Publié le 13 Janvier 2013


... Voilà, voilà, on traine et on s'ennuie... et voilà qu'on se retrouve à lire des horoscopes dans le journal...  Et.. Et... je suis tombé via un tweet... sur cet article qui n'était pas répertorié semble-t-il par les archives constitués par les Anciens...  On tombe parfois sur le net sur des thèmes astraux de personnalité à la va comme je te pousse... mais là, c'est du sérieux, du documenté, du scientifique... alors en cette journée, à Paris, où le progrès et l'humanisme sont en marche, je m'associe à cette grande marche vers la lumière... en vous proposant une saine lecture :

 

 

"Jean-Louis Murat
"Le Fier amant de la terre"
    

 

 

 

"N’oublie pas qu’ici, mon vrai nom, c’est bercail" (Montagne, sur l’album Vénus)

 

Vénus, l’étoile du Bergheaud
Jean-Louis Murat est né le 28/01/52, à 6h00 TU, à Clermont-Ferrand. De son vrai nom, Bergheaud, il a passé son enfance dans un trou perdu de l’Auvergne, Murat-le-Caire, qui lui inspirera plus tard son nom de scène. A ses débuts, il signa d’ailleurs une chanson-baptême de "Murat", qui résumait déjà les dualités du personnage : "C’est un peu une habitude, un jeu, qui devient dangereux, du feu braqué sur les yeux. Avant d’être pris pour un grand, vous trouviez ça charmant qu’il soit déjà agaçant. Murat, c’est le héros d’un cinéma où la caissière se barre, personne n’entrera". Murat n’est pas Bergeaud. Il a souvent expliqué l’écart absolu qui réside entre le [personnage public, le "Mister Hyde-Murat" et le "Docteur Jeckyll-Bergheaud". Le premier fait le beau à la télévision, chante avec Mylène Farmer le temps d’un duo opportuniste, séduit autant qu’il énerve, aligne les tubes sans pour autant jamais "casser la baraque". Le second est l’être sensible et profondément intelligent qui compose des chansons uniques sur le tourment amoureux et qui redonne au mot "romantisme" son vrai sens (parler d’amour sans autant passer pour un doux rêveur ou un dragueur de midinettes, par exemple...). Le vénusien Murat parle le langage de l’amour comme on devrait tous le parler : comme un paysan auvergnat.
"L’ange déchu"
Le thème de Murat est dominé par le niveau "e" (Vénus-Mars-Neptune domi-nants), ce qui n’a rien d’étonnant pour cet artiste épidermique, dont la susceptibilité et la réputation d’écorché vif sont légendaires. L’art de Murat se nourrit exclusivement de ses états d’âme subjectifs et fluctuants, bousculés au gré de ses humeurs d’amours en haines aussi irrépressibles qu’injustifiables. Le revers de cette sensibilité tient dans la difficulté qu’il rencontre à émousser ses affects pour les adapter au monde qui l’entoure : le niveau "e" est en conflit direct avec deux planètes de niveau "r". S’identifiant totalement à ce qu’il ressent (force du niveau "e" en référentiel Sujet), il ne cherche pas plus que ça à s’adapter aux autres, au regard d’autrui, à l’avis d’un quelconque public. Uranien contrarié, Murat désamorce le jugement d’autrui par une attitude cassante, tranchante, non-diplomate. Il n’obéit qu’aux règles dictées par son bon vouloir et s’impose à plaisir la dictature de ses propres émotions. Comme un gamin chagrin et capricieux, Murat est dans la vie un personnage aussi attachant qu’insupportable, aussi fragile qu’orgueilleux. Orgueil certainement renforcé par la dissonance "aveugle" de son thème, l’opposition Lune-Pluton, qui le porte à se prendre pour l’exclu métaphysique absolu, le vilain petit canard rejeté par tous et qu’on aimera de toutes façons jamais assez : "Vois, je vis de rêves chaque jour, et je reste des nuits l’éternel amant", dans Le venin.
"Tous ces amours de courte haleine embellissaient nos vies"...
Angulaire à l’ascendant, la Vénus Capricorne de Murat-Bergheaud est opposée à Uranus, mais reliée harmoniquement à Mars-Scorpion. La sentimentalité du bon-homme est complexe, torturée, exigeante, capricieuse. Mais elle est constamment ancrée dans une réalité qui la structure, la vivifie, la gonfle de chair : "le fructose, le glucose, haut-les-cœurs, v’la la vie" ("Mustang"). Les textes de Murat sont à la fois délicats et rustauds, affectés et rugueux. L’amour, chez Murat, ne correspond pas à l’évocation d’un monde éthéré, désincarné, il se vit au présent, dans l’immédiateté d’un Mars organique et sanguin qui grogne, qui gémit, toutes veines saillantes, comme un enfant qui pleure ses caprices. Le paysan Murat ne dissocie jamais le cœur et le corps, la fleur et son terreau, le cerveau et le sexe. Nostalgique perpétuel de sa montagne natale, il préfère le froid rigoureux des hivers auvergnats à la chaleur faussée des projecteurs parisiens. Murat est un troubadour d’un autre âge qui parle des fleurs tout en épandant le fumier, qui adore la femme autant qu’il vénère les vaches de son troupeau. Mars-Scorpion est toujours là qui veille à tout ramener au concret, aux origines terrestres de toutes choses. Engagé dans une quête exigeante qui le pousse à toujours chercher le bon équilibre entre l’amour qui fait tomber (amoureux, par exemple : "Cours dire aux hommes faibles comme moi"...) et l’amour que l’on veut dominer (Vénus versus Uranus : "Tous vos désirs me dominent"...), Murat se réfugie sans cesse dans un retour perpétuel à sa source : la terre, la nature sauvage indomptée, et les animaux : "Contraint je vomis toujours plus loin de la vie, mais j’ai autant de désir qu’un vampire, qu’un yak, j’ai le désir intact" ; "A la jeunesse on envie l’irruption brutale du désir animal" ; "Moi, le fumier du monde où tu veux me planter" ; "J’ai dans les yeux le bleu de l’eau des montagnes" ; "Quand l’éclat mauve délétère n’éclaire plus ma vie, je vais dormir dans la bruyère, au Mont-Sans-Souci" ; "J’ai pour toi, la tendresse d’un poney", etc, etc.
Le paradis terrestre et L’ange déchu
On le voit, l’univers de Murat est un univers peuplé, vivant, grouillant, complexe en ce qu’il relève d’une sensibilité "e" : la conjonction Saturne-Neptune en dissonance à Mars inscrit les limites d’un cercle fou au-delà duquel Murat se perd, s’enfonce, se noie. A partir du réel tangiblement préhensible de Mars, Saturne et Neptune créent par leur mouvement en direction ou en provenance du niveau "T", un tourbillon échevelé et vertigineux de vents fous qui se nourrit de la réalité pour mieux l’ébouriffer. Cette éruption permanente de sentiments, de sensations inexprimables mais prégnantes, irrepressibles, donne le ton de l’univers de Murat : un monde où le sublime côtoie le sordide, où l’agréable gît dans l’écorchure, où les cœurs sont tantôt grugés par la main perfide de Satan, tantôt guidés par la "paluche de Dieu" ; une vallée de larmes dans laquelle le saturnien Murat se vautre à l’envi. Les dissonances urano-jupitériennes qui assaillent ce volcan inextinguible tentent comme elles le peuvent d’imprimer un ordre, un contrôle, un feedback surmoïque à ce brasier anarchique de sentiments qui brûlent dans l’enfer d’un Eden qui s’auto-consume. D’où les multiples références de Murat dans ses chansons à un mythique paradis perdu, à une religiosité qui lui permettrait d’imprimer une marque mystique à ses amours. Qu’il croie ou non à l’existence de Dieu, il ne peut se résoudre à ne voir dans les tourments de son âme que l’agitation stérile d’un feu provoqué par un crépitement d’hormones. De même, le romantisme que l’on associe couramment au style de Murat relève plus directement de Saturne que de Vénus. A l’hédonisme béant du jouisseur vénusien qui ne cherche qu’à satisfaire ses désirs, répond le questionnement inquiet du saturnien pour qui l’existence pose toujours problème puisqu’elle semble prendre un constant malin plaisir à contrarier le mouvement de nos humeurs. "Vas, je déteste la vie de ses bâtisseurs d’empire, de ces voleurs de prairie, où tu trouveras ta place. Je partirai cette nuit, sous un ciel peuplé d’étoiles, je ne connais qu’une envie, je veux retrouver mon âme" ([Le troupeau]).
"[Puis il y eut, ce sentiment nouveau...]" : Verseau malgré tout
En marge de son côté désengagé, apathique, morose, bouquetin grognon (Capricorne dominant), le Verseau Murat est aussi un pur idéaliste, un réactif attentif à réveiller les esprits engourdis. Le carré de Mars-Scorpion à ce Soleil-Verseau lui vaut de ne jamais sombrer toutefois dans la naïveté : le terrien critique l’emporte toujours sur le sentimental candide. L’auditeur scrupuleux peut déceler dans sa discographie de remarquables petites piques agressives à l’égard d’un monde que la connerie endort à petit feu : "De Salman as-tu des nouvelles ?"... "Quel étrange nom Arkan... Réfugié à Crémone, sucé à Washington, ai perdu tous mes amis... Belgrade ta gueule"... "Mais voilà tu nous cherches, Mégret serre les fesses, voilà les gonzesses et les pédés"... et sur la B.O. d’un film encore à ce jour inédit, "Mademoiselle Personne", à propos des Turcs : "Quel peuple d’enfoirés, ils ont niqué les Arméniens, ils vont niquer les Kurdes..." D’un autre côté, Murat idolâtre les purs, les naïfs, les simples d’esprit, les innocents que les vrais idiots prennent pour des imbéciles : Murat adore pêle-mêle Bourvil, Bernard Hinault, les enfants, et encore les vaches, tous ces êtres qui sont restés en accord avec leur nature profonde, marsienne, non civilisée (Jupiter dissoné). La part du Verseau est également à chercher dans le constant renouvellement musical de Murat. Il peut passer d’un dénuement acoustique absolu (l’album Vénus) à une extrême complexité de production (l’album Dolorès). La diversité des couleurs de la palette artistique du musicien Murat est un signe de son ouverture à la modernité et de son éveil aux courants et techniques de son temps (à bientôt 50 ans, Murat reste plus que jamais en phase avec l’évolution musicale de son époque, sans que cette adéquation ne puisse être taxée d’opportunisme ou de concession à quelque mode que ce soit).
L’apparente langueur du bonhomme ne doit pas masquer le côté mercurien, l’humour à froid de ce personnage surprenant et pince-sans-rire (qui se révèle une fois qu’on a percé la glace qui recouvre la carapace de ce clown triste). "Dans le fond, je suis un curieux avant tout. J’aime tenter des expériences. Et pour la musique c’est pareil".
"Je suis un Johnny Frenchman"
Plus drôle et déconneur qu’un Manset, plus incarné et hédoniste qu’un Bashung, le décrié Murat reste prisonnier d’une mauvaise image auprès du public (arrogant, froid, hautain, méprisant, désespéré, somnifère, etc...) qu’il a pourtant volontairement forgé. Indépendamment de cette image, on peut aussi le considérer comme ce "Môme éternel" qui nous ressemble dans nos qualités, nos défauts, et comme celui qui a su le mieux traduire la grandeur comme la faiblesse de nos sentiments. Au-delà des aspects irritants du personnage Murat, il faut découvrir il faut découvrir le compositeur, le poète, l’écrivain des âmes et des cœurs en exil sur cette terre, qu’est Jean-Louis Bergheaud, et qui lui, fait l’unanimité des auditeurs avisés.
Article paru dans le n° 14 du Fil d’ARIANA (octobre 2000)".

