Publié le 27 Septembre 2017

J'avais fait un article en urgence pour vous rapporter la musique de  "Mashpotétisés" dans la nouvelle campagne de publicité de "la poste".  Une semaine après, quelques compléments peuvent être apportés... histoire de s'occuper un peu.

-  La campagne est signée par l'agence BTEC (filiale d'Havas) et par un de nos meilleurs publicitaires (mondialement reconnu): Rémi Babinet. Du côté de lemondemarketing.com, on souligne quand même l'utilisation d'une "recette qui a déjà fait ses preuves chez de nombreux annonceurs:  on se lâche, on danse et on s’amuse".  Le quotidien du fan muratien quoi.

"Si le groupe a déjà, ces dernières années, adopté l’humour dans ses campagnes, cette dernière est en rupture avec ses précédents films de marque.  Cette fois, LA POSTE fait confiance au made in France avec une réalisation par le duo We Are From LA et un fond sonore sur « Mashpotétisés » de Jean-Louis Murat.  En utilisant la danse comme vecteur d’énergies positives, le groupe exploite ici une recette qui a déjà fait ses preuves chez de nombreux annonceurs : on se lâche, on danse et on s’amuse. Une tendance qui a pris de l’ampleur il y a quelques années déjà. Vous êtes sûrs que ça ne vous rappelle rien ? Allez, on vous aide un peu : c’est par ici.    Du déjà-vu, donc. Cependant, ça fonctionne ! Si elle n’apporte rien de très neuf au monde de la publicité, on admettra avec plaisir que la nouvelle campagne #Simplifierlavie tonifie l’image de la marque. Grâce à un message vivant et spontané, LA POSTE se fait libératrice et affirme, selon son plan stratégique  « La Poste 2020 : conquérir l’avenir », son ambition de devenir la « première entreprise de proximité humaine ».

Le site packshotmag, il va également de sa critique positive parlant du titre de JL Murat qui "apporte rythme, légèreté et bonne humeur":

"Au cœur de la campagne 360, les huit films (entre 15 et 45 secondes) réalisés par We Are From LA se démarquent des campagnes précédentes par leur parti -pris créatif décalé. Ils mettent en scène des hommes et des femmes de tous âges, en tous lieux et à toute heure qui expriment leur enthousiasme de pouvoir profiter des solutions apportées par les services de La Poste, au travers de la danse. Un langage universel, actuellement très tendance dans la publicité, pour exprimer qu’on est « happy », et que le duo de réalisateurs maitrise parfaitement en toute légitimité depuis ce clip mondialement connu en 2013. Ici c’est le titre de Jean-Louis Murat « Mashpotétisés » qui apporte rythme, légèreté et bonne humeur à ces films pleins d’énergie positive".

Voici la fiche technique de la campagne (trouvé sur Stratégie.fr)

 

On trouve donc le nom de Christophe Caurret à la partie musique. C'est une personnalité du monde de la pub... et de la musique (organisateur de soirée, raves ou producteur de Yuksek). Il est rentré comme acheteur de droits dans l'agence, puis a pris le titre de directeur de création pour prendre la tête d'un département autour de la musique. Contacté  par mes soins sur fb, il m'a indiqué que c'est eux qui avaient trouvé la musique. Je l'avais interrogé sur le rôle de l'agence GUM (Green United Music), également crédité sur la partie musique.  Cette agence dispose d'un catalogue musical à disposition pour la pub, et je me demandais si le titre avait pu en faire partir.  Il n'en est rien, et cette agence a dû s'occuper de la négociation avec la maison d'édition de Murat (Scarlett). 

Un article sur M. CAURRET.

 _ J'en profite (je n'ai jamais eu l'occasion de le dire), pour indiquer que je présume que le travail d'éditeur pour Scarlett était en fait confié  à un tiers: Luigi Nocera (j'avais trouvé un document où ce Monsieur disait  être l'éditeur de Murat, mais je ne le retrouve pas) et sa maison V-Dest . Ce nom vous dira quelque chose peut-être puisqu'il figure sur certains albums de Murat, l'ensemble des titres étant sous édition Scarlett sauf certains qui sont édités ou co-édités par V-dest. Une façon de rémunérer ce travail (c'est une négociation possible, cela m'a été confirmé par un éditeur connu) mais tout cela est une supposition. Pour être complet, je constate à l'instant que la société Vdest vient d'être mise en liquidation (mars2017)._                  

LES LIENS EN PLUS POUR COMPLETER UN PEU CETTE ARTICLE SANS INTERET

 

 - Droit de suite: En 2011, Lilimarch faisait des premières parties de Murat. Elle en parle encore.

http://www.profession-spectacle.com/interview-lilimarche-la-narration-est-vraiment-tres-importante-pour-moi/

Il y a 5 ans, j’ai fait un premier album quatre titres (EP). J’ai très rapidement fait la première partie de Jean-Louis Murat. Cela m’a permis de tester mes chansons devant un public qui n’était pas venu pour moi. C’est à ce moment précis que je me suis rendu compte que j’avais envie de faire ce métier, d’écrire des chansons et pas seulement d’accompagner des chanteurs sur scène.

 

-  Je vous ai déjà parlé de l'hommage de la cinémathèque à CLAIRE DENIS. Télérama y revient en parlant de l'utilisation de la musique dans son cinéma... et donc parle de Murat.

http://www.telerama.fr/autres/pas-de-film-sans-musique,N5228218.php

Jean-Louis Murat, dans J’ai pas sommeil

Camille, le double fictif du tueur en série Thierry Paulin dans J’ai pas sommeil (1993), a revêtu sa plus belle robe pour interpréter, en playback et in extenso, le magnifique Lien défait. « On se croit d’amour/ On se sent épris d’éternité/ Mais revient toujours/ Le temps du lien défait » : le chant de Jean-Louis Murat résonne dans le club gay pour dire l’inexorable érosion des sentiments et faire écho à la solitude des personnages.

