Publié le 19 Juin 2010

Bon, ça passe trop vite... mais on a droit à trois extraits... pour constater que la voix de Jean-Louis Murat n'était peut-être pas au top... un peu le nez pris? 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 19 Juin 2010

 

Bon, après la période un peu chaude du Canada... mais sans beaucoup d'infos sur les concerts 2 et 3.... et la coupe du monde tout ça, les f de p etc...  j'ai oublié d'aller sur les tubes... Et Mr Five lui avait continué à travailler...

 

(petite)  Livraison de 1990 avec Caroline Tresca... ah, les après midi culturels sur France 3, c'est maintenant fini... et en plus, elle était mimi à l'époque....Quant à Jean-Louis, c'était aussi l'époque où il avait besoin d'une bombe lacrymo "anti-agression de femmes' (vous verrez ci-dessous)... époque loin d'être révolue... le charme opére encore de toute évidence...

 

Du temps de Doillon... il est question d'un projet avec Trintignant dont je ne sais rien.... et de noix de st-jacques, avec Fanfan, cocogirl et à l'époque femme de Sébastien (quand je vous disais que c'était culturel).... Dommage que ce ne soit pas Jean-Louis qui participe au "jeu de la séduction" (que Five'R a coupé), ça aurait été croustillant!
La deuxième partie nous montre les belles moustaches de JP LELOIR, magnifique inconnu....et Jean-Louis Murat jury du jeu de la séduction... Euh... à voir pour se replonger dans la télé d'il y a 20 ans... mais elle n'a pas tellement changé je le crains!

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 17 Juin 2010

 

5 minutes d'interview filmé mercredi 9 juin.... Pas grand chose de neuf.... mené par un muratien très amateur ("vous avez envie de travailler avec quelqu'un sur votre prochain album?").  Une petite question sur "lady of orcival" .... 

 

http://musique.radio-canada.ca/musique/dossiers/entrevues_web/index.aspx?ID=209

 

Les médias français s'intéressent aux francos:

http://www.lemonde.fr/culture/article/2010/06/16/les-francofolies-de-montreal-restent-vaillantes-en-depit-d-une-baisse-de-subventions_1373733_3246.html

 

Retrouvez aussi sur le site des inrocks la série "ma cabane au Canada" (les inrocks, c'est pas libé au niveau des titres!):

http://www.lesinrocks.com/musique/musique-article/t/46061/date/2010-06-14/article/nouvelle-tete-uffie/

 

JE ne sais plus si je l'ai déjà donné mais au cas où...!

http://blogs.lesoir.be/festivals/tag/jean-louis-murat/

 

Enfin, un lien qui a déjà été donné sur la dolo: un forum avec un compte-rendu du premier concert:

http://www.forum101.ca/forum/viewtopic.php?p=26009

Cachez-vous dans les ténèbres   par Cyril

Cela fait quelques années que je ne suis pas allé aux Francofolies de Montréal, pour toutes sortes de raisons. Mais cette 22ième édition est trop alléchante en vedettes françaises pour laisser passer de telles occasions de voir des artistes que j’aime en spectacle. Ainsi, j’ai fait un aller-retour Québec-Montréal/Montréal-Québec dans la même journée pour aller applaudir un artiste rare au Québec, car cela fait 10 ans qu’il n’est pas venu dans la Belle Province. C’est qu’il est dur à sortir de son Auvergne natale et chérie, le grand Jean-Louis Murat. Mais il était bel et bien là, en chair et en os, et son premier spectacle (sur trois) aux Francofolies n’est pas passé inaperçu…

Pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore, Jean-Louis Murat est un écorché vif, un chanteur sans concessions qui, depuis quelques années, a décidé de mener sa carrière comme il l’entendait. C’est-à-dire en faisant peu de promotion dans les médias, et surtout en sortant un album par an quasiment. Stakhanoviste de la chanson française, Murat fait un pop-rock tourmenté et beau, cette fois-ci très bruyant et « rentre dedans », appuyé par une guitare électrique saturée…

