Publié le 30 Avril 2016

Du côté de Liliane et Jacqueline, on commence à fatiguer un peu après de multiples saisons... En effet, on prend Murat pour Yann Barthès... C'est la dernière séquence.

 

Murat, sosie de Yann Barthès?

et ? et ? C'est tout.... C'est samedi, c'est remplissage, c'est mag du week-end, c'est "bronzez mais idiot", c'est le week-end du 1er mai...

NB: N'oubliez pas le 3/05, Murat en live et en direct sur ARTE LIVE WEB.

NB: Trappenard était censé parlé de MORITURI au Grand journal la semaine dernière... mais ça n'a pas été le cas... faute à l'actualité.... Partie remise?

NB: Le vinyle de MORITURI est sortie le 29/04. Je rappelle qu'il contient un titre inédit, et le cd. Pour l'instant, je n'ai pas eu d'info sur ce nouveau titre.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Morituri

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Publié le 29 Avril 2016

 

- Nouvelle de la plus haute importance. POINT. CONCERT UNIQUE DU MORITURI TOUR -sur lui-même-. POINT. Retransmis sur ARTE LIVE. POINT. LA FRANCE ENTIERE pourra être à MAROQUINERIE. POINT.

http://concert.arte.tv/fr/jean-louis-murat-pias-nites

"Jean Louis Murat @ [PIAS] NITES

Ferrat avait l’Ardèche, Brassens l’Hérault, Jean-Louis Murat est lui bien attaché à son Auvergne natale.


C’est néanmoins en quittant sa ville de Chamalières –au moment où Giscard en était maire, coincidence ? – que l’artiste est pris d’une envie de retour aux sources. De ses voyages de jeunesse, l’artiste tirera inspiration et surtout motivation quant à sa carrière artistique. Epaulé par William Sheller à ses débuts, il signe 16 albums studios, 4 albums live, et pléiade de collaborations qui le voient chanter avec Mylène Farmer, et Camille, écrire pour Françoise Hardy ou encore jouer dans un film de Jacques Doillon.

Et c’est avec ce bagage artistique, que l’artiste à l’éternelle allure de jeune homme nous présente à La Maroquinerie son dernier album teinté de spleen mais dénué de toute nostalgie : Morituri".

Début du live 20heures

 

Ce n'est pas le télégramme Zimmermann mais quand même une sacrée bonne nouvelle, Un télégramme bob dit l'âme tout de même (c'était annoncé dans le plan promo mais il faut se méfier des Attachés de presse...).

 

 

2) Dans le télégramme, une chronique riquiqui comme un télex.

http://www.letelegramme.fr/musique/murat-morituri-29-04-2016-11049282.php

Murat. "Morituri" ***

Après "Babel" livré à l'automne 2014, l'infatigable artisan de la chanson qu'est Jean-Louis Murat nous sert un superbe "Morituri". Un disque sombre, marqué par la mort ("Tous mourus") et la déliquescence d'un monde dont l'Auvergnat reste un observateur averti.

"French Lynk", premier extrait avec lequel il nous fait entrer dans son univers, évoque la question des migrants qui agite l'Europe. L'album dont le titre évoque ces gladiateurs qui vont mourir raconte au fil d'une écriture toujours aussi imagée, littéraire, cette terrible année 2015. Pas de boule de cristal chez Murat. Pourtant "Interroge la jument", morceau écrit bien avant le 13 novembre, semble toutefois relater l'indicible de ce soir d'automne. Troublant. Inspiré, Murat suggère plus qu'il ne dit, et s'appuie comme toujours sur des mélodies qui font mouche, comme sur la chanson-titre ou "Le cafard". C'est avec cette magnifique chanson, sorte de blues lent, que Murat, qui a repris haleine sur l'Ile de Bréhat, achève sur une note d'espoir un disque à l'élégance folle.

(Le Label/Pias)

3) MORITURI est arrivé en écoute gratuite sur les plateformes deezer et spotify and co...

http://www.deezer.com/album/12894998

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Morituri

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Publié le 29 Avril 2016

Excusez-moi, j'ai été distrait de mon sacerdoce : En deux jours, j'ai été purement happé par le démon du jeu (cf l'article sur Eryk e).... J'ai dû faire un traitement express: J'encourage Pascal, les deux Pierre, Isa, Armelle et les autres à utiliser comme moi les services de www.joueurs-info-service.fr/.

J'ai repris depuis une vie normale... enfin presque... Je ne suis pas sûr qu'aller à Cultura feuilleter les revues à la recherche d'article sur JL Murat soit une activité forcement normal... surtout quand il me faut acheter "Point de vue". J'ai même du parcourir LUI avec Elodie Frégé... c'est vous dire que j'ai de la conscience professionnelle (manque de pot, il n'y avait pas d'article sur Murat dans ce magazine)!

