Publié le 3 Octobre 2013

 

 

Allez, voici la set-liste du concert fournie par notre camarade Gwenael... tout-à-fait intéressante!

 

FORT ALAMO

Sans PITIE pour le cheval

IL NEIGE

LE CHAMPION ESPAGNOL

AGNUS DEI

PONT MIRABEAU

LOI en -14

SI JE DEVAIS MANQUER DE TOI

J'ai TUE

LA LOUVE

GINETTE RAMADE
EXTRAORDINAIRE VOODOO

CAILLOU

CEUX DE MYCENES

 

L'OCCASION M'EST VENUE (noté sur la feuille, non jouée) 

L'eau de la rivière

AMOUR n'est pas QUERELLE

MICHIGAN

 

Deux inédits complets (en rouge), 3 titres de la réédition joués dans la première partie de tournée... et quelques remontées : deux tubes (c'est rare), caillou et ceux de mycenes... en guest stars... Plutôt intéressants!!  BOn choix... même si Murat va tester  3/4 titres sans doute différents....

 

Alors, à vos commentaires chers chanceux de la région parisienne et d'ailleurs!!!

 

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Le COMPTE-RENDU DE FLORENCE!

 

Après une première partie … comment dire… ou ne pas dire… bon, on ne va pas être désagréables mais , disons, pas folichonne, passons vite dessus.

Jean-Louis arrive sur scène et là, c’est le soulagement (très personnel ),… notre Jean-Louis a grossi, il s’est remplumé et il paraît en meilleure santé qu’au début de la tournée et surtout, il n’est plus endimanché par cet horrible costume noir ! boots en peau de gaucho, jean Levi’s , chemise noire qu’il remplit à nouveau bien… il s’installe sur un haut tabouret et prend sa guitare ( une Fender, je crois ) et chausse des lunettes sombres ( sans doute des Ray ban ) qu’il appelle avec humour ses montures « sécurité sociale » et qui lui vont très bien. Tout de suite , le climat est radicalement changé par rapport à la tournée de printemps, Notre Jean-Louis a fait sa mue, il a décidé de changer de peau ( et ça lui va très bien, je sais je me répète ).
Pierrot a publié la set-list, je ne vous la ferai donc pas in extenso, je vous dirai simplement le ressenti sur certaines chansons.
Tout d’abord, les projections ont toutes changé et on a droit à des images plus gaies, la tonalité globale est plus joyeuse ( des images d’enfants dans une cour de récréation (en noir et blanc) mais aussi et surtout des images en couleur, de très belles cerises balayées par le vent, des fleurs des champs au printemps, des feuilles d’automne sur Amour n’Est Pas Querelle et un plafond d’arbres verdoyants filmés en voiture sur MIRABEAU, un des inédits filmés )> je lui avais réclamé plusieurs fois ce titre notamment à la Coopé (m’aurait-ile entendue ?)… bref, beaucoup de couleurs ! et c’est une surprise.
Il attaque ( fort ) par FORT ALAMO, c’est une surprise, à la fois rythmée et languissante « qu’il est dur de défaire, j’en reste KO … », j’aime beaucoup .
Puis en cinquième position, AGNUS DEI , très rythmée, on adore, cette chanson passe beaucoup mieux en concert qu’en disque. Petit clin d’œil de Jean-Louis à l’anecdote de la Coopé, il a quasi suspendu son chant au moment du couplet « tranchant d’épée, choix de mort, la guerre engage le corps, au diable, au diable, au diable « et on a plus entendu nos voix que la sienne à ce moment-là !...
Surprise : SI JE DEVAIS MANQUER DE TOI , sur un fond de crocus et de fleurs des montagnes ensoleillées, c’est une vieille chanson que je n’avais jamais entendue sur scène.Pas celle que je préfère.
En revanche, demi-surprise mais franche sympathie pour la LOUVE qu’il rechante sur scène depuis le Koloko 2012 et qui passe très bien sur scène en raison des pointes dans les aigus au refrain « A peine tu me toooouches … » franc succès auprès des ancien(ne)s.

