L'actu de Jean-Louis Murat en 9 points autour de la St-Valentin 2021
Publié le 15 Février 2021
Hello les loulous,
Bon, il commence à y avoir de quoi faire un gros journal muratien. Alors, générique, et on se retrouve à table devant mon prompteur! Il est 20 heures sur votre canal de la TNTJLM... et après je pourrais m'allonger sur mon lit...
Bonsoir!
1) Au cas où ça vous a échappé, que votre daltonisme vous empêche de remarquer la belle couleur bleue claire du blog, je soutiens le projet "Aura aime Murat".
Nous venons d'atteindre les 50% sur le crowdfunding! Et les 50 contributeurs! On va y arriver alors inutile d'attendre pour réserver votre disque: https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/auraaimemurat/tabs/backers Il n'y en aura pas pour tout le monde!
En tête d'affiche, avec Silvain Vanot et Pierre Schott, je suis ravi d'avoir le rare Erik ARNAUD. Sur disque, il avait déjà osé se confronter à MANSET et à "tous les cris, les sos" de Balavoine, deux très beaux hommages à deux immenses chansons! J'apprécie particulièrement sa version de "vies monotones".
Dans le casting, nous comptons également sur Chevalrex. IL parle de Jean-Louis Murat dans une interview récente:
Je pense à une chanson comme “La Tombe de Jim” : on peut lui faire raconter beaucoup de choses. Pour moi, c’est une chanson de deuil et de reconstruction, c’est ce qui m’a guidé dans l’écriture. Mais ça reste très ouvert au niveau du sens. J’ai d’ailleurs eu pas mal de retours de gens qui m’ont écrit des choses très touchantes à son sujet. J’ai l’impression que le prénom “Jim” invite à pas mal de projections. Moi-même, je n’ai pas exactement tranché sur qui est ce Jim, et à vrai dire ça ne m’intéresse pas tant que ça de savoir. Beaucoup y projettent leur histoire, leur imaginaire, et je trouve ça très bien. Si j’avais décidé que Jim était une personne réellement identifiée, Jim Morrison par exemple, l’imagination suscitée par la chanson serait bloquée aussi net.
Quand on a entendu “La Tombe de Jim” pour la première fois, on a de notre côté pensé à “La Ballade de Jim” de Souchon. Jim serait mort d’amour après son séjour à l’hôpital, et on pourrait alors venir se recueillir sur sa tombe …
C’est ça que je trouve intéressant, que chacun connecte ce prénom à un Jim en particulier. On m’a aussi parlé d’un héros de BD des années 50. Plein d’autres figures “pop”. En l’occurrence j’aime bien Alain Souchon, la “Ballade de Jim”, je l’ai entendu à la radio enfant, mais je ne me suis jamais réellement arrêté dessus. Je n’ai donc pas pensé une seule minute à cette chanson. Je pensais davantage au “Jim” de Jean-Louis Murat, Jim Harrison, je pensais à différentes choses, et ça m’allait bien comme ça.
Lui aussi s'est déjà livré à l'exercice de la reprise (Daho, Holden):
2) Petite brève en passant : Une minute sur France Bleu à l'occasion de son anniversaire. "un côté rustre, provoc et bougon" mais "capable d'écrire d'excellentes chansons" nous dit-on.
3) On en reste aux clichés, avec les humoristes d'inter... mais l'intérêt si régulier de Tanguy Pastureau commence à être tout-à-fait louche. Il cite, en une quinzaine de jours, une chanson et un album...
Même moi qui suis habitué à la noirceur, la chanson que je trouve la plus fun au monde c’est "Au Mont Sans Souci" de Jean-Louis Murat (à propos d'un projet de série télé inspirée par Mylène Farmer)
Tu le sais, auditeur d’Inter, mon loulou, aujourd’hui sur l’antenne (tiens, expression qui rappelle que je n’ai pas 20 ans), c’est la journée Avoir 20 ans en 2021, et autant moi à 20 ans, je trouvais la vie difficile, j’écoutais l’album Vénus de Jean-Louis Murat en regardant tomber la pluie sur la baie de Saint-Brieuc, j’avais des pensées noires, j’ai été jusqu’à me déguiser en gaufre au sucre afin de me faire dévorer par des goélands, autant avoir 20 ans en 2021, c’est pire, faut être honnête.
Ne détestant pas moi-même, à l'occasion, quand ça s'y prête, sans me départir du sérieux qui m'incarne, faire preuve d'humour, même en matière muratienne, je viens de le contacter pour qu'il nous en dise plus. La baie de St-Brieuc vaut-elle celle de Cabourg? Wait and see... Le nom de Pastureau qui signifie Berger ou possesseur de "pâture" l'a-t-il entrainé à écouter le berger de Chamablanc?
