récemment rénovée (dont le directeur est le papa de Florent Marchet, et la présidente... mme Marchet).

L'info vient du Berry Républicain :

http://www.leberry.fr/cher/actualite/pays/pays-de-vierzon/2012/03/19/moriarty-cali-ou-encore-jean-louis-murat-en-mai-a-l-air-du-temps-1122288.html

 

Tarifs : de 0 à 23 euros selon les spectacles. Forfait festival adhérent avec la carte Bains-Douches : 100 €. Plus d'informations sur www.bainsdouches-lignieres.fr

  

  

  

  

RAPPEL DES AUTRES DATES :

27 mars 2012 / Le Cargo / Caen (14) /
28 mars 2012 / La Boule Noire / Paris (75) /

29 mars 2012 / La Boule Noire / Paris (75) /
30 mars 2012 / La Citrouille / Saint Brieuc (22) /

31 mars 2012 / La Boule Noire / Paris (75) /

6 avril 2012 / Festival Mythos / Rennes (35)

 


8 juin 2012 / Francofolies de Montréal / Montréal (CAN) /

 

 

16 juin 2012 / La Coopé (concert pour Clermauvergne Humanitaire) / Clermont-Ferrand (63) /

30 juin 2012 / Festival Verdur Rock / Namur (BE)

  http://www.jlmurat.com/spip.php?article5

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 17 Mars 2012

 

grand lièvre 2Tournée de printemps... tournée d’été... tournée  à l’air crépusculaire... Nouvelle tournée... 

Un peu tout ça, il n’y a plus de saisons de toute façon, plus rien ne court ordinairement (mince, je parle comme Jean-Louis), même une tournée de Murat...

En tout cas,   est-ce d’avoir coupé la radio qui parlait de FNACA et d’Algérie (plein le dos d’ l’aurés... ),    est-ce d’avoir été ralenti par  un Moujik rentrant son bois sur mes routes de campagne pour me rendre à Bourgoin? ou d’avoir suivi vers le sud-ouest  VENUS admirablement accompagné par Jupiter, conjonction rare (sauf sur un album de Jean-Louis Murat)... j’étais encore plongé dans mes pensées... mais impatient de glisser quelques « instantanés » dans mon grand « album » de souvenirs de sets.

Je m'explique:

Tournée de printemps puisque c’est comme ça, mais deuxième partie de tournée.

Tournée d’été vu la journée passée, mustango’s dans les champs s’ébrouant, petit lapin, à défaut de grand lièvre, s'effrayant dans mes loupiotes, birds on the Bourbre (pas de Manteau de pluie à prendre donc)..  mais impression vite dissipée, vu le souffle violent et froid, direct from Mockba, qui faisait remuer la queue devant les abattoirs...

Tournée crépusculaire, puisque l’interview venant de Suisse n’était pas folichonne : peu de dates finalement prévues... et cela est atTristant... tant  Murat semblait avoir envie de donner sur cette tournée... et surement pas du temps au temps.

Nouvelle tournée : les deuxièmes séries de dates sont toujours assez différentes chez Murat (Mustango tour, Tristan...) et là, qui plus est, on a un changement d'équipe: avec le nouveau bassiste Chistophe Minck... qui aguiche ma curiosité.

Ouverture des portes à 20h30 enfin... C'est ma tournée... puisque depuis le dernier concert de Murat dans ces lieux, le bar délivre de la bière de ces ignobles futs dont elle est prisonnière...

Une salle agréable, avec ses deux paliers + une tribune (prise d'assaut). Jauge à 500/550 places... Manque une (ou deux) centaine pour remplir.

Première partie : Terry Lee Hale, américain à la mine de Ray Cokes. Guitare électroacoustique et légère monocordisme... ne pouvant pas me rattacher au texte.  J'apprécie néanmoins un bel instrumental tout en douceur. Il est rejoint sur quelques titres par un excellent harmoniciste.

 

Arrive Murat... Petit débardeur à rayures sur le corps, levi's neuf. Cheveux courts bien coiffés (au fil du concert et des passages de la main, la coupe prend du relief, ce qui m'évoque celle de Nathalie F.  ;.)). On a parfois des curieuses idées). 

