Publié le 16 Janvier 2010


Batiste Vignol, auvergnat bourlingueur,  a écrit plusieurs livres sur la chanson française. Je viens de découvrir son blog, même s'il me semble que j'étais déjà tombé dessus...Ah, oui, via myspace !   Il est organisateur d'un salon autour de la chanson: http://www.lachansondeslivres.fr/  en Auvergne au mois d'avril.

Dans son dernier article, il cède à la tentation de faire un classement de la décennie... mais il est plutôt original... notamment, en sélectionnant un J.J. Goldman (au fait, il doit revenir en 2011)... mais ce n'est pas la moindre surprise...
On l'excusera... car il place également "Lilith"... peut-être le disque le plus rock de la sélection:

http://delafenetredenhaut.blogspot.com/
"LILITH (2003) de Jean-Louis Murat. À ce jour le plus beau disque du sieur Bergheaud, avec CHEYENNE AUTUMN (1989) et MUSTANGO (1999). Un double album imparable, composé de 23 chansons pour une vingtaine de pépites. Qui dit mieux ? S'il fallait en extraire un titre... Disons Le voleur de rhubarbe. Une chanson qui sitôt entendue intègre le folklore, au sens noble du terme".



J'ai également repéré cet article:
http://delafenetredenhaut.blogspot.com/2008/06/sen-ronger-les-ongles.html


Un de ses livres s'appelle "cette chanson qui emmerde le Front National" . Y figure-t-il "Maigret et les pédés"? Je n'ai pas trouvé l'info.



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Rédigé par Pierrot

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Publié le 15 Janvier 2010

Au temps de Mustango....


Très jolie émission avec des images sympas d'un Murat séducteur, loin de celle d'aujourd'hui.... même s'il y avait déjà une question là-dessus...
On le voit raconter l'enregistrement de Mustango comme "du pur plaisir", dire qu'il a passé des mois à rire... Là, l'historien constate qu'il a récemment plutôt parlé d'artistes new-yorkais "prise de tête"...

Sympa de l'entendre raconter sa vie de peintre new-yorkais.... qu'il a oublié d'être français. C'est peut-être la différence avec le "cours ordinaire"... Cette immersion dans le state of United States pour Mustango alors que le Cours est plus français finalement...

Enfin, une intéressante anecdote sur sa première émission de radio, où il se serait fait sévérement ouspillé par Desproges. J'en avais jamais entendu parler je pense.


Jean-Louis Murat L'interview M6 music (2000)
envoyé par five-r. - Clip, interview et concert.


PS et NB :  MERCI MISTER FIVE-R!!

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 15 Janvier 2010


On attendait pour 2010 les concerts et une ou deux B.O., mais voilà que tombent sur  les telescripteurs... euh, c'était avant les mails... mais soit...  une info croustillante...  Alors qu'un opportuniste de première s'assure l'achat de cigares pour les 15 à 20 ans à venir,  sa femme qui avait pourtant dit qu'elle arrêtait de chanter... doit sortir un album... et ... et.. voilà qu'un blog nous annonce que Jean-louis y participe... Est-ce clair?

En décodé, Francoise Hardy sort "la pluie sans parapluie" le 29 mars 2010 (virgin) et Jean-Louis Murat y aurait mis une main...
Pour moi, Francoise Hardy ne répresente pas grand chose, surtout que ces astrolubies m'agacent... mais il est quand même coutume de parler d'elle comme une icone... Icone pop 60's, mais aussi prétesse pop et adepte de la ligne claire... aimée et reconnue même chez les britsh éclairés (albarn et con- sirs).  Elle a comme point commun peut-être avec Jacques Dutronc la paresse... et elle fait désormais appel à des plumes et des compositeurs... Pour moi, elle est surtout une grande fan de Manset dont elle avait chanté "solitudes des latitudes".

Alors, bon, après quelques textes donnés à des artistes mineurs, Murat s'offre quand même là une collaboration intéressante... qu'il le raménera peut-être du côté british et pop de la force (musicale)... dommage qu'il est annoncé aussi la participation de Calogero...


http://totally-hardy.over-blog.com/article-la-pluie-sans-parapluie-nouvel-album-le-29-mars-2010-43016315.html
http://totally-hardy.over-blog.com/article-la-pluie-sans-parapluie-par-fouxi-43017053.html

Les titres en écoute (anciens) sont quand même sympas... (ça, c'est un blog sur un artiste bien foutu, classé, avec photos...et musique... prends en de la graine mon gars!)

On trouve des infos complémentaires dans le forum:
Françoise a enregistré hier, "au pied levé" et dans l'urgence, une chanson supplémentaire pour l'album. Il s'agit d'un titre que lui a envoyé JL Murat ces derniers jours, et qui l'a tellement emballée qu'elle a décidé qu'il ne pouvait pas ne pas y figurer.

