actus babel (de oct 2014...)

Publié le 16 Février 2016

Le texte publié de Morituri me laissait penser que ce serait ce titre qui serait mise en avant... et bien non... C'est donc FRENCH LYNX, la première chanson du disque, comme l'a révélé le site officiel (et fb).

La surprise ne vient pas de la composition, ni du texte, mais de l'ajout de petits bruits électros. On va se laisser quelques temps pour se la mettre en bouche...

très jolie pochette  reprenant le noir, signée Frank Loriou

très jolie pochette reprenant le noir, signée Frank Loriou

Le titre est aussi disponible sur :
ITUNES - http://po.st/FrenchLynxiTunes
DEEZER - http://po.st/FrenchLynxDeezer

Auteur : Jean-Louis Bergheaud
Compositeur : Jean-Louis Bergheaud
Batterie, percussions : Stéphane Reynaud
Basse, contrebasse : Christopher James Thomas
Piano, claviers : Gael Rakotondrabe
Guitare, chant, choeurs : JL Murat
Chœurs de Morgane Imbeaud

Mixé par Aymeric Létoquart
Masterisé par Jean-Pierre Chalbos
Réalisé par Jean-Louis Murat

Paroles :

Vite tu penses une chose
Tu penses son contraire
Tu passes ton temps à faire
Encore plus à défaire
Tu sens comme tout de toi
Ne prend plus la lumière
Tu sens comme tout de toi
Glisse sans fin vers la rivière
Dans la vie d’ici

Tu rumines au sextant
Tu te crois indigène
Mais tout est éboulis
File chanter dans la plaine
Tous sont encore esclaves
Tout est vain et cruel
Au temps que tout emporte
Rien ne tient le contre-courant
Dans la vie d’ici

Est-ce que tu connais ton french
Est-ce que tu connais le lynx

En cobra tricéphale
Sous les caresses bleues
Tu cherches Ventadour
Au cours des promenades
Tu vois la langue douce
Briser ce qui est beau
Je crois qu’il ne nous reste
Que la peau sur les os
Dans la vie d’ici

Le coeur est le cerveau
Petit talus de Lorraine
Corolle de lumière
Giroflée des moraines
Ventricule du coeur
Qui crache dans l’artère
Ma petite marmotte
Ne va pas t’engourdir tout l’hiver
Dans la vie d’ici

Est-ce que tu connais ton french
Est-ce que tu connais le lynx

(p) & (c) 2016 Scarlett Productions Editions, sous licence exclusive LE LABEL - [PIAS] France
Editions : Scarlett Productions Editions

PS : N'oubliez pas de lire le portrait interview d'Eryk e. dans l'article précédent.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...)

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Publié le 9 Février 2016

Pias et Scarlett ont communiqué comme promis hier sur la set-liste (cf article précédent)... mais avec des annonces supplémentaires:

- Outre les musiciens de la tournée, Chris, Gaël et le fidèle Stéphane, on retrouvera encore Morgane Imbeaud sur l'album (3 chansons, dont un duo sur la chanson titre).

- Sur la page officielle facebook de JL Murat on apprend également que nous aurons une édition vinyle avec une chanson bonus: UN HOMME OU BIEN. Serait-ce une chanson sur la Suisse ou bien? Petite innovation : le vinyle ne contiendra non pas un code de téléchargement comme parfois, mais un CD!

Et encore des infos sur Morituri

LE LIEN EN PLUS:

 

L'ami Bertrand Louis qui nous a si bien chanté Murat il y a un an lance sa campagne de financement participative... pour un projet encore une fois très muratien (après son excellent Muray) : chanter du BAUDELAIRE!! Et oui, il ose... et il offrira un univers bien différent:  

Pour son sixième album, Bertrand Louis se propose de mettre en musique une quinzaine de poèmes de Charles Baudelaire, extraits du recueil « Les Fleurs du Mal »

Tout le monde connaît Baudelaire et sait par cœur un ou deux vers qui ouvrent ses poèmes les plus célèbres, et après ? Pas grand' chose...

Le but de ce disque est donc de remettre un peu d'essence dans son éternité, et d'en proposer un portrait moderne, mais également plus proche de la réalité. Charles Baudelaire est un oxymore, écartelé entre la débauche et le travail, l'antiquité et la modernité, la fleur et le Mal, la victime et le bourreau. L'album se propose de rendre cette opposition en confrontant la harpe (la lyre antique)  et un groupe de rock (Basse batterie et guitare électrique). En replongeant dans l'univers post-punk (Joy Division, Bauhaus, Cure, Nick Cave...), la musique rendra compte de l'élégance vampirique du personnage ; quant à la voix, tout en distanciation voluptueuse, elle exprimera son dandysme. Baudelaire a déjà été mis en musique de nombreuses fois, notamment par Léo Ferré et le but de cet album est d'en proposer une approche différente, moins « lyrique ».
 
Comme Lisa Portelli, Thibault Derien ou Andoni Iturrioz, participez!

http://www.microcultures.fr/fr/project/view/bertrand-louis-sur-des-textes-de-charles-baudelaire

3 maquettes en écoute... qui démontre comment Bertrand s'y est pris pour punkiser Baudelaire, assez loin de ce que proposait Ferré.

 

Son "inter-ViOUS ET MURAT- à lire.

Prochain concert à La Scène Du Canal Jemmapes
JEUDI 17 MARS à 20H ( + Hildebrandt)
116 quai de Jemmapes / 75 010 Paris

 

 

LE 2e LIEN EN PLUS AMICAL

L'Héautontimorouménos  figurera sur le disque de Bertrand. Morgane l'a chanté avec Jean-Louis... mais pour l'instant, elle reprend l'anglais avec son autre groupe:

UN ORAGE, avec un EP tout chaud (sortie le 5/02) qui s'appelle "un orage"

https://unorage.lnk.to/epunorage

 

 

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...)

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Publié le 7 Février 2016

Les chansons de MORITURI

L'information a été donnée depuis vendredi sur un blog dont l'auteur est le digne héritier d'Albert Londres et de Denis Robert, un talent qui peut se passer de publicité, parole de "hater".

L'indiscrétion était malgré tout juste, et accélérera la publication officielle de l'information. Voici donc les titres des chansons de MORITURI à paraitre le 15/04 chez Pias. Et le moins que l'on puisse dire est qu'ils font très muratiens...

French lynx
Frankie
Tarn et Garonne
La pharmacienne d’Yvetot
Le chant du coucou
Interroge la jument
Tous mourus
La chanson du cavalier
Nuit sur l’Himalaya
Morituri
Le cafard

Plus que le petit saut par l'Himalaya qui nous renvoit vers le Mustang et le Tibet, l'excursion au sud de la Dordogne (Tarn et Garonne) peut apparaitre surprenante... tout comme le détour par la Normandie, souvent parcourue en tournée: "la pharmacienne d'Yvetot" deviendra-t-elle aussi célèbre que la caissière de chez Shopi?).

Le bestiaire muratien va en tout cas s'enrichir: le Lynx et Le chant du coucou qui rappelle "et moi de m'encourir", une comptine autrefois livrée par Murat (cd rom Libération).

Cavalier et jument annoncent quant à eux de nouveaux passages équins : après sans pitié pour le cheval, tout dépend du sniper, cavalier seul, aux plus beaux chevaux ou Pauline à cheval. La surprise serait peut-être finalement de ne voir que LE CAFARD comme titre rescapé des inédits livrés lors de la tournée dernière. A part ça, on ne peut rien en dire... si ce n'est qu'on devine peut-être les titres plus inspirés par l'année 2015...

LE LIEN EN PLUS

Une chronique du nouvel EP d'Antonin Lasseur, "spleen et idéal".

http://www.muzzart.fr/lezine/chronik/antonin-lasseur-spleen-etamp-ideal.html

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 2 Février 2016

Ah, je suis toujours le dernier prévenu...

Jean-Louis Murat était présent hier sur scène à la coopé, avec Matt Low et Morgane Imbeaud. Au programme, une petite prestation de 3 chansons: Je dois te laisser seul de Morgane / Blow de Matt Low / Si je devais manquer de toi de... je ne sais plus qui.

C'est une photo sur la page de Matt Low qui nous apprend la nouvelle.

On nous dit que c'était à l'occasion du départ de JOELLE... Il s'agit sans doute de la directrice du restaurant d'insertion qui gérait notamment le catering réputé de la coopé. Un article de LA MONTAGNE nous annonçait sa retraite:

http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/clermont-ferrand/2015/12/18/joelle-bourasseau-directrice-du-restaurant-dinsertion-six-trois-prend-de-longues-vacances_11710680.html

Pot de départ à la coopé

J'en profite pour partager quelques infos sur les deux petits jeunes:

- On peut réécouter la prestation de Matt dans la fameuse émission du PETIT LAIT MUSICAL avec un live avec des inédits. Matt y confirme les 15 titres écrits par Jean-Louis et que l'aventure ne fait que continuer.

- Quant à Morgane: elle était dans froggy's delight: session live à voir ici (notamment un cover : skyfall" de la "Jean-Louis Bond's girl

http://www.froggydelight.com/froggydelight.php?utm_content=buffereb058&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer

A lire aussi l'interview par Sy!

