Publié le 11 Juin 2010

Lisez le compte-rendu (excellent) sur ce site:

http://www.ruefrontenac.com/spectacles/francofolies/23903-jean-louis-murat

 

Merci M. REZZONICO!

 

Murat erre à sa façon… exquise PDF Imprimer Envoyer
Spectacles - FrancoFolies
Écrit par Philippe Rezzonico   
Vendredi, 11 juin 2010 00:45
Mise à jour le Vendredi, 11 juin 2010 01:12

«Vous êtes perplexes, les gars ? Je suis tout-terrain, moi.» Ce commentaire rigolo de Jean-Louis Murat à l’endroit de ses musiciens en fin de spectacle ne pouvait mieux définir ce que l’Auvergnat nous avait offert depuis près d’une heure et demie, jeudi, lors de la première de ses trois performances prévues à L’Astral.

Ça faisait à peu près autant de temps que je me disais que Murat pouvait s’aventurer sur une foule de terrains de jeux musicaux, évoquant des tas d’influences, sans jamais perdre une seconde son identité ni jamais l’attention de la foule, captive, qui écoutait religieusement.

Il faut dire que Murat avait pris tous les moyens pour accaparer l’attention : pas de photographes ni de caméras dans son champ de vision – il a demandé que ces derniers soient installés au fond de la salle –, un set sans interruption au lieu d’un entracte – nous étions bien contents – et pas de service aux tables durant son spectacle. Tout ça pour emmerder les médias et les spectateurs, pensez-vous ? Que non.

En ouverture, le doublé Ginette Ramade et La Mésange Bleue, tiré de son nouveau disque Le cours ordinaire des choses, a immédiatement installé l’ambiance. Chansons denses sans être opaques, et plutôt planantes. Tiens, on pensait presque entendre du Radiohead en français.

Murat peut s’aventurer sur une foule de terrains de jeux musicaux sans jamais perdre une seconde son identité. Photo Alain Décarie

La première demi-heure fut un crescendo impeccable. Après la jolie mélodie de Taïga, Murat évoquait Neil Young dans un grand soir de rock de garage avec Pauline à Cheval, avant d’enchaîner avec 16h00, qu’est-ce que tu fais ?, qui a mené à de furieux ponts nappés de Fender. Si je mets plein de références, c’est que Murat n’a pas joué chez nous depuis dix ans et je parie une vieille chemise qu’il y avait plus de gens qui ne l’avaient jamais vu sur scène que le contraire, jeudi soir. Mise en contexte, donc.

Complètement habité

Il y a eu de formidables moments lors de ce spectacle de près de deux heures où le chanteur guitariste était complètement habité. On pouvait plonger dans un véritable abandon avec la ballade Falling In Love, se coller sur son conjoint à l’écoute de L’Oiseau de Paradis – un vrai solo cochon digne des années 1970 – et avoir le goût de rentrer au plus vite chez soi pour baiser son amoureuse en entendant Se mettre aux anges, avec ses phrases sulfureuses du genre «Par la bouche qui suce, au salut de nos âmes».

Et, à l’inverse, on voulait s’éclater sans réserve quand Murat martyrisait sa Fender, qui avait tout de la tronçonneuse durant Taormina et Comme un incendie, cette dernière parée d’un harmonica divin.

N’empêche, la chanson testament de cette soirée nullement placée sous le signe du Best of était Chanter est ma façon d’errer. Tout Murat était là-dedans. La vie, les motivations et l’intention. Peut-être y aurez-vous droit vendredi et samedi. Mais peut-être pas, Murat aimant modifier ses spectacles.

D’ailleurs, le lutrin placé près de lui était révélateur. Il peut changer d’idée comme bon lui semble et même chanter du Baudelaire en clôture. Pas eu autant de plaisir avec un artiste français de cette génération depuis le regretté Bashung. Vous avez deux autres soirs pour vous en rendre compte par vous-même.

