Publié le 24 Mars 2025

 

1) Carnet noir:

Un ami de Jean-Louis Murat vient de disparaître, il s'agit de l'ancien directeur de la salle SMAC Abattoirs de Bourgoin-Jallieu, José Molina.  Je lui dois d'avoir pu voir Jean-Louis à quelques kilomètres de chez moi (pour quelques fois).  En 2012 dans le Dauphiné, Jean-Louis Murat disait:  Vous revenez aux Abattoirs, vous vous y sentez bien ?  «  J’aime beaucoup aller là-bas, j’avais une grande fidélité avec le patron qui a changé (José Molina, NDLR) on est devenus amis ».

Le Dauphiné Libéré (France) le 14/03/2025 cite le chanteur:

José Molina, ancien directeur des Abattoirs

Jeudi 13 mars 2025, José Molina est décédé, à l’aube de ses 70 ans, des suites d’un AVC survenu en novembre 2024.

Né le 15 avril 1955 à Carmaux, il avait conservé son accent chantant du Tarn bien qu’il fût Dauphinois d’adoption depuis des décennies. Connu pour avoir été le directeur, dès 1999, des Abattoirs de Bourgoin-Jallieu pendant vingt ans, il a aussi été celui qui a œuvré pour obtenir le label Smac (Scène de musiques actuelles) en 2009, alors que la salle de concert berjallienne entrait dans le giron de la Capi (Communauté d’agglomération Porte de l’Isère). Depuis le départ, il était porteur d’un projet s’appuyant sur une politique de proximité avec tous les publics : « J’y croyais dur comme fer, et nous y sommes arrivés. Nous avons prouvé que l’on peut vivre ses rêves » confiait-il, en décembre 2019, lors de sa retraite qui avait été fêtée au cours d’une soirée “Tranche de live” exceptionnellement rebaptisée “Tranche du boucher”, en référence à l’un de ses surnoms. C’était un personnage à la silhouette reconnaissable, portant toujours un couvre-chef, un sourire en coin et les yeux qui pétillaient lorsqu’il se laissait aller à partager de savoureuses anecdotes avec des artistes qui lui sont restés fidèles : Jean-Louis Murat, Magma, Zebda, Magyd Cherfi, etc. Il revendiquait aussi son côté bougon « qui me rend des services parfois », plaisantait-il.

Sa passion, il l’a transmise à ses deux filles, Carla et Rebecca, et à son petit-fils Nyno qui restaient sa plus grande fierté. Il avait promis à son père de ne pas finir mineur mais gardait dans son bureau un poster qui lui rappelait ses origines et un portrait de Jean Jaurès, en hommage au combattant dont la chanson éponyme de Jacques Brel lui tirait les larmes à chaque écoute. Dans sa jeunesse, il avait joué dans un groupe de rock, sympathisé avec Léo Ferré, dont il organisa le premier concert de la dernière tournée en 1989, et il répétait à l’envi : « Restons rock’n’roll, p… ! »

 

 

 

2)  Une façon plus douce de rentrer dans l'éternité : rentrer dans un dico.

C'est Christophe Gofette qui a réalisé son Encyclopédie du rock en France (Nouveau Monde édition, 900 pages pour 35 euros!).  J'ai oublié de vous en parler.  C'est paru en novembre 2024... Voici l'article sur Jean-Louis Murat (très bien vu m'a dit en privé B. Vignol). 

News de la 15z en 9 points: Carnet noir, Encyclopédie du rock, Reinhardt, Arman Mélies et beaucoup d'autres

Mais il n'y en a pas que pour les morts: nos invités du Week-end  Murat,  Carole Épinette et Matt Low (via The Delano Orchestra) y figurent ! 

News de la 15z en 9 points: Carnet noir, Encyclopédie du rock, Reinhardt, Arman Mélies et beaucoup d'autres
News de la 15z en 9 points: Carnet noir, Encyclopédie du rock, Reinhardt, Arman Mélies et beaucoup d'autres

Christophe a mis en couverture de Crossroads Jean-Louis... avec une photo de Carole... et une discographie -alors-complète écrite par Yann Giraud, notre conférencier et musicien du Week-end Murat.

 

3) Autre moyen d'être consacré: Notre collaboratrice Florence a l'honneur d'une publication avec l'article qu'elle a consacré à Elisé Reclus sur ce blog. La revue Des Pays habitables est disponible dans des librairies indépendantes (Volcans à Clermont, Vichy...) et en ligne. Elle est dirigée par un spécialiste de Reclus qui a salué ce travail qui éclaire  la thématique de l'eau dans la poésie muratienne  (On aura l'occasion d'y revenir un peu dans les prochaines semaines à l'occasion d'une interview à laquelle a grandement participé Florence. Je dis ça pour ceux qui attendent ses nouvelles productions). 

Paulo me signale qu'il est inutile, Florence, de réclamer une augmentation pour ce fait d'arme, somme toute bien moins honorable et illustre que de figurer sur surjeanlouismurat.com 

 

4)   Du côté des "Tribute",  j'arrive encore avec du retard :

Mustang a encore joué ce vendredi à Marcoing (café chez Ricou), c'était annoncé dans la Voix du Nord. et Matt Low a joué son premier "DOUHARESSE" ce dimanche à Bruxelles (à l'archiduc).

On le retrouvera au Week-end Murat, yes sir! le vendredi 20 juin. Billetterie

"Jean-Louis Murat Expérience" annonce eux deux dates : 30 mai à 19h à la salle des meules (Vence) - 14 juillet Col de la Croix Morand, lors du passage du Tour de France(Auvergne). 

Je vous annonçais un autre projet : vu qu'il en a parlé sur facebook, je vous en parle. C'est le camarade Denys Cochard(Charcot) basé dans le Rhône qui reprendra du Murat façon chanson française. Sa prestation l'an dernier au week-end Murat.

 

L'Éclaireur du Gâtinais dans le  Loiret    nous apprend lui que le merveilleux et talentueux JP Nataf a repris Jean-Louis. [Je ne vous ai pas parlé de la fantastique soirée passée à A Thout bout de chant à Lyon le 13/02 dernier...Je l'aime de plus en plus]

JP chante, Aude dessine. Les concerts gratuits proposés par la médiathèque d'Amilly font toujours salle comble. Il faut dire qu'on vient y apprécier la musique d'artistes attachants, dans des formules intimistes et originales. Comme le « concert dessiné » donné vendredi dernier [...]

On connaît JP Nataf - Jean-Philippe est son prénom ! - pour son rôle central au sein des Innocents. Seul, l'artiste ne reprend pas les titres qui ont fait le succès du groupe. Pour composer son tour de chant, il pioche dans ses deux albums solo, qu'il était déjà venu présenter en 2012 à Amilly. Il y ajoute quelques reprises (de Jean-Louis Murat, Georges Brassens et Hubert-Félix Thiéfaine).

Si le concert dessiné met en oeuvre deux talents complémentaires, JP Nataf veut aussi que son public participe. Il nous invite donc à claquer des doigts, à pousser des hurlements de loup, à faire ses choeurs, dans une bonne humeur communicative. 

C'est un peu compliqué de le suivre vu son absence sur les réseaux, mais ne le ratez pas si vous en avez l'occasion !  A Lyon, il n'a pas joué du Murat, mais on a eu droit à la "complainte du phoque en Alaska".

 

 

5)   Du côté des artistes talentueux, c'est le retour de Arman Mélies. Il m'avait fait fortes impressions aux Belles journées en 2016.

Olivier Nuc convoque (le Figaro, 10/03/25) Jean-Louis (Murat, Jean-Louis est le vrai prénom d'Arman)  :  "Mélies revient à un format plus classique avec un disque épuré et acoustique. «J’accepte enfin de faire de la chanson» avoue-t-il. On pense souvent à  Jean-Louis Murat  pour cet accord parfait entre poésie et folk d’inspiration américaine assez peu pratiquée dans notre contrée"

Dans sa "ballade", avec Vincent Josse, Arman évoque Murat à la toute fin d'émission sur une question sur ses influences : J'ai toujours beaucoup aimé sa musique mais ses textes m'ont subjugué. "très profond et très brillant dans la forme" alors qu'il indique qu'il est un peu hermétique à Manset.  A écouter ci-dessous.

Le 23/04 : au Théâtre des Abbesses : le texte de présentation cite Murat: 

Le résultat : une liturgie païenne qui n’est pas sans évoquer Jean-Louis Murat ou le spleen habité de Feu Chatterton, pleine de soleil et de questions (« chanter, c’est douter à voix haute, aime dire le chanteur »), a mi-chemin entre les balades patraques de Tom Waits et les incantations apaisées de Nick Cave.

 
 
6)    D'Arman Mélies, on peut passer à Doré pour lequel il a joué, même si les muratiens ont quitté le navire de l'imposteur. On ne retrouve plus en effet, ni Arman, ni Matthieu Pigné à la batterie (hop, hop, voilà l'occasion de parler d'un des groupes de M. Pigné:   ANIMAL TRISTE -avec Sébastien Miel de la Maison  Tellier- : leur nouvel album "Jericho" vient de sortir et est salué par la presse:  « Une épopée passionnante, comme si Jim Jarmusch avait tourné un remake de La nuit du chasseur avec Nick Cave dans le rôle de Robert Mitchum. Animal Triste nous console de l’horreur du monde actuel » O.Nuc/Le Figaro,  « La peinture faisant écho à la sombre histoire du rock. Chaotique et sexy. Comme une Gibson ES-335 » A.Bernier/Libération.   Concert à la maroquinerie 29/04/2025).
Matthieu kolokiste, j'ai fait faire la pose aux trois batteurs présents ce soir-là :

 

Mais revenons-en au pourquoi du point 6): au Star file au coq- et un mauvais coton- Doré:

Dans L'Yonne Républicaine, Yonne Mag, samedi 22 mars 2025:

Vous ne faites pas de hiérarchie entre les chansons. William Sheller, « les Démons de minuit » ou « Toutes les femmes de ta vie » Tout se vaut.

J'ai grandi avec Jacques Brel, Jean-Louis Murat, Dorothée, les Gipsy Kings J'ai tout découvert au même moment. Je n'ai pas eu besoin de hiérarchiser tout ça. Celui qui crie au bon goût en public peut aimer secrètement des chansons de mauvais goût. Les nouvelles générations sont plus décomplexées par rapport à ça. On peut penser que tel artiste n'est pas assez bien, mais on peut le garder pour soi. Ce n'est pas la peine de le crier à l'oreille du voisin.

 

7)  Pour en rester au rayon "argent", "gros sous" :

Dans "Mieux vivre votre argent" (01/04/2025):  chronique "la bonne côte"

 

 
 
8)  Libération
samedi 15 mars 2025 (série Casque t'écoutes)

Eric Reinhardt, écrivain. Propos recueillis par PATRICE BARDOT

Un disque que vous aimeriez entendre à vos funérailles ?

