ça enchaine... ça enchaine... Lille, Rouen, Niort...

Publié le 27 Octobre 2011

 

Lille Hier... pas de surprise, si ce n'est un changement d'ordre dans la set liste...  Comme je l'avais suggéré (héhé), "qu'est-ce que ça veut dire" a été chanté un peu loin dans la soirée...  Vu qu'un enfant était présent, Jean-Louis a peut-être été moins électrique...mais c'est à confirmer...

 

-  Demain, c'est NIORT, j'espère que vous vous y rendrez macifevement :

http://www.courrierdelouest.fr/actualite/deuxsevres/article_-Niort.-Jean-Louis-Murat-vendredi-a-l-Espace-culturel-Leclerc_37066-103_actualite.Htm

 

 

- ET ce soir, c'est ROUEN...

Abonnés de Paris-Normandie, ou camarades normands, vous avez de quoi lire :

http://www.paris-normandie.fr/article/autres-actus/murat-et-la-litterature

http://www.paris-normandie.fr/article/culture-a-la-une/le-grand-lievre-sur-les-routes

 

 

Et bien sûr, chers spectateurs chanceux, n'hésitez pas à nous laisser vos commentaires sur ces concerts...

 

 

 Sur France INTER, on fait de la pub...(on apprend grâce à eux que c'est encore Philippe Barbot qui avait écrit le dossier de presse, comme il avait celui du Cours ordinaire des choses).

http://www.franceinter.fr/evenement-jean-louis-murat-au-trianon

 

 

 

- De l'un peu plus consistant pour conclure: UNE CHRONIQUE DE GRAND LIEVRE... par Arno Mothra


 http://www.xsilence.net/disque-8225.htm    Note de l'auteur: 18/20 pour l'album.

 

"Il aura fallu deux ans à Jean-Louis Murat pour sortir son dix-huitième album. Une grande première depuis le fameux Mustango (1999) ! Ne s'entichant que rarement de ce qu'on attend de lui, Murat mise ici sur un concept plus acoustique, mais paradoxalement toujours dynamique. Les ombres de Mustango et de Mockba ne planent jamais très loin tant le son est brut, à la fois dans la puissance et la retenue.

Bien qu'il risque de ne pas faire l'unanimité, à l'instar de Tristan avant lui, ce Grand lièvre charme par son élégance poétique et évite les petites erreurs des précédentes productions de Murat. Les pistes de remplissage de Lilith, voire du Cours ordinaire des choses, parfois un brin mollasson et prévisible dans sa construction, ne trouvent ici aucun écho.
Les guitares électriques, peu présentes, laissent place à des arrangements acoustiques dans lesquels se mêlent l'orgue, les guitares sèches – omniprésentes –, le piano et, surtout, une ribambelle de chœurs. Ces derniers, peu courants habituellement dans les albums de l'artiste, tout du moins dans cette forme, confèrent une atmosphère particulière, sur le fil du rasoir, jouant sans cesse entre l'ironie et une mélancolie complexe ("Vendre les prés", "Le champion espagnol"). L'Auvergnat n'en oublie pas quelques expérimentations, notamment au niveau du traitement de sa voix ou au sein même du processus de composition. Seule la pop légère et naïve du premier extrait "Les rouges souliers", par ailleurs horriblement mal choisi, vient contraster cet ensemble baigné dans une douceur triste et planante qui n'appelle jamais à l'ennui.

Comme à l'accoutumée, la voix et les mots caressent autant qu'ils écorchent en entraînant l'auditeur au cœur de territoires plus ou moins connus (ruralité, guerre, cyclisme, égarement de l'homme moderne). Une poésie leste au ton toujours libre, visant principalement à glorifier ce que l'artiste nommera des héros (les soldats, les paysans, les sportifs). Murat s'ouvre donc davantage au monde qui l'entoure et en oublie par-là même son amour pour les femmes, exprimé plus que bonnement auparavant.
"Chercher l'aventure au plus profond des mots" nous chante Jean-Louis ici, et c'est qu'on lui donnerait volontiers raison. Parions que "Sans pitié pour le cheval" et "Le champion espagnol" rejoindront rapidement la longue liste des titres incontournables du chanteur.

Encore une sacrée réussite donc, quoique peu évidente aux premières écoutes. L'édition limitée est agrémentée d'un album live de huit titres enregistrés à la Coopérative de Mai (Clermont-Ferrand) le 7 avril 2010. Un bonus indispensable, quoique dévoilant un rendu sonore inégal, qui offre aux amateurs des versions retravaillées de quelques classiques ("Mousse noire", "Taormina", pour le coup méconnaissable), du trop rare "Pauline et François" ou encore de l'inédit "Yes Sir", direct et essentiel.
Grand lièvre s'avère donc être du grand Murat, sûrement l'un des meilleurs aux côtés de Mustango, Venus et Tristan. Un album à apprivoiser et dont le goût s'affirme encore plus en concert – pour le coup très électrique".
 
LES  TWITTS  DU  JOUR :
   
Je verrais bien Jean Louis Murat dans le rôle du capitaine Haddock dans un réalisé par Bruno Dumont
- Ivan Breton
  Tout Grand Lièvre + Jim + Foule Romaine + reprise d'Alcaline. Le Murat Live version 2011 est chouette. Allez y.

Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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A
<br /> <br /> @Marc le concert a effectivement duré environ 1h30 (je n'ai pas la durée exacte, c'est un ordre de grandeur ;-). Et effectivement le lightshow est bien plus abouti qu'à l'accoutumée!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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H
<br /> <br /> j'étais aussi à lille ce mercredi et trés bon résumé de ce concert.Effectivement public clairsemé,joli lightshow tromboscotique et surprise du ''chef" une séance de dédicase aprés le dit concert<br /> (tant mieux j'en ai ''profité'':)<br /> <br /> <br /> nb>la vidéo de ALCALINE au splendid (pour se donner une idée du jeux de lumiére )<br /> <br /> <br /> http://youtu.be/WNmEwKsAqAA <br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> merci pr le commentaire hakahata!   et pour le lien (même si sur ce début de tournée, j'ai décidé de ne pas diffuser les vidéos...histoire de faire le blogueur sage qui suit la ligne<br /> gouvernementale...)<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Merci bcp pour ce beau CR nuancé. Je me demandais si le fait de prendre le concert "à l'envers" a eu une influence sur la durée globale de celui-ci ?<br /> <br /> <br /> A Liège bien qu'ayant "sucré" "Rémi" et "Alexandrie" (festival oblige) JL était resté montre en main 1h20 sur scène. Alors est il au delà de l'heure 30 de concert sur cette tournée ?<br /> <br /> <br /> Personnellement je ne l'ai vu que très rarement jouer plus d'1h30... Je sais que quantité ne rime pas spécialement toujours avec qualité mais bon...si on peut avoir les deux  !!<br /> <br /> <br /> Marc.<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Pierrot, voici un petit feedback tout à fait personnel du concert lillois (au Splendid) de JLM ce mercredi.<br /> <br /> <br /> C’est devant un public plutôt clairsemé mais fervent que Jean-Louis nous a fait découvrir les versions live de son « Grand<br /> Lièvre ». Pour l’occasion, il a changé sa setlist en décidant de jouer l’album dans l’ordre inverse : en partant de la « Lettre de la Pampa » jusque « Qu’est-ce que ça<br /> veut dire » et en zappant, c’est de mise, « Je voudrais me perdre de vue ».<br /> <br /> <br /> Personnellement, j’ai globalement trouvé les interprétations des morceaux du « Grand Lièvre » justement jouées mais<br /> manquant encore d’épaisseur. La « lettre de la Pampa » a permis au concert de démarrer de manière électrique, assez brutalement, alors que nous étions habitués à voir Jean-Louis démarrer<br /> piano ses concerts avec de longues introductions instrumentales. Ceci dit, ce morceau était plus que plaisant. « Les rouges souliers », « Le champion espagnol » et<br /> « Vendre les prés » se sont succédés mais de manière assez mécanique. Là aussi, l’interprétation était juste mais n’a pas fait se lever les foules.<br /> <br /> <br /> « Haut-Arverne » a représenté un premier grand moment dans ce concert, montée de décibels, Jean-Louis qui se lâche un<br /> peu plus, des jeux de lumière plus présents et pour finir des applaudissements nourris à juste titre.<br /> <br /> <br /> « Alexandrie » fait retomber cette ferveur, avec une interprétation que j’ai trouvée personnellement assez moyenne.<br /> « Rémi est mort ainsi » prit la suite et le concert prit de la hauteur avec un excellent « Sans pitié pour le Cheval » et un non moins excellent « Qu’est-ce que ça veut<br /> dire » directement enchainé avec un tonitruant « Mousse Noire ». Cette « Mousse Noire » vécut un enchainement avec « Yes Sir » qui semble avoir surpris à la<br /> fois le public et ses musiciens. JLM passe  une période perturbée par des problèmes qu’il règle en discutant plusieurs fois avec un roadie , laissant<br /> Fred, Stéphane et Slim assurer des parties instrumentales.<br /> <br /> <br /> Impression de mon côté d’un « Yes Sir » en eau de boudin, sans changement de ton, avec des couplets répétés et le<br /> gimmick Yes Sir parlé. S’ensuit « Foule Romaine », tempo lent, qui permet à Jean-Louis de faire participer le public : on tape des mains en rythme et on monte sur le<br /> « Fou-ou-ou-ou-ou-oule ».  Une longue intro prend le relai, c’est très bon mais je ne reconnais pas. 1, 2, 3 minutes s’écoulent, il se met à<br /> chanter… « Jim murmurant à cheval… » : quelle version même si certains enchainements sont surprenants.<br /> <br /> <br /> Une très courte pause, à peine le temps de le rappeler qu’il est de retour ! Et c’est parti pour une grande partie d’échos,<br /> de dissonances, les paroles ne sont pas clairement énoncées mais c’est « Alcaline ». La version est longue, lancinante, passionnante. Très bon moment. On enchaine avec « Les<br /> voyageurs perdus », on attend l’utilisation de l’harmonica : il est là, juché sur le micro, mais ne sera pas utilisé. JLM recommence à jouer avec le public (on tape en rythme, chœurs la<br /> la la…) et se rend compte de la présence d’un enfant au premier rend, échanges de sourires, très sympathique.<br /> <br /> <br />  Une pause un peu plus longue, « ils » reviennent, long solo de<br /> Jean-Louis, on sait que ça va être le jaguar, le son est de plus en plus fort, la chanson chantée d’une voix douce, presque susurrée… « le tourment et le désespoir… »…. Ca monte en<br /> puissance, Jean-Louis crie, fait crier sa guitare, Fred accélère la basse, Slim se met au diapason et Stéphane va casser sa batterie tant il se défoule dessus. C’est un mur de bruit électrique,<br /> ils veulent qu’on ne les oublie pas de la nuit. On ne les oubliera pas. Un dernier signe à son plus jeune fan, des remerciements sincères au public et c’est fini : encore un excellent<br /> souvenir de concert de Jean-Louis.<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Un grand merci, Arnaud!  Très complet!<br /> <br /> <br /> Finalement, peut-être pas une bonne idée de ne plus mettre "qu'est-ce que ça veut dire" au début... Ca permettait de lancer le concert...  même si vous avez eu sans doute une bonne version<br /> du titre!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />