Publié le 9 Octobre 2025

 

Le livre de Frank Loriou "Photorama" est disponible à partir d'aujourd'hui. Ceux qui l'ont précommandé l'ont reçu pour certains dès lundi. Le Boulon, la maison d'édition rock, sort donc avec lui un troisième ouvrage consacré à Jean-Louis Murat, tous très différents. 

Frank loriou photorama  jean-louis murat

Le format du livre  de celui de Frank est le même que celui de Pierre Andrieu (dont la couverture était déjà illustrée par le photographe), ce qui permettra de les réunir aisément dans la bibliothèque ou votre cabinet de curiosités à côté du petit caillou volcanique ramassé au Sancy, du billet de concert Olympia en l'an 2000 et du chewing-gum ramassé au koloko 2014 -ah oui, quand même? vous êtes bien atteint, vous alors-.   De fait vu le gabarit modeste, cela permet aussi d'avoir un livre de photos à un prix raisonnable.  

Le titre a un côté un peu technique (c'est les Frère Lumière qui ont créé ce nom pour un procédé visant la reproduction complète de l'horizon), mais cela reflète l'idée de Frank de donner à voir l'intégralité de son travail avec Murat (on ne découvrira pas de photos prises dans l'intimité de rencontres estivales).  L'intimité, on va la retrouver dans le texte très joliment écrit qui ouvre le livre. Il est question des coulisses des sessions, des secrets de confection des pochettes (la photo de Mustango, le blaireau de Toboggan...), et on aura donc envie de faire des allers-retours entre le texte et les photos dont il est question. Ne pas avoir à faire cette manipulation aurait été agréable  mais si Frank n'a pas fait le choix de morceler son propos, c'est qu'il nous livre un vrai récit, son histoire avec Jean-Louis, faite de beaucoup d'avanies au départ (2 pochettes que Jean-Louis finalement saborde), d'une longue période de silence puis d'une belle amitié et d'instants familiaux (souvenir d'un Jean-Louis conduisant sa voiture sur les chemins... avec  4 enfants installés dans une remorque, se faisant secouer comme au manège). Cette amitié qui se renforce alors que Frank arrive avec ses enfants, cela peut évoquer ce qui a pu aussi se passer avec son fils quand il est devenu père. Il est d'ailleurs évoqué une discussion à propos de son fils mais Frank n'en dévoile pas la teneur.  Le texte est intime, très sensible, dévoile un peu le "Jean-Louis Bergheaud" chez lui, mais pas question pour Frank de trop en dire... Par contre, on a au programme de jolis détails, des informations intéressantes sur certaines chansons ("Kids" dont il livre une interprétation) ou des anecdotes amusantes. Je vous en livre une :  un jour à Paris, fagoté comme l'as de pique,  Jean-Louis Murat pense avoir perçu dans le regard d'une dame qu'elle l'avait pris pour un SDF... Il décide aussitôt de rentrer dans un magasin et se rhabille de la tête aux pieds de vêtements neufs!

Le livre se poursuit donc avec toutes les photos liées aux différentes sessions que nous connaissons, et c'est assez intéressant et amusant de voir ce qui a été tenté par Frank et Jean-Louis (des idées viennent de lui)- ici ou là certains regards, certaines bouilles où Jean-Louis Bergheaud apparaît - ou de deviner ce qui a valu aux clichés de se faire écarter par Murat pour la promo.  

J'étais aussi impatient de découvrir la préface de Photorama, signée par Charles Pépin.

Il a eu envie de parler d'un instant qui l'a marqué. Il s'agit de la séquence dans laquelle Jean-Louis Murat réagit vivement aux propos de la rédactrice en chef d'un magazine people chez Ruquier, un samedi soir sur la terre.  Première réaction : ah, mais pourquoi revenir là-dessus alors que j'ai toujours regretté que ce soit une des vidéos avec Murat les plus vues sur les tubes (ça serait bien que ce soit une de ses chansons, non?)... mais le philosophe en tire bien-sûr une analyse efficace et juste, n'insistant pas finalement pas tant sur les paradoxes du personnage (un peu quand même : côté bourru vs l'amour courtois), que sur son entièreté.  Je ne veux pas trop en dire pour vous laisser découvrir ce textes de 3 pages. Deux petites remarques tout-de-même: Charles Pépin  insiste sur des chansons que Murat reniait un peu  ("Sentiment nouveau", "le lien défait"), -je n'en tire pas de conclusions, l'oeuvre doit échapper à son auteur de toute façon. Et Charles Pépin fait la confidence que la proximité qu'il avait avec la voix de Jean-Louis (dont il est assez souvent question) lui avait donné l'envie de lui écrire un texte de chanson. Frank lui a alors proposé d'organiser une rencontre, qui n'a pas pu se faire puisqu'on était en 2023, mais en lui disant que "Murat ne chantait que ses propres textes"... Et sur ceci, j'émets une réserve (tout en faisant l'hypothèse qu'il s'est agi pour Frank de faire une réponse diplomatique ou protectrice). Si un philosophe (un pédagogue qui plus est comme Onfray) lui avait apporté un texte écrit pour lui, je pense qu'il aurait été honoré de la démarche et aurait pu le mettre en musique (comme il a chanté Rose, Chloé Mons et quelques autres). J'indique bien "le mettre en musique" (pas le mettre sur un album). 

 

Frank LORIOU, Photorama, édition le BOULON, 204 pages, 09/10/2025, ISBN 248727078, 0,8780.kg.

https://leboulon.net/murat-photorama/ (Edition de luxe encore disponible, avec tirage photo (celle de la couverture)

Ps: merci à Frank  de me faire figurer dans les remerciements (avec mon nom dans le civil. Deuxième fois qu'il se retrouve imprimé à côté de ceux de Varrod et Vergeade*, ça vous pose un homme, ça. -  "être "de quelque chose", ça pose un homme, comme être "de Garenne", ça pose un lapin" comme le dit Alfonse Allais-. 

*Un article sur le livre signé FV est disponible dans LES INROCKS de cette semaine.

 

Première soirée de lancement aux Vinzelles (complet) samedi mais possibilité de s'y faire dédicacer le livre en fin de journée +  2e Soirée  à la librairie de la Polka Galerie  le jeudi 16 octobre entre 18h et 20h.   Rencontre et signature, avec la participation de JP NATAF, qui chantera plusieurs morceaux de Jean-Louis Murat

Polka Factory 12 rue Saint Gilles, Paris 03 / Métro Chemin vert

 

 

LE LIEN EN PLUS UN PEU COSTAUD 

Puisque le livre de Frank Loriou nous emmène dans le Sancy (notamment avec quelques photos paysagères), nous allons y rester un peu, pour un autre livre, sorti il y quelques années.  Le découvrir, pour une muratienne amatrice de Marie-Hélène Lafon, c'était bien sûr partir sur les traces de l'univers de Jean-Louis Bergheaud...  Florence D. nous écrit:

Il est des lieux presque familiers sans qu’on n’y ait jamais mis les pieds.

Celui-là, je l’ai rencontré à l’orée du récit de François Cassingena Trévedy (Cantique de l’Infinistère, dont Pierrot nous a parlé en 2016), qui y débute sa traversée de l’Auvergne. A travers l’enthousiasme de Marc Aymon qui s’y est régalé le lendemain de sa prestation au Fotomat pour le Yes sir ! 2025. Je l’ai souvent aperçu de loin au hasard de balades. Et enfin un samedi d’été devant la librairie Rémy de La Bourboule, où Corinne Legoy dédicaçait le livre qu’elle lui a consacré.

A la prochaine montée vers le col de la Croix Saint Robert, la prochaine descente depuis les crêtes, une halte s’imposera, enfin, à la ferme de l’Angle.

 

La ferme et l’auberge de l’Angle, donc. Depuis 1932, quatre générations s’y sont succédé, auxquelles Corinne Legoy, historienne, et surtout familière des lieux, donne la parole dans ce livre.

Par le carnet de Blaise d’abord, l’arrière grand-père né en 1897. Il y a raconté pour ses enfants et petits-enfants ses pèlerinages à Notre-Dame de Vassivière, de l’autre côté du massif, entre 1915 et 1967. Histoire de transmission, document précieux, très émouvant et remarquablement écrit d’un pèlerin, d’un paysan, d’un marcheur et grimpeur (mais uniquement de « montagne à vache » dit-il !), confronté aux caprices de la montagne, au brouillard, observateur attentif et toujours émerveillé de ces lieux pourtant tant de fois parcourus. De 1915 et la première montée, hasardeuse et épique, du jeune homme parti pour son premier pèlerinage avec son frère (qui mourra à la guerre quelques mois plus tard), au travailleur pressé par les travaux qui l’attendent, au père puis au grand-père heureux de monter en famille, dans ce rapport très physique au paysage, on voit défiler toute une époque, disparaître un monde. Il donne à entendre les conversations entre paysans dans leurs ascensions, les commentaires sur les vaches en estive, les recommandations des parents, les discussions après la messe. Il raconte le changement de la montagne et des pratiques, l’arrivée du téléphérique en 1937, les blocs de béton et les pylônes qui progressivement envahissent les pentes, les chemins délaissés et disparus. La métamorphose des hommes et des femmes, qui en moins de vingt ans ont abandonné « bonnets bergères » pour les unes, biaudes et larges chapeaux pour les autres. Il évoque le travail quotidien, la recherche de moutons égarés dans des courses interminables mais qui font de bons jarrets, le travail pour le syndicat agricole. En perspective, le Front populaire, deux guerres (et on apprend au début du livre, par le récit du colonel Rémy, résistant, comment il a caché puis fait descendre des maquisards, à quelques pas du Mont-Dore occupé par les nazis). On découvre un personnage très attachant, soucieux de précision, revenant sans cesse sur la question de la fidélité de la mémoire - il souligne d’un trait de crayon les faits dont il est certain. Le récit est souvent enlevé et parfois drôle, quand il raconte la panique qui saisit les passagers lors de leur premier voyage en téléphérique, ou ses contorsions à l’église pour cacher une grande déchirure sur le fond de son pantalon : il a fait une chute spectaculaire sur un névé…

Puis l’autrice a interrogé les générations suivantes. Ceux qui sont partis, devenus bergers ailleurs et qui parlent avec passion de leurs bêtes et des estives. Ceux qui sont restés, ceux qui sont arrivés. On découvre le quotidien, les difficultés, l’attachement à ce lieu, à ces paysages, aux bêtes, l’engagement pour un élevage respectueux, les évolutions du métier, les interrogations sur l’avenir. Ces paroles s’entrecroisent, se font écho, se complètent, et témoignent joliment de la confiance faite à l’autrice, l’amie.

Pour compléter ce très beau livre, outre la préface d’Alain Corbin et la couverture dessinée par Etienne Davodeau (encore un marcheur… qui a dû passer pas loin lorsqu’il a traversé la France de Lascaux à Bure pour sa BD Le droit du sol), deux films sonores de Philippe Busser, pour entrer de plain-pied dans l’intimité de ce monde, de ces vies. Comme Blaise dans son carnet qui multiplie les notations sensorielles, bruits, odeurs, sensations du vent ou la pluie sur la peau, on entend la nature, le travail, la vie quotidienne. Bruits de pas, de l’eau, du vent au sommet du puy de l’Angle, des enfants qui jouent, de cochons qui grognent. Entrelacement, comme dans le livre, des voix de toutes ces générations, lectures du carnet de Blaise, voix de ses enfants et petits-enfants guettant le sanglier, récit de la mise en place de la première croix au sommet du puy de L’Angle, et, particulièrement émouvante, une séquence où Virginie, qui tient aujourd’hui la ferme avec sa sœur, explique à une vache que son veau va partir.

Et, inévitablement, viennent à l’esprit la voix et les chansons de Jean-Louis Murat. Sans doute d’ailleurs a-t-il connu ce lieu et ses habitants (et le livre ?) : Blaise évoque un trajet à pied du Mont Dore à Orcival, 18 km, par « la Roche qui chante », la Sanadoire. Cette parole des paysans, qu’on entend si rarement, en tout cas dans son évocation précise d’un quotidien – avec, et ce n’est pas le moindre attrait de ce livre, son vocabulaire -, d’un rapport au travail, aux animaux, aux paysages, et, en perspective, à la ville (Virginie parle très joliment de l’odeur des vaches sur les vêtements). Ce passé qu’il a connu et vu disparaître. Ce monde de sensations. Ce rapport ambivalent au lieu de l’enracinement.

A découvrir, donc, avant de monter goûter la truffade et les cœurs à la crème !

Corinne Legoy, Le monde de l’Angle. Voix paysannes 1915-2020. Avec deux films sonores de Philippe Busser. Préface d’Alain Corbin. Bleu autour, 269 p., 27 €

 

PS: Les rédacteurs n'ont pas mangé à l'auberge, et il ne s'agit donc pas d'un reportage publicitaire! 😀... Et c'est bien dommage! Mais on vous met quand même le lien : https://www.fermedelangle.fr/restaurantlafermedelangle-montdore

 

photo :M. Busser

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après, #bibliographie

Repost0

Publié le 6 Octobre 2025

 

3e retour sur le Week-end Murat, yes sir! Je le fais un peu rapidement au vu de la riche actualité à la fois sur JL MURAT (on se retrouve jeudi avec une petite chronique sur Photorama de F. Loriou, avant de vous parler la soirée de lancement du livre, puis d'un rendez-vous audio la semaine suivante)... mais aussi des artistes que je vous invite à écouter ce matin : MILLA  et Marc AYMON, de la Suisse Valaisanne.  

Après une reprise de Murat par Milla captée sur instagram, j'avais lancé au vol une invitation... rapidement acceptée... avec Marc Aymon en sus, dont on avait parlé en 2012 et 2015 ici-même. Pour moi, c'était clair que c'était un événement pour notre petit rendez-vous... même si je n'ai peut-être réussi à le faire comprendre et savoir.   Après leur prestation, je pense que tous les gens présents l'avaient compris... y compris les autres participants. 