 

- Et un petit dernier lien parce que Murat est cité par l'ami Duchêne souvent croisé ici et qu'il est question d'un nouveau groupe clermontois:

http://www.petit-bulletin.fr/grenoble/musique-soirees-article-58981-Super+Parquet+++made+in+Transe.html 

 

 

ET LE CLIP EN PLUS

Le Cd de NESLES chez microcultures sort le 29/09 :


la pub: "Rien ne prépare à Permafrost.
Ni les précédents albums de Nesles, libre électron d’une nouvelle scène francophone. Ni les cinquante années de chanson dont il hérite. Ni la culture pop anglo-saxonne dans laquelle baigne au quotidien son auteur. Rien ne prépare à la première écoute, à cette découverte, à la rencontre qui s’annonce.

Permafrost c’est un monde. Un univers étrange, hostile sans doute pour certains, où se mêlent l’énergie brute du rock, les racines du folk, l’inventivité électronique bien assises sur la posture d’un chanteur en français qui s’assume pleinement. Traversé par des passages instrumentaux décomplexés, des éruptions poétiques presque punk, des hallucinations mythologiques et toujours, une liberté créative sans artifice, ce quatrième album a été réalisé par Alain Cluzeau (Bertand Belin, Olivia Ruiz, Thiéfaine…)
A l’écoute, on succombe, on tombe. Ou on reste aux portes du monde. Rien ne prépare à Permafrost.
"

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Morituri

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Publié le 26 Septembre 2017

Butch McKoy aux festival les Belles Journées

Un peu comme Harold Martinez l'année dernière, c'est Butch McKoy qui nous a proposé un beau voyage américain, rock et  roots, lors du festival LES BELLES JOURNEES à Bourgoin-Jallieu. Et comme Harold, avec une économie de moyens puisque seulement accompagné d'un musicien (assurant clavier, basse et batterie).  Le capitain cavern électrique a néanmoins peut-être retenu des Floyd la nécessité de créer une atmosphère et sur Eternity sort un archet pour une longue intro-spective (dernière vidéo) ou encore un tambour  pour une danse évocatrice (il ne manque que le loup) sur un autre morceau. 

Celui-ci s'est fait connaitre pour avoir accompagné Béatrice Dalle sur scène dans LUCRECE BORGIA (cf ci-dessous vidéo "my king", titre  de 9 minutes qui était peut-être le morceau joué à la fin du set, héroique).

Retour en images et en son. (cliquez sur les photos pour accéder à l'ensemble des clichés: bande déroulante sur la plupart)

Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées

Ci-dessous les photos de mon amie Florence (merci!)

Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées

SA BIO figurant sur  son site internet"Nous sommes au milieu des années 90, « Welcome home » à l’état d’embryon, Butch est –déjà- un adolescent de quinze ans rêveur. Soucieux du voyage, et revenu de six ans d’exil indonésien, Butch se confronte au métal ; loin de Paris, de sa foule et des violences urbaines. L’adolescence classic rock medirez-vous… Jusqu’à la rencontre décisive : les Stooges, le Floyd et Sonic Youth, gravés dans les sillons des disques qu’il découvre sur le tard, Soucieux d’achever sa (re)conversion, le futur chanteur d’I love Ufo pioche son nom dans une bande dessinée (McKoy & Brother) et forge, loin des regards, son passeport idéal. Butch pour sonner White Trash, McKoy, la consonance américaine. Un nom de guerre qui synthétise tous les fantasmes de l’artiste : le lointain, l’outre-Atlantique et les mondes psychotropes. Ce n’est là que le début de son voyage.

Très singulièrement, à la manière des astres, Butch McKoy prend forme sous l’impulsion des atomes : à son corps viennent successivement se greffer le blues, le noise et la transe électrique; le tout lié par beaucoup d’amour, socle indivisible d’une musique incontrôlable. Le principe de base, lui, reste simple : Contourner la facilité, multiplier les expériences. Alors Butch sera tout d’abord un I Love UFO (« Wish », 2006), puis encore un Clochard Céleste et enfin un Admire All. Autant de projets que le compositeur-interprète assure encore aujourd’hui en parallèle. Etre dans la multitude sans jamais perdre de vue son essence même : être Butch McKoy.

On the road donc. Butch publie aujourd’hui son premier album – en anglais – composé alone. Un acte ermite lorgnant au-dessus du niveau de la mer, un disque masterisé à Ventura en Californie et une pochette réalisée par l’un des membres du groupe psyche « Black Angels »… Les hasards n’existent pas quand on a des principes. « Welcome home » prolonge simplement ce que Butch amorça en assurant la première partie du Woven Hand ou en participant à la compilation « Voyage » de Pan European Recording. Le titre « Sin », panorama possédé du désert de Mojave, Californie, reflèterait presque à lui seul l’essence du premier essai solo.

Oscillant entre douceur et douleur, « Welcome Home » est un album antithétique. Enregistré dans un garage chauffé à blanc par la canicule estivale, cette musique n’a de l’été que la suffocation. Oubliant littéralement de manger, délaissant l’heure et les cycles pour se plonger entièrement dans son oeuvre, Butch prouve avec des titres tels que « In front of the door » ou « My den is yours », que sa musique est violente (sans électricité) et introspective (sans lamentation).

Dans la plus pure tradition lynchienne, le résultat est poignant : treize chansons solitaires qui agissent sur l’auditeur comme un électrochoc émotif. Offrir « Welcome Home » au public, c’est créer une nouvelle violence pour celui qui donne tout sur scène et voit les années passer sans retour en arrière possible.

Comme dans tout voyage initiatique, le plus important reste la manière dont on arpente le chemin. Celui de Butch s’écrit sur la longueur, le temps nécessaire pour admirer le paysage. Sa musique n’est peut-être, finalement, qu’un jeu de pistes".

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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Publié le 17 Septembre 2017

Voilà, j'ai été très corporate, très bon esprit... Je n'ai pas dit - pour une fois- qu'on espérait que l'album d'INDOCHINE allait faire un succès pour assurer la production d'un ou deux disques de Murat... et la vie de famille.  Et voilà que l'actualité m'offre un petit délice!!  Enfin de quoi commenter quelque chose de nouveau en 7 ans de blog... et de quoi répondre à une question qui me turlupinait parfois, une ou deux fois par an :  quel est le boulot de l'éditeur de Jean-Louis Murat?   Donc, voilà, voilà, vous allez découvrir  LA MUSIQUE D'un ALBUM de  MURAT DANS UNE PUB!!!  Si! 

