Publié le 12 Décembre 2022

bonjour,

j'ai mis de côté le blog cette semaine, et pas avancé comme je l'aurais pu. On verra si je rédige un compte-rendu de St-Egrève...  Ce n'est pas gagné... Mais priorité à l'actu.

 

1)  J'ai récupéré samedi mon exemplaire 208 du disque Prose du transsibérien et de la petite Jeanne de France dont on annonçait la sortie avec quelques détails en juin dernier. Pour résumer, nous concernant, il s'agissait d'un accompagnement musical de Jean-Louis M. d'un enregistrement d'un long poème de Blaise Cendras par Jean-Louis T. Trintignant.  32 minutes.

Je n'en attendais pas grand chose, d'autant qu'il est confirmé que les 2 Jean-Louis ne se sont pas rencontrés, et même que Murat a dû travailler sur une interprétation déjà enregistrée. Quelques notes de violoncelle au démarrage (Murat indique qu'il s'agit d'un musicien de l'opéra mais personne n'a conservé son nom). A 6 minutes, pour quelques dizaines de seconde, on retrouve un peu de synthé(son de flûte traversière) et des oiseaux. On perçoit quelques sons très légers par derrière, avant le retour du violoncelle quelques secondes. Par la suite, c'est lui qu'on entend très régulièrement. Murat indique qu'il s'agit de "respirations et un peu d'ambiance", essentiellement,  générateur de tensions, appuyant sur l'interprétation de Trintignant elle aussi très "tendue". Il n'y a rien donc de continu et pas réellement de "morceaux". C'est à rapprocher de son travail pour des musiques de film comme "Pauline et François". 

Concernant l'objet, la présentation est austère. Il était annoncé une interview de Jean-Louis Murat mais elle est décevante. Elle clôt le livre et il n'y a que quelques bribes d'un phoner. On y apprend un peu du détail de l'enregistrement (un studio à Paris près de la Bastille), qu'il n'avait pas "senti la profondeur" du poème mais que Trintignant "le transcende avec son voix et son phrasé". Il est ensuite question de choses connues: la révélation sur Verhaeren, le Petit Larousse, son travail sur Béranger et Deshoulières.  Par contre, les dessins de Bilal en double page sont très chouettes.

La page Murat: 

Bilal qui cause Manset:

L'origine du projet:

Trintignant touchant quand il dit "j'aimerais le connaître"(Jean-Louis Murat):

Le tirage est de 3000 exemplaires ce qui me parait énorme au vu des chiffres réalisés en musique, mais concernant un objet littéraire, je ne sais pas pas. Autre surprise : une soirée parisienne de lancement a eu lieu à la maison de la poésie le 8/12 devant une belle assemblée. 

Et il y a un peu de promo:

-  On entend le thème du violoncelle au début d'émission: Bilal le trouve "sublime" et explique ensuite son travail d'illustration: (je n'ai pas pris le temps de tout écouter. S'il est question de Murat, merci de le signaler!)

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/poesie-et-ainsi-de-suite/enki-bilal-blaise-cendrars-et-le-livre-simultane-9994690

 

- Le Temps, en Suisse, parle de l'actualité autour du poète suisse et cite la sortie.

 

- Aussi une séquence sur France 5 avec Pierre Lescure dans C à vous sur France 5 :  vidéo

- Mention sur télérama.fr : collaboration des deux Jean-Louis dans une "fastueuse édition".

-Enfin, j'étais tombé sur le Grand Atelier de V. Josse qui nous permet d'entendre le travail qu'a poursuivi Trintignant avec la poésie... et un autre musicien.

 

2)  Il a été question de Murat assez longuement (près de 3 minutes) dans "la bande originale" de Nagui sur Inter il y a déjà quelques jours... et non, pour une fois, pas dans une séquence humoristique. Merci à Catherine pour l'info.  Rendez-vous à 35'15 du podcast 

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-bande-originale/la-bande-originale-du-vendredi-25-novembre-2022-3104551

Le résumé exhaustif est compliqué mais voici :  choix musical de François-régis Gaudry, "foule romaine"... et on devine  les regards entendus en plateau (rire de Leila Kaddour). "ah, c'est un bonhomme quand même", Gaudry: "J'ai toujours adoré JLM, avec ses excès, ses phrases délirantes, son côté raide" et de rajouter qu'il a été déçu d'une rencontre pour l'Express. Journaliste cuisine, il avait obtenu de la Rédaction d'être malgré tout chargé d'une interview. Journée promo dans un hôtel, on sait que Jean-Louis n'y est souvent pas très bon...  "Il ne me regardait pas dans les yeux.. mais ça ne m'empêche pas d'adorer", "je l'ai vu pleins de fois en concert" et de souligner qu'il aime son "côté artisan" qui pouvait aller vers le succès populaire et "a préféré rester dans son coin, sa petite campagne".  Et Nagui de faire son laïus aussi : "il a son caractère, il ne s'est pas fait que des amis, il faut composer dans le métier". Kaddour se rappelle: "c'est le seul concert où je me suis fait engueuler quand même, enfin le public parce qu'on ne réagissait pas". "je l'ai vu battre des enfants dans la rue" ajoute Morin. Et Nagui de raconter un souvenir douloureux d'une interview de Murat le concernant, et indique "mais il a raison, il a raison". (Je ne reviens pas sur l'historique entre les deux).

