Publié le 29 Février 2024

 

Voici donc un premier visuel (artwork Esther Decluzet - La Coopérative de Mai | photo Frank Loriou) pour l'hommage à la coopérative de mai qui avait été annoncée par Marie Audigier, et ça sera le samedi 25 mai. La date était libre sur le planning. 

Il faudra attendre dans la semaine pour avoir des détails, ils attendent encore des confirmations semble-t-il).

J'espère que vous serez nombreux à pouvoir faire le voyage aux deux événements proposés à Clermont, le premier plus grand public (c'est -a-dire destiné à accueillir un public large et curieux) et notre événement annuel le 21 et 22 juin. Comme Yann Bergheaud,  Marie a annoncé sa présence au Week-end Murat.  Et il devrait y avoir d'autres surprises

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après, #week-end Murat

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Publié le 23 Février 2024

On est à M-4 du Week-end Murat, yes sir!

Et j'ai l'honneur de vous présenter la nouvelle affiche. Après Franck COURTES, c'est Véro JEETOO qui a accepté de nous prêter une photo (d'autres photos de Véro, déjà montrées en exclusivité l'année dernière,  seront visibles lors des deux jours... mais l'exposition sera en partie renouvelée).

Un grand merci à la famille Loyer pour la conception!

 

 

Week-end Murat, yes sir! 2e édition : affiches et vidéo de

Vous pouvez la télécharger:

Et voici une vidéo de présentation (n'hésitez pas à partager):

Choisir des extraits de l'année dernière a été un peu difficile,  mais il fallait faire court. Et toutes les prestations sont visibles sur la chaine youtube du blog. S'y replonger était encore riche en émotions.

Pierre Andrieu et des exemplaires de son livre "les jours du jaguar" seront là, et  on m'annonce que des très proches de Jean-Louis seront en salle et, comme Alain Bonnefont, sans doute sur scène.

 

Billetterie :  https://www.helloasso.com/associations/banana-split/evenements/week-end-murat-yes-sir

 

 

Et un visuel pour nos têtes d'affiche extra-auvergnates :

La Féline en set d'une heure le vendredi, conférence le samedi et participante au tribute...

Elle a enthousiasmé les Vinzelles le week-end dernier.

Retrouvez-moi (normalement) lors du concert de La Féline à Grenoble au CIEL le 9 MARS. Elle donnera au préalable une conférence "la dialectique de la pop" (titre de son ouvrage).  Elle sera également à Rezé le 23 mai.

ET BERTRAND LOUIS : Le multiple "coup de coeur" de l'académie Charles Cros ne tourne pas, et c'est vraiment exceptionnel de pouvoir vous le proposer. Comme pour les autres participants, c'est bien sûr possible uniquement grâce à son attachement à Jean-Louis Murat... et votre mobilisation sur l'événement.  Je suis impatient d'entendre du Muray au pays de Vialatte (Murat y avait pensé, Bertrand l'a fait, on en parlait là).

 

 

Quant à Alain Bonnefont et Jérôme Caillon, ils seront ce soir et demain à Montcuq au restaurant DELIA, le 2 mars au restaurant Cacot jeannette (RIOM)

 

-  Les DORY 4 présents l'année dernière et cette année, sortent leur 2e disque, prochainement sur les plateformes, et en physique (commandable via message privé ici ou là,  ou le 22 juin).  Y figure une petite dédicace à jean-Louis Murat... et un clin d'oeil sonore qu'il faudra découvrir. En attendant, un premier titre à découvrir, très réussi.

 

 - Pas d'actualité particulière  pour Philippe Bouchaud, mais avant que je vous en dise plus, j'avais envie de vous le faire écouter. "L'autre Philippe" a sorti plusieurs disques, dont certains avec Fred Jimenez et Stéphane Reynaud, et ça s'entend : ça balance drôlement, avec au dessus de la rythmique, l'excellent son de la guitare de Philippe.  On devrait le voir associé, "Creil Connexion",  à Soleil Brun lors de la soirée tribute.  Philippe viendra des Combrailles où il vit désormais.

Je vous laisse explorer son site et sa chaine youtube. J'avoue que quand je vous en avais parlé il y a quelques années à l'occasion du disque avec Fred et Stéphane, je n'avais pas creusé plus que cela... et j'avais tort...

 

-  De l'actu CONCERT aussi du côté de DELAYRE, avec des concerts à PARIS et LYON notamment.  Il va représenter lors de la soirée tribute la branche "jeune "et "électro" (comme l'année dernière Coco Macé)... et je suis très impatient de découvrir ses reprises. Il avait déjà travaillé sur le "tout est dit" d'Adèle Coyo.

