2 chroniques du "cours ordinaire des choses"
Publié le 13 Janvier 2010
1) http://90plan.ovh.net/~lamagicb/visuArticles.php3?typeArticle=18#3912
On trouvera sur le site un bon nombre de chroniques intéressantes : les delano orchestra, nataf, biolay
Jean-Louis Murat – Le cours ordinaire des choses | Note : 8.5/10 | ![]() |
On voit passer les albums de Murat comme on voit les saisons changer. Avec la régularité d’un métronome, Murat nous convie à découvrir ses nouvelles chansons, ses nouvelles humeurs. Juste que Murat n’a qu’une seule saison, l’automne, encore et encore, à quelques exception près. Et ce n’est pas Le cours ordinaire des choses qui va tout bouleverser. Ce ne serait plus Murat d’ailleurs ! Le cours ordinaire des choses débute pourtant sur des rythmes depuis longtemps oubliés de Murat, avec Comme un incendie, titre au refrain entêtant et aux guitares dévergondées. Vraiment pas mal. M Maudit nous entraîne une fois encore dans des rythmes pleins d’entrain, quoi que moins passionnant. Cela fera peut-être un bon single, avec ses quelques solo de guitare en sus. Il en sera peut-être de même avec 16h00 Qu'est que tu fais ?. Mais sur cet album, Murat retrouve surtout ses vieux réflexes avec une ballade au refrain en anglais et aux chœurs « cohenniens »… (Falling in Love Again). Et c’est bien dans ces ballades, que Murat reste le plus convainquant, et avec les titres à suivre, Chanter est ma façon d’aimer, Lady Orcival, Ginette Ramade ou Taïga, Murat nous conquièrent une fois de plus. | On écoute sans retenue, on se surprend aussi à aller lire, puis chanter les paroles du livret. Voilà un bon cru 2009 pour Jean-Louis Murat ! En fin d’album, Murastango se rappelle à notre bon souvenir et nous offre une ballade country (Comme un cowboy) à l’âme fresh. |
J'ai également trouvé une chronique inédite de concert sur le site, un mauvais soir apparemment:
Concert de Jean-Louis Murat | ![]() |
Vers 22 h, Murat débarque comme s'il venait de se réveiller. Sobre, chemise noir col mao, l'Auvergnat au look hirsurte attrape une guitare acoustique. Accords et désaccords, il réajuste la tonalité de l'instrument et entamme aussi sec... |
2) http://www.cestpaslemerou.fr/2009/10/lauvergnat-au-pays-des-cowboys.html
"06/10/2009
Bien sur, nombreux sont ceux qui connaissent Jean-Louis Murat pour son duo avec Mylène Farmer, la vieille dame lubrique aux cheveux rouge. Pour être honnête, dans ma carrière d'homme de radio, c'est pas ce que j'ai entendu de mieux. Et puis, si je me souviens bien, la chanson s'appelait "Regrets", ça veut tout dire ...
Pour ma part, j' ai découvert l'Auvergnat mélancolique en 89 avec Cheyenne Autumn. Un très bel album à l'atmosphère envoûtante, aux textes romantiques mais pas guimauves, renfermant quelques trésors dont certains sont devenus des tubes ( "L'Ange déchu", "Te garder près de moi" ). J'ai tout de suite aimé son univers.
Bien sur, certains diront que Murat est un mec triste. Un type qui fait de la musique à écouter un dimanche de pluie à coté de son chien mort, et qu'en ces temps chaotiques, où les salariés de France Télécom ont une fâcheuse tendance à se pendre avec le fil de leur combiné, c'est pas bien de donner des envies morbides aux gens.
Que nenni ! Murat, est un type discret, voilà tout. Il fuit Paris et les mondanités, et pratique les médias avec parcimonie. Deux ou trois coups de gueule sur un plateau télé, et il rentre chez lui, là-haut dans sa montagne. Parce qu'il a pas que ça à faire, l'artiste. Il bosse dur, lui ! Sortir un album par an, c'est pas donné à tout le monde.
Un an après Tristan (réalisé pratiquement seul), Il fallait donc s'attendre à ce que le troubadour du Puy de Dome revienne au galop. C'est chose faite. Au galop c'est le cas de le dire puisque pour son nouvel opus, "Le cours ordinaire des choses", le vieil ours a quitté le pays de Giscard pour Nashville, histoire de mêler ses envolées poétiques aux sonorités rock et country de quelques musiciens indigènes.
Le résultat ? Pas mal du tout. Pour ma part, je trouve l'album réussi. Le mélange des genres s'opère tout en finesse et en subtilité. Pour tout vous dire, ça me rappelle un peu l'excellent "Mustango" enregistré voilà dix ans avec Calexico (à écouter absolument).
N' en déplaise aux mauvaises langues, "Le cours ordinaire des choses" ne me donne nullement envie de me pendre. Même avec un lasso !"
FABIEN LEPAGE du blog "c'est pas le mérou".
Et puis, c'est tout pour ce soir!