4) Encore 4 points... ne quittez pas, y a du lourd! En attendant une page de publicité:
- Avec Fleur du mal, pas de mal à se faire du bien! A lire une Chronique du 2e EP des "Fleur du Mal" (après avoir repris du Jean-Louis Murat sur le premier) https://addict-culture.com/fleur-du-mal-spleen-ii/
- Le "tribute Aura aime Murat", parce que Jean-Louis le valons bien! Just do it : https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/auraaimemurat/tabs/description
- Le blog de Pierrot, le blog qu'il vous faut! Pensez à vous abonner à la newsletter! et à mes internets!
5) Un article nous indique une proximité troublante entre "perce neige" de Murat et un titre des Last shadow puppets. Ce rapprochement me dit quelque chose, ça avait peut-être déjà été remarqué, mais je n'ai pas retrouvé de lien. Il faut rappeler que ce groupe anglais a justement enregistré le disque en France (studio blackbox, fréquenté par Matt Low) et que Gainsbourg et Mélody Nelson est une référence pour eux...
https://lust4live.fr/jean-louis-murat-the-last-shadow-puppets-le-choc-des-titans
extrait: Nous sommes en 1996 et Jean Louis Murat est au firmament de sa production. Pour preuve ce somptueux sixième album “Dolorès” et une collection de chansons à faire bramer un bucheron en rut. “Fort Alamo” (après “Cheyenne Autumn, l’ami Jean Louis poursuit son évocation de cinéphile…), “Le Train Bleu”, “Le môme éternel” et plus particulièrement ce mystérieux “Perce- neige” sur lequel je vais m’attarder. “Dolorès”, la bien-nommée, est la chapelle où s’abritent les prières d’un amoureux solitaire. A l’écoute répétée de cet opus d’une beauté vertigineuse, la messe est prononcée. Ses poèmes s’inscrivent sinueusement dans notre cortex et les mélodies s’y développent comme autant d’aveux et de désirs. “Perce-neige” est l’incarnation parfaite de ce que l’artiste auvergnat souhaite promulguer en variété française. A savoir une exigence totale. La porte s’entrouvre sur un vocabulaire/ bestiaire faisant la part belle à l’imaginaire et les ballades semblent d’un tout autre temps. Ritournelle insidieuse et aveu d’échec. Clavecin tempéré sur des passions trempées. Murat traite de la séparation à maux cachés mais nous montre la voie. Ainsi, son album concept hurle à chaque morceau la déception d’avoir quitté l’être adoré. Et tutoie des sommets.
6) Est-ce le point 5, mais il semble que Jean-Louis Murat fait la gueule...
https://www.instagram.com/vittoriominighetti/
Mais ce n'est qu'un dessin... On attend de ses nouvelles!
7) Voici venue de Belgique, après celles des Dory4 et de Fred Signac qui attendait Murat, une nouvelle chanson autour de Jean-Louis Murat... Bora Boris s'amuse avec le répertoire :
8) Avec un peu de retard, la chronique de Baptiste Vignol sur Baby Love DC est à lire sur son blog et c'est très sobrement intitulé "LA VOIX DU SEIGNEUR". Alors prions saint-amant.
http://delafenetredenhaut.blogspot.com/2020/12/la-voix-du-seigneur.html
Extrait: Murat est un type qui se donne, s'offre, sans compter.
La voix de Jean-Louis Murat, elle, suggère la beauté sensuelle des brumes qui trainent en fumées sur les tourbières du Cézallier. D'une clarté mauve, animale, qui semble tomber des étoiles, elle tamise le fond de nos vies.
9) Et puisque l'on parle du pays, il semble que Jean-Louis Murat inspire... si bien qu'au dessus du lac de Servières, sur la colline, on pense à ajouter les lettres : Hollywood! En effet, deux clips viennent de s'y tourner:
- Matt Low: La ruée vers l’or de Matt Low sort le 5 mars 2021 chez Microcultures / Kuroneko.
- Belfour: le groupe qui a joué plusieurs premières parties pour Cantat sont eux aussi des régionaux de l'étape!! Le clip est sélectionné pour le Festival du court métrage de Clermont Fd. https://www.facebook.com/belfourofficiel/
On me dit dans l'oreillette que, cher Matthieu, ce n'est pas la peine d'attendre Aure Atika, elle ne vient plus sur ces berges, elles sont à vous.
Aure Atika, vous l'aviez? En été, elle était.