1) Lille, point presse, ventes et des liens déliés...

Publié le 8 Décembre 2018

1)  Avant Strasbourg ce soir, c'était donc le CHAPITO:

- Voici ce qu'a posté Rémi Boiteux des inrocks sur fb:

Concert de Jean-Louis Murat hier. Au début j’ai eu un peu peur, peur de ne pas être dedans. A-t-on envie de voir les textures de Il Francese transposées sur un blues-rock de bar terrien, carré, un peu gras, conservateur ? Sur "Achtung" en ouverture ça ferait presque mal. Pourtant, aidée par le contexte du Chapito de Lille (un vrai et beau chapiteau, avec ses motos suspendues, ses rideaux rouges et ses chevaux blancs de manège, un cadre où on rêverait comme une évidence de voir Christophe), s’installe une atmosphère très lynchienne qui donne un sens plus profond à ces sonorités solides jouées pied au plancher en trio -avec notamment Fred Jimenez à la basse. Les bottes sont terreuses mais on décolle (avec un "Ciné Vox" dans l'éther et un "Gazoline" qui gagne en efficacité stonienne) en s’accrochant aux motifs qui nous rappellent quel guitariste Murat est aussi -qui, en vrai bon bluesman, lorgne vers l'âme flamenco. Et puis cette voix, veloutée, à laquelle il semble pouvoir faire ce qu’il veut. En fin de concert, l’homme se décide à aller vraiment ailleurs, reprenant seul un "Il neige" déjà joué mais pas à son goût, puis carrément a capella (et gratte frappée en pointillés) sur "Je Me Souviens", sommet du concert comme du dernier album dont les textures ont failli nous manquer. On a finalement aimé le suivre, et il est fascinant de voir à quel point JL est impliqué et habité sur des territoires a priori absolument inconciliables. Que ses chansons résonnent autant avec d’aussi différents habits ne fait qu’en démontrer la grandeur.

Anne nous a dit en commentaire ici: "quel superbe concert de JLM à Lille (Hellemmes) hier 7 décembre !!!!! dans un lieu assez atypique le Chapitô (un cirque reconverti, parquet, chevaux de bois, rideaux...)
JLM émouvant, voix superbe, belles intros sifflées, guitare magique ... que du bonheur !"

Les autres échos sont positifs, sur les réseaux, si ce n'est celui de Rémi lassé du "blues rock" servi...

Marc W. : Oui, un très bon concert à Lille ! Avant de m'y rendre, j'avais quelques craintes sachant que je ne retrouverais pas la même orchestration que sur le dernier album que j'apprécie particulièrement. Dès le premier titre, j'étais conquis : le son profond, le blues envoûtant, la voix vagabonde... C'est la quatrième fois que je le vois en concert depuis quelques années, et c'est le premier où je l'ai vu aussi possédé par son jeu et ses textes, de quoi regretter un cd live improbable... Rendez-vous ce jeudi au Botanique , à Bruxelles...Si ça pouvait être aussi intimiste...
Merci Jean-Louis pour ce beau moment, malgré les P... de M... Le batteur s'en remettra, enfin, j'espère !

Le fait du concert en effet: Murat a semble-t-il été un peu plus causant, mais il a surtout jouée deux fois "il neige".... La première version n'a pas été à son goût, Stéphane semble-t-il étant parti sur un tempo trop rapide. Murat a exprimé son mécontentement auprès du batteur...  ça arrive... puis a livré sa version en solo.

 

2) Toujours des articles pour annoncer les concerts!

 

- https://www.lalsace.fr/bas-rhin/2018/12/07/murat-le-son-d-histoire?fbclid=IwAR3dro2b6nwj9-zOlCRAgtU88XVVTmDFFXlcqVlbV4DBRHURwKlDVgt6JZs

Strasbourg Murat,
le son d’histoire

Sur son nouvel opus, « Il Francese », JL Murat joue avec son illustre homonyme et l’histoire napoléonienne tout en suivant sa trajectoire electro-pop. L’artiste auvergnat défendra son ouvrage samedi soir à La Laiterie.

