Publié le 28 Mars 2013
Publié le 28 Mars 2013
Puisque je n'aurai pas le temps très rapidement de vous faire part de mes sentiments, je vais me contenter pour l'instant de vous informer de ceux d'autres moins lents. hi han (comme l'a chanté Depardon en première partie).
D'abord la presse: "MURAT IRRADIE LA CAVE à MUSIQUE"
http://www.lejsl.com/saone-et-loire/2013/03/28/murat-irradie-la-cave-a-musique#jimage=AA45E0C8-F491-4EE9-91DD-E21514BD6EFB
Et... je ne sais jamais comment l'annoncer, après, je me fais ramasser... Le bien connu muratien eicherien (encore une catégorie), et romancier, Laurent Cachard, qui a écrit son article avant de se coucher... et prenait des notes durant le concert... Ah, y'en qui sont pro, heureusement!
A découvrir sur son blog:
http://laurentcachard.hautetfort.com/archive/2013/03/28/bravo-macon-titre-contraint.html
Bon, j'en reste là, ça fait une demi heure que je fais cet article, je suis un ordinateur qui mouline, qui mouline.. On verra de retour à la maison, pour améliorer tout ça... Je tente de mettre une image, attention, cascade!
Publié le 27 Mars 2013
- Une première CHRO chez nos amis belges (une Kro, c'est rare, mais les Chro, on espère que ça va écluser avec le festival Botaniques)
http://www.moustique.be/culture/musique/234237/jean-louis-murat-toboggan Noté 3étoiles/5
Toujours aussi prolifique, Jean-Louis Murat se réinvente dans l’isolement. Pas de grand déballage ou d'oriflamme au programme ici: les morceaux de l'Auvergnat brillent plus que jamais dans le dépouillement et la simplicité.
Surtout, on retrouve avec émoi cette voix reconnaissable entre mille. Unique, authentique, elle pose les jalons de chansons lumineuses, esquissées du bout des doigts sur six cordes en nylon. Du grand art. On glisse lentement sur "Toboggan".
Mais, arrivé à la dernière chanson, on n’a qu’une seule envie: remonter la pente et se refaire une descente.
Le 5/5 aux Nuits Botanique.
- Et une plus conséquente sur le site Quai BACO, le déclic musical:
http://www.quai-baco.com/jean-louis-murat-toboggan-la-chronique-14986/
"un « Toboggan » plus personnel, plus dépouillé et d’une esthétique musicale impressionnante. L’auvergnat nous délivrent 10 titres homogènes, innovants et folk. Un bien bel album !"
LE LIEN EN PLUS :
Et notre ami, le plus grand concurrent de Murat était à Lyon hier.
Au niveau vitesse...
Bon, c'était juste parce que je fouillais sur le site du PROGRES.... Murat devait être dans l'édition d'hier, j'aurai l'article demain!... et non, ce n'était pas Manset... qu'on espère en train de travailler sur son album...
Publié le 26 Mars 2013
Bonjour à ceux qui découvrent ce blog ! Prenez le temps de parcourir quelques pages des Inter-ViOUS ET MURAT: http://www.surjeanlouismurat.com/categorie-11422242.html
Et déterminez à quelle espèce de muratiens vous appartenez : http://www.surjeanlouismurat.com/article-muratiens-ou-qu-est-ce-106222509.html
c. F.Loriou
Cela a été calme aujourd'hui...Rien de phénoménal à se mettre sous la dent. Sur les réseaux sociaux, par contre, le disque fait naturellement débat... même si globalement, comme dans la presse, les échos sont positifs (sans que cela soit aussi positif que pour "Le cours ordinaire des choses"). Sur twitter, ça raille souvent mais sans avoir écouté, mais j'ai constaté (sur FB) par deux fois les dégâts de quelques communications période "Grand Lièvre"... Le défi de cette promo, c'est aussi d'arriver à ce que certains réécoutent sans a priori la musique de Monsieur Bergheaud... Hélas, hélas, on ne peut pas dire qu'il y a un single à la hauteur pour tirer l'album, même si j'ai fini par apprécier la chanson. A propos, on attendait un clip pour "over and over" pour la fin du mois... On espère qu'il va arriver.