 

Pif paf poum... abrupts et le texte débute: La lettre de la pampa... Pas de surprise, on a gardé le même sens de circulation en entrée de village. 3 minutes... j'aime bien mais c'est l'échauffement.

Intro qui me semble un peu originale au niveau clavier sur "les rouges souliers" et je deviens adepte de Georges Tron (pas question non plus de crier au loup, Boutin!) ... Le morceau est vraiment enlevé, un peu pris au débotté néanmoins -mais de quoi j'me semelle pour dire ça!- Murat commence à s'amuser un peu au niveau interprétation.

Du côté bassiste, ce qu'on peut dire qu'il ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe...  Et c'est sacrement reboostant tant au niveau musique et qu'énergie sur la scène. On m'a dit que c'est Fred qui aurait parlé de Christophe Minck à Murat. Bon, bien sûr, pour parler en détail, et tailler,  face au fashion Jean-Louis, j'entends dans mon oreille Christina (de M6) dire à  Christophe et Slim : "mé, écoute, mes chéries, cé n'é  juste paas possibe ton look..."... je rigole : ne changez rien.   3.20

 

Restons sérieux... C'est du sérieux un concert!    

Oui, c'est "le coureur espagnol", avec le sample très fort au début...  et une accélération à la pédale au départ... le début du chant marque une entrée dans le rouge... Ca pioche... Le chant révèle la difficulté du dénivelé...  Une partie quasi-a cappela... un petit sifflement... 3e souffle... c'est le vol vers l'arrivée... Inarrêtable... Murat se lâche bien... et la section rythmique aussi... tandis que Slim marque le chrono...  jusqu'au magnifique sprint (véritablement). 4. Perso, j'adore.

 

Et oh, Surpraïse... "une nouvelle chanson" est annoncée.

Clavier assez présent... Ca pourrait faire penser à un morceau plan plan... mais non, une composition qui me parait assez originale, avec une ou deux petites ruptures entre l'intro, les couplets, les refrains (là, musicalement, je sèche pour vous expliquer plus précisément).  Morceau calme. On a du mal à comprendre le texte que Jean-Louis connait déjà par cœur néanmoins.  Elle s'appelle "je ne cesse de penser à toi". Murat livre  une belle interprétation. Pour une première écoute, assez prometteur. 4'3

 

On reprend le fil de grand lièvre... mais dans le désordre : avec une intro pêchue sur "Haut-arverne"... Des chœurs mais moins forts qu'à l'automne, c'est Jean-Louis qui assure devant : "ohhh... destins d'avant... destins de choses..ohooohhh"... Magnifique. Mix très réussi entre les parties plus douces et les parties énergiques. 5

Là, encore, la set-liste a été modifiée depuis l'automne: on part sur "sans pitié pour le cheval". La longue intro de presque deux minutes est très chouette... Y'a de l'énergie, je pense que Christophe Minck y est peut-être pour quelque chose... Le clavier est très présent de mon côté (on n'a pas eu les mêmes impressions d'écoute en fonction de l'endroit où on était).  Premier véritable partie "pont" dans une chanson. Là, encore, du choeur, mais j'ai l'impression moins fort qu'auparavant.  4'3

La salle apprécie, même si c'est assez calme. Murat se fait interpeler un peu... mais il reste stoique. il est néanmoins souriant, les yeux ouverts... L'ambiance sur scène est bonne, avec Stéphane souriant, malgré une batterie qui a semble-t-il quelques soucis techniques.

Alexandrie....  Début calme avec beaucoup de réverb dans la voix.  Assez différent il me semble de l'automne.  Bonne idée d'avoir placé ce titre un peu plus loin dans le set. Très joli solo de guitare. J'apprécie aussi le jeu de Slim bien renouvelé par rapport à l'album. Le morceau se termine par un joli  son qui m'évoque une "mouette" s'élançant sur la mer. 7'2

 

Puis, c'est "vendre les prés". Quelques applaudissements mais ça ne démarre pas.  Rien à signaler... au départ... L'interprétation un rien nonchalante et désabusée (mais le titre le veut aussi)  s'intensifie ensuite : "il faut vendre la terre".... "il faut vendre la terre" " vendre la terre". 4

On enchaine sur quelque chose qui me surprend... et je reconnais "je me donne"... Inédit live (mustango tour)... Très joli intro... avec clavier, guitare... nettement plus rythmée que la version dont je me rappelais. Beaucoup plus rock... "je me donne"... Murat en fait la démonstration. 

Pas sûr que celui qui a écrit ça     reconnaisse les qualités qu'il voyait à ce titre... (lent, érotique...), d'autant plus qu'on pourra regretter comme à l'automne, que Murat ne se lance pas dans un morceau en solo... Il la livrait ainsi en 2000...  J'apprécie néanmoins... surtout que le titre a tout de même une partie plus en douceur... avant de se renflammer, toute guitare électrique sortie.  Magnifique sortie de "malle"!   8'3 : On s'en est pas rendu compte!

 

"Une dernière...j'vais présenter les musiciens... Christophe le petit nouveau à la basse"...

"Je peux faire une nouvelle chanson si vous voulez".. le titre?  "y'en a pas encore... allez-y (se tournant vers les musiciens), je m'en rappelle jamais."        C'est "Belle"... Hommage à Notre-Dame De Paris?   à Sébastien ou à Medhi?        Murat aime parfois se frotter aux poncifs.  Là, encore difficile de comprendre le texte".   C'était annoncé comme la BO d'un film de Macon évoquant l'engagement politique... a priori pas de rapport avec le thème.  Morceau calme... avec le clavier en avant. Je suis un peu circonspect sur le coup.

 

Du coup, pour "qu'est-ce que ça veut dire", on s'est un  peu refroidi... Jean-Louis aussi.... Début en solo, doucement... et les 3 copains le rejoignent... Ca manque un peu d'intensité au départ, mais elle monte un peu au fur et à mesure... il me semble que Jean-Louis varie moins ses intonations sur la phrase titre.  Petite surprise néanmoins sur le final : difficile de décrire... Quasiment, une petite séquence électro ambiant..  et j'imagine que le morceau va redémarrer... mais non. Joli final expressionniste, et encore joli coup de chapeau à Christophe qui arrive à me faire remarquer le jeu de basse.

J'adore vraiment ce titre, mais elle vaut pas à mon avis celle donnée à la Source. Ce jour-là, elle s'enchainait avec "sans pitié pour le cheval".... Du coup, ce soir, c'est "qu'est-ce que ça veut dire" qui sert d'entrée... à... "16 heures"... endiablé... Longue intro. Christophe Minck s'éclate, Stéphane écrase sa batterie...  7'5

"merci beaucoup"

Rappel      (sur la set-liste figurait en option : hombre... Dommage qu'on ne l'ait pas eu. Il l'avait pourtant chanté au Luxembourg)

encore quelques petites interpellations...."qu'est-ce que ça veut dire?" répond Jean-Louis... Je n'entends pas tout.

C'est ALCALINE.  A quelques jours près, il y a 3 ans mourait Bashung... Jean-Louis n'est pas aidé du fait d'absence de light show (plus de jolis miroirs, par économie ou quoi?)...  A l'automne, on était plongé dans l'ambiance apocalyptique  que j'avais appréciée.   La version me parait moins déstructurée, même s'il joue toujours sur la saturation de la guitare. ...   même si le solo de guitare est plutôt plaisant. Moins hardcore donc. 8

Enchainé quasiment : Les jours du jaguar... avec un clavier très présent.  Pas une version sortant de l'ordinaire... à peine 7!  On le retrouvait avec plaisir sur cette tournée... mais...

 

Puis, "Si je devais manquer de toi"...  Je me disperse un peu... et me dis que je devrais me concentrer sur Jean-Louis et sa voix : cela me permet d'accrocher... La voix est belle, l'interprétation aussi. Le morceau part ensuite sur des horizons plus inattendues: partie instrumentale assez réussie... jean-Louis Murat nous refait le coup du final distordu et reverbéré...comme sur "qu'est-ce que ça veut dire"... et Stéphane refait partir le groupe pour un tout dernier petit tour... " BONSOIR!"

 

 

Un Jean-Louis Murat en pleine forme semble-t-il. Quelques petites surprises et un groupe qui tourne déjà très bien. Les bas morceaux de GRAND LIEVRE ont été livrés d'une manière que j'ai plutôt plus apprécié (la réforme de la set liste a pû jouer)... 3 inédits... Reste le regret d'un peu plus de variations, avec un morceau sans clavier, ou en acoustique, un solo... Par rapport à l'automne,  pas de sollicitation du public pour chanter (faut dire qu'il a retiré les voyageurs perdus et foule romaine de la set-liste...).

 Comme l'habitude est prise, Jean-louis Murat a fait une longue séance de dédicaces... qui n'a fait aucun malheureux. Bravo aux camarades qui avaient parcouru 600 km pour voir Jean-Louis… et lui remettre un cadeau…

 

MERCI JEAN-LOUIS, BRAVO

Content d’avoir eu de tes nouvelles, Mathieu.  

 

 

LE LIEN EN PLUS :

 

Il a été plus rapide que moi à dégainer, comme d'habitude. C'est un professionnel. Et il m'a tué, comme d'habitude: A LIRE

http://laurentcachard.hautetfort.com/archive/2012/03/17/etat-de-muratologie-avance.html

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 14 Mars 2012

 

Et bien, voilà donc qui promet d'être au moins original: pas de Rolling Stones au programme, ni de vieux bluesmen, ni encore moins de rock US graisseux des années 70 : Murat à la programmation d'une émission de musique classique  "PASSION CLASSIQUE" sur RADIO CLASSIQUE. Classieux?

 

Blog de M. Bellamy, le présentateur:

Jean-Louis Murat, elle est à lui cette chanson…

Le 14 mars 2012 à 11:42 par Olivier Bellamy

 03-13-2012-jean-louis-murat.JPG

http://blog.radioclassique.fr/olivierbellamy/2012/03/14/jean-louis-murat-elle-est-a-lui-cette-chanson/#more-1576

  "Laboureur de sons et jardinier des mots, Jean-Louis Murat est l’une des valeurs sures de la chanson française. Amoureux de la langue française, le troubadour auvergnat est aussi un chantre de la mélodie. La mélodie simple, pure et souple qui ressemble à un paradis perdu. La mélodie qui épouse le phrasé spécifique et délicat de la prosodie française.  La mélodie solaire, plus langue d’oc que langue d’oïl, celle qui s’alanguit généreusement, qui n’est pas pincée, pas pointue, qui sonne clair et qui va droit au coeur. Celle de Bizet, qui a su méditerranéiser la musique (Nietzsche), d’un Gounod qui partait à Saint-Raphaël pour trouver l’inspiration, d’un Fauré ou d’un Ravel.
Voici son programme :
Didon et Enée, Purcell
Acte III : la plainte de Didon
- Les Berceaux, op. 23 N°1, Gabriel Fauré
- Les pêcheurs de perles (par Rolando Villazon)
Act I, scène VII (”Je crois encore caché, sous les palmiers…”)
- Eugène Onéguine, P.I. Tchaïchovsky
Act I, scène III, “le choeur des servantes”
- 3 “madeleines” musicales
- La marche des éclopés
- John Lee Hooker
“The motor city is burning”
- Colette Renard
“Les nuits d’une demoiselle”"

 

 

(je vous livre une nouvelle fois un picorage avec certaines citations "à la louche, saisies en direct!")

 

Réécoute ici: (en s'inscrivant sur le site. apparemment pas de podcast).

http://www.radioclassique.fr/votre-radio-classique/reecoutez-les-emissions.html

 

 

 

 

 

Gabriel Fauré, premier morceau.  Une inspiration?   "Quelque chose de très très français, ça me fait penser à Proust".  "Une époque "matrice" de la chanson française au niveau de la langue".

"dans une grande chanson française il y a toujours du Baudelaire, du Debussy.." 