Hier 05:00 par Thierry Boillot , actualisé le 05/12/2018 à 17:07 Vu 39 fois
Dans les habits d’un maréchal d’Empire homonyme, Murat ouvre sa parenthèse napolitaine.Photo  Frank Loriou
Dans les habits d’un maréchal d’Empire homonyme, Murat ouvre sa parenthèse napolitaine.Photo Frank Loriou
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Dans les habits d’un maréchal d’Empire homonyme, Murat ouvre sa parenthèse napolitaine.Photo  Frank Loriou

Pas question de sombrer dans la variété facile, certes. Obstinément, Murat varie les styles sans complexe, affrontant la complexité, mais se nourrissant du soleil italien qui lui a inspiré une fort belle moisson de mélodies. Le troubadour s’immerge du même coup dans un groove purement XXIe siècle, machines à l’appui, tout en revenant à une écriture rock et en se glissant dans la panoplie de Joachim Murat (1767-1815), homonyme qui fut maréchal d’empire sous Napoléon et nommé Roi de Naples…

Rendre l’âme. Les textes regorgent ainsi de clins d’œil historiques à l’illustre soldat. Murat l’inclassable chansonnier s’en amuse avec une classe infernale, un second degré qui en appelle un troisième, et cette forme d’humour qu’on lui connaît. « Je m’en viens rendre l’âme, j’allais quand même pas la payer » , chante-t-il avec malice.  Le disque suit un crescendo particulier. D’un premier titre accrocheur, Achtung , aux effluves actuelles electro-soft-rock, l’on part progressivement vers le sommet final, Je me souviens , lettre testamentaire bouleversante d’un témoin de l’Histoire en exil perpétuel. À l’arrivée : encore un disque indispensable de JL Murat.

➤ Concert Samedi 8 décembre, 19 h 30, La Laiterie, Strasbourg. Première partie : Julien Bouchard. Tarif : 25 €. ➤ Disque Il Francese (Le Label)

J'ai écouté le disque de Julien Bouchard il y a quelques temps, il y a de belles choses... et ça ira très bien avec Jean-Louis.

 

 

 - Et voilà un article de Figaro avant le concert du café de la danse:

http://www.lefigaro.fr/musique/2018/12/06/03006-20181206ARTFIG00220-jean-louis-murat-chanteurrock.php

Jean-Louis Murat, chanteur rock

 

Jean-Louis Murat ne décroche pas. Il revient avec de vieux acolytes sur scène en trio rock pour défendre son nouvel album. Et ça fonctionne toujours.

C'est le style Murat. Sur son site Internet, quelques lignes: «Il Francese: le nouvel album de Jean-Louis Murat est sorti le 28 septembre 2018 et disponible partout.» Dans l'onglet concerts: des dates, des villes et des noms de salle. On ne peut être plus laconique.

Enfermé dans une caricature de personnage, antiparisien mutique et tête de lard, poète refusant le titre, Murat a finalement une constance: celle de ne pas renoncer à être où on ne l'attend pas. Est-ce une posture, un élément structurant de sa personnalité, un côté punk mêlant le besoin de détruire autant que de créer? On l'imagine bien répondre d'un haussement d'épaules et d'un grognement. Est-ce si important de le savoir, d'analyser, de décortiquer, de jouer le jeu de la communication? N'est-ce pas plus artistique de sentir, juste sentir, les mots et la musique? Cela ne serait-il pas suff isant?

«Cette fois, Les Pensées de Pascal, je m'en fous» était les premières paroles de son précédent album, Travaux sur la N89 (Pias), sorti en 2017, une œuvre étrange, bricolée en studio, et assez abrupte. Ceux qui veulent voir en lui, depuis ses débuts, le Dylan français, ont déchanté: électronique à tous les étages, morceaux comme des collages y compris pour les textes. Une déconstruction en forme de doigt d'honneur.

Un mélodiste épatant

Sur Il Francese (Pias), Jean-Louis Murat revient sur un asphalte plus confortable. Il rappelle à quel point il est un mélodiste épatant, un enfant du rock et de la musique noire américaine, qui aspire la sève du groove et remodèle les genres, y compris du Kendrick Lamar, auquel il rend hommage. Présenté comme un chanteur du terroir, régionaliste bourru, Murat est en fait tout l'inverse. C'est le plus américain des chanteurs français ; un grand voyageur à l'humour tranchant et non ce vieux bougon casanier de La Bourboule qu'on veut nous vendre ; un conquérant, à l'instar d'Il Francese, surnom de Murat, maréchal de l'Empire et roi de Naples, auquel il fait référence dans son dernier album. Un guitariste et un musicien épatant aussi. En résumé, tout sauf un rockeur d'opérette dont les racines ne sont ni à Memphis ni à Belleville, mais dont l'inspiration est à chercher du côté de la poésie de Ronsard ou de Théophile Gautier et du rock éternellement vivant de Neil Young.