Il venait à Montréal nous présenter le spectacle Le cours ordinaire des choses, du nom de son dernier album en date, enregistré à Nashville (puisque selon lui, les musiciens français sont mauvais, sauf les siens évidemment…), en compagnie de 3 excellents musiciens : Stéphane Reynaud à la batterie, l’excellent Fred Jimenez à la basse et le complice de toujours, Denis Clavaizolle, aux claviers. Ce spectacle, contrairement aux précédents, est très rock. La structure des chansons est là, mais Murat ne se gêne pas pour improviser à la guitare, voulant traduire par ses mots et ses notes son apparent mal de vivre.
Je dois avouer que je n’avais pas adoré à en mourir cet album quand je l’ai écouté. Mais sur scène, elles passent mieux, je les redécouvre. Si Jean-Louis Murat ne vient pas souvent au Québec, quand il vient, un seul mot vient à l’esprit : intensité. À part quelques moments plus calmes, la majorité du spectacle était résolument rock, comme l’entraînante 16h00 en fait foi.

Ours mal léché, grognon, Jean-Louis Murat était quand même ravi d’être là. C’est juste qu’il l’a montré à sa façon. En effet, durant une grande partie de la soirée, après le bonsoir d’usage, il n’a dit que de brefs mercis avant d’enchaîner les titres. Heureusement, vers la fin, et durant les rappels, Murat s’est quelque peu délié la langue, surtout pour en rajouter une couche sur les Français. Si la majorité des titres venaient d’albums récents, le public montréalais a quand même eu droit à quelques « standards » du chanteur auvergnat (et non français, nuance), à savoir Le train bleu, Se mettre aux anges, et pas mal d’inédits ou de titres rares, Pauline à la plage, Yes sir ou encore Oiseau de paradis. Et comment mieux finir, lors du dernier rappel, après près de 2 heures de spectacle intenses, qu’avec du Baudelaire et son Examen de minuit ? Une sublime pièce.

Au final, un spectacle jouissif que auquel on ne regrette pas d’avoir assisté (malgré les kilomètres et le prix un brin trop cher du billet), car ça reste un événement unique. Présenté, de plus, dans cette nouvelle salle intimiste qu’est L’Astral.

Pour ceux qui, comme moi, sont fans de Murat depuis longtemps, ce spectacle restera mémorable. Ceux qui ont eu le courage d’aller découvrir cet artiste hors normes n’auront pas été déçus, je l’espère. Car Jean-Louis Murat est un grand artiste, un vrai, qui ne fait pas de concessions, et qui jouit d’une grande liberté, liberté qu’il s’est lui-même donné. Espérons maintenant qu’il reviendra vite, et pas seulement qu’à Montréal…


 

 

LE LIEN EN PLUS:

 

Retrouvez la chronique d'hervé sur le bataclan :

http://hervepizon.over-blog.com/ext/http://www.msplinks.com/MDFodHRwOi8vd3d3LmxlZG9pZ3RkYW5zbG9laWwuY29tLw==

 

Gorodish, un muratien averti, fait de la musique:

http://www.artcotedazur.fr/gorodish-reve-d-arreter-les-vagues,1948.html

 

Enfin, du neuf du côté de Florent Marchet... qui a finalement quitté Barclay pour Pias... ce qui expliquerait un peu les raisons du retard de "courchevel"

http://www.equinoxe-lagrandescene.com/index.html?/musique1011.html?/_spectacles1011/florent_marchet.html

le single benjamin sera disponible en numérique en juin et on peut l'écouter sur inter en ce moment... Mince... dommage Florent! Un disque Inter.... ça ne marchera jamais... Evite au moins la couv des inrocks!

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 15 Juin 2010

 

1) http://www.radio-canada.ca/emissions/telejournal_montreal/2009-2010/index.asp

C'était dans le journal du 10 juin (4e minute de la 4e séquence )... Une séquence de 3 minutes environ dans un cadre bucolique (en plein Montréal, dans l'enceinte de RADIO CANADA) par Claude Deschene.  Merci à Jean-François, nouvel ami québecois,  de m'avoir trouvé la séquence que j'avais cherchée en vain!