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 12 Janvier 2013


Allez, on se secoue un peu les puces... Difficile de s'y remettre après les fêtes, malgré vos encouragements et vos voeux qui me font chaud au coeur. Merci à vous... Mais il faut dire que c'est calme... C'est calme... qu'est-ce que c'est calme...
 
   Une petite pastille rigolote de LEW qui a eu la gentillesse de me le dédicacer :   
Bein, oui, on attend, on est dans l'ascenseur vers le 7e ciel, ou le 21e... Encore 2 mois... Même si THE END nous offrira j'espère l'occasion de nous dégourdir les feuilles.

Enfin, soit, on attend...  Patiemment...
Fred Signac.. qui fait toujours de la musique, et qui s'est même mis  dans le monde merveilleux de FB. Il a une belle gueule de loner... à la Hubert Mounier.
Voila, voila... Bon... Wait and see... Ah, tiens, encore une petite vidéo de circonstances en cette période de voeux et de bonnes résolutions:


Marie Moor et un inédit de Svoboda..

Aah... 5 minutes d'écoulées... c'est déjà ça... Hein... hein?... toutoutou...
Allez, chacun peut aller vaquer à ses occupations.... moi, faut que j'aille me mettre au sofball... parce que j'ai les pouces qui commencent à me faire mal à force d'être tournés...

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 31 Décembre 2012

 voeux.jpg
 
ET pour vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d'année, je vous propose un peu de tourisme...
Même si les pistes nordiques d'Orcival sont ouvertes, je vous propose de la rando estivale, via le site
http://www.carnetsderando.com/   très pratique pour se donner des envies... 
 
La Bourboule-Orcival (via le Puygros, Guery et Servières, et les Roches) 




Départ d'Orcival (Basilique... et autres lacs)
De Compains à La Godivelle (mince!)...


Une autre étape:
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Enfin, le chatelain d'ORCIVAL a été  l'objet d'un reportage au JT de Pernaut... Murat?  Non, pas le berger... le chatelain!
 
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LE LIEN EN PLUS :
Au milieu de tous les articles reprenant la dépêche AFP... je n'ai trouvé qu'une seule personne pour véritablement faire un point précis et redonner les dernières actu:
Un autre site annonce par contre que THE END sera enfin visionnable... le 30/01 (non? enfin?) :

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 27 Décembre 2012

 
 
 
 
Les fêtes de Noël débutaient bien :  Julie de Microcultures, label artisanal et participatif,  m’offrait un CD de Folks, chanteur susnommé.  Cadeau un peu empoisonné : me voilà obligé à un  devoir sur table « chronique d’album »… Double peine même :  quand je mettais un point final à l’article en insérant une vidéo, vlam bam patra-clic, tout le reste qui s’efface…  et en bidouillant, schratch-plouf… écrasé aussi le bout d’article sauvegardé par over-blog !   Un bel article bien chiadé pour une fois, avec de l’humour , du brio… et pflou, puis rien.   Vert !  Et vous savez qui a fait le coup ?  NAGUI !!   C’était une vidéo de  Taratata que je souhaitais insérer…  Bon, ok, je ne devrais pas écrire directement sur la plateforme (qui n’offre pas qui plus est  de correcteur d’orthographe, vous l’avez remarqué), mais voilà, ici, c’est spontané…   Un peu dur de recommencer à zéro… mais soit : on m’a fait un cadeau, je dis merci… même si je doute de mon pouvoir de prescription… puisque « bonne espérance » de Voyage de Noz devrait être disque d’or si j’en avais un.  
 
