Publié le 15 Août 2017

Encore de nouveaux textes de Murat pour Matt Low

On finit le rattrapage de l'actualité... avec de nouveaux textes de Murat pour Matt Low, qui sort une vidéo par semaine, et pense tenir ainsi jusqu'en novembre! Il publie la vidéo, puis le texte de la chanson ensuite (on n'a donc pas encore le dernier).

https://www.facebook.com/mattlowmusic/?fref=ts

On voit fille gentille manier la faux
Peu bavarde
Malade, à la faux

On voit type sympa manier la faux
Tout vandale
Banal, à la faux

Je te dis mon frère j'y vois pas beau
Si chacun veut manier la faux

La Sylvie a perdu le dodo
Bien malade
Bavarde, à la faux

Le Thierry va retrouver sa faux
Tout roublard
Bien connard, à la faux

Je te dis mon frère j'y vois pas beau
Si chacun veut manier la faux

Merde, encore l'hospital
As tu choisi le bon chandail ?
Quelle drôle d'idée Miss Cunard
Dis pourquoi tu chiales ?

Merde, encore l'accident
Quelle drôle d'idée le port d'Hendaye
Quelle drôle d'idée Miss Cunard

Mais merde ici
Tous savent à la ronde
Qu'il ne faut pas emmerder le commandant
Tout le monde sait
Sait à la ronde
Qu'il ne faut pas emmerder le commandant

Merde, encore l'accident
Qu'en aurait dit Paul Newman ?
Que t'en a dit Charlemagne ?
Dis pourquoi tu chiales ?

Merde, encore l'accident
Ai-je choisi le bon chandail ?
Quelle drôle d'idée Miss Cunard

Tous savent ici
Savent à la ronde
Qu'il ne faut pas emmerder le commandant
Tout le monde sait
Sait à la ronde
Qu'il ne faut pas emmerder le commandant
Tous savent ici
Savent à la ronde
Qu'il ne faut pas emmerder le commandant

Et on termine par une chanson 100% Matt Low:

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

Repost0

Publié le 15 Août 2017

Avant d'aller en photos un peu plus loin d'ici, je glisse quelques clichés de ma sortie du 12 et 13 août, dans le Beaufortin, petite Suisse, avec ses routes qui montent haut dans les alpages, ses larges chalets en bois et sa fierté fromagère.

Petite mise en jambe en fin d'après midi le 12, avec une petite ballade (au bon dénivelé tout de même: +400 )...  Pas compliqué mais il faut surtout arriver jusqu'au parking: la petite vallée de NAVES au dessus de La Léchère est magnifique, mais il faut bifurquer et prendre une voie "à la viabilité incertaine"... En effet, c'est  étroit et elle se glisse rapidement au milieu des falaises dominant la vallée de l'Isère, et de nombreux cailloux sont descendus sur la route... La dite-route se transforme ensuite en chemin, ça passe en voiture, mais le chemin commence à s'éroder, et au bout de 4 kilomètres, on est content de voir le terminus: le petit parking de la Grande Maison. Direction : le lac du plan du jeu juste au dessus, dans un alpage à vaches, dans lequel justement le paysan est en train de traire ses bêtes. C'est lui qui m'indique l'emplacement du lac...

Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)

reflets (4):

Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)
Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)
Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)
Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)
Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)
Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)
Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)

Après une nuit d'insomnie, je n'entends pas le réveil dont j'avais pourtant repoussé l'heure de la  sonnerie deux fois dans la nuit, et c'est à 10 heures que je m'arrête au lac de Saint-Guérin, après une jolie montée d'Albertville en traversant Beaufort puis Arêches.  Je file pour le tour du lac via une petite passerelle himalayenne, et je me retrouve rapidement sur les rotules dans la montée. J'arrive tout de même au sommet en 3 heures (pour 4h15 annoncées) via le col de la louze (tout prêt de notre randonnée d'hier). La descente (via la variante via les pistes de ski d'arêches), même sans pause, me parait longue (7,5 km), et j'arrive à 17 heures à la voiture.

Dommage : pas un grand jour pour le panorama!  Le MONT-Blanc est dans les nuages et la Vanoise, au dessus des arcs et de la plagne, ne se distingue qu'à moitié...

Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)
Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)
Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)

Du col de la louze :

Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)
Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)
Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)

une partie des lacs de la tempête:

Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)
Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)
Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)

LA VANOISE (mont Pourri) et les Arcs au premier plan:

Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)
Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)
Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)

les saisies:

Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)
Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)
Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)

Pour rentrer en voiture, je prends un petit col au dessus d'Arêches pour voir le lac de Roselend et  la célèbre Pierra Manta (encore une montagne née de l'excentricité de GARGANTUA):

Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)
Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)
Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)
Clichés 37 : BEAUFORTIN (lac du plan du jeu et le Grand Mont)

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #montagne - rando et photos

Repost0

Publié le 11 Août 2017

 

On a appris cette semaine la participation de Jean-Louis Murat au prochain album d'INDOCHINE (pour un texte), via l'écoute organisée à Bruxelles, en avant-première, de celui-ci pour les journalistes. Ce disque sortira dans un mois. En 2012, il semble que plusieurs titres avaient été proposés et finalement non retenus.

Sur DH.be, le muratien Charles Van Dievort ne fait que le signaler, même s'il a semblé apprécier l'album:

Au rayon casting, outre Mickaël Furnon, Kiddy Smile tout comme Asia Argento donnent de la voix et Jean-Louis Murat signe le texte de Karma Girls.