 

ET puisque c'est vous, je vous ai retrouvé la trace de cette rencontre Murat/ Gaudry... Face à un journaliste qui a pu se dire "vaut mieux que je me contente de parler de patates et de pizzas", Murat n'est pas si mauvais...  Et moi, je vais aller tester la "justine"...

 

LE LIEN DOMINIQUE A EN PLUS

Quand Dominique A ne parle pas de Murat, les journalistes s'en chargent. Très bel article de M. Muscat:

https://www.lyoncapitale.fr/culture/concert-au-radiant-bellevue-le-monde-selon-dominique-a

Si l’on pense beaucoup, dans ce rapport prosaïque à la nature, presque animiste, divinement changé en poésie, cette solitude chargée, à Jean-Louis Murat, pour la première fois sans doute, et c’était à faire, Dominique A marche sur quelques bouts de terre appartenant à Gérard Manset, ce grand poète et musicien voyageant en solitaire depuis cinquante ans sans jamais se mesurer à personne, ni à la scène ni aux modes, développant un monde musical aussi épique et étendu que la Terre du Milieu de Tolkien ou le Westeros de Game of Thrones, hors du temps et hors de tout, au caractère mythique mais à la résonance bien réelle.

Je pensais peut-être aller le voir mercredi, à l'Isle d'Abeau, mais outre des contraintes personnels, je boycotte intensivement la coupe du monde...comme beaucoup de monde. Ils restent donc de la place. Pas de chance pour lui et les abattoirs de Bourgoin (en association avec le théâtre du Vellein), deux salles qui ont accueilli JLM. 

 

LE LIEN CARLA EN PLUS puisque Murat l'évoque dans l'article de l'express

'Jean-Louis Murat en sort un tous les six mois, Francis Cabrel tous les six ans. Disons que je me situe entre les deux. Pourquoi ?"   dans le Nlle Obs (réservé aux abonnés)

Et bien... on attend le prochain... de Murat.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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Publié le 5 Décembre 2022

Bonjour,

Je suis très mauvais élève, pas de compte-rendu de ma part de St-Egrève pour moi (pour l'instant)... mais je vous propose un retour... même deux retours sur Montluçon... 

Sommeil sommeil j'ai sommeil v'là Montluçon merde Montluçon quel flip

 

Nous disait Jean-Louis Murat dans "Coltrane" sur Travaux sur la n89... Est-ce que c'était prémonitoire? Peut-être que Jean-Pierre en tout cas nous donne une piste pour expliquer ce vers dans son compte-rendu...  

Merci à Lui. 

Concert à "l'Embarcadère", à la fin un peu galère…

 

  Le lieu avait pour nom « L'embarcadère », une salle de spectacles associative dans l'Allier, à Montluçon.

  J'avais quitté mes « Monts Humbles » de la Montagne Bourbonnaise ce samedi 3 décembre en fin d'après-midi, roulant sous la pluie et dans les brumes passagères, un vrai temps automnal face nord, pas celui des couleurs mordorées et dorées qui caractérisent cette saison. Mon frère habitant Montluçon, j'aurais un pied à terre me permettant de repartir le lendemain matin. La neige serait peut-être alors encore sur les monts au loin.

   J'allais voir Jean-Louis Murat.

  De cette tournée « Buck John » 2022, j'avais déjà assisté au concert de Nevers (11 Mars) et à la Coopérative de Mai de Clermont-Ferrand.(12 Avril)

   Depuis sa première tournée, j'en avais vu des concerts de Murat, avec toujours quoiqu'il arrive un renouvellement de ses propositions musicales et de ses humeurs.

   A  Nevers il était malade, et la salle de la Maison de la Culture n'était pas vraiment propice à  une transcendance muratienne. J'avais eu un petit coup de blues, avais trouvé le public respectueux et âgé, assis donc, avait admis que mon héros avait vieilli et moi aussi. Heureusement le final de « Taormina » m'avait transporté et contaminé. Du coup, le lendemain j'avais le Covid. Murat peut-être aussi, il annula Limoges le lendemain.