Enfin, soit, la promo MORITURI s'étoffe petit à petit:

On the web, deux chroniques de MORITURI

Et je vous montre des journaux.... mais c'est pour vous parler de deux chroniques Web!

1) Commençons par le récurrent article signé Benoit Crevits du côté de POP NEWS, qui trouve Murat au "somment de son art".

A lire en intégralité sur le site popnews

Extrait:

"...Morituri" n'est pas très éloigné du somptueux "Babel". Les chansons y sont toujours aussi langoureuses, épaisses, teintées de Blues, comme ce "Frankie" gorgé de mythes et de légendes quelque part entre 827 et 1163. Bêtes imaginaires, forêts de Bavière et eaux profondes intéressent bien plus Murat que le retour de Renaud ou de Polnareff... Subterfuge bien malin pour happer les médiocres médias et avoir une once de visibilité...

On appréciera particulièrement le beau travail de Gael Rakotondrabe (Cocorosie, Anthony & The Johnsons) aux claviers et au piano sur "Tarn & Garonne" ou sur "La Pharmacienne d'Yvetot", un titre qui aurait pu être aussi celui d'un film de Mathieu Demy. Murat, maniant l'art de la toponymie comme personne, dresse là l'une des pièces maîtresses de "Morituri". La langue coule. Nous, bouche bée par la voix chaude de Murat. Empêtrés dans ses histoires parfois sans queue ni tête, les mots sont toujours justes, sonnants et trébuchants à souhait". LA SUITE ICI

2) La deuxième chronique est tout autant positive... Elle nous arrive du site Clairetobscur.fr (spécialité rock prog) déjà croisée lors de la promo BABEL. Elle se conclue par un "Ceux qui vont jouir te saluent Jean-Louis" après l'avoir mis sur le même pied d'égalité que Neil Young.

A lire ici en intégralité: http://clairetobscur.fr/jean-louis-murat-morituri/

EXTRAITS :

Car chaque disque du reclus auvergnat vaut son pesant de terreau fertile. En marge du show business parisien et des émissions "sans la tête", notre Neil Young contrarié propose, pratiquement chaque année, les fruits de ses récoltes musicales de toute beauté. Rien n’est à jeter depuis longtemps dans la geste du Murat [...]

Babel nous avait sonnés par sa perfection thématique et formelle. Morituri enfonce la dague et prouve que chez certains, quantité rime toujours avec qualité. Il est vrai que le Jean-Louis a le temps : il ne fréquente pas (ou très peu) les médias, tourne (malheureusement) trop peu mais travaille beaucoup. En véritable artisan qu’il affectionne d’être, l’homme se lève tôt et "produit" de la musique comme d’autres labourent les champs ou traient les vaches. Chez lui, l’art n’est pas seulement un artisanat mais une dure labeur, qui prend du temps et qui fatigue, qui fait suer et nous mène au soir, éreinté mais heureux. Murat est au monde, qui le lui rend bien tant l’inspiration quasi quotidienne qui habite le pâtre semble de source divine. Sans même parler du timbre de voix du bonhomme : ancré mais céleste, enraciné mais aérien.[...]

Tant de simplicité mêlée à tant de beauté fascine, étonne et fait réfléchir. Pourquoi, cependant, si peu y parviennent ? "Ceux qui vont mourir…." assène le titre de ce seizième album. L’année 2015 et son cortège de mauvaises nouvelles a offert du grain à moudre au meunier toujours éveillé. A ce titre, "Interroge La Jument", écrit avant les attentats de Paris, ne laisse pas de dégager un parfum d’angoisse. "Tous Mourus", sorte de balancelle crépusculaire à côté de laquelle on aurait envie de se coucher en regardant vers le haut martèle pourtant son lot de coups bas. "La Chanson Du Cavalier", à la grandiose épure, forme déjà un classique. Certes, à l’exception du single "French Lynx", l’ensemble reste plutôt calme. Dix titres mid-tempo qui pourraient, lors d’une première écoute peu attentive, laisser croire à l’auditeur que chaque morceau du tout ressemble à un autre. Alors que cette illusion auditive s’avère figurer une preuve supplémentaire de cette volonté d’unité que le chanteur s’ingénue à ériger depuis des années.