Alors, « Folks », ça  me disait vaguement quelque chose,  une chronique lue  quelque part sans doute, mais à peine…  Après un peu de recherche, j’ai constaté qu’il avait eu une bonne presse, notamment dans les Inrocks, et la diffusion d’un clip… et même donc une invitation à TARATATA…  Et voilà quand  même  le label obligé d’offrir un CD à bibi… Le monde va mal, le monde va mal… et pas uniquement parce que nous sommes tous morts depuis le 21 décembre.
http://static.microcultures.fr/folks/folks-cover-small.jpg
Bel objet : CD cartonné, avec deux disques :  French songs, en français, et 1,2,3, (ou one, two, three) car en anglais. J’apprécie moyennement  le visuel : une photo de psychokiller rural enchâssé  dans un graphisme lui aussi inquiétant,    avec  un sobre « FOLKS » en lettres capitales…  Ca donne pas une envie folle d’écouter… surtout que l’appellation « Folks » est quand même un peu suicidaire à l’heure des recherches « internet » (et puis, il existe déjà les Modern Folks de Grenoble…).  Bon, certes, certes, pour une fois, le nom est quand même bien choisi… C’est pas du hard rock, ni de la jungle. Folks nous propose des ambiances folk donc… et le premier titre nous y plonge sans attendre…  Guitare sèche…    Mais comme dans la plupart des titres, une belle orchestration intervient ensuite.  Parfois légère,  parfois plus appuyée…  Les orchestrations sont signées de Nicolas Broscovic qualifié de « producteur visionnaire » par Benzine Mag pour son travail avec Watine, et  il semble effectivement qu’il a du talent, François Gauer, de son vrai nom : les cordes prédominent mais pas seulement  (chœur, piano, violoncelle inquiétant...).   Dommage toutefois que les titres soient un peu conçus de la même manière avec  une entame systématiquement  en acoustique, puis intervention de l’orchestration (programmation…).  Le titre qui a fait l’objet du clip  avec son banjo est  le plus pop et n’est donc pas tout-à-fait représentatif de l’album. Il m’évoque Florent Marchet et son yukulélé  (Folks le cite d’ailleurs du bout des lèvres en interview : chez Mandor).   
Alors, oui, on pourrait espérer un peu plus de variétés, des titres plus enlevés (cela peut paraitre monotone aux premiers abords)… mais c’est aussi un des atouts de ce disque. Une belle unité, des titres  un peu down tempo,  avec une ambiance idéale  pour les soirées d’hiver,  à écouter avec les volets fermés pour se laisser bercer,   spleenifier, mélancolifier.  Je pense que certains pourraient ne pas adhérer facilement à la voix : elle est fragile et ose se hisser à certaines hauteurs…  mais c’est pourtant  ce que j’apprécie souvent chez les chanteurs… une fragilité qui crée de la sincérité, et donc de l’émotion.  Je n’avais pas retenu grand-chose des textes aux premières écoutes, on n’est pas dans l’écriture à slogan de Benjamin Biolay, ni dans la poésie muratienne, mais c’est plutôt des évocations joliment troussées (dommage qu’il  n’ait pas de livret).
 
Mise à part 4 par 3 dont le texte est trop explicite, j’adhère à tous les titres en français… mais il n’y en a que 6… ce qui est un peu court pour un gars qui n’écoute pratiquement plus du franzosich spreche ou quelque chose comme ça.
Le CD en anglais propose 10 titres. Le changement de langue sonne un peu étrange… mais ayant le niveau W 12 (référentiel européen, niveau vache  aragonaise poliomyélitique) je ne me prononcerai pas sur l’accent.  Les chansons sont peut-être un peu plus épurées…  et le charme opère… Des bien belles ballades, magnifiées par les orchestrations justes comme il faut.  
N’ayant pas beaucoup de disque de ce genre, je pense que je réécouterais le disque avec plaisir à l’avenir. Il m’a fallu un peu persévérer, mais après quelques écoutes plus attentives, j’ai vraiment succombé aux charmes de l’ensemble…   
Voici le clip :
* L'album en écoute: 
 * Et A TARATATA, belle version solo (bon,rien à faire pour faire afficher la vidéo):
Et encore un autre live solo:
 
* PLUS D'INFOS:
1,2,3 est le premier album et french songs est un EP qui est venu ensuite... Je l'encourage à continuer en français.

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 18 Décembre 2012


Et bien, c'est reparti comme en 40... 
 
 

- Je ne vous en ai pas parlé dans le précédent article, mais aujourd'hui, est également annoncé une date à PARIS... Et ça sera un retour au TRIANON. Et ça sera le 5 avril. Billet en vente le 20/12.
 
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J'évoquais le fait que la tournée débute vraiment au moment de la sortie de l'album... Et c'est quand même un timing un peu serré, voir bousculé... Difficile de faire le plein sur les premières dates peut-être... mais c'était la même chose au moment du grand lièvre...  Et comme d'habitude, on peut espérer une tournée en deux temps... laissant une chance à l'album de se vendre, et aux salles de grandir qui sait... On ne désespère pas, on ne désespère pas. Mantra.
Je crois qu'également, beaucoup de personnes découvrent les chansons nouvelles lors de la tournée, et achètent le disque chez Jocelyne le soir même ou par la suite. Enfin, soit... j'ai l'impression de me répéter d'une année sur l'autre...
 
"Peu d’informations ont pour l’instant filtré sur son nouvel album" dit le communiqué de presse... et tous les médias reprennent tel quel (téléobs, le bien public, la presse.ca...).  
 
 
- Mieux vaut donc se concentrer du neuf... Voila ce sur quoi je suis tombé aujourd'hui... une petite interview audio où on retrouve M. Bergheaud serein buvant le thé  (on entend des cuillères dans des tasses)... Je ne sais pas de quand cela date... mais c'est plutôt réussi...   Il y évoque sa famille constitué de beaucoup de malades des nerfs, d'alcooliques... Sa fascination pour les vitrines d'arme à feu, et pour les femmes chez qui il ne supporte aucune médiocrité.. Même s'il avoue qu'il se trompe toujours...  puis raconte une petite anecdote qui l'amuse beaucoup autour de Justine et d'Athena... Si avec ça, je ne vous ai pas donné envie d'écouter!!
 
On trouvera aussi une interview de Dominique A.
 
  Edit: l'interview a été réalisée à Rennes en avril 2012 (festival Mythos).  merci Gael.  
 
 
LE LIEN EN PLUS:
 

Dans la série "luttons contre les idées reçues",
je vous fais part d'un petit message sur FB sur la page de Jean-Louis Murat où un employé d'un hôtel d'Aix en Provence a tenu à souligner qu'il y a rencontré Jean-Louis et qu'il s'est montré "super sympa" et "simple". Avis aux responsables de salle: il n'y a pas d'ours en auvergne.
A travers ce petit clin d'oeil, on peut imaginer que le nouvel album a été enregistré comme le précédent près d'AIX... Bon, c'était de l'info, ça! Pas du petit potin!!...euh... enfin presque...
 
 
LE LIEN EN PLUS (le VRAI):  
 
  Le clip de la  chanson de NOEL de PEAKS (Morgane IMBEAUD)... C'est cadeau : téléchargeable sur le lien ici
 
 
  Réalisation : Joann GUYONNET et Alexis MAGAND
Acteur : Augustin BOYER
Directeur de la photographie : Richard VALENTINI
Scripte : Guylaine MACQUART
Production : Sober and Gentle
Production executive : Tak Tak Productions
 
 
 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 18 Décembre 2012

 

 

Le site internet officiel nous informe de la nouvelle...  La date, le titre et le visuel... et nous offre même un inédit pour la peine...