 

 

A la grande question "vous vous sentez plus poète que musicien", il indique que c'est les mots le plus important... mais au moment du cours ordinaire des choses, il avait indiqué qu'il se sentait plus musicien. En fait, ce n'est pas une contradiction, car pour lui, la musique, c'est également les mots.

 

Pause Pub:  ah, très bien le viager! Je vais y penser... médicaments pour les articulations douloureuses... Mince, ça change du Mouv'!

 

- L'Auvergne... "les métiers artistiques, c'était vu comme un métier de fainéants"...  "j'ai naturellement l'image du laboureur".

 

Première "madeleine musicale":  Du tambour (de la garde républicaine)... ses débuts dans la musique, Murat, son goût pour la musique militaire (jugée "romantique")....

 

- Merde, ça coupe!

 

Deuxième madeleine : ah, il a trouvé le moyen de nous mettre un vieux bluesman!  Johnny LEE HOOKER.

"mes racines", un grand souvenir (à 14 ans, une rencontre) : je m'étais dis que je ferais ça un jour... (et l'anecdote du rêve fondateur, alors?).

 

Le saxophone? Changement de classe social en passant du tambour à l'instrument à vent...

 

Troisième madeleine: "je me fais sucer la friandise, je me fais frotter la péninsule, je me fais ramoner l'abricot..."  : Et comment il va expliquer ça aux mômes?   C'est du Colette RENARD... Une inspiration dans la manière de chanter des choses un peu olé, un peu olé... si j'ose m'exprimer ainsi.

 

- et reu-Merde, ça reu-coupe!

 

Deuxième choix: du Purcell.  C'est beau... "le pouvoir surnaturel de la mélodie", "comme si on était plus que vivant, et plus que mort".

 


Passage très  intéressant : Murat peut-être un peu étrangement raconte qu'il a la volonté de laisser ouverte ses chansons, pour que chacun puisse y accéder. Elles sont pourtant marqués par l'intimité... et il indiquait récemment ne plus pouvoir chanter une grande partie de son répertoire car c'était des plongeons dans des eaux trop lointaines ou douloureuses. 

 

 

3e choix : le choeur des jeunes filles. Du russe...

"l'âme slave"...

 

Pierre Béranger qu'il a trouvé dans la correspondance de Pouchkine...(dans "le rouge et le noir", il en fait mention, JL!)

 

 

Après la pub, le thème de la NATURE...

 

"les néo-ruraux détestent les bouses de vaches, les mouches...".

"Pour moi, la sexualité, la nature, c'est les animaux"

 

"Maintenant, on botoxe le réel". 

"ce qui est sensationnel dans la musique, c'est le bruit de fond".

 

4e choix: Bizet.

"je fais écouter ça aux enfants".

 

"C'est de plus en plus difficile d'écrire des mélodies"... on vit "une crise de la mélodie"...  Je n'ai pas tout compris... La quête difficile de la musique fédératrice...

 

 

 TRES BON MOMENT, calme et apaisé.

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 12 Mars 2012

 

 

 

 

Une tournée redébute... et pourtant, ce n'est pas la joie... Interview déprimée... faute, c'est confirmé, à la difficulté de booking...

 

A LIRE ICI :

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/1e75c00c-6c7d-11e1-893c-8acb804e819f|0

 

 

 

Musique mardi13 mars 2012
Jean-Louis Murat, patrimoine en péril

Jean-Louis Murat: «Je crois que je ne comprends plus l’époque, les gens. Tout me semble illisible.»

 
Jean-Louis Murat: «Je crois que je ne comprends plus l’époque, les gens. Tout me semble illisible.»