   Sur ses terres, à la Coopérative de Mai, le curseur avait été placé beaucoup plus haut ; j'étais juste devant, dans une salle moyennement remplie, mais assistant à un concert sincère et enchainant les titres avec justesse et variations, bien porté par ses complices musiciens, musique et voix au diapason. Les comptes-rendus déjà parus dans « Overblog » m'épargnent un plus vaste descriptif, et pour conclure, seule déception, je m'étais fait piquer la playlist par mon compagnon de concert, j'étais content pour lui, dépité pour moi.

   Bon, maintenant cela devient plus complexe dans la narration, il faut bien le dire. Car je suis parti voir ce concert à Montluçon avec une pensée bien ancrée dans mon esprit tortueux. Ce serait peut-être le dernier concert de Murat auquel j'allais assister. Non pas qu'on m'avait décelé récemment une maladie incurable - bien que je n'avais pas l'intention de m'éterniser!-, mais m'effleurait depuis peu la pensée que c'était sa dernière tournée, et que je ne m'en réjouissais pas. Je ne le voyais pas entamer un « Never Ending Tour », comme l'inusable Bob Dylan, et le concert de Montluçon eut tendance, malheureusement, à confirmer mon intuition, et j'espère bien sûr me tromper.

   Je ne vais pas au concert pour voir un spectacle sur écran géant. A «  l'Embarcadère », je fus aussi aux premières loges, nous étions moins de deux cents. Et je ne suis pas sûr que les autres dates et lieux visités de cette tournée ne dépassent beaucoup ce chiffre. Est-ce suffisant pour équilibrer financièrement, une telle logistique ?

   Le concert fut ni bon ni mauvais, c'était un concert de Murat avec ses moments de certitude et de doute, ses envolées et ses errements, des feulements et des susurrements, des musiciens assurant et rassurant, sa voix et sa guitare bien présentes, certains moments de grâce et de désolation, et c'est ce que j'aime chez lui. La playlist (que je me fis encore chiper à la fin, pas vrai ça!) était proche des concerts déjà décrits sur le blog, avec des points culminants sur « Cinevox » « Hello you », « Frankie » en particulier.

   Commençant sans tarder - pas de première partie, et c'est peut-être aussi bien -, ponctué de quelques commentaires débonnaires sur le Bourbonnais, quelques propos anti-Macron, des dérives chantonnées autour de « Montluçon » « Ma Lucette », le rappel d'un de seul passage à Montluçon, « il y a soixante ans... », un des concerts les plus mémorables (négativement) de sa carrière, car il se souvenait d'un journaliste qui avait écrit le lendemain dans la Montagne « que JLM ne devrait pas poursuivre dans ce métier... ». J’espère que le journaliste en question n'était pas dans la salle, car il lui adressa quelques propos corsés. Je me suis souvenu de ce concert, c'était il y a 29 ans, début novembre. J'habitais alors en Touraine, mes filles (deux ensemble) venaient de naître, et sur la route, il neigeait. Il y avait un décor d'automne sur scène, dispensable, c'était une tournée acoustique post Cheyenne Autumn.

   J'avais aimé (j’ai aimé tous les concerts de Murat). Mon frère et sa femme avaient détesté. Il ne revint d'ailleurs pas le voir avec moi samedi dernier. C'est pour cela que j'aime Murat et que je lui suis fidèle.

   Donc, revenons au concert de « l'Embarcadère ». La fin en fut très particulière, un peu tragique quelque part. Le fait qu'il s'agisse de la dernière date de l'année 2022 en fut-il la cause ? ( mais pas de la tournée, 7 dates sont programmées en 2023, une le 4 Février à Ligniéres, le fief de Florent Marchet, et la dernière date le premier Avril à Annonay)

  Déjà une sortie prématuré après une heure et quart de présence bouleversa la routine, pas de « chemin des poneys », pas de « l'heure du berger », un adieu qui ne pouvait en rester  là ...retour rapide sur scène, quelques plaisanteries avec les musiciens, mais une certaine désillusion, une fatigue palpable, un léger désabusement entrainant une difficulté à entrer en contact en entrer avec le public, des tentatives mi-figue, mi-raisin, en annonçant le fait qu'il n'était pas un chanteur triste comme on l'affirmait, mais qu' il pouvait écrire des choses drôles comme quelque chose autour des « tomates et leur couleurs » ( ???)....Pour ma part, il n'était pas nécessaire que j'écoute cette version...

   La reprise du concert avec « Chacun sa façon » me laissa un peu sur ma faim, ce n'est pas un de mes titres de référence.