N’en déplaise aux détracteurs d’Indochine, il y a quelques singles potentiels bien accrocheurs sur ce disque dont on se dit aussi qu’il est taillé pour la scène étant donné les rythmes énergiques et les sonorités qu’il propose. Ça tombe bien puisqu’Indochine sera en tournée en 2018. Son 13 Tour fera étape au Palais 12 de Bruxelles les 17 et 18 mars.

Sur 20 minutes.fr:  Outre Station 13 – dont un extrait a été dévoilé fin juillet – et Black Sky, fusées new wave comme Indochine sait les emballer, on se dit que Suffragette BB et ses réminiscences d’OMD ferait un parfait single vu le retour de hype des sonorités électro 80’s. Nicola Sirkis a coécrit cette chanson avec l’auteure Chloé Delaume. Autre plume invitée, celle de Jean-Louis Murat qui signe Karma Girl, mais on a connu l'artiste auvergnat plus inspiré...

Meilleure appréciation par PARIS - MATCH, qui dans les 13 choses à savoir sur l'album cite Murat en 2  :

#2 Jean-Louis Murat, le retour : Sur Karma Girls, le chanteur français co-signe avec  Nicola Sirkis son deuxième texte pour Indochine après un Singe en Hiver sur Paradize début des années 2000. La rencontre est toujours aussi improbable entre des univers tellement différents mais fonctionne toujours aussi bien.

E. Marolle du Parisien a lui adoré l'album et la radio belge MINT également.

Le titre de Murat est le 7e de l'album qui en contient 15 (2 en bonus).

Pour rappel:

Passage par Indochine

A FOUTRAQUE en 2003:  La vie est mal faite parfois : j’ai été très surpris d’apprendre que la chanson que tu as écrite pour Nicola Sirkis d’Indochine, Un singe en hiver t’a rapporté plus que tes trois derniers albums…
Ah putain, du coup à cause de ce que j’ai dit, Nicola croit que j’ai fait ça pour le pognon ! Alors que ce n’est pas du tout ça : je l’ai fait parce qu’un ami commun m’a demandé d’écrire pour Indochine… Comme l’album d’Indochine s’est super bien vendu, ça m’a rapporté pas mal d’argent mais ce n’est pas pour ça que je l’ai fait.

J’ai vu Indochine sur scène cet été, j’ai trouvé ça assez mauvais. Nicola croit toujours qu’il a 15 ans quand il écrit des textes…
Ce n’est pas le pire Nicola ! Il vaut mieux écrire comme un gamin que faire de la musique de vieux comme IAM !

Passage par Indochine
Passage par Indochine
Passage par Indochine

Sirkis qui parle de Murat et du titre singe en hiver (document pdf à télécharger):

Depuis Paradize, on a pu croiser plusieurs fois Nicola aux concerts de Murat. La preuve, une photo signée Sirkis (via twitter):

Passage par Indochine

Bonus:   RAPHAEL a chanté "Un singe en hiver" en concert. A écouter ici.

NB:  Au moins, une autre collaboration devrait parvenir à nos oreilles dans les mois qui viennent...

LE LIEN EN PLUS ET UN BOUCHON EN MOINS

Proust, le vin...  et une cuvée qui s'appelle Mustango, madeleine de l'auteur.... sur un blog consacré au breuvage:

https://lapinardotheque.wordpress.com/2017/08/08/proust-et-la-musique-du-pif/

 

LE LIEN EN PLUS ET LE TOURISME EN TROP

Le Servières souffre... mais certains grands amoureux du lac ne se gênent pas pour s'y baigner...

http://www.lamontagne.fr/orcival/environnement/puy-de-dome/2017/08/04/le-lac-servieres-est-il-pris-en-otage-par-les-campeurs_12507232.html

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #Morituri

Repost0

Publié le 10 Août 2017

collection C. Dupouy

collection C. Dupouy

Je n'étais pas parti de chez vous... car j'avais programmé quelques articles le temps pour moi de faire un beau voyage... et mettre entre parenthèse l'actualité du blog...  Pour le voyage, je vous infligerai quelques photos (et pas qu'un peu, désolé), et pour l'actualité, il faut que je rattrape... On fera ça en 4 articles...

 Pour les retardataires:  je rappelle que Murat était en studio il y a quelques temps et on attend donc des nouvelles... On espère que ça sera d'ici les fêtes, même si ça fait peut-être un peu juste. 

On vient par contre d'apprendre via la page Fb personnelle de Marie Audigier qu'elle prenait une nouvelle voie (via la 3e voie sans doute!). Elle est en train de faire ses cartons pour déménager en Afrique (Congo)... et occuper un poste d'Attachée culturelle (Ministère des Affaires étrangères).  C'est une suite assez logique de sa relation avec ce continent (elle a notamment programmé la Nuit africaine au stade de France et managé plusieurs artistes).  Cela arrive après la fin de l'épisode chez NAIVE, qui s'annonçait compliqué, mais qu'on peut je pense qualifier de succès:  La maison a été rachetée par Believe à un bon prix et en sauvant les salariés (détail sur un article de Télérama), et avec le catalogue que Marie a contribué à développer (Hugo Bariol notamment, croisé dans le métro).

