Hors-Murat N°3: Jérome PIETRI: Suite... et never ending fishin'
Publié le 7 Juillet 2014
Voilà enfin la 3e partie de l'interview de Jérôme PIETRI centrée sur son dernier album. Murat reste présent... avec une anecdote... et via le blues... dont Jérôme, comme Murat, parle si bien.
Dans la première partie "Jérôme Pietri, 64 ans, édudiant", il était question de son parcours, notamment dans SOS, groupe culte auvergnat (à lire ici). La deuxième nous plongeait dans son travail et ses relations avec Jean-Louis Murat, si bien que je lui ai accordé le label "inter-ViOUS ET MURAT" ("comme un loup sur la voie lactée", à lire là).
Un grand merci à lui et à Matthieu, l'intervieweur.
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Priez pour nous, pauvres pêcheurs
C'est sur le son d'une batterie pesante et grave que s'ouvre Gone Fishin', avant qu'une voix hargneuse n'entame un hymne individualiste, claironnant son mépris de l'argent-roi. Une quarantaine de minutes plus tard, le disque s'achève dans le dépouillement d'un morceau joué à la guitare National, peinture d'un monde au devenir incertain, moins « global » que « létal ». De pêche, il ne sera donc question sur cet album que dans le titre et la pochette. Pour le reste, son contenu consisterait plutôt en une énumération amère des raisons de s'en aller. Pêcher, justement. John D. VOELKER, Testament d'un pêcheur à la mouche: « Je pêche parce que, dans un monde où les hommes semblent pour la plupart passer leur vie à faire des choses qu’ils détestent, la pêche est pour moi à la fois une inépuisable source de joie et un petit acte de rébellion ; parce que les truites ne mentent ni ne trichent et qu’elles ne se laissent pas acheter ni corrompre ni impressionner par une quelconque démonstration de pouvoir : on ne les gagne qu’à force de quiétude, d’humilité et de patience infinie ». La corruption, le mensonge surtout, ceux des politiciens comme ceux des médias, font en effet partie des thèmes de l'album. Ils accompagnent, dans la liste des maux qui donnent au chanteur l'envie de sortir sa canne – ou son fusil, selon l'humeur –, le triomphe de la finance, la marche folle de la mondialisation, l'épuisement professionnel ou les ravages de la pollution. Cette dernière thématique – écologiste – trouve à s'exprimer sur « Like A Chained Dog », belle réussite dans un registre mélancoolique qui reste minoritaire sur un album par ailleurs pêchu et composé d'une bonne moitié de titres entraînants, aux refrains accrocheurs, aux riffs joueurs, produisant un blues-rock bousculé par l'usage des fameuses « home made guitars » que Pietri manie en maître. De cette série de tubes potentiels, on retiendra notamment « The Trader », chanson âpre et mordante, autoportrait d'un roi de la finance au cynisme parfaitement assumé. D'une simple rime – « Cos' it's all for business / Yes I confess » –, le tandem Bourdier/Pietri nous rappelle qu'historiquement, la confession a toujours été liée à l'économie – que l'on songe à la notion de « rachat » des péchés ou à la pratique des indulgences –, mais nous renvoie simultanément à l'actualité la plus brûlante, celle d'un Cahuzac piteux venant révéler sur une chaîne d'information continue sa « part d'ombre », étrange métaphore pour un compte en Suisse... Ce serait donc précisément pour échapper à ce genre d'ombre que Pietri s'en irait, bleus à l'âme et cœur turquoise, taquiner d'autres ombres, à écailles celles-ci. Avant de le laisser go fishin' sur la Dordogne, l'Allier ou, beaucoup plus au nord, sur la Suir (en photo au dos du livret), écoutons-le une dernière fois évoquer pour www.surjeanlouismurat.com son travail sur ce nouveau disque...
Si Pietri est avant tout connu et reconnu comme instrumentiste, cela ne signifie pas que Gone Fishin' soit un album de guitariste.