- Quant à ROSE, malgré quelques concerts complets, elle a émis un coup de gueule le 30/01 sur fb:

"Je vous (re)présente le dernier clip, du dernier Single de mon dernier album. Parce qu'il le restera sûrement, le dernier. Parce qu'aujourd'hui la qualité (oui, j'ai le droit de penser que ça m'arrive de faire des chansons de qualité) l'émotion, l'authenticité, l'efficacité (et oui encore, je trouve ce titre "efficace" en terme de "single radio"), le travail, ne sont plus "bankable". Parce que la plupart des médias en ont décidé ainsi. Parce qu'on n'est pas à l'abri de disparaître au milieu de ce marasme. Parce qu'il va falloir trouver d'autres manières d'exister que de vendre des disques et de passer à la télé. Bonne "dernière écoute". Ne cherchez pas à l'entendre à la radio ou à la télé, comme moi, vous serez déçus.
Tendres baisers samedicales, en attendant tout de même un miracle.
A partager donc. Parce que vous, c'est pas pareil, je vous aime".

(Elle m'avait dit oui pour une interview... mais n'a jamais répondu à la première question, l'existence ne passe pas par des petits blogs!).

  • PS: On reparle très vite de la prochaine collaboration de Jean-Louis Murat!
  • 2 PS: Du coup, pensez à vous abonner au blog (case newsletter à droite!)

NB: On a bien sûr fêté l'anniversaire de Jean-Louis Murat cette semaine, mais je ne le souhaite pas comme d'habitude, mais le coeur y est.

dans la Montagne, édition spéciale pour les 10 ans de la coopé.

dans la Montagne, édition spéciale pour les 10 ans de la coopé.

Pot de départ à la coopé

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...)

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Publié le 31 Janvier 2016

On a su cette semaine la date officielle de sortie de MORITURI. Ça sera à la mi-avril (le 15), car à la mi-avril, tu raviras l'audiophile, comme le dit le fameux proverbe. D'ailleurs, hier était diffusé sur internet, deux photos de la fin de la mastérisation aux studios "LA SOURCE", à Courbe-voie (c'est bien vu comme nom de ville pour du mastering).

Sur la photo, des gens de PIAS, Marie, de la Source Mastering... et le chanteur.

"Toujours and grand moment avec l'incomparable Jean-Louis Murat! Et quel album! Party time with the team from [PIAS] France France]"

Le présent et le passé au présent en 4 photos
Le présent et le passé au présent en 4 photos

Voici donc pour le présent passé de trois jours qui annonce un futur à 2 mois et demi. Passons au présent qui nous renverra à 35 ou 36 ans en arrière.

M. nous parlait des graffs à Clermont dans un article récent: "au commencement était un graff", et avait retrouvé l'emplacement de celui qui avait sans doute inspiré le premier single de Jean-Louis Murat... Or cette semaine, cette inscription est réapparue, au même endroit. On ne peut pas évoquer le hasard, mais nous nions toute responsabilité!

Cela a effacé rapidement.

2016
2016

2016

Le présent et le passé au présent en 4 photos

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...)

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Publié le 23 Décembre 2015

Le clip avec ROSE, et des nouvelles des Babéliens...

1) Le single "Pour être deux" de ROSE avec Jean-Louis Murat a déjà vécu une belle vie en radio, mais ce n'est que maintenant que le véritable clip sort. La vidéo qui avait pour l'instant accompagné le titre était uniquement des images de l'enregistrement studio (pas si mal). Avec Jean-Louis Murat donc. Quelques unes de ces images sont reprises dans le clip, soit via des écrans que les héros regardent ou en projection sur eux. Murat est donc présent dans ce clip, dont le montage nous signifie que la vie est un tourbillon... Une petite séquence parlée entre les deux acteurs Louise Monot et Foëd Amara introduit la séquence et tue tout suspens...

La présence de deux acteurs un peu connu vaut au clip quelques retours médiatiques (notamment sur allociné, MadmoiZelle...)

 

2) des nouvelles des Babeliens....

 

Alors qu'avec la bonne humeur qui me caractérise, le AlwaysLookontheBrightSideofLife style dont je me vêtis, et mon sens des raccourcis aussi, j'avais peut-être un peu dépeint une vie en rose pour les acteurs de Babel, les imaginant surfer sur la vague jusqu'au rivage du succès. Oh yeah.... Mais derrière les paillettes, la promo et les articles sur le net, il y a le marché du disque... Outre que l'on peut "se payer" des cours de guitare avec un "futur grand" pour 15 euros, c'est Alexandre ROCHON-DELANO qui a publié un message douloureux... que vous lirez ci-dessous.

Alexandre fait allusion à des promesse non-tenues... Un acteur lyonnais de la planète musique en septembre m'a dit qu'aux francos, Alexandre était entouré par beaucoup de "professionnels"... et qu'il ne se faisait donc pas de souci pour lui pour la suite (pour l'aventure Alexandre Delano au moins). J'imagine qu'Alexandre en veut peut-être à cet "aéropage". "Que vivent les artistes, les entrepreneurs et acteurs culturels dont tout le monde profite mais dont tout le monde se fout" comme il l'a écrit sur sa page fb.

 

http://kutufolk.com/soutenez-la-couture-bordel-de-m/

"Soutenez la couture bordel de M !
Aujourd’hui, le 15 décembre 2015, le seul poste (occupé à temps partiel et payé au minima sociaux) existant au sein du label vient de disparaître. Kütu Records redevient une activité exercée bénévolement, pour que vous découvriez de chouettes groupes et pour que l’histoire continue.
La faute à qui ?
Au public qui n’achète plus de disques (même cousus), aux fausses promesses (des tourneurs, des gros labels indé, des collectivités).
La faute à nous qui n’avons pas réussi à convaincre assez (faute de moyens ?).
La faute aux institutions publiques qui n’ont pas trouvé judicieux d’apporter un soutien financier à Kütu Records en 2015 (rien, zéro, nada).
L’année prochaine, Kütu Records fêtera 10 années d’existence et plus de trente-mille pochettes cousues.
Pour fêter cet anniversaire dignement, nous avons besoin de vous. Et puisque tout nous pousse à la débrouille et à l’invention perpétuelle de nouveaux moyens pour nous en sortir, nous avons imaginé une campagne de crownfunding à notre façon, qui n’est pas réellement du crownfunding (un système pervers qui favorise encore les intermédiaires) mais plutôt une façon pour vous de nous soutenir et pour nous de vous dire merci.
Pour participer, il suffit de nous acheter quelque chose sur notre boutique en ligne.
Et oui, c’est
tout con.

_ Pour 0 euros, vous soutenez Kütu Records et partagez ce message.
_Pour 5 euros, vous soutenez Kütu Records et découvrez ses nouveaux artistes en achetant le nouveau sampler du label.
_Pour 10 euros, vous soutenez Kütu Records et arborez fièrement le nouveau sac COUDRE du label.
_Pour 12 euros, vous soutenez Kütu Records et un artiste de votre choix en achetant un disque cousu main.
_Pour 15 euros, vous soutenez Kütu Records et un artiste de votre choix en achetant un disque cousu main.Pour 40 euros, vous soutenez Kütu Records et vous recevez le Christmas Pack 2015.
_Pour 500 euros ou plus, vous soutenez Kütu Records et programmez un artiste de votre choix pour un concert des 10 ans de label (pour cela, contactez-nous par
mail)

Merci à vous pour votre fidélité et votre soutien, sans lesquels nous n’aurions pas tenu neuf ans."

Par ici:

http://kutufolk.com/

 

NB: Je ne vous avais pas encore parlé de la boutique de la Kütü: "NE RIEN FAIRE", qui propose des expos, des showcases (les pauses musicales). Apparemment, on ne s'y ennuie pas. Avec les volcans, et Spliff, un autre lieu de diffusion culturel à visiter à Clermont! (à lire un article dans la Montagne)

- on en revient à l'humour? allez... -

Quant au si talentueux Guillaume Bongiraud, que l'on retrouve sur le disque de Morgane Imbeaud, cela ne va pas fort non plus: on vient de le retrouver dans une déchetterie...

Dans la série, on pourra aussi écouter l'autre Leonard Cohen (australo-) clermontois

ou également the Elders sur glace (dans un autre style), avec le fils de Denis...

 

 

LE LIEN EN PLUS DE M toujours Babélien

Je laisse la parole à Matthieu:

 

Davy Sladek, que l'on pouvait entendre à la flûte sur Babel (notamment sur le refrain de "J'ai fréquenté la beauté"), est avant tout l'un des saxophonistes émérites de la scène jazz clermontoise. Il enregistrait ces jours-ci la musique (dont il est le compositeur) d'un documentaire-fiction qui entend parler de la Roumanie et de ses habitants en allant au-delà de quelques clichés malsains. Cela se passait, comme pour Babel, au studio Palissy, chez un certain Denis Clavaizolle. Plus d'informations à propos du film de Daniel Mosser ici : http://www.touscoprod.com/fr/astae.

Photos de Daniel Mosser.

Photos de Daniel Mosser.

LE LIEN EN PLUS DE MOI AFIN D'ETRE COMPLET

 

On sort de Babel... et on remonte à Muragostang, le lien entre Murat et le fils de Pierre Vassiliu auquel le Parisien vient de s'intéresser :

« C'est toujours aussi éclectique, reconnaît-il. Mais c'est aussi ce que j'aime. Passer de Jean-Louis Murat à Hélène Segara, de Miossec à Jenifer. Si j'ai une facilité, c'est celle d'intégrer de nouveaux univers musicaux. »... et également Mylène Farmer.

http://www.leparisien.fr/musique/il-fait-briller-johnny-21-12-2015-5391571.php

 

 

Allez, ce n'est pas tout ça mais je vais m'acheter mon billet pour Neil Young le 15 juin à Lyon... et en tournée en France... 

