Canada 9 et fin?: entrevue web en vidéo
Publié le 17 Juin 2010
5 minutes d'interview filmé mercredi 9 juin.... Pas grand chose de neuf.... mené par un muratien très amateur ("vous avez envie de travailler avec quelqu'un sur votre prochain album?"). Une petite question sur "lady of orcival" ....
http://musique.radio-canada.ca/musique/dossiers/entrevues_web/index.aspx?ID=209
Les médias français s'intéressent aux francos:
Retrouvez aussi sur le site des inrocks la série "ma cabane au Canada" (les inrocks, c'est pas libé au niveau des titres!):
JE ne sais plus si je l'ai déjà donné mais au cas où...!
http://blogs.lesoir.be/festivals/tag/jean-louis-murat/
Enfin, un lien qui a déjà été donné sur la dolo: un forum avec un compte-rendu du premier concert:
http://www.forum101.ca/forum/viewtopic.php?p=26009
Cachez-vous dans les ténèbres par Cyril
Cela fait quelques années que je ne suis pas allé aux Francofolies de Montréal, pour toutes sortes de raisons. Mais cette 22ième édition est trop alléchante en vedettes françaises pour laisser passer de telles occasions de voir des artistes que j’aime en spectacle. Ainsi, j’ai fait un aller-retour Québec-Montréal/Montréal-Québec dans la même journée pour aller applaudir un artiste rare au Québec, car cela fait 10 ans qu’il n’est pas venu dans la Belle Province. C’est qu’il est dur à sortir de son Auvergne natale et chérie, le grand Jean-Louis Murat. Mais il était bel et bien là, en chair et en os, et son premier spectacle (sur trois) aux Francofolies n’est pas passé inaperçu…
Pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore, Jean-Louis Murat est un écorché vif, un chanteur sans concessions qui, depuis quelques années, a décidé de mener sa carrière comme il l’entendait. C’est-à-dire en faisant peu de promotion dans les médias, et surtout en sortant un album par an quasiment. Stakhanoviste de la chanson française, Murat fait un pop-rock tourmenté et beau, cette fois-ci très bruyant et « rentre dedans », appuyé par une guitare électrique saturée…
Il venait à Montréal nous présenter le spectacle Le cours ordinaire des choses, du nom de son dernier album en date, enregistré à Nashville (puisque selon lui, les musiciens français sont mauvais, sauf les siens évidemment…), en compagnie de 3 excellents musiciens : Stéphane Reynaud à la batterie, l’excellent Fred Jimenez à la basse et le complice de toujours, Denis Clavaizolle, aux claviers. Ce spectacle, contrairement aux précédents, est très rock. La structure des chansons est là, mais Murat ne se gêne pas pour improviser à la guitare, voulant traduire par ses mots et ses notes son apparent mal de vivre.
Je dois avouer que je n’avais pas adoré à en mourir cet album quand je l’ai écouté. Mais sur scène, elles passent mieux, je les redécouvre. Si Jean-Louis Murat ne vient pas souvent au Québec, quand il vient, un seul mot vient à l’esprit : intensité. À part quelques moments plus calmes, la majorité du spectacle était résolument rock, comme l’entraînante 16h00 en fait foi.
Ours mal léché, grognon, Jean-Louis Murat était quand même ravi d’être là. C’est juste qu’il l’a montré à sa façon. En effet, durant une grande partie de la soirée, après le bonsoir d’usage, il n’a dit que de brefs mercis avant d’enchaîner les titres. Heureusement, vers la fin, et durant les rappels, Murat s’est quelque peu délié la langue, surtout pour en rajouter une couche sur les Français. Si la majorité des titres venaient d’albums récents, le public montréalais a quand même eu droit à quelques « standards » du chanteur auvergnat (et non français, nuance), à savoir Le train bleu, Se mettre aux anges, et pas mal d’inédits ou de titres rares, Pauline à la plage, Yes sir ou encore Oiseau de paradis. Et comment mieux finir, lors du dernier rappel, après près de 2 heures de spectacle intenses, qu’avec du Baudelaire et son Examen de minuit ? Une sublime pièce.
Au final, un spectacle jouissif que auquel on ne regrette pas d’avoir assisté (malgré les kilomètres et le prix un brin trop cher du billet), car ça reste un événement unique. Présenté, de plus, dans cette nouvelle salle intimiste qu’est L’Astral.
Pour ceux qui, comme moi, sont fans de Murat depuis longtemps, ce spectacle restera mémorable. Ceux qui ont eu le courage d’aller découvrir cet artiste hors normes n’auront pas été déçus, je l’espère. Car Jean-Louis Murat est un grand artiste, un vrai, qui ne fait pas de concessions, et qui jouit d’une grande liberté, liberté qu’il s’est lui-même donné. Espérons maintenant qu’il reviendra vite, et pas seulement qu’à Montréal…
LE LIEN EN PLUS:
Retrouvez la chronique d'hervé sur le bataclan :
Gorodish, un muratien averti, fait de la musique:
http://www.artcotedazur.fr/gorodish-reve-d-arreter-les-vagues,1948.html
Enfin, du neuf du côté de Florent Marchet... qui a finalement quitté Barclay pour Pias... ce qui expliquerait un peu les raisons du retard de "courchevel"
le single benjamin sera disponible en numérique en juin et on peut l'écouter sur inter en ce moment... Mince... dommage Florent! Un disque Inter.... ça ne marchera jamais... Evite au moins la couv des inrocks!