 

accès direct (je ne sais pas si ça marche)

http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2010/CBFT/TelejournalMontreal201006101800.asx

 

Les amateurs d'Arcade Fire trouveront une séquence sur eux dans les journaux de mardi et mercredi.

 

 

 

2) Jean-François m'a fait passer un courrier qu'il a envoyé à Closer, je vous la fait  partager! Le double effet kiss cool d'un concert de Murat!!

 

J'ai eu la chance de voir un superbe spectacle de Jean-Louis Murat hier soir aux Francofolies de Montréal et bien que je sois un vrai adepte de sa musique depuis 1989 je n'avais pas encore poussé ma curiosité à rechercher des entrevues avec lui sur Youtube.

Quelle n'a pas été mon agréable surprise de le voir invectiver votre charmante rédactrice tenter de défendre l'indéfendable. M Murat a eu tout à fait raison de crier haut et fort son indignation face à la médiocrité et l'inutilité de votre magazine. C'est bien triste de voir que 16 millions de personnes n'ont pas assez de vies intéressantes pour les amener à s'abreuver des sottises que votre journal ose publier. Des nouvelles sans importance, sans valeur, sans intérêt. Malheureusement nous avons aussi nos magazines à "potins" au Québec mais eux, au moins, savent rester loin de la vulgarité en n'exposant pas de photos intimes de nos personnalités publiques. Le respect de l'être humain semble être la dernière de vos préoccupations, non, c'est le pognon qui prime.

Pour conclure, si vous aviez tout juste 5% de l'intégrité qui alimente Jean-Louis Murat, vous pourriez dormir le soir ave la conscience tranquille. Et de plus, je ne comprends pas le massacre de la langue française que vous encouragez en utilisant des mots comme "closer" (plus près), "people" (gens), "news people" (nouvelles des gens), "tv & fun" (télévision et plaisir), "newsletter" (lettre de nouvelles, nouveauté, etc...), "email" (courriel ou courrier électronique), Dernières "news" (encore une fois, nouvelles), Tous nos "relookins" (alors là bravo, on massacre même les mots empruntés à l'anglais pour les rendre encore plus laids)... Bref, j'arrête ici, il y a tellement de mots volés à la langue anglaise sur votre site qu'on se demande si vous réalisez vraiment une publication en France. Avez-vous honte de votre langue à ce point pour la pervertir autant ? Où est le problème à utiliser les vrais mots en français ? Vous ne savez plus les écrire ? J'ai visité votre pays pendant deux semaines à l'été 2009, mes filles de 14 et 16 ans, mon père et moi étions vraiment insultés et choqués de voir à quel point une aussi belle langue que la nôtre soit si bafouée, travestie, massacrée. C'est à pleurer.

Si vous avez le moindre respect pour votre langue, pour vos contemporains, vos voisins, votre monde, vous devriez apporter une réflexion profonde à la mission de votre journal et la façon de le faire. Un québécois amoureux de sa langue et de ceux qui la diffusent avec respect et intelligence. Comme Jean-Louis Murat sait si bien le faire.

 

 

3)Enfin, un autre commentaire -qui l'honore- par Eleonore :

 

Pour moi, c'était un premier JLM en concert. JLM les yeux mi-clos (je cite): "B'soir... Merci... Merci... Merci.... Merci... Merci merci..." Je me disais: merde, il ne nous voit pas? il ne nous parle pas? Il a fallu attendre un bon deux tiers de concert avant la première blague (au sujet du dernier référundum sur l'indépendance du Québec). Cela dit. J'ai découvert que notre ami savait pousser sa belle voix dans tous les sens, ce qui a été une révélation. Mais en ce qui me concerne, je n'ai pas eu l'interaction que j'aurais aimé; cette interaction, je l'ai à la limite davantage quand, marcheuse solitaire, la sensuelle voix de JLM et ses textes érotico--mystico-poétiques  m'accompagnent... partout

 

Une petite blague, c'est déjà ça... sur cette tournée, c'est 100% de plus que d'habitude!  