Taormina de Jean-Louis Murat. Ou la chanson le Monde intérieur, du même. Nous étions amis depuis 2007. Il me manque. Chacun des neuf romans que j'ai écrits l'a été en écoutant un ou deux disques de Murat en boucle. Savoir qu'il n'y en aura plus fait de moi un écrivain orphelin.

 

LE LIEN  SANS LIEN EN PLUS CONCLUSIF

Qu'il est dur de (se) défaire... même en parcourant les rayons d'une librairie...

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après

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Publié le 21 Mars 2025

Je suis particulièrement heureux de vous annoncer la participation de la chanteuse Koum à la grande soirée du samedi 21 juin du Week-end Murat, yes sir! A Clermont-Ferrand, Fotomat, the place to be!

Heureux car, après Tristan Savoie lors des éditions précédentes,  nous aurons ainsi une représentation de la toute jeune scène auvergnate. Que celle-ci chante Murat est une belle promesse que sa musique soit toujours vivante. Par ailleurs, le Week-end, c'est aussi célébrer le terroir artistique de l'Auvergne, dans toute sa diversité, et après Delayre l'an dernier, ou Coco Macé en 2023, Koum nous offrira peut-être des sonorités nouvelles... même si elle partage le goût de Murat pour la musique soul, et c'est aussi une source d'excitation supplémentaire (tiens, Kool of the kang, que Murat aimait a été un des premiers concerts complets aux nuits de Fourvière)...  J'en prends pour preuve sa très très réussie participation à la soirée Te garder près de nous de mai 2023 à la Coopé. J'ai adoré son "Si je devais manquer de toi", en prima donna soul et jazzy.  Elle se faisait grande interprète mais au Fotomat, on espère aussi vous faire découvrir la musicienne qu'elle est, comme moi, je l'ai découvert, à  Bron, il y a peu de temps (co-affiche avec les Par.sek) : occupant la scène en solo, jonglant entre clavier et MAO, de manière très convaincante. Enfin, dernière satisfaction : offrir une nouvelle voix féminine (c'était un objectif de l'année de mieux les représenter sur scène - coucou à  O. Nuc et B. Vignol qui pensent que seules des femmes peuvent reprendre du Murat).  Nous aurons ainsi sur scène, avec Koum,   Milla, Alexandra Issartel et Lili Em!  

 

 

KOUM

Tout juste 20 ans, une voix suave et puissante, et un premier Ep qui touche en plein coeur. Jeune autrice/compositrice/interprète originaire de Clermont-Ferrand, Koum a déjà tout d’une grande, à commencer par son parcours, rêvé. 

D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, la musique l’accompagne. Toute petite, elle réclame un instrument, que sa maman sera la première à lui offrir. Bercée par les disques de la maison (Pauline Croze, Charles Aznavour, Édith Piaf, qui donnera son prénom à sa petite soeur), Koum commence le piano à 6 ans. Aretha Franklin, Oxmo Puccino ou Camille lui soufflent l’envie de chanter, ce qu’elle fera devant un premier public bouleversé, à seulement 12 ans. 

Quelques années plus tard, elle apprend le piano voix et interprète ses propres textes dans des cafés-théâtres, une voie royale qui incitera sa mère à l’inscrire en secret à la 6ème édition de The Voice Kids. Koum a 15 ans, et bluffe immédiatement le jury lors des auditions à l’aveugle, avec sa reprise d’une grande chanson de Sam Cooke*, A Change is Gonna Come, qui cumulera 1M de vues sur YouTube. L’aventure est belle, elle durera jusqu’aux demi-finales. L’année suivante, elle tombe amoureuse du live en chantant sur la scène du fameux festival « Jazz en tête » à Clermont Ferrand. Maintenant c’est sûr, elle consacrera sa vie à la musique… 2020, pandémie. Pendant le confinement, période propice à la création, elle touche à la MAO dans sa chambre, compose ses premiers instrus, ses premiers morceaux. L’année suivante, elle rencontre le producteur clermontois Jjjamais, avec qui elle sort sur les plateformes une nouvelle version d’un certain single, Encore. Le titre sonne parfaitement, la connexion et l’amitié sont immédiates, l’association donnera naissance au tout premier Ep de la jeune artiste. Très soul, très touchant, beau projet introspectif aux frontières d’une chanson délicate et intimiste, Tout le reste explore subtilement les questionnements d’une jeune femme métissée en pleine construction. Accompagnée par la Coopérative de Mai, Scène de musiques actuelles de Clermont-Ferrand, Koum sort son premier ep « Tout le reste » en novembre 2023, un projet de style chanson française aux sonorités musicales à la fois soul, electro, regroupant ses récits personnels, et sa vision d’esprit influencé par ses rencontres et ses expériences.

 

1- Camille, que Murat a bien-sûr contribué à faire connaître...

2-Murat: Ce tempo lent se trouve sur beaucoup de ballades de rythm'n'blues. Tous les gens que j'aime bien, les Otis et les Sam Cooke, travaillaient dans ces eaux-là. C'est le tempo de l'amour. Moi, je ne fais que des chansons d'amour et on ne peut pas parler d'amour sur un rythme de lapin mécanique. (1991- Les Inrocks)

Un petit mot de Koum: "Je ne connaissais pas réellement Jean Louis Murat avant de faire partie de l’hommage en mai dernier. Ce fut une immense découverte et expérience que d’en faire partie. J’ai sincèrement été touchée par l’univers à travers, non pas seulement ses innombrables musiques mais aussi en rencontrant ses proches durant cette soirée. Je ne peux qu’être reconnaissante d’en avoir fait parti et cette expérience me marquera en tant qu’artiste". Promettons  à Koum que l'expérience du Week-end Murat soit elle aussi marquante! Elle y retrouvera Jérôme Caillon, grande figure lui aussi de la soirée de mai dernier. 

 

Facebook:  Fannie.koum

Instagram : koumusique

https://linktr.ee/koumusique

youtube

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #week-end Murat

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Publié le 18 Mars 2025

Pour vous présenter l'affiche de notre tête.... d'affiche, un petit article... avant de vous annoncer un nouveau participant pour la grande soirée du samedi!

 

J'ai découvert Erik Arnaud avec "l'armure", son disque ("remarquablement vaste et généreux,  procurant un sentiment d’achèvement et de complexité" selon Magic!) dans lequel figurait une reprise de  Manset . C'était en 2010, mais je l'avais déjà vu sur scène, avec son copain Florent Marchet, en première partie de Jean-Louis Murat, à Cluses, le 7/7/2007.  C'est à cette occasion qu'il le rencontre, mais Murat le connaissait déjà:

ERIK ARNAUD :   Oui c'était à Cluses. C'était la 1ère fois que je lui parlais. Je savais qu'il me connaissait car en 2002, après la sortie de mon 2ème album, il m'avait fait savoir qu'il me proposait une de ses 1ères parties à La Cigale mais finalement ça n'a pas abouti (il a choisi le groupe Venus je crois). Nous avons été collègues chez 'Labels' mais on ne s'était jamais croisé. J'ai rencontré quelqu'un de très sympathique et chaleureux qui m'a tout de suite demandé quand j'allais sortir mon 3ème album (on était en 2007). Bien entendu, cela m'a fait plaisir venant de Murat mais c'était surtout un encouragement de plus pour que je termine ce disque. Je garde le souvenir de quelqu'un d'accessible, bavard, franc et généreux, exactement l'image que je me faisais de lui. Très bon moment passé avec lui.

          Tiré de l'Interview de 2010 dans laquelle nous parlions de Neil Young, Manset, Murat et du travail d'ingéson pour Florent Marchet.

 

Lors de la préparation de cette interview, j'avais découvert comme notamment Franck Vergeade et Magic le portait aux nues : "importantissime" premier album (article de 2002).

Dans le Hors-Série anniversaire de Décembre 2000 (10 ans d'existence),  Erik Arnaud fait partie du best of:

Erik Arnaud au Week-end Murat, yes sir! Et nulle part ailleurs!
Erik Arnaud au Week-end Murat, yes sir! Et nulle part ailleurs!

 

Sur le blog, on a retrouvé Erik en 2017 avec encore un gros coup de cœur pour son EP Golden homme, sur le label Monopsone (avec une reprise de "tous les cris, les Sos".  Interview sur le blog    Un retour de courte durée mais je suis dingue des deux chansons "Golden homme" et "golden femme".

Avec cette histoire commune, c'est donc naturellement que je me suis tourné  vers lui pour parrainer avec S. Vanot et Pierre Schott le disque "Aura aime Murat".  Il restait dans cette veine synthétique pour son "fort alamo".

 

 

L'interview en podcast, ci-dessous, me l'a rendu encore plus sympathique. On découvre  l'homme, fan de football, loin du monde de la musique et du showbiz, sans égo d'artiste (pour lui, le succès, c'est de réussir à faire quelque chose, et pas la reconnaissance, la notoriété) avec un "refus de mentir", une "absence de jalousie", un peu d'intérêt pour les disputes. Il indique aussi:  "ce qui me rend heureux: écouter de la musique, lire des livres, regarder des films et voir mes enfants, des enfants grandir"... Et si on n'a pas beaucoup de ses nouvelles, c'est qu'il s'épanouit totalement dans ses fonctions de professeur d'école ( sa plus grande fierté):

https://www.podcastics.com/podcast/episode/erik-arnaud-57106/  (et excellente set-liste!).

 

Son dernier concert à Paris était le 16 octobre 2024 et les amis de Sunburnsout en faisaient des tonnes mais cela montre bien comme on peut être fier et heureux de l'accueillir à notre tour, et  quelle occasion peut-être unique cela représente  de l'écouter en live  lors des deux soirées : extraits

Le retour du roi : Pourquoi le concert d’Erik Arnaud le 16 octobre est un événement (indépendant) national ?

l’Armure, sur le label Monopsone. Le disque reprend les choses là où Erik Arnaud les avait laissées : au sommet d’une écriture à la française nourrie au rock anglo-saxon, splendide et éclairée. Les textes sont merveilleux, travaillés comme de petits poèmes intimes où Erik Arnaud multiplie les points de vue, époustoufle par sa vision décalée des choses, et toujours cette ironie désabusée sur l’existence, la sienne et par extension la nôtre. Son morceau Cheval fait forte impression et anticipe, bien avant que cela soit à la mode, la thématique des violences faites aux femmes. Nous vieillirons ensemble fait pleurer de bonheur. Le disque est l’un des meilleurs sortis cette année là, l’un des jalons qualitatifs de la pop française…[...]et puis une longue éclipse qui lui vaut parfois le surnom d’Imam caché de la pop française.