Toboggan apparaissait hier matin dans le classement iTunes, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Soit, après ces quelques propos liminaires, venons-en aux petites chroniques... Enfin! pas trop tôt!
- Sur le site http://www.indierockmag.com/article21842.html , écrit par quelqu'un qui n'est pas un spécialiste muratien (puisqu'il ne connaissait pas Grand Lièvre).
" Malgré tous ses efforts pour répandre sa mauvaise foi et se montrer antipathique, un regard approfondi sur le bonhomme aura tôt fait de le montrer sous un jour plus avantageux"... ah, bein, voilà, qu'est-ce que je disais!
- Sur concertandco, on est entre auvergnats (on remarquera l'hommage appuyé à Christophe Pie) mais on (Pierre Andrieu) est parfois critique avec Murat. Là, c'est plutôt positif:
http://www.concertandco.com/artiste/jean-louis-murat/critique-cd-achat-vente-19834.htm
"qui sait parfaitement faire vibrer la corde sensible. En prenant soin de ne pas se retrouver sur la pente glissante de la mièvrerie consensuelle,
la voix de JLM, toujours marquante, jusque dans les saisissantes harmonies réalisées"
- Enfin, un commentaire assez long sur AMAZON... par quelqu'un qui a beaucoup apprécié le dernier album de Johnny, il n'est donc pas rancunier!
http://www.amazon.fr/review/R3SCL2N9DWCW6P/ref=cm_cr_pr_viewpnt#R3SCL2N9DWCW6P
=>A noter la sympathique communication sur FB du collègue de bureau chez Pias : DA SILVA
Jean Louis Murat vient de sortir un nouvel album , c est d ' une beauté enivrante c est assez simple à vérifier il suffit d écouter le premier titre " il neige " du saisissant " toboggan "
Pierre Schott a aussi partagé "over and over" sur son mur: "Oui, j'apprécie JLM. Il me fait des vacances au milieu du ronron consensuel et robotisé qu'entretiennent ses confrères artistes... Ce garçon fait son métier avec honneur. Quant à moi, même passionné et intègre, je ne suis qu'un touriste de passage, un cycliste en vadrouille ici bas. Dans sa démarche, JLM est un honnête homme. Il convient de parler honnêtement. Voilà le message qu'il faut partager".
On rappelle à Murat que le défi cycliste que Pierre lui avait lancé court toujours!
Enfin, Olivier Adam dont on a déjà parlé a indiqué du Japon me semble-t-il qu'il s'agissait d'un "grand cru"....
=> Amis parisiens, voir Murat avant le Trianon, c'est bleussipo, et à Tokyo: Emission en direct et en public vendredi soir!
http://www.franceculture.fr/emission-le-rendez-vous-le-rdv-290313-avec-jean-louis-murat-en-direct-et-en-public-du-palais-de-toky
Allez, on va tenter de se coucher tôt pour être en forme demain! En route pour MACON... et même si j'ai assisté au concert samedi, je suis impatient de réécouter cette set-liste, pour le très bon... et dissiper quelques doutes... LA CAVE A MUSIQUE, MACON, 27 mars!
Publié le 26 Mars 2013
Vous êtes nombreux à franchir la porte de ce blog pour la première fois cette semaine (près de 600 visiteurs hier), j'espère que vous allez vous installer un peu. Faîtes comme chez vous, mais surtout prenez le temps de lire mes interviews... avec F. Hardy, J. Cherhal, des amis de Jean-Louis Murat, Erik Arnaud... http://www.surjeanlouismurat.com/categorie-11422242.html
- Merci à ceux qui me l'ont signalé (on a raison de se lever tôt le dimanche matin)
C'était dans le 7/9 du week-end ce dimanche, dans "criticulture".... Critique très positive de Sylvain Bourmeau.
- Et bien sûr, Didier VARROD... forcement... qui a mis à l'honneur Murat dans sa chronique de ce matin (25/03... du coup, j'ai mis mon réveil quelques minutes plus tôt) à réécouter via le lien ci-dessous (dans la matinée)... . Et il a beaucoup aimé les harmonies, le travail sur la voix...
http://www.franceinter.fr/emission-encore-un-matin
http://www.franceinter.fr/emission-encore-un-matin-jean-louis-murat-0
En radio, on retrouvera Jean-Louis sur France Culture, avec Alain Finkel... ah, non... c'est bête, ça ferait si plaisir à M. Math... Ca sera Le Rendez-vous en direct le 29.03 à 19h. http://www.franceculture.fr/emission-le-rendez-vous-le-rdv-290313-avec-jean-louis-murat-en-direct-et-en-public-du-palais-de-toky
Publié le 25 Mars 2013
Deux bricoles:
-
http://www.lalsace.fr/loisirs/2013/03/22/jean-louis-murat
"Si le soleil tarde à venir, on peut compter sur le chanteur auvergnat pour illuminer le printemps
Bonne nouvelle, le nouveau Murat est un grand cru. Si le prolifique Auvergnat a l’art de perdre ceux qui tentent encore de le suivre, son Toboggan (sortie lundi 25 mars) glisse tout seul. Enregistré presque entièrement en solitaire à la maison (seul son batteur et la chanteuse Robi, présentée récemment dans cette rubrique, apparaissent sur un titre), ce énième album (quelque chose comme le 18e , le premier chez le label indépendant Pias, après avoir été viré d’Universal) met la voix très en avant, une voix étrangement immuable, qui n’a guère changé depuis 25 ans et le formidable Cheyenne Autumn avec lequel il semble renouer ici. Celui qui, sur scène et sur quelques disques antérieurs, se faisait rocker agité, bluesman habité, a débranché sa guitare, chiens et vaches assurent l’ambiance sonore. Comme à l’accoutumée, la langue est riche, précise, joueuse, le ton mélancolique, sentimental, grandiloquent. Commencé « dans les ténèbres » , selon ses propres mots, ce Toboggan débouche sur un ciel lumineux, un jour radieux… Merci Jean-Louis. (O.Br.)
- Et Médioni positif mais sans excès... Il n'avait pas aimé GRAND LIEVRE, mais revient à des meilleurs dispositions... La critique de l'album sera dans le numéro de cette semaine:
http://www.lexpress.fr/culture/musique/toboggan-le-nouvel-album-de-jean-louis-murat_1233840.html
"Un disque à écouter dans la pénombre. Ou en plein soleil
es chants des plaines et des loups hantent le dernier album de Jean-Louis Murat, Toboggan, un disque épris, comme les précédents, de grands espaces - également musicaux. Depuis plus de trois décennies et deux ans après son dernier CD, Grand Lièvre, le chanteur poursuit ainsi sa longue histoire de la marche du temps, des hommes et de la terre, avec des points d'insistance et de rupture.
Murat chante à l'oreille, d'une belle voix grave pleine de densité, des contes remplis de symboles cachés sous des tapis d'émotions. Glissent au fil des textes les secrets égrenés à la guitare de Il neige. La vie des âmes avec ce Chat noir, morceau composé à la façon d'une comptine folklorique. Ou le tranchant glacé de l'épée de Agnus Dei Babe. L'artiste murmurant dialogue avec lui-même - il double sa propre voix - et insuffle à ces mélopées chaloupées des hululements de loups, bruits de la campagne ou sons de synthés. Ce nouveau voyage au pays morne de Murat enveloppe avec sa douceur, ses stridences, sa lucidité cruelle. Un disque à écouter dans la pénombre. Ou en plein soleil".
Vous êtes nombreux à franchir la porte de ce blog pour la première fois cette semaine (près de 600 visiteurs hier), j'espère que vous allez vous installer un peu. Faîtes comme chez vous, mais surtout prenez le temps de lire mes interviews... avec F. Hardy, J. Cherhal, des amis de Jean-Louis Murat, Erik Arnaud... http://www.surjeanlouismurat.com/categorie-11422242.html
Publié le 25 Mars 2013
Vous êtes nombreux à franchir la porte de ce blog pour la première fois cette semaine (près de 600 visiteurs hier), j'espère que vous allez vous installer un peu. Faîtes comme chez vous, mais surtout prenez le temps de lire mes interviews... avec F. Hardy, J. Cherhal, des amis de Jean-Louis Murat, Erik Arnaud... http://www.surjeanlouismurat.com/categorie-11422242.html
L'article d'hier soir vous présentait la critique de Gérard LEFORT, longue critique s'il en est (Lefort fait illimité), mais l'interview menée par Bayon n'est pas en ligne... Il fallait donc acheter l'édition ce jour.
Bayon/ Murat, l'histoire est longue (il suffit de taper Bayon dans la zone RECHERCHE dans la colonne à droite ci-contre), et j'étais impatient de la découvrir... Et c'est une petite déception... Bayon aime dévoiler ses petits secrets, et là, pas d'information déterminante, juste la posture du Docteur es sciences en études muratiennes (je suis jaloux?). C'est sans doute lié au fait qu'il s'agit d'une interview à distance... J'aime bien néanmoins l'expression en accroche : "l'album du bourgeonnement gelé", le titre, lui, renvoit à une préoccupation de Murat depuis "Grand lièvre" semble-t-il...
LE LIEN EN PLUS:
Une petite chronique dans le TELEGRAMME du 25 MARS, l'album noté 3 étoiles, excellent.
Publié le 24 Mars 2013
Pas le temps de souffler... Murat dans Libé, c'est demain et c'est déjà maintenant dimanche... Il est même en une!
Article de LEFORT sur l'album... très positif.
http://next.liberation.fr/musique/2013/03/24/murat-blanche-neige-et-le-chat-noir_890930
Et une conversation à distance avec l'ami ami ami Bayon, intitulée "un disque supportable pour les enfants" (déjà évoqué pour GRAND LIEVRE)
http://www.liberation.fr/culture/2013/03/24/un-disque-supportable-pour-des-enfants_890921 mais c'est réservé aux abonnés! Il faudra donc vous acheter la revue demain!
La chronique:
Murat, Blanche-Neige et le chat noir
24 mars 2013 à 19:07
Le nouvel album de Jean-Louis Murat est un bon compagnon pour qui déménage, sous son crâne et sous son toit. D’autant que, coïncidence merveilleuse qui fait écho : «Il neige depuis des jours.»
Transhumer sur place et voyager autour de sa chambre. Ranger, déranger, réveiller les fantômes. Tous les courriers d’amour que l’on tremble de relire ou que l’on craint d’avoir écrit, tous ces livres qu’on ne lira jamais ou qu’on rougit d’avoir lus.
Toutes ces photographies qui nous montrent jeunes, bientôt vieux et las, un jour morts. Bibelots vaudous et talismans, nimbés par les moutons de poussière, congelés par la crasse. Alors, débarras, bon débarras, à la casse sans se retourner. Ou bien, plus joli cœur, en dépôt clando sur le banc public des amoureux de l’avenue, où le passant anonyme et sans soucis fera son tri et son choix, sa pelote, distinguera autrement, donnera une nouvelle vie, à ce fatras…
Tobbogan fait cet effet : une extrême familiarité, Murat en éternel retour, fatigué et fatiguant, las et lassant (nu dans la neige les nerfs à vif, ce genre), suggérant lui même, «over and over», qu’il est temps d’en finir, de s’en débarrasser. Or, halte là, pas si simple, pas si vite, pas de ça Lisette (ou Jeannette, Suzette, Catherinette, comme il vous plaira, filles dans un pré pour fils de roi).
Lavande. En boucle, matin et soir, pendant quinze jours, comme pour suivre la prescription d’une ordonnance de valétudinaire. Piano et sano, une médecine douce et naturelle pour une santé retrouvée. Par imprégnation, Toboggan nous soulage par son mal et fait du bien, guérisseur. Primo, primordiale et donc à forte dose, sa voix de traîne-savates, plutôt de chaussons fatigués, qui se traîne en effet comme chez les Vieux de Brel, «du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit». Mais aussi comme «chez eux», une voix qui sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d’antan, une voix qui entend des voix. Voix de traîne comme ciel de traîne, temps changeant et instable qui fait suite au passage d’une perturbation.
Voix intérieure d’abord, la sienne. Murat chante en duo avec Jean-Louis, comme on se parle à soi-même. Effet canon garanti. Mais pas que. La bande à part de la bande-son est un inframonde où percent la griffe et la dent. Tel Jeanne de France, Murat du Qaire, prince mendiant, chevalier errant, troubadour en guenilles, se tient sur les froids plateaux d’Auvergne au pied des volcans brûlants faussement éteints, au col venté de la Croix-Morand, tandis qu’autour de lui, chef de ballet d’une ronde de nuit dont il organise le sabbat, bruissent et crissent l’aboiement du chien, le bêlement des moutons, le miaulement du petit chat, bruits de bêtes provisoirement domestiques, à portée de hurlements, entre chien et loup… du Gévaudan. Ce qui fait frissonner.
Et la musique, et les paroles. Là aussi Murat a une langueur d’avance. Toboggan peut être entendu comme une seule chanson dont la durée infinie subjugue le temps compté qu’on y passe (perd ?), bande de Moebius infiniment réversible, à l’image de l’Ange baudelairien.
Roulette russe. «Le chat noir pris dans le vent/ Passe son âme passe son âme/ Le chat noir pris dans le vent/Passe sa vie en cabriolant.» Pirouette cacahuète, Murat, tout autant aux marches du palais qu’à la claire fontaine, retrouve la geste des comptines légendaires. Qui pourrait être entonnées dans une abbaye médiévale quand leur religiosité infuse affleure (Dieu, Agnus Dei), mais à vrai dire et heureusement, mysticisme à deux balles dans le barillet d’une roulette russe : «Dégage, laisse-moi mourir», dit-il peu après. On y croit à moitié, on craint la pose. N’était Robinson. Moins lourd de référence à Crusoe (ou alors façon Coetzee) que léger comme la plume au vent. «Ami qui vas perdre le Nord/N’oublie jamais ton azimut/Nord-Ouest dit la boussole/Ne va pas nous faire la culbute.»
De quoi s’agit-il ? C’est grave. De qui parle t-on ? De lui, on en a peur, de nous, puisqu’il tutoie, on en tremble. Qu’au finale, une voix censément d’enfant évoque plutôt le grognement d’un succube n’est pas fait pour rassurer. T’en va pas comme ça. «Apprends à trouver le chemin…»
Toute cette neige, toute cette peine, tant de mélancolie. Toboggan est un conte rond. Celui de la treizième fée qui, folle de colère de n’avoir pas été invitée au banquet des douze plus belles, plonge la ville et le royaume dans un sommeil de mille ans. Encerclant de surcroît le territoire endormi d’un entrelacs d’épineux congelés. Mais on sait d’expérience que ce n’est pas si difficile, bien équipé, de pénétrer la forêt de broussaille, d’écarter les branches givrées, de secouer la glace, pour aller déposer un baiser sur les lèvres bleuies de la sleeping beauty, et de la réveiller : «Belle, reviens sur la gaze légère/Jus de cerise aux lèvres/ Ma reine hostile/Veni, veni.» Toboggan conjure le mauvais sort.
Publié le 24 Mars 2013
Publié le 24 Mars 2013

L'interview est très intéressante, mais encore une fois, on n'insistera pas sur le titre... parce que sinon, j'aurai l'impression de me réveiller avec le besoin de me pommader le popo... après ma soirée d'hier.. sérieusement électrifiée et notamment ponctué d'un petit hommage improvisé à Ten years after... Mais vous comprendrez en lisant que ce n'est qu'un mot...
"...Épris des contrastes et pourfendeur de la langue de bois, Jean-Louis Bergeaud, alias Murat, est un artiste d’une intégrité rare, un héraut en quête d’absolu, aux colères homériques".
Là, encore, on avait déjà croisé la plume de Stéphane Jonathan précédemment. Il publie sur son blog l'interview intégrale qui fera ou a fait l'objet j'espère d'un article dans son journal.
Où on y apprend les raisons de sa forme physique actuelle (poids de forme?), et que Jojo en prend pour son grade (on s'étonne?), et où on évoque Robert Wyatt, Lennon, Camus, Mélenchon (trouvez l'intrus) et on verra que les chansons "instinctives et légères" de Toboggan révèlent son "inconstance et le goût de la destruction [...]. Comme il n’y a pas de chansons d’amour, de textes sur les rapports humains, je me suis rendu compte combien tout ce disque parle de mon rapport au nihilisme, et de combien je suis finalement le produit de mon époque. Je casse, je brûle, j’explose…" ("le nihilisme que je passe mon temps à dénoncer dans pratiquement toutes mes chansons").
A LIRE:
http://musique.blogs.sudouest.fr/tag/jean-louis+murat