Jean-Louis Murat prend la lumière et sait la faire diffracter en de multiples perles mélodiques. Il peut ainsi cesser d’envier Neil Young. Il a creusé son chemin, différent de celui mené par le Canadien, mais semblablement maîtrisé. Encore un chef-d’œuvre. En attendant le prochain. Ceux qui vont jouir te saluent Jean-Louis.

Lisez l'intégralité de l'article ici http://clairetobscur.fr/jean-louis-murat-morituri/

LE LIEN EN PLUS VACHEMENT IMPORTANT

 

- L'album MORITURI est l'album de la semaine sur la webradio de la Sarthe WRS.

Jean-Louis est en Une sur leur page fb

http://www.radiowrs.com/     (Il n'y a rien à lire de spécifique).

 

- Toute petite chronique aussi là:

http://www.riffx.fr/actualite/2016/04/27/murat-morituri

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 27 Avril 2016

De la hauteur, du POINT DE VUE, de l'image du monde...

Et oui, vous l'avez compris, Jean-Louis Murat est dans POINT DE VUE (images du monde), non, vous ne l'aviez pas compris? AH bon... Et même en couverture, avec toute la famille, les petits enfants... Ah, euh, non, ce n'est pas lui, c'est la Reine d'Angleterre, ils ont la même coupe (enfin presque, des fois).

Enfin soit, ça me ravit! Enfin, on sort un peu du train train (comme avec cet article dans l'amateur du cigare en 2009.).

Et puis, sacrebleu Anne-Constance, mince, notre prince Murat mérite bien de figurer dans les Actualités du gotha et des people d'exception , n'est-il pas? Je vous prie de m'excuser si je m'emporte...

Et... et... et... en plus, cet article, il est intéressant! Point de JLM castagneur, point de muratrie (cf l'article d'avant-hier soir), mais le Jean-Louis Murat bleuet, âme sensible... qui pleure en écoutant Joe Dassin. Bon, certes, pas de révélations fracassantes dans cette succession de coups de cœur artistiques.: John Ford, Tarkovski, Joe Dassin, Creedence, Marvin Gaye...

C'est dans le numéro qui parait ce jour, 27 avril, avec au sommaire d'autres musiciens: Juan Carlos, François Pinault, Sofia de Suède et donc la copine de Mick Jagger, Queen Elizabeth.

Voici l'article auquel j'ai eu accès je ne sais pas comment -via PressReader- (l'article est en fait une double page dans la revue, avec une photo période Grand lièvre, celle de JLM, impérieux, mains dans les poches d'une gabardine en plein champ).

Le titre: LES ETATS D'ART de JEAN-LOUIS MURAT.

De la hauteur, du POINT DE VUE, de l'image du monde...
De la hauteur, du POINT DE VUE, de l'image du monde...

Jean-Louis Murat est aussi dans le VSD cette semaine, ça sera pour l'article de demain... si tout va bien.

PS: A l'heure où je boucle cet article, 22h06, le disque d'Eryk E. reste encore à gagner. Cf l'article précédent.

PS2: A 9h23, idem. Et n'hésitez pas à lire les commentaires, c'est tordant! Cruel, mais tordant.

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 26 Avril 2016

Concert A comme 1er concert, premier concert véritable,  et M. était là, pour son plaisir... Il revient pour nous sur cet événement... et petite surprise,  il vous offre la possibilité  de gagner  le disque "Seize" qu'Eryk a finalement sorti dans une belle édition physique  (un beau collector). Une petite question toute simple vous attendra en fin d'article ce soir à 18h00 (26/04).

  - De quoi? y'a des retardataires? M'enfin, faut suivre: Eryk E, c'est le dernier artiste avec lequel Jean-Louis Murat a travaillé (en lui offrant 3 textes et sa guitare). Retrouvez son interview ici et une petite chronique sur son disque là.

.---------

C'est au Puy-de-la-Lune, à proximité de la place de l'Étoile, qu'Eryk Einsenberg invitait ce mardi 19 avril à la découverte scénique de son univers musical, sous le nom d'Eryk E. En attendant de pouvoir rêver un jour d'un Olympia pour lui tout seul, il se présentait lors de cette soirée en trio, dans un Caveau de la Michodière petit mais comble, pour ce qui était son premier véritable concert – après un mini-tour de chauffe en février.

À ses côtés, dans ce voyage d'une heure et demie environ, il put compter sur Frédéric Leclair, dit Lézard, qui réussit à nouer à la guitare électrique un intéressant dialogue avec et en contrepoint du clavier, l'ensemble compensant sans trop de difficultés l'absence de section rythmique. Si Lézard est un excellent instrumentiste, dont la réputation dans la région n'est plus à faire, on regrettera pourtant qu'il soit resté un peu en retrait ce soir-là, alors qu'il n'hésitera pas à s'affirmer davantage, quatre jours plus tard, à la Coopérative de Mai, pour le concert de lancement du nouvel album de John Brassett (dans un style musical, il est vrai, fort différent).
À sa décharge, il faut dire qu'il avait pour voisine, au centre de la scène, la chanteuse Gaëlle Cotte, qui capte immédiatement l'attention. Toute de vert vêtue, un fichu dans les cheveux, la jeune femme se fit volontiers joueuse pour solliciter le public, combler les temps morts ou taquiner la vedette. Comme tous les (bons) acteurs, elle brilla aussi par sa qualité d'écoute
oscillant légèrement sur sa chaise haute, l'air songeur, un regard bienveillant posé sur le chanteur, lors des escapades en solo de celui-ci. Vocalement, elle démontra de nouveau la richesse de sa palette, en évoluant d'un parler-chanter d'une rare justesse sur "Colloque sentimental" à de puissantes vocalises afro-jazz pour "Maisons closes", d'une jolie voix aiguë lors des refrains de "Notre exercice difficile" à une impressionnante envolée dans le final de "Seize", qui réveilla au passage le gyrophare du limiteur acoustique, plus habitué en ce lieu à flasher saxophonistes et batteurs…
Quant au leader du trio, barbe fraîchement taillée et marinière printanière sur le dos, il assuma son nouveau statut de chanteur-claviériste en passant la soirée assis derrière un Nord Stage 2, réglé en mode piano ou Hammond, selon l'atmosphère recherchée. Avec cet instrument, il parvint à bien occuper l'espace sonore, faisant montre d'une belle agilité, notamment sur une adaptation au swing délicat de "Je voudrais pas crever", dont on comprend qu'elle ait séduit Jean-Louis Murat, lorsque le médecin la lui fit écouter, voici quelques années (Murat, qui sera évidemment remercié au cours de la soirée, pour son "aide précieuse"). En l'entendant s’accompagner ainsi à l'orgue, on se disait par instants qu'il y avait quelque chose de Mengo dans l'art d'Eisenberg... Sa voix était bien en place, toujours aussi plaisante dans les aigus, parfois plus fragile dans les basses
surtout en fin de concert, mais sans qu'aucune menace d'aphonie ne plane pour autant.

Deux photos (signées Michael Duque) de la soirée du 12 février 2016 à The Embassy. Découvrez le travail de ce jeune photographe clermontois sur sa page : The Mic Raw's.

Le répertoire proposé comportait dix-neuf chansons, de diverses provenances : la quasi-totalité de l'album Seize, des nouveautés, des reprises de classiques, des poèmes mis en musique et même une vraie-fausse reprise dotée d'une nouvelle musique. Fort heureusement pour lui, Eryk E conserve une marge de progression importante, il eût été dommage qu'il atteignît la perfection dès sa première prestation en public. On se dit ainsi que des titres tels que "Le Bouquet" ou "Épanadiplose" sont pour l'instant sous-exploités et que son auteur n'a pas encore mis au point la formule optimale, qui permettrait d'en tirer sur scène tout le suc. Dans un autre registre, son interprétation des "Lieux" fut un peu raide, de sorte que le lyrisme originel de la chanson resta par trop corseté. À l'inverse, "Seize" confirma son potentiel d'excellent morceau de scène et si Gaëlle Cotte ne chercha pas cette fois-ci à faire chanter l'assistance, il est certain que le trio tient là un titre idéal pour fins de set chaleureuses et fraternelles, en contraste avec un texte sombre. Côté découvertes, Eisenberg nous ravit avec deux nouvelles chansons, "Planèze" et "Notre exercice difficile", à l'écriture plus dense que les textes de l'album : en se montrant moins elliptique, en développant davantage son propos (sans pour autant le surcharger), en jouant de métaphores autour du désir amoureux et en n'hésitant pas (fidèle ici à Gainsbourg plus qu'à Brassens) à taquiner les rimes difficiles, Eisenberg livra deux morceaux qui, à première écoute, nous parurent de belles créations, dans une direction inédite pour lui. Il nous séduisit en outre par certaines prises de risque, qu'elles se révèlent à l'arrivée plus ou moins payantes. Son adaptation de "Colloque sentimental" est d'une remarquable pertinence et le dialogue à deux voix qu'il instaura avec sa choriste fut, répétons-le, d'une grande justesse. Dans un autre genre, reprendre "Mon enfance" était pour le moins intrépide et si le chanteur ne chuta pas, il connut le frisson de la glissade, saisi par l'émotion – quelle idée, me direz-vous, d'aller se frotter à un interprète de l'envergure de… Patrick Bruel. On retiendra pourtant avant tout l'audace de la démarche, nettement préférable (dès lors qu'elle ne sacrifie pas l'humilité) à ce qu'aurait donné le confort pépère d'un tour de chant verrouillé de toutes parts.

Interrompons ici l'évocation de ce concert, afin de laisser le plaisir de la découverte aux spectateurs qui iront écouter Eryk E dans les prochains mois. Au final, on retiendra que cette soirée chaleureuse a levé les quelques éventuelles interrogations que l'on pouvait avoir sur la capacité du néo-chanteur à étoffer son répertoire au-delà des titres de son album ou à tenir la distance sur tout un concert. Et comme l'on sait, de source sûre, que l'opération de la hanche à laquelle le Dr Eisenberg devait participer le lendemain dès 8h00 s'est déroulée sans incident majeur, on peut dire que ce baptême scénique sous le nom d'Eryk E fut une réussite. Souhaitons pour le chanteur et ses musiciens qu'elle en appelle beaucoup d'autres…

Quatre informations récentes concernant Eryk E :

1. La première est déjà connue, mais elle a pu échapper à certains : sachez donc que le clip de la chanson "Bleu", réalisé par Élodie Huré, est désormais visible sur le net. Par exemple ICI.
2. Ce concert au Puy-de-la-Lune ayant affiché complet, la salle a décidé de programmer une nouvelle venue d'Eryk E le 11 octobre prochain.
3. Autre bonne nouvelle pour l'artiste, il fait officiellement partie des huit sélectionnés (parmi plus de quatre-vingts candidats) pour les prochaines rencontres Matthieu-Côte, qui auront lieu le 11 novembre, à Sémaphore (Cébazat). Lui qui était présent dans le public lors du dernier passage, pour le moins agité, de Jean-Louis Murat dans cette salle (cf. les comptes rendus de l'époque par Yseult et Fred) aura donc cette fois l'occasion de monter sur la scène. Le blog vous en reparlera certainement en temps et en heure. Découvrez la liste complète des huit artistes retenus pour ce tremplin ICI.
4. La quatrième information est également une bonne nouvelle, mais elle VOUS concerne, chers lecteurs du Blog de Pierrot, puisque Eryk E a gentiment accepté d'offrir un exemplaire dédicacé de son disque à l'un d'entre vous. Pour le gagner, il vous reste à participer à un petit jeu-concours :

*****


Pour remporter un exemplaire de l'album Seize d'Eryk E, il vous suffisait d'être le premier à résoudre notre énigme, dite du Père Fouras muratien. Au préalable, quelques points de règlement, afin d'éviter les malentendus :
- Le gagnant sera la personne qui réussira à trouver la réponse à l'énigme, en l'explicitant au moins à 50 %. Il est donc inutile de lancer des réponses en vrac en espérant tomber par hasard sur la bonne, seules les réponses assorties d'explications seront acceptées. Il s'agit donc à la fois d'un jeu de réflexion et de rapidité.
- Les réponses doivent être proposées dans la zone "Commentaires" de cet article et NULLE PART AILLEURS. Celles qui seront données sur Facebook ou en message privé ne seront pas prises en compte.
- C'est la date et l'heure du commentaire qui permettront de départager les candidats ayant donné la bonne réponse, au cas où ils seraient plusieurs. Le jeu prendra fin dès qu'une personne aura trouvé la bonne réponse et expliqué celle-ci (au moins à 50 %). Elle sera alors invitée à fournir ses coordonnées postales en message privé et recevra dans les jours suivants son album.
- Le jeu est ouvert à tous les lecteurs du blog (qu'ils soient réguliers ou occasionnels), à l'exception de son directeur et de son actuel collaborateur. Les participants ne peuvent proposer qu'une seule réponse à la fois, mais ont le droit de tenter leur chance autant de fois qu'ils le souhaitent.
- Comme ce concours est organisé sans huissier de justice et à la bonne franquette, nous invitons tous les participants à faire preuve de fair-play et à respecter "La loi du sport" (comme dirait qui vous savez).
Voici l'énigme du Père Fouras muratien qu'il vous fallait élucider pour gagner :

L'horloge posée sur la plage
Quel est ce noble personnage
Qui pédale, pédale là
Au fond du bleu de l'au-delà ?

 

*****

Voici l'explication détaillée de l'énigme, dite du Père Fouras muratien, sur laquelle vous avez courageusement planché pendant plus de quarante heures !

L'énoncé de cette énigme comportait quatre allusions plus ou moins faciles à repérer, une allusion nettement plus obscure et surtout  un piège assez grossier. Je vais commencer par éclaircir ce dernier point.

