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Publié le 14 Mars 2010

J'avais dit que c'était tout pour ce soir... mais j'oubliais encore une fois le plus important... rendre hommage à une belle personnalité intégre. On avait déjà eu l'occasion de l'évoquer dans les commentaires grâce au blog de Baptiste Vignol. Si ce n'est Ferrat 80 que j'ai beaucoup aimé à 7/10 ans, je ne connais pas son oeuvre... et je le découvre depuis hier soir. Même si la voix est datée, je découvre des orchestrations finalement assez variées... notamment là:

 




J'ai eu la larme à l'oeil hier après-midi quand j'ai entendu les premières notes de "la Montagne".. alors que je la quittais moi-même pour ma morne plaine.Cette chanson m'évoque tant les fins de banquet familial dans les Monts du lyonnais...   une chanson qui fait partie intégrante de l'histoire familiale par les souvenirs et son propos: l'exode rurale, le progrès des 30 glorieuses...

Bien sûr, c'est aussi une chanson qui nous fait penser aussi à Murat, un autre homme du massif central,  qui sait si bien chanter ces moyennes montagnes ( sans parler du générique de l'émission MONTAGNE)...  Je n'ai pas trouvé de liens très précis entre Murat et Ferrat (politiquement, beaucoup les opposent et Aragon n'intéresse que très peu Murat il me semble) ... mais quand même: 
- Le Hall de la chanson parle d'un intérêt de Murat pour Ferrat, mais il n'a jamais repris de chansons à ma connaissance :  http://www.lehall.com/docs/biographies/murat.pdf
- Ils ont chanté tous les deux les chants de partisans...
- Ils ont choisi tous deux comme  pseudo un lieu géographique (même si pour Murat: il s'agit aussi du personnage historique) 

AU REVOIR M. JEAN FERRAT

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 25 Février 2010

Dans une interview... (elle donne vraiment des interviews à n'importe qui!!! n'importe quoi! m'enfin!!)...
elle parle encore de Jean-Louis Murat... C'est déjà ça!!

http://www.confidentielles.com/ttopic-85399-jeanne-cherhal----quot-je-suis-chocolavore---quot-.htm
"Jeanne Cherhal osrt un nouvel album "Charade" (Barclay). Confidentielles l'a rencontrée pour vous, elle répond à nos questions :

1. Quels sont vos « indispensables beauté » ?
Mon rouge à lèvre - Diorific
Se sentir aimé.

2. Les boutiques où vous aimez faire du shopping ?
Je ne fais pas trop de shopping à Paris mais à l’étranger car on a plus le temps.
Mais j’aime Martin Margiela, il m’habille sur mes tournées et également sur la pochette de mon CD.

3. Vos bonnes adresses de resto ?
Un très bon japonais dans le 19ème : NAKAGAWA.

4. La série tv que vous ne loupez jamais ?
Six feet under.

5. Le dessert pour lequel vous craquez ?
A base de chocolat. Je suis chocolavore !!!

6. Votre livre culte ?
Le joueur d’échec de Zweig.

7. Le dernier film que vous avez vu au ciné ?
Le film sur Gainsbourg.

8. Vos trucs pour être en forme après une soirée de fête ?
Le coca.

9. L’album que vous écoutez en ce moment ?
Le dernier Jean-Louis Murat « Le cours ordinaire des choses ».
Grizzly Bear.

10. Le mec le plus sexy ?
Alain Delon !"



Alain Delon sur lequel elle a écrit une chanson, pour le site de son ami Baptiste Vignol: http://danslesyeuxdalaindelon.com/une_intro.php



LE LIEN EN PLUS:

Avec Jean-Louis Murat, on a beaucoup parlé de la langue française et de l'anglais en matière de chansons. Un site vient de prendre une place de poids dans ce débat, je dirais même qu'il renverse les idées reçues... montrant le caractère insurpassable de notre génie français, je dirais même franchouillard...  euh... 

Enfin, vous vous ferez votre idée vous-même.... 

http://www.pardon-my-french.fr/

des chansons qui rendent aussi hommage aux synthés des années 80... de notre JL Murat notamment!

la sélection des inrocks:
http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/article/pardon-my-french-ou-la-variet-internationale-version-jacques-toubon-1/?svc_mode=N&svc_campaign=nl&svc_partner=inrocks&estat_url=http%3A%2F%2Fwww.lesinrocks.com%2Factualite%2Factu-article%2Farticle%2Fpardon-my-french-ou-la-variet-internationale-version-jacques-toubon-1%2F

Enfin...  C'est assez atroce... 

Quoique... pour les fans de Dick ANNEGARD, allez voir la reprise d'Eleonor Rigby... c'est peut-être pas lui... mais ça ressemble....


- "juste deux de nous, là là, juste deux de nous, lallala, juste deux de nous"...... ah, putain, faudrait pas que j'ai ça dans la tête toute la nuit...   





 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 21 Février 2010




- Cherie Oakley : Elle enregistre un album solo, et était en studio en novembre.
2 titres en écoute sur son myspace: http://www.myspace.com/cheriebebout


-  une vidéo filmée par le fiston du batteur : Shannon Forrest, avec je pense  Ilya Toshinskiy, c'est tout neuf:  



Pour Ilya,  son ancien groupe s'appelait Bering strait. On trouve un documentaire retracant l'histoire de ce groupe de jeunes russes venant vivire leur rêve américain... sur dailymotion (intégral 96 minutes)

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 21 Février 2010


Allez,  je vous propose de chanter, avec un petite karaoké sur "regrets" avec Mylène Farmer... C'est aussi l'occasion d'écouter une magnifique version instrumentale, que dis-je magnifique, superbe et inoubliable de ce duo, qui a tant fait pour Jean-Louis Murat ( cf article précédent: http://surjeanlouismurat.over-blog.com/article-murat-et-mylene-farmer-43331616.html )




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Rédigé par Pierrot

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Publié le 6 Février 2010

A ton goulot d’amphore

 

Dans la chambre obscure

Où tu mallaites

La chair s’ouvre avale l’air

Plus de lait

16h00 c’est la tétée

 

Donne-nous le lait

 

Dieu m’a prié de boire

D’avaler le joyau

Au bénitier de miel

Tout sépare le bon grain

le serpolet

Tout me mène à son gré

De lait et de vin

Est-ce boire la mort

Boire cette eau limpide

 

Au dedans de moi Ta liqueur

Quel est cet œuf

Citron volage

Le pissenlit coquelicot

Nous allons manquer de pain

 

L'irrésistible moisson

 

Je t'aurais mangée sais-tu
Si grande fille !!

 

Gruau de sarrasin

Si le ciel vient à gronder
Récoltes en quantité

Peu de fruits on mangera

Qui fait abondance de grains

 

Mais jolies framboises

Timides myrtillers

 

Au cabaret, le vin de table
Sous la tonnelle des regrets
Nous rappelle à grandes rasades

La perspective de bonbons

 

Tout me transperce le lard

 

De la même stricte peine qu'on attendrit dans les boucheries

A grands coups de serpillière, à coup de torchon

La méthode charcutière a du bon

Allez, allez, envoie la chanson

 

C'est l'amour qui passe
qui vient nous désaltérer

c'est l'amour qui passe
qui vient nous dévorer

 

Ma première framboise
j'allais savourer

Toujours une fiole

Tu croques un peu de neige

 

Dans ma tisane

 

Aspergé de citron

Aspic des neiges

Du jus de pêche sur les jambes

Voudriez-vous me jeter
Le fructose le glucose

 

J'asperge au Tabasco
Ma platée d'aligot


Belgrade et deux kirs

Allez patron et deux demis

-         D'eau tout étourdis –

 

Mieux que le fruit mieux que son zeste

Mieux que le goût de la noisette

si les frimas épargnent les blés

Notre troupeau devait donner du lait au goût
De réglisse et d'airelles

Des noms d'arbres fruitiers

Limonade ou thé glacé

De l'eau des vitamines

 

 

On crache le champagne

 

Je jette une orange

Mon âme a soupé de ces peines

J'ai dans mon sang
le vin de messe
J'ignorais rien

jus de pomme
grappe jaune

 

Viande rouge

 

laisse-moi manger des yeux

un goût de miel

dans ton bol j'ai mis du miel

 


Cassis






(merci au site Murattextes)

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 28 Janvier 2010

 

3e fois que je vois Marchet en concert (Cluses en 2007, avant Jean-Louis Murat), Frère Animal à St-Priest… et donc, cette fois-ci, dans le cadre d’un festival à la programmation intéressante au Théâtre Ste-Marie d’en bas… Grenoble.

 

Le lieu est plutôt intéressant : une ancienne église classique ou baroque, dans laquelle a été monté dans  la nef  des gradins (avec une architecture métallique, 150 places je dirais). La scène occupe le vaste chœur, cerné de belles colonnes. Le tout mériterait un peu de travaux (moquettes scotchées, sièges un rien bringuebalants)… mais ma foi, on oublie vite. Le bar, mini, cosy, à côté, a un côté rétro et cabaret parfait.

 

Rideau rouge…. Et entrée ratée…  car c’est une sortie… Un ampli récalcitrant l’a obligé à bricoler…et il n’a pas eu le temps de se cacher avant l’ouverture… Ca lui donne l’occasion de débuter avec un peu d’humour… et à ce niveau là, ça n’arrêtera pas de tout le concert. Très drôle, le gars. Mais  un humour un peu particulier, cherchant à titiller le public traité de ploucs, puis de voleurs urbains, et j’en passe ! On ne se laisse pas vraiment prendre par ce personnage hautain, imbu et provocateur, mais le décalage avec les textes des chansons  peut quand même interroger. Il faudrait qu’il reprenne « j’empire » du « Voyage du NOZ » (huez-moi!), il prendrait son pied.

 

Les jeunes filles seront intéressées de savoir qu’il portait  moustache, renforçant son image de Berry’s farmer  et son aspect féminin aussi, car on pense à Freddy Mercury forcement.

 

 

3 musiciens l’accompagnent : le fidèle batteur, un bassiste, et un excellent guitariste occupant aussi le siège du synthé et petites programmations (avec un peu de xylophone aussi).  En fait, Marchet me le révèle après : ce sont des musiciens de Syd matters dont il est très fan  (Florent n’a donné que leur prénom au cours du concert,  mais il s’agit de  Rémi Alexandre, excellent  et Jean-Yves Lozac'h, au charisme d’un musicien de Cranberries... mais cela dit on ne demande pas un bassiste de faire la java !).

 

Après l’entrée ratée, morceau énergique pour débuter. Inédit, peut-être la chanson titre du nouvel album puisqu’on y entend le mot « courchevel ». On a du mal à entendre le texte, avec la voix pas encore chaude et l’énergie du morceau, mais la musique est excellente. Florent est à la guitare acoutisque, et y reste pour le deuxième morceau tout aussi rythmée. Il y est question d’un certain « Benjamin ». Autre inédit. Tout cela démarre sur les chapeaux de roue.

« Mon idole »  arrive ensuite, avec Florent passant au piano à queue. Il se la pète avec son beau piano… mais le son de l’instrument est magnifique, et j’avoue avoir kiffé veugra ses parties de piano, notamment dans certaines parties instrumentales extra. J'ai également beaucoup aimé les choeurs des musiciens sur certains morceaux.

Cette chanson déjà jouée et découvert sur le net est là aussi bien boostée par le groupe. Fera-t-elle partie de l’album ?

Ensuite, on a droit à «mes nouveaux amis » ; puis un autre inédit « pourquoi êtes-vous si triste » (enfin, c’est la phrase qui revient dans la chanson). On retrouve le thème de l’enfance dans cette chanson car le garnement dit avoir 12 ans. C’est la première chanson où Remi se glisse au synthé.

On repart à Levallois-Perret ensuite, chanson du premier album, puis « notre jeunesse » voit florent et rémi reprendre leur guitare. A mon avis, encore un peu de travail à faire sur cette chanson… Ils n’ont répété que 4 jours, et ont donné hier un premier concert à herblay, et fait 10 heures de route pour venir (ils sont passés par où ?)…

 

Les musiciens vont se rafraichir, et Florent, solo, au piano, interprète une trentenaire, au prise avec une vie en dent de scie, une « histoire à l’eau de rose ».  Toutes les chansons sont réellement chantées, pas de talk over, ça tombe bien, on l’attendait peut-être un peu trop là, lui auquel on a tant comparé Arnaud Fleurent-Didier.  Et il faut dire qu’il chante plutôt bien et pour le public,  se tournant au piano, comme un Gilbert Becaud pour attraper l’auditoire.

 

Encore une chanson en solo ensuite, mais cette fois-ci à la guitare,  5e inédit, « qui je suis ? dis moi qui je suis ? ». Plutôt pas mal là encore.

 

Entracte, qui fait l’objet de pas mal de plaisanteries de la part de Marchet (là, il nous traite d’alcooliques…).

 

Après 10 minutes, on repart :

Nouvel inédit ou peut-être deux (un instrumental + une chanson enchainée) : on a droit à une longue introduction avec une guitare électrique de Rémi et un piano de Florent extraordinaire, ça pulse bien.  J’imagine bien cela en introduction du disque… la chanson ensuite m’évoque « gagner l’aéroport »  (de Murat, que Florent avait repris avec Frère animal), mais il est plus question de « perdre l’aéroport » ou de le quitter. « l’avion est en feu » en est peut-être le titre.

 

Morceau nettement moins anxiogène ensuite : « Narbonne plage », Florent toujours au piano. C’est du Marchet pur sucre, l’ambiance familiale, le bonheur qui s’enfuit peut-être bien, les catastrophes en construction. France profonde, français moyens. Comme cette tapisserie à grosses fleurs très 70's devant laquelle il pose. Et ce thème des vacances  souvent présent (cf "les gdes vacances" dans le premier album) : France, été 36,  mais c'est en 2010, et c'est la crise...  

Idem pour la chanson après, un hommage à la famille Kinder, dans lequel même l’ami ricoré, oui, celui du petit déjeuner réussi !, est convoqué. J’apprécie là les jeux variées sur la batterie (classique, percu sur batterie électro type partenaires particuliers...vous voyez, puis encore simplement les baguettes tapées horizontalement sur la caisse claire ).  Sur FB, Florent rigolait qu’il mettait les amplis sur 11, blague du film « spinal tap »... Pour être réellement en adéquation avec ce film, il faudrait changer ce batteur ! Il respire le calme et la sérénité. A vrai dire, ça fait du bien…

 

Ensuite, on l’attendait, il est là : le yuku ! C’est sur « la charrette ». Une chanson découverte sur internet et déjà chanté en concert. Je la pensais issu du projet « frère animal ». Là, encore, une belle orchestration.

« Tous pareils » du premier album en groupe, puis un beau « Rio baril » en piano solo viennent ensuite.

 

Je crois que c’est là qu’intervient le premier rappel pour un « je n’ai pensé qu’à moi », du premier album. Non, c’était le deuxième rappel déjà… Florent se lâche bien, faisant ce mouvement assez caractéristique :  le buste penché à la Neil Young,  la jambe gauche partant en vrille…  peut-être avec le but de chasser des mouches.

 

« Je m’en tire pas mal » pourrait peut-être être sa conclusion pour ce concert de rodage ! D’ailleurs, ce titre est semble-t-il rajouté en dernière minute, Florent se trompe sur le texte et recommence. D’ailleurs, il interprète ce titre en solo avec le batteur, comme les deux suivants : « les grandes écoles » et « la chance de ta vie ».  Je prends un peu moins de plaisir du coup à cette partie plus acoustique, surtout du fait des titres qui ne sont pas mes préférés à  vrai dire. Néanmoins, l’ambiance est là et la soirée se termine sur un joli succès.

 

 

Vraiment sympa de découvrir les nouveaux titres qui m’apparaissent très réussis et abordables à la première écoute. Ils ne semblent pas qu’il y ait une révolution musicale et textuelle dans l’album, mais au 3e, il s’agit plus de confirmer par le fameux, l’incontournable, oui, il est là, le voici, « l’album de la maturité »,  que de se révolutionner. Je retiens aussi le pied terrible à l’écoute de son piano, moi qui serait plutôt guitare (je me suis dis du coup que j’irais bien voir Sheller, en solo,   cet été au Palais idéal).   

 

 

Après le concert, Florent Marchet est disponible au bar  pour dire un gentil mot et signer un petit mot amical.

 

C’est malgré tout pour une mauvaise nouvelle : l’album ne sortira pas de si tôt, mais un 4 titres viendra présenter l’album au printemps. Ah, les gens du marketing, quelle belle invention ! Mais.. Mais… Florent rajoute qu’il se mettra rapidement à écrire un nouvel album car il a retenu la leçon ! Il a  encore le soutien d'une maison de disque et  c'est un bel exploit. On retrouvera aussi sur sa plume grâce à quelques collaborations: Axelle Red (avec Manset!), Dominique Fidanza... après avoir travaillé avec La Pirate et Clarika.


Pierrot  

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 26 Janvier 2010


1) Dernier reportage au Sancy: belle image du guery, et  ski de fond à Orcival...




2) 1990-2010 : c'est les 20 ans de "PESSADE 90".... une petite visite au village pour l'occasion:




LE LIEN EN PLUS :


http://delafenetredenhaut.blogspot.com/
Baptiste Vignol continue ses classements... et retourne dans les années 80: C'est cette fois Le manteau de Pluie qu'il met à l'honneur.  Comme Gérard Manset,   il apprécie Murat et Renaud. 
Ca m'a fait plaisir de voir le Ferrat 80 que j'ai écouté beaucoup à l'époque, à 7/9 ans. 

Si vous avez envie de poser une question à Baptiste Vignol, laissez là en commentaire. -Si je la trouve intéressante!!-, nous la lui poserions car il a accepté de nous parler de Murat dans l'interViOUS et Murat N°2

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 21 Janvier 2010

"Les Chants

Ce qui précède fait assez voir que notre patois d'Auvergne a pu se plier à la poésie autant que les dialectes méridionaux. L'identité du sentiment harmonique du langage dans ce dialecte et dans le français en ressort également. On a dû remarquer que la prosodie française n'avait pas d'autres règles fondamentales que la poésie patoise, et que les différents rhymes admis par le génie de la langue cultivée convenaient aussi à ce langage d'autrefois. La littérature, seulement, lui a manqué : j'entends celle qui rend les manières d'être, de penser, de sentir, et qui peint au vrai les situations. Après tout, et eu égard à sa condition matérielle, le peuple de nos campagnes a-t-il pu avoir une autre littérature écrite que celle dont j'ai donné tout à l'iieure des extraits ? Les seuls poètes capables de surgir dans son sein, ce sont les faiseurs de chants, dont les vers s'écrivent dans la mémoire et se conservent par la tradition. On dirait volontiers que la vraie littérature auvergnate est seulement orale : c'est celle que les laboureurs aux premières lueurs du jour, les bergers à la tombée du soir, chantent en pleine nature. Qui n'a entendu ces chants du labour, dont la phrase grave et lente monte doucement dans l'air? Au temps de la moisson ou des vendanges, qui n'a pas écouté les joueuses troupes des femmes entonnant, dans les plus hauts registres de la voix, leurs ballades sans fin, sortes de récits dialogues ou à refrain d'aventures imaginaires? C'est là la littérature populaire véritable, celle qui n'emprunte pas aux littératures cultivées ses formes, ses mots, ses choses, et dans laquelle la vie, son objet etc ...."