 

 

- Toujours pas de "son" par contre à vous proposer du nouveau projet de  Lucile Mikaelian : LYLA, mais cette photo donne une idée de l'énergie de la chanteuse qui, elle, devrait nous emmener vers le blues et le jazz.

 

PS:

Vous pouvez  aider LE FOTOMAT  à l'organisation de la soirée - et son renouvellement-  (accueil des artistes, exposition) par un DON donnant droit à un reçu fiscal.  Me contacter via la zone CONTACT.

 

Petit rappel:

Je suis chagriné chaque jour par les camarades qui découvrent avec retard des infos ou en ratent (notamment ceux pris dans l'avalanche des publications facebook). Alors,  abonnez-vous au blog (en notant votre mail dans la case newsletter) ou via la page fb du blog (où je ne partage que les articles du blog).

 

LE PETIT TRUC EN PLUS

Ce soir, les CESAR...  Je m'attends que Jean-Louis Murat soit mentionné dans les disparus.  Acteur, compositeurs de plusieurs films, passionné de ciné... un oubli serait regrettable.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 Aura aime Murat, #2023 après

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Publié le 22 Février 2024

Après la diffusion de l'information dans une newsletter de la maison d'édition, le site de la dite maison  a été mis à jour, dans sa page d'accueil. Une liste alléchante de personnes interviewées  est donnée (Certaines que j'avais essayé d'avoir pour le blog... et deux qui avaient accepté : Fred et Alain Artaud). 

Il est possible de commander chez l'éditeur (mais aussi sur les autres sites de revendeurs):

"Beau-livre hommage sur Jean-Louis Murat à paraître

le 18  avril 2024

Jean-Louis Murat – les jours du jaguar
par Pierre Andrieu


Préface de Jennifer Charles (Elysian Fields)
200 pages – Format 210×210 mm – Relié – 32 € 
Plus de 40

photographies*

 

Biographie subjective par Pierre Andrieu, rédacteur (Auvergnat !) chez concertandco.com.
Outre 5 entretiens exclusifs entre l’auteur et Jean-Louis Murat (de 2003 à 2009), Pierre Andrieu a croisé les témoignages de 15 personnalités proches du grand poète chanteur qui nous a quitté le 25 mai 2023.  Marie Audigier, Alain Bonnefont, Denis Clavaizolle, Laure Desbruères, Stéphane Reynaud, Fred Jimenez, Bernard Lenoir, Aymeric Létoquart, Alain Artaud, Matthieu Lopez (alias Matt Low), Pascal Mondaz*, Hervé Deffontis*, Morgane Imbeaud, Eric Reinhardt, Laetitia Masson.  Préface de Jennifer Charles du groupe Elysian Fields.
Nombreuses photographies (dont celles de Frank Loriou, auteur de la photo de couverture). 
Avec le soutien de la Mairie de Clermont-Ferrand*** et la Coopérative de Mai"

 

* NDLR: Ingénieur du son (Babel et présent sur Aura Aime Murat avec les Dragon Rapide)

** Directeur de la communication de la Coopérative

*** J'en profite pour dire que pour la "rue Jean-Louis Murat" décidée en juin dernier, aucune date n'est encore prévue du côté de la Mairie. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour la pré-commande sur le site de l'éditeur : 32 € + 5 € de frais de livraison 
avec un totebag offert

ICI

 

Pierre Andrieu fait passer le message suivant: 

"Il y aura une rencontre dédicace pour le bouquin le 27 avril aux vinzelles (Volvic), juste avant la release party du nouvel album, très classe, de Matt Low. Venez nombreux et si vous êtes intéressés, achetez le livre en priorité là-bas !"

Pierre devrait également être présent le samedi 22/06 lors du "Week-end Murat, yes sir" pour des dédicaces!

Petit article (sans information supplémentaire) sur 7 jours à Clermont

Voici le premier single de Matt Low... avec Armelle Pioline (la chanteuse d'Holden, Superbravo: interview en 2011)

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après, #bibliographie

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Publié le 13 Février 2024

Chaque jour que Dieu fait, il est possible de trouver un petit souvenir ou un anniversaire...  Le 13/02/2013, sortait en ligne l'expérience vidéo de Laetitia Masson  "the end etc..".  Il est désormais impossible de visionner l'ensemble, mais il reste les 5 enregistrements de Jean-Louis Murat de cette enième collaboration avec Laetitia.  (et nouvelle occasion pour elle de le filmer en studio après le Cours ordinaire des choses et grand Lièvre). 

L'occasion assez unique pour Jean-Louis Murat de se confronter à un répertoire politique, même si c'est "l'occasion de se détacher" encore plus : sur l'internationale, "Murat  commente à la fin :  "C'est une chanson qui s'adresse à 18 % de la population, il y a plus de retraités que d'ouvriers en France"... et le bon sens près de chez nous : "Le nombre de paysans a été divisé par 10 mais le nombre de fonctionnaires du ministère est constant".   et sur la Marseillaise, il dira qu'il se sent plus prêt de "la danse des canards " que des hymnes. 