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 10 Juin 2010

 

Bon, Jean-Louis MURAT a passé sa journée en promo semble-t-il.  J'espère qu'il aura trouvé un peu de temps pour aller voir la vraie "taïga"... Pas celle aménagée par les paysans auvergnats...  jusqu'à une cabane à sucre... Mais pas trop de fraises tagada arrosées de sirop d'érable... faut rester svelte! 

 

 

Allez, sans trop de blabla ce soir: 1er fruit de cette journée de labeur, l'interview radio... dans l'émission de Monique Giroux.... sans monique Giroux (je me disais aussi: elle est en Suisse...note: pensez à se désinscrire de ses amis sur FB).... Apparemment, c'est une personnalité des médias....

 

 

Ca commence très bien par "16 heures"...  car l'émission débute à cette heure (et c'est même générique habituel!!)...  mais Fugain, Gaean Roussel précedent JLM.... L'interview commence à la deuxième heure !

 http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia%3Dhttp://www.radio-canada.ca/Medianet/2010/CBFX/MoniqueGiroux201006091600.asx

 

Ca commence par les "fans".... Taxés de réactionnaires...  mais ses fans sont différents: les siens veulent toujours des albums différents! Il avoue (...)  ensuite ne pas avoir regardé le vrai-faux clip du cow-boy.

Ensuite, la peinture, la rapidité, Marie-Jo Theriot, un scoop : il a fait deux chansons pour isabelle Boulay..... et elle sera au concert. 

 ... Ah, mais c'est rapide! 

 

C'était en direct.... et on a eu droit à un Jean-Louis Murat d'agréable humeur (la journée de promo et le décalage horairen'ont pas laissé  de trace...).

 

 

  LE LIEN EN PLUS:

 

 

Les francos, ça débute, caribou!!

http://blog.scena.org/2010/06/22e-edition-des-francofolies-de.html

 

http://www.journalmetro.com/culture/article/547723--coup-d-envoi-ce-jeudi-de-la-22e-edition-des-francofolies-de-montreal

http://www.ledevoir.com/culture/musique/290599/22e-francofolies-de-montreal-gaetan-roussel-se-reinvente

 

ET un intéressant article moins factuel de Sieur Brunet:

http://blogues.cyberpresse.ca/brunet/2010/06/09/gaetan-roussel-au-club-soda/

Sauf quelques maigres milliers de francophiles québécois qui remplissent les salles des Francos et du Coup de coeur, il semble que le reste de notre population traite la chanson française de qualité comme le jazz contemporain ou l’électronique pointue. Ce qui est une aberration.

Ils me font rire, nos insulaires qui s’inquiètent de l’avenir du français, qui ne font que renoter les anglicismes du jargon des cousins… pour mieux les ignorer et justifier leur sectarisme . Faut vraiment que ça joue dans le tapis à Radio-Énergie ou à CKOI pour allumer ? En sommes-nous encore là en 2010 ?

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 9 Juin 2010

Rue FRONTENAC: Article de  Philippe Rezzonico, avec un "phoner" (interview par téléphone) 

http://www.ruefrontenac.com/spectacles/francofolies/23784-francos-murat

 

 

EXTRAITS:

L’expatrié volontaire

«Ce sont souvent un ensemble de circonstances, assure Murat. Par exemple, Le cours ordinaire des choses est probablement mon disque aux influences les plus américaines depuis Mustango, qui remonte à la dernière fois où je suis passé chez vous. Un hasard.

«J’ai réalisé cinq ou six disques en expatrié, comme celui-là, qui a été enregistré à Nashville. Mais il n’y a pas de logique préétablie. Plutôt de l’instinct. Je n’allais pas à Nashville par devoir d’exotisme. Ce n’était pas un «Spécial Nashville». J’allais là-bas pour faire du Murat.»

Son instinct, finalement, l’aura bien servi. Sa kyrielle d’albums parus dans les années 2000 n’aurait probablement pu voir le jour dans la nouvelle décennie, qui s’est amorcée il y a quelques mois.

«J’ai l’impression que j’ai vu venir la crise du disque de loin. Présentement, j’ai des tas de projets qui sont en panne. Je présume que je vais prendre le rythme commun des collègues ou ne rien sortir du tout.»