"La petite entreprise du chanteur, en escale jeudi au Festival Voix de Fête à Genève, est en crise. Ventes de disques et concerts se raréfient pour ce roc de la chanson-rock depuis 30 ans. Entretien désabusé

La petite entreprise Murat est en crise. Un patrimoine en péril. A peine 20 000 albums vendus à chacun de ses enregistrements, qu’il publie à son rythme biennal effréné, bien forcé d’exister coûte que coûte sur un marché pourtant saturé. Il date son dernier «record» à Taormina (2006), 50 000 exemplaires. Certes, la crise de l’industrie phonographique est passée par là, divisant les ventes de chaque publication par deux au moins, tout comme les changements de labels déstabilisants. Certes, il y a abondances de biens et une concurrence féroce au sein de la scène francophile chantée. Reste que ses passages radio sont quasi limités aux chaînes publiques, France Inter en tête, et ne suffisent point à remonter le moral depuis longtemps en berne de Murat.

Difficile en tout cas d’expliquer que le barde aguerri, dans le sillage de son impérial dernier album paru en septembre, Grand Lièvre, n’ait engrangé que 12 dates de concerts! Alors que n’importe quel disciple appliqué du couplet-refrain dénué d’idées sonores se produit davantage. Dans ce noir tableau, la Suisse ferait presque figure d’exil musical, plutôt que fiscal pour une fois, en lui réservant deux escales, dont celle agendée au Festival Voix de Fête de Genève le 15 mars.

Malgré ses précis de poésie hautement stylisés et musicalement subtilement accidentés, Murat ne fait plus recette. La faute, dit-on dans le biotope des professionnels de la chanson, à une réputation écornée d’homme «bourru, taiseux et désagréable». Il n’en faut ainsi pas davantage pour voir les portes des scènes se verrouiller. D’autant plus que le genre chanson n’a jamais été lucratif en soi, malgré quelques pics ponctuels, et trop souvent taxé de ringard même quand certains de ses tenants rivalisent musicalement avec la pop-rock anglo-américaine. Tel un Murat élevé à John Lee Hooker, Neil Young, Bob Dylan, Leonard Cohen ou Swell plutôt qu’à Brel, Brassens et Ferré.

 

Dans le cas d’un Murat aujour­d’hui réduit à asséner un «Je voudrais me perdre de vue» au cœur de Grand Lièvre pour se faire entendre, le destin semble avoir été excessivement cruel. Les lauriers récol­tés auprès du fameux magazine musical anglais Mojo ou d’un pan de la presse francophone pour Grand Lièvre suffisent juste à mettre du baume au cœur au «zombie» qu’il se sent être à 60 ans. «Je crois que je ne comprends plus l’époque, les gens. Tout me semble illisible. La démocratie a privilégié la médiocrité, en politique comme en musique. Cela devient même difficile d’écrire des chansons, de peindre, de créer tout simplement dans un tel contexte de morosité mondialisée.»

La vision de Murat a peu changé. Il y a sept ans, ce Républicain qui n’a jamais voté mais a fait chanter Carla Bruni, confiait alors son désenchantement tout en craignant déjà de disparaître du paysage musical. Fin de contrat avec son label Virgin, aides aux tournées supprimées, indésirable aux Victoires de la musique, censuré par certains médias, il se disait même condamné à garder dans ses tiroirs ses chansons plus outrancières, grivoises et sexuelles pour éviter de devenir un «paria». Il est vrai qu’il publiait alors trois albums revêches, dont un poème de 1000 vers et un hommage à Pierre Jean de Béranger (1780-1857), chansonnier et poète libertaire phare du XIXe dont les rimes corrosives lui valaient des admirateurs de renom tels Victor Hugo, Lamartine, Flaubert, Stendhal ou Chateaubriand.

A sa manière divinement désinvolte et romantique, Murat est aussi un franc-tireur touché en plein cœur. Et quelques altercations cathodiques parisiennes notoires, de Laurent Ruquier à Eric Zemmour via un chroniqueur du Grand Journal de Canal +, auront favorisé le point de non-retour actuel de l’Auvergnat sans façons. Du coup, l’érudit et autodidacte préfère consacrer sa vie à sa famille, à la poésie, à retaper sa ferme, au bêchage ou aux balades en forêt. Le reste tient de la méthodologie de travail aux vertus aussi nourrissantes que dépolluantes et meublantes: lecture de poésie, d’auteurs classiques et contemporains trash («Chuck Palahniuk et Bret Easton Ellis ces jours pour me distraire»). Bref, le patrimoine Murat se réfugie dans les belles choses et l’essentiel. La chanson semble appartenir au souvenir, à l’image du monde mural en voie d’extinction qu’il aime à versifier. Triste."

