C'est lundi, c'est a posteriori: Quelques articles... (retour concerts St-Quentin, Concarneau et promo...)
Publié le 2 Décembre 2019
Bonsoir Muratiennes, Muratiens,
Pendant que Murat fait des siennes
sur Scène, à Paris, au bord de la seine,
Quelques articles en stock, je dégaine:
1) Sur CONCARNEAU, SAMEDI :
Poétique mais aussi groovy, Jean-Louis Murat a conquis le public venu le voir samedi au Cac.
Dans une salle presque comble, samedi, Jean-Louis Murat a déclamé ses plus belles poésies. Il a chanté quand Émilie vient le voir dans son « Tarn et Garonne » et les rollin’de « Gazoline », en version plus épurée.
2) Un petit article d'Olivier NUC dans le figaro!
https://www.lefigaro.fr/musique/jean-louis-murat-le-changement-dans-la-continuite-20191201
Le chanteur présente ses chansons les plus récentes en concert, avec les musiciens qui l’accompagnent depuis près de vingt ans.
Pour entamer ce nouveau périple, Jean-Louis Murat a décidé d’investir dans une nouvelle guitare. Une Fender électro-acoustique à douze cordes, dont il fait bon usage pendant l’intégralité des concerts de cette tournée. Pour ne pas en rester là, l’homme a aussi renouvelé son ampli et ses effets. Cela lui permet d’appliquer différents traitements sonores aux accords qu’il égrène au fil des chansons. Cela l’incite aussi à ne pas rester contraint par ses habitudes. Cela ressemble bien à l’homme, qui a toujours eu besoin d’être stimulé pour être bon. Cette stimulation peut venir de ses instruments, de ses accompagnateurs ou d’autres chanteurs qu’il considère volontiers comme des «concurrents».
Il y a bien longtemps que Jean-Louis Murat est dans une catégorie à part au sein de la scène française. En plus de trente années de carrière, l’Auvergnat a eu l’occasion de se démarquer à plusieurs reprises des us et coutumes de la scène hexagonale. Cette singularité lui confère un style et une patte inimitables sur chacune de ses productions. Très prolifique, Jean-Louis Murat a déjà écrit toutes les chansons de son prochain album, qui ne sortira pourtant qu’au printemps prochain. Par bonheur, il en dévoile déjà quelques-unes sur scène.
Stakhanovisme
Accompagné par la meilleure section rythmique avec laquelle il s’est jamais produit, d’une précision suisse - Stéphane Reynaud à la batterie et Fred Jimenez à la basse -, Murat donne actuellement des concerts passionnants. Bien sûr, on y entend très peu d’anciennes chansons. On ne compte pas sur Murat pour jouer un best-of d’une carrière amorcée à la fin des années 1970. Pourtant, la maison de disques PIAS effectue depuis une poignée d’années un remarquable travail de réédition de sa discographie. Cette année, Cheyenne Autumn, initialement paru en 1989, et Mustango (1999) sont ainsi ressortis, dans des versions assorties d’inédits ou de titres uniquement sortis en EP.
On a longtemps reproché à l’homme son stakhanovisme. Pourtant, aligner les projets au rythme où Woody Allen réalise ses films lui a permis de se renouveler avec une belle constance. Construire, détruire, reconstruire, déplacer: Murat n’en fait qu’à sa tête, quitte à semer des amateurs ou à démentir ce qu’il avait affirmé la veille. L’artiste est souverain. Longtemps rétif à la scène, il y évolue désormais comme un poisson dans l’eau.
Olivier était peut-être à St-Quentin pour le concert de la semaine dernière... Concert qui était debout! Le seul de la tournée et le public était donc bien chanceux de pouvoir se mouvoir move your body en rythme avec JL. D'après quelques échos sur les réseaux sociaux, c'était drôlement bien.