Je me suis attaché aux chansons d'abord et c'est la première fois que je m'implique dans l'écriture des textes. Moi, c'était la voix et une guitare. J'écoutais – avec un truc vraiment hyper dépouillé – et il fallait que ça le fasse. Après, le reste, comme je commence à avoir un peu de métier, en toute modestie, j'imaginais « les fleurs au balcon » que je pourrais mettre. Mais il fallait d'abord avoir les fondations. J'ai pas chiadé des solos de guitare, à mon grand désespoir, la plupart des solos qu'il y a sur l'album sont improvisés. J'ai tout fait en 4 jours à Utrecht, donc les chiens ont pas pissé sur les cordes de guitare.
Dans la promotion du disque, le musicien met en avant ses instruments faits maison, des guitares bidons. Mais au-delà du côté pittoresque, ce choix semble correspondre à une vraie recherche esthétique.
J'ai utilisé beaucoup de guitares bidons, des trucs dépouillés sur lesquels j'ai flashé y a 4-5 ans. Donc, comme je me retrouvais avec des instruments sommaires sur lesquels il y avait que deux notes et trois sons, au lieu d'utiliser les gros clichés du blues, j'ai cherché des doigtés et c'est difficile, parce que que de notes ! Alors j'ai passé vachement de temps, mais l'intérêt, c'est qu'à la sortie, ce que j'ai trouvé, ça sonnait différemment et qu'il y avait une couleur, c'est ce qui m'intéressait. J'ai toujours l'incorrigible prétention de vouloir faire de la musique, ça j'y peux rien, je changerai jamais.
L'album peut se ranger dans la catégorie blues-rock. Une étiquette à la fois large et floue, qui recouvre ici une démarche cohérente.
J'adore le blues des années 30, ça me met les poils ce style-là. Avec les bidons, j'ai essayé de garder ce blues des années 30-40, mais avec plus le « versant africain », où y a qu'un seul accord, même pas les trois, avec des gens que j'ai découverts comme Junior Kimbrough, R. L. Burnside, John Lee Hooker (le plus connu), qui jouent même pas les trois accords, ils restent sur le un, parce qu'ils sont plus près de l'Afrique. Et ça dégage une espèce de magie, je trouve pas les mots, une espèce de transe hypnotique, je trouve qu'il y a un groove et un climat terribles. Et alors après, ça c'est mon vécu, j'ai incorporé à ce truc-là des riffs rock n' roll, qui viennent du blues d'ailleurs – y a plein de riffs dans le blues –, et des mélodies, parce que j'aime les mélodies et qu'il me semble que pour qu'il y ait une bonne chanson, il faut qu'il y ait une bonne mélodie. Et dans ce style parfois, certains trucs, c'est un peu monocorde et si y a pas une mélodie ou un truc qui se passe, ça peut engendrer une certaine lassitude à force. Alors que moi, j'adore qu'il se passe des choses. Le blues, pour moi, ça doit être basé sur les nuances, si y a pas de nuances, c'est pas du blues. Ça doit pouvoir être très fort, plein la gueule, ça doit te coller contre le mur et pas fort du tout. Et puis aussi, très rapide, très lent. Beaucoup de notes, peu de notes...
Pietri n'a cependant pas toujours été sensible à ce blues primitif qui, lorsqu'il l'a découvert dans sa jeunesse, dans la foulée des groupes de rock qui s'y référaient, lui semblait sonner faux...
Bizarrement, j'aimais pas les vieux bluesmen noirs à l'époque. Je ne sais pas pourquoi, quand c'est faux, je ne supporte pas, même de très peu, quand c'est faux et pas en place, ça me procure une douleur quasiment physique qui me donne envie de me barrer, comme la craie au tableau. J'ai réécouté, mais des années après, peut-être 20 ans plus tard, où j'étais arrivé, grâce à Murat certainement un peu, à passer le cap du guitariste. Et donc, j'ai réécouté en essayant de faire abstraction des petites imperfections guitaristiques et évidemment, j'ai été séduit par tout le reste qui était le plus important. Aujourd'hui, comme j'ai essayé de travailler tous les styles de blues – je dis bien « essayé » – celui qui me touche le plus émotionnellement, c'est celui des années 30, années 30-40, parce que c'était l'époque la plus dure qu'ils aient vécue – je parle des plus anciens témoignages discographiques qu'on puisse avoir, avant ça devait être encore pire. Leur vie ne tenait qu'à un fil, ils avaient des vies abominables. On voit bien que la vie la plus tragique du plus emblématique de nos pop-stars du rock n' roll, c'est un roman à l'eau de rose à côté, c'est de la rigolade.
