cinema

Publié le 28 Septembre 2010

Sans que je sache si j'ai gagné à un concours (auquel j'ai participé) ou si "HAUT et COURT" m'a gratifié d'un cadeau, j'ai eu une belle surprise il y a quelques jours...

 

Dans une grande enveloppe, le petit dossier de presse sur papier glacé...  beau carnet mais pas inédit puisque je vous avais mis en lien le PDF il y a quelques temps....     Rien d'autre?... Je jette un coup d'oeil au fond de l'enveloppe... ah, un petit carton au fond : "HAUT ET COURT vous invite à voir Pauline et François... Valable dans toutes les salles de France"...

 

OUAIS!!! Chouette!

 

Le soir même, je me suis présenté au Ciné Rex de mon village...  En demandant qu'on me projette le film... et bien, ils ont pas voulu...  Apparemment, ils n'avaient que Pirates des caraibes 2 et Avatar...

 

... Il va falloir que je me déplace en ville... 

 

 

je vous mets quand même quelques photos:

 

SAM 2786

 

 

SAM 2789

 

SAM 2790

 SAM 2791

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 23 Septembre 2010

Julia Roberts fait encore recette
14h : Julia Roberts fait encore recette
14h : Julia Roberts fait encore recette
14h : Julia Roberts fait encore recette hiMedia
A la première séance parisienne de ce mercredi 22 septembre, les spectateurs ont succombé au charme de Julia Roberts. Mange, prie, aime a collecté 1 216 entrées sur une combinaison de 64 copies. Une initiation au voyage qui n'a pas découragé les 800 spectateurs du film-polémique de Rachid BoucharebHors-la-loi. En troisième position, Milla Jovovich a réuni les 721 fans restants de la saga Resident Evil.

Ce sont Simon Werner a disparu... (642), Amore (622), Pauline et François (226) et Yves Saint Laurent - Pierre Bergé l'amour fou (170) qui se disputent le bas du tableau. A suivre...

(Source : Ciné Chiffres)
Des critiques:

Ce film à fleur de peau - autobiographique serait-il qu'on n'en serait pas étonné - scelle la rencontre de deux êtres enchaînés à leurs tourments. L'un ploie sous le poids de la culpabilité. L'autre est dévastée par le manque. Entre les fantômes qui les hantent et les spectres bien vivants qui leur pourrissent l'existence, Pauline et François avancent dans la vie tels des zombies. Parce qu'ensemble c'est tout, ils vont en s'unissant comprendre qu'ils n'ont d'autre choix, pour survivre, que de signer l'arrêt de mort du passé, aussi sûrement que le susurre sieur Murat, en charge de la musique et des chansons.

De la naissance des sentiments nouveaux à la radieuse image finale, le réalisateur - qui officia sur le tournage de Lady Chatterley- pose sa caméra dans une nature automnale dont il capte les ciels mouvants et traque les cerfs et les cèpes. Au moins autant que les larmes et les ombres ayant creusé des dépressions sur les visages des acteurs.

On lui saura gré de permettre à Laura Smet de renouer avec un rôle digne des Corps impatients qui la révéla de si foudroyante façon. Yannick Renier gagne en gravité, en autorité. André Wilms ne se dépare pas d'une étrangeté attisée dans le sillage d'Aki Kaurismaki.

Il n'est pas non plus interdit de se ravir de revoir Anémone et Marc Chapiteau qui, eux aussi, ont pris du grain et de la bouteille.

Les uns et les autres resserrent les liens entre les moments dramatiques à vif et les temps morts, si exagérément décédés soient-ils parfois. • PHL.

PAULINE ET FRANÇOIS de Renaud Fély

 

http://www.leparisien.fr/cinema/critiques-cinema/pauline-et-francois-a-fleur-de-peau-22-09-2010-1078123.php

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 22 Septembre 2010

 

Télérama : avec une belle évocation du "sentiment nouveau"...  ?

  

P&F Télérama 22.09.2010

 

  

Merci Emmanuel pour le scan. Pour réagir, l'article est aussi en ligne:

http://www.telerama.fr/cinema/films/pauline-et-francois,418953,critique.php

 

 

- Le reportage dans le journal de France 2 :  Les critiques semblent unanimes pour dire que c'est le plus beau rôle de Laura.



 

 
Ci-dessous le film vu par le journal de la CREUSE:
Extrait:

Tourné pour l’essentiel dans le Limousin, Pauline et François n’a pas bénéficié d’un très gros budget.

« 1,5 millions d’euros seulement, quand le moindre film de Kassovitz nécessite 15 millions d’euros au minimum », précise Renaud Fély.