"l'idée" de Charles d'Avray, l'internationale et la Marseillaise, "ni Dieu, ni maitre" (une chanson de 1892, anonyme, avec ajout d'Achille Leroy) et un inédit "l'envers du zébu"...  avec la participation de Jeanne Cherhal au choeurs (avec Fred sur la Marseillaise) qui n'entrainera pas d'autres collaborations.

 Quelques temps plus tard, sortait Toboggan.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #vieilleries -archives-disques

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Publié le 12 Février 2024

Pendant qu'on s'emmerdait devant la télé, ceux qui ont quelque chose entre les oreilles écoutaient Inter. Et c'était là un bel hommage complet.

Et on peut entendre Marie AUDIGIER parler de Jean-Louis Murat.

Et celle-ci dévoilait  à la fois un projet d'hommage à la Coopé fin mai (avec possiblement des artistes vues au cours de la soirée, mais rien n'est annoncé à ce jour officiellement) et aussi un livre de Franck Vergeade, rédacteur en chef des Inrocks. On ne trouve pas trace de ce livre sur le net pour l'instant. Franck n'avait il me semble jamais écrit de livre en solo pour l'instant. C'est son texte que l'on trouve sur le site officiel actuellement.  

 

Merci à Pascal pour le découpage:

Touchant de l'entendre parler du best of, des chansons écrites pour elle... Elle ne parle pas de "sentiment nouveau" dont j'ai lu récemment qu'elle s'adressait à elle.   Ça se termine par un joli montage d'interviews de Jean-Louis à France Inter.

                                                                               1992 Rocksound

                                    50 ans d'Inter, après qu'elle nous a présenté à M. D. Varrod (On était en décembre et l'autre olibrius était naturellement en tee-shirt).

 

Nous aurons donc a priori deux rendez-vous clermontois assez rapprochés (avec le week-end Murat 2024, près d'un tiers des places déjà réservé, merci!), et j'espère vous y retrouver (les deux fois). 

 

- Côté revue de presse (pour compléter celle de samedi): Sophie Delassein (pas une muratienne acharnée) dans l'obs se permet un osé (non?):   "Pour l'hommage à Jean-Louis Murat, Raphaël a chanté « Si je devais manquer de toi » à une heure très avancée et surchargée en huile de palme".   Les inrocks : "Au programme, une multitude aussi incalculable qu’incompréhensible de séquences-souvenirs. Dédiées aux disparu.e.s comme Tina Turner, Jean-Louis Murat ou Jane Birkin, on le comprend mais aux lauréat.e.s de l’édition précédente… pourquoi ?

 

2)  Retour du "marronnier" Dominique A :  Comme je vous le disais dans l'article précédent,  il a choisi d'écouter du Murat avec Vincent Josse: dans la Ballade (podcast).  Il cite le texte par coeur (qu'il a chanté) et convoque MODIANO (auquel il consacre son dernier disque) et PROUST en référence.  Après le morceau, fidèle à lui-même - tant il l'a déjà dit-, il explique en quoi cela l'a influencé pour la voix et la musique ("la suavité".... merci à lui de ne pas reciter Jean Sablon cette fois!)

 

3)  Un podcast d'une dizaine de minutes sur le COURS ORDINAIRE DES CHOSES. Musiculte

https://ouest-track.com/podcasts/musiculte-328/1

 

LE LIEN EN PLUS

Ca m'a donné envie de relire ce que je disais de ce disque quand le blog a démarré:

Ah, j'avais commis une chronique dont je ne me rappelais pas du tout:   http://www.surjeanlouismurat.com/article-ma-chronique-le-cours-ordinaire-des-choses-40527359.html

Par contre, curieuse idée, j'avais voulu comparer à "la Superbe" que finalement, j'aurais peut-être plus écouté:    http://www.surjeanlouismurat.com/article-soyons-fou-ecoutons-le-biolay-et-le-murat-d-affilee-42666457.html

Encore plus curieuse idée, faire une somme sur le single "le cow boy à l'âme fresh", la chanson gag comme il y a sur certains albums (Suite aux Victoires, preuve supplémentaire  que Jean-Louis a quand même cherché  à avoir un succès populaire) : http://www.surjeanlouismurat.com/article-the-single-cow-boy-40765284.html

 

LE LIEN EN PLUS PARCE QU'AIMONS LES ARTISTES VIVANT

J'étais jeudi au SONIC à Lyon, petite péniche dédié au rock pour le premier concert du retour d'ALINE (et ont enchaîné tout aussi sold out Paris et Marseille).