Depuis qu'elle a fait le choix d'arrêter sa carrière musicale pour devenir la directrice artistique de Jean-Louis, elle occupait cette activité pour lui et d'autres en indépendante, puis chez universal notamment. L'est-elle encore aujourd'hui?  Le site officiel  n'a pas été modifié... En tout cas, bonne chance à elle pour cette nouvelle aventure... et si, à ses heures perdues, elle peut enfin rendre possible l'album "africain" de Murat... on ne se plaindra pas...

Voici ce que disait Murat au moment de leur première rupture de couple: "D'abord, parce que Marie, ma compagne, était mon directeur artistique, le meilleur de France. Elle écoutait tout. Quel vide ! Je n'ai plus d'oreille" (le monde 1995)

Voilà une occasion de plonger dans les archives de notre cher Matthieu (bise aux poils!)... inédites ici. 3 Articles parus chez ROCKSOUND... et dans la Montagne

 

 

Départ pour l'Afrique
Départ pour l'Afrique

et la Montagne (8/11/1993):

 

Pour la photo en haut de l'article: vous reconnaitrez bien sûr Denis C, Alain B, C. Pie,  et J. Pietri (interview par Matthieu, "au coeur de Passions privées) et aussi C. Dupouy.

Articles du blog:

- http://www.surjeanlouismurat.com/article-marie-audigier-55631763.html à propos de son interview sur France inter, le lien dans l'article n'est plus bon, mais c'est encore écoutable

- sa disco: http://www.surjeanlouismurat.com/article-collection-112141685.html

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #Morituri, #vieilleries -archives-disques

Repost0

Publié le 8 Août 2017

Bon, suite à mon compte-rendu de concert de JULIEN CLERC AU PALAIS IDEAL du FACTEUR CHEVAL,

je vous propose de faire un point rapide avec quelques documents pas encore partagés... sur la relation Julien Murat/Jean-Louis Clerc... mais il semble inapproprié de les fusionner...

En 1991:

 "fais comme Etienne, fais comme Julien"... ou l'autre chemin (Julien Clerc-Jean-Louis Murat)

Murat, c'est donc finalement qu'une chanson "le Verrou" sur l'album ci-dessous, puis "Quand femme rêve" sur "fais moi une place".

 "fais comme Etienne, fais comme Julien"... ou l'autre chemin (Julien Clerc-Jean-Louis Murat)
 "fais comme Etienne, fais comme Julien"... ou l'autre chemin (Julien Clerc-Jean-Louis Murat)
 "fais comme Etienne, fais comme Julien"... ou l'autre chemin (Julien Clerc-Jean-Louis Murat)
 "fais comme Etienne, fais comme Julien"... ou l'autre chemin (Julien Clerc-Jean-Louis Murat)

Quand femme rêve...

Quand femme rêve...
Un cerf-volant
Fort sur la neige
Docile au vent
Un attelage
Un traîneau
Passe au plus près
De ma peau

Toujours l'entraîne
Le goéland
Le coeur en peine
Vers Ouessant
L'entraîne
Le goéland
Là-bas
Vers Ouessant

Prince de Clèves
Rue Corvisard
Prisonnier d'elle
Sous un hangar

Où elle extrait
La moelle de mes os
Comme fait busard
Au louveteau

Pour du bonheur
à partager
Elle prend mes je t'aime
Mes baisers
Comme grand lézard là-haut
Elle boit mon sang
Comme l'eau

Voici-ci dessous à télécharger les pages de la biographie "julien" où il est question de Murat et de la réconciliation avec Roda...

 

Il ne semble pas que Murat soit proche de Julien Clerc... Musicalement, Murat a été pressenti un moment pour le remplacer dans le coeur des ménagères, mais l'auvergnat a pris un autre chemin....  On peut quand même noter leur relation commune avec Carla Bruni, ou leur présence commune sur un disque d'Isabelle Boulay.

Voici ce que nous disait l'ancien DG de Polydor et ex-Virgin, Alain Artaud dans son inter-ViOUS ET MURAT- :

"il n'était pas content chez Virgin de plusieurs choses : De la proximité avec les autres artistes de variété, la peur ( injustifiée selon moi ) qu’on le présente comme un nouveau Julien Clerc ( c'est compliqué car il le respecte par ailleurs, « le verrou » :  quelle chanson!), échapper à la pression d’Emmanuel de Buretel pour vendre plus (la peur d'être dénaturé), le cirque de la promotion"

Murat lui aussi l'expliquait: L'oreille qui gratte en 2004

Tu viens de parler de Daho. Hors il t’arrive souvent de le casser dans tes interviews. Je n’ai jamais compris ça. Pour moi Daho est un des rares artistes qui marche bien qui ait un véritable intérêt artistique ?