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 13 Juin 2010

 

On avait déjà croisé Stanley Pean ci-dessous:

http://surjeanlouismurat.over-blog.com/article-interview--phoner-radio-canada-41292725.html

 

 

Il était à l'Astral !!

http://www.stanleypean.com/?p=1480

Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan
www.stanleypean.com header image 2

La convalescence

13/06/2010 · Pas de commentaires

Arrivé vendredi en fin de matinée à Sainte-Foy, j’ai passé le plus clair de la journée seul avec Philippe, cueilli au CPE bien avant l’heure normale, jusqu’à la fin de l’après-midi, jusqu’au moment d’aller chercher Laura à son école pour lui faire une surprise. Les antibiotiques font leur effet, cette première amygdalite depuis une quinzaine d’années ne sera bientôt qu’un mauvais souvenir et, au contraire de ce à quoi semblaient s’attendre mes amis, la privation de bon vin ne m’a pas encore rendu fou.

Malade ou pas, j’étais allé entendre Murat à L’Astral jeudi, soir d’ouverture des Francofolies de Montréal. Pour faire changement, la sono était assez déficiente et peu propice à l’intelligibilité des superbes textes de l’Auvergnat, mais bon, c’est Montréal, faut s’habituer, la plupart des ingénieurs de sons de cette ville manifestent un suprême désintérêt pour les paroles, préférant mettre de l’avant la guitare électrique et la batterie. Depuis 1997, ce n’était que le troisième concert de Murat auquel j’assistais, le premier où il m’a paru sobre; et quoique taciturne et un peu distant pendant le premier tiers de sa prestation, l’auteur-compositeur-interprète, fils spirituel de Leonard Cohen, Neil Young et Léo Ferré a fini par reprendre ce p’tit côté baveux et moqueur qui m’a toujours plu chez lui, s’amusant avec un auditoire aussi réservé que lui et néanmoins enthousiaste, qu’il a récompensé avec un rappel de trois chansons dont «L’Examen de minuit», une des inédites de Ferré d’après Charles Baudelaire qu’il a enregistrées l’année du cent-cinquantième des Fleurs du mal. Tiens, pour vous en donner une idée, voici une captation de la même chanson interprétée récemment en concert à Paris.

Dès la première fois où j’ai vu Murat en concert, au Coup de coeur francophone il y a bientôt treize ans, en compagnie de ma vieille chum Geneviève Letarte qui comme moi le découvrais ce soir-là, je lui avais trouvé une parenté thématique avec le vieux Léo, dont il s’était d’ailleurs approprié «Richard» au rappel. Apparemment, je n’étais pas le seul à voir le lien puisque c’est le fils de Ferré lui-même qui avait confié à Murat les inédites de son père d’après Baudelaire, convaincu que son paternel aurait approuvé ce choix.

Et tiens, tant qu’à évoquer le spectre de Ferré (encore!), cette vidéo sur laquelle je suis tombée par hasard et qui m’a rappelé quelques souvenirs submergés certes, mais jamais trop loin de la surface…

 

 

 

Jean-François que j'avais cité dans l'article précédent a complété ses propos (je lui demandais notamment la set liste) :

Jean-Louis Murat est trop prolifique, je ne cesse de dire à mes amis qu'il me coûte cher puisqu'il sort trop d'albums trop rapidement ! Je les connais tous par coeur mais pas toujours les titres des chansons puisque je transfère chaque album assez rapidement dans mon Ipod que j'écoute par la suite dans ma voiture et au bureau. Je crois bien être son meilleur ambassadeur ici au Québec puisque je ne cesse de parler de lui à tout ceux qui ont un intérêt pour la chanson française. Le charme d'une première écoute fonctionne toujours. Pour ce qui est des chansons au spectacle, on peut dire qu'il s'est surtout concentré sur le cours ordinaire des choses, quelques autres des précédents albums dont l'Éphémère avec des paroles complètement changées et deux ou trois chansons inédites. Il a fait ce que j'adore de tout excellent musicien, il a ajouté de longues intros de guitare, modifié des rythme, des couplets et des fins de chansons à donner des frissons

 

l'Éphémère avec des paroles complètement changées ?