CE MESSAGE DATE DE JEUDI (hier)... CELA VEUT DIRE QUE L'ENREGISTREMENT S'EST DEROULE MERCREDI... c'est donc du brulant...

Par ailleurs, il y est rappelé sur ce forum que F. hardy l'avait invité à vivement dimanche, et avait dit qu'elle avait voté pour lui comme meilleur album... Il est dit Mustango... mais ça existait déjà vivement dimanche?... peut-être...
Apparemment, ça fait plaisir aux fans de voir du murat: Alors là oui...c'est une excellente nouvelle, Murat chez Hardy...le must chez la Meilleure, on revient dans l'artistique...on s'en éloignait un peu avec Calo et la Grande S

http://totally-hardy.forumactif.com/news-f2/la-pluie-sans-parapluie-t1238-30.htm

En fait, je lis également que Thierry Stremler a également participé (Jean-Louis Murat lui avait écrit un texte "le plus grand amour").

Enfin, je vous livre, après des heures de recherche, cette remarque que j'ai piochée dans une critique de Lilith (dont je ne mets pas le lien... na! car elle est mauvaise!! Lilith!! enfin!!) :

"On peut aussi repêcher "Zibeline tang", une chanson que l’on croirait écrite pour Françoise Hardy".... C'était donc écrit!

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 15 Janvier 2010


Télérama (oui, j'en parle souvent, je suis désolé... abonné par atavisme familial! mais j'envisage -chaque année- de trouver autre chose) propose aux internautes de compléter une carte sur google map. L'idée est que chacun puisse y laisser un repère sur un lieu qui évoque une chanson...  Bien sûr, à l'échelle la plus grande, on ne  discerne déjà plus grand chose, mais en plongeant dans la Navarre aux canards, cela permettra peut-être de faire de belles ballades... même s'il n'y a pas la musique hélas pour écouter chaque titre (tiens, ça serait une idée pour un site internet). 

La semaine dernière, la revue proposait un article autour des menaces de google et des tentatives concurrentes et voilà, qu'ils font une gentille pub pour lui... ah, c'est vrai qu'il faut reconnaitre que le monstre est sacrément bien foutu et rudement pratique, notamment l'application map. 

Alors l'article de télérama 

  -  l'accès direct à la carte


J'ai marqué "Vaison la romaine" et "Orcival"... Alors, si vous voulez compléter avec d'autres sites muratiens... Il y a le choix!!   Notamment, pour vous aider (mais il faudra retrouver les titres et les paroles), j'ai repensé à cette carte créé par Laurent (du LIEN DEFAIT je pense). 

J'en profite pour vous réindiquer la carte Jean-Louis Murat tournée 2010, qui vous renvoit vers les sites internet des salles, quand il y en a:
http://maps.google.fr/maps?hl=fr&q=pierrot%20&um=1&ie=UTF-8&sa=N&tab=wl


- J'ai trouvé un article très bien foutu et assez éclairant sur l'album d'Arnaud Fleurent-Didier. Il se trouve que l'auteur évoque Jean-Louis Murat (et Daho) de manière assez piquante au début... Une vision assez cruelle mais lucide (je le crains...) de ce que représente souvent ou parfois Murat chez les plus jeunes...  

"Après tout, nous ne savons pas exactement ce que c’est que la chanson française. Enfin, quand je dis « nous» , disons que je parle pour moi, et tous ceux qui ont été adolescents dans les années 90, ceux qui n’ont commencé à se faire une éducation musicale qu’assez tard dans cette décennie. Gainsbourg était déjà mort et enterré depuis belle lurette. Bashung semblait lointain, inaccessible. Souchon et Sheller parlaient à nos parents. Daho existait surtout à travers les vannes de crevard de Murat dans Magic. Murat existait surtout à travers ses vannes de crevard dans Magic. Biolay et surtout Delerm nous passaient au-dessus. Heureusement, il y eut Dominique A – et Miossec pour certains – et ce fut un vrai refuge, pour pleins de raisons à la fois : ses influences, son aura naturelle et, évidemment, la force de ses chansons"   Maxime Chamoud  de VOX POP


L'auteur défend Arnaud Fleurent-Didier comme complétement dans l'époque, pouvant parler à toute une génération. On peut penser que Murat, lui, est ailleurs, et vise l'universalité...



LE petit LIEN EN PLUS:

- blog avec la version originale de "pars"

Bon, puisque c'est un petit lien... une deuxième info:

- bientôt le... ça va pas faire plaisir à certain qu'on lui envahisse son territoire.... mais c'est bientôt le trail du Sancy!! :
http://passion.course.nature.over-blog.com/article-trail-hivernal-du-sancy-42953812.html      Peut-être qu'une famille d'auvergnat typique, fan de sport authentique, notamment de vélo, sera sur le bord de chemin, pour vous applaudir... 