Et que ça m'a fait du bien! On s'est ambiancé grave (notamment pour moi sur "promis juré craché" (ci-dessous) !  Les Ex-Young Michelin, un temps rattaché à Clermont-Ferrand, le meilleur groupe de Brit pop français sort un nouveau disque à partir d'inédits que les inrocks  qualifient de "miraculeux"  ("une majorité de mélodies et de refrains irrésistibles à la hauteur de la légende du groupe"), et on espère qu'ils reprendront le chemin des studios. Les vidéos des concerts de Paris et Marseille  sont impressionnantes et montrent bien cette vie électrique qu'ils nous ont invité à partager pendant un instant (avec l'assistance invitée à danser sur scène).  https://www.facebook.com/alinefrenchband/

En plus de concerts, ils ont joué souvent "tout est dit" :  purefm, figaro...  on avait parlé de cette reprise avec eux.  (ah tiens, vu qu'on parlait de Dominique plus haut: Art de la reprise,  on les retrouvait avec lui sur la réédition du disque de Barbara Carlotti "le vent...", Oui,  ils sont dans la "bonne famille", la preuve ; les collaborations du chanteur Donald Pierre- Romain Guerret avec Nicolas Comment sur son dernier disque, Pauline Croze... )

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après

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Publié le 10 Février 2024

bonjour,

Grosse affluence sur le blog hier, on voit l'impact des médias de masse, comme j'avais pu le constater rien qu'en passant sur la libre antenne d'Europe 1 dans la nuit.

Il a fallu attendre un petit peu, et s'ennuyer beaucoup... mais 23h14,  après une petite introduction sans intérêt des présentateurs du soir (pourquoi la musique n'a pas droit à l'humour des Césars ou des Molière?).... Voilà Raphaël  sur une mer de fumée, et les yeux de Murat projetés derrière.

REPLAY de la séquence  sur France télévisions qui était disponible dès la diffusion.

 

C'est vraiment assez fidèle à Jean-Louis Murat, laid back comme il pouvait jouer les titres en solo (les premières notes, en fermant les yeux... on pourrait s'imaginer...), et on retrouve sur une 2e guitare dans l'orchestre me semble-t-il, un peu de blues. Certains font référence à JJ CALE notamment Soleil Brun.  Et arrive ce qui arrive avec les compositions de Jean-Louis Murat, on se laisse embarquer par le tempo et le groove... Quand les cordes arrivent, c'est très réussi. Ca n’emmène pas le morceau vers le rock et une envolée, mais Jean-Louis était aussi un chanteur de charme, un crooner. Le visage entier de Jean-Louis arrive en fin de morceau sur le fond de la scène. 

Alors évidemment, certains râlent sur la voix et patati et patata... mais c'était important. Alors bien sûr, oui, pas de medley pour découvrir les différents aspects de l'oeuvre, et qu'un seul artiste, le choix de la chanson du "début" fut-elle si symbolique, pas d'extraits avec JL Murat lui-même... mais non, moi, je ne veux pas râler... Quand on voit que François Hadji-Lazaro  a juste droit à sa photo et qu'on aura le droit à de longues séquences d'une chanson "Azoulay compagnie" ("premier baiser")... dans une cérémonie où le rock aura été le grand absent.

On aura noté que finalement, en raison de l'actualité Doillon semble-t-il, Jane Birkin n'aura eu droit qu'à un magnéto et des applaudissements.

Petite revue de presse du matin: rien de phénoménal

Retour sur la soirée dans Paris-Match (en photo)

Sur le monde.fr,  "Hommage à Jean-Louis Murat. Le chanteur Raphaël rend hommage à Jean-Louis Murat, mort le 25 mai 2023, en reprenant l’une de ses chansons emblématiques, Si je devais manquer de toi.Auteur prolifique et provocateur impénitent, le musicien s’est éteint d  ans ce Puy-de-Dôme qu’il n’avait jamais quitté à l’âge de 71 ans."

Ouest France plus laconique :  23h14  Raphaël reprend Jean-Louis Murat. Rare sur scène, le chanteur Raphaël est venu interpréter Si je devais manquer de toi  de Jean-Louis Murat, disparu en mai dernier.

Sud OuestLa mémoire des disparus des 12 derniers mois a été célébrée de façon disparate : une brève archive pour Tina Turner, un montage vidéo pour Jane Birkin, et une belle reprise de Jean-Louis Murat par Raphaël, rare sur le petit écran.

RFIC’est en chanson que la cérémonie des Victoires de la musique salue la mémoire de Jean-Louis Murat, décédé en mai 2023. Le chanteur Raphaël a repris dans un style aux teintes de blues accompagnés de violons Si je devais manquer de toi, tube sorti en 1987.