Même si la capacité de concentration des gens n'est plus que de 30 secondes/ 2 minutes, j'ai choisi de monter leurs 6 chansons ensemble avec la majeure partie des propos de Marc Aymon et de Milla au cours du set qui illustrent leur amour pour la musique de Jean-Louis Murat (Marc raconte comme il a voulu enregistrer dans le même studio que celui du Cours ordinaire des choses, puis encore avec Fred et Stéphane sur le disque suivant).   C'est donc un film de 28 minutes que je vous propose. La qualité des images est médiocre mais on remercie Théophane Berthuit pour le son (même si Milla et Marc ont choisi de débrancher rapidement micro et guitare - les entendre à moins de deux mètres et voir leur complicité, c'était un merveilleux moment -). 

 
Je vous parlais de l'actualité des deux artistes où il faudra remarquer le concert Parisien de Milla le 21/10!!

La Tour de Rive  18 octobre 2025    La Neuveville (BE)     Avec Pascal Auberson
Les Trois Baudets   21 octobre 2025   Paris     avec Aude Juncker

Le Port Franc  5 décembre 2025    Sion (VS)  avec Caroline Alves (CH)
L’Echandole   14 mars 2026     Yverdon-les-Bains (VD)

Marc et Milla : 

  • ven 31 Oct Lac Souterrain de Saint-Léonard
    18h30   Saint-Léonard (VS)    "Marc Aymon invite Milla"
 
Enfin, Milla a sorti "EPOPEE" fin septembre. Un 2e EP de 4 titres, un joli objet physique de collection  (Un CD avec 4 chansons  4 posters (chacun lié à une chanson) racontant photographiquement ma nouvelle épopée le tout glissé dans une fourre plastique sérigraphiée!)  et en écoute sur  sur spotify. 
 
Installez vous bien (devant un ordinateur)... Prenez vos écouteurs... on était déjà après minuit (22 juin 2025 donc...).  

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #week-end Murat

Repost0

Publié le 3 Octobre 2025

1)  Après KOUM, je vous partage la prestation au week-end Murat, yes sir!  de NICOLAS DRIOT,  artiste bien établi qui a multiplié les concerts sous son le nom de KANDID. 

Je vous envoie vers ce bel article de nos enchanteurs pour en savoir plus, à l'occasion du disque sorti au printemps "cartographie du coeur" (pochette signée F. Loriou).

( Pour cette chanson unplugged, j'ai un peu mixé le son de la vidéo avec le son console - qui ne reflète pas l'ambiance de la salle car il n'y a pas de micro qui enregistre la salle, mais on pourra quand même saluer la qualité de ce qui a été capté par les micro). 

Et non, il ne s'agit pas d'une chanson de Jean-Louis Murat. Je lui ai demandé d'ouvrir la soirée avec une des chansons de son album... J'avais imaginé qu'il démarre sans un mot, de la mienne comme de lui: la chanson et la vidéo préparée me paraissaient suffisamment relever de l'évidence, même si j'y mettais quand même un peu de malice: Débuter une soirée tribute à Murat par une chanson d'un participant! Comme l'an dernier, je voulais évacuer l'émotion, pour ouvrir le rideau pour faire la fête aux chansons de Jean-Louis Bergheaud... mais j'avoue que ce n'est pas un cadeau pour l'artiste... Ce samedi là - sur la terre -of course- Il a donc fallu que je parle et Nicolas a tenu encore à s'expliquer (cela ne figure pas sur la vidéo) - ou pourquoi la soirée se termine à 1h30... 😀.

Malgré des centaines de concerts, l’intermittent expérimenté était particulièrement traqueur de rencontrer cette assistance estimable muy VIP . C'était émouvant de le voir fébrile sur le parking à quelques minutes de "monter" sur scène...  Chanter du Murat ajoutait bien sûr de la tension, pour lui qui nous dira qu'il tient "aimer" pour une des plus belles chansons du monde. Emotion aussi de partager la scène pour la première fois avec Sonia Beaumont, chanteuse musicienne interprète du cru,  qu'il a invitée (ils viennent à nouveau de chanter ensemble à Pont-du-Chateau).   

Pour les locaux du 6-3, il est peut-être temps encore de le retrouver ce soir (vendredi 3/10) à 20 heures à Martres-de-Veyre (Médiathèque). Gratuit / réservation conseillée : 04 73 39 28 17 et la prochaine date: 

« ANIMATIS LIVE » (showcase)  "Cartographie du Coeur" (en duo)
 Saison Culturelle d’Issoire     Vendredi 07 novembre 2025 (19h). D'autres dates sur :

https://kandid-music.com

 

- PS: J'ai un peu mixé le son de la vidéo avec le son console - qui enregistre peu le son venant du public-. 

 

Trêve de bavardage: place à la douceur, à l'accordéon, à l'amour, Dieu n'a pas trouvé mieux... avec le son de la balance arrangé par le Studio Polyphone (Théophane Berthuit).  Un démarrage qui débute par un univers "chanson", avant que d'autres participants emmènent Murat vers le rock indé américain, le blues et le jazz

 

Pour suivre Sonia Beaumont:  facebook

 

 

2)   MATT LOW a joué son spectacle DOUHARESSE le vendredi 20 juin lors du week-end Murat, et pour la première fois accompagné par Yann Clavaizolle. IL reprend la route :     ET si vous voulez l'accueillir le 15/11 entre Nevers et la Belgique, vous pouvez l'accueillir!

3/10 : la bergerie, Cérilly (03) + Dragon Rapide
9/10 : Le Mouton Noir, Moustiers Saint Marie (04)
17/10 : Le café qui cause, Quistinic (56 )
18/10 : Octopus Garden Dreams, Saint Philbert de Grd Lieu (44)
14/11 : Les chailloux ,Nevers (58) + Alain Bonnefont musique
15/11 : HELP !
16/11 : L'Ancienne Fée Verte, Anlier (Belgique ) + Alain Bonnefont musique
 
Deux petits moments volés au Fotomat:

On aura l'occasion au mois d'octobre de reparler de Matt Low... 

 

3)  Fred Jimenez est invité d'une émission de radio animée par un camarade corrézien Guillaume Lebouis. 

LE Mardi 7 octobre sur Radio RGB est prévue la diffusion de l'émission "Borborygmes et logorrhées" avec notre invité FRED JIMENEZ pour son livre « Johnny H. et moi.»

On parlera de Johnny mais pas seulement.
AU PROGRAMME:
AS DRAGON : « Dans l’océan de ta chevelure. »
LOU REED « WALK ON THE WILDE SIDE »
JEAN-LOUIS MURAT : « LES JOURS DU JAGUAR"
THE BEACH BOYS: « WONDERFUL »
PAUL MCCARTNEY : « Mr BELLAMY »

AIR GUITAR ET MAUVAISE FOI - 5:04 minutes: « Old Man » de Love /Séquence présentée par Sébastien Miel, guitariste du groupe La Maison Tellier.

 

 

LE LIEN LORIOU EN PLUS 

En plus de Francofans et la semaine prochaine sur surjeanlouismurat.com , on retrouvera un article sur PHOTORAMA de F. Loriou dans le nouveau LONGUEUR D'ONDES.  Et cela SERA  toujours  téléchargeable gratuitement! 

LE LIEN CAMARADERIE EN PLUS

COCO MACE notre découverte du week-end 2024 revient, il sera en première partie de François and The Atlas Mountain à la coopé le 5/11

Dans son Cantal:

Et on apprend que Koum fera la première partie de Yame le 24/10 au même endroit.  https://www.instagram.com/p/DPWzrdXjMyk/?igsh=MTRuZWRjdHV3Ym5iNg==

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #week-end Murat, #2023 après

Repost0

Publié le 28 Septembre 2025

bonjour,

Je ne résiste pas plus longtemps à vous partager deux premières vidéos, avec le son console (n'hésitez pas à en profiter au casque) du Week-end Murat, yes sir!  Je suis en train de préparer ça depuis deux semaines, et j'y prends beaucoup de plaisir (je suis un peu responsable de tout ça, mince! #fierté)... et en montant cette première vidéo, je peux vous dire que ça créait de l'émotion. Merci donc à KOUM, d'être venue de Paris, avec son "si je devais de toi" qu'elle rechantait (après sa belle prestation à la Coopé)... et cette très belle surprise: avoir choisi un titre rare figurant sur "Royal Cadet" (mini cd assez culte toute de même)... Absolument sous le charme... et j'espère qu'elle aura l'idée de mettre cette chanson à son tour de chant.   On attend vraiment que cette jeune génération remette à la lumière la musique et les mots de Jean-Louis Murat.

Suivez KOUM:  plus sur instagram que facebook

Session live de 20 minutes avec un grand orchestre à écouter ici

Avec Antonin (Soleil Brun), Aurélien Bunch (de Aymar) et Gus (Desj): notre super groupe de ce soir-là. 

edit: Koum fera la première partie de Yame le 24/10 à  la coopé. https://www.instagram.com/p/DPWzrdXjMyk/?igsh=MTRuZWRjdHV3Ym5iNg==

Z'actus:

Voilà pas loin de 20 ans que je partage les billets du blog de Laurent Cachard (sur le forum dit de Josy, puis sur le blog), quand il chronique ses aventures muratiennes. Comme pour le voyage de Noz, il en a fait un livre, avec du contenu inédit dont l'exercice périlleux d'une interview post-mortem (fictive). Le livre est sorti cette semaine. Un monde sans Murat, Editions Audasud-L'an demain. 15 euros.

 

 

 

Présentation du livre au Bar du Plateau à Sète le samedi 11 octobre à 10h30.

C'est le même jour que la soirée de lancement du livre de Frank Loriou aux Vinzelles - la soirée est complète mais il est possible d'aller se faire dédicacer le livre en fin d'après-midi.  PS: On pourra se procurer Francofans la semaine prochaine pour y découvrir une interview de ce dernier. 

Il a livré quelques images (certaines inédites)  sur instagram cette semaine (on a échappé au bicorne pour innamorato !).

 

https://leboulon.net/murat-photorama/

 

- Côté amis/collaborateurs de Jean-Louis Murat, voici qui promet quelques mentions de l'auvergnat au cours des deux mois qui viennent... et la possibilité de l'entendre dans une salle de cinéma:

Paris Du 21 novembre 2025 au 30 novembre 2025
Rétrospective Laetitia Masson

« Nous, Français, sommes toujours coincés entre réalisme et naturalisme. J'essaye d'inventer ma distance. » Indissociable de Sandrine Kiberlain, avec qui elle signe une belle trilogie inaugurale – En avoir (ou pas), À Vendre et Love Me – Laetitia Masson construit une œuvre aventureuse, impossible à réduire à un genre. Touche-à-tout, son cinéma est ouvert à tous les vents, se mesure avec Pourquoi (pas) le Brésil au roman supposé inadaptable de Christine Angot, ressuscite Isabelle Adjani sur grand écran (La Repentie) tout en proposant des portraits délicats d'amis au travail (Benjamin Biolay, Rudy Ricciotti), des clips pour Jean-Louis Murat ou des séries TV de prestige pour Arte.  (source)

  • lieu
    Cinémathèque française
  • adresse Cinémathèque, 51, rue de Bercy.. 75012 - Paris
  • site internet https://cinematheque.fr/

On essayera de suivre ça de près....

 

UN LIEN EN PLUS 

- On a parlé de Fabrice Caro, comme un des écrivains muratiens il y a quelques temps (d'où son titre de son avant dernier livre "Fort Alamo"). Je n'avais pas parlé de sa programmation d'un titre de Murat dans une précédente émission de radio france, mais  vu qu'il a de nouveau choisi une chanson "le mont sans souci" dans sa play-list, cette fois pour La bande originale avec Nagui, je le mentionne, mais  on entend juste la chanson- il n'est pas question du chanteur. 

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-bande-originale/la-bande-originale-du-jeudi-25-septembre-2025-5507850

 

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après, #week-end Murat

Repost0

Publié le 20 Septembre 2025

Bonjour,

Allez, quelques petites choses...  

[NB : C'est complet pour la soirée à Volvic pour le lancement du livre de F. LORIOU, avec JP NATAF]

 

On commence par une archive inédite retrouvée au fond d'un disque dur et on distribue des liens en plus:

 

1983. Voilà, appelé à la barre, le sieur Jean-Louis Murat, qui avoue déjà l'âge de 30 ans (on se rappellera qu'il fut longtemps mention d'une naissance en 1954). Au vu de l'invité-l'accusé- principale, les questions tournent autour de l'érotisme, c'était Régine Deforges. 

Et le président (Claude Villers) d'interroger : "vous pensez que la mort est érotique, sensuelle?"... et Jean-Louis d'indiquer que "suicidez-vous le peuple est mort", il trouvait juste ça drôle, ces mots ensemble, et qu'il n'y avait donc pas de message. Il indique ensuite qu'il a des enfants, mais qu'il n'est pas vraiment marié. On l’entraîne ensuite dans une zone marécageuse, qui est aujourd'hui bien datée. 

Murat ne gardera pas un bon souvenir du moment. 

Ce n'est pas si terrible, mais en 2000, à la question sur son pire souvenir, c'est à cette émission qu'il pense, indiquant qu'il avait été complétement désarçonné au moment de chanter... En fait, il ne s'agit pas de l'interview enregistrée en elle-même, mais de séquences à côté (il est probable que l'émission ait été enregistrée, et non diffusé en direct).   A 12'40:  Murat parle de la méchanceté absolue de Pierre Desproges, et il est vrai que les versions des chansons de ce jour-là montrent une certaine fragilité (au niveau du texte,- à écouter ci-dessous).

Ce live est quand même très touchant...et on  remercie encore le regretté Matthieu Guillaumond de nous avoir fourni cette archive.

Dommage pourtant que Murat et Desproges ne se soient pas trouvés  ce jour-là.  Ils avaient des points communs, comme l'amour de la littérature classique (Bloy...), le côté iconoclaste et provocateur, parfois réac, la critique de la démocratie, mais Jean-Louis se revendiquait du peuple, football et gilets jaunes... Certainement pas le cas de Pierre Desproges.  (J'ai gardé le lien suivant plusieurs années dans ma barre de favoris en attendant une occasion  : Pierre Desproges, un humoriste de droite ?  Intéressant).

