Publié le 19 Mars 2010



Après la perte en plein désert  du cow boy, dont la fraicheur de l'âme n'a pas suffi à surmonter la canicule du marché du disque,  c'est indiqué sur le site officiel : on fait appel à Dieu et à ses saints... et un peu à ceux de Cherie Oakley car c'est "lady of Orcival" qu'on sort du tabernacle... Un titre adequat donc pour la promotion au Québec (tout-à-fait vrai je pense). 


Jean-Louis Murat - Lady of Orcival (extrait)
envoyé par Jean-Louis-Murat. - 


Bon, je ne sais strictement pas s'il y aura un CD promo, un clip... sans doute pas. 

Il faut bien dire que le "cow boy" n'a hélas pas fait ce qu'on attendait de lui... On attendait John Wayne... et  on a eu Jean Dujardin dans Lucky Luke.... Choisi car il devait rentrer en play list de certaines radios, on ne l'a guère entendu je pense.  Le vrai-faux clip a pas mal circulé sur le net mais M6 a refusé la co-production d'une vidéo officiel. Enfin, soit... Bonne chance à la lady... qu'elle ne se file pas trop vite (la golden lady)... C'est quand même une jolie chanson, assez conforme de ce qu'on attend d'un Jean-Louis Murat, et il faut donner au public ce qu'il attend...


PS: je rappelle ma chronique "tout tout sur le single Cow boy":
http://surjeanlouismurat.over-blog.com/article-the-single-cow-boy-40765284.html



 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 19 Mars 2010


Un joli moment... notamment Jean-Louis Murat parlant de Soeur Marie Keyrouz, une libanaise (tiens, encore un peu de Word...), et de son engagement pour la cause tibétaine (oui, à un moment, il s'engageait!) et pour la défense des jardins contre les rats taupiers!
Amusant aussi Devoise qui ose émettre une petite critique...



Un beau "jim" avec Camille et Alain Bonnefond... dommage que ce soit en noir et blanc pour  la robe rouge? de Camille...



LE LIEN EN PLUS:


- Le journal de foot intelligent SO FOOT évoque encore Murat à l'occasion de la blessure de Beckham  au talon : C'est Achille à Milan :
Jean-Louis Murat avait expliqué que sa chanson “Achille à Mexico” (sortie sur la compile “Amour Foot”, avant la Coupe du Monde 98) était en fait une allégorie évoquant un Michel Platini blessé au Mundial mexicain 1986 et donc quasi incapable de mener Les Bleus à la victoire… La symbolique du talon d’Achille, héros de la Guerre de Troie rendu vulnérable par son talon non protégé, s’applique facile à David Beckham... la suite là:  http://www.sofoot.com/dejoue-la-comme-beckham-123418-article.html

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 19 Mars 2010

Le journaliste du Télégramme qui a interviewé Murat  avoue-t-il son stress d'avoir eu à affronter Jean-Louis Murat?
Voici la brève publiée annoncant le concert de Brest ce matin :


"L'Ours Blanc", "le Paysan", "le Berger"... Dans ses chansons, Jean-Louis Murat aime à se doter de surnoms qui sentent bon la ruralité ou la nature sauvage, particulièrement celle de son Auvergne natale. Une démarche en parfaite adéquation avec son univers romantique, mais aussi avec son caractère de solitaire indécrottable, un peu rustre, qui fait de lui une des personnes les plus difficiles à interviewer de notre hexagone musical. Comme par hasard, les rares artistes avec lesquels il souffre une comparaison (Gérard Manset, Hubert-Félix Thiéfaine) sont dans le même cas que lui ! Murat allie, comme eux, poésie et rock'n roll, jouant ponctuellement avec les clichés pour mieux établir sa propre singularité.

http://www.letelegramme.com/agenda/evenement.php?id=27404

La place pour st-Malo n'a toujours pas été attribué!
Après la Bretagne, direction la région parisienne:

http://www.viafrance.com/evenements/jean-louis-murat-festival-chorus-des-hauts-de-seine-543682.aspx


Je vous ai parlé il y a peu de la crise touchant les concerts. Un autre article l'illustrant: 
http://www.telerama.fr/musique/les-chanteurs-abandonnes,53729.php