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Publié le 11 Décembre 2015

En décembre, fais ce qu'il te plait. Tente de trouver un dénominateur commun aux brèves que tu dois communiquer, ou mange de la rhubarbe avec de la salade si ça te dit... mais écoute quand même ce que les autres peuvent te dire, ça peut aider.

une brève sur le nouvel album vous attend dans cet article... Sauras-tu la retrouver?
  • Par exemple, pour tes cadeaux de NOEL, et si tu souhaites aussi pourquoi pas faire des cadeaux qui fait grand ouvrir les yeux d'étonnement l'heureux (avant l'offrande) récipiendaire , tu peux découvrir les conseils de Jean-Louis. C'était dans le livret des concerts de Morgane Imbeaud à l'opéra de Clermont.
Les choix de lui, les choix de elle(s)

Un livre du 17e siècle du père de l'agronomie française (conseillé dans sa première édition, il y en eut 19 au cours de ce siècle-ci), un autre du philosophe qualifié de "vieux sage campagnard" par le Monde, et enfin, un de V.S. Naipaul, prix nobel de littérature 2001, mais qui fut assez polémique (bien qu'apolitique affirmé, il a accusé Blair "à la tête d'un révolution socialiste, de se soumettre à une insupportable culture de la plèbe")... on se dira que Murat reste fidèle à lui-même!

En musique, point de soul...mais du folk et du jazz... inspirations du moment? Le "récurrent" "Rock bottom", mais aussi:

- Erikah Badu en live.

- John Martyn:

Quant au cinéma... point de Tarkovski et de Ford... mais "la soupe aux choux".... Et ce sommet bien-sûr qu'est "The party".

On retrouve dans l'édition de ZAP également les choix de Didier Veillault de la coopé, de Pain Noir, d'Alexandre Rochon-Delano et de Matt Low.

http://myzap.fr/magazines/decembre-2015/

Les choix de lui, les choix de elle(s)
  • Passons aux goûts d'elle... et de lui...

Marie Audigier était invitée cette semaine de l'émission Continent Musiques sur FRANCE CULTURE. On ne saura pas si ses "signatures" sont uniquement liés à ses goûts, son ressenti, ou si elle prend en compte l'idée qu'elle se fait du goût du public... Au vu de son parcours et du travail qu'elle réalise auprès des jeunes artistes, la question... ne mérite pas d'être posée.

Le présentateur a fait des recherches:

- Il fait le lien entre Marie et Federico Pellegrini, l'ex-Little Rabbits également invité: ils figuraient tous les deux il y a 24 ans dans l'album CONTRESENS, (avec JLM également), Marie avec son titre "le Voyage" et les Little Rabbits, pour leur premier enregistrement. C'est une pièce manquante de ma collection, tiens.

- Et fait référence au fait que Marie serait fille du curé de Manglieu (tout près de St-Babel). L'information était donnée par l'Express en juillet 93.

Curieusement, l'actualité de NAIVE dont Marie a pris la direction, n'est pas évoquée.

Elle intervient surtout après la 33e minute. Elle parle de son rôle d'éditeur (pour Ibeyi), et en quoi à consister son travail avec elles, puis de Noiserv et Cascadeur.. et...et... de... Jean-Louis Murat (40e minute). Eh, oui, tiens donc! Le hasard!

Quelques mots sur leur rencontre, puis Marie raconte que Murat aurait été très traqueur lors du concert aux Pias nites... Et... voilà la question qui m'intéresse... grosso modo celle qui m'avait manqué lors de la dernière interview radio de Marie: quel est son rôle? son influence? Est-ce que JL écoute quelqu'un?

En guise de réponse, Marie prend l'exemple tout récent d'une visite au studio où JLM enregistre son album. ... et parle de son étonnement que JL n'enregistre pas les inédits joués lors des concerts... et de ses encouragements à ce qu'il le fasse. Quelques jours plus tard, elle aurait constaté qu'elle a été entendu. 2 ou 3 titres joués dans la dernière tournée ont donc été enregistrés. Marie termine en disant qu'elle ignore s'ils seront ou non sur le disque au bout du compte.

(Gaël ayant photographié un clavier au studio Davout aux dates correspondantes, je me dis que l'album de Murat a peut-être été enregistré là-bas, ce qui serait tout de même étonnant, vu l'état dans lequel Paris le met).

Au vu des propos de Jean-Louis durant les concerts, qui racontait les pressions qu'il subissait pour qu'il enregistre ces titres... on peut se dire que c'est bien plus tôt qu'en studio que Marie a commencé à faire entendre son souhait, ou que L'AUtRE Dame émettait le même avis.

Murat s'est donc fié à leurs goûts... mais avait-il vraiment l'intention de ne pas les enregistrer? Je le vois bien en train de jouer le mauvais garçon qui fait mine de n'en faire qu'à sa tête, qui ne veut pas écouter ses deux Dames ou qui cherche à se faire prier... mais au bout du compte "résigné" à écouter... C'était la séquence "supputation psychologique". Je ne suis pas sûr que ce soit très clair, mais soit...

Je vous mets le lien pour écouter? ou vous me faites confiance? Vous avez raison: mieux vaut écouter... D'autres séquences sont intéressantes.

http://www.franceculture.fr/emission-continent-musiques-marie-audigier-et-moon-gogo-2015-12-04

  • 3e brève: le goût de lui à travers les frontières

Je vous ai déjà parlé du chanteur suisse Marc Aymon qui a enregistré avec M. Fred Jimenez et Stéphane Reynaud. Il tourne en ce moment avec eux!

Dans l'article ci-dessous, vous en saurez plus: c'est à un concert de JLM que le chanteur a fait la connaissance de Stéphane.

https://suississimo.wordpress.com/2015/12/02/marc-aimant/

"On s’est retrouvés plus tard au concert de Murat avec Alexandre et on a vu Stéphane Reynaud, son batteur, ce soir-là… on l’a trouvé super », quelques mois plus tard, j’étais chez Stéphane pour lui parler de mon projet. Ce batteur-là, il est intéressant parce qu’il joue de telle manière. Mon but c’était de lui dire « joues de cette manière-là », pour qu’il se sente libre et en confiance. J’ai besoin de rencontrer les gens, de les sentir, de les voir agir avec les autres… je sais alors à qui j’ai affaire".

  • 4e brève: Mylène Farmer et l'écho de l'égout Staragora

Une petite anecdote concernant une incapacité de Jean-Louis Murat à chanter en place en 1990.

http://www.staragora.com/news/mylene-farmer-tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sans-jamais-oser-le-demander/522054

"Distributrice de bulles : au cours du tournage de l’émission Stars 90, où elle doit faire un duo avec Jean-Louis Murat, les répétitions s’enlisent, le chanteur ne parvenant pas à trouver la note. Pour s’excuser auprès des techniciens qui ont dû faire des heures sup’, Mylène leur a fait parvenir une caisse de champagne !"...

Il y a donc en France des techniciens de télé qui ont gardé un bon souvenir de Jean-Louis, qu'on se le dise!

 

LE LIEN EN PLUS DE GOUT

 

Voici le clip de Matt Low.  Les inrocks en font des tonnes, Pias parle de futur star... et vous? 

 

 

 

réalisateur: Nicolas Despis

Oui, une star est née, la preuve: il eu l'honneur d'être invité du Petit Lait Musical sur radio campus:

http://www.campus-clermont.net/onair/podcast/player/rss/?q=Le%20petit%20lait%20musical%20invite%20Matt%20Low%20%28partie%202%29

Il est bien sûr question de Murat... et il y a un mini-live en solo.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...)

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Publié le 2 Décembre 2015

Le hasard fait que j'ai plusieurs petites choses (dont on se contentera en période de soudure) à communiquer dans lequel Murat se fait un peu malmener. Ce sont des choses qui arrivent. Assez régulièrement... mais il faut le prendre avec humour. Murat a joué du buzz, il se fait maintenant souvent buzzé.

On a pu voir avec Babel que certains journalistes faisaient parfaitement la différence entre leur impression de l'artiste et sa musique, même si la promotion n'a pas atteint des sommets: pas de jt, de couv prestigieuse (à part Magic'). Au niveau public, on peut encore se poser la question. Sachez tout de même que les rédacteurs du blog ont sous le coude de quoi se faire vraiment plus mal, ou de quoi vous énerver sévèr pour plusieurs jours, mais pour ce jour, restons dans l'actualité. Mon intention n'était pas de faire une introduction, mais soit.

1) Commençons par un petit tacle d'un journaliste de Culture box dans un article assez bien troussé sur la dernière compil de Manset.

http://culturebox.francetvinfo.fr/musique/chanson-francaise/gerard-manset-presente-son-classic-alternatif-best-of-231475

Manset "assurant que c'est d'Alain Souchon qu'il se sent le plus proche dans la chanson française (alors que certains voient un cousinage avec Jean-Louis Murat qui est à Gérard Manset ce que Pascal Obispo est à Michel Polnareff)".

Oh, le méchant... et la vanne à deux balles... Elle est en fait mal ficelée: "alors que certains" semble indiquer que le journaliste refuse le cousinage Murat/Manset, qui est évident : historiquement par les contacts entre les hommes, leur propos réciproque, et le cursus journalistique depuis plus de 30 ans. Sur la dimension "valeur artistique", la liste des influencés par Murat est semble-t-il aussi longue que celle de ceux qui ont revendiqués Manset... Peut-être ferai-je un jour mon article Manset/Murat sur lequel j'accumule des sources? J'avais bien rigolé quand Manset avait parlé du "repli problématique" de Murat. C'est pourtant bien le principal point commun que je vois désormais: celle d'une exploration toujours plus profonde d'une même veine d'argent et de charbon.