Dans Pauline et François, les paysages creusois servent de support à une histoire d’amour trouble entre une jeune veuve peu loquace, incarnée par Laura Smet, et un accidenté de la vie, joué par Yannick Rénier (Small World, Welcome).

Peu de dialogues pour ce premier long-métrage, mais des plans lents, qui consacrent le non-dit. Des non-dits qui se transforment malheureusement en non-compris si l’on en croit les spectateurs, car des zones d’ombres demeurent.

 

 

 - Un acteur blogueur a aimé... et indique : un film avec des acteurs formidables et qui sortira dans moins de salles qu'ils n'y a de Starbucks à Paris

http://stephanecusters.blogspot.com/2010/09/mon-avis-pauline-et-francois-la.html

 

 

- Le télégramme n'a pas aimé:

http://letelegramme.com/ig/loisirs/pauline-et-francois-21-09-2010-1056545.php

 

 

- Alors que dans le Parisien, on a droit à une interview people de Laura en guise de promo du film,  Libé n'a pas jugé bon de faire un article sur le film semble-t-il : sur internet, on ne trouve qu'une ligne dans un article sur "les autres films" :

Pour Pauline et François, le cinéaste Renaud Fely dit qu’il voulait «que les personnages palpitent». Laura Smet et Yannick Renier s’aiment sur fond de verdure (pour l’œil) et de Jean-Louis Murat (pour l’ouïe).

 http://next.liberation.fr/cinema/01012291558-autres-films

 

 

Le Monde convoque lui les grands mots:

 

 

"Un village à la campagne. Pauline, employée de banque à la plastique renversante (Laura Smet), vient y commencer une nouvelle vie. Elle s'installe dans une vieille maison de campagne, et sympathise avec son voisin François. Lui aussi est très beau, ça tombe bien. Le courant passe tout de suite. Blessés par la vie tous les deux, ils ne tardent pas à se confier leur secret respectif.

Pauline est une jeune veuve, encore accablée par la mort de son mari. François a tué son frère accidentellement quand il était enfant, et fait l'objet depuis d'un chantage affectif malsain de la part de sa sœur (Léa Drucker, collègue de Pauline à la banque).

Ce premier long métrage de Renaud Fely, ancien assistant de Pialat sur Van Gogh puis de Pierre Salvadori, a beau se passer à la campagne, on s'y sent comme dans un huis clos. Cadenassée par le scénario, la mise en scène cherche son souffle dans de beaux interludes musicaux, qui soulignent, par contraste, la platitude des scènes dialoguées.

Centré sur un processus de résilience que l'amour naissant entre les deux personnages principaux leur permet mutuellement d'accomplir, le film pointe du doigt les méfaits causés par les familles sur les individus.

Que ce soit celle de François, qui lui fait payer chaque jour la mort de son frère, ou celle du mari défunt de Pauline, qui a du mal à accepter qu'elle ne s'enterre pas avec lui.

Pour ce faire, il souligne, chez chacun des personnages secondaires, des comportements d'une mesquinerie écoeurante. Faute de leur consacrer plus d'attention, ces actes définissent les personnages, et projettent une vision passablement aigrie de l'humanité."

http://www.lemonde.fr/cinema/article/2010/09/21/pauline-et-francois-une-histoire-de-resilience-dans-la-campagne-francaise_1413861_3476.html

 

- Olivier de Bruyn du Point a aimé...  http://www.lepoint.fr/sortir-films/pauline-et-francois-joli-premier-film-21-09-2010-1239025_138.php   comme Gilles BOTINEAU d'excessif : http://www.excessif.com/cinema/critique-pauline-et-francois-6071656-760.html     et aussi Lionel Vicari:  http://www.journalventilo.fr/2010/09/14/pauline-et-francois-france-de-reanud-fely-avec-avec-laura-smet-yannick-renier-lea-drucker%E2%80%A6/ .... même si les 3 ne parlent pas de la BO.

 

 

-  Pauline et François a de la concurrence avec La Laura Smet américaine en face: Julia Roberts,  et un blockbuster français : Hors la loi...    Comme le "webmaster" officiel de JLM le rappelait : hâtez vous d'aller voir le film, et d'écouter sa musique, car  il ne sera peut-être pas visible très longtemps.... sauf au Rio à Clermont! Le film sera à l'affiche un mois...  Les amis clermontois de Jean-Louis Murat pourront s'y retrouver.

http://radio-cinemania.blogspot.com/2010/09/reprise.html

 

 

 

LE LIEN EN PLUS:

 

Longue vie à "Sacha", un nouveau magazine musicale pour parler de la musique en français!! Ah, enfin, un mag pour moi!    Si je le trouve, je vous en reparlerai !

http://www.chartsinfrance.net/actualite/news-70954.html

 

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 19 Septembre 2010

- Pauline et François,  en attendant celle du téléfilm "petite"... 