Et de 3 pour la route:
-  http://actu24.typepad.com/showcase/2010/01/festival-premiers-noms-pour-les-nuits-botanique-2010.html
Jean-Louis Murat croisera peut-être les  Tindersticks en belgique.

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 13 Janvier 2010

Je pense que les deux avaient échappés à tout le monde...


1) http://90plan.ovh.net/~lamagicb/visuArticles.php3?typeArticle=18#3912

On trouvera sur le site un bon nombre de chroniques intéressantes : les delano orchestra, nataf, biolay

Jean-Louis Murat – Le cours ordinaire des choses
2009 – 11 titres - 49’18
Style :
Chanson
Label : V2/Universal


Note : 8.5/10

On voit passer les albums de Murat comme on voit les saisons changer. Avec la régularité d’un métronome, Murat nous convie à découvrir ses nouvelles chansons, ses nouvelles humeurs. Juste que Murat n’a qu’une seule saison, l’automne, encore et encore, à quelques exception près. Et ce n’est pas Le cours ordinaire des choses qui va tout bouleverser. Ce ne serait plus Murat d’ailleurs !
Le cours ordinaire des choses débute pourtant sur des rythmes depuis longtemps oubliés de Murat, avec Comme un incendie, titre au refrain entêtant et aux guitares dévergondées. Vraiment pas mal. M Maudit nous entraîne une fois encore dans des rythmes pleins d’entrain, quoi que moins passionnant. Cela fera peut-être un bon single, avec ses quelques solo de guitare en sus. Il en sera peut-être de même avec 16h00 Qu'est que tu fais ?.
Mais sur cet album, Murat retrouve surtout ses vieux réflexes avec une ballade au refrain en anglais et aux chœurs « cohenniens »… (Falling in Love Again). Et c’est bien dans ces ballades, que Murat reste le plus convainquant, et avec les titres à suivre, Chanter est ma façon d’aimer, Lady Orcival, Ginette Ramade ou Taïga, Murat nous conquièrent une fois de plus.

On écoute sans retenue, on se surprend aussi à aller lire, puis chanter les paroles du livret. Voilà un bon cru 2009 pour Jean-Louis Murat ! En fin d’album, Murastango se rappelle à notre bon souvenir et nous offre une ballade country (Comme un cowboy) à l’âme fresh.
Si Murat ne s’inquiète jamais de savoir s’il risque de passionner ou d’ennuyer son auditoire – étant sans doute déjà parti écrire la suite du Cours ordinaire des choses, il n’empêche qu’il parvient ici encore à nous offrir un album à la fois riche, subtile et divertissant.
Ce doit être cela qu’on appelle le talent.
En contrepied totale avec ses rares apparitions télévisées ;-)
Murat signe ici un des ses albums les plus accessibles.



J'ai également trouvé une chronique  inédite de concert sur le site, un mauvais soir apparemment:

Concert de Jean-Louis Murat
1er mai 2009
Festival Mythos - 13eme édition
Le Festival des Arts de la parole
Cabaret botanique

Rennes (35)

Photo Murat Route du Rock 2004 © Master

Vers 22 h, Murat débarque comme s'il venait de se réveiller. Sobre, chemise noir col mao, l'Auvergnat au look hirsurte attrape une guitare acoustique. Accords et désaccords, il réajuste la tonalité de l'instrument et entamme aussi sec...
Sa voix - magnifique, quoique mésestimée - va s'enrouler sur une complainte sans éclaircies qui se prolongera toute la soirée. Soit 1 h 20 de Murat pur jus, torturé, j'men-foutiste, bougon et désinvolte Les morceaux s'enchaînent, ponctués de rares "merci" lachés comme ça.
Moyenne d'âge du public: la bonne quarantaine, voire plus si non-affinités. Car on a la nette impression que beaucoup ne connaissent pas le bonhomme, encore moins sa musique. De quoi défriser une bonne partie de la salle, ce public de touristes égarés en pays muratien (climat rugueux, âpre assurément, on vous avait pas prévenu ?).
Beaucoup en feront les frais, essayant désespéremment de se raccrocher à quelques chose de plus confortable. D'autres boiront du petit lait, amer bien sûr.
Le répertoire - revisité à la guitare électrique (un son tour à tour crade ou caressant), l'indispensable harmonica et quelques effets - fait la part belle à Tristan. Le tout soupoudré à la chaux de quelques titres de Taormina, Le Moujik et sa femme, Dolorès, Lilith, Cheyenn Autumn...
Un peu plus d'une heure de ce concert et soudain, c'est l'(heureux) drame. A gauche de cette scène vénéneuse, trois-quatre personnes décrochent. Elles se lèvent, semblant s'en aller. Murat s'arrête de jouer. Silence. On retient son souffle. Fureur contenue, l'Auvergat lance un regard qui en dit long sur ces ombres mouvantes. Il hésite et reprend, un peu désarçonné... " Où j'en étais déjà ? ". Le morceaux se termine sans aucune conviction, sur un mode accéléré. Le ton est décalé. A quoi bon, après tout. L'interprétation baclée produit même un effet comique. La salle se marre. Le temps de l'incident, Murat redevient "fréquentable". Un "Mesdames, Messieurs, Bonsoir" et Murat quitte la scène avec embrassades à l'adresse du public.
Deux minutes plus tard, il revient car "il parait que je dois vous chanter une autre chanson", retirant son bouson - pas très pratique pour enfiler sa guitare - et plaisante 10 minutes, masquant son agacement sur " ces conversations dans la salle" et évoquant pêle-mêle la grippe mexicaine, Roselyne Bachelot et le Tamiflu... Un ultime titre, "Les jours du jaguar", bruyant, vénéneux et petits signes amicaux au public, Murat se casse... Tchao. On reste sur sa fin. Philippe V.

