Barbara Carlotti, concert à Saint-Marcellin, samedi 21 septembre

Publié le 2 Octobre 2013

 
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Samedi 21, 12 heures, je clique sur FB… et tombe devant un post de Barbara Carlotti : « départ pour Grenoble »...

 

Hein, de quoi ? un concert ?

Je croyais que la tournée était terminée…  Google vite… Concert à Saint-Marcellin ! Bon sang de bois, un concert de Barbara Carlotti, voilà tout-à-fait ce qu’il me fallait, en ce samedi brumeux.  Sur invitation?!! Mon sang ne fait qu’un tour… Je ne peux imaginer qu’un concert gratuit de Barbara ne soit pas plein, mais je remue ciel et terre, et mer. Allo, Saint-Marcellin, ici la terre ?  Répondeur… Boite mails de la salle : pleine… Je lance des bouteilles à la mer : Barbara, sa manageuse, des amis à elle… Je me ridiculise… tant pis. Et vers 17 heures, enfin, à St-Marcellin, quelqu’un au bout du fil : « oui, il reste des places, quelques-unes »!!

 

Et on the road again, partir ailleurs, sur la grande autoroute, il fait toujours… beau… et je me dis qu’une « nuit sans lune » est vraiment ma chanson préférée de l’album « l’amour, l’argent, le vent »…

 

J’arrive et le club diamant est déjà entassé devant l’entrée pour décrocher la meilleure place… Ça promet une chaude ambiance… Je me positionne une nouvelle fois pile devant, au premier rang… espérant revivre les mêmes émotions qu’à St-Genis-laval, deuxième concert de Barbara Carlotti auquel j’ai assisté, après celui à Bourgoin où je la découvrais (compte-rendu: ici , je vous conseille de le lire, c'est trop bien!).

J’ai un peu l’impression qu’elle ne va chanter que pour moi :  devant le micro, je suis parmi les 8 « éclaireurs » de la foule qui, elle, choisit l’anonymat des gradins (en effet, pas vraiment de premier rang,  tronqué de pas mal de chaises,  juste 8 places regroupées par deux et très espacées).  Place parfaite, car en fait, il n’y pas de scène surélevé… et je me retrouve donc en face à face… même si un sentiment d’isolement voit un peu le jour durant le concert, d’autant plus qu’un no-mans land  de 3 mètres est maintenu entre la scène et les spectateurs… Barbara l’occupera parfois, mais avec modération (le micro reste sur son pied devant les retours).

 

Je suis un peu surpris par la taille de la salle, plus de 600 places, qui finissent par trouver preneur (ou presque)

http://www.diapason-saint-marcellin.fr/IMG/pdf/FICHE_TECHNIQUE_AU_28-03-13.pdf

 

 

On ne sait pas trop pourquoi (mais on se doute….)  mais le concert fait partie d’une série de concerts organisée par le Conseil Général de l’Isère dans différents endroits, avec le but de diffuser la culture notamment dans les zones rurales (festival Les Allées chantent). Barbara Carlotti est la seule tête d’affiche connue. Cela permet au très sympathique Maire – Conseiller Général (ah, tiens)  d’offrir un spectacle gratuit pour annoncer sa saison culturelle… et il ne  laisse le soin à personne (6 mois avant les élections bien sûr) de faire la présentation. Bravo à la rédactrice des fiches. Je retiens les dates concernant Boby Lapointe, pas tout-à-fait himself, mais avec Imbert Imbert, et la venue de Jeanne Cherhal, totalement herself pour le coup, puisque c’est son retour au piano en solo. Portera-t-elle des couettes ?

 Encore quelques minutes de patience… et ça débute…


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Et c’est «  nuit sans lune »… Le meilleur pour débuter, un peu dommage peut-être, personne n’est chaud, mais je prends plaisir… Pas de surprise de mise en scène, ni de scénographie, ni de garde-robe : on prend les mêmes… et  je suis en joie de revoir la tête pas tibulaires -mais presques, bien entendu-, des musiciens, avec leurs yeux maquillés et leur  dégaine   kraftwerkienne.  Finalement, on distingue la complicité avec le clavier Jérémy Rénier, qui, oui, on l’a vu, est capable de sourire… puis, on est bien emporté par l’énergie de la section rythmique, notamment du bassiste, qui fait plaisir à voir. Même Jean-Pierre, même Jean-Pierre, oui, se décoincera…