Aussi le retour d’Erik Arnaud est-il en soi un événement. Erik Arnaud a hérité du mauvais esprit et de la fraîcheur adolescente du Miossec des débuts. Il a la grâce poétique d’un Dominique A. Mais il joue aussi de la guitare comme Paul McCartney. C’est aujourd’hui un quinquagénaire séduisant et qui n’a rien perdu de sa vivacité (manquerait plus que ça). Histoire de vous rappeler combien il est doué, on s’est permis une petite balade dans son travail.....     5. Fort Alamo – De Murat à Arnaud, il y a quelques vers. Mais le même don d’observation, le même regard clinique et parfois cruel (et tendre) sur l’expérience humaine

 

ERIK ARNAUD au Fotomat (Clermont-Ferrand): 

VENDREDI 20 JUIN co-affiche avec Matt Low (projet Douharesse, Matt Low chante Murat) et Jérôme Caillon, l'ami de Murat qui lui aussi nous livrera de toutes nouvelles chansons! Fin de soirée : Projection d'un live de JL Murat (2000)

SAMEDI 21 JUIN : participation à la grande soirée Tribute (avec Kandid, Lili Em, Milla, Marc Aymon, Aymar, Alexandra Issartel....et on vous annonce une nouvelle personne cette semaine!)

Réservation un soir ou deux :https://www.helloasso.com/associations/banana-split/evenements/week-end-murat-yes-sir-3eme-edition

 

LES ANECDOTES EN PLUS

Erik est certes peu prolixe (même si on n'a pas parlé de quelques collaborations supplémentaires, notamment pour Clarika)... mais au rayon anecdotes, il peut quand même nous en distiller :  Florent Marchet avec lequel il a travaillé sur Rio Baril, Frère Animal, et Courchevel (dans lequel il a partagé les manettes avec Stéphane Prin -Lilith, Moscou, Parfum...-) raconte

Erik Arnaud au Week-end Murat, yes sir! Et nulle part ailleurs!

Erik s'est également retrouvé aussi dans le film  très aventureux Process (2004) au côté de Béatrice Dalle (comme Murat chez Doillon), et Léos Carax, Guillaume Depardieu, Daniel Duval... sur une musique de John Cale!

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #week-end Murat

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Publié le 10 Mars 2025

Mon buzz de l'année avec 105 like sur Facebook... Et peu de réactions à l' interview de Carole Épinette et ses mots touchants...

 

Comme chaque année, le concert des Enfoirés fait ressortir le nom de Jean-Louis Murat aux côtés d'Eddie Mitchell ou Stromae, et vu que cette  année, il y a une baisse d'audience, c'est propice... mais on ne s'y attarde pas... J'ai quand même envie  d'ajouter un petit rien :  on apprend que la responsable logistique/artistes des enfoirés pendant plus de 10 ans a aussi géré une tournée de Jean-Louis Murat. Il s'agit de Corinne Licitra qui prend la direction du théâtre l'Arsenal au Val de Reuil en Normandie. 

Mais il y a un peu plus à dire sur les deux dernières semaines... Dans le désordre (le point sur Camille apporte du vrai inédit en exclusivité).

1)   Voici une petite séquence sur Radio Nostalgie Belgique:  (il faut remplacer Jacques Higelin par Sheller dans le texte - Higelin n'a pas croisé la route de Jean-Louis Murat : cf l'article nécrologique)

 

 

Ce n’est pas un hasard si les Rave Party sont devenues populaires dans les années 90. La musique électro, sèche et dure, est un tel écho au rock alternatif, indépendant comme on disait, qui est alors LE genre musical dominant. C’est vrai, écoutez la musique de toutes ces rockeuses au sommet des ventes mondiales comme Alanis Morissette.

La France suit le mouvement. Vous avez entendu la musique du groupe Indochine changer ? et des groupes comme Noir Désir ou La Mano Negra ? Et puis aussi un certain Jean-Louis Murat. Personne ne l’avait vu arriver, cet artiste descendu de son massif central, alors qu’il alignait des disques qui se vendaient à pas plus de 1000 exemplaires, voire qui ne sortaient même pas. Mais aidé par des artistes qui sont aussi dans la marge, comme Jacques Higelin et Charlélie Couture, Murat trouve toujours quelqu’un pour l’aider à suivre les chemins de traverse de sa musique. Et finalement, en 1987, un single enregistré chez Virgin, à l’essai, lance enfin la carrière de Jean-Louis, il a alors, 35 ans. Oh ce n’est pas le triomphe, ni le sommet du Top 50. Mais au milieu des Gold et Images, Murat incarne une autre chanson, et ses disques trouvent un public, pas seulement branché mais romantique, Jean-Louis Murat, c’est un rocker dans le monde de la variété française des années 80 devenu pop. Quelque part le successeur d’un Serge Gainsbourg, avec son franc parler, ses coups de gueule, sa brusquerie qui cache un grand cœur. Murat, ce sont des refrains qui s’inscrivent dans notre tête sans fracas mais durablement … (nos amours débutants) pour un public qui préfère acheter ses albums que les singles.

Et puis, au début des années 90, ses innombrables fans le savent, paraît cette fameuse chanson en duo avec une Mylène Farmer au sommet de son triomphe tout récent … Regrets. Une histoire qui commence avec le fameux premier véritable album de Murat, Cheyenne Automne, que Mylène ne se lasse pas d’écouter. Alors, le croirez-vous, voilà qu’elle écrit à ce jeune nouveau chanteur, entre guillemets, pour lui faire part de son admiration. Et qui lui répond. Une nouvelle lettre arrive en retour et l’échange se prolonge pendant des mois, il va falloir que Jean-Louis quitte sa campagne d’Auvergne pour rencontrer cette admiratrice pas comme les autres. C’est d’autant plus évident qu’elle a écrit une chanson en pensant à lui. Et elle lui en envoie une version cassette sur laquelle elle interprète les deux voix. Jean-Louis accepte le duo, la chanson succède à l’incroyable succès du single Désenchantée, toujours N°1 ainsi que l’album quand le single arrive dans les radios. Jean-Louis Murat s’impose alors dans le métier, on le voit désormais en dehors des émissions de Thierry Ardisson le samedi soir ou Nulle Part Ailleurs sur Canal. Les années 90 sont les siennes, avec son flot de disques aussi différents les uns que les autres, sa voix qui traîne sur les lecteurs CD et bien sûr, ces déclarations anti-système, anti-showbizness car, comme il le dit, ça ne me dérange pas que les gens ne m’aiment pas.

 

2)  Du côté des nombreux "Cover band",   on en connait 5 (mais il y en a deux autres qui arrivent!... sans parler d'un éventuel et incertain projet plus "officiel"),  celui intitulé "Mustang" (à ne pas confondre avec le groupe clermontois) a joué dans une médiathèque à Roisel.   Désolé si j'en parle a posteriori.

Cela a fait l'objet d'articles (annonce et compte-rendu) dans le Courrier Picard.

L'actu des 15 derniers jours dont Camille (de Nulle part à Hollywood, l'histoire d'une collaboration)

 

 

3)   Suite des enchères : La vente n'a pas profité qu'aux fans et aux musiciens. Il y a eu des joueurs... et pressés pour faire une plus-value.

Sur le bon coin, le lot de cordes de guitares est revendu à l'unité : 10 euros (nettement plus cher que la valeur de l'objet neuf). Et on trouve aussi deux micros sur audiofanzine (pour 2000 euros). Ça ne trouve pas preneur.

 

4) Sacre de Camille aux Oscars (et Césars)

On ne doit pas peut-être en faire des tonnes sur  le rôle de Jean-Louis Murat dans la carrière de Camille (d'ailleurs, Jean-Louis n'exprimait pas de gratitude énorme envers Sheller ou Couture). Les deux avaient leur univers, confiance et... besoin de personne. Mais soit, Murat a offert de la visibilité à la jeune chanteuse, et de son côté, elle a prêté son grand talent à deux grands disques de Murat: Lilith et Parfum d'acacias. Rappelons que Murat a raconté qu'il lui avait laissé enregistrer les chœurs sans sa présence, lui accordant le titre de "Chef de chœur".   Voici une précision (en exclusivité) de leur ami mutuel Régis Pulisciano-oOmiaK

 
Au départ, il cherchait une choriste pour l’émission nulle part ailleurs[29/02/00], et c’est Marie Audigier qui lui a parlé de Camille. Elle est venue faire l’émission avec nous. À la fin du live il était très déçu parce que c’était quasiment sa première télé donc elle était impressionnée et n’a quasiment pas ouvert la voix*. À cette occasion on a bien connecté avec Camille, elle a pris mon adresse et l’été suivant elle est venue à la montagne chez moi, on a enregistré  plein de chansons. Je les ai envoyées à Jean-Louis et il a été bluffé, charmé et étonné par ses possibilités vocales, et c’est là qu’il l’a rappelé et qu’ils ont travaillé ensemble.
 
*Morgane Imbeaud a raconté comme l'exercice est difficile dans la mesure où les prestations ne faisaient pas l'objet de répétitions, et la choriste doit improviser... sans doute avec la pression de ne pas trop en faire pour ne pas voler la vedette!
 
Dans ce travail commun entre Camille et Régis, , il y avait une reprise de JIM, que nous avions diffusé mais qui n'était plus "publique". Voici un lien d'écoute pour vous!! Merci Régis!
 

 

Par la suite, Camille chantera lors de sa première tournée "l'amour qui passe".

 
Camille

« Polly Jean », (Live) Nulle Part Ailleurs – 2000
 
« Call baby call », « Dix mille (Jean) louis d’or » et « Plus vu de femmes » sur l’album « Parfum d’acacia au jardin » CD-DVD enregistré et filmé le 3 décembre 2003 au studio Guillaume Tell
« L’amour et les Etats-Unis » sur l’album « Moscou« .
Chef de choeurs sur l’album « Lilith« , et notamment »Le Cri du Papillon »
 
On pourrait ajouter une participation à un concert : aux Francofolies le 11/07/2000. Lors du dernier concert de la tournée Mustango à Clermont, les spectateurs ont également entendu Camille mais c'était par un enregistrement sur une musique d'Oomiaq, sur lequel Jean-Louis a fait cette fois le choriste.
 

Rappelons enfin le message qu'elle a adressé à Jean-Louis et à Gainsbourg quelques temps plus tard:

A l'Express, elle disait ceci: 

"Sa chanson la plus fière, Baby Carni Bird, est une Melody Nelson à la Camille. "C'est une réponse à Serge Gainsbourg, à Jean-Louis Murat, à tous ceux qui se voient en Pygmalion. Dans mon texte, Baby Carni s'invente elle-même un nom, une légende. Ce n'est pas l'homme qui la fait exister"

 


 

Notons qu'elle ne voulait parler que des bons souvenirs lors de son interview le 25/05/2023 sur France Inter (au début): son côté Rimbaud, Baudelaire, explorateur des méandres... et bureaucratique en studio... et l'évidence du côté complémentaire de leur voix, son côté prof de lettres avec ses cahiers. Elle termine par cette phrase "dingue" qu'elle chantonne : "je suis du peuple nu qui se déchire en toi"....