Ceci, il l'expliquait dans cette même campagne de promotion, en 2000, à propos des Guignols  (sur MCM). 

-----

Petite anecdote dont les plus fidèles et attentifs lecteurs se seront souvenus... Murat vient dans cette émission défendre son LP Murat  enregistré par Michel ZACHA...  Ce dernier était ami de Desproges, et il nous a raconté qu'il était très fier de son travail réalisé pour sortir sur disque  les plaidoiries :

ZAC:   Je vais t’étonner mais l’une des prods dont je suis le plus fier c’est l’intégrale de Pierre Desproges!  C’est l’exemple même de ce que peut être le métier du son :  Pour "La Scène", pas de problème (j’avais enregistré les deux spectacles sur mon Tascam 8 pistes) ; pour "les Chroniques de la haine ordinaires" idem ; mais pour les Réquisitoires :  Imagines-tu la somme de travail qu’il a fallu pour aller récupérer à l’INA les enregistrements sur bandes magnétiques de trois années de tournées dans toute la France du Tribunal des Flagrants Délires : 600  enregistrements qu’il a fallu numériser sur bandes DAT puis transférer dans mon ordinateur ( un Mac du moyen-âge :1992 ! ). Ensuite , avec Hélène Desproges, nous avons TOUT écouté, choisi les meilleures prises et là le véritable travail a commencé : tous les Réquisitoires de Pierre étaient écrits et nous avons décidé de respecter son texte à la virgule près. Cerise sur le gâteau, pendant le déroulement des réquisitoires Luis Rego et surtout Claude Villers faisaient des commentaires et des réflexions qui faisaient rire le public. Si on les avait gardés, non seulement ce n’était plus le texte de Pierre mais en plus notre cher « Massif Central » réclamait des droits exorbitants. Nous avons donc décidé de NE CONSERVER QUE LE TEXTE DE PIERRE !

Ce qui veut dire qu’il a fallu couper toutes les interventions de Villers/Rego, tous les rires, les hésitations, les digressions, pour reconstituer le texte de Pierre, à la virgule près sans que personne n’entende les montages, comme si Pierre avait parlé naturellement sans être interrompu. Accessoirement il fallait que la prise faite à l’hôtel de Ville de Lyon devant 200 personnes, soit "raccord" au niveau du son avec celle enregistrée en plein air sur le port de Dieppe !  Un immense travail pour que, finalement, le public ne se doute de rien !  C’est-ça une bonne réalisation. Et je devais bien ça à mon ami.

 

Le talent de Desproges ce jour-là : 

LE LIEN EN PLUS QUI EST UNE CAPTURE

 

Dans "Réponse PHOTO" (10/09/2025)

LA CHRONIQUE EN PLUS

Sur RFM

UN BRIN DE MUSIQUE EN PLUS

Si ça vous a donné envie de chanter (vu la météo annoncée de toute façon pour ce week-end...):

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #vieilleries -archives-disques, #2023 après

Repost0

Publié le 13 Septembre 2025

@charlesrostan

 

On l'apprend par Jacques Moiroud (journal Spliff, guitariste Pale Riders),  François Saillard, premier bassiste de Clara vient de mourir. Après JF Alos, Christophe Pie,  Jean-Louis,  c'est  un autre participant de cette aventure qui disparaît. Pensées à Alain Bonnefont, Jean Esnault et Dominique Cartier, et bien sûr à ses proches.   Jean-Louis avait eu une remarque un peu méchante sur une de ses prestations, mais il avait poursuivi dans la musique  avec des groupes réputés de la scène auvergnate: avec Joël Rivet lui aussi disparu (les Guêpes, Pale Riders - aux côtés de Jack Daumail), André Agier, et encore jusqu'au début de cette décennie avec Sly de Bruix. Il a aussi fait de la radio, géré des studios de répétition.   Il était surtout connu pour sa discrétion, sa gentillesse, son engagement humanitaire. Il se revendiquait comme le premier punk clermontois, et Roger de Plexiglas qui l'a connu à la Bourboule en 77/78 l'appelait Punkie (pukie?) -et le disait "génial"-, mais ses autres surnoms connus sont le Fanch et le "petit François" (à cause de ses sœurs aînées?).   

 - PS:  Il était dans mes contacts, je l'avais invité à participer au 2e Week end mais je ne l'avais pas rencontré-. 

Voici son témoignage dans "Histoire du rock à Clermont-Ferrand" de P. Foulhoux, où il revient rapidement sur Clara. Il avait 17 ans...

était déjà trop tard. Je suis redescendu en courant vers la maison du peuple pour voir Christophe Adam jouer à ma place.      [Patrice Papelard dont il est question est le leader du groupe Tachycardie, il a poursuivi sa vie professionnelle à Villeurbanne (Ateliers Frappaz et directeur artistique du festival "les invit"... où il convia JLM lors de la tournée BABEL]

 

La preuve de la véracité de l'anecdote sur la maison du peuple avec Joël Rivet: photo de  Danyel Massacrier lors des balances.. et ci dessous,le concert: 

Pour J. Moiroud, François était grippé, d'où ce remplacement... Les souvenirs sont  souvent vagues chez nos rockeurs (ça me rappelle le propos de ce dernier sur le festival de la Bourboule de 1978: je devais y être puisque je ne me rappelle de rien -citation apocriphe).

A propos du festival, voici ce qu 'écrivait Matthieu: 

François Saillard (basse). Âgé d'environ 17 ans, il s'est mis à écouter sérieusement du rock cinq ans auparavant, au point de devenir, selon ses propres termes, "un des premiers punks clermontois". Il s'installe à La Bourboule pour s'impliquer humainement et musicalement dans Clara, mais n'y reste pas aussi longtemps que ses camarades. Il poursuivra la musique au sein de formations locales dans les années 80 et dirigera un studio – où se tiendront notamment les répétitions du deuxième 33 tours de Murat –, avant de voyager dans le cadre d'activités humanitaires. Si, en 2003, Murat s'amusait du niveau de son jeune bassiste trente-cinq ans plus tôt ("le p'tit François qui en mettait pas une dans le panier") – ce qui lui vaudra une réplique taquine de l’intéressé chez notre camarade Didier ("Comment ça : 'pas une dans le panier' ? Je débutais, mais j’inventais une nouvelle manière de jouer de la basse : pas dans le temps, mais pas à contre-temps non plus") –,  il semble que Saillard ait accompli depuis de notables progrès, du moins si l'on en croit la description faite dans ce texte de présentation du groupe Sly de Bruix : "Un somnambule, avec un son rond comme une boule de démolition. […] Peut poser une basse reggae sur une chanson des Ramones."  https://www.surjeanlouismurat.com/clara-concert-murat-festival-bourboule-1978

 

ci-dessous avec JF Alos et Christophe Pie, Joël Rivet...  tous disparus trop jeunes. Photo de  PJ Fontfrede. 