Interpréter ce style, pratiqué à l'origine par des musiciens qui étaient tous d'excellents chanteurs, exige une implication vocale qui n'a rien d'évident pour quelqu'un qui s'est mis à chanter sur le tard. Mais il faut reconnaître que Pietri a progressé dans ce domaine : son chant, plus nuancé que sur son premier album, se fait ici tantôt hargneux, tantôt plaintif et presque fragile.
Je suis pas un grand chanteur, j'ai beaucoup progressé en 2 ans. J'ai beaucoup travaillé le chant, parce que j'ai chanté mes chansons tous les jours, en m'enregistrant, donc y a pas photo, ça fonctionne. Je l'ai fait pour la guitare et je vois pas pourquoi il aurait pu en être autrement pour la voix, sauf que c'est un boulot que j'avais jamais fait. Au baloche, des fois on me demandait de chanter des trucs, ça me faisait chier parce que j'étais très complexé par ma voix. Ça va beaucoup mieux maintenant, j'y prends du plaisir grâce au travail. Je m'éclate maintenant à chanter.
Qui dit chant dit textes. Cette partie est a priori celle qui, en tant qu'auditeur, touche le moins Pietri.
Bien que j'aie été en lettres, j'ai jamais été attiré par la littérature. Par la musique, oui. C'est la musique qui me fait bander. Je suis sensible à l'écriture quand je lis des choses bien écrites, je suis sensible au fond, à la forme certaines fois, mais vachement moins qu'à la musique. Je ne sais pas pourquoi, c'est la sensibilité de chaque être humain, on est tous différents. Donc moi, c'est vrai que c'est la musique qui me fait vibrer en premier, bien que je considère nullement que ce que tu racontes soit superflu.
Et en effet, les textes de Gone fishin', co-écrits avec Laurent Bourdier (organisateur du Buis Blues Festival, dont la prochaine édition aura lieu fin août en Limousin), ne sont ni bâclés, ni négligeables, loin s'en faut.
Bien que je chante en anglais, j'ai pas eu envie de chanter des gros clichetons à la con, comme c'est souvent le cas dans le blues. C'est la première fois que je signe des textes grâce à mon Lolo Bourdier du Buis Blues. On a co-écrit, j'ai trouvé la moitié des titres, « King-Kong on Cocaïne », « Little man », tout ça, et pas mal de refrains, parce que c'est vachement important pour avoir un truc cohérent de trouver en même temps les mots, la mélodie et l'harmonie, c'est ça qui fait les chansons les plus fortes.
À l'exception d'un titre sentimental, pas le meilleur du disque, ces textes sont, comme on l'a vu, très engagés et virulents. Entre chansons d'amour et chansons de révolte, Pietri a donc choisi son camp.
Les chansons d'amour, je déteste ça, parce que c'est d'une banalité affligeante. En plus, je trouve qu'il faut être complètement impudique. Moi, je peux pas, je peux pas parler de mes histoires d'amour, ça va pas non, y a que moi que ça regarde.
Et dans ce domaine aussi, on retrouve chez le musicien la volonté de pourfendre certaines idées reçues.
Le clicheton du blues le plus connu et rigolo, c'est « I woke up this morning, my baby was gone », alors je vais pas chanter ça. Les Français qui chantent ça en français, c'est à mourir de rire, c'est ridicule et pathétique. Y a une image, en France, du blues, qui est très réductrice et très péjorative, c'est un vieux Noir qui chante des truc tristes, chiants à mourir et ringards. C'est pas vrai ! Il faut pas oublier que B. B. King, qui sait à peu près de quoi il parle, s'est insurgé entre autres contre cette définition inexacte et puis stupide du blues et il a dit : « Il ne faut pas oublier que le blues, c'est aussi un cri de révolte et de colère contre l'injustice et l'oppression ». Donc moi, c'est cette définition que j'aime, les chansons d'amour, je m'en tape !
Révolte et colère, donc, contre un monde et une époque qui donnent au musicien... le blues.
