Publié le 27 Octobre 2023

J'ai fait l'article précédent très vite fait sans prendre le temps de recherche. Il s'agissait de vous parler d'un concert hommage ce vendredi 27/10 au Café du Palais à Lons Le Saunier.  JLR (merci) me signale des vidéos du projet (même si ce soir il y aura un bassiste en plus).

Comme l'année dernière où j'ai raté d'un jour le concert à Dijon, je suis passé à Lons hier... 

Il y a des enfants un peu turbulents lors de cette captation. Sur le Mont Sans Souci, ça nous rappellera presque Jean-Louis en train de babiller... 

https://www.facebook.com/Sacreblues.harp

Voilà pour ceux qui avait projeté les sources de La Loue, les reculées, et de s'avaler du Mont-Dore d'OR... 

LE LIEN EN PLUS

 

L'archiviste en chef Five-R a modifié le nom d'affichage de sa chaine Dailymotion en "Passion Murat". C'est l'adresse à connaître pour se replonger dans des archives. https://www.dailymotion.com/five-r

Mais il a mis en ligne sur youtube une belle séquence live, l'émission Pollen de 94 avec Foulquier avec un excellent son:

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après

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Publié le 25 Octobre 2023

Bonjour 

Je n' en sais pas plus... Mais je vous partage ceci.

Le lien en plus

"De fait, son album La Symphonie des éclairs provoque un éblouissement rare, du même ordre – et ce rapprochement n'engage que l'autrice de ces lignes – que jadis Cheyenne Autumn de Jean-Louis Murat. L'impression de pénétrer dans un univers à nul autre pareil, d'emprunter un passage secret vers des sentiments nouveaux..."

https://www.marieclaire.fr/zaho-de-sagazan-interview-la-symphonie-des-eclairs,1461715.asp

Le lien en plus

Je vous ai parlé du livre de F. Lardreau. libération aussi: 

https://www.liberation.fr/forums/trente-deux-personnalites-par-les-monts-emerveilles-20230911_ZNMPUZOLRBAZHBPUAANYNDE24E/

Le lien en plus 

On a déjà croisé Sinaïve ici. Il cite encore Murat: 

https://www.popnews.com/2023/09/11/sinaive-il-fallait-creer-son-propre-modele/

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après

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Publié le 10 Octobre 2023

bonjour,

Je crois que j'ai fait la bise à Stéphane Reynaud l'autre jour à Orcival. Je ne me voyais pas me rapprocher de certains, mais Stéphane, je voulais aller lui témoigner de ma sympathie. Il a toujours été très gentil avec moi, sa timidité est touchante, et il y a notre fraternité montagnarde:  En été 2008, je descendais des Cornettes de bise, montagne du Chablais, dans un sentier alternatif, sous un couvert de végétations, et humide..  voilà que dans une partie bien raide, portant un gros sac à dos en bon papa, surgit un batteur en plein effort... et sa famille. Tout le monde est bien surpris qu'un fan le débusque là! La rencontre est furtive, l'endroit ne se prêtait pas à plus... mais c'était rigolo.

Je ne suis pas le seul qui l'apprécie tant l'article du Dauphiné Libéré paru dimanche a fait plaisir aux fans sur les réseaux sociaux.  J'arrive donc un peu tard, et je vais donc tenter d'apporter mon petit plus.

En attendant, voici donc l'article récent:  https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2023/10/07/l-ex-batteur-de-jean-louis-murat-stephane-reynaud-garde-le-tempo?fbclid=IwAR152S_psgWnnAfW1wpQMWTc08_Z5rnNG2OflATobsN46_41-ygA7slZ6nU

 