Un site très intéressant : la magicbox le webzine


2)  http://www.cestpaslemerou.fr/2009/10/lauvergnat-au-pays-des-cowboys.html

"06/10/2009

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 13 Janvier 2010


La liste des nommés est sorti ce jour...  On le sait, il n'est pas très partant pour participer...alors que c'est l'occasion unique de jouer live en prime time... et de marquer les esprits (cf  Dionisos)...  mais que "les professionnels de la profession"  ne reconnaissent pas son album, alors qu'un grand nombre d'articles de presse le conseillait comme le  meilleur album de l'année... Bon, la profession se faisant tapper dessus tout-au-long de l'année par Jean-Louis Murat n'a pas forcement envie, j'imagine, de voter pour lui...

La liste des nommés par ordre alphabétique  -les catégories seront connus fin janvier:
- Air
- Amadou et Mariam
- Archimède
- Alain Bashung
- BB Brunes
- Bénabar
- Benjamin Biolay
- Birdy Nam Nam
- Francis Cabrel
- Calogero
- Coeur de Pirate
- Etienne Daho
- Vincent Delerm
- Dominique A
- Cesaria Evora
- Helmut Fritz
- Charlotte Gainsbourg
- Jean-Jacques Goldman
- Grégoire
- David Guetta
- Johnny Hallyday
- Alexis HK
- Indochine
- Izia
- Kery James
- Salif Keita
- Laurent Konrad
- Kool Shen
- La Fouine
- Marc Lavoine
- Emily Loizeau (prix Constantin 2009)
- Olivier Lubeck
- -M-
- Maurane
- Olivier Megaton
- Sébastien Merlet
- Ariane Moffatt
- Pascal Obispo
- Valérie Pirson
- Pony Pony Run Run
- Oxmo Puccino
- Fabien Raymond
- Revolver
- Olivia Ruiz
- Mohammed Sadeghin
- Patrick Savey
- Keith Schofield
- Shaka Ponk
- Charlotte Silvera
- Sliimy
- Rachid Taha
- Tryo
- Wax Tailor
- Yodelice

Sur ce site, sont listés les grands absents:
http://aucommencementetaitlerock.blogs.letelegramme.com/archive/2010/01/12/victoires-de-la-musique-2010-54-artistes-en-lice.html
Si certains paraissent incontournables (Izia pour son premier album, Benjamin Biolay pour "La Superbe"), d'autres artistes comme Coeur de Pirate, Grégoire ou David Guetta laissent plutôt perplexes d'autant que, dans un même, la sélection a fait l'impasse sur quelques noms. Et les bons albums qui vont avec. Citons par exemple Jp Nataf, Eiffel, Dahlia, La Blanche, Murat ou Da Silva. Dans la catégorie DVD, on note l'absence des Wriggles.


A part ça... Murat n'est pas réapparu dans le classement des meilleurs ventes...
http://www.disqueenfrance.com/fr/page-256595.xml  (et quand on y voit ce qu'on y voit!)... Sur un blog, quelqu'un parlait du "cow boy à l'âme fresh " comme d'un tube...Je lui ai fais part de mon étonnement:  en fait, il m'a dit que la chanson est diffusée sur  RADIO NOVA! Ah, alors là, oui, je dis, c'est un tube... 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 12 Janvier 2010



On avait vu à une autre époque que la musique de Jean-louis Murat faisait partie (c'est un projet des Francofolies de la Rochelle) d'un coffret pédagogique destiné aux élèves du primaire. 

On sait aussi qu'il est très fier d'avoir sortie du néant Miss  Deshoulières (un doctorat avait été fait à la suite d'un album)... et avec 1829, on sentait qu'il voulait refaire le même coût avec Béranger... Ca n'a pas eu le même succès (il est vrai que l'adéquation entre le texte et la musique était moins réussie qu'avec Huppert)... Néanmoins,  les profs d'histoire peuvent faire appel au disque.