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 13 Juin 2010

 

Bonne initiative du côté de Scarlett d'avoir agrémenter site, myspace, FB, de ces 4 vidéos de concert... mais dommage d'avoir usé du ciseau un peu trop! C'est un peu court, Jeune fille!  Ainsi, j'avais décidé que ça ne valait pas la peine d'en faire un article....  mais ma foi, alors que ce soir, un beau compte-rendu du concert nous parvient.... C'est le fond sonore naturel pour le lire:

C'est du côté d'Hervé Pizon article à paraître dans le doigt dans l'oeil.

http://blogs.myspace.com/index.cfm?fuseaction=blog.view&friendId=534852977&blogId=535761171

 extrait :Je songe le concert entier -l’un de ses plus grands concerts- est un hommage à l’histoire de cette salle : tout le Bataclan, tour à tour café concert pour romances, dancing, puis salle de spectacles…
Il y a quelque chose de l’ordre d’une fêlure de l’air du temps chez Murat, qui lui va bien, ici et maintenant, l'énergie du désespoir à faire musique, accrochée aux murs, Murat, improvisant, remercie avec poigne le public de l’aider à continuer son chemin de chant.


 

 

 

 

 

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Publié le 13 Juin 2010

 

http://7jours.canoe.ca/musique/entrevues/2010/06/03/14254141-7j.html  :

Musique

Jean-Louis Murat aux FrancoFolies

Déjouer le cours ordinaire
Marie-France Pellerin / 7Jours 2010-06-09 12:18:28
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Jean-Louis Murat @ Carole Epinette Jean-Louis Murat @ Carole Epinette

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«Vous ne m’avez pas invité, je crois!» blague à l’autre bout du fil Jean-Louis Murat pour justifier son premier passage à Montréal en 10 ans. L’artiste français, qui lançait en décembre dernier le 25e album de sa carrière, Le cours ordinaire des choses, se produira à L’Astral les 10, 11 et 12 juin, dans le cadre des FrancoFolies.

Loin de proposer une rétrospective de ces 10 années passées loin des scènes québécoises, Murat se concentrera plutôt sur son dernier opus, en plus d’interpréter quelques pièces inédites, prenant soin de présenter un concert différent chaque soir. «J’ai la réputation de ne jamais faire deux fois la même chose. Ce sera le même répertoire mais, en l’occurrence, ce ne sera pas les mêmes interprétations; ça, c’est sûr! Je fais partie de ces originaux qui n’arrivent pas à faire comme tout le monde.»

Possédant une source d’inspiration inépuisable, l’auteur-compositeur-interprète a évolué dans le milieu artistique au rythme d’un album par an. Se renouveler semble pour lui être un véritable jeu d’enfant. «C’est ma nature. Je me sens toujours débutant. Chaque fois que j’enregistre un album ou que je donne un concert, je pense que c’est le premier. Ça me place dans une sorte de climat de crainte. J’ai la chance de faire ce métier. J’essaie de ne pas m’enfermer dans des rêves et des habitudes.»

Cette tendance à déjouer le cours ordinaire des choses l’a mené à Nashville, au studio Ocean Way, qui a notamment vu passer en ses murs Ray Charles, Eric Clapton et les Rolling Stones. Mythique, l’endroit a quelque peu influencé la sonorité de son dernier opus. «Je crois à la mémoire des lieux. Le choix du lieu dans lequel on va enregistrer n’est jamais innocent. C’est toujours intéressant et fructueux.»

Avec un sens de l’autodérision surprenant, Murat se défend bien d’avoir voulu livrer une quelconque morale par l’entremise du Cours ordinaire des choses, précisant avoir plutôt exprimé une partie de lui-même. «Je suis très Français et très égocentrique. Mes chansons parlent de moi, essentiellement. C’est un questionnement de moi à moi. Il n’y a aucun message.»