- Pourquoi? À l’ère de l’internet, on peut tout sortir à son rythme, non?

«Au tout début, j’ai pensé que internet pourrait mener à beaucoup de bonnes choses. Plus maintenant. C’est devenu un robinet à bêtises, internet.»

Discothèque et bibliothèque

Quand on demande à Murat quels sont les éléments qui influencent sa démarche artistique quand vient le temps de composer les chansons d’un nouvel album, il a cette réplique savoureuse.

«J’essaie de faire un disque qui me permet de marier ma discothèque à ma bibliothèque. D’un côté, j’ai des tas de vinyles provenant de toutes les époques, de l’autre, une bibliothèque remplie de classiques français. J’essaie donc de me situer entre les deux. C’est une façon culturelle de mélanger le passé littéraire et musical. Je recherche une forme d’équilibre.»

Même s’il n’est pas du genre à déclarer qu’il peut faire du rock en français s’il le désire, avec la disparition de Bashung, Murat figure parmi une toute petite poignée d’artistes de sa génération – plus de 50 ans – qui peut faire des chansons charpentées sur du solide. Ce qui n’est pas le cas chez les plus jeunes, hormis – M –, qui fait figure de fer de lance de sa génération.

«Il y a une forme de désarroi, d’abdication et de résignation de société en France et en Europe. Il n’y a pas grand-chose qui se dessine. Les plus de 60 ans écoutent du Ferrat et tous les jeunes consomment de la musique anglo-saxonne. Il faut voir tous ces jeunes groupes français chanter en anglais.»

- Est-ce, selon vous, un phénomène éphémère?

«La France a un rapport tellement masochiste avec sa langue et son identité. Moi-même, je le paie cher.»

- C’est-à-dire?

«Quand j’ai fait le disque Charles et Léo, je me suis fait traiter de passéiste et de réactionnaire (éclat de rire du journaliste). C’est vrai. Il y a un désintéressement en France au plan de l’identité. Une fuite en avant.»

- Marrant. Chez nous, quand un collectif d’artistes a mis en musique les mots du poète Gaston Miron (Douze hommes rapaillés) il y a quelques années, le succès fut foudroyant, même chez la jeune génération qui ne connaissait pas ce poète.

«Chez vous (au Québec), le danger crée la prévoyance. Pas chez nous.»

Murat sera donc à L’Astral en compagnie de trois musiciens pour autant de soirs. Une belle boîte à surprises en perspective, donc, avec cet artiste qui a l’habitude de ne jamais refaire deux fois le même spectacle.

«C’est imprévisible, même pour moi, admet Murat. Mais je suis parfois contradictoire. Je suis capable de faire trois fois le même spectacle si ça me chante», conclut-il en riant.

 

 

- http://www.lemonde.fr/depeches/2010/06/09/les-francofolies-de-montreal-plus-printanieres-et-plus-francos-que-jamais_3246_88_42668426.html

 

- http://blogueartv.ca/2010/06/les-francofolies-c%E2%80%99est-comme-un-gros-buffet-et-j%E2%80%99ai-faim-dans-les-oreilles/

 

- http://nouvelles.equipespectra.ca/blog/?p=1301

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 8 Juin 2010

 

Alors, alors, personne n'a eu l'idée d'aller voir ce qui était annoncé depuis plusieurs semaines.... C'est-à-dire la participation de Jean-Louis Murat à la spéciale Françoise Hardy chez LECAMP (Europe 1).... J'ai d'abord cru à un lapin de Jean-Louis Murat.... Il est annoncé seulement la participation de Doré, Babx, Camelia J. et D. Hallyday mais à 6/7 minutes.... Lecamp annonce que Jean-Louis a bel et bien enregistré un titre... lors de sa venue précédente ... la longue attente commence.... Il faut en passer par un titre de la grande sophie, puis du fils chéri... Bon, j'fais avance rapide.... Tiens, Doré, je tombe sur les bords de mer... qui sont à mon grès (oui, c'est les bords de Normandie...).  