Le mot "pédale" pouvait fort logiquement faire penser au cyclisme, sport qui passionne depuis son enfance Jean-Louis Murat. Pourtant, il fallait ici prendre le verbe "pédaler" dans son sens le plus large, le moins spécialisé, celui d'"actionner une pédale", attesté par Le Lexis comme par Le Robert. Dès lors, la pédale en question pouvait être celle d'un vélo... ou de tout autre chose. Étant donné que nous nous trouvons sur un blog musical et que l'enjeu de ce concours était de remporter un disque, vous pouviez éventuellement songer à la pédale d'un instrument de musique. En l'occurrence, il était fait référence ici à celles que l'on trouve sur une batterie, pour jouer de la grosse caisse et de la charleston.

Notre quatrain contenait par ailleurs quatre titres de chansons en lien avec Jean-Louis Murat ou Eryk E. Vous aviez d'ailleurs fini par toutes les identifier. Ainsi, "L'Horloge" est un titre interprété par JLM sur Charles et Léo ; "Bleu" est le morceau d'Eryk E qui fait l'objet du joli clip d'Élodie Huré évoqué ci-dessus ; "L'au-delà" est une de ses chansons que JLM a le plus souvent chantée sur scène ; enfin, "sur la plage" est la traduction littérale de "On the beach", chanson de Neil Young reprise par Murat en plusieurs occasions et qui, selon lui, aurait fortement contribué à sa vocation d'ACI (nous en parlions encore tout récemment).

Pour élucider l'énigme, il vous fallait donc identifier quelqu'un qui actionne une pédale, tout en étant lié à ces quatre chansons. Et cette personne n'est autre que STÉPHANE MIKAÉLIAN. C'est en effet lui qui joue sur "Bleu", comme cela est précisé dans le générique du clip ; c'est aussi lui qui se trouve à la batterie sur "L'Horloge" (cf. le site officiel), alors que la rythmique est assurée sur le reste de l'album par Christophe Pie ; Mikaélian a également joué de la batterie sur "On the beach" lorsque JLM a repris ce titre au cours de son traditionnel concert pour Clermauvergne, le 28 juin 2014 (Pierrot l'évoquait dans son compte rendu) ; enfin, il a accompagné ses vieux amis Jean-Louis Murat, Alain Bonnefont et Christophe Pie sur "L'au-delà", à l'occasion d'une émission de télévision diffusée en juin 2008, dont la vidéo a été remise en avant par Stéphane lui-même sur sa page Facebook, le 1er avril dernier...

Stéphane Mikaélian était désigné dans notre énigme comme un "noble personnage", car au sein du groupe culte Les Rancheros, il portait le nom de Comte de Montlo, en référence à la rue Montlosier (celle de "Je traîne et je m'ennuie"), où il vécut durant de longues années (Pierrot vous en disait quelques mots dans son compte rendu du Koloko 2013). Rappelons, pour l'Histoire, que Les Rancheros ont naguère signé, en ouverture de leur hymne officiel, la fameuse apostrophe "Hé oh hé oh Les Rancheros", dont s'inspira directement le ministre Stéphane Le Foll pour lancer le mouvement "Hé oh la gauche !". Pierrot avait tenté de vous mettre sur la voie des Rancheros, en vous indiquant que Mornac était le nom de Murat dans le groupe. Il avait aussi fait allusion à l'harmonica, à cause du frère de Stéphane, Pascal Bako Mikaélian, harmoniciste de blues réputé, bien connu des habitués de Koloko.

Bravo à EM'M qui remporte donc l'album digipack aimablement offert par Eryk E (que les autres participants peuvent évidemment acquérir auprès du chanteur, en le contactant via sa page Facebook). Un grand merci à vous tous de vous être pris à ce petit jeu et d'avoir porté si haut l'étendard du délire interprétatif. Et une mention spéciale à Pierre K et Pascal, qui auraient sans conteste remporté ex æquo le prix de la combativité... s'il avait été question de cyclisme.

Enfin, puisque Stéphane Mikaélian se retrouve, sans l'avoir demandé, la star de notre concours, profitons-en pour signaler qu'en tant que programmateur de Jazz à la Coopé, il organise le 4 mai prochain la venue à Clermont du Kenny Garett Quintet : https://www.facebook.com/events/1411457042514169/.

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Rédigé par M

Publié dans #divers- liens-autres

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Publié le 25 Avril 2016

Le billet de François MOREL

et hop, un petit article

Ah, chouette! Youpi! Enfin un article pour lequel je ne suis pas obligé de chercher un trait d'humour pour vous servir le plat! Puisque l'humour, c'est justement ce que je vous propose de goûter.