On termine par oOmiaK avec Camille:

PS : On retrouvera Régis en vidéo lors du week-end Murat, yes sir!... avec le film sur le concert de Sanary! Diffusion le vendredi!   Billetterie

5) Bertrand Dicale, énième épisode

Bertrand pense toujours à Jean-Louis Murat dans ses chroniques "les chansons qui font l'actu" sur France Info (même si on a vu qu'il avait raté une ou deux  belles occasions)... Mais sur le thème des agriculteurs, c'était difficile de faire l'impasse tant il avait le choix. Il choisit de sélectionner "vendre les près" en disant rapidement qu'il "vivait dans un terroir particulièrement rude".

https://www.radiofrance.fr/franceinfo/podcasts/ces-chansons-qui-font-l-actu/la-chanson-de-l-agriculteur-2117817

6) SINAIVE

On a déjà parlé du groupe Strasbourgeois. Ils étaient à la Route du Rock -hiver- à St-Malo, ont repris le Mont-sans Souci et cité Jean-Louis Murat dans Ouest-France (1/03/2025):

Avez-vous des modèles justement question écriture en français ?

La Fossette de Dominique A, c’était énorme. C’est le disque que les Anglo-Saxons n’ont pas fait. Là, on a quelqu’un qui sonne de manière très francophone sur une musique qu’on n’avait pas entendue en France. Il y a le premier album de Miossec aussi. Jean-Louis Murat, c’est le plus grand au niveau de l’écriture. Quelqu’un qui a démarré de manière très synthétique pour s’en éloigner. Alain Bashung, Gérard Manset et Christophe aussi. En fait, ce que je préfère chez les Français, ce sont les personnalités.

 

7)  Coopérative de Mai

Mince, la coopérative de Mai fête ses  25 ans... nous qui fêtions ici déjà les 10 ans de cette salle... ça nous rajeunit pas.  Une double page dans la Montagne, le jeudi 6 mars... qui permet à Hervé, le directeur de la comm de parler du concert de mai 2024.

Le reportage de Fred Plainelle en 2012 : https://www.surjeanlouismurat.com/article-patrimoine-de-clermont-de-france-et-de-muratie-la-coope-110557467.html

Et nous, on y sera samedi pour voir "Nouvelle Vague"... et le collectif La Nuit bleu, avec Matt Low, Morgane Imbeaud!

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après

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Publié le 2 Mars 2025

            

 

Après Franck Courtès qui nous avait raconté avoir fini dans un lit avec Jean-Louis, après Frank Loriou, dont nous avons parlé à de nombreuses reprises  (et ce n'est pas fini), voici à l'honneur  un troisième œil, un autre regard, celui de Carole Epinette. Par le nombre d'occasions qu'elle a eues de "shooter" Jean-Louis, et le caractère iconique de certaines photos, elle occupe, avec Frank Loriou, une place particulière dans la carrière du chanteur, qui aura été pourtant sous l'objectif des plus grands : Mondino, Rheims, Sieff, Richard Dumas...

Carole est donc photographe rock depuis au moins 25 ans (pour les plus grands magazines et journaux notamment Best, Rock and Folk, Libération, Le Monde), et même très rock car les amateurs de "heavy métal" la connaissent bien pour ses clichés de Metallica, Motörhead, AC/DC, Manson. Elle a aussi saisi  saisi sur le vif ou en coulisses  les Sex Pistols, Alain Bashung, les Stones, Indochine, James Brown, The Cure, Pete Doherty, Bowie, et bien d’autres encore. Mais dans ses livres et expositions, elle laisse souvent une place à l'Auvergnat, comme dans son ouvrage Rock is dead en 2017 ou sa dernière exposition parisienne (café Caumartin, d'octobre 2024 à janvier 2025).  

Carole Épinette est  installée dans le Lot et c'est un indice pour trouver ses centres d'intérêts autres que la musique... 

 

On avait déjà été en contact pour une participation au Week-end Murat en 2024, mais ça n'avait pas été possible... Carole a fait en sorte que cela le soit cette année, un grand merci à elle, qui comme tous les artistes présents, s'engage à nos côtés par amour, fidélité, à Jean-Louis Murat et par sympathie pour l'événement bénévole et amical. Ceci n'empêche pas de vouloir vivre de son travail et c'est aussi important pour nous de faire le maximum pour les artistes présents (d'où l'augmentation du pass cette année). C'est pourquoi il vous est proposé de faire l'acquisition de photos de Carole (tirages d'art, authentifiés, numérotés - 30 exemplaires maximum, de différents formats, nus ou contre-collés professionnellement sur plaque alu Dibond) à un prix tout-à-fait raisonnable (par rapport aux prix proposés par des agences) et livrables le week-end (ou non).  Si vous êtes intéressés, Carole vous proposera une sélection d'une trentaine de photos. Veuillez la contacter à rockisdeadphotos[...]gmail[...]com  ou en passant par la zone de contact du blog. Il est aussi possible de demander de vous faire tirer le portrait !

Carole Epinette, Rock fictions, livre paru en 2018 au Cherche-midi, avec des textes de Nothomb, Doherty, Thomas VDB, Bernard Minier.  

PS: Je fais le choix de ne pas illustrer cet article avec des  photos de Carole, et encore moins les inédites, pour privilégier leur utilisation dans la presse. 

 

Bonjour, Carole !

 

 

- Je ne vais pas vous faire répéter comment vous êtes devenu photographe, puisque vous l'avez raconté  ailleurs, avec  la presse hard rock  (Hard N’ Heavy, Rage). Avez-vous rapidement travaillé pour des labels ? Est-ce que c’est un travail différent ?

C. Epinette: Oui j’ai assez vite travaillé pour des labels. Le travail n’est pas différent. Il nécessite toujours de l’écoute sur les besoins, de la variété dans les images… Il est indispensable d’être créatif car les photos vont servir à alimenter toute la presse, les supports de communication pour la promotion (plv, album, affiches, etc..)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Xroads avec la discographie signée par Yann Giraud, notre conférencier de cette année!

 

- On connaît particulièrement votre session avec Murat en 2011 pour Grand Lièvre, mais vous  l’aviez déjà photographié en 2009 en concert et je crois déjà chez lui ? Comment s’est passée cette rencontre ?

C. Epinette: Je l’avais rencontré et photographié trois fois avant la séance de 2011 : en mai 2009 pour son concert à la Cigale à Paris (j'avais aussi assisté aux répétitions, à la balance avant ce concert) puis chez lui en Auvergne en juillet 2009 et enfin pour son concert au Bataclan à Paris en Avril 2010.

La rencontre chez lui en 2009 a été mémorable. C’est son label Universal qui m’avait demandé d’aller faire une séance chez lui car Jean-Louis avait beaucoup aimé mes photos live de la Cigale et il était prêt à me rencontrer. Il m’a fait entrer dans son jardin, en tenue débraillée, n’a pas ouvert la bouche et a passé au moins deux heures à m’observer interagir avec ses enfants et sa femme. J’ai beaucoup ri avec sa fille car j’avais avec moi le Lonely Planet du Costa Rica que je feuilletais pour un voyage prévu quelques jours après, je lui montrais les photos et lui expliquais ce que je souhaitais faire là-bas. Avec Justine nous avons beaucoup parlé des animaux… Je ne faisais pas attention à Jean-Louis parce que je sentais bien qu’il était en phase d’observation et que, surtout, il fallait le laisser à son rythme, sans rien presser.

Au bout d’un moment, il est venu me voir et il m’a dit qu’il était d’accord pour faire les photos. Son appréhension était palpable, je sentais que c’était vraiment quelque chose pour lui de se prêter au jeu du portrait photo. Pour que cela soit plus doux pour lui,  j’ai demandé à Justine d’être mon assistante photo et de tenir mon flash sur trépied… Cela a occasionné quelques sourires de Jean-Louis et quelques inquiétudes de ma part quand le flash était dirigé à l’opposé de lui !

J’ai travaillé vite pour « libérer » Jean-Louis de ce moment difficile pour lui. J’ai été touchée de ce qu’il m’a confié sur les émotions que cela créait en lui et sur son rapport à l’image.

Pour finir,  il m’a dit: « tu restes dîner en famille » ? 

Quelque chose s’était ouvert entre nous …. Je crois que je peux lui donner le nom de CONFIANCE.

 

- Est-ce que le travail avec Nikola Sirkis a été un élément de connexion ? (vous figurez sur ce qu’on peut considérer comme le plus gros succès public de Bergheaud : l’album Paradize d’Indochine!)

C. Epinette:  Aucune idée. Il ne m’en a pas parlé... ou je n’en ai pas gardé souvenir.

 

-  Est-ce qu’il y avait un lien particulier avec Jean-Louis ? Est-ce que le côté rock dont vous veniez a pu lui plaire ?

C. Epinette: Oui il y a eu je crois un lien particulier. Je vous ai raconté notre première « vraie » rencontre en 2009.

Cela a vraiment ouvert la porte à une relation de confiance. C’était très beau à mes yeux de le voir s’ouvrir comme cela. J’ai été émue de sentir au départ un homme méfiant, que l’on venait déranger dans sa grotte... qui prenait le temps de sentir, d’observer comme le ferait un animal… puis d’un coup de lâcher son appréhension et de s’ouvrir… dans la confiance.

 

- Vous avez fait une des rares couv du Cours ordinaire des choses avec Cigare magazine ! A l'intérieur du magazine,  il  y a la photo de Murat fumant le cigare (le tirage est commandable, même si le tirage de fumée n'est pas recommandable!). Il s'agit d'une commande pour cette revue ?

C. Epinette:  Durant la séance photo Jean-Louis a eu envie de fumer, j'ai suivi son envie et j'ai profité de la fumée. Je n'ai pas le souvenir si c'était ou non une demande spécifique de sa part.

 

 

 

 

 

-  J'aime beaucoup une photo dont la lumière  me renvoie à un western fordien. Cheveux longs période Cours ordinaire des choses, mais le cadre est le même que la pochette de l'autre album américain de JL : Mustango (on reconnaît la chaîne). Vous y aviez pensé ?

C. Epinette: Pas du tout ! je ne connaissais pas l'album Mustango au moment où j'ai fait cette première séance photo avec jean-Louis. 

Il est important de savoir que pendant une séance photo, je me laisse inspirer dans l'instant par ce qui se présente. J'ai rarement des idées de cadrages en amont puisque je m'adapte à ce qui passe dans l'instant. 

Je peux par exemple avoir l'idée de rapporter des waders pour faire des photos dans l'eau mais je n'ai pas le cadrage ou la lumière dans la tête à ce moment là, ni l'endroit précis d'ailleurs. Sur place, je regarde, je ressens et c'est parti !

 

- Parlez-nous justement de cette session de 2011 vraiment fameuse, avec Murat habillé dans le Servière (le sympathique garde du lac, qu’on retrouve au téléphérique l’hiver, n’approuverait plus), et dans ce que j’ai appelé son antre (le fameux grenier), ou en bord de route..

C. Epinette: En 2011 c’est directement Jean-Louis qui m’a appelé, pas son label. J’ai beaucoup souri au téléphone parce que j’ai été un peu « cash » avec lui. Je lui ai dit que cette fois-ci, si j’acceptais,  ce serait une vraie longue session, que j’avais plein d’idées, que je voulais le prendre en photo au milieu du lac.. que je voulais des portraits serrés, que je souhaitais aller à plusieurs endroits etc etc. J’ai mis la barre un peu haut en m’attendant à des discussions avec lui, à devoir « marchander » un peu sur mes envies… et non ! Il m’a répondu « oui tout ce que tu veux, j’ai confiance maintenant ». Eh bien … ça m’a coupé la chique !