Voici l'article qui m'a alerté:
http://histoire-geo-premiere.blogspot.com/2010/01/la-legende-napoleonienne-en-chanson-au.html


Il renvoit au site suivant où deux chansons sont analysées:
http://lhistgeobox.blogspot.com/2009/01/132-pierre-jean-brangerles-souvenirs-du.html

http://lhistgeobox.blogspot.com/2009/11/cinq-mai-une-chanson-autour-de-la.html

Une troisième chanson figure sur le site:   le coup de jarnac, (avec LUCIA dont on attend toujours des nouvelles) que  je ne résiste pas à copier :

Dans cette chanson de 1998, Jean-Louis Murat s'intéresse à la mémoire de François Mitterrand, président de la République pendant deux mandats et décédé en janvier 1996. Personnage complexe et fin stratège politique, Mitterrand fascine les artistes, les chanteurs en particulier (Renaud consacre sa chanson "Tonton" à Mitterrand; Barbara écrit "regarde" le 12 mai 1981 pour fêter la victoire du président socialiste).

 

Ici, le chanteur auvergnat s'intéresse plus particulièrement aux obsèques du président et à la mémoire de celui-ci. Dans son testament, il écrit « Une messe est possible ». En fait cet agnostique, fasciné par la question spirituelle, aura même droit à deux messes, le 11 janvier 1996. L’une, officielle, à Notre-Dame de Paris, présidée par le cardinal Jean-Marie Lustiger rassemble les dirigeants politiques de la planète; l'autre à Jarnac, la terre de son enfance, où sont célébrées les obsèques privées et où apparaissent, pour la première fois en… public, les « deux » familles, la légitime et l’illégitime formée par Mazarine et sa mère.

François Mitterrand repose dans le caveau familial, à Jarnac. Murat intitule d'ailleurs son titre "le coup de Jarnac", en référence à la célèbre expression d'origine historique dont le Littré disait: « Gui de Chabot Jarnac, dans un duel, le 10 juillet 1547, fendit d’un revers de son épée le jarret à son adversaire François de Vivonne, seigneur de la Chateigneraie. Ce coup fut trouvé très habile et fournit une expression proverbiale, qui a pris un sens odieux; mais c’est un tort de l’usage, car le coup de Jarnac n’eut rien que de loyal, et le duel se passa dans toutes les règles de l’honneur."

Une expression qui correspond très bien au défunt président, roué et imprévisible, capable de désarçonner n'importe quel interlocuteur.

"Le coup de Jarnac" Jean-Louis Murat (1998).

 


Quel est ce deuil sur nos âmes                                     

Un mammifère sur le chemin

Un impromptu immémorable

Dans l'antichambre du destin


Dans le pays quelle chamade

Pour la mort d'un florentin

Quel est ce deuil sur nos âmes

Quel est ce deuil qui nous tient


 

 

Charmé par le souci de l'âme

Comme Osiris, chacun vient

Toucher l'éventail de flammes

La truffe du labrador câlin


C'est à ou  ta Nation, la communarde

Qui pleure à la fin du roman

Heure où chacun est de passage

Où se dénoue le grand tourment

   


Voilà le vertige peu banal

Du lièvre qui va à pas lents

Comme une idée où je voyage

Entre délices étincelants

                                                     ou  

Voilà le vertige peu banal

Du lièvre qui va à pas lents

Comme une idée où je voyage

Entre des lys étincelants



Ce soir, un peuple, seul à la table

Éprouve un désir très chrétien

Pour l'idée vierge, la clocharde

Que tu connais, que tu connais enfin

 

Quel est ce deuil sur nos âmes

Est-ce bien le deuil auquel tu tiens ?


 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 12 Janvier 2010



Pour suivre l'actualité et le débat autour d'Arnaud Fleurent-Didier, la rencontre sympa de 4 critiques qui débattent de la reproduction,  de N. Fernandez (oui, c'est pas parce que t'as chanté dans le même micro que Manset que tu l'es devenu...) et hommage à Lhasa...

http://www.telerama.fr/musique/les-sonos-tonnent-10-arnaud-fleurent-didier-nilda-fernandez-et-lhasa,51377.php

Intéressant le débat sur le plagiat... (on l'avait évoqué aussi pour Biolay).


Concernant Mano Solo, je l'avais vu sur quelques titres lors d'un festival au moment de la "marmaille nue"... c'était superbe. Par la suite, j'avais écouté énormément le disque... notamment à en connaitre par coeur au moins 5 chansons... que je chantais dans ma voiture alors que mon autoradio était en panne... Il y a 10 ans presque jour par jour j'y pense maintenant. La suite ne m'avait pas attiré... Il reste pour moi l'homme d'un cri, d'un album...

Je vous propose de lire l'article de Jean Théphaine (qui a fait une petite pub pour la tournée de Jean-Louis)... et le commentaire à celui-ci de Fred Hidalgo... J'ai trouvé tout cela assez émouvant de la part de ces deux personnes (qui ont perdu leur revue... mais garde la foi en la musique...).


http://touteslesmusiquesquejaime.over-blog.com/article-mano-solo-la-fin-du-combat-42730601.html


LE LIEN EN PLUS:

- NOÏ : http://www.myspace.com/noirock
Ce Monsieur Suisse écoute en ce moment le "cours ordinaire des choses"... et aime la langue française... c'est ce qu'il dit . Il cite Jean-Louis Murat comme une référence sur le myspace...   C'est assez rock...

- Biolay interprète "avec le temps" sur myspace (et "le temps des cerises"... et d'autres inédits).

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 11 Janvier 2010

Dans le chat de Telerama.fr le 14 mai 2008, voici la question à laquelle répondait Jean-Louis Murat.... l'occasion de découvrir un nouvel artiste....



Helmut Hard (de Dijon)
Quelle est la chanson que tu chantes le soir pour endormir Justine et Gaspard ?
Jean-Louis Murat
Pour Gaspard, c'est "Ainsi font les petites marionnettes". Justine, c'est plutôt "A very extraordinary sort of girl", de Gilbert Sullivan. 



Perso, ça ne me disait rien... mais sa chanson  "get down" est bien sûr un mégatube... plus dans sa reprise de Tom Jones:



Quelques autres tubes du chanteur irlandais:
http://www.deezer.com/fr/#music/result/all/gilbert%20o'sullivan

Le site de l'artiste (qui a démarré avec Supertramp):
http://www.gilbertosullivan.net/


Mais voici la fameuse chanson: (les images n'ont rien à voir...)

Une chanson moyennement douce... mais  on peut imaginer très bien ce que peut en faire un papa...


Ca m'a refait penser à ça, cette petite chanson pour enfant, petit morceau caché d'un CD rom Libération (moi, je l'ai!):  




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Rédigé par Pierrot

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Publié le 10 Janvier 2010

Je ne l'ai pas vu... mais à la lecture de la critique de Télérama et à l'écoute du masque et la plume, je me suis dit que ça méritait peut-être d'en parler. "bright star", le nouveau film de Campion raconte un épisode de la vie du poète anglais Keats. Je pensais que c'était un des poètes  dont Carla Bruni avait chanté des poèmes dans son deuxième album, mais ce n'est pas le cas, mais on peut trouver d'autres rapprochements. 
 

Sur Wikipedia, il est dit de Keats: Chantre de la nature sauvage synonyme de liberté et de pureté (Ode to Autumn - Ode to a Nightingale) et revendiquant la primauté de la sensation (Ode on Melancholy), John Keats est aujourd'hui considéré comme un des poètes emblématiques du romantisme anglais. Il s'est attaché aussi à d'autres thèmes romantiques comme la solitude (Hymn to Solitude), le goût pour le Moyen-âge (Isabella - La Belle Dame sans Merci) et pour le folklore (The Eve of St Agnes) tout en conservant l'attachement aux mythes classiques. 

Cette poésie de la sensation, ce chant de la nature, est bien sûr tout-à-fait conforme à l'inspiration de Jean-Louis Murat, même le "romantisme" n'est pas son "école " préférée.   Le film tente apparemment avec des plans de toute beauté, de filmer ses sensations (nature en fleurs, course des saisons).

Le film raconte l'amour impossible de Keats et de sa voisine, impossible du fait des règles sociales. 
Déjouant les pièges de la reconstitution historique, Jane Campion a réussi l'exploit de filmer la poésie de façon poétique. Chaque plan est composé comme un tableau aux touches légères. Peu à peu, sans jamais forcer le trait du fil narratif, la réalisatrice va accompagner l'éclosion des sentiments jusqu'au moment où les coeurs vont s'embraser portant l'amour à incandescence écrivent les échos (excellent journal de cinéma!). Il n'y aura pas d'amour physique, de sueur, comme parfois chez Murat...  mais.... "joute verbale où la défiance apparente masque déjà, sans doute, le désir qui monte"  (Télérama).  Je pense là à l'utilisation du vouvoiement auquel tient tant Jean-Louis....

Autre point de rapprochement avec notre auvergnat dans le Télérama qui parle de la poésie de Keats: si musique il y a chez keats, elle est languissante, elle tend vers le silence. Incarner la mélodie et la beauté du rossignol tout en montrant combien elle affligle, voilà ce qui donne par exemple toute la la force  et l'incroyable maturité de la fameuse ode à un rossignol entendue dans le film (Jacques Morice). Est-on tout prêt de la mésange bleue?   Ce poème le-voilà:

Ode à un rossignol

 

(in Les Odes,

trad. Alain Suied, Éditions Arfuyen)

 

Mon cœur souffre et la douleur engourdit

Mes sens, comme si j’avais bu d’un trait

La ciguë ou quelque liquide opiacé

Et coulé, en un instant, au fond du Léthé :

Ce n’est pas que j’envie ton heureux sort,

Mais plutôt que je me réjouis trop de ton bonheur,

Quand tu chantes, Dryade des bois aux ailes

Légères, dans la mélodie d’un bosquet

De hêtres verts et d’ombres infinies,

L’été dans l’aise de ta gorge déployée.

 

Oh, une gorgée de ce vin !

Rafraîchi dans les profondeurs de la terre,

Ce vin au goût de Flore, de verte campagne,

De danse, de chant provençal et de joie solaire !

Oh, une coupe pleine du Sud brûlant,

Pleine de la vraie Hippocrène, si rougissante,

Où brillent les perles des bulles au bord

Des lèvres empourprées ;

Oh, que je boive et que je quitte le monde en secret,

Pour disparaître avec toi dans la forêt obscure :

 

Disparaître loin, m’évanouir, me dissoudre et oublier

Ce que toi, ami des feuilles, tu n’a jamais connu,

Le souci, la fièvre, le tourment d’être

Parmi les humains qui s’écoutent gémir.

Tandis que la paralysie n’agite que les derniers cheveux,

Tandis que la jeunesse pâlit, spectrale, et meurt ;

Tandis que la pensée ne rencontre que le chagrin

Et les larmes du désespoir,

Tandis que la Beauté perd son œil lustral,

Et que l’amour nouveau languit en vain.

 

Fuir ! Fuir ! m’envoler vers toi,

Non dans le char aux léopards de Bacchus,

Mais sur les ailes invisibles de la Poésie,

Même si le lourd cerveau hésite :

Je suis déjà avec toi ! Tendre est la nuit,

Et peut-être la Lune-Reine sur son trône,

S’entoure-t-elle déjà d’une ruche de Fées, les étoiles ;

Mais je ne vois ici aucune lueur,

Sinon ce qui surgit dans les brises du Ciel

à travers les ombres verdoyantes et les mousses éparses.

 

Je ne peux voir quelles fleurs sont à mes pieds,

Ni quel doux parfum flotte sur les rameaux,

Mais dans l’obscurité embaumée, je devine

Chaque senteur que ce mois printanier offre

à l’herbe, au fourré, aux fruits sauvages ;

à la blanche aubépine, à la pastorale églantine ;

Aux violettes vite fanées sous les feuilles ;

Et à la fille aînée de Mai,

La rose musquée qui annonce, ivre de rosée,

Le murmure des mouches des soirs d’été.

 

Dans le noir, j’écoute ; oui, plus d’une fois

J’ai été presque amoureux de la Mort,

Et dans mes poèmes je lui ai donné de doux noms,

Pour qu’elle emporte dans l’air mon souffle apaisé ;

à présent, plus que jamais, mourir semble une joie,

Oh, cesser d’être - sans souffrir - à Minuit,

Au moment où tu répands ton âme

Dans la même extase !

Et tu continuerais à chanter à mes oreilles vaines

Ton haut Requiem à ma poussière.

 

Immortel rossignol, tu n’es pas un être pour la mort !

Les générations avides n’ont pas foulé ton souvenir ;

La voix que j’entends dans la nuit fugace

Fut entendue de tout temps par l’empereur et le rustre :

Le même chant peut-être s’était frayé un chemin

Jusqu’au cœur triste de Ruth, exilée,

Languissante, en larmes au pays étranger ;

Le même chant a souvent ouvert,

Par magie, une fenêtre sur l’écume

De mers périlleuses, au pays perdu des Fées.

 

Perdu ! Ce mot sonne un glas

Qui m’arrache de toi et me rend à la solitude !

Adieu ! L’imagination ne peut nous tromper

Complètement, comme on le dit - ô elfe subtil !

Adieu ! Adieu ! Ta plaintive mélodie s’enfuit,

Traverse les prés voisins, franchit le calme ruisseau,

Remonte le flanc de la colline et s’enterre

Dans les clairières du vallon :

était-ce une illusion, un songe éveillé ?

La musique a disparu : ai-je dormi, suis-je réveillé ?


... Non, je ne vois pas trop d'influence dans l'écriture de Murat... même si le terme "lethé" est utilisé dans un "inédit"... 

Autres pistes: mise à part le fait qu' un des acteurs était un de ceux qui jouait le rôle de Dylan dans le film 'i'm not there", Campion a comparé Keats à la fois à  Nick Drake et à Kurt Cobain...

Enfin, autre élément qui m'a frappé... une séquence avec des papillons...

  Fanny a capturé des papillons, comme pour emprisonner le bonheur du printemps. Elle s'enferme avec eux dans sa chambre, mais les insectes meurent, comme privés d'air. Image frappante, allégorie prophétique du chagrin à venir. On n'en dira pas plus, si ce n'est que les poètes n'ont pas forcément une espérance de vie supérieure à celle des papillons.

La force du film est de provoquer chez le spectateur une puissante empathie. S'agit-il pour lui, à la vision de Bright Star, d'éprouver les sentiments contrastés, joie puis désespoir intense, des deux protagonistes ? Ou, plus sûrement encore, de se souvenir à travers eux de son propre vécu, des enthousiasmes affectifs et des chagrins passés, de ces moments précieux d'hypersensibilité qui ont semblé décupler son rapport au monde ? Quel spec­tateur quittera la salle sans rêver de les ­revivre à nouveau ? Bright Star est un film qui rend irrésistiblement amoureux de l'amour.
http://www.telerama.fr/cinema/films/bright-star,385929,critique.php


Un film qui nous dit "il faut aimer"... ah, ça donne envie... Je cherche une babysitter!



Le lien (4) en plus:

- http://bibliobs.nouvelobs.com/20071017/1085/baudelaire-c-est-extra
Murat parle un peu de Baudelaire... et se lâche (au temps de Ferré-Baudelaire)... Comme quoi, il s'était déjà lâché à critiquer ferré et Brassens.

Et là:
http://www.lexpress.fr/culture/livre/qu-avez-vous-lu-jean-louis-murat_810102.html   :

Qu'avez-vous lu, Jean-Louis Murat ?

Par Baptiste Liger (Lire), publié le 01/05/2005

«Je crois que tous les livres ramènent à Marcel Proust! Il y a tout, chez lui, et tous les sens sont rassasiés. J'ai d'ailleurs passé une dizaine d'années avec un de ses livres à portée de main, et une bonne partie de ma bibliothèque lui est consacrée. Je traque toujours tout ce qui touche à lui. Je lis également beaucoup de poésie, mais je préfère les poètes secondaires, la poésie un peu bancale. Charles d'Orléans et Henri de Régnier me séduisent davantage que Rimbaud, Verlaine ou Baudelaire. La poésie du XXe siècle ne me touche pas tellement. Michaux ou René Char me tombent des mains! J'aime mieux me replonger dans la lecture des chansons de Pierre Jean de Béranger, dont je viens de faire un album de reprises. Il faut d'urgence rééditer ses textes! Au XIXe siècle, c'était une star, admirée par Victor Hugo, Goethe ou Lamartine. Il a été complètement autodidacte, comme moi, et il est devenu l'un des plus grands poètes du XIXe siècle. La richesse de son écriture n'a rien à voir avec le niveau de la chanson française d'aujourd'hui, qui illustre bien l'échec de l'Education nationale. Les textes ne disent rien, on remplit des cases avec des mots, comme s'ils étaient innocents...

Quand j'écoute la radio, je deviens dingue. On a l'impression de vivre pendant l'entre-deux-guerres, lorsque les vedettes de la chanson n'étaient autres que les pétomanes...

Le niveau du roman français contemporain, c'est pareil. Récemment, il n'y a guère que Philippe Muray et Renaud Camus qui m'aient semblé de vrais défenseurs de la langue française. Par contre, je ne lis pas beaucoup de littérature étrangère. J.M. Coetzee a été un choc de lecture, Jim Harrison aussi - même si, à mon avis, il n'est pas un écrivain majeur. Ah... j'oubliais Nabokov!»


Au bout du compte, et à la lecture de ses deux derniers articles... je me dis que j'ai peut-être fait fausse route en parlant de Keats et de Campion!


- Pour faire suite à la discussion sur les textes et le sens, en relisant le chat de TELERAMA.FR, je suis tombé là dessus :
isobelferper
J'écoute peu de chansons francaises parce que j'ai souvent l'impression d'en avoir fait le tour en 2 ou 3 écoutes, mais je peux écouter et réécouter vos disques sans comprendre le sens du texte, juste des bribres. Du coup les chansons gardent une part de mystère. Est ce que cela vous gêne qu'on écoute vos chansons juste pour la mélodie, le son de la voix et une vague idée de ce que raconte la chanson ? 
Jean-Louis Murat
Je suis un pur produit de la passion pour la musique anglo-saxonne. J'ai passé de longues années à écouter des 45-tours dont le charme irrésistible supposait que je ne comprenne pas un seul mot. Je pense qu'une partie de la chanson française des années 1980-1990 aux textes quasi incompréhensibles vient de cette particularité qu'est le yaourt, Bashung étant le maître en yaourt et en texte incompréhensible, mis au forceps sur ce charabia. Je suis dans ce no man's land où la sonorité des mots est plus importante que leur sens. C'est ça, le colonialisme culturel. 
http://www.telerama.fr/musique/tchat-avec-jean-louis-murat,28796.php



- Encore une interview de Dominique A citant Jean-Louis Murat à propos des synthés 80's.
http://www.mots-et-sons.com/2010/01/dominique-a-la-possibilite-dune-rencontre/

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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