Re-surprise : CEUX DE MYCENES, très endiablée qui a mis certaines d’entre nous en émoi…» Non je ne rendrai pas la femelle !! » La salle est bien chaude à cet instant. Très réussi.
Prêtez attention à LOI en 14 , un inédit , une chanson qu’il a composée en avance pour le centenaire de la guerre de 14 qui sera fêtée l’an prochain et qui est diffusée sur fond de monuments aux morts … c’est le seul moment grave de la soirée … une chanson très émouvante, très rock qui m’a transportée dans des hauteurs insoupçonnées. Je ne pouvais décoller mon regard de la scène, je buvais ses paroles… A la fin de la chanson, j’ai eu l’impression de redescendre sur terre et d’atterrir bruyamment. Bon, c’est peut -être très personnel mais je considère que c’est la meilleure surprise de cette tournée et le titre fera partie des inédits de la nouvelle édition qui sortira le 11/11 (avec l’EAU DE LA RIVIERE ) .

RAPPEL S:

La très bonne EAU DE LA RIVIERE que j’attendais depuis le début, Amour N’EST PAS QUERELLE ( bien moins inspiré et moins bien chantée que dans la précédente tournée )et l’excellent MICHIGAN qui nous emporte dans des contrées lointaines (ou anciennes… )
EN RESUME :
Un très bon cru, les vendanges de Septembre sont de qualité. On sent un virage dans le comportement de Monsieur, une volonté de se montrer résolument « rock « (pardonnez la pauvreté de mon vocabulaire en musique, je ne suis pas spécialiste mais sans doute me comprendrez-vous.. .)
Au niveau physique : une allure franche et saine, très à l’aise, une constitution qui semble solide malgré quelques petits bobos qu’on lui souhaite passagers ( semble- t-il une tendinite au poignet gauche )…

Un regret : le public clairsemé qui a donné à la salle une ambiance moins chaleureuse qu’à l’accoutumée (on regrette la chaude ambiance de la Coopé mais bon, c’était un peu inévitable)
En un mot, ALLEZ-Y ! j’attends pour ma part avec bonheur ,la sortie des inédits le 11/11.

 

  MERCI FLORENCE! 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 3 Octobre 2013

 

 

Enfin de l'info sur la réédition de TOBOGGAN. Bon, vu que je suis gentil, et un fan obéissant, je dirai quasiment servil, je ne dirai pas ce que je pense des rééditions... même si... crise du disque.... même si... seconde chance... tout ça...  ET d'autant plus qu'on nous promet quelque chose de consistant (en digilivre).... 5 nouveaux titres, dont sans doute les pépites délivrés lors de la première partie de tournée...  Michigan, le Pont Mirabeau... Des titres qui n'ont pas été enregistrés lors de la session de Toboggan, mais durant cet été (avec Christophe Pie).

 

SORTIE LE 11/11!! Pas d'armistice, donc!

 

LE VISUEL:

 

jena-louis-murat-edition-limitee-copie-300x300.jpg

 

Pias nous précise que ce sont des nouveaux titres "écrits, composés et réalisés" par Murat... Et bein, ça, alors! Sacré surprise! Ah qu'on en revient pas que c'est comme d'habitude.... ;.)

http://www.pias.com/fr/jean-louis-murat-toboggan-edition-limitee/

 

 

Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, même si elle vient parfois avec une mauvaise, une indiscrétion d'Axel BAUER dans le PROGRES : il a enregistré un duo avec MANSET pour l'album de ce dernier.... dont on attendait désespérement des nouvelles. DES duos pour MANSET?  Une nouvelle qui paralyse un peu, mais pourquoi pas!

http://www.leprogres.fr/art-et-culture/2013/10/03/axel-bauer-je-n-etais-pas-destine-a-etre-chanteur

 

 

 

LE LIEN EN PLUS:


http://lepolymorphe.blogspot.fr/2013/10/amour-nest-pas-querelle.html

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 2 Octobre 2013

 
SAM 9137

Samedi 21, 12 heures, je clique sur FB… et tombe devant un post de Barbara Carlotti : « départ pour Grenoble »...

 

Hein, de quoi ? un concert ?