« Jean-Louis Murat était l’artiste avec un grand A » : son ex-batteur, Stéphane Reynaud, garde le tempo   Pascal Arvin-Bérod - 07 oct. 2023 
Après avoir accompagné durant 20 ans Jean-Louis Murat, le batteur Stéphane Reynaud est de retour dans le Chablais. S’il parle volontiers de ses souvenirs et son admiration pour le musicien auvergnat, aujourd’hui il participe à des projets et donne des cours de batterie avec son fils.
Après avoir accompagné durant 20 ans Jean-Louis Murat, le batteur Stéphane Reynaud est de retour dans le Chablais. S’il parle volontiers de ses souvenirs et son admiration pour le musicien auvergnat, aujourd’hui il participe à des projets et donne des cours de batterie avec son fils.
Dans cet “atelier du rythme” où il transmet son art avec passion, vingt ans de complicité avec Jean-Louis Murat continuent d’inspirer le batteur Stéphane Reynaud.
Caisses et fûts, pédales et cymbales comme s’il en pleuvait, garnissent cet “atelier du rythme”, aménagé au rez-de-chaussée du domicile de Stéphane Reynaud. La pièce idéale pour un cours de musique. De ceux que dispense le batteur thononais, associé à son fils Léonard dans Guitar drum lab, une petite structure via laquelle père et fils forment à la musique en groupe.
« Une façon, aussi, de m’ancrer », ajoute Stéphane Reynaud. Le Chablais n’a jamais cessé d’être son port d’attache, entre deux enregistrements ou deux tournées aux côtés de Jean-Louis Murat. Deux décennies de fidélité à l’auteur-compositeur-interprète, brutalement disparu le 25 mai dernier. De quoi charrier un flot de souvenirs.
À commencer par Lilith , double album qui fête ses vingt ans. Stéphane Reynaud n’a pas oublié. « Fred Jimenez, un ami bassiste qui jouait avec Jean-Louis, m’appelle pour me dire que ce dernier recherche un batteur. Je dis ok, on me donne rendez-vous au studio. Je n’ai même pas passé d’audition. Nous avons enregistré à Paris puis nous sommes partis en tournée dans la foulée. »
Entre le Chablaisien et l’Auvergnat, le courant passe d’emblée. Une passion commune pour la soul et le rhythm’n’blues des années 50 et 60 a servi d’accélérateur. « Jean-Louis était fin connaisseur. Il s’intéressait aussi au jazz et à la musique classique » souligne, toujours admiratif, le batteur.
Autre dénominateur commun, leur aversion partagée pour un « milieu parisien branché » que ces deux provinciaux attachés à leurs terres ont côtoyé. « J’ai bien essayé de m’installer à Paris mais… je ne suis pas un citadin », reconnaît Stéphane Reynaud. Et d’évoquer le souvenir de la ferme de Jean-Louis Murat, où celui-ci aimait à recevoir ses musiciens.
Au fil d’albums enchaînés à un rythme soutenu, le batteur a appris à composer avec le versant médiatique de son métier. « La télé embellit tellement les choses. Les journalistes à la recherche du buzz chauffaient Jean-Louis. Arrivait toujours ce point de rupture, qui pouvait le faire passer pour quelqu’un de détestable. » La scène est un autre jardin dans lequel chanteur et batteur se sont épanouis. « Grand fan de cyclisme ou de Formule 1, Jean-Louis y voyait une dimension sportive. J’aime cette idée. »
Un rythme soutenu que le Covid a brisé. « Je n’ai pas repris de tournée depuis le deuxième confinement, un peu lassé aussi, il faut dire, d’être souvent sur la route », confie Stéphane Reynaud.
Son activité, quelque peu recentrée géographiquement, se partage désormais entre plusieurs projets, dont celui du trio du pianiste Pascal Wintz. Et, naturellement, dans cet “atelier du rythme” où il déploie une notion qui lui est chère, celle de transmission.
Une pièce emplie de musique, de passion et aussi d’un grand absent, à jamais présent. Jean-Louis Murat, salue avec émotion son batteur, était « l’artiste avec un grand A, avec ce que cela peut comporter d’excès, dans l’exagération comme la gentillesse. »
Bio express : itinéraire d'un batteur
Classique, jazz, rock… On écoute de tout chez les Reynaud. Stéphane, le cadet, découvre la batterie à 11 ans. Il essaye d’autres instruments mais sa décision est prise tandis qu’il accompagne, dans la cave de ses parents, le groupe de son frère. « Une révélation. » Dans les bacs du disquaire Jacques Favrat, il fouine, découvre, s’emballe. Après deux ans de solfège, il opte pour un apprentissage empirique. Puis c’est le temps des groupes de bal, et celui du conservatoire d’Oyonnax, aux côtés d’un professeur féru de jazz. À 16 ans, il tourne en première partie des Inmates. « 16 ans, c’était un peu jeune mais on se crée un réseau. » Avec les Bordelais de Kid Pharaon, il enregistre outre-Manche. De retour dans son fief, alors qu’il dispense ses premiers cours de batterie, l’aventure Murat est sur le point de le happer.
Murat à "Taratata", Johnny à Genève
Outre Murat, Stéphane Reynaud a accompagné en tournée le Suédois Peter von Poehl, avec lequel il a – de même qu’avec Murat- enregistré “Taratata”.
Au sein de son groupe Daddy-O, il a accompagné Johnny Hallyday. « C’était à Genève. Nous avons joué du rock’n’roll des années 50. J’ai été scié ce soir-là par sa voix. »
Beau souvenir également que le tandem Murat-Reynaud, seul sur scène en 2013, lors de la tournée Toboggan.
Autre tandem, celui formé avec son fils Léonard. Leurs cours sont ouverts à tous.