Non j’explique souvent cela en interview, mais les journalistes ne doivent pas trop reprendre l’explication. C’est une vielle blague en fait. Avant j’étais dans la maison mere de Virgin, comme Daho. Donc j’étais coincé entre Renaud, Julien Clerc, Etienne Daho et tous ça. Et durant mais deux ou  trois premières années chez Virgin j’ai vécu l’enfer, parce que la phrase que j’ai entendue le plus souvent c’était : « Etienne le fait bien ». Par exemple on me disait : on pourrait faire une bouffe avec la programmation d’NRJ, je disais vous êtes surs, ça me fait vraiment chier, et on me répondait mais enfin « Etienne le fait bien ». On me disait : on pourrait aller voir le mec de la chance aux chansons, « Etienne le fait bien ». A la fin j’en avait marre je disais Etienne je l’emmerde, il voulait toujours me faire faire ce que Etienne avait fait. Alors petit a petit dans les interviews j’ai commencé a dire Etienne Daho, il me fait chier, parce qu’il dit amen a des truc que je ne ferais jamais. Après on voudrait que je les fasse en me disant : « Pourquoi tu crois que tu es mieux qu’Etienne Daho ? Tu peux bien faire les trucs que fait Etienne. Etienne le fait bien »  Et petit a petit ça s’est développé au fil des interviews je disais je ne suis pas Etienne Daho, quel con ce Daho, tous ça avec l’air de péquenot que je sais parfois faire admirablement bien. Petit a petit j’ai rajouté des couches sur Daho, et une couche, deux couches, quinze couches, vingt couches, vingt cinq couches. Je ne sais même plus qui est Etienne Daho. C’était devenu une blague, je dis Etienne Daho. A cause de cette phrase « Etienne le fait bien ». Bizarrement tant pour lui que pour sa musique j’ai rien contre. Imagine que tu es dans une boite : on veut te faire faire des trucs, et la seule justification qu’on te donne c’est un tel la bien fait. Et lui Daho il faisait des trucs pas possibles, il pouvait tenir les bollocks d’un type d’NRJ pendant trois heures durant, sans broncher, moi je ne pouvais pas le faire. Alors « Etienne le fait bien ». Voilà c’est pour ça. Mais sinon je n’ai vraiment rien contre lui, vraiment rien du tout.Chez Virgin, ils ne savaient pas où me foutre, entre Daho et Julien Clerc. Ils orientaient ma carrière comme ils pouvaient. Ils voulaient que j’écrive un album pour Julien Clerc, et que je fasse les trucs que faisait Etienne Daho, c’était leurs deux seules références. C’est pour ça que j’en pouvais plus, que j’ai voulu partir, la vie était infernale pour moi. « Etienne le fait bien », c’est une phrase qui me réveillait la nuit. Je me réveille droit sur le lit, ma copine me demande ce qui se passe, je lui répond « Etienne le fait bien ». Donc tu vois a quel point ça m’a traumatisé.

 

Et encore, dans l'express, au moment de Vénus:

   

Un souci parfois mal compris. «Ma maison de disques exige désespérément que je devienne un Julien Clerc bis.» Un temps, un rire, et puis: «Je résiste. Quand même, à la première mouture, ils m'ont expliqué: "Un album pareil, on ne peut pas le sortir.'' J'ai donc modifié l'apparence des choses. Le souffle. Le frisson. N'empêche, si j'avais choisi pour titre "La Momie mentalement'', je déclenchais quinze jours de discussions.»

Et aussi dans Magic 2002:

Autant je déteste le cinéma, autant j’aurais aimé collaborer à nouveau avec Kieslowski, mais il est mort avant. J’avais été d’autant plus touché qu’il connaissait ce que je faisais, et chez Virgin, ils ont essayé pendant des mois de lui refourguer Julien Clerc, Alain Souchon... Et il disait: “Non, je veux Murat”. Chez Virgin, ils sont très sympas, mais quand tu fais un métier d’enculé, il faut bien se comporter comme tel.

Et enfin, un bon tacle de 2003 (foutraque):

Ce qui est agréable quand on assiste à un de tes concerts, c’est qu’il y a souvent des différences entre les versions live et les versions studio… Un exemple : Se mettre aux anges que tu fais seul au piano alors qu’elle est très orchestrée sur Lilith.
C’est comme ça que je l’ai envoyée à Dickon (Hinchliffe des Tindersticks, Ndr.), je lui ai donné la version piano/voix. J’aime bien modifier les chansons sur scène. Enfin, ce n’est pas tant ça, je suis incapable de refaire un truc ; je ne pense pas que ce soit obligatoirement une qualité… Ça serait un peu mieux parfois si j’arrivais à refaire des choses. Mais faire cinquante fois la même chose comme Julien Clerc, ça c’est de la connerie !

 

 

La version de J. Clerc de "l'ange déchu" sorti en 45 et disponible sur un disque d'inédits (68/98):

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Repost0

Publié le 4 Août 2017

Pour célébrer le mois d'août, et les adieux mettant fin aux flirts pleins de sables et de chaleurs...  Le lien défait.

Après 3 semaines de succès au festival "off" d'Avignon, voici donc un extrait du spectacle "LE CABARET DES GARCONS D'HONNEUR" dans lequel Murat est à l'honneur... Un moment d'émotions dans ce spectacle qui arrive à mêler humour et grandes chansons françaises ( et un peu plus petites aussi).

Et je vous fais aussi re-découvrir les talents d'interprète d'Alain Klingler... sur une version de "CONNE" de Brigitte Fontaine... J'adore.

Et pour rappel, sa version des Jours du jaguar:

Une cover du "Lien défait"

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

Repost0

Publié le 25 Juillet 2017

 

Montagne et musique, le pied... pour les pieds et les oreilles....  Et quand c'est possible, j'en profite (Sancy, Uriage, Vercors l'année dernière)... même si le risque est quand même de voir percer un peu de lassitude le soir venu quand on est assis sur un banc étroit, sur des graviers... et qu'on n'a pas pu se laver... (ça, c'est surtout embêtant pour sa voisine)... Mais je vous raconte ça dans mon  article du concert de J. CLERC.

Après une courte nuit mais néanmoins heureuse d'un beau spectacle vécu, Au VERCORS MUSIC FESTIVAL (VMF 2017), une grande journée m'était offerte avant de rejoindre le Palais idéal du facteur cheval... et je décidais donc de faire un peu de route pour rejoindre le Vercors Drômois et un secteur que je n'avais pas encore parcouru. 

Mon cousin avait raison:  j'en avais pour une heure et demi de route... mais avec les paysages traversés, aucun moyen de s'ennuyer. A partir d'Autrans, passé Meaudre, les gorges se succèdent: Du Méaudret, puis les plus célèbres DE LA BOURNE, avec la falaise entaillée:

 

 

Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)

Les monuments sur la résistance se succèdent... Je rejoins le "confins" de Vassieux (ci-dessus). En Vercors et monte vers Font d'Urle (petite station)... et la géographie se fait encore moins visible, les cols semblent se succéder, ça monte et ça descend... Petite pause dans un vallon frais et son torrent de mousse -ci dessus) et je finis par enfin trouver la direction du COL DE LA BATAILLE.  Beau belvédère sur le Royans, pas de traviole:

Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)

Et je me pose sur le parking flambant neuf (au retour, un gars du coin qui s'est arrêté pour se désaltérer me dit que de la petite source, c'est de l'eau du Mont-Blanc  qui jaillirait là, directement du centre de la terre... Puis me parle du lac qui se trouverait sous la montagne à gauche... Enfin soit, la source n'est pas contrôlée... ni l'eau, ni le propos). 

La zone est une réserve naturelle appartenant au Département de la Drôme. Il veille sans doute par le maintien de l'exploitation agricole à laisser cet espace "ouvert"... Et en matière d'ouverture, c'est assez impressionnant... On peut penser au paysage de la Banne d'Ordanche et du Sancy de manière assez évidente.

Au départ:

Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)

Un peu décevant en matière de fleurs, mais beaucoup de papillons... et de vesses de loup dans les prairies (oh, le beau souvenir des beignets de vesses de loup géantes mangés en Autriche).

Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)

Première rencontre:

Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)

Arrivé sur la crête rapidement... J'ai le choix de tourner à droite vers le Col de la Bataille, mais le chemin semble large et file à flanc de montagne au lien de monter au sommet (ci-dessus)... A gauche, par contre, la crête douce semble filer vers un bel horizon prometteur de paysages encore inconnus. Barre à gauche...  et de petit à petit rebond, je me retrouve au bout de l'alpage, voire du Massif...Au fond, la vallée de la Drôme. Et je décide de faire le tour complet de l'alpage dont l'itinéraire parait évident (mais je me fais confirmer par un couple de randonneurs).

Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)

La vallée de la Drôme, le Diois... Je pensais pouvoir distinguer les 3 becs (si visibles de l'A7)... mais non.

Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)

Les grandes steppes... avec les nuages qui s'y dessinent.

Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)

Le parcours commence à être long... et je me rends compte que j'ai tendance à m'éloigner du parking... et qu'une petite colline se dresse entre ma voiture et ma moi... Tant pis, un petit passage en forêt permet une petite variation dans la randonnée.

Un petit coup de ...  et ça repart

 

Sur les coups de 14/15 heures, le troupeau est en train de rejoindre lui aussi justement les bois... et l'ombre. Sont bien bruyantes les génisses.

Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)

Le refuge d'Ambel:

Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)

Mes autres virées dans le VERCORS:

- Veymont: http://www.surjeanlouismurat.com/2014/09/cliches-19-veymont-vercors-vement-beaux.html

- Moucherotte: http://www.surjeanlouismurat.com/2015/07/cliches-n-23-moucherotte-vercors.html

-la Buffe: http://www.surjeanlouismurat.com/2016/07/cliches-n-30-les-faubourgs-du-vercors-music-festival.html

 

Après avoir rejoint la voiture, je monte au Col de la Bataille (ci-dessous)... et je prends un raccourci rallongeant pour le Royans, qui devient une route minuscule, avec de l'herbe au milieu, et des chiens de ferme qui coursent ma voiture au passage...  Il me faut une heure trente pour rejoindre l'extrême nord du département... et son palais idéal...

Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)
Clichés n°36 :Les Faubourgs du Vercors Music Festival (le plateau d'ambel)

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #montagne - rando et photos

Repost0

Publié le 21 Juillet 2017

Un nouveau texte de Murat pour Matt Low

Matt Low qui débute juste son "une semaine, une chanson" en guise de 4e livraison nous propose de découvrir un texte signé Bergheaud, qu'il présente déjà comme une vieille chanson (déjà jouée en concerts). Mais il nous propose une version chantée par Kate Fletcher... et  c'est très réussi.

http://katefletchers.blogspot.fr/

Toutes les chansons inédites de Matt LOW:

 https://soundcloud.com/user-168927473

Chasseur, bourré d'attitudes
Oh aïe
Quel sale con

Lionne, privée d'habitudes
Oh aïe
Quel gadin

Cruel or
A-mystique
Sur le monde
Cruel or
Quel panique
All around

Tueur, butcher d'altitude
Oh aïe
Quel sale con

Lionne, privée d'habitudes
Oh aïe
Quel gadin

Cruel or
A-mystique
Sur le monde
Cruel or
Quel panique
All around

LE LIEN EN PLUS

Biolay et Murat, même combat?  LE TEMPS ne dément pas.

Disparaître des radars

Sinon? Eh bien, à trop l’ouvrir, à tailler un costard à qui paraît le mériter ou à sortir ses disques sans se soucier de ce qu’attend de vous le marché signifient parfois être brusquement lâché par ceux qui hier encore vous draguaient. Demandez à Jean-Louis Murat et Benjamin Biolay ce qu’ils en pensent, quels sont les risques encourus par qui affiche crûment ces temps son indépendance. Pour le premier: celui de «disparaître» des radars homologués du music business. Dans le cas du second: essuyer constamment et en pluie assauts belliqueux ou commentaires suffisants. Sauf que lui tient toujours bon, «B. B.».

https://www.letemps.ch/culture/2017/07/14/benjamin-biolay-contrepied

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

Repost0

Publié le 18 Juillet 2017

Un petit petit live report... parce que je fais l'aller-retour... Après avoir été à Malibu on Saône pour le concert, i'm back in France ce jour, mais je retourne sur la west coast demain...  J'ai programmé quelques articles pour le blog... en attendant j'espère quelques belles photos à vous montrer des prochains jours. See you...

----------

Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017

Interviewé par Murat, Wyatt rangeait Brian Wilson aux côtés de  Roy Orbison au rayon des grands chanteurs qui l'avaient marqué ("bien que je déteste la rythmique des Beach Boys").  Aujourd'hui, c'est un peu plus difficile pour lui. A la fin du concert, j'entendais des fans dire qu'il avait un peu "balancé" ses textes sur "pet sounds"... mais pour un novice comme moi, ça passe... d'autant qu'il est bien sûr soutenu par tous les autres, et particulièrement les Jardine, père et fils, lead vocalist souvent (dans les 11 présents sur scène, seul le batteur et le bassiste ne participent aux choeurs).

Ca commence fort avec deux tubes dans un théâtre encore endormi... et ça poursuit très surfmusic...  Les choeurs finissent par me lasser un peu, mais Jardine assure bien...

 

(vous pouvez cliquer sur les photos pour avoir un diaporama grand format )

Présence ponctuelle sur scène de Mr Blondie CHAPLIN (ci-dessous)qui a été dans les Beach Boys puis remplaçant de de Mick Taylor chez les Stones. J'ai apprécié ses parties, avec un peu plus de guitare et rythm and blues (plutôt sur la fin de la première partie du concert, Pet sounds étant joué après un entracte).  Vu son allure, je me disais qu'il pouvait être de la tribu des descendants de Charlie Chaplin, mais il n'en est rien (il est sud-africain).

 

Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017

Qu'est-ce qu'en dit Murat ?  On lui en a beaucoup parlé au moment d'a bird on a poire...

 

"le monde" en 2004:

Avec ses harmonies vocales en cascade et ses mélodies, A Bird on a poire est presque un hommage à la pop des années 1960.

La musique, c'est comme le vin. Il y a de supermillésimes. L'âge d'or, c'est les années 1966-1968. Globalement, ça part en couilles après 1976-1977... La musique des années 1990, elle va faire rigoler les générations futures. Ce qu'on retiendra, ce sera que ça a été le règne de la technologie et des producteurs qui mettent leur nom plus gros que celui de l'artiste sur la pochette.

A Bird on a poire tranche assez radicalement avec le reste de votre production.

Lorsqu'elle l'a entendu, ma mère m'a dit : "Tu as enfin fait un vrai disque." C'est un disque qui rassure parce qu'il est très mélodique. Or, la mélodie, c'est le monde organisé : ç'a un côté apaisant, comme un baume qui cicatrise. Pourtant, je ne connais rien de plus triste que les Beach Boys. Leurs chansons, c'est la mort qui chantonne. Il y a plus de noirceur dans Surfin' USA que dans toute la discographie This Mortal Coil. La justification de A Bird on a poire est aussi dans le décalage. L'ambition, c'était d'additionner nos étrangetés : Fred est suisse, Jennifer est américaine et je me sens
assez peu français. On a joué de ce côté décalé, presque marginal. Aujourd'hui, les gens ont l'impression d'être ultra-branchés en écoutant quelqu'un comme Björk, alors que c'est la chanteuse
officielle de l'intelligentsia, la chanteuse préférée de Chirac et Sarkozy. On ne peut plus vivre en étant dans la marge dans ce pays, c'est ce qui me fait enrager le plus... On nous rebat sans cesse les oreilles avec les succès de formations françaises comme Air ou Phoenix à l'étranger mais j'ai vu des groupes de bal dix fois supérieurs à eux. Nile Rodgers, le guitariste du groupe Chic, a dit un jour que "comprendre la musique, c'est danser". Ce n'est pas gagné dans un pays comme le nôtre...

Et dans Foutraque à la même époque:

A propos de pop sixties, as-tu écouté la version définitive de l’album Smile de Brian Wilson, sortie récemment ?
Non, c’est une grosse différence qu’il y a entre Fred et moi : Brian Wilson, je m’en fous un peu, je suis plutôt Bee Gees, lui il est plutôt Beach Boys ! Ah, si Holland, c’est un album des Beach Boys que j’ai beaucoup écouté (même si je ne l’ai pas mis depuis un bout de temps), il n’y a pas Brian Wilson, je préfère. J’aime bien les Beach Boys sans lui parce que j’apprécie le côté Bee Gees des Beach Boys. Mais le côté trafiqué, le côté « tu ne peux même pas reprendre une chanson à la guitare », c’est pas mon truc… même si je reconnais que c’est vachement bien. Sur une île déserte, je n’emmènerais pas les Beach Boys, c’est sûr.

 

Brian Wilson, c'est Paul Mc Cartney qui en parle le mieux:

"C’est Pet sounds qui m’a dessillé les yeux. J’aime tellement ce disque… Je viens juste d’en offrir un exemplaire à chacun de mes enfants pour les éduquer à la vie. Je considère que personne n’est accompli musicalement tant qu’il n’a pas écouté cet album… On jugera peut-être exagéré de dire qu’il s’agit du classique du siècle mais, pour moi, c’est un classique absolu, insurpassable à bien des niveaux… J’ai souvent écouté Pet sounds et pleuré.”  http://www.lesinrocks.com/1996/05/29/musique/brian-wilson-un-ami-de-trente-ans-11233602/

et encore à lire: http://www.lesinrocks.com/1996/05/29/musique/brian-wilson-un-ami-de-trente-ans-11233602/

 

Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017

Au dessus,  Paul Von Mertens, saxos, harmonica (dont un truc géant que je n'arrive pas à identifier), flute traversière, clarinette et chant... On a droit aussi à un peu de trompette et de trombone à coulisse (par un des claviers), du xylophone, bois et métal. On apprécie notamment sur les deux instrumentaux  de "pet sounds"

Les autres musiciens : http://www.npr.org/2016/07/09/484983061/pet-sounds-and-the-band-that-gets-to-play-it-onstage

-----

Chronique d'un concert à Montreux à laquelle j'adhère... donc je ne vais pas écrire la même chose à moins bien.

En vidéo, une session complète: http://concert.arte.tv/fr/brian-wilson-la-baloise-session

Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017

C'était calme en début de concert (ce ne n'est pas tout-à-fait plein ce soir), mais lors du rappel de 4/5 chansons, la partie "fosse" qui était réservée aux invités peut être envahie par la plèbe... et  ça donne une toute autre ambiance. A la toute fin,  les musiciens partagent leur joie, font des selfies, donnent ce qu'ils peuvent aux premiers rangs (sets liste, médiators), le clavier discute encore assez longtemps accroupi avec des spectateurs... C'est peut-être rendu possible parce qu'il n'y avait pas de pluie de coussins! Ils n'ont pas été distribués!

Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017
Brian Wilson, concert à Fourvière (Lyon)  17 juillet 2017

Les deux plus belles chansons  de la soirée: des tubes un peu moins "usées" par les écoutes radiographiques, "Sloop John B" et "God only knows" (toujours selon Mac Cartney "la plus belle chanson d'amour jamais écrite"

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

Repost0

Publié le 15 Juillet 2017

Julien Clerc au Palais idéal du Facteur cheval, le 12 juillet 2017

Mais pourquoi vous dites-vous? hein? Pourquoi?  Pourquoi faire baisser la moyenne d'âge de l'assistance de ce concert? (enfin... à 0/5/10 ans près)  Et surtout après 15 km de rando (cf article suivant), et 3 heures de route?

Parce que j'aime me rendre au palais  en ces beaux soirs d'été,depuis que j'ai entendu Murat en solo... il y a déjà fort longtemps... La petite fille à la guitare rose est devenue adolescente... et moi, j'ai encore pris de la brioche.....  Depuis, j'y ai vu Biolay (ce qui m'a valu ma petite minute de buzz, Biolay m'écrivant qu'il était peu probable qu'il revienne sur scène...), Florent Marchet et son expérience de science-fiction... puis Dominique A.   Des beaux spectacles, avec un son excellent et un décor bien sûr unique.

Et puis, on nous promettait un concert exclusif à deux pianos de Julien Clerc, en dehors de toute tournée française.. Et si je ne suis pas très attentif à sa carrière, il fait quand même partie de nos vies depuis toujours... Un peu de musique populaire, ça ne fait pas de mal... et Lili voulait aller danser me rappellera toujours mes soeurs.

Et encore:  Julien Clerc, c'est quand même aussi des grands auteurs:  Julien Clerc les cite "là, on fait la séquence plus David Mac Neil",  "là, c'est du Roda-Gill", "oh, là, ça me fait plaisir, c'est un texte de Maurice Vallet, qui a décidé de nous quitter"... Tant pis si ce soir, il n'a pas l'idée de reprendre les chansons écrites par Manset (dans ce lieu, ça aurait été  bien vu!) ou encore du Murat ("le verrou" - à écouter en fin d'article et "quand femme rêve")...  Et oui, Murat fait partie de la bande.... et il était même question d'un album entier... C'est ce qui a fait que j'ai lu  la bio "julien" signée  Sophie Delassein. Malgré la qualité du livre, ça m'a quand rapproché du chanteur... même si c'est une description d'un chanteur de charme, toujours anxieux de rester au sommet de la popularité.  La preuve: il a choisi Callogero pour produire son dernier album. La seule chanson nouvelle qu'il a chanté semble gage de succès (avec ses entrainants lalalala sur fond de cordes énergiques).