Mon intention n'était pas de commenter ce propos qui ne le méritait pas... mais enfin...

Murat-oseur arrosé?

2) Dans l'ordre d'importance... maintenant, un article qui vient du pays de Moleenbeck...

Après l'excellent numéro spécial de FOCUS/VIF, voici que le journal s'en prend (sur un sujet qui devient un marronnier) un peu à Murat (pour la deuxième fois je crois) : les photos. C'est un sujet d'achoppement assez récurrent (dans la PQR notamment où le petit photographe se sent obligé d'exprimer sa frustration de ne pas pouvoir "travailler").

Là, Focus reproche à Murat d'avoir imposé un droit de regard sur les photos... Mais le fait est que la photo qu'il a refusé a tout de même été sorti ensuite par le journal... et partagé ici même.

http://focus.levif.be/culture/musique/tu-veux-ma-photo-notre-coup-de-gueule-face-au-droit-de-regard-qu-exigent-certains-artistes/article-opinion-435597.html

"Ainsi, Jean-Louis Murat (notre photo) nous invitant au coeur de son antre d'Auvergne à l'automne dernier. La consigne du label Pias est "a priori, il ne veut pas de photos, mais à voir sur place". Sur place justement, de son bureau-sanctuaire aux vaches voisines, Murat, de belle humeur, ne s'oppose à aucun clic. Au final, il autorisera... une seule photo: lui, de dos".

Mon bon sens paysan me dit: "chacun fait ce qu'il veut, et négocie comme il l'entend". Mon intention était de commenter un peu plus, mais là, je n'ai plus envie.

3) Petite parenthèse dans l'axe "polémique": Je vous avais parlé de "La Française POP", livre signé Christophe Conte et Berbérian au moment de vous partager un dessin représentant MANSET il y a quelques temps. J'avais promis d'y revenir.

Voici les deux dessins représentant Murat, et qui ont pris une toute nouvelle dimension il y a peu : Berberian ayant signé une couverture pour le "New Yorker", rentrant ainsi dans un certain hall of fame des illustrateurs.

Murat-oseur arrosé?
Murat-oseur arrosé?

Le livre est une compilation des articles de CONTE qui offre une belle vision de la pop française, mais c'est un peu décevant puisqu'elle n'est que cela (la faute de la maison d'édition qui m'a vendu autre chose? C'est un peu court pour être un livre de référence!). Mise à part les articles qui évoquent les rééditions de disques, ou qui figuraient dans des inrocks spéciaux, on n'a pas forcement pour les artistes vivants une portée totalement "encyclopédique" (pour Murat surtout), et je trouve cela dommage. Il est par ailleurs curieux que ne soit pas indiqué la date de parution initiale des articles. Cela se lit néanmoins avec plaisir, et on retrouve Holden, Nataf, Cherhal, Marchet, JF Cohen, Barbara Carlotti... et pour un prix raisonnable (édition Helium).

 

- Murat est présent sur quelques pages dans le livre. Essentiellement par la reproduction d'une interview assez longue datant de Mustango. Il en est également question dans la préface, un dialogue entre Conte et Berbérian:

Berbérian: ... Grâce aux inrocks que j'ai découvert Murat à l'époque du garçon qui maudit les filles.

Conte: J'ai aussi beaucoup aimé quand j'ai écouté cette chanson. Quelques années plus tard, je lui ai demandé de reprendre Jeanne de Dassin, enfin, la version française d'Ode to Billie Joe de Bobbie Gentry. Sa version fait partie d'un album hommage à Joe Dassin que j'ai produit sur mon label, le Village Vert.

 

Conte évoque aussi dans l'article sur Jeanne Moreau l'épisode de son travail avec Jean-Louis : "pas plus qu'on ne saura ce que mitonnait l'auvergnat JLM au cours des années 90, lorsqu'il prétendait écrire lui aussi pour Jeanne Moreau l'un de ces disques arlésienne qui ont longtemps fait saliver les gazettes".

Y a-t-il un sous-entendu dans l'utilisation du verbe prétendre? Conte ignore-t-il que les chansons ont été maquettées, et ont rejoint la longue liste des inédits? Cela semble être le cas...

 

- On en arrive au petit tacleton... où celui qui n'embrasse pas propose à deux grands artistes d'aller de faire pendre:

Sur facebook, où Conte reprenait un des multiples tweets du "biographe" de Murat (tout aigri que ses grands média parisiens n'aient pas parlé de son immentissime labeur... de recopiage pour le plus gros?)... voici l'échange:

Murat-oseur arrosé?

Voilà, on aura tout dit sur le sujet ainsi.... C'est un peu décousu mais mon intention n'avait aucune ambition de clarté... comme d'habitude.

LE LIEN EN PLUS IDEE DE CADEAUX DE NOEL

A part des disques bien entendu,  vous pourrez acheter un jeu proposé par les inrocks, concernant la pop culture,  et attendre... qu'on vous pose la question qui concerne Jean-Louis Murat...

http://www.villaschweppes.com/article/-les-inrockuptibles-30-ans-de-pop-culture-le-jeu-qu-on-veut_a14770/1

Ma collectionnite étant limitée, je ne l'acheterai pas... mais si quelqu'un veut nous communiquer une photo....

 

LE LIEN EN PLUS QUI DEBARRASSE

 Le duo Rose/ Murat fonctionne très bien: 

http://www.chartsinfrance.net/communaute/index.php?/topic/57148-classements-officiels-cif-vos-tops-singles-albums/#entry3789507

Mais ça ne se traduit pas en vente d'albums pour Rose (qui n'est plus dans les classements). Adele vend elle 150 000 albums en une semaine... Tiens, je me faire une soupe ce soir moi...

 

PS:  cet article a été pondu avec aucune mauvaise intention.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...), #bibliographie

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Publié le 29 Novembre 2015

Mash'up Villefranche/Chambéry, last comptes-rendus de Babel

Vous  fais-je une liste d'excuses bidons pour expliquer mon retard dans la rédaction du compte-rendu de Villefranche? Non. Et sur celui de Chambéry? Non plus. Je vous épargne ça!  Pour remercier ceux qui m'ont fait part de leur impatience à les lire! 

Allez, tentons un double retour dans le passé et mélangeons tout ça. Et ce n'est pas parce que j'ai mis du temps pour publier... que je me suis appliqué... Même si on s'est mis à  3 pierrots  pour boucler le truc.

 

 

 

- J'étais un peu KO ce lundi, c'était le 12 octobre....  (Ah, oui, déjà... je suis quand même vachement à la bourre) et l'envie de rester dans cet état m'a effleuré dans l'après-midi, surtout avec la petite route à faire dans ce sale temps automnal, qui ne donne pas envie de se griser (puisqu'on frôle l'overdose). Cette petite idée, comme beaucoup de choses, m'a effleuré et a été chassée, dans le grand, han, han, han, grand vivier de mes oublis (oxymore?)... Café, thé, vitamine, re-café, j'étais calé.

- Non, c'est moi qui étais un peu KO ce jeudi, c'était le 12 novembre et .... et faudrait qu'on pense à faire une cure de juvamine nous trois, ou une cure à la Bourboule... ou à Challes Les Eaux... "Chambéry, c'est un peu comme la Bourboule" dira Murat lors du concert de Chambéry.

- C'est bon je peux parler?  Y'a des gens qui attendent mon avis depuis 6 semaines!

Guidé par mon papa et ma mââman abonnés du théâtre, je me glisse sans vague mais avec classe (humour locale) dans la rue principale et étroite de Villefranche. En passant par un joli porche, nous traboulons pour accéder à la place où se trouve le théâtre. Mes parents sont surpris: il y a du monde qui s'agglutine devant les portes... et oui, pas de places numérotés, et il faut surtout éviter d'avoir à monter les escaliers pour se rentre au balcon, c'est la terreur des abonnés sept-et+-uagénaires !

- Olalala, le Carré curtial, le ciné, les coursives, le lieu est original (si bien qu'il y a un immense  monte-charge à l'arrière- en extérieur- pour élever le matériel à hauteur de la salle qui est à l'étage,  pratique...). Mais bon sang, c'est pas où qu'on rentre... Maman! Papa! Je me suis perdu sans vous... Je trouve finalement une porte dérobée: mince, je suis peut-être arrivé un peu tôt. Pour l'heure, c'est la présentation de la saison de l'espace Malraux...  un 13/11!! (du fait des difficultés financières de cette institution).  Je m'oriente plutôt vers l'espace d'expo photo et attend sagement l'heure du verre de l'amitié, profitons-en... et des retardataires, le gang isérois. Il nous restera un long moment à discuter (du fait des places numérotés) : le concert est programmé à 21 heures, et sans première partie: pas de Matt Low!

 

-  Pas très intéressant ces commentaires.. Sachez qu'à Villefranche, par contre, tous les lyonnais ne sont pas présents... mais on retrouve le moitié auvergnat (car il est de Thiers) chanteur des Dory 4, et Sly Apollinaire, dont j'ai fais connaissance au festival de Bourgoin. Les Fidèles du centre isère sont là ainsi qu'une suissesse bien connue, que je soupçonne d'avoir été attirée ici par l'envie de voir la terre de B. Biolay. Elle ne manquera d'ailleurs pas, car elle n'en manque pas une, d'en faire allusion auprès de JLMurat. Cette gente dame m’avait gardée ma place devant, mais finalement, je rejoue Tanguy, soucieux de ne pas laisser seuls mes parents dans l’épreuve… Je fais aussi la bise à mon ancienne prof de français, qui notait bien mes rédactions au collège... Elle n'est donc peut-être pas pour rien dans ce blog.

Bon, que ce soit clair : je n’les avais pas poussés mes parents à venir. Je ne suis pas du tout prosélyte dans ma vraie vie, et peu de monde sait que je tiens ce blog d’ailleurs… Ma mère s’est tout de même sentie obligée de prendre des places, elle a tellement adoré Camille dans ce même théâtre par exemple... mais bon, évacuons le sujet : bien qu’il applaudisse à la fin de chaque morceau, quand Murat a chanté doucement pour faire dormir le jeune enfant du 2e rang, « dodo fais dodo », j’ai cru que c’était pour mon Daddy… Le nez piquait grave à chaque morceau. Faut dire qu'avec leur vie de patachons. Ils étaient la veille à Bernard Bruel chantant Brel... et ils ont adoré. Quand je leur ai dis, histoire de mettre la..., que Murat ne pensait pas du bien de Brel (c'est à relativiser en fait), je les ai choqués (c'est toujours aussi bon).

-  Se moquer de ses parents, c'est moche .... Il y avait aussi un "soir de première" à Chambéry, avec le cousin d'Isabel... Disons le tout de suite: l'auditeur de France Musique a trouvé la prestation suffisamment intéressante pour qu'il y revienne.

 

- Oui, j'ai un peu honte... Reprenons: la première partie de Matt Low est un peu difficile puisque c'est down tempo, mais les parties orchestrales sont vraiment chouettes, et il s'est avéré que j'ai gardé longtemps les morceaux en tête (plusieurs jours), notamment du fait de ce très joli final (avec lumière qui va bien), et le lancinant, répété ad lib : "au creux de tes bras, tout devient vrai" ("misty" présent sur le EP).

 

- Donc pas de première partie pour Jean-Louis à Chambéry et c'est tant pis... mais pour la peine, j'achète le CD de Matt Low que je n'avais pas encore dans ma collec Starlett.

Je rentre dans la salle quelques minutes avant le début du concert... Ouah! C'est grand! 950 places et ça semble plein!

les 700 places de Villefranche

les 700 places de Villefranche

- Et c'est parti mon kiki pour Jean-Louis... - Oui, à Chambéry aussi... et avec un striptease en plus (la grosse chemise à carreau en moins... ce qui nous vaut un "bonjour merci" de suite... et l'entrée en scène à peu près aussi longue qu'un Reggiani et une Brigitte Fontaine... ah, je rigole! C'est pour la vanne... Si Murat faisait dans la mise en scène, ça se saurait... En plus, on sait déjà que la première chanson sera expédiée...

- Et oui, "j'ai fréquenté la beauté",  le constat est le même pour chaque concert: c'est mené un peu trop tambour battant... C'est plus "je n'en ai rien gardé" que "l’enchaînement des toujours", bon, ça reste un titre accrocheur... Dans la dernière interview en date, Jean-Louis indique à propos de cette chanson qu'il ne comprendra jamais le goût du public. Murat fait sans doute une concession en la jouant, et ça se voit... (note pour l'auteur : idée d'article "Murat et les concessions", création artistique et contraintes tout ça. A soumettre à Matthieu, il faut qu'il bosse celui-là).

 

- Ah, bein, finalement, bonne idée, ce mash-up :on gagne du temps!  Donc: Tout pareil à Chambé... Même intro puissante d'une trentaine de secondes...sauf que. .. sauf que... Murat est debout et a chaussé une GIBSON. Le son me parait peu clair au premier abord, puis je m'habitue. Beaux applaudissements et sifflets (ça surprend, 950 personnes!)

- Jolie intro douce ensuite: déjà un inédit! "CHERCHEZ LA FEMME". Un titre cool, avec un piano jazz... Très jolie pont musical sur le final avec un peu de guitare de Jean-Louis Murat. Le titre refrain est vraiment accrocheur, mais je n'aime pas la trop classique ponctuation batterie et clavier qui clôt chaque refrain. Bien entendu: c'est du Murat, du classique. Au niveau interprétation, je trouve la voix impeccable... même si on n'arrive pas à comprendre le texte. Un chanson qui malgré les parties instrumentales est au format "single".

- L'intro du "cherchez la femme" savoyard me parait légérement plus puissant avec une guitare moins claire... l'ensemble de la version est un peu plus rapide et moins jazzy.

- Murat est appuyé sur un tabouret devant son pupitre. Concentré. Jambes tendues, pas vraiment assis.

- A Chambé, le tabouret est expédié à quelques mètres derrière. Murat va peu se balader pour autant, mais c'est vrai que c'est quand même plus agréable pour le spectateur... qui lui reste assis... Et c'est bien dommage parce qu'un concert avec une fosse, c'est quand même autre chose... 

- Bien dit pour une fois, mon gars, mais on est là pour compterendre un concert, pas pour bavasser... Alors,  morceau suivant:  Un peu de guitare, sans trop savoir ce que cela sera, et Murat débute seul: LES RONCES, et est rejoint doucement par le groupe. Pas de doute: c'est totalement maitrisé... Gaël aux claviers assure les ornements et remplace trompette et violoncelle.

- un "merci beaucoup"...  Et cette fois,on a une vraie intro débutée par Jean-Louis  mais rapidement rejoint  par le groupe... Là, encore, la version me parait plus rapide,  avec un chant plus puissant de Jean-Louis. Très belle version.

- Un quart d'heure de concert, et on repart toujours sur du doux: La vallée des merveilles. Même principe que sur le titre précédent: Murat commence seul puis est rejoint par le groupe. Le piano se fait plus discret. Pour le coup, on entend parfaitement le texte, même si ce n'est pas celui qui est très compréhensible... Cela reste bien sage et appliqué.

- Oui et à nous,  Murat nous dit encore un "merci beaucoup"  Chambéry, et pas à Villefranche....  Et la vallée de merveilles est délivrée sans grosses différences. J'entends plus la guitare, et ça me convient. Je pense que le clavier était différent à Villefranche, penchant vers l'orgue.

- Pour Villefranche, le "Merci" arrive maintenant.

Murat débute... puis se trompe et reprend... puis arrivé de la section rythmique... On secoue la tête: chagrin violette... Cela reste de la ballade, mais nettement plus rythmé. C'est peut-être sur ce titre d'ailleurs que Murat se lève un peu pour se rapprocher des musiciens.

Pas d'erreur cette fois... Et ça envoit... J'adore le tempo et cette ponctuation électrique. Petit signe: les versions sont un chouia peu  plus longues qu'à Villefranche. Murat adresse un sourire à Chris le bassiste.

- On reste sur du tempo plus rapide: 2e inédit "le grand vivier de l'amour" déjà interprété au KOLOKO. De l'efficace... toujours avec ce titre phrase refrain venant clôturer chaque couplet dans une belle envolée: "dans le grand and and and vivier de l'amour"... Le clavier se fait "orgue" sur ce titre (et évoque l'époque grand lièvre). Il y a un peu d'intro, un peu de pont musical, mais là encore, on ne dépasse pas le format radio ou à peine.

- Je retrouve avec plaisir "le grand vivier", vivier d'énergie. Ca aurait de quoi faire un hymne de fin de concert façon jaguar ou taormina. Le morceau alterne envolées puissantes et accalmies assez étonnantes. Long séquence plus down tempo sur le final  qui nous fait un petit rab par rapport à Villefranche. Je dis ça, je dis rien... Mais fallait mieux être ici que là-bas, mon petit père.

- Pffu... Laisse tomber. Je ne tomberai pas dans ce jeu-là. D'ailleurs:

Intro: quelques riffs nerveux et secs et la batterie au trot sur sol lourd, ça redescend doucement... Tambourin par Chris, et vlà "Neige et pluie au Sancy"... Malgré le côté lancinant de la chanson, c'est une belle version, énergique, et expressionniste, avec ce climat inquiétant créé par la guitare et la batterie, climat qui s'alourdit dans une grande partie musicale finale. Pas mal. pas mal.

- Guitare peut-être plus saturée et lourde à Chambéry, alors qu'à Villefranche, Murat avait livré un son plus étonnant peut-être (un riff rapide).  Toujours pas mal... Mais vraiment pas mal. Gael délivre des sons étonnants avec son synthé, ajoutant à l'ambiance du morceau. Et vous en étiez-où à Villefranche?

- A la 35e minute à peu près...

Et quelques mots prononcés (la vanne habituelle sur le regroupement Auvergne/Rhône-Alpes.... et on ne comprend pas tout.

- Ah, nous aussi, il nous parle là, mais on est à la 38e minute!

Après une gorgée prise dans une tasse, "on va vous interpréter quelques chansons de Babel...  On est très content de jouer dans une salle pleine, ça nous arrive une fois par an à peu près".  Puis après quelques riffs, la comparaison entre La Bourboule et Chambéry.

 

- On reste dans les sommets avec "Col de Diane", même si ce n'est pas ma chanson préférée. Avec le groupe, ça passe bien, et il y a de belles envolées.

