compte-rendu Meaux

Publié le 7 Novembre 2010

 

Trouvé sur le site :

Actualité du Sud de l'Aisne et de ses environs

 

 

http://www.basdelaisne.org/rubrique,jean-louis-murat-a-beauval,360885.html

"Jean-Louis Murat à Beauval

3 novembre 2010
Beauval

La délinquance se dissout-elle dans l'architecture ?

Jean-Louis Murat à Beauval

Jean-Louis Murat Le rocker auvergnat a fait un malheur à Beauval, l’un des « quartiers » de Meaux, ce samedi 16 octobre, à l’Espace Caravelle.

La restauration des quartiers

C’était pour Aymeric et moi l’occasion de découvrir l’espace Caravelle, toute nouvelle salle implantée au cœur de Beauval dans un quartier en pleine rénovation. Applaudissons à la bonne idée d’avoir construit des petits immeubles à taille humaine avec tous les commerces de proximité des villes qui ont tant d’importance pour faire du lien social et rendre service aux habitants : boulangerie, épicerie, pharmacie, etc. Au milieu de ce quartier nouveau, un parc, et cette salle, qui n’est pas immense, mais qui a le mérite d’exister.

A quelques centaines de mètres, les tours triangulaires de Beauval. Même si le cadre est accueillant, je me suis demandé fugitivement si j’allais retrouver ma voiture en bon état, car j’ai appris dans un cadre professionnel, qu’on ne laisse pas sa voiture de nuit dans les « quartiers », à la Pierre-Co (Collinet) comme à Beauval.

Monsieur Copé, vous êtes fier de la restauration effectuée dans ces quartiers, et vous pouvez. Le résultat est bluffant, des espaces verts, de jolies façades, en place des affreuses barres ou tours et des terrains plus que vagues… Il faut avoir vu avant et après !

Bon, ceci dit, une question me trotte dans la tête : la partie de la population qui dégradait ces quartiers depuis plus de vingt ans (pour ne parler que des problèmes d’urbanisme), où passe-t-elle ? où est-elle passée, où passera-t-elle ?

Est-elle déplacée ? s’intègre-t-elle dans ce nouveau décor ? Y a-t-il ici accès à la propriété pour responsabiliser les habitants ? Les couches défavorisées, sans langue de bois : les pauvres, qui pour la plupart habitaient les tours pourront-ils résider dans ces nouveaux quartiers ?

Ceux qui ne sont pas venus ce soir

Ils ne sont pas venus ce soir voir Jean-Louis Murat : c’est du rock avec un public –à quelques exceptions près- plutôt entre trentenaires et sexagénaires, comme Aymeric et moi. Look bobo, petit bourgeois, rocker, passe-partout ou mélange de plusieurs tendances… même quelques gamins.

Murat arrive discrètement par la coulisse de côté et après un rapide « b’jour m’ssieurs-dames », ça démarre. A toute vapeur ! Rock’n’roll !

On est bien sûr dans une autre formule que dans le dernier album, même si Murat interprétera avec ses compères, ce soir, plusieurs de ses titres. Le CD, enregistré à Nashville, est un petit bijou, tricoté avec des musicos sans doute parmi les meilleurs d’outre-Atlantique, avec une qualité évidente. Mais sur scène, c’est autre chose et c’est vraiment bien aussi !

Ils ont quatre : le duo rythmique, le claviériste, et Murat, avec sa guitare et son harmonica. Et il fut bon !

 On est accroché par la voix tantôt chaude, tantôt nasillarde de l’ami Jean-Louis. Il a l’air de prime abord désinvolte et même un peu à l’ouest, mais bientôt la pulsation s’empare de sa jambe gauche (et du coup des nôtres aussi), le son et le ton montent, le groove s’installe et le chanteur se déchaîne, du micro où la voix devient rauque jusqu’au cri, à la guitare électrique qu’il frôle ou empoigne tour à tour.

Ils sont sympas

Certains morceaux voisinent un rock plutôt hard, et mon « métalleux » de voisin y trouve visiblement son compte. Le public meldois participe de plus en plus et Murat conclut : « ils sont sympas ».

A la moitié du concert, quelques petites vannes sur le parquet qui grince, les « quatorze millions de manifestants quand même ! » contre la réforme de la retraite. C’est une vanne ? Oui mais pour qui ?

Malin ! quelques petites plaisanteries pour Nicolas, c’est le minimum syndical des artistes du moment, le public rigole.

Deux rappels auxquels les musiciens se plient avec plaisir et Murat se demande à voix haute : « mais, y’a rien à la télé, alors ce soir ? »

On retournera le voir, sûrement… ah, au fait, ma voiture était en bon état et au même endroit !"

 

 

LE LIEN EN PLUS:

 

http://www.leprogres.fr/fr/region/la-loire/st-chambond-et-sa-region/article/4101338/Jean-Louis-Murat-chante-Le-cours-ordinaire-des-choses.html

Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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