François Saillard, Clara perd encore un membre

Pas facile de toujours repérer si c'est Jean-François Alos ou François Saillard sur les photos, mais je pense que celles-ci sont de la période avec François... et on termine par de la musique! François avec Sly de Bruix : 

François Saillard, Clara perd encore un membre
François Saillard, Clara perd encore un membre
François Saillard, Clara perd encore un membre
François Saillard, Clara perd encore un membre
François Saillard, Clara perd encore un membre

On peut encore entendre François en duo avec SAN MOPS, groupe P2F:

https://soundcloud.com/sanmops

 

Sa "fiche" dans le groupe des Irréductibles sur Facebook: par Jacques Moiroud.

François Saillard, Clara perd encore un membre

mise à jour: 

Notre petit frère et oncle François nous a quitté . Notre chagrin est immense , il va tellement nous manquer .
Ses obsèques auront lieu  Mardi 23  septembre au crématorium de Crouel  à 15h15 .
Merci pour tous les  témoignages d'amitié reçus , merci à vous tous ,ses amis fidèles qui ont partagé sa vie  . Merci.
Mireille Saillard

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après, #divers- liens-autres

Repost0

Publié le 5 Septembre 2025

Je suis passé au magasin pour acheter le dernier S. Bataille sur Eicher (j'aime me faire du mal?)... et la pêche a été correcte. Ps: on découvre le nouveau single  du chanteur aujourd'hui - sans surprise, mais joli. 

[Les résas sont ouverts pour la soirée aux Vinzelles! Il faut le faire par mail en indiquant Soirée Murat- démerdez- vous un peu pour une fois ]

1/3) On commence par un magazine spéciale (c'était vendu dans le rayon presse) dans la série "vivons sur le dos des fans gogos": sur Mylène Farmer. Une petite mention de "regrets":

 

2/3)  On passe sur un livre que j avais déjà repéré lors de mon dernier passage mais dont j'avais oublié les photos. Frederick Rapilly chez rock and folk editions "Indochine Dizzidence Rock n Roll". Il est bien-sûr question de "un singe en hiver" et "karma girls"

Bibliographie: Indochine et Mylène Farmer avec du Murat
Bibliographie: Indochine et Mylène Farmer avec du Murat
Bibliographie: Indochine et Mylène Farmer avec du Murat
Bibliographie: Indochine et Mylène Farmer avec du Murat

3/3)  Enfin, un autre livre sur Mylène Farmer, chez Grund, signé Olivier Cachin, sur des tubes.... avec une photo pleine page de Jean-Louis.

Bibliographie: Indochine et Mylène Farmer avec du Murat
Bibliographie: Indochine et Mylène Farmer avec du Murat
Bibliographie: Indochine et Mylène Farmer avec du Murat

Le LIEN EN PLUS

un long article sur le livre de Cédric Barré sur le site  Benzine 

https://www.benzinemag.net/2025/09/03/essai-jean-louis-murat-le-moujik-et-sa-femme-de-cedric-barre/

C'est bien troussé et M. J Barbarossa  est extrêmement mesuré et juste dans ses propos: 

"On pourra rappeler également l’existence de la « Bible » des amateurs de JLM, à laquelle Cédric Barré dit avoir abondamment puisé, le site www.surjeanlouismurat.com, dit aussi « le blog de Pierrot », toujours alimenté par le mythique Pierrot bien connu des Muratophiles."

 

Me voilà beau...

 

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #bibliographie

Repost0

Publié le 1 Septembre 2025

J'en ai rêvé (pour un week-end Murat) et  F. Loriou et les Vinzelles l'ont fait! On pourra écouter JP NATAF sur un récital "Jean-Louis Murat".  L'info était parue discrètement: en bas à droite.

C'est à l'occasion de la soirée de lancement du livre Photorama, le samedi 11/10 à Volvic (donc, deux jours après la sortie officielle du livre). 

Au programme : une rencontre avec Frank autour du livre, une séance de dédicaces, et un concert de JP Nataf qui reprendra des titres de Jean-Louis.

Une vraie joie tant les prestations de JP à la coopé mais encore plus son "Troupeau" à la maison de la poésie étaient une réussite, et bien sûr, j'adore aussi l'artiste... et de plus en plus, notamment après l'avoir vu en février 2025 à Lyon (hors-Innocent, je l'ai vu deux fois : la première au brise-glace).

Ce soir-là, lors du premier morceau, déjà enthousiasmé, je me suis dit qu'il fallait que j'en garde une trace, et j'ai sorti mon téléphone pour faire un audio. Dans cette ambiance intimiste de cette cave d'A THOU BOUT DE CHANT,  la qualité s'est avérée correcte... et j'ai très souvent écouté les morceaux, dont "seul alone", masterpeace.  A l'occasion de cette annonce, j'ai décidé de rendre public ce moment, tout à fait exceptionnel car il s'agit d'un concert unique (je crois qu'ils essayent de le faire une fois par an) avec les lorrains ALEX TOUCOURT à la guitare- percussion (que JP a aussi accompagné sur ses chansons) et la violoniste FLAMME. 

 

Pour rappel : JP faisait des choeurs sur DOLORES en 96...  JP a  évoqué JLM dans une petite bio, rédigée pour la sortie de l'album:   "un soir d' août  2007, un concert  sur mon lieu de vacances, avant jean-louis murat  puis passe une excellente soirée à l'écouter" (Noirmoutier). JL lui a dévoilé ce soir là des recettes de cocktail (il me semble qu'il y avait le redbull-Bourbon,  c'était avant que ce mélange soit largement popularisé). 

- F. Loriou  nous proposera d'autres rendez-vous en 2026. 

Une exposition de photos extraites du livre sera disponible à partir de début octobre et circulera dans les médiathèques, centre culturels, théâtre, salles de concert de l'hexagone. Les personnes intéressées peuvent le contacter directement à : frank.loriou@gmail.com. Il est également possible de le faire venir pour des rencontres autour de la création de pochettes de disques, dans lesquelles il parlera évidemment de son travail avec Jean-Louis. 

Rappel : les infos sur le livre: 

https://www.surjeanlouismurat.com/2025/05/un-livre-de-frank-loriou-le-boulon-photorama-2025-photo-jean-louis-murat-le-boulon

 

ps: autre événement à Rouen ce jeudi: https://facebook.com/events/s/causerie-musicale-autour-du-mo/4150399685216543/ Cédric Barré et son livre sur le moujik et sa femme. Il sera avec sa guitare. La Baraque à 19h. 