Et c'est la musique la plus entrainante (avec le Cri du Papillon?)  figurant sur un album écrit par Murat qui a droit à sa trentaine de seconde de gloire (multipliée par x passages sur la tnt)... sauf que...cette musique,  elle est signée Fred Jimenez:  Mashpotétisés!!   Manque de pot: je ne crois pas qu'elle aura droit  à sa campagne internationale, façon Yael Naim.... cause: c'est pour les P et T!! enfin: La Poste! (au niveau volume annonceur, c'est quand même gros).  

Moi, je trouve ça  trouve ça cool et amusant. Et vous?  (faut que j'essaye de faire un peu plus d'interactivité....).

Après, en matière d'exploitation du catalogue,  on attend le disque "Best of" (ça ne serait pas du luxe non plus), et la réédition du manteau de pluie, chaque année, avec un inédit différent, façon Manset (qui nous en fait encore beaucoup sur le dos du fan ce temps-ci)... Euh, non, je déconne... même si ça ne serait pas pour me dégouter non plus. 

[NDLR: Ceci est un billet d'humeur humoristique alcoolisé. Je ne peux pas affirmer avec certitude si Murat, ou ses éditions,  a donné son accord ou non. A priori, c'est un album sous édition Scarlett qui a été utilisé - a bird on a poire- , mais je ne sais pas si c'est suffisant pour se prononcer.]

[EDIT 18/09: information confirmée: C'est bien la maison Scarlett qui avait les droits, et donc tous les "acteurs" sont rétribués].

Allez, glouglouglou (pour les anciens, voir ci-dessous), voilà la pub (toute la série, et je n'ai pas réclamé de l'argent à La Poste):

 

 

La musique semble bien être celle de la version originale:

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Morituri

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Publié le 17 Septembre 2017

La semaine dernière, j'ai privilégié mon agenda à celui de l'actualité muratienne, notamment pour parler du festival "les Belles journées", et de DA CAPO.  C'est avec un peu de retard donc qu'on va parler de la sortie effective  du disque d'INDOCHINE, avec le titre écrit par Monsieur Bergeaud, dit Murat, "Karma Girls". 

Ci-dessous le texte, et encore en dessous la chanson, et on se fait la revue de presse ensuite.

 

Je sais de toi
Tout de toi
Mon ami
Viens je sais tout de toi
Je sais tout de ta vie
Dieu m'a dit
Mon ami
Viens je sais tout de toi

Marcher jusqu'à la mort
Oui avec toi
Mon ami
A ton bras
Oui je sais tout de toi

Toujours mon coeur sait
Où tu vas
Mon ami
Mon coeur bat pour toi
Oui je sais tout de toi
Tout de toi
Mon ami
Viens je sais tout de toi

Sur la Terre
Chaque nuit
Avec toi
Partout à ton bras
Je sais tout de ta vie
Dieu m'a dit Mon ami
Viens, je sais tout de toi

Marcher jusqu'à la mort
Avec toi
Mon ami
Oui on y croit encore
Jusqu'ici Dans la nuit
Au hasard
Oui je sais tout de toi
Oui je prends tout de toi

Je sais tout de toi
Oui je sais tout de toi
Mets ta main dans la mienne
Et mon corps disparaîtra
Le jour de gloire sera
Comme celui-là
Quand nous serons libres
Un jour tu leur diras
Que je sais tout de toi
Oui je sais tout de toi
Un jour tu leur diras
Que c'est mon histoire

 

 

Bon, ce n'est pas du grand Murat certes... mais j'y vois un écho au titre précédent écrit pour Sirkis "Un singe en hiver", qui semblait déjà dire "je sais tout de toi"  (cf le document à télécharger dans le précédent article sur le sujet).

D'ailleurs, Sirkis parle de la relation qu'il entretient avec Jean-Louis dans les Echos... et  nous confirme  la crise d'inspiration qu'a connue Jean-Louis après Morituri:
 

Du côté des guests, auteurs et/ou chanteurs, le nouvel Indochine compte Jean-Louis Murat. "Il nous avait écrit, il y a quelques années, 'Un Singe en hiver'. On se parle régulièrement. Après les attentats de novembre à Paris, j’étais très angoissé. Je l’ai appelé. Et lui, cela faisait un an qu’il bloquait sur l’écriture. Il m’a quand même reboosté. Et m’a écrit 'Karma Girl'. La chanson commence par 'Je sais tout de toi' et je trouve ça très beau."
Du côté des guests, auteurs et/ou chanteurs, le nouvel Indochine compte Jean-Louis Murat. "Il nous avait écrit, il y a quelques années, 'Un Singe en hiver'. On se parle régulièrement. Après les attentats de novembre à Paris, j’étais très angoissé. Je l’ai appelé. Et lui, cela faisait un an qu’il bloquait sur l’écriture. Il m’a quand même reboosté. Et m’a écrit 'Karma Girl'. La chanson commence par 'Je sais tout de toi' et je trouve ça très beau."
Du côté des guests, auteurs et/ou chanteurs, le nouvel Indochine compte Jean-Louis Murat. "Il nous avait écrit, il y a quelques années, 'Un Singe en hiver'. On se parle régulièrement. Après les attentats de novembre à Paris, j’étais très angoissé. Je l’ai appelé. Et lui, cela faisait un an qu’il bloquait sur l’écriture. Il m’a quand même reboosté. Et m’a écrit 'Karma Girl'. La chanson commence par 'Je sais tout de toi' et je trouve ça très beau."
Du côté des guests, auteurs et/ou chanteurs, le nouvel Indochine compte Jean-Louis Murat. "Il nous avait écrit, il y a quelques années, 'Un Singe en hiver'. On se parle régulièrement. Après les attentats de novembre à Paris, j’étais très angoissé. Je l’ai appelé. Et lui, cela faisait un an qu’il bloquait sur l’écriture. Il m’a quand même reboosté. Et m’a écrit 'Karma Girl'. La chanson commence par 'Je sais tout de toi' et je trouve ça très beau."
KARMA GIRLS en écoute depuis une semaine

L'intégralité de l'article: https://www.lecho.be/culture/musique/Nicola-Sirkis-comme-une-danse-vers-l-eternite/9931035?ckc=1&ts=1505572728

C'est ce qui me parait le plus intéressant dans ce qui est paru  sur le net:

Dans la Dépêche, une petite question qui s'appuie sur Karma Girls:

«Je sais tout de toi», écrit Jean-Louis Murat dans «Karma Girls». Comment gérez-vous les réseaux sociaux pour qu'on ne sache pas tout de vous ?