 

- No comment en sus. Je t'accorde le match nul sur celle-ci. Le choeur de Chris sur le final est chouette.

les 950 de Chambéry

les 950 de Chambéry

 

 

 

- Puis, c'est un autre inédit: Comme souvent, ça démarre avant que ça démarre par un petit gratouillage, et c'est Chris qui lance: "yeah"... Rythmique rapide, intro mais pas trop... Premier couplet qu'on a du mal à comprendre, mais le refrain que Jean-Louis chante pourtant à grande vitesse nous donne quelques idées de sens : "quel malheur pour des parents d'avoir mis dans leur lit ses chiens de Californie" ... Le refrain est "attrapant", d'autant qu'il est suivi par un petit pont musical très réussi, notamment du fait du piano. Le 2e refrain est suivi d'une nouvelle variation sur la phrase titre très réussie: "quel malheur pour des parents, quel malheur pour les parents"... Petit solo de piano... La batterie est d'enfer. Le rythme du chant s'accélère on dirait, alternance ultra rapide de couplet et de refrain. 3e pont musical et toujours différent. Murat se chauffe, et pousse la voix en faisant des variations sur le refrain, avec cris... Oui, un murat comme j'aime... tout en restant calé sur le tabouret.... le tout en moins de 5 minutes.

45 minutes de concert. Gros applaudissements...

- Ah...  tiens... bon...  A Chambéry, on est passé direct aux frelons!

- Lalalalère! On a eu une chanson en plus à Villefranche!

Sur "les frelons d'asie": Jean-Louis tout seul, très ralenti... un brin de guitare.... "dans la forêt..." et le groupe intervient: tuyaux d'orgue.... Moui... deuxième couplet trainant, mais ça monte un petit peu ensuite... et toujours un peu plus; toujours les claviers très en avant... mais ça ne s'emballe pas vraiment. On ne peut pas dire que Jean-Louis n'assure pas, mais bon, je m'ennuie un peu.

- Ca débute pareil mais il me semble qu'on a droit à une version nettement plus énergique ensuite. Je remarque les choeurs de Chris.

 

- Voilà "Long john"... assez dépouillé. avec accompagnement piano. La chanson avait démarré tout doucement, avec Murat qui siffle un peu. Le public apprécie.

- On a encore "un merci beaucoup"... et Murat qui débute, là encore tout doucement...  Une trentaine de secondes... C'est très jolie... avec une note de piano ou deux...puis Murat s'arrête après une phrase que je ne comprends pas pour présenter Stéphane à la batterie, puis ça reprend.... là où on en était. Murat fait un peu de guitare solo, alors que le piano a repris la mélodie... Là, pas de Murat qui siffle, mais le public apprécie aussi... et Murat remercie encore... Et présente Gaël... puis parle encore un peu: "on va vous interpréter 3 ou 4 nouvelles chansons, on en a déjà joué  deux je crois,et là on va vous faire une 3e, pour les débutants"... Et Murat de continuer sur des considérations météorologiques en s'éclaircissant la voix: "c'est dingue ce temps, on s'enrhume. C'est bien ici: vous allez bien, personne tousse. Je fais une étude quasi-médicale tous les soirs. Avant-hier, on était  à Arcachon: ils toussaient tous. C'est pas sain. A La Bourboule, personne ne tousse. C'est ma référence. Vous êtes pas mal vous vous. En tout cas à Arcachon, ils nous ont fait dormir à côté d'une usine qui utilise de l'ammoniac, ça puait la merde...  Maintenant la bagnole c'est un chiotte..."   Et Murat de se gratter encore la gorge fortement. "Donc une nouvelle chanson, je fais toujours un petit préambule parce que... ça peut surprendre. Donc, je vais  reprendre deux fois l'intro... pour vous imprégner de l'information".  Nouvel éclaircissement de voix et tourné vers Stéphane: "tu vois ce qu'on va faire?... C'est un savoirien."(sous réserve).

Et ça débute: "j'ai eu le cafard, c'est quoi le cafard, difficile à dire". Il s'arrête ça applaudit. Et nous dit: "si le monde était mieux fait, ça suffirait comme chanson", mais il reprend de suite... et on oublie de suite la petite séquence humoristique.

 

- Ah, vous avez eu de la chance... nous pas de blabla:

Quelques notes de guitares, en solo, avec du siffletage encore (pas totalement maitrisé),  avant que basse et batterie interviennent doucement. "J'ai eu le cafard, c'est quoi le cafard, difficile à dire". Je suis surpris par ce premier vers, et curieux... mais j'ai ensuite du mal à comprendre, et je suis frustré. Gaël joue quelques sons d'orgue, et également de piano par moment... Le morceau est un peu lancinant, sur quelques notes. On a droit à un mini mini solo de guitare en douceur. Le morceau s'étire (7 minutes)... et je m'ennuie un peu, même si le "face à caméra, coupez hé" qui clôture est assez joli.

- A Chambéry, je suis plus rentré dedans. L'impression d'entendre plus la guitare ne me lâche pas de tout le concert, alors que j'étais frustré de ce côté-là à Villefranche. D'ailleurs, ensuite: petit mouvement de main, guitare saturée:  Murat chantonne "hard days night" en passant au milieu de la scène...  Puis livre encore riffs vibrants.... Puis est rejoint par les coups de Stéphane... C'est "qu'est-ce que ça veut dire".   Ouah...  Ca déchire... Deux très longues parties instrumentales au coeur du morceau... et le public applaudit même sur la dernière alors que JL nous joue enfin le guitare héro. Murat présente encore les musiciens, mais on n'est pas frustré parce que ça n'arrive pas comme un coïtus interruptus,  le morceau continue presque sur le même rythme, et on a un beau final. 

- Et bien...A Villefranche, "Qu'est-ce qu'au fond du coeur?"... elle était très ralentie, très doux au départ... Au début, Jean-Louis chante un refrain presque en solo... et le groupe reprend, plus fort... De très longues parties musicales, avec une guitare slow hand... Ca ne s'emballe pas, d'autant que Jean-Louis présente les musiciens... Gaël se met en évidence. Ca reste un bon moment, avec beaucoup de variations, d'autant que la chanson reprend son cours, et on a quelques claps dans la fin de la part du public, et Jean-Louis élève enfin un peu la voix... mais ok, on s'attend que Jean-Louis se lâche plus sur ce titre...

- Des applaudissements durant le morceau ?  Et bien à Chambéry, malgré un concert plus chaud sur scène, c'était finalement presque plus froid (notamment peu de gens debouts sur le rappel)... alors que Murat et le groupe semblent vraiment ravies et témoignent d'une belle union (Après des accolades, Murat fait  le geste d'étrangler Stéphane c'est dire) ... mais le rappel est quand même réussi.

Une fois le silence revenu, quelqu'un qui croit au Père Noël réclame "mustang". Sans réaction.

"on rentre en studio dans 15 jours avec mes petits camarades", ce qui suscite quelques applaudissements. On a quelques petites chansons de chauffe, de répétitions, et on va vous en interpréter une... qui ne sera pas sur le disque, hein! Je ne veux pas être interdit d'antenne. Ca s'appelle les chiens de californie... Spécial dédicace à Stéphane [Bouleau]"...

- Et bien, voilà,  les chambériens y ont droit...

- Yes! Ca m'aurait frustré! Impossible de savoir de quoi ça parle, mais soit... Quel tempo... Jean-Louis fait des "ouh ouh ouh" stoniens, puis quelques cris façon toutous sur la fin mais pour aller sur un final finalement presque plus  blues qu'à Villefranche où le morceau s'arrêtait brutalement (pas de gros écart de durée).

 

- Après un rappel chaleureux,  "Tu ne t'es pas endormi?" dit Murat.... Mon père sursaute, mais cela s'adresse à  un enfant devant (qu'il avait déjà embrassé ou salué au moment du rappel). "Tu as école demain...". Jean-Louis  débute seul en sifflotant... "tout m'attire". Il susurre: "dodo... dodo"... Puis reprend le cours ordinaire de la chanson, tout en douceur. J'entends derrière : "c'est magnifique".

 

-  A Chambéry, tout calme aussi... Mais après les chiens de Californie, j'ai un peu de mal... D'autant que... Murat se retire... et le concert se termine déjà...

 

- Ah!! Ah! A Villefranche, on a terminé sur "le blues du cygne"... Jean-Louis a déserté le tabouret... et flâne côté jardin ou cours je ne sais plus... du coup, le groupe nous fait une intro longue durée.. la guitare arrive, et on a enfin droit à un peu de gratte, mais toujours avec le clavier aussi puissant... A plus de 3 minutes, Jean-Louis se met à chanter.... mais là, c'est très en dessous de ce qu'il nous peut livrer... ah, un peu de cris.... mais le groupe l'emporte sur l'interprétation... D'ailleurs, Jean-Louis se trompe... et butte... Du coup, on part ensuite sur un long pont musical pas degueu. 7 minutes 50... Y'a pas à dire : le groupe est d'enfer... mais c'est comme si Jean-Louis jouait avec un filet de sécurité... sur un coussin. Je l'aime sur le fil, près de l'abime... D'autres trouveraient qu'il peut ainsi se consacrer à son interprétation, et à la voix, et ce n'est pas faux, Jean-Louis fait plus que jamais le crooner.

 

- C'est ça ta conclusion?