Enfin, ça vous étonnait que Dominique A ne parle plus de Murat, parce que moi, ça m'étonnait, ah, ça vous étonnait pas? ah, bon, ça m'étonne que ça ne vous étonne pas... enfin soit: voilà ce qu'il dit ce jour:

Aujourd’hui, de quels artistes vous sentez-vous proche ?
«Philippe Poirier, Katerine, Bertrand Belin, Pauline Croze, Daphné, Murat… De tous ceux qui, comme moi, sont avant tout intéressés par la musique sans se focaliser uniquement sur le texte. A ceux qui ont un rapport poétique à la langue».

http://www.republicain-lorrain.fr/fr/article/2859141,79/Dominique-A-artisanal.html

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 18 Mars 2010

bonjour,

La newsletter JLM vient de le révéler :

JLM est de retour sur scène avec Fred Jimenez à la basse, Stéphane Reynaud à la batterie et Denis Clavaizolle aux claviers. Pour compléter cette belle équipe, les meilleurs techniciens comme Bertin Meynard et Philippe Lebaron au son…

Les heureux spectateurs du premier concert à Notre Dame de Gravenchon furent conquis par cette nouvelle formation ; consultez toutes les dates et dépêchez-vous de prendre vos places


Cet hiver, Jean-Louis Murat a aussi enregistré la musique du film « Pauline et François » de Renaud Fély (sortie en 2010), avec Laura Smet et Yannick Renier

Il s'agit donc bien du film dont je vous avais parlé là:
http://surjeanlouismurat.over-blog.com/article-b-o-une-piste--40890133.html

Le compositeur pressenti n'aurait donc pas fait l'affaire...

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 17 Mars 2010



Taormina et... où es-tu amour...

Jean Louis Murat L'Europeen 05/10/08
envoyé par Mikmm. -


petite pause speech...Puis caillou

Jean Louis Murat L'Europeen 05/10/08
envoyé par Mikmm. -


Encore un peu de blabla... enfin, gros blabla....joli moment!  "HIV sacristie"... c'est ce que j''avais dis de cette lampe lors de mon compte-rendu du premier concert de cette tournée.... Comme à chaque fois, Jean-Louis Murat a dû mal à se lancer dans "ami, amour, amant"... et là, c'est l'échec...  Oui, cette épisode nous avait été contée... Il n'avait pas envie de la chanter


Jean Louis Murat L'Europeen 05/10/08
envoyé par Mikmm. -


Encore du sketch...."un mp3 dans chaque boudin"... un numéro du tripier chansonnier! Dommage quand même que Mikmm ait privilégié ces numéros aux chansons.. même s'ils font partie d'un bon concert de Jean-Louis Murat...

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 17 Mars 2010


pas de révolution, ne vous inquiétez pas: il n'est pas devenu lisible et clair... Néanmoins, l'affiche de la tournée a pris une belle place et des messages un petit peu dynamiques ont pris place:

JLM est de retour sur scène avec sa "dream team" : Stéphane Reynaud à la batterie, Fred Jimenez à la basse et Denis Clavaizolle aux claviers...
sans oublier Bertin Meynard (salle) et Philippe Lebaron (retours) au son et Erwan Champigné pour la création Lumières ainsi que Vincent Hully, régisseur, Didier Blandin, road et Jocelyne au merchandising.

ou


JLM est en ce moment sur scène avec une équipe de choc ! Fred Jimenez, Stéphane Reynaud, Denis Clavaizolle à ses côtés sur scène et les meilleurs techniciens Bertin Meynard et Philippe Lebaron au son, Erwan Champigné aux lumières, etc.

Et pour les acharnés... que je ne suis pas, m'enfin, vous croyez quoi?,  des nouveaux tee-shirts que Jocelyne tentera de vous vendre:
http://www.jlmurat.com/spip.php?article7

Des photos du premier soir :
http://www.jlmurat.com/spip.php?article5

J'en profite pour vous mettre celle-ci que Mathias m'a autorisé à utiliser:
26363 102881573079567 100000731736230 78217 6803929 n


Enfin, un petit mot sur Françoise H....

. JLM a écrit et réalisé une chanson "Memory Divine" pour Françoise Hardy. Son album "La pluie sans parapluie" sort le 29 mars chez EMI.