LE LIEN EN PLUS 

Le retour par Patrick DUCHER de l'événement de samedi dernier à Roche-Charles

et celui du dernier venu dans le paysage muratien : le berger de Chamablanc

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après

Repost0

Publié le 30 Août 2025

Ça fait un moment (un an et demi, diantre!) que je n'avais pas publié d'articles dans la catégorie "Clichés", j'aurais eu un peu de quoi pourtant. Il se trouve qu'une ou deux personnes m'en ont réclamées au week-end Murat...  Jean-Louis nous ayant raconté à plusieurs reprises ses vacances (Foule Romaine, Taormina, Nu dans la crevasse....), je décide à nouveau de faire de même... mais je fais un deux en un!   Même si les photos (de la montagne italienne essentiellement) n'illustreront pas vraiment les propos, j'ai choisi d'aller piocher chez  JL Bergheaud les mots évoquant ce pays. Peut-être que l'Italie fera l'objet d'un autre article un jour pour détailler  plus largement ces références transalpines  (en rappelant les textes écrits lors de la coupe du monde 90; son amour du cinéma italien qui a peut-être inspiré quelques chansons, ou son amitié avec l'éditeur Luigi Nocera....), car même si les chansons inspirées par Joachim Murat sont nombreuses, il n'y a pas que ça. On y trouve des petites surprises ou bizarreries. Je ne précise pas les chansons, à vous de vous amuser (et de retrouver éventuellement l'origine grâce à vos moteurs de recherche et Muratextes).    Ps: Pour rappel, la dernière virée en Italie (clichés 53: Cinque terre)

 

On peut commencer par deux titres de chansons : la sérénade et le sacré

O SOLE MIO

SAINT-FRANÇOIS D'ASSISE   

 

                        Au dessus des Dolomites (à ne pas confondre avec le mythe des Dolos)

On croît voir le bonheur

On engage la poursuite

On ravale mille pleurs

Comme un renard sous le givre

Cavalant de-ci de-là

L’amour est toujours en fuite

Si ma Milanaise

Aime trop le plaisir   (ce vers illustre parfaitement la photo de ce bloc dressé vers le ciel... euh)

 

 

A l'heure où Gian Luca souffle un dernier "ah ah ah ah" (Ma babe) 

  (Vialli? ou c'est peut-être pour un espagnol, en tout cas, c'est un prénom d'origine italien)

 

 

Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)

est-il utile de dire les mots ?
quoi retourner à Florence
prendre le contrôle de ta peau

Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)

Rattrapé par les Molteni

Je m'enfonce seul dans ma nuit

 

 

 

 

tous les gens de Durango

de Catane à Minor Track
trouvent trop bon le Très-Haut

 

Tout nous ramène à Canossa 

 

Beretta

----

Après Cheyenne, il y a Capone

 

Chaque jour on tue César

----

Morituri/Agnus Dei

Au hasard Caruso Giacomo Antonio pour finir comme un con à Rio

 

 

Elle assomme une fourmi

Qui débitait un spaghetti

La cour de Naples

Me prend pour un neveu

Regrettera notre absence

comme César
comme Napoléon
comme le roi d'Italie
comme le roi de Naples
tombés...

 

 

Vois comment Fangio s'est rangé des voitures
A Tamburello

 

 

 

rouge est la mémoire amour
sous le décamètre
que le Vatican rêve

 

Le Guépard et ses frères

---

Silvana

 

Au lac de Côme l'autre Mardi gras

tâter l'âme soeur qu'on devine
dans la foule romaine
il y a foule à Rome ...

Buongiorno amore v'là la bête humaine
me reconnais-tu
oh quand même

Mi manchi tanto amico caro davvero
E tante cose son rimaste da dire
Ecoutes-tu toujours la musica vera
Et cherches-tu toujours à comprendre

 

Mi manchi tanto amico caro davvero
E tante cose son rimaste da dire
Ecoutes-tu toujours la musica vera
Et cherches-tu toujours à comprendre
Ecoutes-tu toujours la musica vera
Et cherches-tu se puoi di capire
Ecoutes-tu toujours la musica vera
Et cherches-tu se puoi di capire

 

 

diaporama  Piz Boe (3152 m) (cliquez): 

Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)

E perchè naturalmente s’aita
Contra la morte ogni animal terreno;
Larga’ il desio, ch’i' teng’or molto a freno;
E misil per la via quasi smarrita;
Però che dì, e notte indi m’invita;
Ed io contra sua

Quel est ce deuil sur nos âmes

Est-ce bien le deuil auquel tu tiens ?

                                                     S’io non credo al desio   

 (et oui, de l'italien pour le Florentin -terme cité dans la chanson- Mitterrand dans le coup de jarnac)

Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)

Pour les enfants de Palerme

 

Encore le Piz Boe en diaporama (cliquez):

Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)

à Marendossa
j'y cherchais les louves romaines

 

Encore un diaporama: (tiens, c'est presque curieux, aucune marmotte dans les mots de Murat, un animal pourtant présent dans le Sancy)

Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)

À Taormina

Je mesure ma peine

À Taormina ...

 

alors c'est merde ou non
l'amour descend-t-il aussi des guenons ?
des guenons j'ai vu le cul et le trousseau
à Venise à la même enseigne Giacomo

Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)

Sur la mort de Jean-Louis
Presque rien
Sur ses vertus d'arlequin

----

Jamais autant vu de colombines en taxi

Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)

La mise en boîte comme elle dure adieu Via Veneto   (rue de rome)

Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)

On nous dirait Belle

Sur la Reservata

 

 

Coucher de soleil sur la lagune (en diaporama):

Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)

D’une Milanaise et d’un qui vient à mourir

Je me souviens

 

Je me souviens de matins passés hors de France

Je me souviens du regard des gens de Florence

 

Je me souviens de Murat aux portes de Naples

 

Participation de F. à cet article avec ce caillou :

Car rien n'émeut cette terre

Ni charniers ni prières

Seule vit la cruauté

Au coeur de nos rochers

(...)

 A l'inconnu qui m'apaise

Aux entrailles de braises

(Outre la présence sur l'album Taormina, le vers "Reviens princesse mongole" dans Caillou est peut-être une référence italienne: dans l'aspiration de Marco Polo,   Khutulun  inspira Turandot de Puccini, on trouve également des mongoles chez Ludovico Ariosto, dit l'Arioste qui a inspiré nombres d'oeuvres, notamment pour les marionnettes siciliennes : les puppi.). Évidemment, les volcans italiens, on les retrouve explicitement ailleurs:

Pente de l’Etna
Face caméra

On peut donc couper là...

 

LE TRUC EN PLUS

Je n'ai pas lu Dante, mais Jean-Louis, oui:  « Je connais pas mal de chanteuses françaises, mais Carla est la seule que je puisse appeler à 9 heures du matin pour parler de Nietzsche et Dante".  Son ami Bayon, l'a mis en lumière en l'église d'Orcival:  la poésie de Murat ne cesse de parler de mort, et il n'a cessé, pour nous, de faire "le voyage"  : "c'est bien là le rôle du poète, l'aède. C'est celui qui descend, "ramasse l'esprit", et fait les allers-retours entre les deux mondes, il relie Murat à Nerval (citant "El desdichado" : "Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron / Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée / Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée."), Baudelaire ("c'est la mort qui console hélas et qui fait vivre"), cite encore un vers de Poe. C'est la charge du poète de parler de la mort,  "il la prend sur son dos"... ". 

On peut donc je pense relier les nombreuses occurrences sur Satan, l'enfer et Belzébuth à l'Italien DANTE.  Quelques exemples:

Satan voilé

Est venu

Visiter l’exposition

-Ohé Dame du jour

Qu’on me livre aux Enfers

-Fille d'azur est l'âme du malin

On me jure que c'est sortilège. 

Que si Belzébuth habite mes reins,

Votre assomption mon adorée
Nous aura plongés en enfer.

 

oyez, braves gens
l'histoire de ce temps
où sur la machine ronde
s'amusait Satan
où sur la machine ronde...

 

 

LE TEMPS ADDITIONNEL :

 

Dans les dolomites (Tyrol du Sud), on peut croiser un des héros de Jean-Louis Murat: Reinhold Messner. L'alpiniste qui est toujours vivant a notamment créé des musées autour de la montagne et de l'alpiniste. 

Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)

Et si vous aimez ces lakes, pensez au Like!

Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)
Clichés n°63 : MURAT (il francese) et l'ITALIE (Dolomites)

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #montagne - rando et photos

Repost0

Publié le 25 Août 2025

Bonjour,

Personne pour se demander si je n'étais pas tombé d'une falaise?  si je n'avais pas fini étouffé par mon vomi (moi qui ai tout juste environ 27 ans)?  cédé à ma neurasthénie chronique en avalant 20 comprimés de Curcuma? 

Pffffuuu... Bon, comme vous le voyez, pas sûr que ces très longues vacances de blog m'aient mis de bonne humeur, et je me force à me reconnecter. Bon, il faut dire qu'il ne s'est rien passé de phénoménal et que j'ai laissé en plan tous mes travaux... 

Allez, on va quand même trouver quelques bricoles à partager :

 

1) Rappelons l'événement du  30/08: 

  ✨ Pour honorer cette mémoire, le groupe de fans "Jean-Louis Murat... L’histoire continue", avec le soutien de l’Institut, a imaginé et financé une plaque commémorative. Elle sera inaugurée dans la chapelle en présence de Monsieur Gomez, Maire de la commune de Roche-Charles-La-Mayrand, de membres de l'Institut Jean-Louis Murat et de la famille de l’artiste, de fans et de tous ceux qui souhaitent partager ce moment.

🎵 A cette occasion, Jean Urban et Antonin Lasseur, complices de cet hommage, interpréteront sur place deux des titres de "Murat en plein air" pour nous replonger dans l’atmosphère du tournage.

🚶‍♂️ Infos pratiques :

📍 Rendez-vous à 13h30, place de l’église à Boslabert – départ à 14h.
Prévoir de bonnes chaussures : le sentier vers la chapelle est parfois escarpé, mais la magie du lieu vaut l’effort.

(peu de places à Boslabert, il est donc recommandé de se garer plus loin sur la grande route pour rejoindre à pied le hameau)

 

 

 

2)  Une chronique belge récente (publié ce jour 25/08) dans Matin Première (la Première): 

Dans sa séquence « Sur une bande magnétique un peu folle » (5 minutes), "Olivier Monssens revient sur le chemin long et ardu qui mènera Jean-Louis Murat vers son premier succès : Si je devais manquer de toi". Pas mal fait! Le journaliste est même allé piocher du Clara. 

https://auvio.rtbf.be/media/les-sequences-de-matin-premiere-sur-une-bande-magnetique-un-peu-folle-3372807 (il faut se connecter pour écouter)

 

3) Petite article de Pop News sur le livre de Loriou:

https://www.popnews.com/2025/08/19/frank-loriou-raconte-son-murat-en-photos-et-en-mots/

 

4) Télérama s'occupe pendant ses vacances... avec un classement des meilleurs albums des années 90 (c'est du recyclage mais bon):    "le manteau de pluie". L'album de la confirmation, après le succès tardif à 30 ans passés. Murat enchaine les classiques (sentiment nouveau, col de la croix morand, le lien défait) et installe pour quelques années ses déclarations et chagrins d'amour entre variété poétique et blues verglacé dans le paysage de la chanson". C'est signé Odile de Pias. 

https://www.telerama.fr/musique/les-100-meilleurs-albums-des-annees-90-selon-telerama-2441-7020221.php

 

5)  Dernier rappel:  L'interview passionnante de Grégoire Bouillier est à retrouver: https://www.surjeanlouismurat.com/2025/06/interview-gregoire-bouillier-jean-louis-murat-2025-syndrome-de-l-orangerie-dossier-m-flammarion 

On apprend que l'édition poche du "Le syndrome de l'orangerie" est disponible depuis le 20/08, et qu'il s'agit d'une version augmentée (il est notamment question du Palais idéal du Facteur cheval dans cette édition, où joua Murat et cher à G. Manset).   https://www.jailu.com/le-syndrome-de-lorangerie/9782290415696   9,5 euros bien utilisés!

 

6) Et ah, ça me revient, il faut quand même que je raconte: J'ai pu rencontrer trois membres de Kraftwerk lors de leur passage à Lyon (avant Taormina ou St-Malo). Ca a été des beaux moments (notamment quand on est tombé devant les affiches de radioactivity sur la boutique Boul'dingue à St-Jean, le concert bien sûr et le petit debrief ensuite - il y a eu quelques petits soucis techniques -mineurs ce soir là).  Je n'ai pas vu Ralf Hutter, mais on lui a fait passer mon vinyle d'AUTOBAHN qu'il a signé juste avant le concert. Il l'a apparemment bien inspecté car il était content de voir la pochette originale.  J'avais prévu le cd de "Travaux sur la N89" pour lui (avec un petit mot à propos de l'amour réciproque pour le tour de france, et le fait que certains ont vu dans ce titre un clin d'oeil à Autobahn). Cela lui a été remis plus tard à l'hôtel. On m'a rapporté un merci et qu'il allait écouter ça chez lui... On ne saura jamais la suite. 

 

Bon, vous l'aurez compris, tout ça pour dire que je suis l'ami des stars. 😎

                                  Avec Yves Bigot et Mister Lang...  après le concert de Neil Young. 

 

 

LE LIEN EN PLUS 

Un inconnu muratien a l'honneur dans l'EQUIPE, c'était le 29/07...  ou le "quart d'heure de célébrité"

"Mon endroit préféré, c'est l'Auvergne, c'est exceptionnel et magnifique. J'ai passé une année à Clermont-Ferrand. J'avais alors fait pas mal de vélo pour me balader, dont deux cyclos à l'époque. Notamment le circuit de Charade (ex-circuit de Formule 1 et de moto). C'était il y a longtemps, au XXe siècle (rires). Les plus belles routes pour moi se trouvent dans le Cézallier, notamment entre la Godivelle et Compains. Je voulais faire le col de la Croix-Morand à cause de la chanson de Jean-Louis Murat « Perce-Neige », que j'aime beaucoup. C'est marrant car cette année, des fans ont aussi fait un « virage Jean-Louis Murat » lors de la 10e étape du Tour. La seule que j'ai regardée cette année d'ailleurs".

 

CALENDRIER:

Je ne pense pas être sur l'auvergne samedi, par contre:

Pour écouter l'album "le signe" en live avec le Voyage de Noz,  c'est le 13/09 à Vaugneray.

https://interval.ccvl.fr/agenda/simplextival/   Un avant gout du concert anniversaire des 40 ans du groupe au Radiant, le 4/12!      (D'ici là, il y aura lieu le concert solo de Stéphane Pétrier, le 2/10). 

J'ai programmé quelques autres concerts: Belin, Eicher, Biolay... mais... ce faisant,  je ne peux jamais m'empêcher de penser à celui que je ne verrai plus... 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après

Repost0