Entre pessimisme et passion

L’artiste, qui a aujourd’hui 58 ans, en convient: la situation de l’industrie musicale s’est largement détériorée. «C’est de moins en moins excitant. On est de plus en plus marginalisé, et il y a de moins en moins d’argent. C’est, je crois, un domaine en perte de vitesse. Ce n’est pas très marrant. Chaque chanteur français est un peu un looser. Ça me contrarie beaucoup. Je suis un anti-looser, et l’obligation d’être un looser pour continuer à surnager dans ce cloaque de la chanson française est un peu pénible parfois.»

Le prix à payer pour l’évolution technologique est, à son avis, la disparition d’artistes de sa trempe. «Je ne vois pas vraiment comment on peut lutter contre ça. C’est un combat perdu d’avance», confie-t-il, pessimiste.

Pourtant, sa passion pour la musique, elle, est demeurée intacte. «J’ai envie de faire des disques significatifs, importants et optimistes pour le futur.» D’ailleurs, l’artiste prépare déjà deux nouveaux albums: «Je ne sais pas quand ils sortiront, mais j’y travaille.»

Jean-Louis Murat sera en spectacle à L’Astral les 10, 11 et 12 juin à 20 h 30, dans le cadre des FrancoFolies de Montréal.

 

 

Je vous livre quelques impressions de personnes présentes :

 

- Jean-François : Génial ! Génial ! Génial ! J'ai apprécié ses talents de pianiste il y a 10 ans lors de sa visite au cabret du Musée juste pour rire. Hier il a su nous faire vibrer avec son immense talent de guitariste, tout simplement accompagné d'un batteur, d'un bassiste et d'un claviériste. Le tout dans une petite salle intime avec des éclairages sobres. Mais vraiment, je peux confirmer que tous ont beaucoup apprécié ce moment intense avec Jean-Louis. Souhaitons qu'il revienne nous voir avant 2020 !

- Rico sur le forum sur Manset a été conquis : Le concert de JLM avant-hier soir dernier à l'Astral dans le cadre des Francos de Montreal a été tout bonnement phénoménal...
Avec une excellente alternance entre des belles balades à la Murat et des morceaux tellement rock piqués dans son dernier opus "Le cours ordinaire des choses"
1h45 de show qui restera gravé longtemps ds ma mémoire! Yessss Very Happy . N'ayant pas toujours été fan de JLM, je dois avouer que là , il m'a bluffé.  Et un nouveau converti, un !

- Nicole dit "froid et décevant"... ce qui ne l'a pas empêché de faire l'aftershow avec Jean-Louis semble-t-il. Quant aux Inrocks, ils reviennnent sur le débat sur la fermeture du bar... :

http://www.lesinrocks.com/musique/musique-article/t/46039/date/2010-06-12/article/ma-cabane-au-canada-1/

puis on trace à l’Astral, pour le premier concert de la semaine, Jean-Louis Murat.

En regardant l’affiche, on trouve que JLM ressemble un peu à Olivier de Kersauzon mais ça nous frappe moins à l’intérieur. En tout cas JLM a décidé que tous les bars de la salle devaient être fermés lors de ses concerts (il en donne 3 en 3 jours, les brasseurs ne lui disent pas merci). Du coup on regarde le concert avec une acuité nouvelle, et croyez-moi c’est plutôt agréable. Bon ok JLM est vêtu d’une espèce de surchemise très longue dans les fesses qui ressemble un peu à une nuisette ou à une blouse d’épicier, mais ça lui va pas mal. Plus les chansons passent, plus la filiation avec Neil Young devient évidente. Murat est peut-être plus bavard dans ses textes, mais les laves de guitare, les morceaux qui déroulent, les litanies, tout cela rappelle le vieux Neil et donne une tournure très chouette à ce premier concert. Murat fait quelques blagues avec le public, dit qu’il va jouer des chansons très sexuelles, et ça fonctionne pas mal. Des femmes intéressées lui répondent, il sourit un peu gêné. Ah si seulement on avait ouvert le bar on aurait rigolé un peu plus hein Jean-Louis, t’es tout inhibé vieux.