Les instruments de communication modernes sont précieux : ils nous donnent une voix, nous permettent d'agir en agence de presse personnalisée ; d'annoncer, de dénoncer. C'est superpratique à partir du moment où on refuse toute intrusion publicitaire, toute atteinte à notre vie privée. Regardez sur Internet : il y a très peu d'images de mes enfants, aucun cahier intime, pas de confidences du genre «j'aime-j'aime pas».

Davet dans Le Monde, au milieu de tacles classiques sur Indochine, souligne les tubes potentiels du disque et cite un Murat "en petite forme".

Sur europe 1, le 8/09, Emilie Mazoyer disait: " Beaucoup de belles surprises sur ce nouvel album d'Indochine : un texte signé Jean-Louis Murat, un duo avec Asia Argento... Vous pourrez même réviser vos cours d’histoire de l’art avec le titre Henry Darger, un hommage à l’écrivain et peintre américain héritier de Jean Dubuffet". 

 

LE LIEN EN PLUS

On connaissait bien sûr le lien entre l'écrivain Jean-Philippe Toussaint et Alexandre Rochon, notamment via une création théâtrale.

Voici ce qu'a dit Alexandre à propos du dernier livre de Toussaint sur son mur fb:

"Chaque rentrée littéraire qui propose un nouveau livre de Jean-Philippe Toussaint est pour moi une fête, depuis la publication de Faire L’amour, en 2002. Par quelques heureux hasards, j’ai eu la chance de rencontrer Jean-Philippe en 2012 puis rapidement, de créer en sa compagnie.
Aujourd’hui sort Made in China, un livre dans lequel il est question de Chine bien entendu, de création artistique, de voyage, de cheminement intérieur, du hasard, mais surtout et avant tout : «de la vie, quoi. »

Mais c’est aussi un livre dans lequel je retrouve des amis qui de près ou de loin, ont contribué à la fiction en participant au réel. « Même si c’est le réel que je romance, il est indéniable que je romance ». Et c’est donc aujourd'hui avec Jean-Philippe Toussaint, Madeleine Santandrea, Emilie Fernandez, Morgane Imbeaud, Justine Emard, Mélanie, Julien Quinet, Guillaume Bongiraud, Florian Cardinale, Thomas et beaucoup d’autres que j’ai envie de lever mon verre pour célébrer la sortie de Made in China."

Voilà donc les DELANO, après avoir été les quasi-héros d'un album de Murat, les personnages d'un livre... (on peur dire que Murat a déjà rempli cette fonction du côté d'Olivier Adam et de Magali Brénon).

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Morituri

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Publié le 15 Septembre 2017

Allez, puisque toujours rien ne se passe,  3e volet du reportage en Colombie-Britannique... avec une série de photos d'une plage à Vancouver... où je n'ai pas de souvenirs amers. Je les aime beaucoup j'avoue... et je n'ai pas eu l'envie de n'en sélectionner que 3 ou 4...

 

Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE
Clichés 40:   un après-midi au bord du PACIFIQUE

et n'oubliez pas de consulter les articles précédents:

interview de DA CAPO notamment ou de découvrir les photos du concert de Bertrand Betsch..

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #montagne - rando et photos

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Publié le 14 Septembre 2017

 

Tout avait si bien commencé ce samedi, deuxième jour de la 3e édition de ce festival... Après la pluie durant la journée, on avait droit aux rayons de soleil... et il faisait presque chaud. Pas forcement encore beaucoup de monde, mais quelques familles pour Fersen, quelques spécialistes pour Rodophe Burger, quelques dames pour Bertrand Betsch... Des fans de Fishbach? Je n'en ai pas remarqué...  Mais voilà, au moment où Fersen rentre en scène, la pluie a débarqué...  La chauve-souris aime un parapluie... mais manque de pot: ils étaient interdits cette année (on s'en était bien servi aussi le samedi il y a deux ans)... Du coup, je reste sous une tente et ne voit pas la prestation de Fersen... qui au milieu de la chanson (la première) s'arrête: "on ne peut pas chanter"... la pluie tombe sur les instruments du quatuor...  Il fait finalement sa prestation courageusement, parfois en récitant ses textes... sans musique... 

A la fin de ce set, la pluie a cessé... mais le directeur du festival (le directeur du théâtre Jean Vilar)  se présente sur scène et annonce la fin du festival... la scène étant trop innondée pour présenter les shows plus électriques de Burger et Fishbach... L'annonce se fait sans aucun sifflet ou grognement... Celui qui réagit avec le plus  de déception et de dépit, et que je vois se précipiter en backstage, c'est  un grand bonhomme d'un mètre 90, avec un grand pardessus en cuir... C'est le vosgien Rodophe Burger...  Il apprend la nouvelle en même temps que nous.  Quelques temps après, il fait encore part de sa grande déception aux quelques fans présents vers le merch'... "C'est la première fois que ça m'arrive", "mince, je voulais jouer"...   Cette déception de la part d'une "légende" du rock, qui est peu invité dans des festivals je pense, est impressionnante... et renforce  ma propre déception. Je suis également bien triste pour le programmateur Laurent Toquet qui jette l'éponge cette année. Il a su proposer une programmation originale, avec des grands noms du rock ou de la française pop (Dominique Sonic l'année dernière...) ou des jeunes prometteurs (Grand Blanc, Broken Back....), programmation qui avec de la persévérance pouvait peut-être installer ce festival, comme un petit festival "Fnac live"... hélas payant...  On espère que la municipalité berjallienne ne labourera pas ce qui a été semé... Des festivals avec des groupes rock musette, à casquette... il en existe suffisamment, et pas loin d'ici.

 

Ceci dit...  revenons à 19 heures.  Le public pouvait découvrir l'auteur d'un des meilleurs albums de folk français selon un grand nombre de critiques:  le lyonnais RAOUL VIGNAL.  