- En partie.  En cours de concert, j'ai pensé aux "chansons qui puaient la chaise", et c'est vrai qu'assis dans un théâtre, avec un chanteur sur un tabouret, je regrettais un peu l'ambiance et l'énergie donnée dans la grotte de la petite coopé par exemple.  C'est musicalement excellent, les orchestrations bien que toujours soumises à variation et à humeur sont soignées et réussis, mais l'amateur de "jaguar" et du Murat rock ne trouve pas totalement ce qui lui plait. Surtout avec la base des chansons de Babel... dont on commence à avoir fait le tour (même si on prend plaisir à écouter les versions de  certains titres sur lesquels on avait des a priori négatifs, comme le Col de Diane).  Et puis, même si, à la guitare, c'était  service minimum, Murat assure côté voix et interprétation. Il prend plaisir de se faire accompagner par ce groupe de toute évidence. On espère qu'il l'inspirera pour ce nouvel album... même si cela l'envoit plus vers le jazz, le groove, que le rock.. Hélas. 

 

- Sur Chambéry, je ne sais pas si c'était une question de sensations (le voir debout), de sonorisation, mais j'ai plus entendu la guitare, j'ai senti Murat plus énergique sur son manche... Il était de toute évidence content de jouer devant une telle assemblée, d'où ses flots de "merci". L'ensemble semblait donc un peu plus up tempo... Et j'ai donc préféré. On a passé ensuite quelques minutes avec Murat, assez chaleureux. Après le rituel " t'es pas en Allemagne, toi?", en me signant mon "live au pias nites", nous parlons de son médecin (... à suivre). Puis à  la question de savoir qui était ce "Stéphane Bouleau" auquel il a dédidacé "les chiens de californie"... il nous  fait le coup de la devinette aux fans, se tournant vers moi en disant: "lui, il doit savoir"... mais je ne vois pas. Parlait-il de Gilles Bouleau? Le mystère reste entier.  Il a été ensuite  interrogé sur l'éducation scolaire des enfants. Confirmant ainsi ses propos d'interviews,   Murat a indiqué qu'il suivait de près ses deux enfants sur la question, nous parlant du prof de français très sévère de Mademoiselle, ou d'un voyage à Rome à vocation éducative durant les dernières vacances...  

 

- On en reste là? Vous voulez dire qu'on termine 2 ans de Babel là-dessus? Pffu... C'est votre derniers mots?

Et bien, entamons la traversée du désert, la période de soudure, de l'entre-deux... Et rendez-vous au printemps pour de nouvelles aventures... (bon, d'ici là, on trouvera de quoi s'occuper, ne vous inquiétez pas). 

 

Mash'up Villefranche/Chambéry, last comptes-rendus de Babel

PS: J'ai été très silencieux sur les événements récents. Matthieu a permis que nous en parlions ici (article précédent). Je voulais juste signaler qu'un ancien de la maison de disque V2, avecAlain Artaud, a été assassiné. Il occupait maintenant des fonctions chez Universal. Il était ainsi un collègue de Marie Audigier. J'ai également vu qu'Anne Sylvestre que Murat aime beaucoup a perdu un petits-fils. Une pensée à toutes les victimes et à leurs proches, et continuons d'aller aux concerts.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...)

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Publié le 18 Novembre 2015

Notre correspondant de paix a enfin retrouvé le chemin du travail... Il nous livre à nouveau un texte dont il a le secret sur une soirée oh combien particulière... Sans commentaire de ma part (je me suis tenu en retrait cette fois). 

Chronique d'une passion et de l'abjection

Vendredi 13 novembre 2015, Jean-Louis Murat donnait son pénultième concert de l'année 2015 dans la ville de Marcel Jouhandeau. Compte rendu (presque) ordinaire.

C'est au moment où nous commencions à nous dire que Guéret est une ville vraiment très calme, même pour un dimanche, qu'il nous revint à l'esprit que nous étions vendredi. La surprise n'était pas totale, quelques indices nous ayant préparé à cette ambiance, tels ce désir d'exil insistant des natifs du lieu, les témoignages ironiques sur l'intensité de la vie nocturne locale ou la mise en avant, par le site internet de la commune, des Archives Départementales comme espace possible... de loisirs. Au moins la préfecture limousine ne risque-t-elle pas de se voir reprocher un jour d'être "la capitale des abominations et de la perversion".

Une brève visite au musée de la Sénatorerie, qui se veut à la fois d'Archéologie, des Beaux-Arts, d'Histoire naturelle, de la Tapisserie et plus encore, au point d'en devenir indigeste, nous aura néanmoins permis d'admirer, entre autres, Le Baiser de Jean-Louis Rodin, de beaux paysages de l'École de Crozant et, plaisir plus personnel, une photographie de Maurice Rollinat au piano, l'instrument se trouvant juste en-dessous. Pourtant, dans la fraîcheur venteuse et automnale du début de soirée, il nous fallut nous rendre à l'évidence : une fois passé le concert de Murat à La Fabrique, nous ne demanderions pas l'asile politique à Chaminadour…

Paix à Gueret, Guerre à Paris

Un chanteur a-t-il le droit d'être en petite forme et dans un mauvais soir ? Assurément. Mais un fan ? Ne devrait-il pas, lui qui n'a ni pression, ni responsabilité, faire preuve d'une bienveillance et d'une adoration sans faiblesse vis-à-vis de l'artiste qu'il admire ? Avouons-le donc sans détour, si Murat paraissait d'excellente humeur et heureux d'être là ce vendredi, nous n'étions pour notre part pas totalement "dedans", peut-être en raison d'un positionnement éloigné dans la salle, qui nous empêcha de scruter les visages des principaux acteurs, leurs échanges de regards et de sourires, si précieux à nos yeux. Et le fait est que ce concert, qui parut au final avoir comblé une grande partie de l'assistance (300-400 personnes), ne déclencha jamais notre enthousiasme. Saisissons pourtant cette occasion pour l'évoquer de manière plus distancée qu'à l'accoutumée, en décrivant ses points forts et ses points faibles.

La soirée débute avec le jeune Matthieu Lopez, alias Matt Low, qui avoue se sentir "bizarre" pour cette dernière apparition en première partie de celui qui est aussi son parolier. Le musicien est poli (il remercie toute l'équipe de Murat, depuis Laure jusqu'à Jocelyne), joli garçon, souriant, propre sur lui. Immédiatement attachant – au risque de paraître lisse. Hélas, cette impression ne provient pas que de son allure et il se dégage de son set une certaine monotonie mollassonne. Comme le jeune homme débute dans le métier de chanteur (bien qu'il ait déjà une longue expérience de sideman) et semble suffisamment bien entouré pour avoir sa ration d'éloges (on pourra se reporter au témoignage embedded et passionnant que son bassiste a publié sur le nouveau blog de la Coopérative de Mai), permettons-nous quelques observations critiques, aussi argumentées et constructives que possible.

L'un des soucis de sa prestation de vendredi nous semble venir du chant, trop monocorde, manquant de variété et de nuances. Ses progrès sont tout de même notables, en terme de justesse, depuis son passage sur RFI, nous ne reprendrons donc pas à notre compte la vacherie proférée par l'ami Plainelle ("De toute façon, dans le Delano, y a qu'le batteur qui sait chanter correctement !"), mais l'encouragerons au contraire à se lâcher davantage. Pour ce faire, il lui faudra peut-être surmonter une deuxième difficulté, liée à la précédente, provenant des textes de Murat. Plusieurs d'entre eux sont assez minimalistes et répétitifs et quoique leur auteur ait déclaré qu'il avait "pris appui" sur ceux déjà écrits par son interprète (et compositeur), on y retrouve non seulement certaines de ses thématiques de toujours (cf. "T'as besoin d'apprendre à défaire"), mais aussi une partie de son vocabulaire bucolique et champêtre qui, s'il sonne aussi naturel dans sa bouche que le verlan dans celle de Joey Starr, paraît parfois décalé dans celle de Lopez. Rien de grave, ni même d'étonnant, si l'on se souvient par exemple que Murat déclarait en début d'année : "Mes chansons sont comme de la viande que l'on doit mâcher longtemps." Il s'agira donc bien à l'avenir pour Matt Low de se mettre en bouche les mots de son auteur, jusqu'à parvenir à en faire ressortir, à force de mastication, les saveurs les plus personnelles – déjà repérables ici ou là, notamment dans le très joli "Misty". Répétons-le, Lopez doit apprendre à se laisser aller et aurait tout intérêt à instiller dans son chant et son attitude scénique un peu de la folie et de l'énergie contenues dans l'exclamation qui sert de titre à son EP : "Banzaï". (Notre référence, on l'aura deviné, étant ici davantage le cri poussé par Jules-Edouard Moustic à la fin de ses journaux grolandais que celui des aviateurs japonais kamikazes de la Seconde Guerre Mondiale…)

Y a-t-il du Moustic (ici lors de la cérémonie de clôture du Festival du Court de Clermont, en 2014) en Matt Low ? A voir...

Y a-t-il du Moustic (ici lors de la cérémonie de clôture du Festival du Court de Clermont, en 2014) en Matt Low ? A voir...

Venons-en au parolier de Matt Low. De toute évidence, il est content de se produire devant le public de Guéret, à qui il lance, dès son entrée sur scène et avec une chaleur peu commune : "Le Puy-de-Dôme salue la Creuse ! Vous allez bien, voisins ?". Un entrain qu'on peut attribuer à la proximité géographique ("Vous connaissez le Sancy vous au moins" se réjouit-il après "Neige et pluie"), mais encore à des amitiés anciennes (avec Hervé Herpe, co-directeur de la salle, qu'il présente comme un "vieux copain") et à des préoccupations partagées. Ainsi Murat appelle-t-il à faire souffler "le vent de la révolte" contre la réforme territoriale en cours qui oblige Puydômois et Creusois à fusionner, respectivement avec les Lyonnais et les Bordelais, deux peuples qui, selon lui, "compte[nt] avant de penser". À ses côtés, on retrouve l'indéfectible et inestimable Stéphane Reynaud, un Gaël Rakotondrabe toujours aussi créatif et finaud derrière ses claviers et un Chris Thomas qui, une fois n'est pas coutume, ne paraît pas dans son assiette et reviendra sur scène bien après ses compagnons au moment du rappel. Mais l'un des avantages d'une soirée comme celle du 13 novembre 2015 est qu'elle permet, a posteriori, de relativiser sans peine ce genre de détails.