Murat en concert à Voix de Fête, Genève, je 15 mars à 20h.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 7 Mars 2012

 

Nouveau passage radio annoncée :

ça sera sur... RADIO CLASSIQUE!  Et vous savez quoi, il devrait être question de musique! si! Etonnant, non?  

 

MARDI 13 mars!

 

 

http://www.radioclassique.fr/index.php?id=14&id_emission=231

 

Emission présentée par Olivier Bellamy
Du lundi au vendredi, 18h à 19h (rediffusion de minuit à 1h). Rediffusion des meilleurs moments le samedi de 18h à 19h

De Michel Legrand à Elie Semoun, en passant par Fabrice Luchini, Caroline de Monaco, Jane Birkin, Brigitte Bardot ou encore Jean d’Ormesson, les invités d’Olivier Bellamy ont tous un point commun : la passion de la musique.

Ils partagent avec vous les mélodies qui ont marqué leur existence et dévoilent, à l’écoute des airs entendus, une part intime et souvent méconnue de leur personnalité. Olivier Bellamy, au gré de la musique, tient une conversation délicate et sensible avec les stars qu’il reçoit.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 4 Mars 2012

 

 

J'arrive en retard.... Vite : "France culture direct".... player...  et, oui, pas d'erreur, on est bien sur France Culture...  On sent le calme et on entend le silence entre les mots... Ah, ça fait parfois du bien.

 

En écoute-là:

http://www.franceculture.fr/emission-le-tete-a-tete-jean-louis-murat-2012-03-04

 

Taddéi connait assez bien son sujet...

 

Une heure assez riche, enfin non: très riche... Une heure de paroles quasi ininterrompus.

Un peu de regrets que Taddéi ne creuse pas à certains endroits, mais il le titille plutôt bien... et arrive à le faire sortir du discours entendu qu'il sert souvent aux médias... Murat se confie de manière assez intime, en parlant des reproches que sa mère lui fait, des tentatives de suicide, d'un colloc mort d'une overdose...

 

 

 

Voici juste quelques mots relevés au fil du direct:  (en brouillon, histoire de voir un peu les thèmes traités)

 

L'épopée... "Un fond de parano, un complexe à la con"...

la violence ("l'idée que ça pouvait mal finir"... Les touristes doivent donc peut-être vraiment se méfier...

Les chansons énervées... comme des effets spéciaux dans les films...

 

Un état intermédiaire de civilisation... époque entre deux... inintéressante.

 

L'insuccès... "je ne suis pas assez stratège"... "Murat, c'est un con... (le maréchal)".

 

 

"suicidez-vous le peuple est mort"... et 1981. 

"Je n'ai jamais voté"  "ce n'est pas sérieux la politique, les enjeux sont ailleurs".

Tentatives de suicide... séjours en réanimation... "j'espère que c'était faux cette histoire de fille qui se  suicide, c'était juste un prétexte de me virer".

 

Peu me chaut.

 

Traversée du désert.... Mort d'un coloc d'une overdose.   

 

Le western, John Ford ..."Musique centriste, oui, c'est bien trouvé, une musique qui calme les organes,  qui facilite la digestion"

 

Et un bémol : "oh, je n'en suis pas à un tel point de détestation de l'époque. Tout cela n'a pas d'importance".

 

"je ne crois pas à l'inspiration... mais à la virtuosité".

 

Les relations avec les maisons de disque (l'autoproduction, la bêtise du show buziness...)

 

"j'ai tendance à parler et de réfléchir après"... comme en musique...  Séquence amusante quand il évoque sa mère qui lui reproche ses propos.

 

La scène.

 

Le duo avec Mylène Farmer... "on se rensemble".

 

"Je suis fabricant de mélodies".

 

The artist, Intouchable...

 

Le machisme: "être satisfait de peu de choses".

 

Les concerts, les salles... 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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