Je suis vraiment horrifié par ce qu'est devenu le monde aujourd'hui, à tous les niveaux. Ça a dépassé mes cauchemars les plus fous, vraiment, sincèrement. Je me suis calmé avec l'âge, mais j'ai un côté où je suis révolté par des tas de choses que je vois. Quand je vois les grandes puissances financières de ce monde qui détruisent cette putain de planète en pleine connaissance de cause...
Au point de trouver des points communs entre l'époque des bluesmen du Delta et la nôtre...
À l'époque, la vie était très dure pour eux, ils étaient traités vraiment comme de la merde et la vie humaine n'avait pas d'importance. Bah je trouve qu'aujourd'hui, paradoxalement, en même temps que l'évolution de la technologie, y a eu une régression de l'humanité et un triomphe de la barbarie. Comme avait dit Philippe Val quand il était encore rédac' chef de Charlie, avant qu'il merde, il avait dit qu'on assistait impuissants à la marche triomphale de la barbarie économique.
La pêche apparaît alors comme une réaction de rejet de ce monde. D'où le titre de l'album.
Le « Gone Fishin' », c'est un peu « Fuck you ». À part le rapport que j'ai avec la pêche, la mouche et le blues, qui sont plus qu'une façon de jouer et qu'une façon de pêcher, qui sont aussi des philosophies et des façons de concevoir la vie, avec pas mal de points communs, bah c'est un peu : « Je supporte plus ce monde, vous me faites chier, gone fishin' ». C'est ça l'histoire, sauf que c'est dit de façon plus gentille. C'est aussi une psychothérapie, ça m'évite de devenir fou. Quand j'y vais pas, je suis mal, ça me manque.
J'ai une chanson qui s'appelle « Fishing Day », mais j'ai pas eu le temps de l'enregistrer, j'étais pas content, mais ça va viendre, elle sera sur le prochain.
Le titre serait donc une sorte de bras d'honneur adressé à la société. Mais pas seulement. Il semblerait bien que pêche et musique entretiennent une réelle proximité.
Ce sont deux domaines qui t'apprennent l'humilité, la patience et le travail, parce que ce sont deux domaines dans lesquels tu dois posséder un minimum de technique pour t'exprimer et qui t'enseignent l'humilité, parce qu'un jour – mais ce ne sont pas malheureusement ces jours les plus fréquents –, un jour tu vas connaître une belle réussite et tu vas te dire : « Super, t'as bien réussi aujourd'hui, mon pote » et le lendemain, tu vas te ramasser la gueule, tu vas te dire : « Putain, mon pote, t'as encore du boulot ».
La pêche, c'est aussi l'enfance, puisque Pietri l'a découverte pendant des vacances chez son grand-père, meunier au Trador (sur la commune de Laqueuille). Vers dix ans, comme la guitare.
Je fais pas clairement la différence entre les cannes et les guitares. J'ai toujours des bagnoles de merde, parce que je m'en fous, mais j'ai des belles cannes et des belles guitares.
Mais sur ce sujet également, la colère l'emporte sur la nostalgie, au souvenir du ruisseau où, gamin, il pêchait des truites.
Quand j'y retourne, toute la nature a été détruite par ce putain de remembrement. Là, maintenant, ça ressemble à rien, la végétation qu'il y avait avant a disparu, faut aller beaucoup plus haut pour la retrouver. Et le ruisseau, c'est plus qu'une rigole polluée. Donc j'peux plus y aller, parce que j'ai envie de me bourrer la gueule jusqu'à ce que mort s'ensuive. Comme disait un mec, il aura suffi de trois générations d'ignorants avides pour détruire nos belles rivières intactes d'avant-guerre. Catastrophique...
Les préoccupations écologiques de certains textes ne sont donc pas de la part du chanteur une tentative d'appliquer le greenwashing au blues. Plutôt la conséquence d'un émerveillement initial. Accentué par la pêche, activité qui l'a obligé à ouvrir plus grand ses yeux.