 

 

Extraits de "les patois de la Basse Auvergne"...  livre ancien numérisé par Big Bro... euh, pardon... google... sans qui je ne ferais pas ce blog peut-être.... Les parties sur le chant sont à la fin du livre.

http://www.archive.org/stream/lespatoisdelaba00donigoog#page/n76/mode/1up

 

 

J'en parlais déjà là:

http://surjeanlouismurat.over-blog.com/article-en-direct-des-toyaux-uverts-5--43263263.html

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 21 Janvier 2010


Ce site: http://www.pointscommuns.com/  propose de faire des rencontres par affinités culturelles. Ne me dites pas ni comment, ni pourquoi... d'autant plus que je suis mal placé pour parler de ça... moi, qui suis marié à une allemande, qui n'aime pas Murat, ni Manset... 

Mais soit, j'ai trouvé quelques commentaires intéressants que je vous fais partager.... 

 
L'exquis murat  (écris par une personne dont le pseudo est Dehors)
catégorie : critique ou information sur l'oeuvre ou l'artiste
Alors que j’étais prête à m’enfouir sous une foultitude de tourments atroce, ou l’atroce n’est qu’une mort désiré (suicide) ou une pulsion de mort (dépression)…
Alors que je pourrissais, je découvre Murat, ce chanteur atrocement sensuel, à la voix d’une suavité exemplaire, aux rythmes chaloupés dont la voie si douce et chanterresque nous enivre…

D’abord j’étais quelques peu curieuse ayant déjà entendu une, deux trois chanson savoureuse dont l’écho m’a tout de même laissé perplexe.
En boucle pendant trois jours, une sélection de chanson d’abord énigmatique m’attirent.

Murat, dans ses textes est exquis, aussi bien avec ses mots, délivrant l’âme de l’exquisité.
Si je parle d’exquisité, c’est un peu en référence à l’extase mais encore plus.
Savoir de sorte si l’extase est plus exquise que l’exquis est extatique, enfin comme une concordance chaloupé (repetito), concordance ou correspondance résonante….
Murat n’est sans doute pas un homme de maison close comme l’était Bataille mais il est un cow boy (JEAN-LOUIS MURAT comme un cowboy à l'âme fresh ), cherchant pégase son cheval mythologique, ou l’unité se fait sans lois de limitations. Mais avec les contraintes contingentes rentrant dans la noosphère (inconscient collectif et total). Quand il dit j’ai revêtu ta chair, c’est son désir qui parait à tous les sommets. Le cow boy a ceci de particulier qu’il est farouche.
L’extase du cow boy devient donc exquise par contingence, ce n’est pas une ipséité (pouvoir de l’être seul) comme dans le rapport a un certain absolu, mais c’est une extase non ipseisante puisqu’elle rend compte d’un certain quelquonque de l’inconscient- voire même d’une noosphère, en tout cas d’un élargissement du plaisir de façon exponentielle- qui est la partie la plus diversifié et la plus mystérieuse de l’être.
Il y a donc dans l’exquis un rapport entre l’extase illimité et la tension perpétuelle entre l’ordre métaphysique. La mort des romantiques, la grande, ou alors la petite mort, celle de chaque instant qui défini l’exquis.
Si l’exquis se rapproche à la fois de l’extase et de l’ordre métaphysique c’est qu’il y a une mort comme dans les jeux surréalistes de cadavres exquis.
Ainsi j’ai revêtu ta chair devient un silence (comme chez Blanchot) et un recommencement de ce même silence qui atteint une fin, c’est la dégustation.
Comme l’épreuve de la religiosité, on retrouve des thèmes récurrents, la sensualité puis la jouissance de chaque chose autour (Murat en plein air - Dordogne ).
Le religieux prend en compte les choses récurrentes, se laisser transporter par l’adoration par exemple, mais il y d’autres récurrences qui en découlent.
On peut se laisser transporter par le spirituel ou le plaisir, mais il n’y a pas de choix à faire. Car si le spirituel peut être le plaisir et vive versa, le temps exige que l’on se détache parfois de l’un ou de l’autre pour découvrir le nécessaire (le nécessaire, le véritable néant qui en découle et dont je parlais en introduction).
L’angoisse de ce néant qui est la part morte du cadavre exquis car il y a coupure, l’angoisse est la partie coupante de la limite, comme le cadre par exemple d’où s’extirpe le fabuleux ou la fabulation.
L’exquis est donc ce qui nous traverse dans la métaphysique, aux origines des interrogations qui sortent de l’angoisse, et vers l’absolu extatique qui abreuve l’idée du summum.