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Publié le 12 Juin 2010

Interview réalisée mercredi avant le direct de Radio Canada (à 17 heures), pour l'émission "4 6" (CIBL, une radio assez culturelle) mais je ne crois pas qu'elle ait été diffusé... ou alors le 9 (l'émission n'est pas encore en ligne). Par Louis-René Baudin et Sarrah Osama.

 

 

 

http://cibl1015.com/radiomontreal/jean-louis-murat-pas-ordinaire

 

 

Pas inintéressant (les  deux animateurs ne sont pas spécialistes : vous connaissez bien l'amérique ?)... mais rien de vraiment neuf ou de surprenant. 

Pourquoi écrire des chansons? "enchanter ma vie"... Il l'avait déjà fait celle-ci!,  les textes "qui ne parlent que de lui"... Peut-être sur la musique américaine qu'il voit comme la meilleure musique européenne, "je ne suis pas français mais auvergnat".... "je suis un enfant gâté"... 

Il raconte son souvenir du concert il y a  10 ans : plutôt mauvais ce qui expliquerait pourquoi il n'était pas  revenu...

 

 

 

1ere partie:

 

http://www.megaupload.com/?d=0E839QPA

 

2e partie:

http://www.megaupload.com/?d=VQLUB86P

 

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Publié le 12 Juin 2010

 

http://blogues.cyberpresse.ca/brunet/2010/06/11/francos-de-vendredi-de-jlm-a-patrick-pleau/

 

Le Vendredi 11 juin 2010 | Mise en ligne à 18h34 |

Francos de vendredi ? De JLM à Patrick Pleau

Jean-Louis Murat

Mes Francos se sont amorcées hier à l’Astral, avec le premier de trois spectacles signés Jean-Louis Murat. À mon sens le meilleur qu’il ait donné en terre québécoise.

Il n’y en a pas donné beaucoup, remarquez. JLM est venu quelques rares fois nous rendre visite et ses concerts n’ont pas marqué l’imaginaire. Vraiment pas. Dommage, car il demeure selon moi  un des plus forts. Un des plus constants, un des plus bosseurs, un des plus accomplis de la chanson française.

Voyez sa discographie.

Aux Francos de La Rochelle, je l’avais une première fois. C’était le début des années 90. Il venait de sortir Vénus et Le Manteau de pluie.  Un air indolent sur scène. Tronche assombrie. Air poseur et baveux. Et des chansons magnifiques en  majorité absolue.

En 1996, j’avais fait sa connaissance lors d’une interview pour la sortie de l’excellent album Dolorès – peut-être le mieux connu des Québécois avec Mustango. J’avais rencontré un type brillant, on ne peut plus charmant. Pas un souffle de cette intransigeance proverbiale qui reste encore scotchée à son personnage.

C’est connu (les médias  français ne cessent de nous le rappeler), JLM ne supporte pas un miligramme de bêtise. Ça le rend arrogant et, par voie de conséquence, ça nourrit sa réputation de caractériel. So what ? Lorsque JLM vous kiffe, aucun problème de cet ordre. Il se montre courtois, raffiné, plus qu’intéressant, de commerce agréable. L’artiste de haute tenue qu’il est.

J’aime beaucoup cet artiste, nul besoin de le préciser. Notre lien s’est densifié avec le temps, je m’enquiers de chacun des multiples chapitres de sa foisonnante création. L’album Tristan, notamment, dont il nous a livré quelques extraits bien sentis.

Jeudi, en tout cas, il avait la grande forme. Assisté d’un trio claviers/basse/batterie a décidé de se la faire sale. Dans le tapis, guitare full distorsion, vocalises un peu moins amplifiées. Et cette voix suave qui tombe toujours à point pour qu’on en goûte les rimes parfaitement ciselées.