Je croyais que la tournée était terminée…  Google vite… Concert à Saint-Marcellin ! Bon sang de bois, un concert de Barbara Carlotti, voilà tout-à-fait ce qu’il me fallait, en ce samedi brumeux.  Sur invitation?!! Mon sang ne fait qu’un tour… Je ne peux imaginer qu’un concert gratuit de Barbara ne soit pas plein, mais je remue ciel et terre, et mer. Allo, Saint-Marcellin, ici la terre ?  Répondeur… Boite mails de la salle : pleine… Je lance des bouteilles à la mer : Barbara, sa manageuse, des amis à elle… Je me ridiculise… tant pis. Et vers 17 heures, enfin, à St-Marcellin, quelqu’un au bout du fil : « oui, il reste des places, quelques-unes »!!

 

Et on the road again, partir ailleurs, sur la grande autoroute, il fait toujours… beau… et je me dis qu’une « nuit sans lune » est vraiment ma chanson préférée de l’album « l’amour, l’argent, le vent »…

 

J’arrive et le club diamant est déjà entassé devant l’entrée pour décrocher la meilleure place… Ça promet une chaude ambiance… Je me positionne une nouvelle fois pile devant, au premier rang… espérant revivre les mêmes émotions qu’à St-Genis-laval, deuxième concert de Barbara Carlotti auquel j’ai assisté, après celui à Bourgoin où je la découvrais (compte-rendu: ici , je vous conseille de le lire, c'est trop bien!).

J’ai un peu l’impression qu’elle ne va chanter que pour moi :  devant le micro, je suis parmi les 8 « éclaireurs » de la foule qui, elle, choisit l’anonymat des gradins (en effet, pas vraiment de premier rang,  tronqué de pas mal de chaises,  juste 8 places regroupées par deux et très espacées).  Place parfaite, car en fait, il n’y pas de scène surélevé… et je me retrouve donc en face à face… même si un sentiment d’isolement voit un peu le jour durant le concert, d’autant plus qu’un no-mans land  de 3 mètres est maintenu entre la scène et les spectateurs… Barbara l’occupera parfois, mais avec modération (le micro reste sur son pied devant les retours).

 

Je suis un peu surpris par la taille de la salle, plus de 600 places, qui finissent par trouver preneur (ou presque)

http://www.diapason-saint-marcellin.fr/IMG/pdf/FICHE_TECHNIQUE_AU_28-03-13.pdf

 

 

On ne sait pas trop pourquoi (mais on se doute….)  mais le concert fait partie d’une série de concerts organisée par le Conseil Général de l’Isère dans différents endroits, avec le but de diffuser la culture notamment dans les zones rurales (festival Les Allées chantent). Barbara Carlotti est la seule tête d’affiche connue. Cela permet au très sympathique Maire – Conseiller Général (ah, tiens)  d’offrir un spectacle gratuit pour annoncer sa saison culturelle… et il ne  laisse le soin à personne (6 mois avant les élections bien sûr) de faire la présentation. Bravo à la rédactrice des fiches. Je retiens les dates concernant Boby Lapointe, pas tout-à-fait himself, mais avec Imbert Imbert, et la venue de Jeanne Cherhal, totalement herself pour le coup, puisque c’est son retour au piano en solo. Portera-t-elle des couettes ?

 Encore quelques minutes de patience… et ça débute…


 SAM 9136

Et c’est «  nuit sans lune »… Le meilleur pour débuter, un peu dommage peut-être, personne n’est chaud, mais je prends plaisir… Pas de surprise de mise en scène, ni de scénographie, ni de garde-robe : on prend les mêmes… et  je suis en joie de revoir la tête pas tibulaires -mais presques, bien entendu-, des musiciens, avec leurs yeux maquillés et leur  dégaine   kraftwerkienne.  Finalement, on distingue la complicité avec le clavier Jérémy Rénier, qui, oui, on l’a vu, est capable de sourire… puis, on est bien emporté par l’énergie de la section rythmique, notamment du bassiste, qui fait plaisir à voir. Même Jean-Pierre, même Jean-Pierre, oui, se décoincera…

C’est pourtant une ambiance un peu froide qui s’instaure.  Marcher ensemble, j’ai changé… me transportent moins que la dernière fois.  Heureusement, « Vous dansiez » arrive à point nommé. Là, encore pas de surprise : Barbara Carlotti propose aux spectateurs de venir danser avec elle. Elle rame un peu… Je me lève pour donner l’exemple… Barbara arrive à faire se lever vingtaine de personnes dans l’espace entre la tribune et la scène. Un Monsieur lui dit qu’il a dansé avec elle à Grenoble, je ne m’en laisse pas conter : « mais moi, aussi, à Bourgoin !»… et c’est une bataille de coqs qui s’ensuit, pour être choisi par la blonde Barbara… Je tente un MASHED POTATOES  pour attirer son attention, ce qui suscite chez le Grenoblois une tentative de  flic flac en fouetté suivi d’une gargouillade  (bon, j’avoue, je fictionne un peu). Barbara Carlotti dansera au bout du compte avec un petit con qui a des cheveux, et qui l’emmène en une position tout-à- fait inconfortable. heureusement ce n’est pas Malaury Nataf…

Dimanche d’automne

Cannes, fortissimo, et on a du mal à distinguer les paroles..