"Oh memory divine

I wander
When death to death
Is done
I wander
I need to lick a late
Late late passion
At every station

Of the cross

(...) "


Un texte en anglais, c'est quand même une première! Une facilité peut-être...

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 17 Mars 2010

Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 17 Mars 2010

C'est là, dans le Télégramme de Brest avant le concert à la Carène qui sera le véritable départ de la tournée.
http://www.letelegramme.com/ig/loisirs/jean-louis-murat-souvent-en-etat-d-errance-17-03-2010-827890.php

Jean-Louis Murat indique qu'il chante plusieurs chansons nouvelles.

Comme je le dis régulièrement, même si je le copie pour archivage ici, lisez l'article en priorité sur le site du Télégramme pour ne pas priver ce journal de lecteurs et le remercier de consacrer une belle interview à Jean-Louis!  


"Jean-Louis Murat. «Souvent en état d'errance»

17 mars 2010 - Réduire le texte Propos recueillis par Frédéric Jambon

Électron libre de la chanson française, Jean-Louis Murat cultive sa différence depuis plus de trente ans. L'homme à la voix chaude, intime, sort à un rythme soutenu des albums très différents les uns des autres, souvent envoûtants. Enregistré à Nashville, son dernier opus est taillé dans la meilleure veine muratienne. Il s'appelle «Le cours ordinaire des choses» et servira de support à ses concerts de vendredi à Brest et samedi à Saint-Malo. Entretien avec un artiste sans concessions.



Vous aviez effectué votre dernière tournée en solo. Pourquoi revenir à la formule groupe ?
La tournée solo, c'était une bonne expérience à vivre, mais quand même, quel ennui ! Tout seul, ce n'est pas marrant, je préfère en groupe. Cette fois, je joue avec Stéphane Reynaud à la batterie, Fred Jimenez à la basse et Denis Clavaizole aux claviers. J'ai déjà beaucoup tourné et enregistré avec eux. On se connaît parfaitement, on est content de se retrouver.

Quel est votre programme vendredi à Brest et samedi à Saint-Malo ?
En grande partie le dernier album, «Le cours ordinaire des choses», de nouvelles chansons et une sorte de best-of.

Ce dernier album, pourquoi êtes-vous allé l'enregistrer aux États-Unis, à Nashville ?
Par curiosité. Et avec la volonté de me frotter à de grands professionnels. Si j'étais footballeur, ce serait comme aller jouer à Manchester United.

Qu'est-ce que les musiciens locaux vous ont apporté ?
Leurs qualités de musiciens, d'ingénieurs du son, de matériel. Ils sont vraiment au top. J'ai bossé plusieurs fois aux États-Unis, à Londres. Nashville, ça n'a franchement rien à voir avec le reste. Depuis le 11-Septembre, beaucoup d'excellents musiciens new-yorkais sont venus s'y installer. Et à Los Angeles, c'est tellement cher, la scène est tellement rap et r'n b, que les vrais musiciens sont, eux aussi, tous venus à Nashville. Pendant quelques années encore, à mon avis, ça va rester un pôle d'excellence. Pourtant, c'est une ville grande comme Clermont-Ferrand ! Seulement, là où il y a deux studios dans la ville auvergnate, il y en a cent dans celle du Tennessee !

Vous avez enregistré au studio Ocean Way de Nashville avec Rob Clark, qui a longtemps collaboré avec Neil Young, l'artiste qui vous a donné envie de faire de la guitare et chanter. Avez-vous eu l'impression de remonter aux sources ?
Oui, ça a été une expérience forte. Et avec Rob, on est devenu très potes. Il doit venir en France à la maison, je l'attends.

En quoi Neil Young demeure-t-il une référence pour vous ?
Comme Bob Dylan, comme John Lee Hooker, mes autres grands modèles, il fait partie de ces gens qui tricotent leur vie en musique. Il y a maille entre les deux. Ce sont des références aussi dans la créativité et dans leur façon de creuser leur sillon contre vents et marées. Leurs chansons sont indissociables de leur vie. Ça m'a toujours plu, parce que c'est aussi comme ça que j'envisage les choses. Ils me servent d'exemples de constance et de ténacité.

Vous dites vouloir progresser à chaque album. En quoi est-ce le cas avec «Le cours ordinaire des choses» ?
Je crois que j'ai fait des progrès dans le chant. J'ai chanté différemment, à l'américaine.