La Fabrique, "scène conventionnée pour les écritures du monde et les musiques".

La Fabrique, "scène conventionnée pour les écritures du monde et les musiques".

Pour ce qui est du contenu du concert, nous l'aborderons brièvement, puisqu'il s'agissait de l'avant-dernier d'une longue tournée, déjà abondamment commentée. Ce vendredi, JLM propose donc quatorze chansons, dont quatre inédites. La palme d'or revient ce soir sans conteste à "Neige et pluie au Sancy", puissante, dissonante, lourde et poisseuse, qui vaut au quatuor de longs applaudissements. Sur le petit papier qui nous sert de pense-bête, nous notons, pour décrire l'atmosphère générée par cette interprétation : "cauchemardesque". Il est alors environ 23h00 et à cet instant, confortablement assis dans le fauteuil d'une salle de concert située dans une petite ville du centre de la France, cet adjectif a pour nous une connotation positive. Parmi les autres réussites de la soirée, nous retiendrons aussi "Chagrin violette", révélation pop de cette troisième partie du Babel Tour, un titre qui aurait constitué un dernier single nettement plus intéressant pour une diffusion en radio que "Camping à la ferme" (et nous prions ici les choristes Justine et Gaspard de ne surtout pas prendre ombrage de cette remarque, laquelle leur est moins destinée à eux qu'à la maison de disques). N'oublions pas "Long John", la chanson préférée de notre voisine de devant, interprétée d'une voix caressante par le chanteur-siffleur. Mention spéciale également à "Qu'est-ce qu'au fond du cœur", qui alterne la douceur et la fièvre, avec le soutien du public. Cette chanson, présentée pour la première fois sur scène le 19 juin 2014 (sous le regard bienveillant d'une fan appartenant au canal historique) aura décidément bien tenu la distance, finissant toujours les concerts dans le peloton de tête des plus valeureux de l'étape.

"Le bruit du sang", "les pleurs de mère", "de la pluie plein les yeux", etc. "Chagrin violette", live at Guéret, filmée par John Delvas (que nous remercions).

Du côté des insatisfactions, deux morceaux en particulier nous auront déçu, pour des motifs différents. "Frelons d'Asie" est une des meilleures chansons de Babel et elle flirta régulièrement sur scène avec le sublime, que ce soit avec le Delano ou avec le trio Toto-Rako-Reynaud. Mais ce soir, JLM en livre une version qui nous paraît anémiée et sans relief. Peut-être qu'à force de vibrer jusqu'aux larmes à son écoute, aussi bien dans la salle que devant la vidéo du New Morning, attendions-nous ce soir un peu trop de ce morceau ? Quant au "Grand vivier de l'amour", JLM en sabote le refrain, nous privant du plaisir du crescendo des "an-an-an" sans lesquels cette chanson perd une partie de son charme. De toute évidence, il faut se résigner à l'idée que jamais plus nous ne connaîtrons une interprétation du niveau de celle qui nous avait transporté, en juin dernier, dans la ferveur d'une Petite Coopérative de Mai bondée. Dans ces conditions, peut-être serait-il préférable que JLM ne l'enregistre pas sur son prochain disque, plutôt que d'en proposer une version au rabais. "Le grand vivier" rejoindrait alors la longue et luxuriante liste des "Inédits scène", trouvant sa place, par exemple, aux côtés de "Je ne cesse de penser à toi" ("Quelle vie de cendres / Toujours Novembre / Je ne cesse de penser à toi").

Au rayon des nouveautés, remarquons l'originalité du "Cafard", tant du côté du texte que de la construction rythmique. Murat interprète le refrain ("En Haute-Savoie / Face caméra / Coupez !") en accompagnant l'impératif d'un mouvement sec de la main, qui accentue son tranchant et nous fait songer sur le moment à "Taormina" : "Coupe la mort / Coupe la mort". Quant au "Chien de Californie", annoncée comme "rigolote", la chanson bénéficie d'arrangements surprenants et du renfort vocal de Stef. Question drôlerie, nous ne nous prononcerons pas, laissant les personnes qui l'ont entendue libres de lui trouver sa juste place sur l'échelle du rire, quelque part entre "La saison des radis" et "Fort Alamo" (la touche canine et les aboiements du chanteur étant sans doute les seuls points communs avec ce dernier titre, pas réputé pour déclencher l'hilarité).

Le dernier morceau du set sera "Tout m'attire", chanson pour "les cœurs féminins" (et "Y a pas que les filles qui ont des cœurs féminins", précise judicieusement le chanteur). Bien que nous soupçonnions ce morceau d'être important pour son créateur, il n'est jamais parvenu à nous bouleverser, nous apparaissant bien pâlot à côté des nombreuses perles produites par Murat dans le registre amoureux. En outre, son titre nous rappelle immanquablement la chanson "Tout m'attire en vous", d'un dénommé Alain Bonnefont, laquelle nous procure plus d'émotion. Pour finir, nous attendions avec espoir "Mujade Ribe", qui nous avait tant charmé voici quelques mois et que l'ami Martial avait eu le plaisir d'entendre à Montrouge, mais ce ne sera pas pour cette fois. Ou, plus exactement, pas pour la scène. Car ce soir, le mauvais temps est bien au rendez-vous, l'orage gronde, mais c'est en quittant la salle que nous allons petit à petit en prendre conscience.

Une version électrique de "Taormina" en 2010. "Coupe la mort, coupe la mort, coupe la mort..."

Ce sont d'abord des réponses hésitantes à l'anodine question "Ça va ?". Des visages moins détendus qu'on ne l'attendrait au terme d'un concert. Puis des premiers mots, isolés, encore brumeux : "attentat", "coups de feu", "Paris". On se renseigne, petit à petit, de nouveaux termes chassent les précédents, qui n'étaient pas encore digérés : "prise d'otage", "explosions". Ils s'ancrent dans des lieux plus ou moins précis : "terrasses", "Stade de France", "Bataclan". Jusqu'au premier chiffre, lu sur le smartphone d'une fan qui assistait à son premier concert de JLM (et l'adora) : 42. La vedette du soir sait-elle ce qui se passe à Paris ? Il serait étonnant qu'on ne lui ait rien dit avant le rappel ou après sa sortie de scène. Quoi qu'il en soit, Murat n'en laisse rien paraître, discute avec les spectateurs, signe des autographes, accepte volontiers les photos, y associe son jeune protégé, pas du genre à faire la retape pour vendre  son EP… Nous retrouvons deux ou trois visages connus, que nous sommes contents de revoir, même si rien n'allège l'inexorable pesanteur qui est en train de s'abattre sur cette fin de soirée. Soudain, Breaking news : le véhicule de tournée a été braqué, les affaires des techniciens volées… Jocelyne gère la montée du stress et convoque l'Histoire avec un grand H : elle se souvient d'un précédent braquage du côté de Lille, à la suite duquel elle avait donné des t-shirts à l'effigie de Murat aux techniciens, puis remarque en riant qu'on est vendredi 13...

Son humour nous manquera les heures suivantes, passées dans une chambre d'hôtel, à zapper devant les diverses éditions spéciales télévisées. Tenter de mettre quelques images sur l'enfer pressenti dès le hall de la Fabrique, chercher des détails (nombreux), des débuts d'analyses (rares) qui donneraient un peu de sens à tout cela… Songer à cette étudiante qui nous confiait, voilà quelques mois, avoir le sentiment d'appartenir à une génération n'ayant jamais connu la guerre et partie entre-temps s'installer à Paris. Se souvenir de Michel Renaud, victime de la tuerie survenue le 7 janvier dans les locaux de Charlie Hebdo, dont le Festival du Carnet de Voyage (qu'il avait créé) débute aujourd'hui même à Clermont. Les chiffres augmentent, de 42, on est déjà passé à 118 – "tiens, comme le numéro de la chambre" (pourtant, on aimerait n'avoir que des pensées à la hauteur, dans ces moments-là). Et puis à l'aube, après quelques heures de sommeil, se rebrancher sur les matinales spéciales et les chaînes d'info en continu parties pour mouliner des jours durant. Dans le flot d'images partielles, de témoignages de survivants, d'analyses plus ou moins poussées, d'hommages au travail des secouristes, de déclarations démagos de Wauquiez, nous remarquons alors un tweet, anodin, qui décrit le silence soudain tombé sur Paris :

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C'est au moment où nous commencions à nous dire que Paris est une ville vraiment très calme, même pour un dimanche, qu'il nous revint à l'esprit que nous étions samedi.

Paris était-elle soudain devenue aussi tranquille que Guéret un dimanche ?

Non, Florent Marchet a raison : "on se croirait dimanche, mais ce n'est pas pareil". Décidément – irréversiblement –, ce n'est pas pareil.

 

Paix à Gueret, Guerre à Paris

 

Merci Matthieu!

Même en manque d'air,  Paris ne sera jamais pris.

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