.... S'enchaine avec  Hunger qui reprend Noir Dez... ouh, c'est du bon ça... un crescendo bluesy, une voix avec accent troublant.... Hardy commente : "magnifique"...

Après: BabX... personne de charmante compagnie mais obligé de se vendre un peu pour vivre de la musique... electrochoc babyland...   des échos de Bazbaz dans la voix.

 

.... mais qu'est-ce que c'est que ce bordel? Le lecteur d'Europe 1 m'affiche n'importe quoi au niveau du temps écoulé....  Il aime pas qu'on saute dans le temps apparemment... Bon, j'vais écouter sur realplayer...

 

Ah bien effectivement, j'ai donné les titres dans le désordre... Je me disais aussi que le journal de minuit venait bien tôt!....  Bon, à vrai dire, j'avais rien râté : tainted love by Doré  (quand il en fait trop...c'est du Doré... l'inventeur de la caricature de presse... Mais j'aimerais bien l'accrocher en entretien! un fan de Manset et de Murat pensez donc!!) et un titre de David H.... soit.

 

Bon, je suis revenu sur mes pieds....

Après Babx, Camelia... F. Hardy dit qu'elle a du discernement... moi pas: allez, je saute! Deux titres (dont une reprise "sobre" de FH...)!

 

 

Concernant Murat... ça commence à 1h13 53"!!! Ouais! Ouais!! Ca y'est ! faites chauffer l'audacity!

Il est bien précisé au départ que Jean-Louis Murat souhaitait avoir l'accord de FH pour la chanter...

Sans  surprise:   une version alternative très blues...  mais où est passé la guitare?  C'est les claviers de Clav. et la voix  de Jean-Louis qui s'amusent (il va un peu dans la parodie speakinen américain)!  On a droit à un petit pont de la 6 cordes, mais vite fait... Jean-Louis  s'est fait un point d'honneur de faire moins bien que sa production pour F.H. ! D'ailleurs, elle balance : "j'aurai refusé cette chanson" (si je l'avais écouté dans cette version!), "tous les attraits de cette chanson a disparu"!  Et elle explique qu'elle n'aime pas qu'on triture les titres...

Concernant les commentaires suivants,  je dois dire que vous n'apprendrez rien: l'interViOUS et MURAT était complète!! hé! hé!

 

Fin de la séquence à 1'23!

 

La grande Sophie enchaine avec sa reprise "moivouloirtoi".

F. Hardy a programmé ensuite Jeanne Cherhal, elle avait un peu balancé sur elle... mais elle apprécie beaucoup son évolution... (Pour les retardaires: Jeanne Cherhal a fait son interViOUS et MURAT!) 

 

Allez, je vous mets le lien pour l'intégral :

http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/On-connait-la-musique/Sons/Speciale-programmee-par-Francoise-Hardy-209183/

 

à télécharger l'émission:

http://www.megaupload.com/?d=RDYGGN8O

 

Et la chanson (mal découpée):

http://www.megaupload.com/?d=1UNFO1UY

 

 

Allez, au dodo, je suis vanné moi... même pas pu encore regarder Equidia, Vox Africa, Hunan TV, et Gute Laune TV....

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 6 Juin 2010

 

Sur le forum, j'avais déjà fait un bon boulot pour faire partager certaines des préconisations musicales de Jean-Louis...  et je relance cette catégorie d'article puisque dans l'article d'EPOK (vous avez le scan dans l'article précédent), Jean-Louis Murat indiquait une "culturothèque idéal"...   Il avait déjà parlé souvent des Guillemots et the Raconteurs, les autres choix sont plus étonnants...

 

 

Des albums:

 

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Guillemots

http://www.guillemots.com/

 

The raconteurs de J. White, qu'il avait évoqué beaucoup à propos de Nashville...

Black keys (du blues) :
D'autres titres de l'album conseillé par JLM "magic potion" sont en écoute: http://www.youtube.com/watch?v=zvDX0hnOd_I
Midlake et leur album "the trials of van occupanther":
 
Il conseille aussi bien sûr un Rolling stone "a bigger band"...
 
Un certain nombre de chansons ensuite:
 
"99 and a half " wilson pickett
Je n'ai pas trouvé, mais en voilà un cover :
 

et une autre moins "33 export":   http://www.youtube.com/watch?v=pNwG2A0C98s

 

 

T REX born to boogie:

 

 

Esther Phillips "cheater man"

Je ne l'ai pas trouvé sur youtube mais en écoute là : http://www.musicme.com/#/Esther-Phillips/titres/Cheater-Man-t238783.html

 ... Cette chanson vous dira quelque chose:

 

Voila un autre choix plus étonnant, enfin, voyez!!... Ca vous reposera...

 greenfields des brothers four... ça sent la bonne amérique... vidéo excellente avec la choré derrière!

 

 

C'est tout pour le moment!!

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 6 Juin 2010

 

 

Bon, comme promis, voici l'article signé Olivier NUC, dans ce spécial EPOK carte blanche à MURAT.  Une belle petite visite de Douharesse...   

 

 

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 -5--Article-copie-2.jpg

 

 

 

 -6--Carte-blanche.jpg

 

 

-7--Article.jpg

 

 

L'intégralité à télécharger : http://www.megaupload.com/?d=TN0LBTG8

 

 

PS: J'viens de recevoir mon decodeur TV par internet... et j'ai accès à toutes les chaines pour un petit moment... alors, moi qui avait presque abandonné la télé ces derniers temps,  je serai peut-être moins présent sur le blog (comme vous d'ailleurs... puisque c'est un peu déserté)! .. Mais je viens de voir qu'il n'y avait même pas une chaine québecoise!!!  J'suis hachement déçu! 

 

LE LIEN EN PLUS:

 

En première partie de JLM à Plouezal : David Delabrosse

http://www.daviddelabrosse.com/

Petit site bien joli... pour un chanteur très acoustique... 

http://events.myspace.com/Event/4503123/David-Delabrosse-en-1%C3%A8re-partie-de-Jean-Louis-Murat

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #inter-ViOUS et MURAT

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Publié le 5 Juin 2010

La livraison de la semaine de Mr FIVE :

 

Une émission de MCM 1992.... présentée par cette blonde russe  qui a disparu de nos écrans depuis. Elle parait besogneuse, avec ses fiches..., mais réussit assez bien dans un style quasi-Chancelien. J'ai essayé de trouver son nom mais sans succès...

Il  existait un  bout de cet entretien sur les tubes :

http://www.dailymotion.com/video/x2de9p_1992-jlm-mcm-paristroika-1-murat_creation

 mais Five nous livre l'intégralité de l'émission.  25 minutes!

 

 

Un entretien assez intéressant... notamment quand Jean-Louis Murat parle de démocratie. Peut-être un discours qu'il ne tiendrait plus aujourd'hui?  Jean-Louis indique ainsi qu'il participe par ses chansons à la vie démocratique... mais il rattache la démocratie.. à l'anarchie ("un bonheur désordonné").

  

 

 L'auvergne et la philosophie... Peut-on expliquer l'amour? l'art est-il inutile? ... Ca change du tout venant....

 

 

 

 

 La présentatrice s'appelle Natalia TURINE (son nom est dans le générique de fin) 

 

 

Allez, un petit truc en plus:

 

Un peu de poésie (filmé lors d'une séance photo pour Telerama)  avec une question d'actualité (la burka)

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #vieilleries -archives-disques

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Publié le 5 Juin 2010

Vous trouverez l'article dans son jus... ou plutôt dans son sirop d'érable en suivant le lien suivant :  http://www.cyberpresse.ca/arts/musique/201006/05/01-4287170-jean-louis-murat-le-retour-de-lartiste-insaisissable.php

Par Alain De Repentigny, qui avait déjà écrit sur le CODC...