On attendait enfin une émission d'inter consacrée à Murat... mais non, celui qui dégaine: c'est le chanteur François MOREL qui observe d'un air goguenard mais plutôt navré, les petits bisbilles entre chanteurs établis, piliers de bars, aux allures parfois meubles, qui s'envoient des piques dans le buffet, et créé le mot "une muratrie"...  Allez, tout le monde dans son coin, KO par François.

C'était le 22/04.

http://www.franceinter.fr/emission-le-billet-de-francois-morel-le-billet-de-francois-morel-90

 

 

 

Mince, j'ai mis de l'humour quand même... mais face à Morel... comment lutter?

 

Merci Emmanuelle!

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Morituri

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Publié le 25 Avril 2016

Bon, petite déception: C'est un peu court (5 questions), et Jean-Louis maitrise bien son discours promo (cf la réponse a la 4e question)... Et re-pif léger sur les nez de Polnareff et de Renaud, et même des Rolling Stones... Dans l'interview, le discours sur le "renouvellement" que tient Murat est un peu casse-gueule... certains considèrent en effet qu'il reste un privilégié en terme de médias.

 

LE TITRE : "on s'est bien fait avoir!". "le chanteur sort Morituri un album soigné et paisible. Et brocarde la scène musicale actuelle qui capitalise sur Téléphone, Renaud ou Polnareff au détriment des jeunes artistes". Par O.Nuc

 

NDLR: et puis d'abord ce n'est pas Téléphone, c'est les Insus, rien à voir, n'est-ce pas Corinne?

 

début de la 4e colonne: c'est vrai, mais je n'ai rien écrit sous le coup de l'émotion, et rien changé à ce que j'avais préparé. J'avais écrit des chansons pendant l'été, jusque début septembre.

Dans le Figaro et vous, Murat en interview

L'article partagé hier à l'aide d'une photo est en ligne : c'est plus lisible

http://focus.levif.be/culture/musique/l-album-de-la-semaine-jean-louis-murat-morituri/article-review-493529.html

 

 

LE LIEN EN PLUS

 

Grâce à M., nous avons rendu hommage aux journaux traitant de chanson française (article sur la revue Chanson). Un nouvel épisode de cette histoire va peut-être voir le jour avec HEXAGONE (200 pages)... si la revue trouve des abonnés, puisqu'il n'y aura pas de distribution kiosque. Le numéro 0 est en ligne, avec une interview de JL Bergère (qui cite Murat). Une revue qui semble vouloir mettre en avant des jeunes artistes et des indépendants. Très culotté.

http://hexagone.me/hexagone-mag-revue-trimestrielle/

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 24 Avril 2016

L'anecdotique a parfois droit à son article solitaire... C'est vraiment injuste pour ce qui l'est moins, mais je vous laisse séparer le bon grain de l'ivraie, et me laisse flotter pour vous mettre au courant au gré des  flux médiatiques, gulf mainstream et autres dérives (en fonction aussi de mon temps de disponibilité).

Donc ci-dessous e très paresseux article de FOCUS-Vif l'express, qui montre au moins que le journal qui lui avait consacré un numéro spécial pour Babel, ne le lâche pas, malgré un bisbille de photos.

 

Merci à Dagmar pour la photo! (ne me demandez pas de vous expliquer sa façon de lire les journaux).

 

PS: J'allais oublier la vraie raison de mon article: l'annonce de l'interview dans le FIGARO de lundi... dont on peut déjà découvrir quelques lignes. http://www.lefigaro.fr/culture/2016/04/24/03004-20160424ARTFIG00084-jean-louis-murat-on-s-est-bien-fait-avoir.php

Dans Vif l'express... en attendant le Nuc de demain

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Morituri

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Publié le 24 Avril 2016

lynx paléolitiquelynx paléolitique

lynx paléolitique

- Biolay n'oublie pas Murat... et pas forcement dans le sens auquel on aurait pensé vu le passif. A "on n'est pas couché", devant la délinquante routière qui soulignait la qualité de l'actualité musicale en citant Christophe, Biolay a indiqué "mais aussi Murat, Manset..." ... Et voilà, c'est tout... Bon, oui, c'est tout, mais c'est dimanche. Et en plus, je ne peux pas vous parler plus de l'interview qui a suivie parce que je suis endormi avant...

- Emission suisse où on traite de l'actualité musicale: Dans la dernière demi-heure, il est question de MORITURI. La première chroniqueuse a apprécié: moins de "minaudage", un univers dans lequel on peut rentrer, une sobriété délicate. Le deuxième dit que ça n'a pas de prix (notamment l'utilisation via le terme "ma mie"), même s'il ne trouve pas l'album dans les meilleurs de Murat (une orchestration un peu "cache misère"). Le 3e trouve l'album très beau... et fait le lien avec "les nuits debout"...

http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vertigo/7633097-vertigo-22-04-2016.html?f=player/popup

- Il semble que Bertrand Dicale n'ait pas non plus oublié Murat dans sa chronique "Ces chansons qui font l'histoire" de samedi (france info). Elle était consacrée au PAPE... et c'est donc "le pape musulman" qu'on a pu écouter rapidement... Il y a semble-t-il un problème de podcast, et je n'ai pas pu écouter.

http://www.franceinfo.fr/emission/ces-chansons-qui-font-l-actu/2015-2016/des-papes-et-des-chansons-23-04-2016-06-55

C'est la deuxième fois au moins que Murat est présent dans la chronique (précédemment, il était dans celle sur Jeanne D'Arc).

- Une chronique de l'album sur indiepoprock.

Petit extrait :“Muratori” est cela, un recueil d’histoires écrites dans un goût certain pour la beauté des détails quotidiens, qui perdent leur côté ordinaire sous la plume de l’auteur. Du point de vu instrumental, l’accompagnement fait bien plus qu’office de faire valoir. Souvent feutré, parfois grandiloquent, par exemple le Tous mourus très piano bar (PMU ?) s’agence sans aucun mal avec La Chanson Du Cavalier et son envergure, sa puissance orchestrale. http://www.indiepoprock.fr/chroniques/albums/jean-louis-murat/morituri/

- MORITURI au CANADA, c'est pour vendredi. Une petite mention dans les sorties de la semaine dans le journal du Québec

- 4e ou 5e teaser sur l'album hier... Je n'ai pas été très soucieux de vous les présenter tous je crois, puisque j'imagine que vous avez déjà l'album! Mais on rattrape le retard, et on finit par le clip de "French lynx".

Le cafard, façon "la nostalgie" de Ferré, le titre le plus souvent retenu, mais qui n'est pas mon préféré décidément:

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Morituri

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Publié le 23 Avril 2016

Murat est entré 18ème du Top avec 2455 ventes physiques, + 285 téléchargements, soit 2740 albums, une entrée comparable à Toboggan pour le classement, mais pas en quantité: il en avait vendu 4116. Babel était lui rentré 8e avec 7000 ventes. Ce n'est donc pas une très bonne nouvelle.

- Pour l'interview, c'est sur RADIO TOTEM. Une interview avait déjà été donnée sur cette radio pour Grand Lièvre. Un excellent phoner où on parle vraiment de l'album... un album que Murat qualifie "de la maturité"... et où il dit que c'est son préféré en attendant le prochain! Pas de retrait donc... sauf derrière les musiciens de Morituri comme il le dit, ce qui lui permet de se consacrer au chant.

http://www.radiototem.fr/index.php/infos/227-conversation-avec-jean-louis-murat

Murat explique que la tournée Babel avec les nouveaux musiciens était aussi destiné à créer une cohésion avec le groupe, avant l'enregistrement rapide de l'album.

Murat dit qu'il s'agit plus d'un album sur la disparition que sur la mort, "il y a plus de choses qui meurent que des choses qui naissent". Et Murat de se lancer sur un discours sur le barbelé et les clôtures Gallagher...

Murat parle de sa semaine de ski en Hautes-Alpes... tout en critiquant les ravages des aménagements touristiques... mais il finit par dire qu'il a honte, et parle ensuite de la difficulté d'"ajuster ses idéaux et sa vie quotidienne".

1ere semaine de vente et interview radio TOTEM

- Petite séquence sur la centralisation parisienne, une catastrophe... et Murat de raconter qu'il a coincé le maire de Clermont pour lui dire que la seule chose qui manque à la ville est un TOURNEUR.

- Bonne séquence (avant-dernière) sur la productivité, la vie des chansons, la sensibilité du moment, l'absence de nostalgie des vieilles chansons.

- La dernière séquence revient sur l'absence de tournée. Il redit qu'il n'a pas pu monter sur scène et qu'il le vit comme une "sanction".

Murat parle ensuite de ses "réflexes vaniteux", "je ne me prends pas pour une merde" "parce qu'il faut porter haut le drapeau de ce qu'on fait" : "oui, je ne suis pas comme vous" (le public), un albatros?

Et pour finir, quelques mots sur Koloko très charmants...

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Morituri

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