 

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Alors...   D'abord,  une très belle pochette "auvergnate" représentant le champion auvergnat chevauchant un canasson VTC sur un ciel aux promesses inquiétantes. Est-ce l'orage qui se prépare?  Murat garde en tout cas le chapeau du cow boy  à l'âme fresh...et me voilà du coup, obligé de conserver ce même avatar pour conter au mieux cette nouvelle aventure.  Une photo retravaillée à la main ou à l'ordi?  J'aime beaucoup la typo. L'expression "réalisé par Jean-Louis Murat" fait penser à une grande production cinématographique, c'est prometteur.  

C'est une nouvelle fois l'oeuvre de Frank Loriou (Mustango....)   qui vient de  dévoiler l'info sur FB...    http://www.surjeanlouismurat.com/article-nouvelles-photos-murat-dans-son-antre-et-le-photographe-84370203.html

 

 

Et quid du titre?  ça ressemble à un titre de Zazie. Va-t-il nous conter les montagnes pseudo-russes autour d'Orcival?  Une course en traineau au Québec?  des jeux d'enfants dans le jardin?  une  revue pour enfants de 5 à 7 ans? ou le vieux film d' Henri Decoin de 1933 ? ou encore un bout d'autoroute suisse... voilà ce que nous laisse déjà imaginer la page wikipédia du terme... à moins que ce ne soit un hommage à l'album de Michel Rouyre que personne n'a oublié (http://www.musicme.com/#/Michel-Rouyre/albums/Toboggan-0731451734328.html ) ou encore à celui des Sons of Frida (http://www.froggydelight.com/article-6973-Sons_of_Frida )

Le terme Toboggan renvoit également à beaucoup de sites autour de l'interprétation des rêves :

Rêver d’avoir été éjecté d’un toboggan peut vouloir dire que vous avez laissé les émotions prendre le dessus sur vous et que vous êtes maintenant submergés par ces derniers. Cela peut aussi vouloir dire que vous allez être projeté dans votre moi intérieur et faire face à votre subconscient.   Enfin une autre interprétation du toboggan est que vous vous laissez glisser sur le fil de la vie, sans prendre de décisions et sans réfléchir avant d’agir.

Enfin, soit, putain, 3 mois... à atttendre...    

 

Plus sérieusement, petit jeu:  Dans quelle(s) chanson(s) Murat parle de toboggan?  (réponse ci-dessous).

 

Quant à la date.. cela veut dire que la tournée débute alors que l'album n'est pas encore sorti... et qu'à Marseille, les auditeurs auront la chance de découvrir les titres de l'album en avant-première!

 

 

ET l'inédit :   http://www.jlmurat.com/spip.php?article9?   (je n'arrive pas à l'écouter dans l'intégralité sur firefox... mais sur IE, ça fonctionne)



"Prière du soir"....  Murat avait cité ce titre dans l'interview à Bayon : http://www.surjeanlouismurat.com/article-bayon-delivre-ses-secrets-liberation-du-28-septembre-85342986.html

Elle m'évoque la magnifique "prière du matin" la chanson de Djian/Eicher, et  bien sûr... les autres titres muratiens : "la prière", "prière pour M"

Musicalement... trop plan plan pour moi (ça m'évoque le calendrier amoureux)...Quant au texte, bein... du murat érotique... le choix de l'outcaster était le bon...

 

LE TEXTE:

 

Tant de fois en fusion

A la prière du soir

En blancheur de peau

J’attendais ton retour

J’ouvrais avec les doigts

J’attendais un baiser


Luisante de désir

En tapis de fourrure

En odeurs animales

Dans ce cercle privé

Car sexe et sentiment

Sont tout fibre nerveuse

Quand au fond du cerveau

Désir dépasse amour


Les âmes amoureuses

Qui promettent des lèvres

Comme d’aller en mer

Moite dans ce désir

Les jambes autour du cou

Aux vagues intérieures


Comme un fruit défendu

Dans la partie centrale

On rêve que tout est

Le plus profond possible

A l’arme du plaisir

Démenant son bassin

Servante viens me traire


De fer ou de diamant

Dans cet essaim brûlant

Quelle chaleur excessive

Quel rouge écarlate

Satisfaire les lèvres

En science du plaisir

Sur l’étendue de neige


Je lui montre comment

Vient faire la jument

Au contour des hanches

Au milieu des épines

« Donne-moi le baiser

Il suffit de vouloir » dit-elle

Raffinons la passion


Sur l’autel fleuri

La bouche reste juste

Sans faute dans l’abîme

Tout est de réconfort

Comme une funambule

Jument tient l’étalon

Comme cet ennui lointain

Demande pratique


Elle allait Rive Gauche

Enfilée en public

Elle me lavait la tête

Ma conscience se vide

En bassin élevé

Anémone de mer

Dans ce fleuve d’extase

Je suis le chat


Vers la chose facile, ange,

Le diable dira

Vous ne m’avez pas eu,

Je ne me souviens de rien

Quelle pourpre

Quel soleil démontre notre amour 

Quelle transfusion de cœur


La partie la plus basse

Donne la solution

Contre un manteau de flammes

Petite tête dressée

Reste encore mon âme

Respiration dorée

Comme être en train de faire

Peut résoudre un problème

 


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Réponse :

Il y a deux chansons : RUBY (inédit internet) et bien sûr le Mont sans souci... et ses toboggans rentrés.

RUBY

 

Un parapluie gonflé de vent et de mort

 

Tout dit, tel est le sort

 

Au toboggan depuis disparaît le corps

 

Tout dit, tel est le so

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 15 Décembre 2012

Bon, faut quand même que je le fasse ce petit article sur COQUILLETTE LA MAUVIETTE... et avant la date fatidique du 24/12... Au moins pour laisser une chance à quelques petits n'enfants de le découvrir dans leur chaussette ou chausson...
 
 
Oui, j'avoue que j'avais d'abord, en première instance, été un peu déçu... mais il faut pourtant se rendre à l'évidence : je n'ai plus 5 ans... ni même 8.  Et tant pis, pour ces imbéciles de fans qui, sous prétexte de suivre un artiste, font l'achat de deux exemplaires (un pour soi, un autre pour les enfants)...  Je me complains dans l'imbécilité: je viens d'acheter fort cher deux livres de photos de Manset... merci de  penser à l'HDT si je passe à l'achat de ses romans.
 
 
Le fait est, oui, qu'il s'agit d'un livre pour enfants.  Et que j'ai pu constater qu'ils accrochent... au départ à l'histoire, puis qu'ils y reviennent pour les chansons. 
L'histoire : une bonne idée de départ, une coquille pousse sur le dos d'un petit garçon... Le reste est pour l'adulte rabat-joie comme moi, un peu plan plan.. On en arrive vite à un happy end, avec l'acceptation de la différence. On retrouve là un thème cher à Arnaud Cathrine... qui fait rimer "coquillette" avec "tapette".
 
Sur Cd, on écoute avec plaisir entre autres, les voix de Julie Depardieu et d'Artus de Penguern (réalisateur du clip de Benjamin, il me semble)... mais  on attend surtout l'arrivée des 5 chansons...  hélas, un peu courtes (1 à 2 minutes)... Elles nous offrent quelques plaisirs régressifs...notamment "les frères william"... et ses rimes imparables de cour d'école.... mais c'est avant tout des chansons pur sucre Florent Marchet,  avec la volonté de pas écoeurer : on ressent bien que l'idée n'était pas de faire du René la Taupe, ni même du Henri Dés (musicalement)... notamment sur la chanson  de la psy qui  nous permet d'entendre Jeanne Cherhal, sur une très belle mélodie avec une orchestration pas piquée des hannetons (notamment sur la fin)...
La chanson de Nina et Malo (Matthieu Boogaerts et Valérie Leuillot) remporte les suffrages des enfants : les miens adorent interpréter en duo... Beau choeur, cuivre, xylo, flute.... 1minute 30... On aimerait bien avoir la version EXTENTED...
 
Le choix de Matthieu Boogaerts est très réussi, notamment via la chanson finale, où il incarne très bien "la coquillette" (sic) accompagné d'une petite guitare sèche... avant que la chanson ne se développe sur un beau final, où l'accompagne tous les protagonistes... ce qui donne envie de réappuyer sur la touche "play" pour réécouter l'ensemble.
Je m'étais peu penché sur les illustrations d'Aurélie Guillerey avant cet article. Un petit aspect rétro, 70's (les personnages sont habillés de magnifiques pulls de laine faut dire), mais avec beaucoup de charme.
 
 
 Ils chantaient tellement bien... que je leur ai demandé de se livrer à cette interprétation devant la caméra.
 
 
NB: je recommande toujours le "Noel songs " de Florent Marchet qui est proposé cette année avec un livre d'illustration.
LE LIEN EN PLUS
J'ai trouvé une jolie évocation de Murat sur un blog:
VINCEND, peintre, propose une sélection de ses chansons favorites pour le site "le club des mangeurs de disques"
15. Chanson pour finir une compile en beauté : JEAN-LOUIS MURAT - La Mésange bleue 
Pour finir en beauté, j'ai choisi une chanson de Jean-Louis Murat, l'artiste que j'écoute le plus souvent ici, à toute heure. A lui seul, il pouvait gérer une compilation de la sorte... couvrant tous les sentiments et les paraboles. Il est surtout investit dans l'apogée des corps, des sentiments, de la nature et de la mort. D'ailleurs, tout se recouvre, nos hérédités animales nous travaillent de fond en comble. Aucune abstraction possible. Et puis, comme Ferré, des textes qu'il est possible d'écouter sans comprendre totalement le sens, nous laissant donc la liberté de voir par nous même. Pour finir une compilation, la plus belle chanson de Murat quand le paysage s'empare de son visage. Un autre album majeur d'ici (enregistré avec les meilleurs à Nashville)... peut-être même le numéro un pour moi.  "Le cours ordinaire des choses" que je ressens avec lui comme un incendie. La Mésange bleue... Je sais pas quoi dire sur ça... tout est à retranscrire, tout est à faire ou refaire, écoutez- la, je vous en supplie.
Découvrez le reste de sa sélection (avec du Manset) :

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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Publié le 9 Décembre 2012

 

 

Bonne nouvelle hier en me couchant:   une nouvelle date tombe sur mes téléscripteurs (qu'est-ce que c'étaient que ces trucs?) pas trop trop loin de chez moi... presque pour mon anniversaire!

 

 

Ca sera le mercredi 27 MARS, à 20 heures, à la CAVE à musiques, la salle des musiques amplifiées (gérée par une association) de cette petite bourgade tranquille.  En première partie: tiens, un gars!! Et pas inconnu : Olivier DEPARDON (bon, ça sera peut-être l'occasion d'entendre du vrai piano lors d'un concert de Murat),

 

 

 

  http://www.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Variete-et-chanson-francaises-OLIVIER-DEPARDON---JEAN-LOUIS-MURAT-20778.htm

 

 

La salle a  l'air très chouette. Elle est effectivement comme toute cave qui se respecte :voutée, en pierre de taille semble-t-il. avec un Murat qui pourra se prendre comme le petit jésus dans sa crèche. La jauge est à 399 personnes debout, 120 assis.  Hélas, il y a le bar au fond à gauche en rentrant... Les adeptes locaux du petit blanc permanent se facheront-ils s'il ferme durant le concert?  On se rappelle que dans le Nord, cela avait déclenché la polémique! 

  http://www.cavazik.org/

    
    
 
RAPPEL des concerts :

http://www.leliendefait.com/index.php?idPage=tourneeDtl&idTournee=14

22 mars 2013
Marseille (Espace Julien)
 
13 avril 2013
Saint-Ouen-l'Aumône (L'imprévu)
 
18 avril 2013
Fouesnant - Les Glénan
 
5 mai 2013
Bruxelles (Le Botanique)

 

16 mai 2013
Amiens (Maison de la culture)


LE LIEN EN PLUS:

Je vous laisse découvrir un message que j'ai reçu cette semaine via la zone "contact" de ce blog:

"Salut, je decouvre ton blog un soir de fumette ou par hasard je suis tombé sur Murat sur spotify, me suis ecouter en boucle l'album "sentiment nouveau" et là c'est le choc! Un génie ce gars, je pouvais pas l'encadrer et depuis ce soir, je suis complétement conquis, je vais ecouter toute sa discographie, cool tes articles ils font rattraper le retard aux retardataires comme moi pris par des années d'indifférence envers ce mec"    Il parlait du manteau de pluie bien sûr... Enfin, ça fait un peu plaisir... Espérons qu'une fois les brumes levées, il apprécie toujours autant!

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 4 Décembre 2012

Paulo: Quoi, qu'est-ce, que, où... L'encre de ton dernier article n'est pas encore sèche, mais je te fais quand même dire qu'y'a un bel événemement à la coopé... et que ça a bien failli être un événement muratien..  En effet, ce disque de NOEL préparé par la Coopé... c'est Murat qui devait au départ en être le directeur artistique!  Il avait écouté les maquettes des artistes (fait la sélection) et était emballé par ce qu'il a entendu! Et oui, il peut être emballé par des chanteurs français... et qui chantent en anglais pour certains... ce qui est encore plus étonnant!  Mais soit, Murat  n'avait pas pu poursuivre le projet faute de temps...  C'était en 2011... Va falloir fouiner pour savoir ce qu'il reste de Murat dans ce disque là! Et vas-y mollo sur la binouse, on régle pas les notes de frais.   

 

 

 

Noël à la Coopé

Les nouvelles aventures de Fred Plainelle à la Coopérative de Mai.

 

 

      Je déteste Noël.

    Non, vous ne comprenez pas. Ce n'est pas simplement le folklore qui entoure cette fête qui me file de l'eczéma – les lumières dans les rues, les catalogues de jouets dans les boîtes aux lettres, l'autre andouille avec sa barbe blanche –, j'exècre l'esprit de Noël. L'amour, le partage, la fraternité, la joie. Toutes ces embrassades hypocrites, ces réunions de famille interminables, tous ces cadeaux offerts jusqu'à la nausée. Beurk ! En vérité, je vomis l'espèce humaine.

    Autant vous dire que lorsque Paulo m'a téléphoné pour me demander de couvrir le concert de Noël organisé par la coopérative de Mai, ma réponse a été catégorique.

 

– Non, Paulo, je t'aime beaucoup, mais c'est hors de question. Sortir par -15° C. pour aller voir Guillaume Cantillon massacrer « Petit papa Noël », je préfère encore me pendre.

 

    Mais Paulo n'est pas mon rédacteur en chef par hasard. Il me connaît par cœur et sait trouver les mots justes. Il a une technique bien à lui pour réactiver le peu de sensibilité qui reste au fond de mon âme de reporter blasé et aigri. Il a donc su parler à l'humain planqué derrière le journaliste.

 

Écoute Fred, fais pas chier, c'est un concert gratuit.

– Ah, c'est gratuit ? Bon, dans ce cas...

 

     J'arrive donc ce samedi 1er décembre, vers 20h15, aux abords de la Coopé. La température dépasse à peine 0° C., j'ai dû enfiler sous ma veste multipoches le gros pull que m'a tricoté ma tata pour mon dernier anniversaire. Sous une lune d'un jaune pisseux, dans un demi-brouillard, je gare mon traîneau sur le parking de Polydôme. Allez Fred, on y croit.

