Actu du 21 juin à nos jours en 7 points!
Publié le 8 Juillet 2025
bonjour,
Même si je vous invite toujours à lire l'article précédent, la formidable interview de Grégoire Bouillier (selon les mots de Christophe Basterra), il faut bien quand même que je le "recouvre" car les liens s'accumulent depuis bientôt un mois. Alors, on y va:
Dernière minute : en attendant le 14/7, Matt Low joue son spectacle "Douharesse" au Parc fenestre, à la Bourboule, à 15 heures aujourd'hui (8/07).
1) Stéphane Reynaud était interviewé sur la RTS suisse avec son fils, lui aussi batteur. Il commence à parler de jean-Louis vers les 11 minutes (puis à 20 minutes). "un cœur énorme", "une passion fantastique pour la musique", "il pouvait être extrême, vivant". Stéphane raconte que la venue de son fils Léonard à Musique en stock à Cluses (concert de Murat en 2007) a été assez décisif dans le choix professionnel de celui-ci. C'est assez beau et émouvant de les écouter tous les deux, quand on se rappelle ce qu'ils ont traversé. Stéphane parle aussi de Lilith (23 chansons en 4 jours), de l'improvisation sur scène ("il fallait des antennes, être concentré, il y avait une dimension sportive"). Un peu plus tard, il parle de ses débuts de rockeur, très tôt (à 14/15 ans), et des premières parties des Inmates, puis avec le groupe Maniacs dont on a déjà parlé (et dont on entend un titre).
2) Archive ARDISSON:
3) Pour les midinettes (suite): l'agence Gettyimages a mis en ligne des nouvelles photos de Jean-Louis. Il s'agit de la session dans un cimetière avec Frederic Garcia (photographe mondain mais très discret) de 1989, dont j'avais montré 3 tirages en 2024 au fotomat.
4) Le concert d'INDOCHINE à Paris fait ressortir le nom de Jean-Louis Murat, du fait de la projection de sa photo pendant la chanson "Annabelle lee". Sirkis en parle à partir de 9 minutes 20 dans Quotidien du 2/07.
Certains en font même un article:
Et Nicola Sirkis de conclure : "Il y a des gens qui reconnaissent leurs proches. Et puis, à un moment donné, on demande, c'est un petit peu métaphysique, d'applaudir très fort pour ceux qui ont disparu (…)On a mélangé quelques personnalités qui nous ont suivis comme Badinter, comme Jean-Louis Murat, etc, qui sont au milieu de tout ça. Mais je trouvais que c'était un peu logique que la personne lambda soit aussi représentée comme ça. C'est un moment incroyable dans ce concert".
5) Au week-end Murat, dans l'expo "discographie alternative", un cd single de Thierry Stremler était visible, avec la chanson écrite (pour le texte) par Jean-Louis Murat. On peut lire une longue interview de lui à propos de la grande Françoise (H.) avec lequel il a travaillé sur 8 chansons. On y retrouve le nom de JLM:
Elle était vraiment une femme libre, qui disait ce qu’elle voulait. Et puis elle avait pris cette habitude-là, vers ses 18-20 ans, après le succès, d’être toujours très cash, comme ça. Elle était comme elle était, mais je pense que les journalistes aiment bien les gens qui sont comme ça. Les Jean-Louis Murat, etc, des gens qui ne font pas dans la langue de bois. Qui parfois disent du mal des autres – ce que ne faisait pas Françoise Hardy. Mais voilà, par son côté très cash, elle faisait un peu peur...
6) Pendant que nous faisions la fête à Clermont, L'Equipe célébrait eux les 70 ans de Michel Platini, avec le top 5 des meilleurs chansons qui lui sont consacrées. Edition du 21 juin:
4. Achille à Mexico de Jean-Louis Murat (1998)
Issue d'une mythique compilation concoctée par Libération (Amour Foot), dans laquelle figurait d'ailleurs un autre hommage à Platini (Numéro 10 de Charlélie Couture et Tom Novembre), cette lente divagation évoque la blessure au talon de Platini pendant le Mondial 1986. S'y ajoutent des commentaires issus des retransmissions de matches de la compétition, mais aussi des références au Hamlet de Shakespeare (« Le Royaume du Danemark est pourri ») et une confession de Murat (« Non, je ne crois plus à ma vie d'artiste »).
7) Allez, au détour d'une petite interview sur le Figaro, on apprend que Vincent Delerm aime malgré tout Jean-Louis Murat:
Même si son intention n’est pas de « cracher dans la soupe », précise-t-il, Vincent Delerm ne voue pas un culte à cette distinction et préfère la relativiser. « Beaucoup de chanteurs que j’adore n’ont pas reçu de Victoire », tient-il à rappeler, citant notamment Jean-Louis Murat.
J'ai pensé immédiatement à un article de Matthieu de 2012, suite à une interview dans Chorus, où Delerm disait ne plus aimer JL Murat! Dans son fameux article pour masochiste, Matthieu citait Vincent: "tirer sur tout ce qui bouge, c'est un truc que l'on peut se permettre quand on fait des choses parfaites, ce qui n'est pas son cas."
LE LIEN EN PLUS
Stéphane Nivet, historien lyonnais : "Surtout, Laurent Kupferman avait la République joyeuse, loin des discours parfois pontifiants et des incantations stériles. Sa République était belle et vivante, comme celle de Béranger chantée par Jean-Louis Murat : « À jamais proscrivons l'ennui […] Chez nous l'ennui ne pourra naître : le plaisir suit la liberté. »
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