 

Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées

Raoul, après avoir accordé sa guitare (qui a subi l'humidité, puis qui prend maintenant le soleil), caresse ses cordes de son grand ongle impressionnant). C'est très doux, peut-être un peu trop pour moi, mais c'est très joli.

Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées

 

- Et c'était le tour ensuite de BERTRAND BETSCH...  J'avoue (il ne faut pas avoir peur de la honte)  que j'ai suivi un peu de loin sa production avant ce soir-là, malgré un compagnonnage de longue date, notamment manséen...et  la foultitude de fans de Murat qui le suivent (la preuve, l'algorithme de facebook inonderait presque son mur de clips de Murat me dit-il). Et pourtant, j'ai vraiment beaucoup apprécié le spectacle.  Bertrand Betsch assis sur une petite caisse, devant un petit clavier, au milieu d'une très grande scène, devant un très grand espace... clairsemé,   plus que jamais fragile et hypersensible... mais maniant l'humour et la dérision entre chaque chanson.  Même si Bertrand gère peut-être bien sa barque en indé (avec son label, dont on a parlé avec Sébastien Polloni), je me suis vraiment demandé après le show, très sympathiquement conclu sur un rythme techno et quelques pas de danse, pourquoi Bertrand Betsch n'était pas plus souvent programmé, notamment dans les théâtres "municipaux" où la chanson a normalement plus le droit de citer... Des belles chansons, accessibles, avec ce petit enrobage de paroles créant un courant de sympathie immédiat.

(je télécharge toutes les photos correctes: je ne sais pas comment les choisir)

Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
Bertrand Betsch et Raoul Vignal au Festival les Belles journées
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Rédigé par Pierrot

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Publié le 12 Septembre 2017

Inter-ViOUS ET MURAT- n°26   :   DA CAPO (Alexandre Paugam)

Je vous avais déjà  fait  écouter DA CAPO aux détours de quelques détours photographiques, et je vous invite à en apprendre un peu plus  sur ce groupe et son désormais seul maitre à bord Alexandre PAUGAM...  du Puy-En-Velay... Un auvergnat donc!  C'était ainsi impératif que je vous en cause, d'autant que son album à l'ambiance très originale a été salué par les critiques (dont les Inrocks). Qui plus est, l'ombre de Robert Wyatt, référence pour Jean-Louis Murat, plane un peu sur ce disque, par les ambiances pianistiques sombres et jazzy.

L'interview était prête depuis un moment, mais j'attendais le bon moment, et il est arrivé:    DA CAPO sera en show-case du côté de la COOPERATIVE DE MAI ce samedi à 20h30, et en concert au FIL de St-Etienne le 1er octobre 2017.

 

Bonjour Alexandre!

- Quel est votre parcours musical?

Etudes de piano classique de 10 à 17 ans en cours particuliers puis découverte de la guitare (rythmique, je ne suis pas soliste...) en même temps que le monde de la pop anglosaxonne vers 19 ans. Dans la foulée, premières compositions : une révélation !

Et formation du groupe Da Capo à 22 ans puis Lithium et tout le reste... 

[NDLR: En 1997, Da Capo sort son premier album, Minor Swing, chez Lithium/Virgin. Il connaît un réel succès critique (Libération, les Inrockuptibles) et se voit distribué en Europe et au Japon. En 2001 sort The fruit, deuxième album du groupe, chez Autruche Records/Pop Lane. Là encore, l'album est plébiscité par la presse mais connaît des ventes difficiles de par son caractère intimiste et sa musicalité recherchée.   Parallèlement à ses activités au sein du groupe Da Capo, Alexandre Paugam compose des musiques instrumentales pour la scène (théâtre et danse) et pour le cinéma.  En 1997, il entame une collaboration fructueuse avec le Théâtre du Mayapo (Le Puy-en-Velay) et devient le compositeur attitré des créations de la compagnie]

 

- Vos parents sont arrivés en haute-Loire pour élever des chèvres dans les années 70.  Le petit jeu de l'inter-ViOUS ET MURAT étant de trouver des petits dénominateurs communs avec Murat, je dois donc vous poser la question si cette enfance rurale et paysanne vous a construit de manière particulère? est-ce que c'est un élément d'identité? Ou bien est-ce plus la difficulté de vivre votre passion, l'internat que vous retenez?

C'est une question compliquée : d'abord, la période "chèvres" a été courte puisque mes parents se sont séparés et que nous avons vécu
assez vite avec ma mère au Puy. Donc pas vraiment de vie paysanne....

Mon père a ensuite fondé une agence de voyages à Genève. De fait, nous avons pas mal voyagé (notamment au fin fond de l'Afrique) donc notre éducation a été assez ouverte sur le monde.

L'influence artistique a été du coté de ma mère ; elle est comédienne et peintre. Je retiens cependant de la Haute-loire ses magnifiques paysages (surtout le plateau du Mézenc) qui m'ont donné le goût des grands espaces sauvages et de la randonnée.

Alexandre est aussi photographe, voici la photo qu'il nous adresse pour représenter son pays:

Inter-ViOUS ET MURAT- n°26   :   DA CAPO (Alexandre Paugam)

- Et vous avez été toujours fidèle malgré tout à La Haute-Loire, ou  La Loire? (bien qu'à la différence de Murat, on ne peut pas dire je pense que votre musique  soit "ancré" dans ce territoire.. à moins qu'on trouve des pubs enfumés au Puy-En-Velay). Est-ce que vous vous sentez une fraternité ou disons une proximité avec d'autres chanteurs du "massif central", de l'auvergne (clermont?)?  
 

  Bien qu'ayant vécu 5 ans à Paris (à l'époque de The Fruit en 2001), je suis revenu vivre dans la région donc on peut parler de fidélité..mais je voyage encore beaucoup.

Mes textes ne sont pas du tout "régionalistes", et la musique non plus...

Quant à la proximité avec des chanteurs locaux, franchement je n'en vois pas.

Contrairement à Clermont, il n'y a aucune scène pop en Haute-Loire d'où la difficulté pour nous de trouver des concerts dans notre département... Situation très paradoxale : on a un dossier de presse formidable mais des opportunités de live quasi-nulles en Haute-Loire !! D'où la nécessité pour nous de nous éloigner pour pouvoir jouer..