Le figaro : Hommage à Jean-Louis Murat. Le chanteur Raphaël rend hommage à Jean-Louis Murat, mort le 25 mai 2023, en reprenant l'une de ses chansons emblématiques, Si je devais manquer de toi.

Le Parisien parle d'hommage élégant.

Un billet d'humeur signé du dolo belge Charles est à lire pour les abonnés (Si quelqu'un peut me le faire passer) sur DHça débute ainsi  Les Victoires de la musique et Jean-Louis Murat: le bal des hypocrites. Comme chaque année, la cérémonie a rendu hommage aux artistes disparus ces 12 derniers mois. Parmi ceuxci figure le chanteur auvergnat. Pourtant, entre les Victoires et lui, c’était tout sauf le grand amour…  [Edit: on y retrouve les infos données dans mon article sur la relation avec Murat et les Victoires, mais pour moi, pas d'hypocrisie, les multiples nominations montrent que le Paysage Musical français ne demandaient qu'à aimer JL... et Daho n'a pas obtenu des victoires à la pelle non plus...). 

 

Comme je l'ai écrit dans l'article qui revient sur la relation entre Murat et Les Victoires,  tout n'est pas à mettre sur le dos du show-biz, c'est Jean-Louis qui ne voulait pas se laisser aimer...  Tiens, d'ailleurs, un amoureux éconduit parlera encore de lui aujourd'hui : Dominique A sur Inter... avec Vincent Josse (autre camarade qui a parfois fui).

A noter : a été cité dans les disparus Marc Glomeau (Muddy Gurdy), musicien (batteur) originaire du Puy-de-dome.

 

 

 

L'archive en plus

Raphaël et Jean-Louis Murat s'étaient rencontrés en 2006 via Armanet du Nouvel-OBS.  Ce n'était pas passionnant (mais aussi très court), l'urbain et le montagnard répondant un peu l'un après l'autre sans échange.     Un peu plus tard, Raphaël avait aussi interprété le titre écrit par JL Murat pour Indochine "un singe en hiver").

 

Jeudi 24 août 2006

 

Une rencontre inédite
Murat et Raphaël face à face

Alors qu'il sort « Taormina », un nouvel album enchanteur, le mousquetaire auvergnat croise le fer avec son cadet Raphaël, hussard du rock français, dont l'album « Caravane » bat tous les records de vente. Au menu : Dieu, les femmes et la langue française

L'un est né dans un village d'Auvergne, à La Bourboule. L'autre à Boulogne-Billancourt, d'un père mi-juif marocain mi-russe d'Odessa et d'une mère argentine. Le second est né quand le premier montait sur scène. Murat, comme Bashung, Christophe, Cabrel et Manset, est l'un des mousquetaires du rock français. Raphaël, trois victoires de la musique (et son album « Caravane » vendu à 1,25 million d'exemplaires) en bandoulière, est le hussard de la génération montante. Son visage d'ange androgyne tourne la tête des jeunes filles, quand son aîné traîne une réputation d'amant ombrageux, dans le sillage de ses duos avec Mylène Farmer, Isabelle Huppert, Elodie Bouchez, Jennifer Charles ou Carla Bruni. Les deux chantent dans la langue de Verlaine au son d'une guitare Telecaster. Le plus âgé, «la campagne amie»; le cadet, «j'ai la ville au ventre». La mélancolie, l'amour, la mort, Dieu, la route et les volcans habitent leurs chansons. Pour son nouvel album, « Taormina » (au pied de l'Etna), Murat est monté pour la journée à Paris et reprend demain aux aurores le train pour Clermont-Ferrand. Raphaël repasse par la capitale entre deux dates d'une tournée triomphale et enregistre un album live pour l'automne. C'est le pic de la canicule. Le «berger du néant» porte des Pataugas, un pantalon de treillis, une chemise hawaiienne accentue le bleu électrique de ses yeux, adoucis par ses longs cils noirs. Raphaël, tennis kaki délacées, tee-shirt gris, pose sa veste de costume à fines rayures et sourit de son regard bleu ciel. Rencontre inédite.