Ce moment a été si précieux…

J’avais apporté les waders de mon amoureux pour que Jean-Louis puisse aller dans le lac tranquillement. Il a tout accepté, c’était un moment léger et intense en même temps… joyeux et profond… tellement de gratitude pour tout ça.

Libération

 

-  On découvrira des photos restées inédites prises chez lui. Est-ce que cet environnement était trop privé pour qu’il les retienne ?

C. Epinette: C’est lui-même qui m’a proposé des photos dans son antre… cet espace où il composait … là où il y avait ses guitares, ses écrits, son énergie de musicien, d’artiste de génie.

Il me semble que certaines photos ont été retenues dans une sélection mais qu’elles n’ont peut-être tout simplement jamais été utilisées. Je ne suis pas certaine de cela. 

 

-  Et puis, il y a beaucoup de photos live. Des souvenirs de ces concerts ?

C. Epinette: Je n’ai pas de souvenirs particuliers en live si ce n’est d’avoir fait attention à ne pas me mettre sous son nez... à respecter son espace… à le laisser exulter sur scène et à simplement être un témoin discret de ce spectacle... en tendresse amicale. 

 

-  Est-ce qu’il y en a une photo qui vous est particulièrement chère ?

C. Epinette: Oui… Celle où derrière la fenêtre de chez lui il regarde ses montagnes chéries… des gouttes d’eau ruissellent, sa main est posée sur la vitre… comme un au revoir… Je la trouve très poétique.

Cette photo, choisie par ses plus proches, a accompagnée le cercueil durant la cérémonie. 

A chaque fois que je la regarde depuis, elle m’émeut... encore plus…

 

- Les photos derrière la vitre sont en effet très belles, elles invitent à de nombreuses interprétations (notamment vos clichés, de manière évidente avec ses montagnes qui se reflètent) et  ce n'est peut-être pas un hasard si la photo préférée de F. Courtès a été prise ainsi (la photo qu'il nous a prêtée pour Aura aime Murat, et la première édition du Week-end).  Est-ce que vous avez utilisé des techniques photographiques particulières (j'ai cru voir qu'il y avait des outils spécifiques)?

C. Epinette: Pas de technique particulière pour cette photo....j'ai été inspirée par l'amour et la sensation de nostalgie que j'ai ressentie en Jean-Louis lorsqu'il regardait ces montagnes. Cette nostalgie qui est accentuée par sa main posée sur la vitre.

-  Et une photo de Murat que vous auriez aimé avoir fait ? Vous appréciez beaucoup Jean-Lou Sieff…

C. Epinette: Oui, j’aime beaucoup Jean-Lou Sieff, c’est l’un des photographes qui m’a donné envie de faire ce métier, tout comme Sebastiano Salgado … mais ce n’est pas parce que j’aime les nus de Sieff que j’ai eu envie d’en faire avec Jean-Louis !

 

- Vous appréciez beaucoup l’Afrique où vous avez eu l’occasion de travailler et voyager, notamment pour les animaux. Murat étant un peu prisonnier de son étiquette américano-auvergnate, on sait peu de choses sur son intérêt pour ce continent à part un séjour en Egypte (Marie Audigier a sans doute contribué à sa connaissance de l’Afrique noire par la suite) comme celui pour l’Asie (un peu plus documenté malgré tout). On l’a dit intéressé un temps par le bouddhisme . Est-ce que ça a pu être d’objet de discussion avec lui ?

C. Epinette: Nous n’avons pas évoqué le bouddhisme… Dommage j’aurais adoré échangé à ce sujet avec lui et lui raconter mes nombreux voyages et expériences en lien. 

 

-  Murat est un modèle pour certains dans le fait de mener carrière en restant en « province » . Vous avez choisi aussi de vous installer loin de Paris… Ça vous rend la vie professionnelle sans doute plus compliquée ?

C. Epinette: J’ai décidé de m’installer en Dordogne en 2012. Oui cela a changé beaucoup de choses à ma vie pro mais c’était un choix mesuré. Je continue de faire des portraits. Tant de personnes ont envie de garder un souvenir d’elles, ou de se voir d’une façon qu’elles n’avaient encore jamais expérimentée. Je tente d’être toujours le témoin de ce que l’autre à à m’offrir de lui/d’elle et quand la confiance s’installe tout peut se passer…  Il y a juste à cueillir.

Ce qui a changé c’est que les personnes que je photographie maintenant sont moins « célèbres » que les rock-stars que j’ai côtoyées pendant 25 ans mais qu’est-ce qu’elles sont magnifiques ! 

Ce qui m’intéresse, c’est la rencontre de l’humain... de cette sensibilité, de ce rayonnement à l’intérieur de chacun.e.

 

- Avez-vous lu La dernière photo de Frank Courtès ? Comprenez-vous qu’on puisse abandonner la photographie (du fait du marché tourné vers le portrait, entre autres affres du secteur - la presse peu délicate ?)   Aimeriez-vous travailler sur d'autres sujets (on trouve quelques photos de nature sur votre site) ?

C. Epinette:   Non, je n’ai pas lu ce livre.

Oui, le monde de la photo a changé avec l’arrivée du numérique, avec cette culture de « l’image gratuite » que véhicule internet.

Je comprends que l'on ait envie d’arrêter si on est tourné sur le passé et si la nostalgie gagne sur le moment présent. Oui c’est vrai que le lien était autre avant mais la Vie est mouvement… Tout bouge.

Le passé n'est plus et le futur pas encore là... Ce qu'il est proposé de vivre c'est le présent... Alors profitons en de ce moment. 

Je crois que ce qui est important c’est de ressentir de la joie dans ce que l’on fait. Si elle n’est plus là... Oui, il est vital de bouger… pour retrouver cet élan vital.

 

 
Merci Carole!  On fait court car les spectateurs du Week-end Murat, yes sir! auront ainsi l'occasion de vous poser en direct d'autres questions pendant les deux soirées.   Et on laisse le mot de la fin à Frank Loriou:
 
Je ne connais pas personnellement Carole Epinette mais je connais bien sûr son travail. C’est une vraie photographe rock, dans le plus noble sens du terme,  qui a fait beaucoup de portraits dans les coulisses des concerts, et shooté de très grands noms.  J’ai découvert son travail dans Rock&Folk, notamment. Elle a aussi fait de très belles sessions, comme avec Jean-Louis Murat dans le lac du Servières, en avril 2011. Ma première session avec JL Murat a eu lieu quelques mois plus tard,   en juillet 2011, où je suis venu faire des images pour la promotion de l’album Grand Lièvre, notamment la photo dans la prairie avec le manteau noir, qui fut affichée en 4x3 sur les quais du métro. Je ne connaissais pas les photos de Carole Epinette, ni même leur existence, mais je connaissais bien le lac, et j’ai proposé à JL Murat d’aller faire des images là bas. À quoi il me répondit qu’il venait justement de s’y plonger, quelques semaines auparavant ! Mon estime pour le travail de Carole Epinette n’en a été que plus grand encore, qu’elle ait repéré tout de suite ce si beau lieu ! Par la suite, Jean-Louis a choisi que je sois le seul à le photographier pendant une dizaine d’années, après s’être photographié lui même pendant aussi longtemps, et je lui en suis extrêmement reconnaissant. Je pense que je l’ai aidé à retrouver le goût et l’envie de ce que peut apporter un photographe, par son regard extérieur. Progressivement il a recommencé à s’ouvrir à d’autres photographes, et c’est bien naturel.  À chaque session je n’étais jamais certain de faire la prochaine, c’était à chaque fois un cadeau, une surprise,une nouvelle aventure !
 
 
 

Magic! Rolling stones et Grand Seigneur

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #week-end Murat, #inter-ViOUS et MURAT

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Publié le 18 Février 2025

Week-end Murat, yes sir!

 

Nous ne pouvions pas vous annoncer l'intégralité du programme du vendredi 20 juin car une incertitude persistait... mais nous sommes arrivés à nos fins!

Après avoir déniché pour une première diffusion publique Mademoiselle personne, il était difficile de faire mieux. J'étais prêt d'ailleurs à  diffuser le film une 3e fois, mais un petit sondage ciblé m'a indiqué que vous vouliez avoir du nouveau... Merci du cadeau.  Avalanche de mails, relances, turpitudes et pleurs, mais au bout du compte : on ne se moquera pas de vous cette année encore ! Nous retrouverons Jean-Louis en live pendant une heure sur ce qui est souvent considéré comme sa meilleure tournée : celle de Mustango... En effet, nous diffuserons  le live à Sanary-sur-mer, tourné pour Paris Première. Les images "VHS" sont certes disponibles sur internet, mais nous avons obtenu une version digitalisée à partir du master original, fournie par la société de production lyonnaise Sequence Sdp et l'aimable autorisation de Pias.  Même si la philosophie du week-end n'est pas d'être dans la religiosité et le sacré,  sur le grand fond blanc du studio du Fotomat et son  excellente acoustique, ceci devrait nous offrir un beau moment de communion, un cinéma- messe de minuit, d'autant que Jean-Louis y est assez christique, et nous invite dans ce set à l'introspection et au recueillement... pas un hasard si cela se termine par le gospel de "Nu dans la crevasse"...  C'est Jean-Louis qui a lui-même mixé le son du film au studio Davout, choisissant de faire figurer les inédits: "je me donne", "nous nous aimions tant",  "les paysans" (plus connu sur le nom de "la complainte du paysan français" et "raspoutine" dans les 9 chansons du film.

Pour la petite histoire, la société lyonnaise a travaillé plusieurs fois avec Jean-Louis, jusqu'à être chargée de  la session live (7 titres) de Buck John... avec le même réalisateur que le live de Sanary :  Fabien Raymond.

Si ce n'est pas un nom connu du grand public, c'est un spécialiste de la captation live, avec notamment une Victoire de la Musique  en 2010 pour Alain Bashung à l'Olympia, mais aussi Brian Ferry, Radiohead,  Manu Chao (Babylon  en Guagua),  Lomepal, Nick Cave and the Bad Seeds  (God Is in the House, 2003, filmé au Transbordeur) et des nombreuses captations pour les Nuits de Fourvière, Musilac, Eurockeennes... Il a aussi signé des documentaires, notamment avec Charlélie Couture (Chigago Nights, à Chicago sur le blues).

Un sacré CV signe d'un art certain, dont le film du concert de Sanary témoigne : avec une économie de moyen, et une scène assez sombre, Fabien Raymond concentre son/notre attention sur Murat, avec des gros plans. Il choisit pourtant de réduire la taille de l'image sur l'écran laissant un large cadre noir, ce qui joue l'effet d'une lorgnette. On est plongé dans le noir et au plus près.  Ce cadre renforce le côté crépusculaire, et atmosphérique des images. Il joue ensuite des multi-écrans, doublant Jean-Louis ou offrant quelques vues sur les musiciens (assez peu mis en valeur je dois dire, alors citons les amis Alain Bonnefont et Régis Pulisciano-Oomiaq, et Denis Clavaizolle).

