A RENNES
Publié le 9 Avril 2015
Michel Troadec de OUEST FRANCE était bien sûr à RENNES où Murat jouait deux soirs de suite... voici son article:
http://www.ouest-france.fr/mythos-2015-traverses-par-la-grace-de-jean-louis-murat-3320595
"Dans le cadre du festival Mythos de Rennes, Jean-Louis Murat a joué mercredi soir au théâtre de l’Aire Libre. Il remet ça, ce jeudi soir. Toujours à guichets fermés…
Chant Soviet pour attaquer le concert. Puis, carrément son dernier single, J’ai fréquenté la beauté, en deuxième titre. Et La chèvre alpestre… Il a le choix Murat. Son dernier album, l’excellent Babel, qu’il joue en grande partie sur cette tournée, est bien grassouillet, avec pas moins de vingt titres.
Magnifique
Sur scène, ils sont quatre. L’Auvergnat a choisi d’ajouter un « clavier » au trio de base guitare-basse-batterie. Il ne leur faut que quelques minutes pour littéralement envelopper le public de leurs ballades électriques, qui s’accélèrent parfois au fil des morceaux. Quelques blues plus rapides s’intercalent. Magnifique.
Jean-Louis Murat nous dira plus tard son plaisir à faire « swinguer » cette langue qu’il manie si bien. Lui est bien là où il faut : dans un voyage musical qui laisse toute sa place à sa poésie : « Il est temps fuyons/L’île n’est pas déserte John/Retournons au lieu/Où rien ne nous attends. »
Lumières crépusculaires, titres hypnotiques
Jamais trop de lumières sur la scène. Elles restent crépusculaires, comme pour garder le groupe dans toute son unité. Les titres s’étirent volontiers, jusqu’à en devenir hypnotiques. C’est parfois exigeant ces chansons tendues qui ne se dénouent qu’après de longues minutes.
Le chanteur parle peu. Il n’en a pas besoin. Il s’offre juste quelques vannes en milieu de concert. Une heure quarante-cinq passe. Après Murat, le silence a quelque chose de pesant".
C'est tout... mais je vous quitte avec deux photos toutes fraiches pour me justifier: