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Publié le 28 Septembre 2011

 

S'il faut un jour se plonger dans l'historique foisonnement des articles et des flots de paroles de Jean-Louis Bergheaud pour en tirer une infime vérité, il faudra sans doute jouer de l'"alt+suppr"  sans grand discernement... et filer direct vers les articles signés B.  Alors il vous reste quelques heures pour acquérir ce beau souvenir qu'est un journal papier, qui en plus prend très bien la poussière dans les placards...

 

Certes, ce Mister B. est très agaçant,  donne l'impression de savourer ses scoops et de jouir de sa position  parcequec'était lui- parcequec'étaitmoietesque... mais soit, j'imagine que c'est en plein accord avec Murat...  qui lui délivre ses secrets... et tous ses inédits....

 

Ci-dessous, un précédent article sur Bruno Bayon, puisqu'il s'agit de bien de lui...

http://www.surjeanlouismurat.com/article-bayon-livre-ce-que-murat-donne-54022665.html

 

Alors, au rayon scoops de cet article,

 

- une révélation médicale, dont une accroche d'article un peu limite...  et qui donne un peu le malaise... même si, outre la dédicace de l'album à une amie disparue, elle donne sans doute une clef importante pour comprendre l'inspiration de JLM. 

 

- La liste des autres titres enregistrés... et qu'on espère pouvoir découvrir en live ou délivrés sur le site. Bayon parle de 33 titres à sélectionner, Murat avait parlé de 44 ailleurs.

 

- Murat dans le journal officiel, pour sa distinction à l'ordre des arts et lettres au grade de Chevalier... C'était en juillet, je ne comprends pas que cela nous ait échappé!

 

A part ça, style toujours au couteau (à noter ce  "tel ce Murat se vaut, tel son zoo de survie va"...dont je me demande ce que ça veut dire)... même dans l'interview qui doit être l'objet de coupe....On a l'impression que Murat parle comme écrit Bayon... 

 

 

 

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 Critique 28.09.2011

Murat dans son jus

Rock . Revenu d’une grave crise de foie et du disque, le baladin morose sort son album anti-Nashville, «Grand Lièvre». Limon et mouron des champs chantant.

Cela commence par un rembobinage - audible en amorce à l’ouverture de presque sept minutes de ratiocinations voix dedans, sur l’air flottant de Qu’est-ce que ça veut dire ? Double réticence à la clef. Comme si «le garçon de la montagne qui n’était pas paysan» aux vingt-cinq ans de carrière et albums rentrait en scène à reculons. Le reste au diapason, dizaine maison (1) d’abord assez opaque et monocorde, sur mode médium à peine diverti de deux-trois trots (dont les «singles d’appel» Il faut vendre les prés et les Rouges Souliers), décoré de chœurs dylanisants (un Saved maison ?), scandé d’un ou deux martèlements, entre Rémi est mort ainsi et Haut Arverne de fond de décor.

Atrabile. Front baissé, peu allègre - si le qualificatif convient aux précédents entraînants type Tant la vie demande à mourir -, cela creuse, endure, dirait-on. Les badineries trottinantes suscitées («Etre amoureux de toi / Pour qu’on s’occupe de moi») peinent à jouer le jeu, à se dégager du sol ; du souci à l’insouciance. La boucle baladine «en langue grecque, Alexandrie», à laquelle va notre penchant, entre le Champion espagnol «isolé» et le templier Sans pitié pour le cheval, serait ainsi une oraison funèbre (à une amie à moto). La légèreté même pèse au Grand Lièvre.«Le cœur lourd», sous «ciel boueux», «se soigne à la torture» et médite : «Entends-tu l’hallali ?» transi en regret au long du dérythmé Je voudrais me perdre de vue, qui parle d’«avant avant l’accident»…

L’évocation remonte le Cours ordinaire des choses,insuccès resté sur l’estomac de Murat, après le patrimonial «Baudelaire-Ferré» 2007. Rumination conclue en alerte sanitaire d’été 2010 avec ablation de la vésicule biliaire.

Au cœur du CD rentré sorti de la crise, une aspiration lancinante à «sentir un progrès radical», à «changer demélodie motrice» ; à «ne plus être clinique»,«contraint de vivre au rythme dolent de ces jours» ; une nostalgie de «finir où tout commence»… A force, on entre et s’installe, sans faste cosy, certes, dans cet enregistrement en rude retour localier du trip Nashville 2009 ; on piste ce Grand Lièvre à la force panique en arrêt.

On se fait à sa fuite immobile et comme ingrate, à ses ressources rythmiques, foulures mélodiques, cachotteries symbolistes, peurs bravaches.

L’impression morne initiale se résout en attrait doux-amer imprévu (de la complainte cabaret Ne t’attends qu’à toi seul par exemple), par émersion de sous-couches. C’est que «l’obscurité épaisse montre certaines choses…» On s’éprouve à la coulée durcie du volume, loin du récit, replié sur une partition d’incantations hermétiques ; modulation convertible de paroles gelées traversées d’angoisse ; motifs abstraits sans histoire (2), ni lien ni impératif ; canevas de notes imagées, chiffrées, confinées et dissociées ensemble… Ainsi en pleine Pampa (la Lettre de la…),«Toutes les sensations viennent de mon travail», puis «Je rencontre aujourd’hui, un agneau dans les bras / Ton grand paquebot blanc qu’on traîne à l’échafaud.».

Amphibie. Au long des dizaines d’années et sorties depuis 1981 (Suicidez-vous le peuple est mort), succès 90’s inclus (Si je devais manquer de toi, 1988, l’Ange déchu, 1989, Regrets, 1991…), Murat a pris du poids, de l’âge (60 ans en janvier) et du recul, étoffé d’une œuvre notable de «Léo Ferry» ou Cohen du cru, à la croisée de Neil Young, Cabrel et Calexico, riche de rencontres (3), un corpus profus évolué en «petite chanson» (comme dit celui que Murat appelle «Marcello», Proust) de plus en plus retirée - voix, mots, ton.

Ce n’est pas comme si la chose était produite à vif, par un John Cale tranchant mettons (4) ; sur Grand Lièvre, comme par antiphrase tortueuse, rien ne détale ni ne rebondit. Serait-ce «là où gît le lièvre» de l’adage ? Là où Philo ou Tous les chanteurs sont malheureux roulaient boogie encore récemment, sur l’élan de tels Cours dire aux hommes, Accueille-moi paysage, et autres 16 h, l’allure Grand Lièvre est à la suspension, minérale. Empreint de stupeur, menacé comme on dit d’une espèce, c’est un disque dans le désert, à l’écoute exigeante. «Si vous aimez qui vous aime, dit le crucifié, où est le mérite ?» Chevalier des Arts et des Lettres à la triste figure (5), tel ce Murat se vaut, tel son zoo de survie va. La photo qu’il choisit le montre amphibie, mi-airs mi-fonds. Sauvé des eaux ?

 

(1) Onze, avec le bonus fantôme vinyl : «Ne t’attends qu’à toi seul».

(2) Sauf «Sans pitié pour le cheval», qui conte la geste de Jean-Louis Bergheaud, poilu de 14 ; «Le Champion espagnol», sur le héros du Tourmalet Bahamontes ; «Il faut vendre les prés», sur l’exode rural ; ou «Alexandrie», donc.

(3) Julien Clerc, Claire Denis, DC Basehead, Elysian Fields, Jeanne Moreau, Marie Möör, Isabelle Huppert, Christine Angot, Camille, Laetitia Masson, Carla Bruni…

(4) Cf. «Extra Playful», EP de sortie.

(5) En même temps que Christophe, commandeur, ou Aubert et Bertignac chevaliers comme lui («J.O.» du 5 juillet).

Jean-Louis Murat CD : Grand Lièvre (Universal/V2/Scarlett).
Interview 28.09.2011

«Chaque chanson parle de l’éloignement d’un rêve»

Comment, pourquoi et de quoi le successeur du «Cours ordinaire des choses» s’est-il fait ? Une notice explicative de la potion en quinze questions-réponses.

A la veille du lâcher de Grand Lièvre, le chanteur country rock local, de son grand terrier de Douharesse (Orcival), dresse un état des lieux poétique, en pur Murat des volcans éteints dans le texte.

Comment se sent-on ?

Je me sens, comme les registres l’attestent dans ce chagrin de décor, un alpiniste avisé. Parfois, à l’abri des balles (ça te fait marrer !). Non ? Décidément ainsi, en foutre la paix, je me sens tranquille. Mobile lumineux dont tous ignorent l’utilité, ça me va. Après tout, qu’importe que le Kremlin comprenne ou pas.

Grand Lièvre veut dire ?

Grand Lièvre serait comme le toutou dans la sexualité du chanteur. Un blouson par-dessus, pour bien cacher le flingue. Grand Lièvre ou le grand refoulement de mes talents de mécano. Import-export. Est-ce clair ?

Ce Lièvre ne court pas…

Pas comprendre. Ou alors, pensées du temps au cul du sac, et chansons de même. Grand Lièvre est pris et va mourir au fond de ce sac, bien sûr.

Quels critères de tri des onze titres de sortie, sur trente-cinq ?

Je choisis mes chansons comme un simple voleur. Les plus utiles. Je fais cette levée des cadavres pour compléter ma collection. Sans décrocher un mot. Et hop tout le monde dans le camion rouge ! A moi chansons et Paris… Et le public s’éloigne en pleurant.

Combien de chutes ?

Nous avons enregistré 15 titres. Les chutes : Ailes brisées, la Campagne sanglante, les Ruses de la nature, l’Escorte des Marines, la Prière du soir, Ne t’attends qu’à toi seul.

Les chansons n’ont plus vraiment de sujet, semble-t-il…

J’ai toujours dans la tête comme un mantra. Mes chansons ne sont jamais bourrées de fric ou de rigolade (comme le chant moderne). Chaque chanson parle de l’éloignement d’un rêve. Pendant l’enregistrement, l’éloignement devient définitif. Mais… Je ne suis pas d’accord. Je n’ai jamais été aussi loyal. Je n’ai qu’une seule arme : moi. Tout brise mon cœur de petit con. C’est bien le seul avantage : à moi les chansons !

Un morceau accompli de Grand Lièvre ?

Haut Arverne. A chaque écoute, je me sens tremblant comme une feuille. Je «sors de l’arbre» pour les foins. Tu vois je n’oublie pas Eloïse et Barry Ryan…

Comment Haut Arverne est-il né ? Où, quand, sens ou son d’abord ?

Vision, comme d’hab. Tard. Fatigué. «Le voyageur sort de l’arbre»… Après la lecture d’un conte de Grimm aux enfants. Ce genre-là.

Et le son ?

J’ai essentiellement utilisé une guitare acoustique Takamine, achetée à Tucson, un très vieux modèle. Pas de chorus sur l’album. La seule guitare électrique (hors 12 cordes) est ma Fender Telecaster sur un vieil ampli de La Fabrique [à Nantes, ndlr]. Enregistrement direct sur le 24 [pistes] ; règle suivie : on ne corrige rien. Ce qui, j’espère, donne son côté live au disque.

Mais tu contrôles tout…

Contrairement aux apparences, je délègue beaucoup. Les musiciens sont très libres, Aymeric a la bride sur le cou, Laure et Marie font ce qu’elles veulent, et la pochette, je m’en fous. La promo est toujours une convocation au tribunal sans avocat. Je déguste et dégusterai…

Le prochain numéro est-il prêt ? A quoi ressemble-t-il ?

Je n’ai pas d’idée. Je sais que tous mes rendez-vous d’album se font au rez-de-chaussée. Sûrement un peu plus loin. Les chansons d’amour, c’est ce qui donne aux gens l’idée de tomber amoureux ou de rompre - ne trouves-tu pas ? Est-ce encore vrai ?

Grand Lièvre, l’album du tressaillement ?

Comme dans chaque album, je pleure ma mort. Avec Grand Lièvre, le digicode me paraît bien simple…

Si tu pouvais revivre, que changerais-tu a priori ?

Entasser le fumier ailleurs et labourer plus profond. Et… un peu plus taureau, Salers, d’aspect sauvage.

As-tu eu du plaisir à enregistrer Grand Lièvre, ou de l’ennui, que suggère Je voudrais me perdre de vue ?

J’ai toujours beaucoup de plaisir à enregistrer. De plus en plus. Quand je bosse, je me sens comme au cœur de ma saison. En Roi de Sibérie. Seul dans ma robe noire. Indifférent. Mais après tout, je m’en fous, je ne suis jamais le même.

Il y a vingt ans, tu chantais la Fin du parcours, quel couplet d’ajout du jour ?

«Au coup de feu mortel / Entre z’oreilles / En débris d’un avion d’illusion / A l’état de miettes / Au bordel / Au monologue d’un klaxon / A la con / C’est la fin du parcours…» Je sais, pas terrible, mais je n’y suis plus.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 28 Septembre 2011

Oui, avant d'aller acheter LIBE, et sa double page bayonnesque (ça sent pas le jambon),  consultez   Beatcafeclub.com, une lettre ouverte à MURAT..

 

Et que je vois?  Ah, il parle de moi! C'est gentil! Merci à vous...   Du coup,  je ne reproduis pas l'article...  Chers lecteurs, ne manquez pas de le consulter sur le site:

 

http://beatcafeclub.com/blog/index.php?post/2011/09/28/Sans-piti%C3%A9-pour-la-concurrence-Murat-Grand-Li%C3%A8vre

"Sans pitié pour la concurrence - Jean-Louis Murat - Grand Lièvre

 

Sans pitié pour les autres, Murat continue son chemin dans la chanson française. Un chemin unique. A coup d'albums magistraux et de disques plus personnels. Grand Lièvre est son dernier album et sa nouvelle déclaration de guerre. Un grand crû. Mais ce mot là a-t-il encore un sens ?

Portant l'idéal un peu trop haut

Jean-Louis, combien d'albums jusqu'à présent et combien de chansons ? Et par dessus tout, une question : combien de temps pourrez-vous continuer ainsi ? C'est qu'on achète votre dernier disque avec quelques frissons. Il faudra bien payer un jour. On ne peut jouer ainsi au dessus des autres en toute impunité. Le grand public s'est lassé, les journalistes ne se sentent plus la force de vous affronter et vos ventes, apprend-t-on de votre propre bouche, baissent à chaque album. Je n'ai pas tous vos disques, Jean-Louis. Mais tous ceux que j'ai ont eu une profonde influence dans ma vie. Tous parlent de quelque chose que j'ai vécu ou que j'ai ressenti un jour. Et de la plupart des vos chansons, j'aurai donné pas mal de choses pour en écrire les textes. Vous êtes la raison pour laquelle je ne me lancerai jamais dans la chanson et dans la littérature (vous et mon manque de talent peut-être, mais c'est une autre histoire !). Vous avez déjà écrit tout ce que j'aurais voulu un jour exprimer. Certains citeraient Baudelaire ou quelque écrivain oublié mais contrairement à tous les autres vous êtes, vous, de mon époque, vous êtes vivant et je peux vous voir en concert".

 LA SUITE:

http://beatcafeclub.com/blog/index.php?post/2011/09/28/Sans-piti%C3%A9-pour-la-concurrence-Murat-Grand-Li%C3%A8vre

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 28 Septembre 2011

 

Ce n'était pas loin d'une heure du matin...   pour entendre "les rouges souliers"... je ne sais pas si ça valait le coup d'être naz broc aujourd'hui (avec une angine... en plus)... mais ce n'était pas si mal..  Il joue quand même plutôt bien ce Slim Batteux...  même si l'orgue ne réjouit pas beaucoup de monde.

 

C'est visible ici en bonne qualité:

 http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=videos-lives&id_article=2966

 

Une petite photo prise pendant les répét:

http://yfrog.com/mm5jgij

 

Je n'ai pas encore de disque dure pour enregistrer ma box... alors, j'ai filmé, mais mieux vaut aller sur le site de ce soir ou jamais!:

 

  

Et puis puisqu'on y est:  un précédent live de l'émission

  
Et même une deuxième, soyons fou... c'est mercredi, c'est gratuit:

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 27 Septembre 2011

 

 

Merci au Lien défait qui a eu l'idée d'aller voir sur l'édition numérique... dont je découvre qu'elle est visible en partie au fur et à mesure de son élaboration sur internet. J'ai pu le vérifier...  puisque j'ai bénéficié d'une offre d'abonnement gratuit durant quelques jours.

 

Une double page à ne pas rater... pour découvrir l'origine des chansons du "GRAND LIEVRE"...

 

 

 

Demain, également, Jean-Louis MURAT sera sur EUROPE 1 avec Michel FIELD...

 

 

pochette grand lièvre

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 27 Septembre 2011

 

 

http://www.deezer.com/fr/

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 27 Septembre 2011

 

Fraichement muratienne, Véronique... et je redoutais la chronique... mais Jean-Louis Murat a droit à un large sourire d'Ulysse... même si on pouvait aussi espérer un article plus conséquent.

 

 

 

TELERAMA N°3220  1er au 7 octobre...

 

SAM_4783.JPG 

                                    Allez, je vous embrasse...   Oui, sous LEHOUX, ça se fait.... et meilleurs voeux pour grand Lièvre... par contre, ceux qui débarquent ici parce qu'ils ont tappé "grand lièvre"  megaopload  ou torrent... là, je vous emmerde!  Grand lièvre en digital, c'est deux paquets de clopes! Bordel!  

 

 

          ps:  327 visiteurs uniques.... hier... record explosé...

 

         

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 27 Septembre 2011

 

A   J+1, et bien, toujours rien.. dans ma Boite aux lettres...  Du côté d'Amazon, on repousse encore ma livraison... Ah, heureusement, que j'ai des bons amis...

 

  Ca avait pourtant bien commencé : Une ou deux minutes avec Jean-Louis dans le journal de 8 heures de France INTER,  By Mme PASQUIER. Avec des extraits d'interview et de beaux extraits.

 

http://www.franceinter.fr/emission-journal-de-8h-le-journal-de-mickael-thebault-16

Si quelqu'un pouvait me découper l'extrait, ça serait cool!

 

 

 

 Par contre, pas de nouvelle de l'interview sur LCI prévu hier avec Michel FIELD... J'ai essayé de trouver ça à l'instant... mais pas trouvé... Je n'ai également rien lu à ce sujet chez les confrères...

 

 

 

- A part ça, rien dans libé encore... si ce n'est une petite citation dans l'édition d'hier il me semble... Et bien, Bruno?

 

- Un petit avis positif:

http://www.lesquatrecentscoups.fr/2011/09/26/jean-louis-murat-opus-19-engage-et-jazzy/

J'en profite pour signaler que notre camarade Stéphane Pétrier du VOYAGE DE NOZ, longuement interviewé ici, apprécie aussi ce retour à la pop, notamment du fait des coeurs...  (NB: le voyage de NOZ joue au Festival de JOUX -près de Tarare, ce samedi!).

 

 

 

- Au programme, ce soir,

http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission&id_rubrique=1478

Ca risque même d'être mercredi.. puisqu'il faudra attendre la fin de l'émission...

On avait eu droit à un excellent "Au dedans de moi" la dernière fois, il me semble..  On va voir si les répétitions ont déjà commencé... Ca devrait quand même puisque la tournée, c'est pour bientôt : MONTAUBAN, le 6 octobre...  et qu'ils jouent ensemble vendredi à la FNAC...j'avais oublié...  z'ont de la veine les parigo de vivre dans cette pollution, le stress urbain, la vue obstruée par le béton et le bitume...  et des grosses affiches de Jean-Louis MURAT... joli campagne de pub reprenant à la fois la carte postale et l'affiche de la  tournée... 

 

Je n'ai pas eu d'information sur une éventuelle résidence à Mautauban les jours qui précédent... mais c'est probable... A moins qu'ils répétent en ce moment sur Paris...

 

 

Allez, peut-être à toute à l'heure..  et profitez du soleil au lieu de travailler.

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 26 Septembre 2011

 

5)  Enfin, j'ai trouvé SERGE ce jour...  neuf pages, l'achat  vaut le coup... dont deux photos pleines pages sur papier glacé....  même si le reste du journal reste toujours un peu maigre (On avait déjà Platine...). L'interview est plutôt réussie... et ça taille sec... Oui, je sais, c'est surprenant... Notamment vis à vis de ZAZ... doublement amusant quand on sait que Denis Clavaizolle est parti jouer avec elle...   

 

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6) le camarade Laurent Cachard a déjà bouclé son article.... lui qui disait récemment que son article sur la carte blanche de la Fnac ( Lyon)  avait déclenché  beaucoup de choses pour lui... il le rappelle d'ailleurs...

A noter: son roman "Le Poignet d'Alain Larrouquis" est bientôt disponible.