B.O. belle  ou ho-B.O (cachée, tronçonnée)?

 

D'après le lien défait,  "la musique est plutôt discrète dans le film, 5 ou 6 passages tout au plus".... avec deux chansons.... Déception...  Pourtant, le webmaster du site officiel nous indique :

 

"Tourné dans le Limousin, avec Laura Smet, Yannick Renier et Léa Drucker, les muratiens y retrouveront notamment la poésie de leur auteur préféré… La musique, discrète, au service du film, comme ces notes de guitare acoustique, composées à l’image, joue néanmoins un rôle essentiel grâce aux chansons « Pauline à cheval » et « Les chevreuils »…

 

Les deux critiques ci-dessous vont dans le même sens :

 

 

- Extrait :

Pour ce premier film, Renaud Fély a choisi de ne pas élever la voix, de ne pas dramatiser à outrance, de ne pas chercher le spectaculaire. Le récit avance au rythme de ses personnages qui peu à peu se révèlent, se dévoilent. Partant de caractères et de situations qui paraissent ordinaires sinon banals, le réalisateur introduit au fur et à mesure de la complexité, de l'ambigüité, jusqu'à instaurer un presque suspense quant aux motivations profondes de chacun et quant à l'issue de cette intrigue familiale. Avec une fausse douceur, avec une vraie subtilité, il installe une atmosphère troublante, aidé par la musique de Jean Louis Murat qu'il a eu la bonne idée de choisir pour accompagner des images automnales superbes. Soutenu aussi par une excellente équipe (vraie équipe dans le sens où aucun ne joue les vedettes) de comédiens, qui n'en font jamais trop, qui jouent juste. Justesse, c'est sans doute le mot qui qualifie le mieux cette belle chronique.

http://www.cinemas-utopia.org/bordeaux/index.php?id=1064&mode=film

 

 

 

- une critique négative.... mais très positive pour JEAN-LOUIS : http://www.plan-c.fr/article-critique-pauline-fran-ois-de-renaud-fely-57179183.html

 

Amour de campagne

 

affiche-pauline-et-francois.jpg

Une histoire d'amour plate sans être platonique, des problèmes d'argents, pas de vraie mise en scène, Pauline & François ne marquera pas les esprits. Mais contient une jolie bande-son.

 

Annonçons tout de suite la bonne nouvelle de ce film, la bande originale de Jean-Louis Murat prouve à quel point ce musicien est talentueux. Loin d'être un scoop, cette information s'avère pourtant le seuil plaisir coupable d'un premier film français auquel on ne croit jamais vraiment. A savoir Pauline (Laura Smet) toute fraichement installée dans un petit coin de campagne. Prendre du recul, redémarrer quelque chose, même si elle ne le dit pas tout de suite, il paraît évident que cette nouvelle vie est une roue de secours. Elle va vivre auprès d'une famille plus ou moins accueillante. Il y a sa collègue, Catherine (Léa Drucker), mais aussi le frère, accessoirement son voisin. Il s'appelle François et les deux vont se trouver.

 

Un pitch pas forcément des plus intriguant . Et pourtant, cette description du quotidien, avec en filigranes les non-dits de la famille pouvait passionner. Sauf que l'on y croit assez peu. La faute à un embriquement de situations trop niaises, trop auteuristes aussi. Le coup de la balade en pleine nuit à écouter le brame des cerfs en est un parfait exemple. On ne ressent ni allégresse, ni gêne, ni envoutement. Rien. Le couple se construit à petit feu aux rapprochements rarement sensuels, aux mots plats et aux enjeux somme toute mineur.

 

article-pauline-et-francois.jpg

La vraie question de Pauline & François réside plutôt dans le regard du père dans la réussite sociale. Catherine souffre des soucis d'argent de son couple. Cela régit la première scène, assez intense finalement grâce au jeu du sous-estimé Gilles Cohen (Rois et Reine, De battre mon cœur s'est arrêté). Il est le seul, avec le jeune Yannick Renier à tirer le film vers le haut. Au rayon des qualités, soulignons aussi deux scènes des plus réussies, les deux autour d'une table. D'abord un repas de famille, où tous les enjeux se nouent, s'expriment enfin. A ce moment, Renaud Fély trouve un semblant d'inspiration dans sa trame. A tel point qu'il n'y a presque plus rien à raconter ensuite. Un autre passage, plus court, montre Pauline retourner voir ses anciens beaux-parents. Le temps d'une apparition magnifique d'Anémone et Pauline & François retombe dans un rythme plat. Pourtant, la photographie ne démérite pas. Ni ce principe de prendre son temps. Mais pour aller où ? Fely est d'ailleurs peu à l'aise quand il s'agit de contempler la nature. Par une volonté de naturalisme, elle n'embellit jamais l'écran. Un premier essai bien pauvre, qui pêche surtout sur le manque d'enjeu et de mise en scène. Ce qui fait déjà beaucoup.





-  Mais quelle était le premier film pour lequel jean-louis a travaillé? Un article du 7 octobre 1991 nous le révèle.... Ca m'avait échappé.

 

EXTRAIT : (je mettrais l'article intégraleen ligne  prochainement )

 

Dispersion, d'abord : la première Je n'ai plus que toi, est à l'origine une commande de Luc Besson pour la bande-son d'Atlantis (à laquelle doivent alors participer Sting et Peter Gabriel). Une idée d'avant l'été. Il en a fait une version de 9mn, essentiellement instrumentale, brute et animale : guitares, étable, champ, bourdonnement. Pas vraiment sous-marin, plutôt marécageux : "Vois comme je vis mal / Je n'ai plus que toi, animal" appelle-t-il : "Je regardais désespérément l'extrait que Besson m'avait envoyé.Une vidéo où il n'y avait que des poissons. Je pensais au pauvre plongeur. C'est la seule phrase qui me soit venue. Puis l'idée de lui faire une musique truffée d'éléments. Des bruits de surface pour des images de fond."
Col de la Croix-Morand - col de la croix du mourant - est aussi écrit pour Besson. Les volcans d'Auvergne enneigés renversés dans les abîmes de la grande bleue... "Il avait déjà tout scénarisé en fonction de la chanson. Tout était filmé à 50 centimètres sous le niveau de l'eau... Et, sur le pont musical, une fosse, un à-pic de 100 mètres..."
A l'automne, Besson, perturbé, congédie tout son monde ; les deux chansons en apnée qui ouvrent l'album survivront au plongeon.

 

 

L'ours des steppes avec l'aquatique Besson.... ce fût été étonnant... J'aurais dû rappeler à Jeanne Cherhal cette anecdote, elle nous disait en effet que sa chanson "l'eau"  lui évoquait  Jean-Louis Murat (dixit l'inter-ViOUS et MURAT).

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 15 Septembre 2010

 

Après Strasbourg, Nancy, Renaud Fely  était à Metz... mais j''apprends dans l'article qu'il y avait une avant-première à Annecy!  Grrr... Moi qui avait tenté de me faire inviter quelque part, on m'a dit qu'il n'y avait rien de prévu dans mon coin! Annecy, c'est à une heure!!!  Tant pis, je ne ferai plus la promotion de ce film pendant.... une ligne...  mais quoi dire alors? En une ligne... pas si facile... surtout que Murat ne reprend sa tournée que dans quelques jours et  qu'après tout

la ligne est passée... revenons-en à Pauline et François:

 

 

1)  un premier article là:

http://www.lasemaine.fr/2010/09/13/pauline-et-francois--les-yeux-de-renaud-fely-pour-laura-smet

 

 Sortie cinéma à Metz et Nancy
“Pauline et François” : Les yeux de Renaud Fély pour Laura Smet

Par Fernand-Joseph MEYER • Correspondant LS • 15/09/2010 à 15h49

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On n’en dira pas plus. Renaud Fély ne tarit pas d’éloges sur Laura Smet, interprète principale de son premier long-métrage qu’il présente en avant-première dans plusieurs villes. Après Strasbourg, Nancy, juste avant Lille et Annecy, Renaud Fély s’est arrêté au cinéma Caméo-Ariel de Metz dans le cadre de l’opération Ciné-Cool.

