J- moins encore moins de jours: enfin, un article plus conséquent
Publié le 1 Octobre 2013
Dans l'épisode précédent, où l'âme éteinte je me lamentais, sans lamento, sur le peu de lame, de fond et de surface, que la reprise de la tournée de Murat suscitait, ce qui m'amenait à... à pas grand chose, je... je... j'ai mal commencé ma phrase, je l'ai mal continué, et donc: .
Well...
Mesdames, Messieurs, enfin!! Un petit article est tombé ce jour, écrit à la main, pas copié sur un dossier de presse, et je m'empresse de vous le partager:
Par Bruno PIN, du journal gratuit lyonnais 421,

"Murat
Finalement, Murat ne serait-il pas un éternel insatisfait ? On connaît le musicien et le poète sur le bout des doigts. Qu’importe la déferlante verbale dont il fait preuve de temps en temps ! Il a un certain sens de la provocation que certains apprécient, d’autres pas.
Jean-Louis Murat possède cet esprit de liberté rare, cet attachement intense à la terre Auvergne. « Rien n’est important, j’écris des chansons comme on purgerait des vipères. Au diable mes rêves de paysan, je ne veux plus que cesse la neige ! » (Perce-neige - Dolorès - 1996). Une discographie qui, malgré le marasme des maisons de disques, continue de s’allonger. Après les années d’abondance, voici les années de vaches maigres. Un disque par année et demie au lieu de deux pour ce boulimique de travail. Quelques coups de mou, quelques titres un peu faibles ? mais rarement ? et la bonne vingtaine de disques parus à ce jour laisse, comme un goût captivant, cette sensation de l’ouvrage bien fait.
Artisan des mots et des rimes Jean-Louis Murat joue avec ceux-ci, aborde les chemins amoureux comme rarement. La plume est travaillée, ciselée, empreinte des influences multiples qui l’ont nourri, qui l’ont construit ; la littérature et la poésie sont quelques-unes des pièces fondatrices de la maison Murat.
On est loin des premiers albums. Le Murat d’avant est devenu musicien et cela fait belle lurette qu’il a raccroché les synthétiseurs. Cheminant sur le chemin des guitares, influence l’Amérique des grands espaces, entre Calexico et Neil Young. De Mustango au Cours ordinaire des choses en passant par le magique Lilith ou encore Taormina, la musique a remisé ses hésitations et ses errements aux portemanteaux des souvenirs. Depuis longtemps, Jean-Louis Murat est sur le terrain des audacieux. On ne se lasse pas d’écouter un Dolorès de 1996 ou bien le cru de l’année 2002 : le Moujik et sa femme.
La dernière livraison, autre ouvrage à tiroirs. Le texte comme une matrice, ce sentiment sombre qui l’habite est comme une suite logique à son œuvre. Le chanteur n’est pas toujours là où on l’attend et l’ambiance générale semble sortir d’une quiétude, d’un lien encore plus ténu avec dame Nature. Dans la discographie de l’Auvergnat, Toboggan sera un autre objet à part ; pas le plus grand album à première vue, mais pour ceux qui savent écouter l’épure de la musique, eh bien les mots et cette fragilité dite sans fard, font de cet album une pépite. Même la voix du chanteur prend une délicatesse inconnue, presque vulnérable. La nature est omniprésente. Cet espace qui nourrit l’artiste depuis l’enfance, qui mieux que Murat peut nous chanter les odeurs d’étables et les senteurs végétales ? Paysan, troubadour, écorché, l’univers du chanteur enchante l’auditeur attentif : « Que l’espoir laisse au printemps/ Chanter la grive passer le givre/Que l’espoir laisse au printemps/Passer la neige en tourbillonnant. »
Fin mars 2013 : Toboggan vient de sortir. Sur la scène de la Cave à musique, Murat est accompagné à la batterie par Stéphane Reynaud. L’écran en arrière-plan diffuse de belles images en noir et blanc. Jean-Louis Murat enchaîne les chansons. Il y a une tension palpable, il faudra un moment pour qu’elle disparaisse. À l’automne la tournée a repris, et depuis le chanteur a rodé ses chansons. Alors on attend avec impatience Jean-Louis Murat sur la scène du Radiant-Bellevue.
Artisan des mots et des rimes Jean-Louis Murat joue avec ceux-ci, aborde les chemins amoureux comme rarement. La plume est travaillée, ciselée, empreinte des influences multiples qui l’ont nourri, qui l’ont construit ; la littérature et la poésie sont quelques-unes des pièces fondatrices de la maison Murat.