 

En 2011, un article du même genre, où il était aussi question de sa collection de vieilles batteries:  à lire ici

 

Au Koloko 2011 (concert pour ClermAuvergne), je capte la section rythmique que la France et la Suisse de la musique envie à Murat... et dont certains profiteront tout de même (au fil des années, on a parlé à l'occasion: Marc Aymon, L'autre Philippe).

des nouvelles de Stéphane Reynaud... et  des souvenirs avec Stéphane Reynauddes nouvelles de Stéphane Reynaud... et  des souvenirs avec Stéphane Reynaud
des nouvelles de Stéphane Reynaud... et  des souvenirs avec Stéphane Reynaud

- Stéphane Reynaud dans les MANIACS de Genève... qui ont bien bourlingué (notamment aux cotés des Thugs, et des Needles de Fred Jimenez) et réalisé plusieurs albums.  Article ici et une page wikipédia (en allemand), et une chaine youtube

En 2009:

https://www.discogs.com/fr/artist/509098-St%C3%A9phane-Reynaud  (il n'a pas participé au très intéressant disque "égyptien" du groupe... Petit clin d'oeil à un projet non abouti de Murat).

Ensuite, Stéphane jouera notamment avec les KID PHARAONS (pas de rapport avec l'Egypte cette fois). Il portait déjà le gilet mais on le voit faire quelques mouvements chorégraphiques de baguette que l'on n'a peut-être pas vu en accompagnant de Murat!):

 

 

 

 

- Saut dans le temps:  à l'occasion de LILITH  (Batteur magazine N°162)

 

 

 

On termine par la tournée toboggan évoquée dans le premier article, Stéphane et Murat en duo...

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres, #2023 après

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Publié le 6 Octobre 2023

bonjour,

Je vous propose de découvrir mon petit travail de la semaine... qui est un très très vieux projet (dès la sortie du disque?). J'ai décidé de m'y mettre enfin  lors d'une montée à Paris pour le concert du Trianon en 2022. Mon matériel étant décevant, je l'ai à nouveau mis de côté... Mais le magnifique enregistrement live de la chanson (sorti de console, merci au talentueux Théophane Bertuit) lors du Week-End Murat, yes sir!,  m'a incité à m'y remettre.  Magnifique interprétation et que dire de la guitare du fameux Fred "Lézard".

Voici donc mon petit clip sur "les lieux" d'Eryk e. , texte de Jean-Louis Murat. (je vous invite à le regarder sur un écran pas trop petit). 

 

 

Voici le live que je vous remets pour écouter le propos préalable d'Eryk e, qui était très ému.

 

Dans la chanson, dite inédite, AMEN OTIS (face B de "par mégarde", dont le titre fait aussi référence à OTIS Redding: on l'entend en introduction chanter son "amen" ):   on retrouvait déjà cette rue des Pyrénées et cet amour déçu en juillet...      Est-ce que le fait d'en avoir fait deux chansons prouve qu'il y a là une histoire vraie? Mystère...  Il n'existe pas en tout cas à Paris de Rue Bondy depuis 1944 (c'est la rue René Boulanger, je vous en parlais dans un article "playlist juillettiste"-mais ne cherchez plus la boutique de produits auvergnats Bergheaud à OTHIS, c'est fermé).