Très jeune quadragénaire, Renaud Fély travaille dans le cinéma depuis plus de 20 ans. Plein de boulots avec le statut d’intermittent du spectacle après l’INSAS, l’école de cinéma de Bruxelles. Deux courts métrages, un moyen à son actif. De l’écriture de scénario. De l’assistanat auprès de cinéastes qui n’ont pas pu ne pas l’influencer : Maurice Pialat (« Van Gogh »), Jacques Doillon, Alain Guiraudie et surtout Pascale Ferran. Avec elle, il a été à la fois repéreur et réalisateur de deuxième équipe pour « Lady Chatterley », le film-événement de 2006. La recherche de sites et de lieux a sans doute donné des idées à Renaud Fély pour « Pauline et François ». Le scénario, déjà en écriture avancée, s’est enraciné en province, côté campagne. « Je suis né à Limoges, j’ai vécu à Paris puis huit années en campagne profonde, sur le plateau de Millevaches. » Au départ, Renaud Fély a une idée en tête, faire un film avec « quelqu’un qui n’est pas de la ville ». Quand il a réussi à faire lire son scénario à Laura Smet, la rencontre qui s’ensuivit, a été « facile, foudroyante ». Elle a donné très vite son accord. Renaud Fély tourne essentiellement en Corrèze. Laura Smet a vécu son enfance dans la Creuse voisine auprès de Nathalie Baye, sa mère.
Renaud Fély est plus qu’ébloui par Laura Smet. Récemment, dans « Insoupçonnable », un film beaucoup moins abouti que « Pauline et François », l’actrice l’a démontré, d’elle émane l’aura de ces actrices dont le moindre geste, le moindre regard est un trouble sans nom. Pour Renaud Fély, Laura Smet, « c’est le mouvement perpétuel, la parole, la pensée, un déséquilibre formidable et fertile qui ne tend que vers la vie, l’incertain et le fragile ».
Le personnage de Pauline  est ainsi, comme une éponge qui recueille les aspérités, les douleurs, les contrariétés, les fulgurances d’un monde en mouvement. Tout le film tend vers cette plénitude : aller de l’avant, dépasser les atavismes d’ordre familial et les petits désordres économiques, avantager la bonté. Renaud Fély y tient : « La bonté, ça n’est pas une valeur en baisse, le film pose la question de la bonté, Pauline et François abandonnent leur méfiance pour aller vers la confiance et le respect. » Le film fonctionne ainsi. Il est nourri de cette simplicité qui compose avec toutes les complexités, les jalousies, les frustrations, les mesquineries. La déjà fameuse séquence du brame du cerf condense le propos de Renaud Fély, elle nous fait goûter ce qui trame la vie réelle, les fulgurances et ces petits moments arrachés à la durée.

 

 

2)  Sur le site toutlecine.com.... une belle critique

Par Céline Duong (15/09/2010 à 18h10) qui évoque une partition habitée de Jean-Louis Murat

http://www.toutlecine.com/cinema/l-actu-cinema/0001/00018188-critique-pauline-et-francois-de-renaud-fely.html

 

Critique - Pauline et François de Renaud Fely

Assistant réalisateur chez Pascale Ferran et lauréat des ateliers Emergence, Renaud Fely puise dans la nature corrézienne la source d'inspiration poétique de son premier film sobrement intitulé Pauline et François. Sous ce titre évoquant pudeur et délicatesse se cache une belle ode humaniste, célébrée par la partition habitée de Jean-Louis Murat.

 

Pauline et François

Famille, je vous aime

Avant Pauline, il y avait François, jeune homme issu d'une famille de paysans traînant derrière lui un lourd fardeau dont il n'arrive pas à se défaire. De cette culpabilité, ses proches s'accommodent fort bien, abusant de son caractère conciliant ou l'infantilisant, car dans cette fratrie ordinaire où l'on est couvreur de père en fils, chacun préfère pérenniser les habitudes détestables, l'irrespect de soi et des autres par impuissance ou peur du conflit.

 

Il y a un peu du drame familial classique dans Pauline et François avec cette séquence de dîner aux allures de cène où l'on se cache derrière l'ironie des propos pour asséner une vérité parfois cruelle. Le quotidien immuable de cette famille usée ne tardera pas à être bousculée par l'arrivée dans le voisinage de Pauline, dont l'âme pleine de bleus fera, de manière évidente, écho aux misères sourdes de François.

Cette rencontre inévitable est une remise en vie, initiant une nouvelle donne qui vient perturber les relations établies. L'arrivée de Pauline est une libération pour François qui s'affranchit peu à peu de son silence.

 

Pauline et François

Une ode humaniste

Si Pauline et François conte une rencontre sentimentale, son sujet véritable se concentre davantage sur la force que chacun des protagonistes en retire, comment cette histoire les affranchit. On assiste tout au long du film à la transformation de ces deux individus minés par la vie, qui vont se libérer de leurs peurs pour mieux vivre, plus pleinement, plus humainement aussi.

N'abordant pas directement la religion, le film en croise cependant les grandes thématiques sur le bien et le mal, deux contraires entre lesquels l'homme vacille, en équilibre fragile sur un fil. A la tentation, représentée par l'argent, les valeurs matérielles auxquelles l'entourage de François se soumet, ce dernier oppose sa logique de la gratuité, tend l'autre joue aux railleries dont il est victime.

Ce personnage christique, porté par la douceur et la force tranquille de Yannick Renier, fait le pari de l'espérance contre les valeurs sclérosées d'un monde soumis aux dictats de la richesse matérielle et du pouvoir d'achat.

 

Pauline et François

Voyage sensoriel

Film au thème naturaliste, Pauline et François croise le mondes des hommes, en mouvement permanent et marqué par la finitude, et celui de la nature, immuable, impérial et mystique, et en montre l'interaction conflictuelle ou fusionnelle. Différent selon chaque personnage, le rapport à la nature est tantôt hostile, tantôt vital et spirituel.

Pauline et François, eux, y puisent le ressourcement, magnifiquement illustré dans la scène du brame du cerf, mystérieuse et sauvage, où l'intensité des émotions qui les étreint les affranchit. Personnage à part entière du film, Dame nature est omniprésente, dans ces arrière-plans impressionnistes, dans ces ciels crépusculaires, dans la fraîcheur de l'aube ou les tonalités automnales des feuillages.

 

Par ces allers-retours entre la nature et les hommes qu'accompagne la musique habitée de Jean-Louis Murat, dont les morceaux gravitent autour du sentiment et du sensible, Renaud Fely nous emmène dans un voyage sensoriel et humaniste sur la nature et les hommes, racontant leurs bassesses, leurs peurs comme leur désir de dépassement.

 

Un film à la forme simple et réaliste, mais qui ne manquera pas de séduire par ce rapport de poète qu'entretient son auteur à la nature.

 

 

 

3)  Interview de 5 minutes de l'équipe du film : http://player.canalplus.fr/#/372209
On y entend rien de vraiment neuf... et pas parler de Murat.

 

 

4)  Enfin, petit info amusante:  "Haut et Court"   que je ne connaissais pas avant ce film sont aussi ceux qui vont produire le film  "Frère animal" de Marchet et Caterine... C'est Florent Marchet lui même qui interprétera celui qu'il incarne déjà sur scène depuis deux ans... et encore en 2011.  Je vous encourage d'aller voir "Frère animal" sur scène avant de le découvrir en film... J'adore les comédies musicales! J'espère qu'on y verra Florent faire des claquettes....
Sur Marchet, suivez la série "making off" sur Courchevel: http://www.longueurdondes.com/2010/09/14/10-fois-florent-marchet-n%C2%B02/

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 10 Septembre 2010

 

Ah,  ca smet rite la fresh actu....  Faut couper dans les news people qui polluent la toile et les excuses de Laura à Patrick, et les pardons de Patrick à Laura, etc.... Enfin soit, je vous ai fait le tri et rassemblé le plus consistant...

 

 

 

- Laura Smet et Léa Drucker sont invité chez Drucker dimanche... Je me suis précipité pour voir s'il n'y aurait pas un petit Mumu sur le plateau... mais non... C'est un spécial Sardou... avec Clavier, Didier Bourdon et les filles du Crazy... Ah, on va bien s'amuser... et merci à Papi de soutenir un peu la famille...

http://www.senego.com/people/laura-smet-rayonnante-et-tout-en-couleurs-sur-le-canape-rouge-de-michel-drucker/

 

http://people.premiere.fr/Photos-people/PHOTOS-Laura-Smet-rayonnante-et-tout-en-couleurs-sur-le-canape-rouge-de-Michel-Drucker/(gid)/2405696

 

 

- émission "culture box" sur France 3  avec interview de R. FELY:

http://www.vosflux.tv/id/france3_pauline_et_francois__le_1er_long-metrage_de_renaud_fely_1189513

Outre la féline Laura, on y évoque le brâme du cerf, mais pas le chant doux de l'ours auvergnat.

 

- Deux avant-premières dans le Limousin...

http://www.region-limousin.fr/Pauline-et-Francois

 

 

- Enfin, une interview dans le Républicain Lorrain de R. FELY :

 

La musique est signée Jean-Louis Murat. Parlez-nous de votre rencontre. « C’était une envie. J’aime beaucoup son rapport de poétisation à la nature. J’ai rencontré sa musique quand j’habitais à la campagne. Nous avons accroché tout de suite. Je n’ai senti aucune réticence chez lui. Je l’ai même trouvé plutôt enthousiaste. »

http://www.republicain-lorrain.fr/fr/region/article/3700955/L-autre-amour-dans-le-pre.html

 

 

 

 

LE LIEN EN PLUS:

 

Après Regrets...

qui va connaitre le succès et une renommée internationale en chantant avec Mylène Farmer?

C'est Line Renaud... Bonne chance à cette jeune artiste prometteuse dont la carrière promet d'être aussi longue que celle de Gregory Lemarchal... euh...    (c'est en tout cas l'occasion de retrouver le nom de Jean-Louis Murat cité) 

http://www.tetu.com/actualites/culture/line-renaud-va-sortir-un-duo-avec-mylene-farmer-17862

http://www.musicactu.com/actualite-musique/130263/mylene-farmer-surprend-ses-fans/

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 31 Août 2010

 

Alors que Jean-Louis Murat doit aujourd'hui être triste pour Laurent Fignon, grand champion cycliste et perdant magnifique, voilà que l'on peut découvrir la première critique de "Pauline et François"...

 

Pour l'instant, l'avant-première au festival d'Angoulème n'avait pas permis d'en apprendre beaucoup plus... sauf si on s'intéresse à la mode....et à la psychologie de Laura... parfois annoncée rayonnante, ailleurs "au prise avec un mal être apparent"... Va savoir....

 

http://fr.news.yahoo.com/51/20100830/ten-laura-smet-une-rentre-sexy-0111c6b.html

http://www.puretrend.com/rubrique/stars-et-mode_r18/laura-smet-une-rentree-sexy_a45638/1

 

Faites vous votre idée grâce à cette petite vidéo de la soirée:

http://www.gala.fr/gala_tv/l_oeil_sur_eux/laura_smet_radieuse_a_angouleme

 

C'était aussi sur Tf1... mais la copine Claire n'a pas évoqué Jean-Louis Murat (mais on l'entend!)....

http://videos.tf1.fr/jt-we/rencontre-avec-laura-smet-6048488.html

très jolie tunique à part ça... qui baye jusque ce qu'il faut...  bon sang ne saurait mentir...

 

 

LA CRITIQUE:

http://www.avoir-alire.com/article.php3?id_article=14292

Elle débute en citant Jean-Louis Murat et sa musique "prenante"...  et on découvre effectivement combien le thème "naturaliste" du film a pu inspiré Jean-Louis Murat.

 

Au son d’une prenante musique de Jean-Louis Murat, le premier long-métrage de Renaud Fély, Pauline et François, nous invite au coeur du Limousin à un véritable bain de nature automnale. Les couleurs, l’air, la matière presque de la forêt, sont là, étonnamment présents grâce au travail du chef opérateur Alexis Kavyrchine (et à celui de Yolande Decarsin au son).
Cette nature a bien plus qu’une fonction décorative. Elle fait office de lieu de recueillement quasi sacré, où l’amour des deux protagonistes naît lors d’une expédition à la tombée du jour pour écouter le brame du cerf. La scène, étonnante, se passe presque de dialogues (On y va ? On rentre ?). C’est le rire merveilleux de Laura Smet, gêne et libération à la fois, qui nous dit l’émotion que provoque en elle ce moment.
Car c’est bien de libération qu’il est question ici. L’un comme l’autre portent le poids d’un deuil (celui du mari de Pauline), d’une culpabilité ancienne (la mort du frère de François lors d’une partie de chasse) et leur rencontre va leur permettre de s’affranchir du rôle figé dans lequel ils s’étaient enfermés (la veuve éplorée, le fils et frère entièrement dévoué à sa famille).
Le processus va remettre en question les équilibres familiaux qui s’étaient consolidés et déclencher une crise violente. Moins côté Pauline, dont la belle mère (Anémone, très bien) saura accepter le nouveau départ, que côté François.
Les tensions provoquées par la nouvelle donne se manifestent particulièrement lors d’une scène de repas au déroulement totalement imprévisible, oscillant sans cesse entre comique et éclairs de violence.
La réussite d’une telle scène, et du film en général, repose sur des acteurs formidables dont Renaud Fély sait obtenir le meilleur, dépassant de loin les limites d’un métier pourtant très sûr (en particulier chez André Wilms et Gilles Cohen, acteurs de théâtre chevronnés). Léa Drucker est surprenante en (presque) méchante.
Mais c’est la force fragile de Yannick Rénier et de Laura Smet qui irradie ce très beau film, révélation d’un nouveau cinéaste ennemi des règles figées et attentif aux perturbations salutaires de l’existence. Il est bien de la famille des Ferran, Salvatori, Doillon, Guiraudie ou Pialat avec lesquels il a naguère travaillé.

 

de Claude Rieffel.

 

 

LE LIEN EN PLUS:

 

un petit article sur la MALINE : la salle de spectacle dans laquelle Jean-Louis avait été en résidence sur l'ile de Ré... en 2006,  mais il n'avait pas fait de malaise, lui...  (ah, je suis lourd... mais je suis en train de tomber amoureux de Laura... ça m'énerve!)