Cette rugosité live, il faut dire, lui sied bien et fait contraste avec la plupart de ses enregistrements. Après tout, le mec est aussi un campagnard qui s’assume ! La rugosité, il connaît. Ce n’est pas de la frime. Croyez-moi, JLM n’a pas peur de travailler de ses mains. Il gère une ferme auvergnate en plus d’écrire, composer, enregistrer, réaliser, tourner, élever une famille. Indépendance totale, pour ne pas dire autarcie.

JLM se produit encore ce vendredi et ce samedi à l’Astral. Avis aux amateurs de chanson française top niveau, ça vaut le déplacement. Et je suis certain qu’il y reste encore de bons billets. Pour vous en convaincre davantage, lisez le compte-rendu admiratif de mon collègue Alain De Repentigny.

 

 

Gérer une ferme?  Faut quand même pas exagérer!   Jeanne Cherhal l'a vu bêcher son jardin... mais on est loin d'une exploitation quand même!!

 

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Publié le 11 Juin 2010

http://www.cyberpresse.ca/arts/festivals/francofolies/201006/11/01-4288931-du-grand-jean-louis-murat-a-lastral.php

Par Alain de REPENTIGNY... que l'on avait déjà croisé!

 

 

 

Publié le 11 juin 2010 à 08h02 | Mis à jour à 08h06

 

Du grand Jean-Louis Murat à l'Astral
Jean-Louis Murat nous a donné hier à L'Astral... (Photo: Bernard Brault, La Presse)

Agrandir

Jean-Louis Murat nous a donné hier à L'Astral le spectacle total qu'on attendait depuis longtemps de cet artiste unique.

Photo: Bernard Brault, La Presse

 

Alain de Repentigny
La Presse

Le Murat qui nous est enfin revenu après 10 ans d'absence, hier soir à L'Astral, n'était pas celui caché dans la pénombre que j'avais découvert à Bourges, ni le chanteur aux pieds nus qui nous avait fait son bivouac à la Maison de la culture Frontenac, pas plus que le petit malin qui s'était amusé à déconstruire ses chansons avec des machines au Cabaret.

Jean-Louis Murat nous a donné hier le spectacle total qu'on attendait depuis longtemps de cet artiste unique. Une soirée où la finesse et l'élégance du langage, presque d'une autre époque, se mariaient à un rock de guitares, une combinaison plutôt rare de nos jours et qui a permis à L'examen de minuit de Baudelaire et Ferré, servie à la toute fin, de devenir tout naturellement du Murat, parfaitement assumé.

Murat est aussi un chanteur d'exception dont la voix était bien en évidence dans les finales presque a cappella de plusieurs chansons ainsi que dans la délicieusement dépouillée Chanter est ma façon d'errer. Mais cette voix chaude et paresseuse s'est fréquemment échappée de sa zone de confort pour mordre dans l'inédite Pauline à cheval ou carrément faire oublier la choriste qui chantait avec lui dans la version studio de Falling in Love Again.

On a également pu apprécier les idées du guitariste Murat magnifiquement appuyé par ses potes Clavaizolle (claviers), Jimenez (basse) et Reynaud (batterie), capables de le suivre dans les ballades planantes et les slows cochons aussi bien que dans le rock nerveux ou l'intro funky de la toujours belle Dans un train bleu qui n'aurait pas déplu à Booker T. and the MG's.

 

Murat nous a servi deux chansons inédites (Pauline à cheval et Yes Sir), des choses moins connues de son répertoire et une généreuse ration de son excellent dernier album, Le cours ordinaire des choses. La version rageuse qu'il a faite de Comme un incendie était une pièce d'anthologie avec un petit côté Doors qui lui allait à ravir.

Plus la soirée avançait, plus le timide en lui se dégelait, les blagues succédant aux mercis furtifs du début. Si ce diable d'Auvergnat est capable de sortir un nouvel album tous les ans, pourquoi ne l'inviterait-on pas aussi fréquemment aux Francos en commençant dès l'an prochain?

En attendant, il chante encore ce soir et demain à L'Astral. Ne ratez surtout pas ça.

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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