Publié le 05 juin 2010 à 10h46 | Mis à jour à 10h51

 

Jean-Louis Murat: le retour de l'artiste insaisissable
 
On n'avait pas vu Jean-Louis Murat à Montréal... (Photo fournie par les francofolies)

Agrandir

On n'avait pas vu Jean-Louis Murat à Montréal depuis 10 ans.

 

Alain De Repentigny
La Presse

Jean-Louis Murat est sans conteste le plus prolifique des chanteurs français. Depuis sa dernière visite à Montréal, au printemps 2000, l'Auvergnat a lancé pas moins de 10 albums de textes finement ciselés sur des musiques d'une beauté rare. Revoilà enfin un grand de la chanson française qui n'est pas reconnu à sa juste valeur.

Au Québec, les albums de Jean-Louis Murat nous parviennent généralement avec des mois de retard, sans les DVD qui les accompagnent parfois en France. Il faut dire que l'artiste s'est fait rare chez nous: un concert intimiste au Coup de coeur francophone en 1997 puis deux soirs au Cabaret du Musée Juste pour rire il y a dix ans, où il s'est amusé à transformer ses chansons avec des machines. Heureusement, les FrancoFolies lui ont enfin mis le grappin dessus et il chantera avec ses musiciens trois soirs d'affilée à l'Astral.

 

Murat est heureux de revenir nous voir, mais il avoue candidement avoir ressenti une petite gêne à ses dernières visites: «Peut-être que c'était le côté français qui me dérangeait, dit-il en entrevue téléphonique. Quand je viens chez vous, je pense toujours tomber sur des pré-Français, des gens comme je connais ici en Auvergne, et chaque fois je tombe sur des Français ultra modernes et je suis toujours un peu déçu. Faudrait que j'aille dans la campagne, je crois...»

 

Murat est un original. Quand il n'enregistre pas ses propres compositions, il lui arrive de reprendre à sa manière des poèmes de Baudelaire mis en musique par Ferré (Charles et Léo) ou de chanter des auteurs méconnus des XVIIe (Antoinette Deshoulières) et XIXe siècles (PJ de Béranger). Il en parle comme d'une «curiosité professionnelle» qui l'aide un peu à se situer: «Moi, je suis provincial et, dans la réalité française, j'ai l'impression de ne jamais savoir quelle langue je dois utiliser. C'est assez troublant: on a du mal à définir une langue française qui convient à la chanson. Alors j'aime bien chanter des textes d'autres siècles, ça me remet en selle un peu.»

Explosion en direct

Quelques jours avant de lui parler, je l'ai entendu, suave d'ironie, esquiver du mieux qu'il le pouvait les questions de l'animateur d'une émission de radio française. Avec des médias qui privilégient la personnalité de l'artiste plutôt que sa création, Murat avoue qu'il essaie tant bien que mal d'être «insaisissable». Ce n'est peut-être pas l'impression qu'ont gardée de lui ceux qui ont vu sur le web ses coups de gueule spectaculaires sur les plateaux de télé en France.

«Ça m'est arrivé trois ou quatre fois, mais le problème avec l'internet, c'est que ça perdure bien sûr, se défend-il. Comme je ne suis pas un gros vendeur, je suis obligé de dire oui à quelques émissions de télé et comme il n'y a plus d'émissions de musique, on se retrouve avec ces épouvantables talk-shows à l'américaine où ce ne sont pas les idées qui comptent, mais une sorte de comportement... Ça dure des heures et des heures et, bien évidemment, à chaque fois ce petit jeu me paraissait totalement ridicule et ça me faisait exploser. L'explosion se faisait contre le système, mais en fait le système adore qu'on explose en direct sur un plateau de télé et ç'a été très néfaste pour moi. Je n'ai jamais trouvé quel comportement je devais adopter pour passer dans les médias français et j'en suis venu à la conclusion qu'il ne faut pas y aller. Mais si je n'y vais pas, je ne vends pas de disques et si je ne vends pas de disques, je ne peux pas continuer le métier. Donc je fais tout ça à reculons et dans un inconfort total.»

Le cowboy à l'âme fresh

La dernière fois qu'on l'a vu, Murat venait de lancer Mustango, enregistré en bonne partie aux États-Unis. Le hasard nous le ramène avec un deuxième album fait chez nos voisins, à Nashville cette fois: l'excellent Le cours ordinaire des choses.

Pour Murat, Nashville est «une sorte de creuset où le blues, le rhythm and blues et la country, le folklore blanc ou noir quoi, a rencontré un savoir-faire anglais ou irlandais et ça a donné de la musique populaire pendant un siècle.» Mais s'il y a dans cet album surtout pas ordinaire des guitares en abondance, dont une pedal-steel omniprésente, ça n'a vraiment rien de la carte postale du chanteur français obnubilé par le mythe américain. C'est du Murat typique, très rock par moments, qui aurait fort bien pu être enregistré en France.

«J'avais justement l'intention de faire de l'extrêmement français, d'être extrêmement moi-même parce que je sais bien que je suis dans une culture de chanson populaire où quand on va là-bas, c'est pour en ramener quelque chose, explique-t-il. Moi, je ne voulais ramener rien du tout. Ce qui m'intéressait, c'était simplement le contact d'égal à égal avec d'excellents musiciens. J'étais très respectueux du professionnalisme, mais pas intimidé le moins du monde. Je n'ai jamais été fasciné par l'exotisme que pouvait receler la musique country. Avec le décalage culturel, vous vous rendez facilement compte (au Québec) du miroir aux alouettes que représente un peu la culture américaine par ses clichés. Moi, j'aime la culture américaine, mais ce ne sont pas les clichés que j'aime, me semble-t-il.»

Le seul clin d'oeil - énorme! - au cliché country, façon Lucky Luke, est une chanson rigolote intitulée Comme un cowboy à l'âme fresh. «Je voulais vraiment faire une chanson-gag pour me moquer un peu de la façon complètement fausse dont les Français reçoivent le cowboy», reconnaît Murat en riant.

À l'Astral, Murat puisera dans son plus récent album et nous offrira des chansons plus vieilles et d'autres inédites: «Les versions sont vraiment différentes et souvent ça change de soir en soir. J'aime bien que les choses soient vivantes, ça me paraît être le minimum.»

Jean-Louis Murat, à L'Astral, les 10, 11 et 12 juin.

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 3 Juin 2010

 

Oui, on s'apprête sans doute à avoir une "séquence Canada" assez chaude,  avec de l'actualité, des concerts et de la PROMO! Dans une semaine, le premier concert...

 

Une fausse note de 1.5 millions de dollars canadiens pour commencer et qui pourrait  gâcher un peu la fête aux franco: le festival a perdu une grosse subvention.... et un gros déficit est annoncé! Un appel aux peuples a été lancé :  

 

http://www.voir.ca/blogs/tristan_malavoy-racine/archive/2010/06/02/d-233-tresse-et-enchantements.aspx

Jean-louis Murat est cité comme un être qui n'a pas peur de s'éloigner du  prévisible et du régulier

 

 

Un autre article sur le blog d'un journaliste, avec des bouts d'interview :

 

http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?zone=1&section=6&article=71276

Murat mur à mur :


ARTICLE - 3 juin 2010
Jean-Louis Murat: "Sortir un disque en France, c'est aussi satisfaisant que de baiser une morte."
photo: Carole Epinette

Jean-Louis Murat vient défendre en trois spectacles son nouvel et peut-être dernier album aux FrancoFolies de Montréal.
 
Alors qu'il avait pratiquement tout réalisé son précédent album, Tristan, seul à la maison, c'est aux réputés studios Ocean Way de Nashville, qui ont vu défiler Ray Charles, Eric Clapton, Radiohead, les Red Hot Chili Peppers ou encore les Stones, que Jean-Louis Murat a mis en boîte son plus récent: Le Cours ordinaire des choses. Pour cet opus, le chanteur s'est entouré de pointures qui ont collaboré autant avec Crosby, Stills, Nash and Young que Willie Nelson, Roy Orbison, Al Green, Dusty Springfield ou Dire Straits. "Je suis parti là en février (2009) sur un coup de tête", affirme le musicien auvergnat au bout du fil. "Je ne le regrette pas du tout. J'étais entouré d'excellents musiciens dans un excellent studio. C'était le bon moment pour y aller. L'euro était à un taux formidable en plus!"

 

PS:

J'avais évoqué une interview de Jean-Louis Murat sur France Info... Apparemment, tout le monde l'a râté. Jean Mathieu Pernin avait enregistré l’intw le 15 avril et l’a diffusée le jeudi 22 avril! Elle n'est pas (encore) disponible sur le site de France info... A suivre...

C'est donc presque les mains dans les poches que Jean-Louis Murat s'est présenté à Nashville. Seul avec ses chansons. "Je suis allé là en cambrioleur. Sans être fan de country, j'y suis allé un peu avec des morceaux sur mesure. Je ne débarquais pas à Nashville pour chercher l'inspiration et encore moins des surprises, j'y allais pour travailler avec des pros. En quatre ou cinq jours, c'était fait. Je pense que c'est une blague de prétendre que ça prend des mois pour faire un disque. Quand on sait ce qu'on veut faire, tout va très vite. Il faut dire que ce sont des chansons assez simples que j'ai présentées, peut-être un peu rock bien que je n'aie jamais eu l'impression de faire du rock."

À l'écoute du Cours ordinaire des choses, on découvre un album typiquement murassien mais où l'on sent tout de même une certaine influence américaine; un disque à l'ambiance chaude et aux arrangements élégants, où se mêlent blues, folk, country, tex-mex et rock. "J'ai essayé d'emmener les musiciens dans mon univers, de ne pas me laisser entraîner dans le leur. Ce que je voulais, c'est qu'à la fin, ce soit du Murat", précise celui qui semble se dévoiler un peu plus que d'habitude sur cet énième effort. "Je ne m'en rends pas bien compte. J'ai l'impression d'être assez impudique sur chacun de mes disques. J'ai tellement fait de chansons et de disques que je ne me souviens plus s'il y en a un où je me mets plus à nu que sur un autre."

 

Le prolifique musicien, qui a la réputation de ne jamais faire deux fois le même concert, présentera une partie de son nouvel album et quelques-unes de ses nombreuses chansons aux FrancoFolies, et trois fois plutôt qu'une! "Je suis un peu capricieux, alors je fais des concerts selon le public et mon humeur. Des fois, je fais des versions longues de certaines chansons, des fois, je les fais plus courtes ou alors je les commence mais ne les finis pas... J'essaye de rester libre sur scène. J'ai donné des milliers de concerts et je n'en ai jamais fait deux pareils. Ça ne ressemblera pas trop à ce que j'ai fait à Nashville par contre. Y a pas de pedal steel, pas de cordes, pas de choeurs. C'est un peu plus austère. J'ai toujours aimé tourner en trio, mais là j'ai un clavier en plus. Je ferai aussi cinq ou six nouvelles chansons", affirme Murat qui laisse pourtant entendre que Le Cours ordinaire des choses pourrait bien être son dernier album. "Vu la crise, vu le public français et le métier à la française, tout est un peu décourageant. C'est la première fois que ça m'arrive de ne pas avoir envie d'enregistrer un nouveau disque. C'est pas très stimulant en France, on se fait chier ici. Sortir un disque en France, c'est aussi satisfaisant que de baiser une morte. C'est éprouvant à la longue. Baiser une morte, c'est pas ce qu'il y a de mieux comme job, à moins d'être nécrophile. Donc, pour moi, aller à Nashville, c'était me sortir un peu du cercueil européen. Un chanteur français qui n'a plus envie de chanter, c'est assez mystérieux, non?"

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 1 Juin 2010

En fait, j'avais bien les images! Merci Five'R de me les avoir rappelé!

 

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Vous pouvez télécharger ces images sur le lien ci-dessous:

 

http://www.megaupload.com/?d=RONRB5JE

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #vieilleries -archives-disques

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