Autre petit détail: La société Séquence est dirigée par Pierre-François Carron... un nom que l'on avait croisé ici (c'était le manager  de Sly Apollinaire quand on a interviewé ce dernier , avec Matthieu qui était par là)... Pierre est plus connu pour s'être occupé de... DAHO (de 2007 à 2013),  Lescop, Lou Doillon... après avoir travaillé chez EMI, Virgin et Pias.

Encore merci à Pias, Séquence Sdp et l'accueil de Christine, MGMT et Scarlett.

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Concernant le week-end:

Autre info que nous n'avions pas pu donner :

- En plus de Cédric Barré et son livre Le moujik et sa femme,  Il sera possible de faire dédicacer le livre (publié à compte d'auteur) de Florence Couté et  Patrick Ducher Entre Prince et Spring, avec des interviews de Yann Bergheaud, Dory4, Tristan Savoie, Bertrand Louis  et Antonin Lasseur, tous des participants du Week-end Murat en 2023, 2024 et 2025.  

C'est à commander auprès de Patrick Ducher sur ses réseaux sociaux. 

Vous avez également la possibilité avec votre billet de réserver le livret de la conférence de 2023, l'épopée du Grand O, par Pascal Torrin...  

billetterie : https://www.lefotomat.com/week-end-murat-yes-sir-3eme-edition/

PS: Il me reste aussi des grandes cartes postales collector réalisées par F. Le Falher (5 euros les 2). 

Et dans ce grand Supermurarché (pas mon invention la plus belle celle-ci),  il vous sera également possible de commander les photos d'art de Carole Epinette (on en reparle rapidement).  Et vu que  vous serez conquis par certaines prestations, il ne vous restera plus qu'à acheter quelques cd des artistes en fin de soirée... et notamment celui de Nicolas Driot (ex Kandid).  "Carthographie du coeur" sort le 14 mars,  la pochette est réalisée par F. Loriou... et le premier single vient de sortir!

Liens d'écoute: https://bfan.link/des-cailloux-et-des-espoirs?fbclid=IwY2xjawIhwfhleHRuA2FlbQIxMAABHaiZMTRrAVp_hme27_d63nVKwbz32YqUSha69Ag6fUW0Ce2FHuzVBLLikA_aem_3Ob-IkKfWikzDNZRxeV-jw

 

L'article en plus

2/02/25 la Montagne et le 12/02/25 la Montagne, à propos des Enchères (j'avais oublié le premier dans mon précédent article)

La projection du Week-end Murat, yes sir!
La projection du Week-end Murat, yes sir!

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après, #week-end Murat

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Publié le 12 Février 2025

bonjour,

1) Enième épisode avec Dominique A, invité du Figaro et d'Olivier Nuc et de Sarah Lecoeuvre (fille de l'inénarrable).

Le chanteur nous interprète une nouvelle fois (après France Inter )  "Le Mont-Sans Souci"

C'est à 33 minutes. Dominique A explique que pour lui, c'est une chanson "standard", à détacher de son auteur, même si c'est bien-sûr la géographie muratienne qui est là (petite pierre aux fans qui ne supportent pas les reprises: oui, les grandes chansons doivent rejoindre "le Répertoire", même si bien-sûr il y a des dégâts...).

Ça bascule vite sur les petites embrouilles autour des Victoires de la musique, du fait de Lecoeuvre2. Je ne vous fais pas le résumé (vous pouvez fouiller ici). Olivier Nuc clôt la discussion : "Ce qui est terrible, en privé, il m'avait dit comme il admirait votre travail, mais il aurait été incapable de le dire publiquement".

"Éclaireur, tête de cochon, dur avec ses congénères", "ce que je retiens : il a un répertoire assez époustouflant, des  dizaines de chansons remarquables, et ce qui est triste, c'est de s'apercevoir à quel point il était déterminant, qu'il nous manquait à sa disparition parce qu'au moment où  il a disparu,  il était un peu au fond du trou, plus personne n'écoutait ses disques, à part ses fans hardcore".  Petite vacherie?  Il veut sans doute exprimer qu'à hauteur de son talent et de son répertoire, il n'avait pas la reconnaissance qu'il aurait dû avoir, mais de là, à parler de "trou"...

 

 

 

 

Les résultats seront peut-être publiés sur le site de la maison de la vente. Je n'ai pas réussi à avoir les images et le son, et je n'avais que les prix qui défilaient... et pas de bruit de marteau pour savoir quand cela s'arrêtait. Les fourchettes hautes des estimations n'ont pas toujours été atteintes pour les guitares les plus chères mais d'autres choses ont explosé comme la table de mixage (estimé 2000 euros et vendue à 7800) et les guitares les moins chères : une estimée 300 partie à 2500, une autre 600 partie à 3400. 

Si au moins une guitare est partie en Suisse, l'accordéon et une guitare ont été acquis par Yann Bergheaud, pendant que d'autres lots ont été retirés de la vente.  (Ps: je n'ai rien acheté).

Pour les techniciens, il y a eu des bonnes affaires dixit ce  spécialiste (qui ajoute les 25% de frais), il était pourtant sceptique au départ:

 

 

LA MUSIQUE EN PLUS

ah, j'ignorais que Marie Möör se produisait encore sur scène:  En décembre, sur une musique:

La main gauche de la nuit (Marie Möör/ Jean-Louis Murat-Denis Clavaizolles-Alain Bonnefont). Marie Möör réinterprète sur scène cette chanson créée en 1998 pour l'album resté inédit Svoboda ! Olympic Café. Paris. 17 décembre 2024.

 

LE DECES EN PLUS

Jean-Louis Murat a rencontré Marianne Faithfull sur le plateau d'Ardisson en 2002. On le voit bien souriant à 11'22:

 

Pour son interview à lui, c'est Titoff qui avait pris la place... C'est moins qualitatif.

En 2014, en concert, il lâchera :  " elle a sucé les Stones dans les années 60, du coup elle fait une carrière qui dure 90 ans !" mais ce qui est en concert reste en concert (enfin, c'est ce qu'il aurait voulu).         

 G. Bar-David causait pourtant de Marianne comme une référence  à propos de Baby Love:   De Bryan Ferry ( comme d’hab’) à Tony Joe White, en passant par Steely Dan, le Tom Tom Club, Leonard Cohen, Bill Withers, Otis Redding, Daft Punk, Chic, Joe Cocker et Marianne Faithfull , la liste vertigineuse des influences de Jean Louis Murat dans le 20éme épisode de ses funky aventures prouve que le garçon a toujours aussi bon gout. C’est sans doute ce qui participe au succès de ce « Baby Love », album aussi oxygène que cette période est confinée.  [...]« Tony Joe » pulsé par des cuivres puissants modèles « Why D’Ya Do It » de Marianne Faithfull clôt en bouquet final cet album

Christopher Thomas de Morituri, bassiste, l'a accompagnée. 

Petit clin d’œil:   (l'histoire du Corrina, Corrina à retrouver là)

 

 

LE LIEN EN PLUS DE DERRIERE LES FAGOTS

 

Petite curiosité : c'est grâce à un article-portrait d'un inconnu qu'on retrouve Aymeric Letoquart. En effet, Libé a organisé un concours pour pour les 30 ans du portrait de dernière page.... et le gagnant est le cousin d'Aymeric à qui est donné la parole:

«Déjà gamin, il était toujours dans sa chambre, à jouer ou à chanter», dépeint son cousin Aymeric Létoquart, ingénieur du son ayant notamment travaillé avec Jean-Louis Murat, ainsi que sur l’EP du rockeur amateur audonien, dont il loue «la super voix et l’interprétation incroyable».  

https://www.liberation.fr/portraits/olivier-lestang-bowie-franc-et-massif-20250204_X27GRO5MLNFBBEC4PJBN5WAE34/

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après

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Publié le 29 Janvier 2025

bonjour,

Merci pour l'accueil reçu par la programmation de notre Week-end Murat!  Billetterie

- Et la communauté muratienne est saluée  dans les nombreuses actualités de cette semaine!(en rouge)

1) Sur France 3: un article

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/allier/vichy/jean-louis-murat-il-a-achete-du-materiel-qui-est-devenu-rare-des-instruments-du-chanteur-bientot-vendus-aux-encheres-3098944.html

Jean-Louis Murat : “Il a acheté du matériel qui est devenu rare”, des instruments du chanteur bientôt vendus aux enchères"

C’est une vente aux enchères d’exception qui aura lieu le vendredi 7 février à Vichy, dans l’Allier. Une partie de la collection d’instruments de musique de Jean-Louis Murat, disparu en 2023, sera mise en vente. Elle reflète la richesse de sa carrière et de sa discographie. Des guitares Gibson, des amplis Fender, un saxophone ou encore un accordéon...Voilà quelques instruments qui seront mis aux enchères à Vichy, dans l’Allier, le vendredi 7 février. Leur particularité : ils ont tous appartenu à Jean-Louis Murat, célèbre chanteur auvergnat disparu en 2023. Me Etienne Laurent, commissaire-priseur, raconte : “La vente concerne des instruments de musique qui sont faits pour être joués. La famille garde certains instruments très personnels. Elle en met une partie en vente pour que d’autres musiciens puissent les jouer”.

Murat, fin connaisseur musical

Seule une partie de la famille a accepté de mettre en vente ces objets. Si la vente a lieu à Vichy, c’est parce que la maison de ventes est spécialisée dans la musique depuis plus de 30 ans. Cette vente illustre le fin connaisseur musical qu’était Jean-Louis Murat, selon Etienne Laurent : “Il a acheté ces instruments tout au long de sa vie. Il a eu besoin de certains pour la musique d’albums en particulier. Au travers des instruments de musique, on retrouve la carrière de Jean-Louis Murat. Il s’agit de choix précis sur certains instruments. Il était connaisseur et avait fait plusieurs voyages aux Etats-Unis. Il a acheté du matériel qui est devenu rare aujourd’hui, notamment pour les matériels de studio et les amplis”. 

"Il y en a pour tous les budgets"

D’après le commissaire-priseur, la vente s’adresse aussi bien aux fans de Murat qu’aux spécialistes musicaux :Il y a beaucoup de fans qui vont sur les blogs et sur les groupes Facebook depuis sa mort. Ils vont essayer d’obtenir un souvenir du chanteur. Les musiciens qu’il a côtoyés vont peut-être participer. Enfin, il y a des musiciens professionnels qui cherchent un certain type de son. Le panel est assez large et il y en a pour tous les budgets”. 

Des pièces d'exception

Parmi les 92 objets mis en vente, certaines pièces sortent du lot. Le numéro 85 de la vente est une guitare américaine de 1966, avec une belle finition rouge “candy apple”. Ce type de guitare est très recherché aujourd’hui et a pris beaucoup de valeur. Elle est estimée entre 8 000 et 10 000 euros. 