     Et puis vint la vraie fin, non méritée pour cette dernière date de l'année avant un break mérité avant les fêtes. Déjà, sur l'avant-dernier titre, un claquement intense vint contrarier son jeu de guitare, le faisant même quitter les cordes un instant. Bref problème technique, qui s'amplifia malheureusement sur le final d'un très beau « Taormina »... gâché par plusieurs « explosions » successives, l'énervant et le déroutant dans un premier temps, puis l'inquiétant et le paniquant, l'obligeant à couper ses instruments puis les baffles, cherchant des explications vers la table de mixage, (« qu'est-ce que vous foutez! ») puis debout devant la scène annonçant un peu perdu qu'il fallait « tout couper », et comme un enfant qui veut se faire pardonner , la mine défaite, « c'est pas de notre faute ! » avant de s'éclipser sur un maussade « salut », laissant les musiciens un peu aussi chamboulés.

   Le technicien de scène revint vérifier l'extinction des machines, les lumières revinrent, it is the end...

   Je me fis devancer pour la capture de la playlist, tournai un peu et sortis sous la pluie...

   Je ne pense pas que Jean-Louis revint pour saluer ou s'expliquer.

   Je pouvais en rester là. Je ne lui en voulais pas.

   J'avais passé un bon moment.

   C'était peut-être mon dernier concert de Murat, je ne l'espérais pas, mais cette fin particulière et émouvante, ne me semblait pas vraiment rassurante.

    Etre débarqué à « 'l'Embarcadère », cela ne peut finir comme cela, Jean-Louis …

JPTheBlack 04 12 2022

 

Florence(d):  Après avoir adoré Auxerre  (compte-rendu) et Montreuil (compte-rendu)

Je découvre avec plaisir ce compte-rendu, qui remet les choses à leur juste place… moi qui suis sortie de ce concert filandreux frustrée et très agacée – et pas par la sortie de scène de Murat qui avait toutes les raisons d’être contrarié.

Oui, Murat était sans doute fatigué samedi soir, après cette longue tournée et dans une phrase d'enregistrement d'album… Fatigue qui pouvait tout de même passer pour une absence d’envie – malgré une arrivée tout sourire de l’ensemble du groupe. Le public était présent et fervent, mais la mise en route a été longuette – il a fallu attendre « Montboudif » pour trouver véritablement le rythme et l’énergie. Murat semblait parfois retarder le moment de se remettre au boulot, étirant à l’excès ses interventions parlées et ses agaceries aux musiciens. Certains propos ironiques ressemblaient même à des aveux : « On est très décontracté, c’est le dernier concert de la tournée… C’est dommage que ça tombe sur vous… », « J’essaie de me débrouiller pour que ce soit notable ce soir… Comme l’autre fois à Montluçon… Je fais vraiment tout pour que ce soit une catastrophe… », « J’écris des chansons chiantes, et en fin de tournée elles me paraissent encore plus chiantes » ou encore, empoignant sa guitare, « Bon on se retrouve dans 4 minutes »

Alors oui, il y a eu, un peu épars, de beaux moments, des vannes rigolotes, et les amis autour de moi, qui n’avaient jamais assisté à un concert de Murat, ou pas depuis très longtemps, étaient heureux de leur soirée. Mais après avoir vécu sur cette tournée plusieurs concerts éblouissants, sans baisse de rythme ou presque, il est toujours agaçant qu’on puisse penser qu’avec Murat, il est normal qu’on ne comprenne rien aux textes (singulièrement marmonnés et malmenés ce soir-là), ou qu’aux pépites succèdent des moments bien faibles. A être si bien traité, on devient exigeant…

L’idée qu’il puisse s’agir d’une forme d’adieu ne m’a jamais traversée. Question de tempérament sans doute, et puis confiance joyeuse dans la vitalité du monsieur. Mais, JP a raison de le souligner, sans doute y avait-il une vraie fatigue, voire une forme de lassitude ce soir-là – dont il semble difficile de tirer des conclusions définitives, avec un personnage aussi insaisissable…

 

Merci à vous deux! 

Vos impressions viennent renforcer mes interrogations du week-end. Oui, la frontière est mince entre un bon concert de Murat et un moyen (même quand la salle est en configuration debout) : des moments d'agacement du chanteur et du public, trop de cris, la voix loin du micro, un manque d'intention... Mais quand c'est très bon, Jean-Louis Murat n'oublie pas de penser aux mots, se connecte un peu plus avec le public, et l'improvisation reste au service du morceau.   

 Sur Saint-Egrève, j'ai lu un:  "Jean-Louis Murat et moi, c'est fini"... alors que mes camarades et moi étions globalement satisfaits...  D'autres ont aimé sans trop de réserves, tant à St-Egrève qu'à Montluçon... Tel est la vie des avis... et le blog a été créé pour qu'ils s'y expriment... il y a 13 ans!  Et comme vous le savez, ce que j'aime en Murat, c'est les interrogations qu'il me suscite. Pour ce week-end, c'est gagné. 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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