 

- Vous ressentiez également la même chose sur St-Etienne?

J'ai été étudiant à Saint-etienne et y ai vécu un peu par la suite. Contrairement auxidées reçues, je trouve beaucoup de charme à cette ville. Par contre, musicalement, c'est pas très pop non plus (contrairement à Clermont).....Il me semble que Le Fil s'ouvre plus actuellement à cette musique. J'espère que nous allons pouvoir y jouer.  [NDLR: ça sera bien le cas le 1/10!]

 

- Da Capo a été fondé avec votre frère Nicolas... qui lui est sur la région parisienne- j'imagine qu'il y est resté alors que vous faisiez vous le choix du retour-, et c'est le premier album sur lequel vous travaillez sans lui. Qu'est-ce que cela a représenté?

Sur le dernier album, Nicolas ne joue pas.. C'était très compliqué de continuer à jouer ensemble géographiquement parlant et il a des projets solo. Néanmoins, depuis Third en 2006, c'est moi qui composait tout et tenait la baraque... donc c'était assez logique d'en arriver là. Je pense que nous n'avions plus exactement les mêmes envies musicales. Mais, il n'y a pas eu de clash entre nous.

                                                     -----------------------------

L'autre PAUGAM: Nicolas vient de sortir son 3e album Boustrophédon  le 25 Août chez microcultures distribué par differ-ant. Il vient d'obtenir 3 fff dans Télérama.

                                                    ---------------------------------

 

‌- Vous avez cité  Breakfast in america comme premier choc musical... et ayant un grand frère, j'ai également succombé aux charmes de Supertramp avant mes 10 ans. Content de retrouver un amateur de ce groupe après Laurent Saligault (interviewé ici http://www.surjeanlouismurat.com/2016/03/laurent-saligault-the-first-interview.html) .   Est-ce que c'est une référence ou une émotion de l'enfance, alors qu'effectivement Supertramp n'a pas forcement bonne presse (trop mainstream?)... et que justement, on vous rattache maintenant à des choses plus pointues : wyatt, nick cave...?
 

Non ce n'est pas une référence mais je me souviens d'un moment très important pour moi.

C'était en 86 ou 87 à Kigali au Rwanda; On était au resto et j' y entends "School" de Supertramp...une sorte de révélation; Je reviens en France et là, je suis mordu et je mets à découvrir avec avidité toute l'histoire du rock.

Après, j'ai toujours du respect pour ce groupe qui a écrit quelques très belles chansons mais je trouve aujourd'hui que c'est un peu trop produit....

 


Inter-ViOUS ET MURAT- n°26   :   DA CAPO (Alexandre Paugam)

- Sur cette époque, je me demandais si vous aviez pu apprécier Joe Jackson?

Oui, j'ai écouté pas mal Joe Jackson (surtout Look sharp) mais pas fan non plus. Ceci dit et pour corroborer le paragraphe précédent, j'ai toujours préféré la bonne variété (type Supertramp ou Bee Gees) à la musique dite indépendante parfois surestimée car pauvre musicalement.

En tous cas, je ne classe pas Da Capo dans la musique "indé".
 

‌- Même si je crois comprendre,  pouvez-vous nous préciser  cette dernière phrase (surtout quand on repense à votre signature chez Lithium)?  et qu'est-ce que vous pensez de la définition que nous a donné   La Féline  : L’indépendance, ça a d'abord un sens économique aujourd’hui en France. C’est le fait que l’industrie a pris un coup dans l’aile, et qu’il y a moins de confiance, en général donc beaucoup de gens voués à se développer tous seuls et qui pourtant sont intéressants ; mais parce qu'ils font des choses qui ne peuvent pas séduire immédiatement un très large public, soit parce qu'elles sont plus exigeantes, soit parce qu'elles sont un peu bizarres ou imparfaites aussi... Moi c'est ce que je préfère, l'exigence, la bizarrerie, l'imperfection, mais ce n'est pas ce qui fait du like massif sur Facebook ou sur YouTube. Du coup, l'indépendance, c'est une position de faiblesse, de faiblesse économique parce qu’on n’est pas invités sur tous les festivals ni sur Europe 1, parce qu'on revient moins dans les suggestions de vidéos YouTube. Mais la force de l'indépendance, à un certain moment, c'est de revendiquer cette position de faiblesse, comme une position, non pas subie mais conquérante. Ce moment où tu regardes le top des charts sans envie et où tu es fier de faire autre chose. Même si ce n’est pas ce qui se vend le plus, c’est un certain idéal, l'idéal d’une musique qui est à la recherche d’une certaine beauté plus ou moins fragile. Moi, c’est comme ça que je le vois en tout cas, le moment où on retourne la nécessité en vertu.
 

Cette définition de la musique indé me paraît assez juste ; surtout comme idée de résistance au système dominant : là, je suis tout à fait d'accord.

En revanche, c'est au niveau musical que c'est plus compliqué. Le terme "indé" est devenu dans certains cas une posture. Et la pauvreté et l'indigence musicales sont parfois érigées en totems. Donc, à l'arrivée, ce terme englobe tout et n'importe quoi....donc finalement ne signifie pas grand-chose (à part la dimension politique que je défends..). Si j'avais à classer Da Capo, ce serait tout simplement dans une certaine tradition de songwritting anglo-saxonne.

 

- Vous utilisez le mot "fan"... Est-ce que vous vous définiriez ainsi pour certains artistes? lesquels? Et est-ce qu'il y a des signes manifestes (collectionnite? )
 

D'où la dernière question : oui, bien sûr, je suis fan de quelques noms dans l'histoire de la musique.

En pop/folk/rock, Neil Young, Bowie, Alex Chilton, Ray Davies et Robert Wyatt (plus des individus que des groupes...) + Nick Cave

En jazz, John Coltrane, Thélonious Monk et Bud Powell.

En classique, Ravel, Bach et Mahler (que je vénère !)

J'oublie quelques noms car je suis un gros consommateur de disques mais l'essentiel pour moi est là !  Ah, oui : Léo Ferré et Alain Bashung !