14 ans

Ouais ouais ouais, nous est offert avec une nouvelle orchestration, et Barbara ose nous la livrer sans masque, mais elle garde pour moi tout son mystère…

Il me semble ensuite que « message personnel » (figurant sur la réédition de « l’amour, l’argent, la vent ») est lui aussi remanié.  Là, encore, j’y suis moins sensible ce soir, même si la voix de Barbara fait des merveilles.

L’avenir

Occupe-toi de moi et les Italiens (superbe pastille pop, avec ses choeurs)   permettent au public de taper dans ses mains, mais c’est très tempéré…

Viens ensuite MDMA  (Mon dieu, mon amour)… et son chant cosmique (non pas pour faire venir le beau temps, mais nous permettre d’être heureux –se reporter aux épisodes précédents), et son duo de flutes (Barbara et jérémy Rénier).  Là, encore, de mon poste avancé, j’ai du mal à ressentir la chaleur du public… Les chants que Barbara appelle et relance me semblent timides. « allez, plus fort !! »… Elle remporte le combat, et le titre  reste   un grand moment du show, avec une énergie et  une vigueur douce suscitant l’adhésion du public… Et  le passage de l’a capella au crescendo musical fonctionne superbement.  C’est peut-être un peu « facile »… mais je m’en moque.

L’idéal est enchainé rapidement…  une partie musicale permet la présentation des musiciens.

Puis l’amour, l’argent, le vent

Rappel…

Grandes autoroutes

Puis une chanson tirée du bd-Cd « une fille »  : Mon anglaise une chanson à rupture de ton et parfois très énergique et  la musique l’emporte sur la voix…  

Magnifique « Tunis »

Lord Byron, et ses claquements de doigts… son ambiance western. J’ai beaucoup écouté le dernier album, et j’apprécie ainsi de plus en plus les autres titres, moins pop synthétiques.  

De nouveau des saluts…  Et Barbara termine comme d’habitude en traversant la salle, en acoustique, sur « bête farouche »… Elle monte rapidement et la salle étant très grande, j’ai du mal à entendre, d’autant que la qualité d’écoute n’est pas au rendez-vous… certains se mettent même à applaudir finissant de couvrir la voix… Petite déception, mais je garde le souvenir de Bourgoin…  Je croyais le spectacle terminé mais  surprise,  Barbara toujours accompagné d’une seule guitare, et ses musiciens en cercle assurant des chœurs.  Une chanson en anglais, du Dylan, un titre que je ne connais pas : i threw it all away … qui ne me convainc pas tout-à-fait sur le coup… mais à la réécoute, je tombe sous le charme de la qualité du titre, et les chœurs… Il me semble que Barbara dans les applaudissements dit qu’elle adore ce titre ou « quelle chanson adorée de la vie »…. Elle avait partagé une vidéo en janvier sur FB :

 
 
 

 

Une heure quarante de set… Peut-être aurais-je dû rester sur mon souvenir, avoir le courage de ne pas chercher à revivre des émotions¸ tant le dernier concert m’avait conquis ?  Mais est-ce pour autant une déception ?  Non… C’était bien, ça rend heureux toujours… et les quelques nouvelles orchestrations, les petites variations, sont intéressantes… N’hésitez pas à venir la découvrir, une grande palette de titres, acoustiques, plus  pop-rock, plus chanson, et  une voix qui s’adapte, parfois très différente en fonction des titres, toujours sans esbroufe.