Le cow boy est donc un farouche existentiel qui ne se laisse trahir par aucun moment (à débattre).


...
Moi, si j'étais célibataire, avec un peu d'ipséité dans la noosphère à moi,  je m'inscrirais aussi sec...  !! Euh... non... peut-être pas... une thèseuse... intelligente en plus.  Je me demande même si elle ne ferait pas mieux  de parler d'autres choses si elle cherche un ami!
Enfin voilà... j'espère lui avoir fait un peu de publicité.

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 18 Janvier 2010

Ca fait un peu liste à la pie verte... prévert? oui..   ou une liste de course, course de ferme... en tout cas, pas de yack liste: tous les animaux sont autorisés à y figurer... même si le cheval a sa place réservée comme V.I.P. ... Enfin, soit, tout de go, et par ordre chronologique, et non dans celui de la chaine alimentaire :
 


Tous les boucs

Sont enterrés,

Tous les yaks,

Des chevaux,

Taureau d’acier nous coupe les jarrets,

la truie du temps

La mésange bleue

Oiseau sauvage

La conquête du cheval

Voilà la bête cruciale

Dogue

Va mon mille pattes

 

Tarentule nouvelle

Hydre

Souriceau de cathare

Viens ma Louve d’orage

Comme un renard sous le givre

Hermine

Qu’un oiseau de passage

Aimer une louve

 

La guirlande de serpents

Tous nos boeux immolés

Le chemin des poneys

L'aigle te trouvera

Montez les chevaux

C'est un torrent qui déborde

Crèvent les bergers les brebis

Raie manta

Entre les cornes des bœufs

Où s'aventurent les loups

L'aigle dans vos grands yeux

Petit poisson d'avril

 

Un dernier signe au matou

 

Dernier envol d'une dernière alouette à la nuit

Dernier cheval
Dernier lapin dans son sang

 

Sans l'air d'un mauvais cheval

J'aimais par elle biche endormie

mieux vaut chien enragé

 

Février débute en lion
Mais finit comme un mouton
Hirondelles ; belles saisons

Ma cigogne le bel hiver

Hirondelles à Saint Michel

 

âne bâté

a bird on a poire

Faune extrait du magma

leur système nerveux interpose des chiens

Ce petit grain d'encens

Sur le cochon

 

V'là les moustaches du poisson-chat

Pinsons

Ne saurait être qu'une buse

Sitôt franchi la Dore, les loups ne sont plus loin

pris dans l'essaim maudit

Ce chat ronronnant à l'envers de la vie
Ce chat noir qui lui a dit : "merci m'a bien pourto ma mie