Il a fallu que je découvre la faune et la flore des rivières, les invertébrés aquatiques et donc, j'ai halluciné quand j'ai découvert ça. D'ailleurs, Jean-Louis [Murat] se foutait de ma gueule, parce que quand on est partis en tournée, je découvrais ça et donc je regardais, chaque fois qu'on passait au-dessus d'un pont, il me disait : « Tu regardes si ça gobe ?» et je disais : « Eh oui ». Et quand j'ai découvert la vie qu'il pouvait y avoir dans 10 cm3 d'eau (non-polluée évidement, c'est rien de le dire), j'ai halluciné, ça m'a fait le même effet que si j'étais allé sur la planète Mars !
Et le chanteur de poursuivre sur une description détaillée de la vie de l'éphémère, depuis sa naissance jusqu'à sa mort...
De Laqueuille à Baltimore, la distance semble loin et l'on pourrait dès lors trouver surprenante la présence sur le disque d'une reprise de « Way Down In The Hole », morceau-générique de la série The Wire , dont il existe déjà plusieurs versions. Mais à y réfléchir à deux fois, le monde corrompu, fou et détraqué décrit sur Gone fishin' n'est pas si éloigné du Baltimore représenté par David Simon.
J'avais une dernière compo qu'on a jouée à la Coopé, qui s'appelle « Big Brother Boogie ». Je l'avais terminée, elle était faite, mais je voyais pas comment faire tourner ça tout seul. J'ai préféré la garder pour la faire avec les musiciens. Et je voulais qu'il y ait dix chansons, donc j'ai cherché ce cover, j'ai adoré cette putain de chanson. Je voulais faire un truc que je pouvais faire tourner tout seul. J'adore la chanson et la série, les deux. Finalement, j'ai fait une version entre celle de Steve Earle et celle de Tom Waits, en gros.
« Fishing day », « Big Brother Boogie », Pietri aurait donc des chansons en réserve.
J'ai de nouvelles chansons en train, j'en ai pas mal, j'en ai 5 ou 6 et cette fois-ci, je les ferai avec les potes musiciens, parce que j'ai envie et que ça commence à me manquer quand même. Et je retournerai enregistrer chez Erik Spanjers, parce que ça s'est tellement bien passé que là, je voudrais bien voir ce que ça donnerait en jouant en vrai, en live, avec des musiciens. Là, ça va chier des bulles. Et puis, on est très potes maintenant.
Et par quel moyen croyez-vous qu'un Hollandais et un Auvergnat, tous deux passionnés de blues, aient pu devenir amis ?
Je lui avais amené un Saint-Nectaire, il a adoré, il m'a dit « Ouaaaahhh... je vais t'amener du vieux Dutch !». Donc, les journées d'enregistrement, on s'amenait un casse-dalle au stud' (à part un soir où on a été dans un super resto, à la fin, pour fêter le truc), on casse-dallait, c'était boulot, boulot à fond. Y avait un petit coin cuisine dans son stud' et donc c'était fromage à fond. C'était Saint-nec' et vieux Dutch qu'il m'avait amené pour me faire goûter, on se faisait découvrir mutuellement nos produits laitiers, hollandais et auvergnats.
Saint-Nectaire... Gouda... What else ?
M.
Gone Fishin' peut être acheté sur les sites de vente en ligne habituels. Le premier album de Jérôme Pietri, Little blues story, dont quelques extraits figurent sur soundcloud , est encore disponible.
On peut également suivre l'actualité de l'artiste sur sa page Facebook : jéromepietri blues
Les trois parties de ce dossier consacré à Jérôme Pietri ont été réalisées à partir d'un long entretien qu'il nous a accordé le 2 mai 2014. Le contenu de cette conversation, monté et organisé par nos soins afin de le présenter sous sa forme définitive, a été enregistré sur un dictaphone posé en évidence sur la table, au vu et au su des personnes présentes. Ce qui est bien la moindre des choses, entre gens civilisés...
Merci Matthieu.. et on se quitte par ton montage vidéo sur Jérome:
En rappelant les dates de concert de Jérôme Pietri:
12 JUILLET 2014 / CHARBONNIERE LES VIEILLES (63)
19 JUILLET 2014 / MONTLUCON (03)
31 JUILLET 2014 / Juke-Joint / LE VERNET (63)
07 AOUT 2014 / Juke-Joint / LE VERNET (63)
14 AOUT 2014 / Juke-Joint / LE VERNET (63)
20 AOUT 2014 / SAINT GENEST D’OLT (12)