 

Retrouvez Barbara Carlotti, sa fantaisie, en présentatrice de Radio sur France inter le soir à 21 heures. Encore pour quelques mois : http://www.franceinter.fr/emission-cosmic-fantaisie

Spécial Dominique A:  http://www.franceinter.fr/emission-cosmic-fantaisie-planete-a-dominique-a   avec une interview entre amis pleine de vous très murato-bergheaudien

 

Encore quelques concerts à venir : http://www.concertandco.com/artiste/barbara-carlotti/billet-concert-27182.htm  et je serai peut-être à Romans… car c’est une belle histoire, c’est un beau...
 
 
 
 
 LE LIEN EN PLUS:
 J'avais abandonné en route, hélas, hélas, sur le coin d'une aire d'autoroute, mon fidèle compte-rendu du concert précédent... Voici le bout d'os que j'ai retrouvé à mon retour:  C'était le vendredi 12 avril 2013:

Je me suis décidé au dernier moment... à revoir Barbara Carlotti. Non pas que je doutais de passer une bonne soirée, mais il me fallait oublier d'autres priorités.
J'arrive à 20h25... à peine le temps d'avaler une bière... et je constate que la salle de St-Genis Laval au sud de Lyon est correctement remplie. Pas de places centrales... et je m'installe sur le côté.
 
Le directeur vient nous présenter la soirée, la programmation de l'espace culturel (Carlotti est la seule vedette pop ou musicale de l'année...comme Murat l'avait été il y a deux ans), même si c'est un joli théâtre en tribune, servant également de cinéma.
 
Première partie agréable avec Yasmina Sana  ,  chanteuse lyonnaise, à la belle voix celto-orientalisante. Joli morceau en final, qui voit le guitariste construire une jolie orchestration en 5 couches de samples successives. Elle était contente d' être là, mais gagnerait à être plus consise entre les morceaux. A noter qu'elle chante aujourd'hui (14/04)   même avec un chef sioux à Lyon... et qu'elle a pris en photo le livre de Slim Batteux ("j'apprends le sioux lakota" sur son FB )... A noter... A noter... Bon, c'est léger comme rapprochement avec Murat, j'avoue.
 
 
La place sur le côté d'un point de vue "son" ne m'ayant pas convaincu, je scrute une place de secours... Soit... ça sera premier rang... pile face micro de Barbara.   Mes jambes peuvent s'allonger, s'allonger... je suis pratiquement couché... pour ne pas me faire mal au cou pour regarder la personne devant moi, à un mètre au dessus. Et non, non, ce n'est pas pour être sur d'être choisi pour la danse que j'ai atterri là. Non, pas du tout.  Non, je vous dis.
 
  Premier titre, et boum, c'est parti pour le plaisir simple... Oubliés les petites retenues de la première fois, oubliées les petites ombres des quelques  personnes (âgées)  qui s'en vont (ceux qui étaient là par hasard d'un abonnement), oubliés les petits soucis, je suis dans la scène... la tête en l'air, j'observe le ciel...  et je suis le premier fidèle...  Avant que Barbara ne se transforme en grande prêtresse, j'avais déjà pensé à ça :
 
http://1.bp.blogspot.com/-p-2my6tMh6o/ToPf4FYvZOI/AAAAAAAACxs/D9uK-HXWqWo/s1600/Marilyn-Tommy.jpg
Et je me dis : I'M FREE-I'm free, and freedom tastes of reality"... Que c'est bon de see, de hear, de feel...  et tant pis, si on reste assis...  Mais reprenons nos esprits:
 
J'adore vraiment la pop de cet album "l'amour, l'argent, le vent" qui constitue le plus gros du concert, et les orchestrations fidèles mais très agréablement étoffés par cet excellent groupe, peut-être un peu froid, excepté le bassiste qui fait plaisir à voir, notamment sur "le coeur à l'ouvrage"  où il joue de différentes petites percussions. Mais au bout du compte, j'ai eu beaucoup de plaisirs à regarder les deux claviers, qui jouent à merveille leur rôle de bidouilleurs impertubables, l'un m'évoque  Ron Mael (des Sparks, sans moustache) tandis que Jérémie Régnier (pas l'acteur), garde lui un petit éclat malicieux dans les yeux... On a droit à des petits plaisirs simples: un petit coup de tambour additionnel par Jérémie, un bout de flute, des percussions,  des petits claps-claps très chouettes pour accompagner la chanson yéyé "Les italiens" (présent sur le projet fantaisies littéraires), l'appel au public pour faire venir le soleil par des incantations chantées, et des beaux crescendos, des ponts qui font traverser...
 