Et enfin, j'ai aussi envie d'évoquer le plaisir que j'ai à l'écoute de  l'album "où s'en vont les avions" (2008), album avec deux titres de Manset  dont "Frère elle n'en avait pas".

Voilà... Mais non, je ne me justifie pas, je fais ce que je veux de toute façon....

 

Julien Clerc au Palais idéal du Facteur cheval, le 12 juillet 2017
Julien Clerc au Palais idéal du Facteur cheval, le 12 juillet 2017

Au départ, j'ai un peu peur: on entend un peu sa respiration, des bruits de bouche... mais c'est le temps de chauffe...  Et après une première chanson que je ne connais pas, c'est  une succession de tubes... mais sur l'ensemble de sa carrière (et il en manque encore quelques uns.. dont "elle voulait qu'on l'appelle Venise". Je suis peut-être un peu déçu par les orchestrations : on nous promettait un concert à deux pianos, mais une boite à rythme est parfois utilisée. Je préfère les versions plus dépouillées, Julien Clerc, solo, ou accompagné par son musicien. Seule la version de Mélissa (jouée à 4 mains) me parait sortir un peu du cadre habituel. Il me manque je pense un peu de temps exclusivement musicaux, des respirations, des intros, des ponts et des  morceaux de bravoure : les titres s'enchainent... et la set liste est si imposante que je suis surpris que le concert n'est duré que deux heures.

Julien Clerc au Palais idéal du Facteur cheval, le 12 juillet 2017Julien Clerc au Palais idéal du Facteur cheval, le 12 juillet 2017

Premier moment avec un peu plus d'émotion (visible à l'image, ci-dessous), c'est la reprise d'un titre de Becaud dont Julien Clerc dit qu'il a été son parrain (son éditeur plus précisément). Le titre est précédé d'une petite anecdote et d'une petite  imitation. J'enclenche la vidéo pour monter ça à Laurent Balandras, biographe et éditeur du catalogue Becaud.  Il s'avère que J. Clerc a déjà repris ce titre à la télévision.

Très jolie chanson et l'interprétation est assez phénoménale, le plaisir se ressent, et le public apprécie. Et moi, je réécoute et réécoute...

Autre grand moment, la chanson "utile" bien sûr... qui me touche légèrement plus que les autres titres plus "chanteurs de charme oh oh oh rendez-nous nos femmes vendeurs de larmes".  Après 50 ans de carrière, Julien Clerc manque peut-être un peu de spontanéité... mais soit, il fait le job...et salue respectueusement le public après chaque chanson... Et on a quand même l'impression de visiter un espèce de monument... notamment  quand la note et le vibrato sortent... ça a tendance à surprendre par moment. 

Julien Clerc a cédé à l'interactivité... et le public a voté au début du concert pour deux chansons dans une liste de 8 titres. Il va chanter les 4 ayant eu le plus de suffrage (il va reprendre le principe dans sa tournée future). Je ne connais pas vraiment les titres et je choisis ceux qui me paraissent les moins romantiques... J'aurais mieux fait de voter blanc...

Et on a droit notamment à "souffrir pour toi n'est pas souffrir" (écrite pour France Gall en guise de maraboutage retour d'amour, assez réussi ) et "ivanovitch".

Julien Clerc au Palais idéal du Facteur cheval, le 12 juillet 2017

Au moment du rappel, je redoute "femmes je vous aime"... mais soit, j'aurais vécu ça au moins une fois... et ensuite, surprise... "hair"... mince, je n'avais pas pensé qu'il pouvait la chanter... J'adore cette chanson, et quand je l'entends (la version anglaise), je frissonne et j'ai souvent les larmes aux yeux... Alors, voilà, s'il n'y avait eu que ces deux minutes-là, je serai venu... et tant pis pour la frustration, parce que deux minutes, c'est trop court..  Allez,  je n'étais pas décidé mais je vous mets quand même la vidéo (j'ai oublié au début qu'on m'entendait).

Allez, à bientôt... LUNDI, c'est un autre monument que je visite : LA CALIFORNIE... LA CALIFORNIE... avec Brian Wilson... ça va surfer!  Assis sur un tabouret?  Peu importe!!

Julien Clerc au Palais idéal du Facteur cheval, le 12 juillet 2017
Julien Clerc au Palais idéal du Facteur cheval, le 12 juillet 2017
Julien Clerc au Palais idéal du Facteur cheval, le 12 juillet 2017
Julien Clerc au Palais idéal du Facteur cheval, le 12 juillet 2017
Julien Clerc au Palais idéal du Facteur cheval, le 12 juillet 2017

Il brille, non?

Julien Clerc au Palais idéal du Facteur cheval, le 12 juillet 2017
Julien Clerc au Palais idéal du Facteur cheval, le 12 juillet 2017
Julien Clerc au Palais idéal du Facteur cheval, le 12 juillet 2017
Julien Clerc au Palais idéal du Facteur cheval, le 12 juillet 2017
Julien Clerc au Palais idéal du Facteur cheval, le 12 juillet 2017
Julien Clerc au Palais idéal du Facteur cheval, le 12 juillet 2017

Et on s'écoute le titre signé Jean-Louis Bergheaud... Si vous êtes sages, vous aurez quelques archives rapidement sur cette collaboration.

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

Repost0