 

- Une belle "variété"  de références... qu'on peut ressentir  à l'écoute du disque.  Le texte de promo évoque plus particulièrement Wyatt (que m'avait fait découvrir Stéphane Pétrier le chanteur des Voyage de Noz). Je voulais du coup vous faire réagir à l'interview de Wyatt par Murat (dans Télérama) à l'initiative de P. BARBOT (interviewé ici).  Est-ce que ça  vous suscite quelques commentaires? 

C'est une belle interview et je partage totalement l'avis de Murat quant à la
splendeur-candeur de la voix de Wyatt. Pour moi, c'est la chanson Shibuilding où sa voix est la plus extraordinaire. Je me retrouve aussi dans la vaste culture musicale de cet homme d'où découle la richesse de sa musique. Et il est d'une grande humilité, ce qui ne gâche rien à l'affaire...

 

12) Une question tout aussi spontanée que les précédentes:   Murat a rencontré Wyatt, échangé un peu avec Cohen... mais s'est retourné au moment de frapper à la porte de Tony Joe White.  Rencontrer vos idoles, ça vous fait rêver?

Non, ça ne me fait pas rêver de rencontrer mes idoles. Je fais partie de ceux qui pensent que cela ne sert pas à grand-chose. Mieux vaut cultiver le mystère. Et puis, ils peuplent parfois mes rêves : j'ai déjà rencontré Nick Cave à 2 reprises, Django Reinhardt ou encore la chorégraphe Pina Bausch dans un rêve inoubliable....

- Ah oui...  Est-ce que vous vous intéressez à l'univers des rêves? ... et est-ce que c'est trop intime pour nous raconter?

Comme tout le monde, je suis assez fasciné par les rêves mais je n'ai pas grand chose à en dire.  Mis à part, qu'il m'est arrivé 2-3 fois de me réveiller avec une nouvelle chanson en tête....pas plus mauvaise que les autres...

 

- Passons un peu au disque...  Ce qui peut un peu désarçonné au départ, c'est votre voix. Il y a parfois un côté cabaret, pub enfumé, "déclamatoire" ai-je lu dans une chronique. Qu'est-ce que vous pouvez nous en dire?  (je crois qu'elle participe beaucoup - pour moi-  à me faire rentrer les chansons dans la tête, même plusieurs jours après l'écoute)

 

Je sais qu'elle divise mais j'assume et je crois qu'elle a le mérite d'être très singulière...d'ailleurs, on a été signé chez Lithium en 1995 principalement grâce à la voix !!

Et puis, je crois qu'elle demande un peu de temps pour s'y habituer.....elle est à séduction lente. En ce qui concerne ma voix, les avis sont partagés : c'est un peu ou on l'adore, ou on la déteste..

 

- J'aime bien cette question qui permet de laisser le chanteur dire ce qui lui tient à coeur:   Est-ce que vous pouvez nous parler de 3 chansons du disque, que ce soit sur le texte, la musique, l'inspiration, la conception, la production, l'enregistrement...

 

Far cry :

Ce morceau quasi-instrumental a été dans la balance pour faire partie ou non de l'album...J'ai hésité en me demandant s'il était bien dans l'esprit du disque. Et puis,finalement, je l'ai gardé car je l'aime bien et cela enrichit la palette de Da Capo.

 

Heal me :

Un de mes morceaux préférés. Je trouve la fin intéressante car sortant de la pop pour une ambiance bigband jazz.... Pas une mince affaire pour mixer ce morceau.

 

Oh, my lady :

J'ai mis sur ce morceau une boucle rythmique samplée. Cela donne un coté hypnotique qui me convient. C'est pour moi un des morceaux les plus intéressants du disque mais dont les gens parlent assez peu. Peut être plus difficile d'accès à la première écoute..

 

- Je n'aimais pas parler de la "crise du disque" dans mes interviews au départ, mais je pense qu'on doit quand même parler du système "indépendant", de l'energie que mettent les artistes à exister, avec ou sans partenaire.  Alors, comment la petite entreprise DA CAPO fonctionne?

 Nous étions en standby depuis quelques années malgré le 4éme album (Out of Spain) qui n'a pas eu de sortie officielle (et que je veux ressortir sérieusement...).

Oh, my lady a reboosté le groupe. J'ai pu enfin m'entourer de bons musiciens locaux.. la priorité désormais est la recherche de dates. Nous travaillons pour le booking avec Bloody Mary records (Strasbourg).

On a un très bon dossier de presse donc je suis assez confiant...même si je sais que c'est très compliqué.

Et puis, je travaille déjà sur le 6èm album qui devrait voir le jour en 2018 !

 

- Vous parliez de la difficulté de trouver des dates de concert. Sur le blog, on parlait récemment à propos des groupes Clermontois du manque de trouver des tourneurs pour émerger justement, surtout quand on a une identité assez complexe (pour les festivals notamment qui vont chercher à programmer une "étiquette" : rock, reggaie, celtique, ska etc)

 

Effectivement, c'est très difficile de trouver des dates en Auvergne pour Da Capo.

Je pense que l'on fait une musique (même si c'est de la pop !) relativement inclassable à cause des multiples influences que l'on peut avoir. Mais, c'est pour moi ce qui fait notre richesse !

Da Capo est difficile à catégoriser pour les programmateurs. De plus, la langue anglaise n'arrange rien à l'affaire...

Malheureusement, on est pas dans le pays du  rock !

 

Merci, Alexandre PAUGAM!

Interview réalisée par mails du 23/05/17 au 26/06/27

DA CAPO :  show case gratuit à Clermont-Ferrand Samedi 16 septembre 20h30

                   le 1 octobre, à St-Etienne, au Fil.

 le musicien: http://www.alexandrepaugam.com/

le photographe: http://alexpaugam.com/

L'album en numérique à 7 euros sur bandcamp,  /  et en solide: FNAC   / AMAZON

 

Et voici quelques vidéos, dont le presque quasiment tubesque "I fell love" :

"You really don't know"... un titre absolument magnifique, à ranger à côté des chansons les plus tristes de Rock Bottom, avec cette orchestration m'évoquant des choeurs féminins...