Mises à part les titres du dernier album, Barbara Carlotti a chanté:  
L'idéal  
Bête farouche (avec l'effet de surprise en moins, et une ballade moins réveuse que sur les paliers de Bourgoin) 
Tunis
Cannes
Vous dansiez
Les italiens  
 
Avant "vous dansiez", Barbara Carlotti demande à des personnes de monter sur scène...  A Bourgoin, elle avait sauté de scène, à peine moins haute qu'à St-Genis au cours de la chanson. Pas de candidats... j'avais fait le fanfaron sur sa page FB dans la journée : "keep me a dance, tonight, j'ai pris mes souliers vernis" et quand elle dit : "je sais que certains se sont préparés"... j'ai des sueurs froides. Non, je veux pas y aller, j'ai peur, Maman!!  A Bourgoin, dans la fosse, soit... mais monter sur scène pour 4 minutes... ah, le Pierrot, pour faire le kakou sur le net, il est fort, mais le Pierre, il fait moins le fier (oui, moi aussi, j'ai du mal à vivre ma double identité, comme jean-Louis!). 
  TO BE not CONTINUED... 
 
 
 
 
 
 
 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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Publié le 1 Octobre 2013

Dans l'épisode précédent,  où l'âme éteinte je me lamentais, sans lamento,  sur le peu de lame, de fond et de surface, que la reprise de la tournée de Murat suscitait, ce qui m'amenait à... à pas grand chose, je... je... j'ai mal commencé ma phrase, je l'ai mal continué, et donc: .
Well...
 
Mesdames, Messieurs, enfin!! Un petit article est tombé ce jour, écrit à la main, pas copié sur un dossier de presse, et je m'empresse de vous le partager:
 
Par Bruno PIN, du journal gratuit lyonnais 421,
 -a-interprete-de-nombreux-titres-de-son-nouvel-album-mercre
"Murat
 
Finalement, Murat ne serait-il pas un éternel insatisfait ? On connaît le musicien et le poète sur le bout des doigts. Qu’importe la déferlante verbale dont il fait preuve de temps en temps ! Il a un certain sens de la provocation que certains apprécient, d’autres pas.
 
Jean-Louis Murat possède cet esprit de liberté rare, cet attachement intense à la terre Auvergne. « Rien n’est important, j’écris des chansons comme on purgerait des vipères. Au diable mes rêves de paysan, je ne veux plus que cesse la neige ! » (Perce-neige - Dolorès - 1996). Une discographie qui, malgré le marasme des maisons de disques, continue de s’allonger. Après les années d’abondance, voici les années de vaches maigres. Un disque par année et demie au lieu de deux pour ce boulimique de travail. Quelques coups de mou, quelques titres un peu faibles ? mais rarement ? et la bonne vingtaine de disques parus à ce jour laisse, comme un goût captivant, cette sensation de l’ouvrage bien fait.
Artisan des mots et des rimes Jean-Louis Murat joue avec ceux-ci, aborde les chemins amoureux comme rarement. La plume est travaillée, ciselée, empreinte des influences multiples qui l’ont nourri, qui l’ont construit ; la littérature et la poésie sont quelques-unes des pièces fondatrices de la maison Murat.
On est loin des premiers albums. Le Murat d’avant est devenu musicien et cela fait belle lurette qu’il a raccroché les synthétiseurs. Cheminant sur le chemin des guitares, influence l’Amérique des grands espaces, entre Calexico et Neil Young. De Mustango au Cours ordinaire des choses en passant par le magique Lilith ou encore Taormina, la musique a remisé ses hésitations et ses errements aux portemanteaux des souvenirs. Depuis longtemps, Jean-Louis Murat est sur le terrain des audacieux. On ne se lasse pas d’écouter un Dolorès de 1996 ou bien le cru de l’année 2002 : le Moujik et sa femme.
La dernière livraison, autre ouvrage à tiroirs. Le texte comme une matrice, ce sentiment sombre qui l’habite est comme une suite logique à son œuvre. Le chanteur n’est pas toujours là où on l’attend et l’ambiance générale semble sortir d’une quiétude, d’un lien encore plus ténu avec dame Nature. Dans la discographie de l’Auvergnat, Toboggan sera un autre objet à part ; pas le plus grand album à première vue, mais pour ceux qui savent écouter l’épure de la musique, eh bien les mots et cette fragilité dite sans fard, font de cet album une pépite. Même la voix du chanteur prend une délicatesse inconnue, presque vulnérable. La nature est omniprésente. Cet espace qui nourrit l’artiste depuis l’enfance, qui mieux que Murat peut nous chanter les odeurs d’étables et les senteurs végétales ? Paysan, troubadour, écorché, l’univers du chanteur enchante l’auditeur attentif : « Que l’espoir laisse au printemps/ Chanter la grive passer le givre/Que l’espoir laisse au printemps/Passer la neige en tourbillonnant. »
Fin mars 2013 : Toboggan vient de sortir. Sur la scène de la Cave à musique, Murat est accompagné à la batterie par Stéphane Reynaud. L’écran en arrière-plan diffuse de belles images en noir et blanc. Jean-Louis Murat enchaîne les chansons. Il y a une tension palpable, il faudra un moment pour qu’elle disparaisse. À l’automne la tournée a repris, et depuis le chanteur a rodé ses chansons. Alors on attend avec impatience Jean-Louis Murat sur la scène du Radiant-Bellevue.
 