Nom de scène

Raphaël. - Mon nom, Raphaël Haroche, me faisait penser à l'école. J'ai hésité longuement à prendre le nom de ma mère. Et plus je réfléchissais, plus je me disais que des chanteurs épatants avaient juste un prénom : Christophe, Barbara.
Jean-Louis Murat. -Bergheaud est un nom à coucher dehors. A l'école, mes profs l'écorchaient toujours. Je voulais adopter le pseudonyme d'Aymerigot Marchez, un brigand des hauts plateaux d'Auvergne qui me faisait rêver enfant. Quand j'ai téléphoné à ma maison de disques, ils m'ont pris pour un fou. J'appelais de Murat-Le-Quaire, alors j'ai dit Murat. Ils ont dit OK. C'est bien tombé. J'ai toujours aimé l'épopée napoléonienne, la chevalerie, la cavalerie surtout. J'ai l'impression d'avoir un subconscient du temps du cheval. Pour moi, un homme, ça va à cheval. Gamin, je montais à cru. Je suis dingue de chevaux. Coucher à l'écurie avec les chevaux ! Raphaël, on l'entend bien dans « Caravane », je devine aussi son côté migrant.
Raphaël. - Le cheval n'est pas mon univers. Mais j'aime la moto. Même si j'ai vendu la dernière, une vieille BM qui tombait tout le temps en panne.

Amour
Raphaël. - J'écris en pensant aux gens qui me sont proches. C'est une façon de parler avec pudeur à ceux ou à celle que j'aime.
J.-L. Murat. - L'amour, c'est la matière même de mes chansons. J'ai l'impression d'être le produit de la poésie occidentale qui plonge ses racines dans le chant amoureux. Depuis des siècles, des millions de vers et de mélodies ne véhiculent que la dimension amoureuse. Du Bellay, Marot, Villon, l'amour est au coeur de notre langue.
Raphaël. - Et toute la vie est rythmée par l'amour ou le désamour.
J.-L. Murat. -Dans le chariot de la chanson française, la place est toute chaude pour les histoires d'amour. On n'écrit une chanson que pour faire la révolution ou tomber une fille.

Langue française
Raphaël. - Je rêve en français. J'aurais aimé naître aux Etats-Unis, grandir à La Nouvelle-Orléans et avoir sa musique dans le sang. Jusqu'à 20 ans, j'ai essentiellement écouté des chanteurs anglo-saxons. C'est vrai que du Presley ou des airs de blues-rock peuvent sonner d'une façon stupide en français. Mais Barbara, Brel ou Piaf, c'est aussi beau que Bowie ou Neil Young. La musique est moins intuitive, moins violente, mais il existe une grâce assez rare dans la chanson française. Et l'espagnol, le portugais ou le mandingue n'ont pas à faire de complexes face à la suprématie anglo-saxonne.
J.-L. Murat. - En anglais, il y a une dimension, mettons entre Shakespeare et Howlin' Wolf, qui ouvre des profondeurs attirantes. En France, j'ai l'impression que les textes ne dépasseront jamais Baudelaire, et la musique, Debussy. La langue française sent un peu son jabot en dentelle. « Avec le temps » de Ferré par exemple, c'est toujours le XIXe siècle qui nous parle. Il faut avoir l'humilité de se dire que ce n'est pas la peine de faire du neuf. On recycle quelques déchets à sa façon, on fait les poubelles. Je ne suis qu'un éboueur, et mon palais est fait pour des expressions françaises.
Raphaël. - Pourtant Brel, par exemple, saisit la langue parlée comme Céline. Et en écoutant Wyclef Jean des Fugees chanter « Welcome to Haiti » en créole, des horizons s'ouvrent, on sent une langue plus proche de l'anglais, plus innocente, plus révolutionnaire.

Femmes
Raphaël. - J'aime chez les filles les contradictions : le mystère, mais aussi la camaraderie et la drôlerie.
J.-L. Murat. - J'aime toutes les femmes. Le fait féminin me fait fondre. Même dans les noms, je préfère la jonquille au narcisse par exemple. Chaque fois que je me tourne vers ce qui est strictement féminin, ça me rend meilleur. Je suis sans doute très macho. Un handicap. Aujourd'hui, les femmes aiment bien materner. Il y a un glissement vers des visages plus flous qui ne montrent pas de sexualité brute.
Raphaël. - Tu veux dire que je suis flou ?
J.-L. Murat. - Mais non, moi aussi on m'a longtemps pris pour un angelot. Mais on sait bien que si Monna Lisa attire autant, c'est parce que c'est un mec déguisé en nana.
Raphaël. - J'ai arrêté le culturisme il y a deux ans (rires).

Dieu
J.-L. Murat. - Je suis un croyant sans foi. C'est clair, sur terre, des forces nous dépassent. Une évidence quand on habite la campagne. Le sourire d'une fille qui lui échappe, tu vois bien que c'est Dieu qui te sourit. Raphaël, quand on l'écoute, on sent bien son étoile de chevalier, c'est-à-dire toujours un genou à terre devant la beauté du monde. C'est une façon de rester à sa place, de regarder une primevère et de savoir qu'elle a tout à nous apprendre. Ne pas se prendre pour le nombril du monde mais pour un petit caillou au milieu de milliards de petits cailloux.
Raphaël. - Une prière à un caillou, pourquoi pas ? Quand tu te balades dans la nature, tu as envie de dire merci à quelqu'un. Je ne suis ni croyant ni pratiquant, mais sensible à l'injustice depuis que je suis tout petit. Et les religions m'impressionnent. On touche quelque chose proche du chant, qui vient du fond des temps, dès qu'on entre dans une église, une synagogue ou une mosquée. Un soulèvement.