On est loin des premiers albums. Le Murat d’avant est devenu musicien et cela fait belle lurette qu’il a raccroché les synthétiseurs. Cheminant sur le chemin des guitares, influence l’Amérique des grands espaces, entre Calexico et Neil Young. De Mustango au Cours ordinaire des choses en passant par le magique Lilith ou encore Taormina, la musique a remisé ses hésitations et ses errements aux portemanteaux des souvenirs. Depuis longtemps, Jean-Louis Murat est sur le terrain des audacieux. On ne se lasse pas d’écouter un Dolorès de 1996 ou bien le cru de l’année 2002 : le Moujik et sa femme.
La dernière livraison, autre ouvrage à tiroirs. Le texte comme une matrice, ce sentiment sombre qui l’habite est comme une suite logique à son œuvre. Le chanteur n’est pas toujours là où on l’attend et l’ambiance générale semble sortir d’une quiétude, d’un lien encore plus ténu avec dame Nature. Dans la discographie de l’Auvergnat, Toboggan sera un autre objet à part ; pas le plus grand album à première vue, mais pour ceux qui savent écouter l’épure de la musique, eh bien les mots et cette fragilité dite sans fard, font de cet album une pépite. Même la voix du chanteur prend une délicatesse inconnue, presque vulnérable. La nature est omniprésente. Cet espace qui nourrit l’artiste depuis l’enfance, qui mieux que Murat peut nous chanter les odeurs d’étables et les senteurs végétales ? Paysan, troubadour, écorché, l’univers du chanteur enchante l’auditeur attentif : « Que l’espoir laisse au printemps/ Chanter la grive passer le givre/Que l’espoir laisse au printemps/Passer la neige en tourbillonnant. »
Fin mars 2013 : Toboggan vient de sortir. Sur la scène de la Cave à musique, Murat est accompagné à la batterie par Stéphane Reynaud. L’écran en arrière-plan diffuse de belles images en noir et blanc. Jean-Louis Murat enchaîne les chansons. Il y a une tension palpable, il faudra un moment pour qu’elle disparaisse. À l’automne la tournée a repris, et depuis le chanteur a rodé ses chansons. Alors on attend avec impatience Jean-Louis Murat sur la scène du Radiant-Bellevue.
Radiant-Bellevue le 8 octobre."
Par
Bruno Pin
RAPPEL DES CONCERTS:
- 03/10 CERGY à l'observatoire (et pas Conflans au théâtre S. Signoret)
RAPPEL DES CONCERTS:
- 03/10 CERGY à l'observatoire (et pas Conflans au théâtre S. Signoret)
- 04/10 Livry-Gargan (Théâtre-Centre culturel Yves Montand)
http://www.livry-gargan.fr/event/concert-jean-louis-murat
http://www.livry-gargan.fr/event/concert-jean-louis-murat
- 06/10 La Riche (La Pleïade) Indre et Loire à 2 km de TOURS.
http://www.ville-lariche.fr/index.php?page=agenda_culturel (programme à télécharger)
- 08/10 Caluire (Le Radiant) 69 La nouvelle salle tenue par Victor Bosch (ex-gérant du transbordeur, où fut enregistré Murat Live)
- 11/10 Annemasse (Le Château Rouge)
+ Giro
- 12/10 St-Junien près de Limoges (La Mégisserie, en association avec http://www.horizonscroises.fr/ ; merci à eux)
- 18/10 Lescar -64 (Salle de Lescar) FESTIVAL TOUT EN MOTS (avec KENT, Rose...)
- 19/10 Nantes (La Bouche d'Air)
20/10 Nantes (La Bouche d'Air)
- 22/10 Allonnes (La Péniche) 72
avec HOLDEN
- 24/10 Belfort (La Poudrière) , + Carols COusin
(pas sur le site officiel)
- 25/10 Strasbourg (La laiterie)
- 30/10 PULLY (SUISSE à l'OCTOGONE)
- 01/11 Charleroi (Le Coliseum)
- 02/11 Seraing (Centre Culturel)
- 03/11 de retour à Arlon (L’Entrepôt) avec Li Lo encore.
- 05/11 Beynes (La Barbacane) 78 (43 km de PARIS)
- 07/11 UNIEUX (12 km de Saint-Etienne), Festival des Oreilles en Pointe) avec Yvan Marc (auvergnat)
- 09/11 Cébazat (Festival Sémaphore en Chanson) 63 + Moran
- 14/11 Nice (Théâtre Lino Ventura) + HOLDEN
LE LIEN EN PLUS :
Un petit article sur Pascale Clark où Murat est cité:
Et pour parler d'INTER.... Bernard Lenoir a sorti une compilation, cela ne vous a pas échappé, il y a quelques mois, et j'ai oublié d'en parler, y figurait Murat (le lien défait) : http://musique.fnac.com/a5391188/Compilation-pop-rock-Bernard-Lenoir-l-Inrockuptible-Edition-exclusive-Fnac-Vinyl-album
Une deuxième est en cours d'élaboration... Durant l'été, EMI proposait aux internautes (mailing) de faire des suggestions...
Message personnel:
Madame Bouchard n'est pas la reine du Hockey sur glace.