Voici "oh, my lady": "J'ai mis sur ce morceau une boucle rythmique samplée. Cela donne un coté hypnotique qui me convient. C'est pour moi un des morceaux les plus intéressants du disque mais dont les gens parlent assez peu. Peut être plus difficile d'accès à la première écoute.. "  C'est vrai que c'est un des morceaux qui m'a trotté dans la tête, même plusieurs semaines après écoute...

 

La chaine Youtube de DA CAPO

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #inter-ViOUS et MURAT

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Publié le 9 Septembre 2017

 

Allez, rapidos, un petit reportage (on y reviendra plus longuement)  sur la premier soirée de la 3e édition du festival LES BELLES JOURNEES, à Bourgoin-Jallieu, dont la programmation est ethno-centrée: que des français... mais pas question de se concentrer sur la "Française POP" indé (comme la première édition nous le faisait penser):  hier, on n'a peu entendu parler français et dans la lignée de l'année dernière, c'est plutôt la diversité du paysage français qu'on pouvait apprécier....

Après les gagnants d'un tremplin local en ouverture, les   Outshape qui n'ont pas encore une singularité phénoménale (dommage un groupe électro-pop avec un chanteur tunisien, ça peut être prometteur),  on a eu un capitain cavern assez captivant et sans concession: Butch Mac Coy... Une voix qui m'a fait penser à Roger Waters, mais beaucoup plus roots... Phénoménal dernier morceau qui a duré 10 minutes ou plus...

 

Festival Les Belles Journées 2017 :  1er jour...
Festival Les Belles Journées 2017 :  1er jour...
Festival Les Belles Journées 2017 :  1er jour...

Ensuite, changement d'ambiance... avec les NOUVELLE VAGUE...  Surpris de ne pas voir les fondateurs du groupe sur scène (Marc Collin et Olivier Libeaux), mais c'est véritablement "un projet" plus qu'un groupe... même s'ils ont produit de la musique originale sur le dernier album. Au micro, après Vanessa Paradis, Camille, Mareva Galanter ou Helena Noguerra, en ce moment, on a droit à Elodie Frege et Mélanie Pain... Et on est plutôt chanceux... Show un petit peu sexy, mais pas agaçant comme les Brigitte, et avec une bonne humeur et un dégagement de sympathie impressionnant.

Festival Les Belles Journées 2017 :  1er jour...
Festival Les Belles Journées 2017 :  1er jour...
Festival Les Belles Journées 2017 :  1er jour...

L'affluence est correcte pendant cette partie, mais encore bien décevante je pense en terme de tickets (si on enlève les VIP, les bénévoles, et la "presse")... Et dans la série "je détestelesfoodstrucks", il faudra m'expliquer avec ce volume de public, comment c'est possible que l'un des deux présents affiche une rupture de stocks à 22h30... C'était un message de soutien à l'ADMMP... L'Association de Défense de la Merguez dans les Manifestations Publiques. 

 

Festival Les Belles Journées 2017 :  1er jour...

Pour le dernier set, programmé à 23h30, les VIP semblent désertés... dommage car le groupe dans le vent en Dauphiné, les Montain Men, arrivent de Grenoble, avec leur recrue célèbre (qui les a propulsé dans une sphère nationale):  l'ancien batteur des Noir Désir... Denis Barthe... qui s'amuse follement. Il a amené dans l'aventure le bassiste Olivier Mathios. Du blues rock puissant, assez monolithique sur la durée du set, mais l'énergie du guitariste et la personnalité de l'australien -pour ne pas dire lunaire-  harmoniciste aux pieds nus, nous font passer un excellent moment. Ils devraient remplir le Summum de Grenoble en Novembre.

Festival Les Belles Journées 2017 :  1er jour...
Festival Les Belles Journées 2017 :  1er jour...
Festival Les Belles Journées 2017 :  1er jour...
Festival Les Belles Journées 2017 :  1er jour...

L'ambiance des Belles Journées:  (en attendant ce soir... La pluie va passer... et il fera sec pour Thomas FERSEN et Fishbach, R. Burger et B.Betsch...Sans oublier Raoul Vignal...)

Festival Les Belles Journées 2017 :  1er jour...
Festival Les Belles Journées 2017 :  1er jour...
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Festival Les Belles Journées 2017 :  1er jour...
Festival Les Belles Journées 2017 :  1er jour...
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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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Publié le 6 Septembre 2017

... On va continuer à passer le temps à regarder le temps s'écouler, en attendant des nouvelles... et quoi faire de mieux que de vous rappeler à tous des bons moments à moi... hein? Bon... certes...  Tant pis pour vous... Soirée diapo obligatoire!

Après les poncifs américains, voilà un volet à poils et à plumes, à piquants, et autres...

BACK in Colombie Britannique... qui souffre encore et encore du smoke des incendies de forêts...

clichés n°39:  Plumes et poils
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Si on a observé à plusieurs reprises le Pygargue à tête blanche, qui n'est pas farouche, voici ce que je pense être un Aigle royale juvénile... qui profitait des derniers rayons de soleil sur une plage désertée...

clichés n°39:  Plumes et poils
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Des bruyants voisins : les huitriers...

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Je ne résiste pas à vous montrer leurs cousins hollandais (pris en 2015 d'un peu plus près):

clichés n°39:  Plumes et poils
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A la recherche de la centaine d'ours, vivant dans une petite vallée (où se sont tenus des épreuves olympiques) à côté de Whistler:

clichés n°39:  Plumes et poils
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et son petit:

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Toujours pas d'ours.... mais le coyote:

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ah, le voilà, le voilà... je l'ai vu!!!... Et toi, le vois-tu? On ne voit que lui!!

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Magnifique oreille.... (J'ai aussi vu son derrière en vrai)

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Allez, prenons de la hauteur...

Un intrus?: 

clichés n°39:  Plumes et poils
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Oiseaux: (dont le Bruant à couronne blanche, qu'on ne trouve que là-bas... et le Geai bleu, emblème de l'équipe de baseball de Toronto)

clichés n°39:  Plumes et poils
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La table de pique-nique est déjà prise par deux amoureux qui se bec-otent....:

clichés n°39:  Plumes et poils
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... Magnifique temps anticyclonique... qui nous rend captif de la fumée des incendies....Voilà l'ambiance grise  qui régnait

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #montagne - rando et photos

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