Le numéro 55 devrait aussi attirer l’attention. Il s’agit d’un saxophone. “Jean-Louis Murat a commencé la musique à 12 ans, par le saxophone, à l’harmonie de La Bourboule” rappelle Me Etienne Laurent.

 

Le lot numéro 30 est aussi intéressant : un synthétiseur analogique de marque Moog. Le commissaire –priseur indique : “C’est un petit synthé que le musicien a utilisé sur une majorité de ses albums. Il a un son tout à fait particulier. C’est un instrument rare, que les gens s’arrachent sur le marché. Il est estimé entre 4 000 et 4 500 euros”.

 

Le lot 87, une guitare basse pourrait faire grimper les enchères : “Elle a été produite aux USA en 1966. Elle n’est pas très courante”.  

Un horaire atypique pour une vente aux enchères

Entre 19 heures et 20 heures, l’hôtel des ventes accueillera Pierre Andrieu, auteur du livre “Jean-Louis Murat-Les jours du jaguar”. La vente démarrera à 20 heures, “à un horaire atypique, un peu comme un concert” confie le commissaire-priseur. Les personnes pourront acheter depuis la salle, par téléphone mais aussi en ligne. 

 

2) Voici un autre article dans Le PARISIEN reprenant sensiblement les mêmes choses:

samedi 25 janvier 2025 361

Des instruments de Jean-Louis Murat bientôt mis aux enchères à Vichy : « Les spécialistes ne devraient pas s'y tromper »

Geneviève Colonna d'Istria

Des amplificateurs Fender, des micros Neumann, des guitares Höfner, ou encore des Gibson... Les fans de Jean-Louis Murat et les spécialistes suivront sans doute avec intérêt l'exceptionnelle vente aux enchères qui se tiendra à Vichy (Allier), le 7 février prochain. En tout, 92 lots seront dispersés sous le marteau d'ivoire de Me Etienne Laurent, spécialiste d'enchères d'instruments de musiques. « Une partie de la famille a souhaité organiser cette vente. Il y a déjà un bel engouement car Jean-Louis Murat avait une communauté de fans très active. Il était également connu pour son exigence envers son matériel de musique », développe le commissaire-priseur de Vichy Enchères.

Du premier 45 tours mythique « Suicidez-vous le peuple est mort », en 1981, au premier « Best of » sorti en 2023, le lendemain de sa disparition brutale à l'âge de 71 ans , Jean-Louis Bergheaud de son vrai nom, a marqué la scène musicale française d'une empreinte riche et iconoclaste. Né à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) l'artiste anti-star-système a toujours chanté son amour pour l'Auvergne, au point de porter le nom du village de Murat-le-Quaire, dans le Puy-de-Dôme, où il puisait ses racines. « Il avait un très grand attachement à sa région qu'il chérissait. C'est aussi pour cette raison que la vente se passe près de chez lui », souligne Me Laurent.

« La famille conserve les objets plus personnels »

Vichy Enchères présentera donc une partie de la collection d'instruments de l'artiste. « La famille conserve les objets plus personnels », souligne le commissaire-priseur. Parmi les pépites mises aux enchères, sa guitare électrique Fender Jaguar de 1966, estimée entre 8 000 euros et 10 000 euros ou sa guitare électrique basse Solidbody. Parallèlement, une sélection importante de matériel électronique sera proposée ainsi que son synthétiseur analogique de marque Moog. « Cet instrument a accompagné Jean-Louis Murat une grande partie de sa carrière. Les spécialistes ne devraient pas s'y tromper », prévient le commissaire-priseur.

Exceptionnellement les enchères se tiendront à partir de 19 heures. « Ce n'est pas un horaire habituel », concède Me Laurent, « mais nous avons imaginé cette vente comme un concert. C'est notre façon aussi de rendre hommage à l'artiste. »

Dans les différentes publications qu'on peut trouver qui relaient cette vente, j'ai trouvé un commentaire intéressant :  ici (il rappelle qu'en plus du prix, il faut ajouter +25% de frais). On remarquera que le commissaire priseur précise que la vente se fait à la demande d'"une partie de la famille", les biens ayant été achetés par Scarlett a priori (on avait abordé ça ici).   

 

 

3) Un article dans Télérama de cette semaine

Par Sébastien Porte que je ne connaissais pas. Il est auteur de plusieurs livres, et il est très connaisseur,  à moins qu'il ait de très bonnes sources! 

Et il commence par parler de la plaque financée par les fans au Col de la Croix-Morand...
 

Actus :  Enchères, Télérama, Doré, Indochine, Loriou, France Bleu....

4) Puissance de frappe de Doré:

Je vous avais mis en ligne sa reprise de "l'ange déchu" le 9/11 . La vidéo fonctionnait bien avec 1500 vues... Et les titres bonus des vinyles (3 éditions différentes) ont été mises en ligne cette semaine.... et déjà 12 000 vues pour une banane. Il faut dire que Doré a plus de 476 k d'abonnés! Du côté des fans, les avis sont mitigés, mais on peut noter qu'Arnaud Viviant a jugé digne d'intérêt de donner son aval à cette reprise.  Bon, dernière information déprimante :  c'est sa chanson avec les Musclés qui dans la semaine fait le buzz... plus d'un million de vues (sur TF1+).

5) INDOCHINE

La tournée a démarré hier. Et il y a une petite pensée pour Jean-Louis:

" On rit moins lorsque des photos en noir et blanc de chers disparus défilent sur « Annabelle Lee ». On remarque celle de Jean-Louis Murat au milieu de dizaines de visages inconnus que leurs fans leur ont envoyé à leur demande. Le chanteur réclame une minute de bruit".

Mais il n'a pas été chanté les textes de Murat... mais la set-liste sera différente demain, comme le précise le Parisien.

 

6)   Frank Loriou

Il sera à Aurillac le 4/02 et à Clermont le 6/02 à 18h30 pour une Master Classe : « Les secrets et mystères d’un visuel d’album »  à la coopérative de mai et on le retrouve en interview chez SUNBURNSOUT (mais rien sur Murat!).

04/02/25 – Aurillac (15) Festival Hibernarock
Médiathèque du Bassin d’Aurillac
18h30 – Master class & rencontre « Secrets et mystères de la création de pochettes d’albums »
Exposition photographique « Face à face » du 15 janvier 28 février

05/02/25 – Clermont-Ferrand (31) La Coopérative de Mai
18h30 – Master class & rencontre « Secrets et mystères de la création de pochettes d’albums »

22/03/25 – Dreux (78) / L’atelier à Spectacle
Master class & rencontre « Secrets et mystères de la création de pochette d’album » à 18h30
Exposition photographique « Face à face » du 22 mars au 11 mai

 

7)  Sur MSN via un site belge, on peut lire :  "Il fréquente aussi régulièrement les plateaux de cinéma où il donne la réplique, notamment, à Romain Duris dans "Mademoiselle personne". 

Il y a les spectateurs du Week-end Murat, yes sir!  qui savent... et les autres..  

Il fonde un premier groupe de rock, remarqué par William Sheller, qui leur propose de faire ses premières  parties. Ce début de carrière est cependant vite marqué par la séparation du groupe. Jean-Louis Murat continue l’aventure en solo, toujours épaulé par son mentor.

On peut parler d'un coup de main précieux pour Sheller, mais c'est Couture qui le prend en première partie ensuite!   

 

 

 

LE LIEN EN PLUS

la camarade Emilie Mazoyer ("ah, sa   voix de crooner...") n'oublie pas Jean-Louis Murat C'était pour le 28/01:

https://www.radiofrance.fr/francebleu/podcasts/decibels-l-emission/terrenoire-bientot-en-tournee-l-idee-c-est-de-se-regionaliser-et-de-rester-3355062

Je me suis d'un coup rappelé que j'étais passé sur les ondes en mars dernier, et que je n'en avais pas gardé l'enregistrement... avec un petit clin d'oeil final à Antoine Couder et sa trouvaille "la queue de Côme"...

Petite bricole en plus pour ne pas  vous laisser l'impression que je vous ai fait fait le service minimum: une publication d'une page insta suivie par 10 000 personnes :

 

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après

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Publié le 23 Janvier 2025

Bonjour,

Nous nous retrouverons AU FOTOMAT,  Bd Côte Blatin, j'espère aussi nombreux que les années précédentes le 20 et 21 juin 2025 pour notre rendez-vous amical! 

                             Merci à Véro Jeetoo pour la photo

 

WEEK-END MURAT, yes sir!

La convention des muratiens

 

En route pour une 3e édition !

20 et 21 juin 2025

 

avec

LE FOTOMAT (Association Banana Split) et Surjeanlouismurat.com

 

Rencontre amicale et multidisciplinaire : expo, conférence, rencontres dédicaces, projection… et surtout beaucoup de musique !

 

Le public a réclamé avec tant de chaleur une 3e édition qu’il était presque impossible de la lui refuser.

« tant de beaux souvenirs » (Vivien de Londres), « moments magiques » ( Pascal de Montauban), « inoubliable » (PJ de Lyon), « un moment de partage exceptionnel et précieux » (Laetitia de Brives), « découvrir pleins de nouveaux artistes incroyables et d’univers très différents, merci » , « vivement l’année prochaine ! »  (extraits du livre d'or)

Une bannière brandie à la fin de la soirée du samedi en 2024 dans le public... Merci Marie. 

 

En 2025, un programme toujours exceptionnel et renouvelé en grande partie :

Exposition photos :  Carole Epinette,  qui sera avec nous.

Photographe rock depuis plus de vingt ans (notamment pour Best, Rock and Folk, Libération, Le Monde), Carole Épinette a saisi sur le vif ou en coulisses AC/DC, Sex Pistols, Alain Bashung, Metallica, Indochine, Motörhead, James Brown, The Cure, Pete Doherty, et bien d’autres encore… dont Jean-Louis Murat… chez lui, plongé dans le Servières ou sur scène, avec des photos devenus iconiques… ou encore inédites dans la presse ! Il vous est proposé de commander des tirages (livrables au week-end) ou de faire vous tirer le portrait ! Info à venir sur surjeanlouismurat.com, mais si vous êtes intéressé, vous pouvez me contacter via la zone contact ou réseaux sociaux.

Carole Epinette, Rock fiction, livre paru en 2018 au Cherche-midi.

 

Séance dédicaces : Cédric Barré et son livre sur le moujik et sa femme (à paraître en Avril, édition Densité),  + ANNONCE A VENIR

 

 

Vendredi 20 Juin:

- Jérôme Caillon : après Alain Bonnefont l’an dernier, c’est son compagnon de scène qui nous livrera ses nouvelles chansons. Le Ranchero revient à l’écriture après une longue pause. Il nous a enthousiasmés l’an dernier à la Coopérative de mai ou lors du week-end Murat.

 

- Matt Low : compagnon de route plus récent de Jean-Louis Murat (qui lui a écrit des textes pour ses premières productions), le musicien des The Delano Orchestra a signé deux très beaux premiers albums. Il nous chantera plusieurs chansons de Jean-Louis.