 

AMEN OTIS

 

ralentissez le pas
pour le pire, pour le meilleur
gardez les yeux sur moi
pour le pire, pour le meilleur

amen, amen

j'habitais rue Bondy
vous rue des Pyrénées
quand soudain vers minuit
ce lundi vingt-deux juillet

vous veniez
à l'affection, à la douceur
j'aimais me dévouer
à la religion du bonheur

je vis loin de Paris
et vous où je ne sais
pensez-vous vers minuit
à nous les vingt-deux juillet

quand vous veniez
à l'affection, à la douceur
j'aimais me dévouer
à la religion du bonheur

amen, amen

La version du disque:

 

LIENS EN PLUS DES HABITUES

Habitués du blog:

- Bertrand Dicale qui doit lutter pour ne pas placer du Murat dans chaque chronique... mais pour parler du Pape, il n'y avait pas pléthore de choix.   "le pape musulman":

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/ces-chansons-qui-font-l-actu/le-pape-plus-souvent-drole-que-severe_6051467.html

 

- Olivier Adam a sorti son livre annuel... On n'y retrouve pas Murat a priori cette fois (utilisez la zone recherche du blog pour retrouver les différents articles)... mais il en parle en interview quand on l'interroge sur l'artisanat, "j'adore Jean-Louis Murat"... et de parler "des chansons qui puent la chaise". c'est un peu avant 8 minutes.... avant la diffusion d'un extrait de  "chanter est ma façon d'errer" (que cite encore ADAM ensuite).

https://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/invite-rtl-olivier-adam-ecrire-c-est-revenir-au-monde-et-le-toucher-sans-mettre-de-gants-7900298476

 

LE LIEN EN PLUS QUI ARRIVE DE DIABLE VAUVERT

Emission sur France Culture sur Ferré/Baudelaire... et Murat est convoqué avec Morgane Imbeaud:

https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/tour-de-chant/leo-ferre-et-les-poetes-2-charles-baudelaire-9805626

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après

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Publié le 2 Octobre 2023

Après la petite ou grande (je n'ai pas décidé encore) déception du Magic spécial, j'ai découvert avec plaisir les 10 pages consacrées à Jean-Louis Murat dans HEXAGONE numéro 29.

Comme de bien entendu, c'est Nicolas Brulebois qui s'y colle. En grand admirateur mais capable d'avoir un regard critique, il livre une analyse plutôt juste, mais toujours personnelle et subjective, et il rend très bien hommage à la spécificité de l'oeuvre de Jean-Louis Murat, dans la chanson française, par sa résolution à ne rien céder au texte sur la musique, à l'inspiration, notamment sexuelle, sa prolixité, son rejet de la chanson réaliste... L'article est poursuivi par un choix de 10 chansons "en forme d'itinéraire bis", une occasion d'évoquer là encore pas mal de choses (ses chansons sociales, ses collaborations...).

Nicolas qui a apprécié le disque aura aime Murat y fait référence deux fois dans le texte, et heureux hasard, on retrouve 3 chanteurs du projet dans les chroniques de ce numéro: Nicolas Paugam, Gontard et Fred Bobin. Il sera certainement question du nouveau disque d'Alain Klingler dans le prochain...

On retrouvera en couverture Lynda Lemay, qui fait l'objet d'un dossier qui rappellera les grandes heures de Chorus.

Aidez la presse musicale en achetant le numéro:    https://hexagone.me/boutique/

Bon, si on doit faire une petite remarque, c'est au moins la 3e fois qu'Hexagone fait plusieurs pages sur JLM, et toujours avec des illustrations (une question de coût, les photos utilisées sont généralement celles faites par le rédacteur en chef), et celle de la photo ci-dessus n'illustre pas si bien le propos en en restant un peu à la caricature. Dommage.

 

LE LIEN EN PLUS

Dans le grand atelier diffusé sur france inter ce week-end, était invitée Marie-Hélène Lafon dont on a justement parlé dans l'article précédent. 

Vincent Josse réconcilié avec Murat a choisi de lui faire écouter "si je devais manquer de toi", on entend subrepticement avant la chanson  l'auteure du Cantal dire son admiration pour le chanteur (un peu avant la 40e minute). Les propos qu'elle tient juste avant sur Cézanne et le "côté pas fini" m'évoque Jean-Louis Murat ("son flou artistique" dit Brulebois dans l'article d'Hexagone avec l'opposition avec Voulzy, Cabrel).

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-grand-atelier/le-grand-atelier-du-dimanche-01-octobre-2023-6117479

Après la chanson, Vincent Josse propose à Lafon d'improviser une suite à la phrase "si je devais manquer de toi", et elle avoue alors être incapable de faire des chansons, elle a essayé sans succès.  Le lien est par contre direct avec Murat ensuite quand elle indique qu'en cours, elle aimerait ne faire que de la lecture à voix haute... Murat aurait aimé, lui qui adorait partager ses coups de coeur à son entourage et à ses musiciens.

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après

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