Publié le 14 Juin 2025
Bonjour,
J-6 avant le week-end Murat!
Et après celle annoncée dans l'article précédent, j' ai encore une autre surprise, une curiosité, un truc totalement inconnu qu'on vient de m'envoyer à destination des participants! Ceci nous permettra de revenir 50 ans en arrière (ou presque)... Je fouille aussi au fond de mon ordinateur pour dénicher des petites archives qu' on distillera de droite et de gauche.. un programme qui déborde !
https://www.helloasso.com/associations/banana-split/evenements/week-end-murat-yes-sir-3eme-edition
Côté promo, il reste encore des choses à venir normalement. On devrait notamment me retrouver sur radio campus Clermont entre 18 et 19h ce lundi.
Petite révélation: Milla rode ses reprises sur scène. Hier, à Olten en Suisse allemande :
+ Clip de sa nouvelle chanson "les renforts"
- On parle du livre de Cédric Barré qui dédicacera et chantera au Week-end, dans Magic, revue dans laquelle il écrit:
https://www.magicrpm.com/le-mag-et-la-plume/
L’idée d’écrire sur Murat est née pendant la période de confinement. Suiveur passionné de la carrière de l’Auvergnat depuis la découverte de Dolorès, je m’étonnais qu’il n’existe (à l’époque) aucun livre retraçant ses trente ans de carrière. Bataille avait bien tenté quelque chose mais le ton était trop polémique pour faire autorité. J’avais entre les mains le In Utero de Palem Candillier publié chez Densité et je trouvais dans le concept de cette collection une forme qui me permettrait d’explorer à la fois la personnalité complexe de Murat et de m’attarder, grâce au “track by track”, sur la richesse de son écriture. Coincé entre Mustango, son grand œuvre, et le colossal Lilith, le débraillé et organique Le Moujik et sa femme, n’avait à sa sortie ni convaincu une presse d’habitude acquise à la cause de l’Auvergnat ni séduit son public fidèle : en comprendre les raisons devenait donc une évidence. Réévalué au fil des années comme un de ses meilleurs albums – un des préférés du poète bougon – il renferme ses chansons les plus emblématiques et les plus efficaces. Disque matriciel au titre déroutant, enregistré en quelques heures avec une équipe jeune, Le Moujik est avant tout une démonstration de force à maturation lente, noyée au début des années 2000 dans le flot des innombrables sorties discographiques de Murat. Ce guide revient sur sa genèse et éclaire en creux le virage esthétique radical pris par cet artiste bien au-dessus de la mêlée, à l’œuvre monumentale inépuisable.
Cédric Barré
140 pages – 12,90 € – Éditions Densité
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Une édition très Mustango cette année?
RAPPEL :
- On se retrouve à partir de 19 heures, ouverture des portes, en plus de l'entrée, il est demandé une adhésion annuelle à prix libre pour bénéficier de cet espace associatif. Petites pizzas pour se restaurer. Au rayon achats possibles: livres, je dois avoir encore des cartes postales mustango... et les photos de Carole Epinette exposées... sans parler du livret de la conférence 2023, et des disques des participants (pour ceux qui en apporteront!)
Soyez en forme! On se couche tard!
Vendredi : Petit mot de Carole, 3 sets : Matt Low et Yann Clavaizolle, Jérôme Caillon et Erik Arnaud et une heure de live "Murat à Sanary" + surprises
Samedi : Conférence 19h45/20h, Grand Tribute (plus de 30 chansons) et toujours des surprises.
LE LIEN EN PLUS
Extrait d'une interview de Julien Clerc... https://www.lavenir.net/culture/2025/06/11/julien-clerc-les-auteurs-hesitent-a-me-proposer-des-textes-ACUZIZX3FJGEDAC5ZDAX7JCHJI/
On reconnait les muratiens (charles van dievort) qui arrivent à placer le nom de Jean-Louis... ici, c'était aisé! J'ai laissé la suite sur Mme Charlot... Sur la foi d'un témoignage trouvé sur internet : Elle n'aurait guère aimé Jean-Louis et c'est à elle qu'on devrait l'échec de la collaboration avec Jeanne Moreau!! "Vous n'allez pas chanter ça?" lui aurait-elle dit....
À l’instar de Jean-Louis Murat que vous avez chanté par le passé, votre voix n’a pas changé. Comment faites-vous pour la préserver ?
“C’est du travail. Je prends deux cours de chant par semaine tous les jours de l’année. Il n’y a pas de repos depuis cinq ou six ans. L’autre jour, je suis allé voir Francis Cabrel et j’ai trouvé ça remarquable. Il chante ses chansons et les aigus sont toujours là. On s’est vu après et sa femme m’a dit que lui aussi chante tous les jours. C’est du travail mais ça devient une façon de vivre. Moi, j’attends mes cours de chant avec impatience.”
Avec 55 ans de carrière, on s’étonne que vous preniez encore des cours…
“Ce n’est pas une question d’apprendre, c’est une question de gymnastique. Si vous arrêtez la gymnastique, vous allez rouiller. Avant de mourir, Madame Charlot (Annette Charlot, célèbre professeur de chant, NdlR) m’avait dit : 'ne perdez jamais vos aigus'. Partie, j’ai cru que je m’en sortirai sans elle grâce à deux cassettes de travail que j’avais gardé. Je me disais que ça allait aller mais au bout d’une ou deux tournées, ce n’était pas du tout le cas. Dieu merci, j’ai trouvé un type absolument génial. Il est tellement fort que je le recommande à mes collègues que j’aime. Il fait travailler Calogero, Maxime Le Forestier et Alain Souchon quand celui-ci veut bien.”