Radiant-Bellevue le 8 octobre."
 
Par
Bruno Pin



RAPPEL DES CONCERTS:
- 03/10 CERGY  à l'observatoire (et pas Conflans au théâtre S. Signoret)
         
 
- 04/10 Livry-Gargan (Théâtre-Centre culturel Yves Montand)
http://www.livry-gargan.fr/event/concert-jean-louis-murat
 
- 06/10 La Riche (La Pleïade) Indre et Loire   à 2 km de TOURS.


- 08/10 Caluire (Le Radiant) 69   La nouvelle salle tenue par Victor Bosch (ex-gérant du transbordeur, où fut enregistré Murat Live)
  http://www.radiant-bellevue.fr/saison-2013-2014/octobre/article/jean-louis-murat

      le Jeudi 10 Octobre 2013 à Neuchatel (Suisse) - + ALIOSE
      http://www.case-a-chocs.ch/agenda/2013/10/        
           
- 11/10 Annemasse (Le Château Rouge)
  + Giro
- 12/10 St-Junien près de Limoges (La Mégisserie, en association avec http://www.horizonscroises.fr/ ; merci à eux)
- 18/10 Lescar -64 (Salle de Lescar) FESTIVAL TOUT EN MOTS (avec KENT, Rose...) 
- 19/10 Nantes (La Bouche d'Air)
20/10 Nantes (La Bouche d'Air)
    
- 22/10 Allonnes (La Péniche) 72
avec HOLDEN
 
- 24/10 Belfort (La Poudrière) , + Carols COusin   
(pas sur le site officiel)
- 25/10 Strasbourg (La laiterie)
- 30/10  PULLY (SUISSE à l'OCTOGONE)
      
- 01/11 Charleroi (Le Coliseum)

- 02/11 Seraing (Centre Culturel)
        
      - 03/11 de retour à Arlon (L’Entrepôt) avec Li Lo encore.      
- 05/11 Beynes (La Barbacane) 78   (43 km de PARIS)
 
- 07/11 UNIEUX (12 km de Saint-Etienne), Festival des Oreilles en Pointe) avec Yvan Marc (auvergnat)    

- 09/11 Cébazat (Festival Sémaphore en Chanson) 63     + Moran
- 14/11 Nice (Théâtre Lino Ventura) + HOLDEN   
 


LE LIEN EN PLUS :
 
Un petit article sur Pascale Clark où Murat est cité:
 
Et pour parler d'INTER....  Bernard Lenoir a sorti une compilation, cela ne vous a pas échappé, il y a quelques mois, et j'ai oublié d'en parler, y figurait Murat (le lien défait) : http://musique.fnac.com/a5391188/Compilation-pop-rock-Bernard-Lenoir-l-Inrockuptible-Edition-exclusive-Fnac-Vinyl-album
Une deuxième est en cours d'élaboration... Durant l'été,  EMI   proposait aux internautes (mailing) de faire des suggestions...
 
 
  Message personnel:
Madame Bouchard n'est pas la reine du Hockey sur glace.
 
 

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Rédigé par Pierrot

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