Ville-campagne
J.-L. Murat . - Je suis un cul-terreux. Un vrai paysan. La bouse de vache, c'est l'odeur qui me transporte par excellence. Le lait, l'herbe, je suis habité par ça, et dès que je me replonge dedans, c'est une tempête hormonale. C'est constitutif de ma personnalité au niveau le plus primitif. Je me sens très mal en ville, et dès que j'y viens pour des entretiens, c'est une catastrophe. Je me suis levé à 6 heures du mat, j'ai pris le train, je suis à cran et je deviens hors de moi.
Raphaël. - Je suis né citadin. C'est un environnement presque hostile, la ville. Mais j'aime, aussi loin qu'il m'en souvienne, la chaleur sur la tôle, les cafés, le macadam, les pots d'échappement pour tout horizon. Ce côté vibrant d'être au coeur d'une fourmilière. Ce sentiment d'être une poussière. Quand je vais à la campagne, au bout d'une semaine il faut que je revienne à la ville. Une espèce de langueur, de mélancolie me saisit et je suis en manque de l'électricité des cités. En même temps, j'éprouve toujours ce besoin d'ailleurs et de départ. L'envie d'être un étranger, de rêver en étant étranger à tout. Mais la musique est pour moi le vrai voyage dans le temps. C'est avec le parfum, plus éphémère, la seule chose qui t'emporte dans la réminiscence d'une émotion pure. Chaque fois que tu réécoutes la bande-son d'un moment de ta vie, tu retrouves la couleur, l'odeur, l'ardeur.

Volcans
J.-L. Murat. - Je suis né en plein milieu. J'habite au-dessus d'une vallée glaciaire, au-dessous de deux lacs qui sont les restes du glacier. On amène les vaches sur la planèze, on dresse un mur avec les pierres qui la parsèment, on fait péter les rochers des moraines pour construire les maisons.
Raphaël. - Je me souviens d'une petite île volcanique de Sicile où j'avais échoué une nuit sur une plage. L'odeur du soufre est épouvantable. Quand j'ai écrit «sur la ligne de front au-dessus du volcan», c'était forcément en référence au roman de Lowry. On danse au bord du volcan, la violence du monde est toujours proche. On frôle la rupture, et on sait que tout cela finira mal. Plus personnellement, goûter à l'euphorie, se sentir sur la brèche et savoir que d'une seconde à l'autre tout peut s'effondrer brutalement.
J.-L. Murat. - Pas de volcan, pas de vie. Ou la Terre serait éteinte. Il ne faut pas craindre d'être volcanique.

Trois livres
J.-L. Murat. - Proust et Nietzsche, mes auteurs préférés. Et tiens, Rutebeuf, pour le rut et pour le boeuf.
Raphaël. - Récemment : « Tout est illuminé », de Jonathan Safran Foer ; « la Conjuration des imbéciles », de John Kennedy Toole et « Visions de Gérard », de Kerouac.
J.-L. Murat. - Je préfère « Mexico City Blues », ses poèmes au mescal. Ces coups de Zippo dans la nuit noire, ces flashs.

Trois disques
J.-L. Murat . - Boby Lapointe, Joe Dassin, Jean-Roger Caussimon.
Raphaël. -Barbara, Renaud, Téléphone, ceux avec lesquels j'ai grandi. Je les connaissais par coeur. Parce que Bashung, Christophe ou Manset, je les ai découverts à 20 ans, et ce n'est plus pareil. Chez les Anglo-Saxons : Bowie, Dylan et le génial Hendrix.
J.-L. Murat. - Dylan, les Stones et Tom Waits, beaucoup trop méconnu.

Jean-Louis Murat: «Taormina» (V2). En vente le 28 août.
Raphaël, «Caravane» (Capitol).