Parfaite chatte, parfaitement discrète

La palpitante caille

On se jure d'étouffer l'animal

 les chevaux de ta tendresse

Salers

Plus le temps d'être sage

De passer un corsage au dindon

son encre de sèche

J'ai su que mon tombeau serait une hirondelle

les magnifiques chevaux

oh oh oh les lions qui passent

 

je connais l'envie mais l'animal je retiens

 

impossible chienne

quand les libellules en chœur

ohé libellules qui vous a dit ça

temps du taon vengeur

mon âme cette chienne

la bête humaine

alors le lion qu'en as-tu pensé

destins d'animaux

oiseau des ténèbres

va le petit âne

Vole ma libellule

 

on n'a plus de papillons
y me dit ça tombe bien, nous on n' a plus de mules

vrai baby carni bird

génisse au large front

vois ces yeux dans la crinière
c'est un lion qui t'attend

 

Jim  Murmurant A cheval Emouvant

Les hérons

Qu'un mal qui épargne les chiens

User des espadons

Je suis un éléphant

Bête on assassine

Crient orang-outang

 

Un molosse jappe

Un renard dans la nuit

Buriné par les chevaux

Mais qu'auriez-vous fait sans moi, mes petits chats?

La tigresse s'excite

Ane bâté le vieil âne
Allez patron et deux demis

J'avance dangereux fort comme l'ours blanc

l'ours te le crèvera

Le ver est dans le fruit

 

 

Où sont les chevaux

Le chien de l'espace dans la glace n'aboiera plus whoo whoo whoo

Mieux que l'agneau que la belette

Mieux que le renard peureux

 Comme le lapin de garenne, 

Court le renard

on purgerait des vipères.

Toréador taureau

Quand dans un vol d'oies sauvages

Dieu par quel effet papillon

joli poisson rouge

Ce bruit de bourdon

Mille vaches

Au plongeon du requin blanc

D'une hirondelle ou d'un hérisson vieux

 

aucun vol de pigeons

même truite

même renard

le grands bœufs

comme le phacochère

rouge est la panthère amour

un frelon musicien

un pinson en tous temps

 

 

je n'ai plus que toi, animal

comme un loup sous la voie lactée

que tous les éperviers sur mon âme veilleront

quand montent des vallées les animaux brisés
par le désir transhumant

l'effroi de la bête entravée pour l'homme est le sang

pour l'homme est le sanglier

 

comme l'oiseau borgne

comme la vipère

 les papillons
l'hiver, les loups

par le chant de l'oiseau moqueur es

 je le prends tous les jours avec les musaraignes
avec les vautours

 

chant insaisissable du mammifère déchu

j'ai une vie de chien
dans le règne animal

je rêve d'une musique pour tous les animaux
voir ce curieux gibier que l'on ne peut noyer

comme une abeille je m'échine à l'amour

tantôt méchant comme une teigne

aux chairs vives comme une hyène ô gué

humides comme deux poissons

que l'on a vendu aux cochons

mon vague à l'âme mon poisson-chat

guidé par l'odeur des chevaux

d'avoir mené les chevaux
d'avoir traversé les glaces
pour me bâtir un troupeau

ce monde d'abeilles

sors du long sommeil
les loutres endormies

des poissons amoureux
dans le courant

 

t'es comme une hirondelle

t'es mon hirondelle

vivre de jalousie
chez les tigres alanguis  

 attends que la crinière pousse au lionceau

la louve

l'éléphant blanc est déchaîné

parmi les bons chevaux

comme un oiseau s'enfuit

 

la montagne est pleine de biches et de gibiers peureux

un chat chasse une hirondelle
tombe dans un monde d'abeilles

le vent porte une hirondelle

la médecine animale remèdes de cheval

la longue chatte cuivrée

dans des hanches de daim  

en dérive sur nos lits entre des éléphants

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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