Ps: Les inrocks ont aussi recommandé le concert si j'en crois ce début d'article
3) On continue dans le désordre avec la Belgique dans le viseur:
Moustique nous explique pourquoi il faut retourner voir Murat:
https://www.moustique.be/25023/pourquoi-il-faut-aller-revoir-murat-en-concert
Baptisé “Il Francese”, le dernier disque studio de Jean-Louis Murat (il a aussi publié en avril 2019 "Innamorato", le live de sa tournée actuelle qui compte quatre titres inédits) fantasme la vie sous le soleil napolitain. “En 1968, j’étais sur le bord de la route pour suivre le Tour de France. Quand le peloton est passé en Auvergne, j’ai refilé ma gourde à Felice Gimondi”, nous confiait-il à la parution de "Il Francese". le chanteur avec des étoiles dans les yeux. ”Gimondi est arrivé en jaune à Paris. Depuis sa victoire, je me sens un peu Italien. Si un match de foot oppose les Bleus à la Squadra Azzurra, par exemple, j’enfile mon maillot de l’Italie."
Avec "Il Francese", Jean-Louis Murat tourne le dos aux albums concepts et autres expériences littéraires pour embrasser son premier amour: la chanson. Même s’il rêve d’antipasti, l’artiste ouvre les festivités sur un mot allemand (Achtung), repoussant fort joliment les frontières de son univers. “J’ai toujours pensé qu’une musique européenne aurait pu se développer et fédérer les publics. Mais ce n’est jamais arrivé. Résultat? On bouffe un max de tubes américains.” Le régime semble pourtant au goût du Français. “Je ne suis pas fan des États-Unis et de leur impérialisme culturel. Mais la musique américaine circule dans mes veines. C’est mon ADN et mes chansons en découlent. Alors, je me débrouille pour être en phase avec ma personnalité: je marie Jeanne d’Arc avec John Lee Hooker, j’associe Rimbaud et Curtis Mayfield. Pour l’instant, je raffole de Kendrick Lamar. C’est mon nouveau Bob Dylan. Et puis, je suis à fond dans Frank Ocean.”
Le rêve américain
Cette nouvelle passion transpire notamment à travers la production langoureuse de La treizième porte. Dispersées autour de quelques notes pianotées du bout des doigts, les particules électroniques s’infiltrent sous les mots délicats de Jean-Louis Murat. Avec Sweet Lorraine, il prend ensuite la route de Memphis et s’arrête aux portes des mythiques studios Stax pour un hommage à Otis Redding. Ailleurs (Gazoline), l’usage du vocodeur rappelle la récente métamorphose discographique de Lambchop. Entre traditions folkloriques séculaires et techniques de production dernier cri, le groupe américain lustrait blues, folk et country à la lueur du R&B. Jean-Louis Murat applique aujourd’hui ce traitement à sa chanson française. Avec maestria, naturellement. Autant de chansons à (re)découvrir lors de ses trois prestations live programmées en cette fin d’année.
Le 28/11, Théâtre de Binche, Binche.
Le 6/12, W :Hall, Woluwé Saint-Pierre.
Le 13/12, Théâtre de Namur, Namur.
LE LIEN EN PLUS
Tu es fan de Murat? Tu aimes donc les causes perdues et désespérées?
Alors, tu peux toujours voter pour l'élire comme l'un des concerts les plus marquants du Printemps de Bourges. Le Berry a lancé une consultation:
LE LIEN EN PLUS DU PASSE
Charlélie a causé vite fait de Murat :
Moi je travaille dans l’idée d’une œuvre sur l’histoire de ma vie, alors ce n’est pas forcément facile à faire admettre.
Murat est un peu dans cette perspective…
C’est ça, oui… mais Jean-Louis Murat, lui, est un peu plus médiatisé que moi parce qu’il est dans la provoc’. Il dit des trucs inacceptables, inadmissibles et plus c’est inadmissible et plus ça l’amuse de les balancer. Il n’empêche qu’il fait de très belles choses. J’ai beaucoup aimé Il Francese, son dernier disque, alors que j’ai détesté avec autant d’ardeur le précédent.
https://hexagone.me/2019/11/charlelie-couture-le-gypoete-barbu/
Voilà, voili, il semble a posteriori, que j'avais un peu de retard dans le traitement de l'actualité...
A très vite,