Pour le comprendre, le meilleur moyen est de le voir sur scène. Il a choisi, et ce n'est pas la première fois dans sa carrière, de se produire en trio, dans des petites salles. Cette formation serrée permet au compositeur et à l'interprète de suivre son humeur, d'étirer ou de durcir ses chansons à l'envie. Il aura avec lui deux vieux complices en qui il a une parfaite confiance. L'excellent bassiste Fred Jimenez, ancien de l'écurie de Bertrand Burgalat, et le batteur Stéphane Reynaud, qui accompagne le chanteur depuis des lustres. Sur scène, Murat reste peu bavard, un peu distant. Le style Murat, encore. Pas tellement dans l'air du temps, où la logorrhée est reine. Mais la musique reste son langage, l'émotion qu'elle procure son humanité.

Café de la danse  5, passage Louis-Philippe (XIe).Tél.: 01 47 00 57 59.Dates: les 10 et 11 déc. à 20 h. Place: 37 €.

Et bien, oulalala, il pleut des louanges!  On appréciera le "il a choisi de jouer dans des petites salles"...

3) ventes: je crains que ce  soit la fin de la partie pour "il francese" en matière de classement, à moins que les ventes de Noël ne le refasse franchir la frontière...

Semaine du 23/11: 169e   220 ventes physiques et 13 téléchargements

Semaine du 30/11:  197e,  247 ventes et 4 téléchargements. 10e semaine dans le classement.

 

LE LIEN EN PLUS DE TOURISTES

Ah, mais, qui se promène donc dans les champs? et promeut sa région? Mais oui...

 

 

Madame Laure

http://filmetonsancyfestival.com/presentation/

Et ils ne vous disent pas de conneries: le Sancy, c'est des sensations:

Et pour les très très retardataires : quelques autres images dans mon clip "la petite idée derrière la tête".

(C'est amusant mais après avoir baigné dans "il francese" et ses live, j'ai été surpris par la voix grave et rude de Jean-Louis sur ce titre. On peut ainsi constater à nouveau que son chant est très différent sur cette tournée).

LE LIEN "JE ME SOUVIENS" EN PLUS

C'était alléchant ce lien... "une playlist BLACK Session TRIBUTE"... on y cite bien Jean-Louis... mais la musique proposée  n'est pas issue des fameuses black session...  pour JLM, c'est "je me souviens". Anachronique. Bon, en tout cas, le papa Mischka proposera une émission hommage au Parrain, avec Dominique A, lundi 10 décembre... et c'est à l'occasion de la démolition de ce studio mythique: le studio 105 de la Maison de la radio. Là, où Jean-Louis a chanté il y a encore peu de temps.

https://www.franceinter.fr/musique/black-session-tribute-notre-playlist-caresse-et-bise-a-l-oeil

 

Le LIEN EN PLUS DE RIEN DU TOUT

Dans les trucs qui tombent, parfois, nous avons les mises à jour des sites des médiathèques... et elles sont nombreuses à faire l'achat du Murat... et c'est bien pour faire découvrir notre chanteur à ceux qui n'ont pas forcement deezer ou la capacité d'investir 15 euros dans un disque... et notamment ce soir, une pensée aux gilets jaunes de cette petite bourgade sinistrée, qui ne doit  même pas comptabilisé un LIDL, (un vieux casino sans doute?) et  qui a perdu sa pauvre équipe de foot qui plus est... je veux parler de MONTE CARLO. Courage, chères monégasques, on pense à vous, et réconfortez-vous en allant emprunter "il francese".... et réclamez les autres disques! (ils n'ont que celui-là!). Oui, courage, peut-être un jour vous payerez des impôts!

https://www.mediatheque.mc/Default/doc/SYRACUSE/1066485

 

Rédigé par Pierrot

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