 

 

      Sur le parvis de la Coopé, un grand sapin entouré de paquets cadeaux, ainsi que deux chalets. Ça plonge tout de suite dans l'ambiance, mais c'est rien à côté de l'intérieur. Des sapins, encore, des étoiles lumineuses, des illuminations partout. La Coopé a dû exploser son budget DEL. Sur la scène du club, un intérieur chaleureux est reconstitué avec un feu de cheminée artificiel. Il y a quelques semaines, Daniel Darc faisait gémir son harmonica à cette même place, c'est dire si le changement est brutal. Dans la grande salle, des enfants partout, on se croirait à un spectacle de Chantal Goya. Moi, je me sens plutôt d'humeur Jean-Jacques Debout. La règle est donc simple : quatorze artistes pour quatorze prestations de dix minutes chacune (deux titres par artiste, la chanson composée pour l'album de Noël, puis une chanson de son répertoire), ça veut dire quatorze pauses, donc quatorze bières. Finalement, ça peut être une bonne soirée.

      Oui, je sais, je tire à la ligne et je n'ai toujours pas parlé de musique. Mais vous êtes marrants, comment voulez-vous que je fasse un compte rendu d'un concert avec quatorze groupes ?! On n'est pas des bêtes...

 

 

    Alors voilà. C'est les Delano qui ouvrent le bal avec un bel instrumental, dominé par une trompette aérienne. Pendant quelques dizaines de secondes, je crois voir les Tindersticks. Mais j'aperçois le batteur qui semble émerger du lac gelé projeté sur l'écran situé en fond de scène et je reconnais Christophe Pie. Pas de doute, c'est bien la bande d'Alex Rochon. S'ensuit un deuxième titre un peu plus terrien, qui aurait été mieux si un ou deux musiciens ne s'étaient pas sentis obligés d'agiter la tête dans tous les sens, en prenant un air inspiré auquel on ne croit pas du tout. Mais c'est quand même une belle entrée en matière.

     Dès la fin du set, des classiques de Noël sont diffusés dans la salle, pendant que sur scène, les techniciens s'activent. Ce sera comme ça jusqu'à la fin du show et on ne pourra pas les accuser de s'être tourné les pouces. Après The Delano Orchestra, c'est Arthur le Dur qui débarque. Quand il dit bonsoir, ce sont majoritairement des voix d'enfants qui lui répondent. Ça tombe bien, car Arthur est un faux dur. Après une petite chanson d'amour avec un joli violon, il nous livre sa chanson de Noël, sur les S.D.F., ce qu'il appelle « la ritournelle des laissés-pour-compte du papa Noël ». Putain, Arthur, va pas leur gâcher la fête aux marmots ! Mais non, pas d'inquiétude, les gamins gambadent dans la salle et semblent contents. Une fillette que j'interroge – je suis là pour bosser, je le rappelle – me dit qu'elle est ravie et qu'elle passe une bonne soirée.

    En troisième position, c'est Zak Laughed qui déboule, seul à la guitare, pour un « Christmas blues » de belle facture. Derrière lui, sur l'écran, des flocons tombent, raccords avec l'atmosphère de sa chanson. Dire que le môme – devenu adulte – sait se servir de son instrument est un euphémisme. Il le démontrera tout au long de la soirée. Son second titre, accompagné de musiciens, est un blues-rock intense.

      Après être allé chercher ma troisième bière, je reviens dans la grande salle et tiens, qui voilà-t'y pas ? Les Forbans ! Ouais, je sais, c'est facile. C'est en fait Mustang, groupe qui a fait, rappelons-le, la couv' de Magic il y a quelques années, une qui est d'ailleurs affichée en grand format dans la petite Coopé. Après une intro rockabilly, le chanteur souhaite au public « un très joyeux et très précoce Noël ». C'est vrai qu'on n'est que le 1er décembre, on finirait par l'oublier. Le morceau de Noël de Mustang, justement, est dans une veine rock n' roll conforme à la musique ordinaire du groupe, qui enchaîne ensuite avec une « Princesse aux petits pois » électrique et phallique – les deux guitaristes ont compris que le manche d'une guitare pouvait avoir une connotation sexuelle et ils le montrent. Le morceau se prolonge, les trois jeunes semblent prendre du plaisir et ne plus vouloir s'arrêter. Mais ce soir, plus que jamais, il faut savoir laisser la place. En l'occurrence à Cracbooms.

    Hue !! Ces quatre garçons proposent, devant une pluie de flocons et d'étoiles, une reprise pop-rock de la Compagnie Créole. Enfin, si j'ai bien suivi. « Ce soir on éteint la télé / Ce soir ensemble on va chanter ! ». Puis un second morceau qui pulse bien et célèbre – déjà – la fin de 2012 et l'arrivée de 2013.

     Après ce premier tiers de concert franchement plaisant, Guillaume Cantillon, le leader de Kaolin, monte sur scène pour y déverser des tonnes de guimauve. La faute de goût de la soirée. Près de moi, un spectateur lance : « Cabrel, sors de ce corps ! ». Faudrait déjà qu'il y soit rentré... Sous-Cabrel, sous-De Palmas, Cantillon a une belle gueule et des lettres. Après un premier titre où il cite Apollinaire, il se réfère dans le troisième – mais pourquoi il en chante trois, lui ? – à.... Guy Béart. Le public accroche quand même sur la fin du morceau. Pour les fans, sachez que Kaolin sort son nouvel album l'année prochaine. Tiens-moi au courant Guillaume, j'te pondrai un papier...

     On approche de la mi-temps de ce concert et c'est un St Augustine très élégant, en costume, qui fait son apparition. Son premier titre est enlevé, électrique, avec des chœurs féminins. Zak est à l'orgue. Puis il se lève et attrape sa guitare pour le second titre, très rock, tendu, un morceau introduit par une version de « Silent night, holy night » interprétée sans complexes par le chanteur, assez audacieux sur ce coup.

     Fatigués ? Pas de souci, on va se reposer en adoptant La position du tireur couché – j'ai toujours avec moi mon Diction-naire des transitions... La chanteuse du groupe, Gaëlle, qui porte sous une élégante robe rouge et noire un gros ventre (elle est enceinte), entonne une ballade amoureuse, « Tu ne me diras plus rien ». Puis le guitariste et leader, Frédéric, demande à la salle des « claps » pour accompagner une chansonnette légère sur laquelle le mélange de sa voix avec celle de Gaëlle fait merveille.

      On approche de minuit et c'est au tour des Wendy Darlings de nous montrer ce qu'ils ont dans le ventre. On ne va pas être déçu. Ça commence avec une reprise quasi hard-rock de « White Christmas ». La chanteuse, Suzy, guitare en main, rivalise avec Zak, décidément partout. Le second morceau est à la hauteur du précédent. Épaulé par les renforts de choristes de luxe – Gaëlle, St Augustine et Virginie, qui chauffe le public – le groupe offre la prestation la plus rock n' roll et chaleureuse de la soirée. Sur scène, Zak lâche les chevaux. Dans la salle, François Audigier gigote d'excitation – il peut être satisfait, le concert se passe bien – et Alexandre Rochon danse avec sa copine. On demanderait bien aux Wendy Darlings de rester un peu, mais ce n'est pas prévu. En tous cas, ils ont réveillé la salle où le roulage de pelles se généralise. Professionnel jusqu'au bout, je garde la tête froide et me tiens à l'écart de toute cette luxure.

      Le dixième groupe à se produire est When we were 21 et ne comptez pas sur moi pour vous renseigner sur l'origine de ce nom. Guitare-basse-batterie et clavier pour une musique beaucoup plus électro que tout ce qu'on a pu entendre jusqu'ici. Un premier titre sur lequel Lord Gomez, le leader et chanteur, est accompagné au chant par la fille qui est au clavier, puis un second toujours d'une tonalité électro-rock. Lord Gomez se retire pour laisser la place aux « cent vingt-quatre groupes qui suivent ». Après, dit-il, « y a Pâques et tout le merdier ». Tiens ouais, pourquoi pas un disque de Pâques ?

     On y réfléchira. En attendant, ce n'est pas une cloche qui arrive sur scène, mais Cette fille. « Qui est cette fille, ce rêve incarné, cet ange du ciel » ? demanderont les muratiens. Eh bien, Cette fille, c'est le nom d'un groupe. Et la fille de Cette fille, c'est Virginie, qui s'éclatait dans les chœurs des Wendy Darlings tout à l'heure. Vous suivez, j'espère ? Le morceau de Noël de Cette fille – si, si, c'est vraiment le nom du groupe – est à la fois tonique et apaisé, ce qui fait du bien à ce moment de la soirée. Le second morceau est plus électrique, avec de belles envolées vocales de Virginie sur la fin. Cette fille offre finalement en l'espace de deux titres une musique à la fois sobre et énergique, un mélange qui n'est pas si facile à obtenir – l'énergie allant parfois de pair avec une certaine exubérance et la sobriété avec de la mollesse. Mais à minuit passé, je ne vais pas me risquer à des considérations musicologiques au-dessus de mes compétences...

     Tandis que l'assistance commence à se réduire, le plus Auvergnat des Australiens se présente sur scène, j'ai nommé Jim Yamouridis. Assis sur un tabouret trop haut – c'est lui qui le dit, avec un accent prononcé (australien, l'accent, pas auvergnat) –, il joue de la guitare acoustique, accompagné par un jeune homme au clavier. La voix est grave et profonde, le morceau est lent et doux. Sans doute trop pour cette heure-ci. Il aurait peut-être mieux valu programmer Yamouridis plus tôt dans la soirée – tiens, à la place de Cantillon par exemple... Il parvient tout de même à capter l'attention du public et enchaîne avec une chanson inédite sur « le temps et l'endurance ».

 

 

 

     De l'endurance, il en aura fallu pour avoir le droit de voir enfin la toujours troublante Morgane Imbeaud et son nouveau groupe, Peaks. Pour cet album de Noël, le groupe s'appelle Demaison, parce que son morceau a été écrit par Yannick Demaison, le guitariste de la formation. J'ai du mal à saisir la pertinence marketing de ce changement de nom, mais c'est comme ça. Morgane, au clavier, est entouré d'un trio guitare-basse-batterie. À une musique plutôt rock, elle ajoute, par ses notes et sa voix, un côté sucré. Sur le deuxième morceau, une chanson d'amour intitulée « Love » – un choix de titre beaucoup plus cohérent que celui du nom du groupe... –, la voix de Morgane monte dans les aigus et se fait parfois enfantine. La chanteuse de Cocoon – choriste maléfique sur Charles et Léo – paraît avoir étoffé sa palette vocale. Le dernier morceau, carrément strident, ne nous donnera pas l'occasion de le vérifier, car sa voix se trouve recouverte par la guitare de Yannick. Sur l'écran du fond tombe la neige. Et mon cœur s'habille de noir.

    De noir, il est question dans le premier titre du dernier groupe à se produire, Kissinmas. Un morceau électro-rock très sombre, porté par Benjamin, un chanteur à l'attitude un brin christique, qui ferait presque peur avec sa chemise à carreaux et ses grosses lunettes. Mais c'est une fausse impression. La chanson suivante est plus enlevée et égayée par le renfort de choristes issus des groupes précédents. À l'extrême gauche de la scène, une percu dans la main droite, une bière dans la gauche, Christophe Pie donne de la voix lui aussi. Enfin, c'est l'ultime morceau du concert, le final, avec presque tout le monde sur scène pour participer aux chœurs. On se croirait à la fin des ces grands shows caritatifs à l'américaine... ou à la fin d'un spectacle des Enfoirés. D'ailleurs, Benjamin, qui s'est installé au clavier, n'est pas dupe. Il lance au public un amusant « On compte sur vous ! ». Ne manque plus que la photo de Coluche en fond de scène... Mais la comparaison avec les Restos du cœur s'arrête là et on ne regrette pas l'absence de Patrick Fiori...

    Il est une heure du matin et les centaines de spectateurs qui ont tenu le coup jusqu'ici ont droit à une douche de neige artificielle. En voyant la tronche de ma voisine, avec ses longs cheveux couverts de flocons, je devine l'air ridicule que je dois avoir.

 

 

      Ouf, ça y est, j'ai fini. Paulo sera content de moi – enfin, j'espère. Disons-le sans pinailler : ce fut une très belle soirée. On pouvait craindre que ces prestations éclairs de dix minutes ne permettent pas aux groupes de prendre leurs marques, mais c'est plutôt le contraire qui s'est produit : les artistes ont compensé la brièveté de leur prestation par leur énergie et leur fougue. Si la qualité de l'ensemble, à quelques exceptions près, était relativement homogène, on se souviendra tout particulièrement du passage des Wendy Darlings, le sommet du concert. Avec une mention spéciale à Suzy, la chanteuse-guitariste du groupe, élue « Fille la plus bandante de la soirée » (scène et salle confondues). Élue par qui ? Bah, par moi. Mention spéciale également à l'omniprésent et brillant Zak – d'autant qu'on sait qu'il vient de mettre fin (provisoirement ?) à son parcours en solo.

    Le projet d'hymne pour l'A.S.M., organisé par la Coopé il y a quelques années, avait capoté. Ce projet de disque et de concert de Noël était un pari risqué, cette tradition étant plutôt anglo-saxonne et les rares exemples francophones de ces dernières années n'ayant pas toujours été très séduisants, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais à l'arrivée, c'est incontestablement un (nouveau) pari réussi pour la Veillault's team.

      Allez, je l'avoue, j'ai retourné ma veste et j'ai découvert qu'elle était doublée en velours rouge.

      J'adore Noël.

 

Frédéric PLAINELLE, pour Le Blog de Paulo.

 
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Et voilà... je paye- pas- des correspondants permanents à Clermont juste pour boire des bières et mater des gonzesses! Tu m'as même pas filé le 06 de Morgane pour une Inter-ViOUS!! Qui m'a flanqué un collaborateur barbu pareil!!?  Ah, mes amis, de nos jours, on ne peut plus trouver de collaborateurs gratuits sérieux!! 
Trève-de plaisanteriment parlant, je remarque du coup qu'on retrouve notamment les charmant Mustang qui n'était pas du choix de 2011 ou qui ont été rajoutés ensuite... les Mustang un peu taclé par Murat et qui ont répondu dernièrement... C'est aussi le cas des PEAKS...

En tout cas, un joli cadeau pour les fêtes... et de quoi renouveler la carte premium des villes rocks à Clermont (figure-toi que Reims voulait prendre votre place... enfin, selon les Inrocks..)

 

DISQUE ET PICTURE DISQUE achetable pour pas cher que ça en est honteux:

http://www.lacoope.org/boutique-de-noel

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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Publié le 3 Décembre 2012

 

 

Et bien, voilà, 3 ANS!!  J'ai 3 ans... 3 ans de marquage à la culotte de Jean-Louis Murat... Présenté ainsi, ça fait un peu bizarre... mais c'est effectivement ma préoccupation : ne rien laisser passer, relayer toutes les informations... les plaisantes, comme celles qui gênent aux entournures.. parce que le champ "Murat" mérite autant de  la promotion que du regard critique, sans encensement...  même si je me laisse aller parfois dans l'écriture à jouer le fan transi. Blog non-officiel et critique,  le crédo n'est pas toujours facile à tenir... notamment quand on m'évoque les perturbations de la communication officielle, ou l'influence que ce blog aurait sur des journalistes ou les salles.  Certes, il bénéficie d'une excellent référencement via google, mais je conteste un peu qu'il soit réellement influent : parce qu'il s'adresse avant tout aux fans, parce que je n'ai jamais été cité par un média important... et que, même dans les articles reportant les polémiques, j'essaye d'apporter une autre vision, et de replacer l'homme dans son oeuvre... Et puis, oui, je suis de ceux qui pense que Murat est le premier responsable de ces perturbations dans la transmission de son oeuvre au public... Cela en fait  bien sûr un sujet assez passionnant à suivre, dans ces paradoxes, ces multiples facettes (Murat/Jean-Louis Bergheaud...) et puis bien sûr, une oeuvre sur laquelle on peut revenir sans cesse... même si, depuis la création du blog de Didier, je me concentre sur l'actu puisqu'il s'est spécialisé dans l'exploitation des archives... qui nous sont parvenus grâce au travail des grands anciens...  Et il faut toujours les remercier!  Merci à Manu, Pascal, Nicolas, Jean-Louis, LE LIEN DEFAIT.... 

Puisqu'on en est aux remerciements, spécial thanks à  celui que j'exploite sans vergogne, tel un bougnat trimant pour un quiqnon de pain... ou une chope de bière... Big up à Matthieu!   Je n'oublie pas mes talentueux contributeurs dans la zone commentaires, qui disent parfois ce que je n'ose dire, ou extrapolent de manière extra, ou ouvrent nos chakras... Lew, Muse, Armelle (bises)...  Merci de vos encouragements que j'ai besoin constants!

  cow-boy-pochette.jpg

  Je ne veux pas me lancer dans un rapport moral plus consistant... mais voilà quelques éléments supplémentaires :

 

-  J'ai parfois un peu flanché cette année dans l'alimentation du blog, notamment en ne maintenant pas le rythme des  "inter-ViOUS ET MURAT"... pour de multiples raisons... même si elles restent une préoccupation constante. La seule de l'année aura donc été celle réalisée avec Michel ZACHA, dont la réalisation m'a passionnée, puisqu'on accédait à des informations inédites, et qu'elle m'a permis de connaitre une personne remarquable. Je suis très honoré de le conserver comme contact... et "ami" via les réseaux.   J'ai d'ailleurs été déçu du faible écho de cette interview, et je vous invite donc à la (re)découvrir...ainsi que les plus anciennes : Chistophe Pie, Erik Arnaud (dont on espère des nouvelles), Jeanne Cherhal, Baptiste Vignol   (merci de son soutien constant), Françoise Hardy, Alain Artaud, Stéphane Prin, et Holden... sans oublier les petits jeunes du Voyage de Noz, Porco Rosso et Karl-Alex Steffen.  Elles resteront ma grande fierté... je réalise à la rédaction de cette liste tout le trajet parcouru, et aussi... le travail effectué...

 

 

 

-  Voici quelques stats:

 


Date de création :
03/12/2009
Pages vues : 247 499 (total)
Visites totales : 110 291
Journée record : 28/09/2011 (1 084 Pages vues)
Mois record :

 10/2011 (15 651 Pages vues)

Le blog est 41e dans le classement Musique du top des blogs (overblog) http://www.over-blog.com/Musique-1095204095-top.html.  Sur le classement plus large (ex-Wikio), ce mois-ci, je suis au 182e rang (Musique- meilleur rang: 105 en nov. 11), 1068 (culture-709 en nov. 11) et 16262e (général).  Sur l'année, je me suis maintenu à un haut-niveau.. mais en légère baisse constante. 

 

Le détail : http://labs.ebuzzing.fr/top-blogs/source/surjeanlouismurat.over-blog.com-JQzbH

J'ai trouvé sur un autre site que j'étais autour du 129 000e blog en France en terme de fréquentation...  Il reste encore un peu de chemin à parcourir!

 

 

 

J'ai eu par contre un beau cadeau d'anniversaire ce matin: le blog a connu son record de fréquentation en une journée. 445 personnes sont venus ici-même... grâce à Nolwenn Leroy... qui suscite une grosse curiosité pour Jean-Louis Murat... On espère que cela sera bénéfique pour lui, et que certains fans de la miss découvriront l'univers muratien... Le record de pages vues en une journée (1084 pages le 28/09/11), lui,  tient toujours.

En régle générale, le nombre de visites quotidiennes se situe entre 100 et 200. Je n'ai pas moyen d'avoir des statistiques plus intéressantes sur la durée... à moins de les faire moi-même...

 

Même si plus haut je parlais de difficulté pour alimenter le blog, en voyant le chiffre de 859 articles en 3 ans, je réalise qu'il m'aurait été difficile de faire beaucoup plus.  On me reproche la faible qualité visuelle du blog, la mise en page, les fautes... mais je privilégie toujours la spontanéité, et la rapidité de mise en ligne. Je m'étais placé, je le rappelle, sous le haut-parrainage (non officiel) des Ranchéros...       

 

- On peut me retrouver sur Facebook :  sur une page semi-perso, où je peux diffuser des petits éléments supplémentaires ou complémentaires au blog, mais qui me permettent avant tout de diffuser les articles du blog: Surjeanlouismurat Pierrot. (550 amis).  J'ai également créé une page "Surjeanlouismurat, blog non officiel sur Jean-Louis Murat" (société/culture) afin que ceux qui veulent suivre l'actu du blog sans m'ouvrir leur page perso, puissent le faire. 

 

Sur Twitter, je suis : @pierrotJLM... mais je fréquente peu ce réseau...  me contentant de piocher les infos, de relayer quelques tweets concernant Murat et de diffuser les articles. Je suis également sur Google+, linkedin,  mais apparemment, je suis le seul. 

 

 

 - Comme je m'y étais engagé, et comme je l'ai fait régulièrement,  je continue de jouer la transparence également sur la publicité. 

Je n'ai pas vraiment encore de position établie, car c'est encore quelque chose qui me rend curieux et m'amuse (voir ce que ça apporte, les mécanismes de paiement...). Le fait est que j'en fais une utilisation modérée car il n'y a toujours pas de publicité intrusive (bannière  ou fenêtre), et que j'utilise peu le partenariat avec ebuzzing qui me propose des publicités quasi-quotidiennement. Je ne diffuse quasiment que celles avec une information institutionnelle, culturelle (tourisme au Pérou, pub pour arte...) ou de prévention. Mise à part un article promotionnelle, le partenariat ebuzzing m'a rapporté 3.95 euros en plus d'un an. 

Concernant la publicité propre à la plateforme over-blog, elle rapporte environ 0.15 cent par jour (meilleur mois: 4.75, plus faible : 1.75). Les montants étant faibles, l'argent est en fait converti automatiquement en points, et permet de régler le frais d'accès au pack premium  (surtout le nom de domaine : www.surjeanlouismurat.com). Le pack est à renouveler en juin, et il manque encore 600 points... et ce n'est pas net d'impôt... puisqu'il faut déclarer le montant. C'est donc très loin de couvrir les frais... même si je me suis désabonné des Inrocks, de Libé et de Télérama... dont la lecture était l'occasion de chercher des sujets d'article... et uniquement ça, me suis-je rendu compte.

 

 



- Merci de m'avoir suivi sur la petite fenêtre de la montagne, de la randonnée  et de la photo... C'est une petite respiration auquelle je tiens beaucoup. Vous pouvez retrouver les articles via les catégories dans la colonne à droite, ou via la case RECHERCHE... dont je me sers beaucoup.

 

 

 Je me tiens à votre disposition pour vos questions éventuelles dans la zone commentaires... et ah, je vois que Matthieu m'a fait un cadeau... j'vous le déballe dans le prochain article! A très vite!

 

 

 

PS : Qu'est-ce que vous penseriez d'un changement d'avatar? Des propositions?

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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