 

 http://laurentcachard.hautetfort.com/archive/2011/09/26/grand-lievre-sain.html

Extrait: "

Image 13.pngDrôle d’appareillage que ce « Grand lièvre », vingt-et-unième album (le décompte se conteste) de Jean-Louis Murat, celui dont j’ai déjà beaucoup parlé ici - sans en faire une constante non plus – ce qui m’avait valu pour cet article une fréquentation record de mon blog intimiste, la rencontre avec  des personnes qui avaient réagi et un message du bougnat lui-même pour me remercier de la qualité d’un article qui avait sans doute, pour lui, le mérite de ne pas être écrit par un journaliste…  Sa lecture de « Tébessa », également. J’écoute « Grand Lièvre », donc, depuis la mi-journée, sans en avoir rien lu avant, et j’ai comme première impression d’écouter un croisement entre plusieurs des vies musicales de Murat. Un peu comme si « A Bird on a poire », album dont il avait confié la réalisation musicale à son complice et bassiste Fred Jimenez, avait croisé « Murat en plein air » , le « Moujik » et quelques-uns des vieux morceaux de "Cheyenne Autumn". J’élude volontairement les grosses productions que sont « Mustango » et « le Cours ordinaire des choses », américaines jusqu’au bout des doigts des musiciens de Nashville, pour ce dernier. Murat, dans « Grand lièvre », revient à quelques-unes des chansons terriennes auxquelles il nous a habitué, mais il y mêle un esprit pop dans les chœurs, principalement, qui contrecarrent à intervalles très réguliers les refrains désabusés sur le temps qui s’éloigne, les amours qui déçoivent, les paysans qui doivent vendre les prés. Un peu de scratch aussi, pour quelques touches électro que reprend l’orgue de Slim Batteux. Murat se joue de propos sur la Grande Guerre, sur la 2ème, le chaos qu’elles ont entraîné (« sans pitié pour le cheval ») par le biais d’un texte lu en voix coda ponctué des « la, la, la, la » de ses complices. De dialogues de films samplés.  Voire de Kiki et de qui, qui, qui ? sur « le champion espagnol »… Les crédits sont a minima, on sent l’album « à la maison », en famille. Avec ses deuils (Alex & Nancy, Rémi) ses renoncements et ses assurances. Il manque Clavaizolle, mais Murat continue son « en plein air » en ancrant ses textes sur les lieux qu’il habite, et l’inverse. Joue sur des fausses pistes, semble parler de lui en « garçon de la montagne qui n’était pas paysan »...  la suite : http://laurentcachard.hautetfort.com/archive/2011/09/26/grand-lievre-sain.html 

 

 

Voili voila... Avec tout ça, j'l'ai même pas écouté de la journée cet album!!  ah,il vient de sortir et je suis déjà épuisé... J'vais commencer à préférer quand les médias ne parlent pas de Jean-Louis Murat moi....

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 26 Septembre 2011

 

Bon, on va essayer de retrouver toutes les infos du jour...

 

1)   D'abord,  une heure avec Jean-Louis Murat sur inter.... Même si c'est un peu décevant du côté de l'intervieweur...  Questions un peu bateau ("vous habitez toujours en Auvergne?", les Rolling stones, deshoulières, Regrets...pfu.... )...

 http://www.franceinter.fr/emission-le-grand-entretien-jean-louis-murat

 

 

On apprend quand même des choses : par exemple,  un scoop: "je ne suis pas dépressif"... certes, dit d'une manière un peu dubitative...  On avait quand même besoin de ça pour se rassurer en ce début de promo où il est souvent question de la "période noire" qu'il a traversée à l'écriture de l'album.

Egalement que Murat a fait le tri dans 44 chansons pour faire l'album (dont le fameux "grand lièvre" -info dans SERGE, on y reviendra-.

Beau moment également sur "l'écrivain râté" qu'il serait... du fait de son manque de "suite dans ses idées".... et son grand intérêt pour le parolier Pierre DELANOE.... Faut dire qu'il a beaucoup écrit pour Joe DASSIN...

 

la-grande-emission.jpg

  Jean-louis Murat sur le plateau du "Grand entretien".

 

 

Autre thème qui revient sur cette promo: celui de la drogue (les journalistes, hachement courageux, profitent du titre sur le cyclisme pour parler du dopage... et par extension....).... Faut dire que Murat a déjà dit que lors de l'enregistrement, ils fumaient et jouaient...  Ca fait penser à la session du "Moujik" (Cf l'inter-ViOUS de Stéphane Prin).

 

 

 2)  Gyslain y va de sa petite chronique:

  http://blog.fnac.ch/2011/09/26/une-semaine-un-disque-de-lannee-jean-louis-murat-grand-lievre/

 

ET Charlu, plus halluciné:

http://leschroniquesdecharlu.blogspot.com/2011/09/jean-louis-murat.html

 

 

3) Bel article.. pas paresseux par Catnatt que l'on avait évoqué via ses twitts... :

  http://www.playlistsociety.fr/2011/09/jean-louis-murat-rencontre-aux-jardins-du-marais/16694/

Agaçant aussi ce qualificatif d'écolo... qui ressort sans arrêt. Faudra peut-être prévoir de sortir quelques vannes sur Eva Joly, Jean-Louis (euh... non, je ne le souhaite pas)!

 

 

Je le reproduis par soucis de comodité et afin de que l'on puisse retrouver son contenu via la case "recherche" du blog... mais je vous remercie de le consulter en priorité sur le site  http://www.playlistsociety.fr

 

2011 / Chanson / France / Les rencontres de Catnatt

Louise de Vilmorin fit inscrire une épitaphe sur sa tombe et elle disait :

« Au secours ! ».

C’est à peu de chose près le sentiment qui habite Jean-Louis Murat par rapport au monde. Au secours ! De l’humour bien sûr. Mais aussi un genre d’enfer. « J’aimerais, dit-il, pouvoir être armé et tirer quand je veux ». Quand je lui demande si cette idée ô combien séduisante concernerait tous les êtres humains, il sourit, vaguement malicieux, et répond que non, bien sur que non, seuls lui et une poignée d’éclairés déambuleraient l’arme à la main.

Un énergumène, Jean-Louis Murat. Dans le sens premier du terme : exalté. Peu de place pour la négociation, je crois qu’il aurait fait un très mauvais diplomate mais il est parfaitement à sa place en tant qu’artiste.

Le revoilà avec « Grand Lièvre ». Grand Lièvre est une figure mythique, l’architecte de l’univers selon certaines traditions indiennes. A l’origine, c’était une chanson mais Jean-Louis Murat l’a effacée. Il fait ça souvent me dit-il. La veille de notre rencontre, il avait passé la soirée à bosser et à détruire : « L’envie d’écrire me prend comme une envie de pisser. J’ai un magnétophone, j’enregistre. Souvent quand je ne vais pas bien. J’écris toujours au mauvais moment, quand je suis fatigué, épuisé. Vous saviez que Proust était toujours crevé, Baudelaire aussi ? Il faut ça pour écrire le vrai, le profond »

Tout au long de cette interview, Jean-Louis Murat va être très drôle. Drôle et lucide. Lucide sur ses limites, parfois misanthrope, souvent cynique. Le temps a beau passer, les yeux bleus restent toujours perçants, le regard toujours acéré, il n’a quasiment pas changé malgré les rides et les cheveux blancs envahissants. Ce grand passionné se met à flâner dès qu’il se met à chanter, il est langoureux et flegmatique. Sa devise suit : « Prévoyons le pire, nous ne serons pas surpris ».

« Personne ne s’en rend compte mais nous vivons au cœur de l’apocalypse ». J’aurais pu sortir de ce moment complètement déprimée mais ce fut le contraire. D’habitude, je suis crevée en rentrant chez moi après une interview comme si je m’étais faite aspirer ; là j’étais pleine d’énergie. Jean-Louis Murat a une vraie générosité finalement même s’il reste pudique. A mes questions psychologisantes, ce ne sera pas un flot de réponses ; il n’en évitera aucune, pour autant il ne s’étalera pas non plus. On s’est quittés sur un « Au secours ! » mutuel et un grand éclat de rire.

« Dieu, veuillez m’excuser, la lumière est mourante »

Cet extrait de « Vendre les prés », chanson agricole, musique enjouée et paroles désolées, est une manière d’illustrer ce sentiment chez lui que nous sommes au cœur de l’apocalypse. L’album est ainsi fait, il n’a rien de triste musicalement ; à contrario, c’est un album sombre de par les paroles. Je lui demande si c’est voulu, il me répond : « Ca ne sert à rien finalement quand, dans la musique, il y a déjà quelque part le texte. C’est ça le principe d’une chanson. ». Je lui rétorque que certains chanteurs – manie française – mettent musique et paroles au même niveau de sentiments. Jean-Louis Murat me dit que ça ne l’intéresse pas : « ça ne sert à rien de surligner le texte ». Comme une délicatesse, une réserve chez ce montagnard de cœur, viscéralement attaché à la terre qu’il parcoure, à la réputation d’homme bourru, provocateur et séducteur.

Quand j’ai annoncé que j’allais interviewer Jean-Louis Murat, les réactions me firent penser, quelque part, à celles que j’avais entendues lorsque j’avais dit que je rencontrais Joey Starr. Le rappeur des cités, urbain jusqu’à la moelle et le troubadour de l’Auvergne qui ne supporte pas la ville laissent rarement indifférents en France. Tout le monde leur accorde du talent mais ils dérangent. Il existe un lien improbable entre les deux hommes, d’ordre politique, social. Je pourrais ajouter un rapport aux femmes exacerbé, l’un par une violence réelle ou imaginaire, l’autre parce qu’il les aime peut-être un peu trop, « jouir et puis manger me font pertes inouïes » (La lettre de la pampa)

« Jamais l’âme ne rejoint le sang »

J’adore cette phrase. Le sang, c’est le corps, la chair, faible, forcément faible. Jean-Louis Murat me dit : « L’amour, c’est lorsque l’âme rejoint le sang. Las, les pulsions sexuelles m’ont longtemps guidées. L’amour, c’est un truc de bâtisseurs, ce n’est pas fait pour tout le monde ». Lorsque je lui réponds que l’humanité n’en finit pas de négocier avec cela – nous nous débattons tous avec nos pulsions sexuelles – mais que chez certains c’est beaucoup plus envahissant, il reste silencieux.

C’est peut-être la mémoire qui fait qu’il s’est tu. « Grand Lièvre » est un album sur la mémoire. C’est le blues du trouble de la personnalité : « je voudrais me perdre de vue, venir d’une source étrangère, sortir d’un sommeil profond, inaccessible à la tristesse » ; être soi n’est pas chose facile, s’oublier tel que l’on est serait, parfois, tellement plus simple. La mémoire encore, c’est Alzheimer qui frappe les familles, qui frappe le monde avec la chanson « Qu’est-ce que ça veut dire ». Jean-Louis Murat accuse la société d’être engluée dans cette maladie ; elle oublie, toujours oublie.

« Voilà le temps de vivre par les choses éphémères (…) Voilà monde moderne et son cul plein de boue accusant la montagne d’être obstacle à la joie »

« Les hommes ne sont pas à la hauteur de l’enjeu », Jean-Louis Murat est sévère avec ses congénères, « C’est ça la crise. Le règne de l’éphémère. On est en plein cloaque ». C’est un homme qui ne supporte pas la médiocrité, et il a eu une chance extraordinaire d’avoir les moyens de ses ambitions en étant aussi talentueux. Quand je lui dis que je trouve que dans tout l’album, il règne comme une lassitude amusée, il me répond « C’est la maladie du siècle d’être las de soi, las des autres, las du monde ».

Le rapport au monde de Jean-Louis Murat est complexe, comme une guerre. Il ne supporte pas d’ailleurs, celle qui règne, la guerre larvée. Il préfèrerait quelque chose de plus frontal, finalement quelque chose de plus humain, du sang, de la sueur, « des instincts guerriers ».

« Ton linceul de guerrier tombe, creusé à l’avance, souvenirs et solitude sont à jamais nos amis »

C’est probablement ce pourquoi, cet album traite en partie de l’histoire avec un grand H, les tranchées en 14-18, la résistance en 39-45, l’épopée d’Alexandrie sans jamais verser dans le pathos. L’histoire avec un petit h avec une chanson hommage à Federico Bahamontes, célèbre coureur cycliste. Jean-Louis Murat déteste ce qui le rapetisse, aime ce qui est plus grand que l’individu. Il éprouve une passion pour les héros et les champions. Surtout il adore l’étymologie, manière de ne jamais oublier d’où l’on vient, le langage est éternelle construction.

« Mais chercher l’aventure au plus profond des mots, chercher sans gouvernail parmi ces charlatans »

Ce travail sur le langage s’incarne dans les chœurs qui sont la grande nouveauté dans cet album, comme si Jean-Louis Murat ne se sentait, peut-être, plus aussi seul, mais à présent accompagné. Parfois ces chœurs sont incompréhensibles, il m’explique : « Ma fille apprenait à lire, il y avait tout un travail sur des trains de syllabes. D’ailleurs, le manuel scolaire qui m’a apprit ça quand j’étais petit s’appelait « Rémi et Colette » (les prénoms des deux protagonistes de la chanson sur la résistance : « Rémi est mort ainsi »). Je voulais travailler là-dessus ». La scolarité de sa fille se retrouve aussi dans la pochette, Jean-Louis Murat trouvait l’album relativement sombre, il voulait donc quelque chose de gai, comme une couverture de livre pour enfant.

La famille est une notion très importante pour lui. Quand je lui parle de la présence récurrente de vocabulaire religieux dans ses chansons, il me répond : « Je ne suis pas croyant mais j’ai le sens du sacré. Le sens du sacré et de la famille.»

« Que vaut ta chanson de geste aux baisers profonds et pieux »

Jean-Louis Murat est un nostalgique. « Une nostalgie bizarre qui concerne des choses que je n’ai pas connues ». Une mélancolie pour la disparition progressive de la nature avec « Haut Arverne » ou « Vendre les prés ». Un vague à l’âme qui touche l’amour « Nu depuis le temps, j’attends une histoire d’amour » (Qu’est-ce que ca veut dire). Le spleen des vrais combats, « Au loin ronronnent les chars, de quel ennemi ? Que ce temps est loin, Colette mon petit » (Rémi est mort ainsi).

  

Jean-Louis Murat est un dandy écologiste. Baudelaire écrivait à ce propos : « le dandysme est le dernier acte d’héroïsme possible, recherche de distinction et de noblesse, d’une aristeia de l’apparence » ; je crois que Jean-Louis Murat s’inscrit dans ce genre de quête, même si l’aristeia chez le chanteur s’incarne plus dans la chemise à carreaux… Baudelaire rajoutait « Le mot dandy implique une quintessence de caractère et une intelligence subtile de tout le mécanisme moral de ce monde ». C’est peut-être pour ça que Jean-Louis Murat est un grand fan de l’inspecteur Harry et affirme, à contre-courant, une nostalgie d’un monde armé ; l’on ne sait si c’est une manière de provoquer des réactions, poser la question d’une France qui fut le pays le plus en guerre de toute l’histoire, « le saviez-vous ? » me dit-il ; poser la question d’une Europe qui malgré les apparences reste quelque part en zone de conflit.

  

Jean-Louis Murat incarne une singularité hexagonale, comme une grâce particulière, cette grâce française qui fait qu’une chanson n’est pas seulement entertainment mais qu’elle est aussi perception du monde. « Grand Lièvre », album de garde, album que j’aime, album de charme, est un disque nonchalant ; un disque nonchalant où la lassitude amusée de Jean-Louis Murat pointe du doigt, d’un sourire musical, l’humanité… Ce désastre annoncé. On le réécoutera avec autant de plaisir dans dix ans et l’on se souviendra que la nature humaine, ironiquement, nous poussera toujours à : 

« Risquer le pire. Aimer toujours » (Alexandrie, chanson hommage pour une amie disparue)

>> « Grand Lièvre » (Polydor) sortie le 26 septembre 2011

 

 

4)  Petite newsletter du chef aujourd'hui... avec un petit mot sur les sites "parallèles"... Sympa...  Une occasion de reprendre note des événements de la semaine :

 

"Bonjour,

C’est donc aujourd’hui que sort « Grand Lièvre » !

Vous le trouverez en magasin sous trois formats : avec un CD live bonus en digipack, en CD standard (livret 16 pages avec les textes) et en vinyle (3 titres en moins de l’album « Les rouges souliers », « Alexandrie » et « La lettre de la pampa » mais avec l’inédit « Ne t’attends qu’à toi seul »).

Carte postale Vende les Prés

Cette carte postale reprend l’un des portaits de paysans du clip de « Vendre les prés », réalisé par Julian Nodolwsky et Sophie Levy (So Films). Nous vous invitons à le regarder en intégralité sur le site.

Vous retrouverez JLM et ses musiciens en live cette semaine :

. sur France 3 « Ce soir ou jamais » vers 0h30 ce mardi 27 septembre,
. dans l’émission « Les Affranchis » sur France Inter vendredi 30 septembre,
. à la Fnac St Lazare à partir de 18h vendredi 30 septembre,
et très prochainement dans la session live du Figaro.fr

…et bien sûr, vous dans vos quotidiens, hebdomadaires et mensuels habituels et à la radio, à la télévision ou sur le web dans les semaines qui viennent ; quelques rendez-vous sont à noter dans les actualités du site, et une liste presque exhaustive est disponible sur les sites parallèles dédiés à JLM…
 "

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 26 Septembre 2011

 

Et bien, moi, je l'aime beaucoup ce disque... Et pas forcément d'accord sur le rythme... Notamment sur "qu'est-ce que ça veut dire"...  mais j'en parlerai plus longuement.

 

 

 

http://www.lexpress.fr/culture/musique/jean-louis-murat-decale-mais-lassant_1033443.html

 

"Jean-Louis Murat décalé, mais lassant

Par (L'Express), publié le 26/09/2011 à 10:00Le chanteur français revient avec Grand Lièvre, son nouveau disque enregistré en quelques jours. Un album décalé mais lassant. 

Artiste prolifique -il écrit une chanson par jour- Jean-Louis Murat revient deux ans après Le Cours ordinaire des choses avec Grand Lièvre, un disque épuré et intimiste enregistré en quelques jours, entouré de ses complices Fred Jimenez et Stéphane Reynaud. 

Les textes énigmatiques du chanteur intriguent comme toujours. Le verbe est haut, le mot précieux, la couleur rouge omniprésente et il entremêle dans les morceaux dialogues de film de Tarkovski, bruitages, souffle du vent. Une mélancolie politique imprègne Grand Lièvre (nom de l'esprit farceur chez les amerindiens) quand l'auteur de Cheyenne autumn évoque le monde rural piétiné (Vendre les prés) ou le poids des guerres. Sacrifice des soldats de 14-18 (Sans pitié pour le cheval), courage des résistants de 39-45 (Rémi est mort ainsi). 

Le CD égrène en 10 morceaux des chansons chancelantes et nonchalantes portées par ce timbre décalé et incantatoire à la Leonard Cohen. Mais les ballades brumeuses sans mélodie, et parfois sans rythme, peinent à retenir l'attention de bout en bout. Et le disque sombre souvent dans la monochromie.  

Grand Lièvre, de Jean-Louis Murat (Polydor/Universal). 

En concert au Trianon, Paris (XVIIIe), le 10 novembre 2011. Et en tournée. 

 

 

Laurent COUDOL de Froggydelight  aime lui aussi:

http://www.froggydelight.com/article-10877-Jean_Louis_Murat.html

Le Grand Lièvre est une espèce en voie de disparition. Le nouveau Murat est un disque qui parle de la mémoire, mais surtout de la mémoire qui disparaît.

C'est peut-être pour cela que les arrangements de ce disque retrouve les aspects lumineux de ses premiers opus, ceux d'avant Mustango. Murat continue d'être un des grands conteurs de la chanson française, mais pour enrober ses textes ici pas de guitare électrique, mais des arpèges de guitare sèche et des effets de synthé qui semblent sortis d'un autre temps, réalisés par Slim Batteux qui a travaillé aux claviers avec Jonasz ou Percy Sledge.

Murat est donc retourné vers un moment de son histoire musicale où ses mélodies glissaient au fil de l'eau.

La nouveauté de ce disque provient d'abord des paroles. Outre des histoires d'amour malheureuses et l'évocation de la campagne, Murat semble avec des textes comme "Sans pitié pour le cheval" ou "Rémy est mort ainsi" sortir de sa bulle individuelle et se mêler à la marche du monde.

Il est amusant de constater que, dans des styles différents, son parcours ressemble de plus en plus à celui d'un autre inclassable de la chanson française qui l'avait soutenu lors de ses débuts, William Scheller. Même succès populaire après quelques années, avant de tracer une voie personnelle, mêmes obligations d'écrire pour les autres, même élégance et sophistication des textes, même goût de l'aventure artistique.

Ce disque ne surprendra certainement pas les amateurs de l'univers muratien, mais amène une pierre supplémentaire à une oeuvre toujours solide et belle.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Moscou de Jean-Louis Murat
La chronique de l'album Les fleurs du mal - Charles et Léo de Jean-Louis Murat
La chronique de l'album Tristan de Jean-Louis Murat
La chronique de l'album Le cours ordinaire des choses de Jean-Louis Murat
Jean-Louis Murat en concert aux Saulnières (28 octobre 2004)
Jean-Louis Murat en concert à La Cigale (17 novembre 2006)
Jean-Louis Murat en concert au Studio Davout (3 septembre 2009)
Jean-Louis Murat en concert au Grand Mix (vendredi 2 avril 2010)
Jean-Louis Murat en concert à L'Alhambra (mardi 23 novembre 2010)

En savoir plus :
Le site officiel de Jean-Louis Murat

 

 

 

- Ce soir  à 17heures!

http://www.franceinter.fr/emission-le-grand-entretien-jean-louis-murat

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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