 

http://www.sudouest.fr/2010/08/28/la-maline-un-lieu-de-residence-tres-couru-171057-1379.php

 

http://www.leliendefait.com/index.php?idPage=concertDtl&idConcert=23&idTournee=8

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #cinéma

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Publié le 15 Août 2010

 

Bon, je suis rentré depuis 1h30... et je vous livre la Bande annonce de "Pauline et François".  Elle fait la part belle à Laura... mais aussi au RIF de Jean-Louis.... qui est mentionné à la fin.

 

http://www.replay-tv.fr/revoir-programme/39820-canalplus-pauline-et-francois

 

Le site CINEZIK évoque la BO:

Le chanteur Jean-Louis Murat retrouve le cinéma après COUPABLE de Laetitia Masson pour ce premier film de Renaud Fely. Il a écrit une musique épurée à base de guitare (ambiance de western pour ce drame rural), et une chanson nostalgique qu'il interprète faisant écho à l'amant disparu. 

Il n'y a pas qu'une chanson!!

 

Le film était en compétition dans un festival à Angooulême.

http://clapmag.canalblog.com/archives/2010/08/12/18797607.html

 

Des photos du film:

http://www.excessif.com/cinema/photos/photos-pauline-et-francois-6036190-760.html

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #cinéma

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Publié le 16 Juillet 2010

 

 

Allez, ce soir, c'est actu... pas fresh (mais inédite)... et de l' ultra fresh:

 

Le producteur HAUT ET COUR a mis en ligne le dossier de presse du film "Pauline et François"....

C'est sympa d'avoir ça... On va pouvoir repérer les journalistes paresseux qui vont faire du copier/coller

 

http://www.hautetcourt.com/films/pauline_et_francois/dp/pauline_et_francois.pdf

avec de belles images... notamment de Laura Smet, faut le dire...

 

 

Voilà ce qu'on y trouve concernant Jean-Louis:

 

Pourquoi avoir confié la musique à Jean-Louis Murat ?

C’est l’un des meilleurs chanteurs français, pour moi. Un

artiste habité qui construit, avec style, ses morceaux

autour du sentiment, du sensoriel et du sensible.

Comme le film, sa chanson

Sentiment nouveau

(1991)

parle d’épreuve et de renaissance. Et puis, Murat vit à la

campagne. Il est de « là-bas ». Il sait raconter les hommes

et la nature. Sa musique se nourrit des éléments. Il est

inspiré. Le choix allait de soi.

 

 

Et une petit extrait sur Laura:

Laura Smet n’a sans doute jamais donné à ce point d’elle-même. Qu’est-ce

qui vous a conduit vers cette actrice ?

Quand je l’ai rencontrée, elle m’a dit avoir vécu à la

campagne. Dans la Creuse, plus précisément, c’est-à-dire

tout près du lieu du tournage. J’ai tout de suite eu envie de

dépasser son image pour la confronter à une histoire très

humble et très simple. Un rapport de confiance s’est très

vite installé entre nous. Lorsque nous avons commencé à

travailler ensemble, j’ai découvert une personne

incroyable, au sens premier du terme. Laura, c’est le

mouvement perpétuel, la parole – trop de paroles – la

pensée – trop de pensées – un déséquilibre formidable et

fertile qui ne tend que vers la vie, l’incertain et le fragile.

Elle n’est pas raisonnablement « vraie ». Elle est toujours

un peu « trop » et cela me passionne. Au-delà, on peut

sentir le tourment et les tensions internes, qui ne se

tiennent jamais très loin. Laura a cette densité et cette

complexité-là.

 

On commence à comprendre pourquoi Murat a dit qu'il était content de faire ce film, que l'histoire le touchait... Cela annonce peut-être une BO athmosphérique avec utilisation de chants d'oiseau, ce qui ne serait pas pour nous surprendre.... même si la chanson qu'on a découverte en tournée est plutôt rock...

 

Wait and see...  mais en attendant, je creuse.... Ca tombe bien....

 

 

 

 

 

PS: je crée une catégorie d'articles pour ranger tout ce qui va concerner Pauline et François : la catégorie CINEMA... Donc, Malika... pour t'y retrouver dans ce grand bordel qu'est ce blog : tu as deux outils: sélectionner des catégories: vieilleries pour les vidéos anciennes, actus... pour la promo....etc.... pour faire un premier tri....  ou sinon, l'outil: "recherche" est très utile:   Je m'en sers moi-même régulièrement... car je commence à ne plus trop savoir ce qu'il y a dans ce blog!!!

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #cinéma

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