Vous cherchez toujours la greffe réussie entre chanson française et musique anglo-saxonne ?
Oui, c'est le but de la manoeuvre de chaque album: concilier bibliothèque et discothèque. Comme beaucoup de gens de ma génération, j'ai été sous perfusion des deux cultures, française et anglo-saxonne. On a eu les oreilles formées par les Stones, Dylan et Young. Beaucoup plus que par Michel Sardou et Michèle Torr (rires) !

Vos textes touchent par leur dimension sombre et poétique. Pourtant, vous affirmez que la musique prime largement sur les mots...
Je ne changerai jamais la musique pour un mot, alors que l'inverse est vrai. Je prends les mots pour leur musicalité plutôt que pour leur sens. J'estime que la chanson n'est pas faite pour dire ce que je pense. Comme disait Brassens : «Si j'ai un message à faire passer, je vais à la Poste». C'est la musicalité des choses qui m'importe, la dimension poétique.

Adorez-vous toujours écrire des chansons ?
Quand je suis très en forme, mon rythme préféré est de faire une chanson par jour. Cela représente pour moi une forme de perfection. Si j'y parviens, je me sens comme un poisson dans l'eau, la vie m'apparaît alors comme quelque chose de doux !

Que deviennent les chansons qui ne figurent pas sur vos albums ?
Je les stocke sur des bouts de cassettes. Des fois j'en efface. Je n'en fais pas non plus une affaire. Ce que j'aime, c'est écrire. Depuis que le dernier album est sorti, en septembre, j'ai déjà enregistré deux fois une heure et demie de musique de film avec chansons à l'intérieur, plus la valeur d'un album. Seulement je ne tape pas dans les réserves. À chaque nouveau projet, j'en compose de nouvelles.

Dans votre dernier disque, vous avez un titre : «Chanter c'est ma façon d'errer». Vous le pensez vraiment ?
Oui, je suis souvent en état d'errance. Rien ne m'accroche vraiment, je me sens électron libre. J'ai toujours envie d'être ailleurs dès que j'arrive à un endroit, l'errance me va tout à fait.

Sauf dans votre village d'Orcival en Auver


gne, auquel vous restez fidèle. Qu'y faites-vous de vos journées ?
En gros, j'élève mes enfants de deux et cinq ans. Je leur donne douze heures par jour et quand ils dorment, je travaille : j'écris, je dessine, je fais des chansons.

Vous préférez toujours la vie auvergnate au show-biz parisien ?
Je ne cherche pas à m'intégrer à cet univers où tout le monde déteste tout le monde en faisant semblant de s'aimer. On est dans le comble de l'hypocrisie !

Revenons à la tournée. Comment l'abordez-vous ? Parce que vous ne semblez pas toujours épanoui sur scène...
Alors là, il y a une sorte d'incompréhension fondamentale qui m'attriste profondément. Parce que ce que je préfère, c'est être sur scène, chanter et jouer. J'ai conscience aussi que, dès que j'arrive sur scène, je bascule dans une sorte de quatrième dimension, un état de petite transe. Souvent, on me reproche d'être mal à l'aise, ou de ne pas communiquer, alors que pour moi, ma responsabilité vis-à-vis du public, c'est d'être dedans à fond pour donner le meilleur de moi-même. Arranguer les gens, dire aux spectateurs «Vous êtes formidables !», je ne peux pas, par respect du public. Parce que quand je vais au concert et qu'on me fait ce coup-là, je déteste ! En concert, je débranche complètement le disque dur. C'est parfois pris pour du mépris alors que c'est tout le contraire. Mais, depuis l'école maternelle, j'ai l'habitude d'être confronté à ça : être accusé d'indifférence alors que je suis hyper concerné. Je pourrais faire un livre entier sur le sujet.

Vous avez aussi un problème d'incompréhension avec les journalistes, lorsque vous refusez d'être photographié en concert alors que vous acceptez la promo...

Je déteste être pris en photo ! Ça remonte à la prime enfance. Quand, pendant les concerts, les gens sont là avec leur portable à prendre dix mille photos, ça me dégoûte. J'ai le sens de la propriété privée de mon corps et de mes expressions. Je me sens violé à chaque image. Ça a toujours été comme ça, enfant, adolescent. Ma mère n'a pas de photos de moi à la maison. Même pour les photos de classe, je regardais par terre ou tournais la tête. J'ai un problème avec la photo, ça c'est sûr...
 

  • Propos recueillis par Frédéric Jambon " 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 16 Mars 2010

Un grand merci à Florence pour le compte-rendu joliment écrit qu'elle nous avait promis...J 'aime bien avoir la description du lieu, de la journée dans une chronique de concert! 



"Jean Louis Murat à Notre Dame de Gravenchon Seine Maritime

12 mars 2010 

1ère date de la Tournée « Le cours ordinaire des choses ».

 

Il fait un temps normand quand on arrive à l’Arcade, Notre Dame de Gravenchon- 60 km de Rouen/ 40 km du Havre, la Seine à ses pieds-  : brume, taux d’humidité maximale, petite température… brrrrrrrr…. Le printemps n’est pas encore là…. Mais il viendra.

9000 âmes vivent à l’ombre de l’une des plates-formes pétrochimiques les plus importantes de France. C’est ici que l’on raffine le pétrole qui irrigue notre économie et permet à la petite ville d’avoir SA salle de spectacle et d’y accueillir JL Murat, en résidence et en concert (où comment l’industrie finance parfois la musique... : paradoxe ou justice économique ? On se dit que les tuyaux d’Internet, comme ceux du Pétrole, pourraient eux aussi prendre leur part dans le financement de la « vie culturelle »…).


A 20 h 30, Amélie ouvre le concert (http://www.myspace.com/ameleia) de sa belle voix folk (quelque part entre Bjork et Alela Diane), elle est chaleureusement applaudie par le public. Puis, JLM fait son apparition, accompagné de ses trois musiciens (Stéphane Reynaud à la batterie, Fred Jimenez à la basse et Denis Clavaizole aux claviers). Le visage fermé, il semble tendu, et le restera pendant une bonne moitié de concert. C’est la première date ! Le stress est perceptible et ses récentes déclarations parasitent un peu notre écoute : on guette le bonhomme, comme il est guetté par ses musiciens (Jimenez, attentif à l’extrême). Puis quelque part vers « 16 heures, qu’est ce que tu fais ? » et JL Murat relève la tête, jette un regard vers la salle, et adresse enfin un mot au public. Ce n’est pas la foule des grands jours mais tous les présents écoutent attentivement et applaudissent chaque titre avec enthousiasme. La set list(e) -une vingtaine de titres- avec au moins une nouvelle chanson : « pour un ami dépressif, si vous aussi vous avez un ami dépressif ?… ! » nous dit JL Murat (ironique ?) est centrée sur le dernier album.

Comme sur l’album, la guitare est omniprésente, mais les claviers apportent, sur certains titres, une différence intéressante avec le disque (comme sur M le maudit, en final, excellent). Les titres plus calmes (lumières tombantes, très réussies) alternent avec des morceaux plus rageurs (stromboscopes, fascinants) au cours desquels, JLM s’emporte (s’envole, décolle) avec la musique, le chant semblant moins assuré (on l’a déjà vu plus sûr de sa voix). Au final, ce concert, prometteur, nous laisse comme un peu sur notre faim, comme il se doit (c’est le premier) et comme il ne se doit pas : il nous semble qu’avec toutes les possibilités qu’offrent aujourd’hui son « œuvre », il était possible de faire autrement que d’interrompre « Caillou » en cours de route. « Plus envie de la chanter », qu’à cela ne tienne : JLM devrait trouver quelques titres dans son répertoire pour pallier cette panne. Et pourquoi faire encore crier le Papillon ? Par goût personnel, on aurait bien réentendu quelques extraits d’Un parfum d’acacia au jardin. Hey ! Jean Louis ! z’y va ! va-z-y quoiiiiiiiiiii !

 

Florence

Set list(e) :

Ginette ramade (magique)

La mésange bleue

Taïga (oui)

-

16 heures qu’est-ce que tu fais ?

la Tige d’or

Chanter est ma façon d’errer

Mousse noire

Taormina

Lady of Orcival

-

Chanson pour un ami dépressif

Le cours ordinaire des choses

Se mettre aux anges

Caillou (stop en cours de route : « j’ai plus envie de la chanter celle là »)

Papillon

-

-

M le Maudit (final en beauté)

 

Muratiens imminents, les – indiquent les quelques titres que je n’ai pas notés et/ou pas reconnus…..