 

- ERIK ARNAUD : le chanteur culte, icône indé, que Jean-Louis Murat, appréciait est très rare ! Après un seul concert parisien en 2024 ("événement national" selon Sunburnsout), il viendra nous chanter ses nouvelles chansons. Erik Arnaud, c’est un premier disque en 1998 intitulé ©1998Amerik, distribué par PIAS, qui fait forte impression. Une Route du Rock. Une Black Session. Et une renommée qui croît pour culminer avec la sortie en 2002 d’un premier disque majeur, Comment Je vis, chez Labels, avant un dernier album en 2010 L'armure, salué par la presse musicale. Il répond présent une nouvelle fois, après avoir accepté de participer à Aura aime Murat.          Interview de 2017     et de 2010   PS: ils se sont rencontrés en 2007 quand Erik accompagnait Florent Marchet,   première partie de JLM à Musique en stock à Cluses). 


 

- Fin de soirée surprise(-party?) : Avec Jean-Louis Murat…

Après deux projections du film Mlle personne, il nous fallait changer... mais nous passerons encore un moment avec Jean-Louis en images et en son.  

 

Samedi 21 Juin :

 

- Conférence de Yann Giraud, chroniqueur musical (Crossroads, Exit Musik) et musicien. Après deux conférences plus axées sur l’auteur Bergheaud, nous avons passé une commande à ce muratien de longue date (Dolo, et forum Murat): parler de sa musique !    Son Interview de 2010

 

- LA GRANDE SOIREE TRIBUTE :

AVEC  Jérôme CAILLON et Erik ARNAUD, nos têtes d'affiche du week-end!

Et pour la première fois des stars internationales :

- MILLA Besson et MARC AYMON de SUISSE
 

Marc a plus de 25 ans de carrière, a joué dans les plus grands festivals suisse (Paleo), fait la première partie de Lou Reed et enregistré un disque avec Fred Jimenez et Stéphane Reynaud ! Ses liens artistiques avec Murat sont nombreux : un album inspiré des Etats-Unis et enregistré là-bas, sa volonté d'expérimentation,  des projets qui affirment un ancrage à un territoire (projet sur le lac de Genève, chansons traditionnelles... jusqu'au refus de répondre à des propositions françaises pour  devenir un produit pour NRJ.)
Site officiel

MILLA, on l'a découverte grâce à une cover de Murat sur Instagram, c’est une «personnalité musicale à suivre en 2025 » selon Le Temps (Genève), après un premier LP.  Sa communauté grandit très vite et on est fier de vous la présenter pour la première fois en France!

Milla et Marc ont fait le tour du monde en 2024, jouent le 20/06 à Genève, mais l’envie de découvrir les terres de Murat était trop forte ! Et ils sont prêts à soulever des montagnes (et même prendre le train jusqu'à Clermont!).  Je compte sur vous pour leur assurer un accueil qu'ils n'oublieront pas!

 Et après vous avoir permis les années précédentes d'entendre Coco Macé, les Belfour, Eryk e, Tristan Savoie... voici  les  talents auvergnats à la solide expérience scénique qui nous font l'honneur de répondre présents :  

 

- Nicolas Driot (Kandid),   site officiel

Sur la scène de la Coopérative, avec la Grande Chorale il y a peu
 

Il sort un nouvel album sous son nom,  le 14/03 (Cartographie du coeur) après avoir porté le nom de Kandid sur plusieurs disques et  de nombreuses scènes françaises et des premières parties prestigieuses : Raphaël, Miossec, Bertignac, Thomas Fersen, La Rue Ketanou, Daniel Darc, Jeanne Cherhal. Ses dernières années, il s'était consacré à « Victor et le Ukulélé », un conte musical jeune public sur le thème de la différence, dont le succès fut au rendez-vous (plus de 300 représentations aux quatre coins de la France, participation au Festival d’Avignon, « Coup de Coeur » de l’Académie Charles Cros…). Il a enregistré son premier disque chez Denis Clavaizolle... et c'est F. Loriou qui l'a photographié pour son nouvel album!      Sur France 3, en 2015
 

-  Lili EM,    facebook instagram

Une carrière toute récente (2020) mais déjà de nombreux concerts en Auvergne et en France. Elle était par exemple aux côtés de Clara Ysé en octobre à la Coopérative de mai et est programmée à Hibernarock à St Flour en Février. Elle était dans le public lors de la première édition!

- Alexandra Issartel

  Elle est la chanteuse du groupe Shezlong qui propose  des musiques traditionnelles d’Anatolie réarrangées en funk psychédélique! Un projet qui fait sensation : ils ont fait plus de 15 concerts en 2024 en Auvergne et en France et le premier album est en cours. On peut se demander si interpréter Murat ne nécessiterait pas parfois des talents de polyglotte émérite, et quand ce talent s'associe à l'amour de l'Auvergne comme du monde, et à une voix et un souffle puissant... on peut s'attendre au meilleur. 
facebook     Instagram

Live Studio

- Yohan Berthou (Aymar),

Un peu de rock peut-être?   Il s'agit du  chanteur du groupe Aymar basé à Vichy (quatuor influencé par des artistes comme Miossec, Tarmac, Jean-Louis Murat, Noir Désir, Louise Attaque, Deportivo, un des membres jouenm également avec No one is Innocent).
facebook
        Premier clip   


Nous aurons l'occasion de mieux vous les présenter au cours des mois qui viennent. 

Et aussi pour représenter la communauté muratienne :

- DORY4 et SOLEIL BRUN : ils ont eu un rôle important dans la réalisation de ces événements,  et enflammé les précédentes éditions, ils ont donc leur fauteuil de membre permanent!      "L'absence de vraie vie" par Antonin      Dory4 dans "Foule romaine"     Facebook Soleil Brun  Facebook Dory4 

- Notre conférencier Yann Giraud, ex - Porco Rosso, Fleur de mal représentera la capitale cette année!

- Cédric Barré : il vient pour son livre, mais l'ancien programmateur de la Manufacture de St-Quentin a été chanteur. On lui a demandé de reprendre sa guitare entrndue du côté d'Astaffort, du zénith de Caen et même à l'Olympia ou à la télévision.

 

Des invités supplémentaires sont peut-être à venir!

 

Pass deux jours 25 euros

Vendredi ou Samedi : 13 euros

BILLETTERIE HELLOASSO ICI   (don non obligatoire à la plateforme)

Adhésion obligatoire (prix libre) sur place à l’association.

Petite restauration.

Vous voulez soutenir la viabilité du Week-end Murat, permettre un défraiement des artistes? Un don défiscalisable est possible. Me contacter.

EVENEMENT FACEBOOK 

 

MERCI DE LIKER, PARTAGER... ou en parler à votre voisin!!

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Notre lieu d'accueil/Organisateur :  LE FOTOMAT

Dans un esprit brut, industriel et modulable à la croisée du loft et de l’entrepôt.

Le Fotomat’ est une salle de spectacle et un atelier d’artistes où se fabriquent des rencontres et un public.

Espace de liberté indépendant et non subventionné, situé aux confluences des sensibilités et des arts.

Aussi sensible aux images qu'aux écritures, aux musiques, aux performances, qu’aux expérimentations.

Nous créons des équipes éphémères pour l’invention et la production de soirées originales.

Et laissons la place aux collectifs et associations qui souhaitent organiser et impulser des concerts, des expositions, des soirées singulières et inclusives, que nous pourrions avoir envie de défendre. Ainsi, le Fotomat est devenu le lieu incontournable d’expression pour la communauté et la scène LGBT+ à Clermont-Ferrand.

https://www.lefotomat.com/

65 Bd Côte Blatin
63000 Clermont-Ferrand

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #week-end Murat

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Publié le 22 Janvier 2025

C'était déjà une semaine bien triste... mais au moins,  là, cela sera une occasion de rendre hommage à la beauté et à la paix.

Gabriel YACOUB est décédé.

 

Voici une des chansons préférées de Jean-Louis Murat. Il l'avait citée dans sa participation au livre "le top 100 des chansons que l'on devrait tous connaître par cœur" de Baptiste Vignol, même s'il s'était trompé dans le titre  les roses font un beau bouquet (quand elles sont jolies)  au lieu de Marions les roses.

Et il a cité plusieurs fois Malicorne dans ses goûts.

Si  Pierre Mikaïloff dans l'ouvrage de son collègue Jean-Éric Perrin, Frenchy but chic indique :  "Le punk et la new wave ont eu un effet salutaire sur la scène française, dominée jusque-là par les courants folk et progressif, représentés par Malicorne, Ange, Magma, Atoll, Pulsar, Gong...",  Murat  lui qui émerge à ce moment-là, n'ostracise aucune musique... et notamment pas la chanson française, ou la musique "progressive" (on avait parlé de son intérêt dans un article consacré au côté "folk progressif" de l'album BABEL : Wyatt, Jethro Tull, Family...).  On rappellera d'ailleurs que Gabriel Yacoub s'était plaint que Murat reprenne ce nom de Babel, il avait intitulé ainsi son album de 1997, mais ne lui en tient pas rigueur: Jean-Louis est cité dans sa bio officielle ("depuis, malicorne n'a cessé d'être cité en référence de qualité et d'inspiration par des musiciens aussi différents que stephan eicher [duo sur Babel, introuvable en ligne sauf extrait], jean-louis murat, ou françois hadji-lazaro" [ Gabriel a sorti plusieurs disques chez Boucherie Production].

 

Jean-Louis avait côtoyé Marie Sauvet, chanteuse du groupe et compagne de Gabriel chez Virgin. Voici ce qu'elle nous avait dit:

"Nous avons échangé à l'époque avec Jean-Louis sur Malicorne qu’il m’a effectivement dit aimer, ce qui a cette époque virginienne me rendait très heureuse ! ".

On sera forcé de remarquer que les deux hommes étaient nés presque au même moment : 28/01/52 contre 04/02/52... et Gabriel meurt lui aussi bien trop jeune... même si sa carrière à lui est lancée dès 1973(voir 1971 en accompagnant Alan Stivell!! Il faudra 14 ans de plus pour que Jean-Louis rencontre le succès!! 

Je laisse les amis de "nos enchanteurs"  vous parler plus en détail de Gabriel Yacoub:

https://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2025/01/22/gabriel-yacoub-1951-2025/

 

PS: On trouve des disques de Malicorne sous le label de MASQ... le label du fils de Claude Dejacques, qui signa Murat chez Pathé en 1981.

NB: On pourrait tisser un lien avec Malicorne à propos de  "l'almanach amoureux" de Murat (album "almanach" de Malicorne) ainsi que pour Tristan ou l'utilisation d'instruments anciens pour Mle Deshoulières. 

 

En musique:

Leur MARGOT:

Et pour en revenir à la tristesse du moment, voici ce que disait Gabriel:

Pour vous qu’est-ce que la musique ?

Elle est indispensable, au même titre que la poésie, l’art en général, la nature. C’est une voie pour le rêve, l’antidote à la bêtise, la réponse aux imbéciles.

 

On verra ça à la Saint-Jean j'espère... mignonnes et mignons... 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après, #divers- liens-autres, #le goût de qui vous savez

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