Raphaël en 6 dates
1975 : naissance de Raphaël Haroche à Boulogne-Billancourt
2000 : premier album, « Hôtel de l'univers »
2002 : première partie de David Bowie à l'Olympia
2003 : album « la Réalité ». « Sur la route », duo avec Jean-Louis Aubert
2005 : album « Caravane »
2006 : trois victoires de la musique, 1,25 million d'exemplaires de « Caravane » vendus, tournée triomphale

Jean-Louis Murat en 6 dates
1952 : naissance de Jean-Louis Bergheaud à La Bourboule
1981 : premier maxi 45-tours (banni des radios, jamais réédité), « Suicidez-vous, le peuple est mort »
1989 : « Cheyenne Autumn »
1991 : « Regrets », duo avec Mylène Farmer, et album « le Manteau de pluie »
1996 : « Dolorès »
2006 : « Taormina »

par François Armanet
Nouvel Observateur - 24/08/2006


 


 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après

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Publié le 9 Février 2024

bonjour,

Il  y aura bien un hommage "live" à Jean-Louis Murat ce soir aux VICTOIRES De la MUSIQUE. C'est une publication sur instagram qui vend la mèche (d'une attachée de presse).  Et  Raphaël Haroche s'y collera donc sous l'oeil de Jean-Louis projeté derrière lui (seul ou avec d'autres, la question se pose encore...)... C'est bien qu'on ait l'information avant, ça permet de se préparer.

Raphaël est un vrai admirateur de Murat, le proche de Manset (qui s'est déjà frotté à l'exercice de la reprise sur ce dernier) aimait beaucoup Lilith à sa sortie notamment m'indique Anne T.  (merci à elle).  Il avait déjà chanté "un singe en hiver".  A la mort de Jean-Louis, il avait posté: ""En demi-conscience, j'allais au fond des ténébres". Toute une vie de beauté, de poésie, de liberté. ciao il francese" . (Ps: j'ai encore ajouté des hommages récemment dans l'article les recensant).   Il avait rencontré Jean-Louis Murat au moins une fois lors d'une interview croisée. Je publierai ça demain. 

 

Pour rappel : Non, Jean-Louis Murat ne se foutait pas totalement des victoires et de la reconnaissance du public et des professionnels:   http://www.surjeanlouismurat.com/victoiresdelamusique-2024-jean-louis-murat-nominations-matt-low-nesles-hommage

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après

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Publié le 4 Février 2024

Pour débuter deux points en préalable:

- j'ai cherché mais pas de trace de l'hommage à Jean-Louis Murat au festival du Court lors de la soirée d'ouverture.  J'ai juste lu un commentaire (Rémi B. il me semble) que le public a été à la hauteur "cette fois"... puisqu'il était rappelé que "Murat en plein air" avait été lui l'objet de sifflets "injustes".

- On a parlé de jeux télé il y a quelques semaines, c'était cette semaine "le jeu des mille euros"  dans lequel Jean-Louis Murat a fait l'objet d'une question.  Une question blanche car facile... mais non, une question banco! Voici l'extrait:  Le nom de  Nicolas Stoufflet était déjà apparu sur le blog: c'est un grand ami de Jack Daumail...  

 

 

Sur ce, venons-en à l'ordre du jour:

1)   Dans l'ordre d'apparition:

On a déjà parlé d'un projet à l'est (Doubs et Jura) avec le groupe Sacreblues Harmonica avec un premier concert qui a eu lieu en octobre.

Il y a quelques jours, les musiciens de MURATTITUDE s'abonnaient à mon profil sur instagram (@murat_tribute). C'est cette fois dans la région parisienne.  

 

Ils se sont testés en novembre à Arcueil (scène ouverte du Le PRESQUIVAL). Une vidéo est visible sur instagram. Ils ont leur page youtube:

 

- Et on a enfin du côté du Limousin,  Catherine FONTAINE (Catherine Pascale Valade), qui a sa page wikipédia. Il semble qu'elle ait beaucoup tourné avec des spectacles "jeune public" (en passant par exemple par les Bains douches de Lignières),  et elle a plusieurs disques à son actif.

Bien que précédemment, elle avait choisi d'interpréter un répertoire exclusivement de chanteuses, elle jouera du Murat en solo le 23/02 à Brioude (43) mais annonce une formation "duo" prochainement.

 

Bon, voilà de quoi attendre le Week-end Murat, yes sir! 2024 pour les amateurs de "live"...   

LES REPRISES EN PLUS

- Franck Gervaise, dolo, et peintre, a repris de nombreux titres  à voir sur sa chaine youtube... Je retiens cette version enregistrée dans de bonnes conditions, avec en illustration, une de ses oeuvres :

 

 

En passant, je signale les chansons originales (13!)  portant sur Jean-Louis de Bruno Romary (à entendre sur sa chaine yt).

 

-  Elysian Fields et Matt Low:

 

 

2)   Je vous propose une petite interview de Frank Loriou à l'occasion de sa dernière expo au Rouen. Il n'est pas question de Jean-Louis mais c'est intéressant sur son travail.

 

L'ARCHIVE EN PLUS

Une chaine youtube au 60 000 abonnés consacrée à la poésie française a partagé une interview Murat/Huppert sur Inter:

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après

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