Ah, voilà une set-liste plus complète, et j'ai le plaisir d'y voir Mousse noire.... Se mettre aux anges fera sans doute plaisir à beaucoup... même si moi, je n'en ai pas de grand souvenir en scène (un peu endormant sans cordes...). 
 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 16 Mars 2010


1)  D'abord, un article prometteur mais un peu court dans Paris Normandie, il n'est d'ailleurs pas vraiment question du concert :

http://www.paris-normandie.fr/index.php/cms/13/article/325163/Une_voix_qui_parle_a_l_ame

Mé avec une foto!!:

"Une voix qui parle à l'âme
Jean-Louis Murat, tout un univers…

NOTRE-DAME-DE-GRAVENCHON.Un beau concert à l'Arcade pour lancer la tournée de Jean-Louis Murat.

 

L'objectif de Jean-Louis Murat, loup auvergnat solitaire depuis ses débuts, n'est pas de créer l'euphorie ou l'hystérie, mais de tisser un univers très personnel. Pari réussi, après une semaine de répétitions à l'Arcade, avec ce concert qui inaugure une tournée qui va l'emmener dans les prochains mois en France et en Belgique.
Voilà un artiste qui sait jouer de sa voix au timbre si particulier qu'elle semble parler à l'oreille, voire à l'âme de chacun, même au milieu de la foule ! Textes et musique jouent dans le même sens, créant une ambiance faite de sensibilité mâtinée parfois d'un certain sentiment d'étrangeté. Celui qui a sorti en 1981 un premier titre qui s'appelait « Suicidez-vous », qui a consacré un album à Tristan et Yseut, un autre à Lilith, ou encore mis en musique les textes de l'époque classique de Madame Deshoulières avec Isabelle Huppert, n'a rien perdu de son absence de compromis en matière de musique. « Chanter est ma façon d'errer », dit-il dans son dernier album…"




2)  Ensuite, Sandrine a eu la gentillesse de nous faire ce petit mot:

Jean Louis nous a interprété toutes les chansons de l'album "Le Cours Ordinaire des Choses" (excepté "Comme un Cow-boy à l'ame fresh"), ainsi que Taormina, Caillou, le Cri du Papillon et une nouvelle chanson (dont je n'ai pas retenu le titre).

L'intimité de ce concert a été pour nous (les fans), un grand privilège...

Nous étions peu nombreux, mais Jean-Louis a quand même "envoyé" pour notre plus grand plaisir. (cela nécessite sûrement encore quelques mises au point , mais l'interprétation "en Live" de Jean-Louis reste parfaite).
Tout le monde avait le sourire, les gens étaient heureux...c'était magique.


3) Intimité?  Ca veut dire aussi que Jean-Louis Murat n'a pas fait le plein....  Florence nous dit qu'il n'y avait que 60 personnes!! Etait-ce un souhait de ne faire qu'une générale sans rameuter?  J'en doute....  Tout autant de mauvais signes.... comme la non-annonce de nouvelles dates... si ce n'est au Québec... En tout cas, je suis ravi qu'il ne fasse l'impasse sur aucune chanson du nouveau disque... que le cri du papillon -quoi que toujours amusant-  soit remplacé par un animal plus féroce ne serait pas pour me déplaire.... On aurait pu penser à quelques titres de Lilith en lieu et place de  Taormina et caillou  également...  et un inédit seulement... On aurait pû penser à un peu plus..
Enfin soit, cette set-liste est encore un peu courte...Elle devrait peut-être s'étoffer...  


LE LIEN EN PLUS:

J'ai lu aujourd'hui la chronique de la Miss Lehoux du concert d'Higelin à Paris intitulé "Immense Higelin!". 
http://www.telerama.fr/musique/higelin-immense,53562.php
On ne peut pas coller l'étiquette muratienne à cette journaliste qui finit son article par: Sans démonstration excessive, Higelin nous rappelle tout bonnement qu'il est un géant. Et aujourd'hui, de cette trempe-là, on n'en voit pas d'autre.

Putain, Murat!! Fait tout péter! et Montre à la France de quel bois on se chauffe chez toi... et même si c'est devant 100 personnes... car la lumière rejaillera!!

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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