C’est pourtant une ambiance un peu froide qui s’instaure.  Marcher ensemble, j’ai changé… me transportent moins que la dernière fois.  Heureusement, « Vous dansiez » arrive à point nommé. Là, encore pas de surprise : Barbara Carlotti propose aux spectateurs de venir danser avec elle. Elle rame un peu… Je me lève pour donner l’exemple… Barbara arrive à faire se lever vingtaine de personnes dans l’espace entre la tribune et la scène. Un Monsieur lui dit qu’il a dansé avec elle à Grenoble, je ne m’en laisse pas conter : « mais moi, aussi, à Bourgoin !»… et c’est une bataille de coqs qui s’ensuit, pour être choisi par la blonde Barbara… Je tente un MASHED POTATOES  pour attirer son attention, ce qui suscite chez le Grenoblois une tentative de  flic flac en fouetté suivi d’une gargouillade  (bon, j’avoue, je fictionne un peu). Barbara Carlotti dansera au bout du compte avec un petit con qui a des cheveux, et qui l’emmène en une position tout-à- fait inconfortable. heureusement ce n’est pas Malaury Nataf…

Dimanche d’automne

Cannes, fortissimo, et on a du mal à distinguer les paroles..

14 ans

Ouais ouais ouais, nous est offert avec une nouvelle orchestration, et Barbara ose nous la livrer sans masque, mais elle garde pour moi tout son mystère…

Il me semble ensuite que « message personnel » (figurant sur la réédition de « l’amour, l’argent, la vent ») est lui aussi remanié.  Là, encore, j’y suis moins sensible ce soir, même si la voix de Barbara fait des merveilles.

L’avenir

Occupe-toi de moi et les Italiens (superbe pastille pop, avec ses choeurs)   permettent au public de taper dans ses mains, mais c’est très tempéré…

Viens ensuite MDMA  (Mon dieu, mon amour)… et son chant cosmique (non pas pour faire venir le beau temps, mais nous permettre d’être heureux –se reporter aux épisodes précédents), et son duo de flutes (Barbara et jérémy Rénier).  Là, encore, de mon poste avancé, j’ai du mal à ressentir la chaleur du public… Les chants que Barbara appelle et relance me semblent timides. « allez, plus fort !! »… Elle remporte le combat, et le titre  reste   un grand moment du show, avec une énergie et  une vigueur douce suscitant l’adhésion du public… Et  le passage de l’a capella au crescendo musical fonctionne superbement.  C’est peut-être un peu « facile »… mais je m’en moque.

L’idéal est enchainé rapidement…  une partie musicale permet la présentation des musiciens.

Puis l’amour, l’argent, le vent

Rappel…

Grandes autoroutes

Puis une chanson tirée du bd-Cd « une fille »  : Mon anglaise une chanson à rupture de ton et parfois très énergique et  la musique l’emporte sur la voix…  

Magnifique « Tunis »

Lord Byron, et ses claquements de doigts… son ambiance western. J’ai beaucoup écouté le dernier album, et j’apprécie ainsi de plus en plus les autres titres, moins pop synthétiques.  

De nouveau des saluts…  Et Barbara termine comme d’habitude en traversant la salle, en acoustique, sur « bête farouche »… Elle monte rapidement et la salle étant très grande, j’ai du mal à entendre, d’autant que la qualité d’écoute n’est pas au rendez-vous… certains se mettent même à applaudir finissant de couvrir la voix… Petite déception, mais je garde le souvenir de Bourgoin…  Je croyais le spectacle terminé mais  surprise,  Barbara toujours accompagné d’une seule guitare, et ses musiciens en cercle assurant des chœurs.  Une chanson en anglais, du Dylan, un titre que je ne connais pas : i threw it all away … qui ne me convainc pas tout-à-fait sur le coup… mais à la réécoute, je tombe sous le charme de la qualité du titre, et les chœurs… Il me semble que Barbara dans les applaudissements dit qu’elle adore ce titre ou « quelle chanson adorée de la vie »…. Elle avait partagé une vidéo en janvier sur FB :

 
 
 

 

Une heure quarante de set… Peut-être aurais-je dû rester sur mon souvenir, avoir le courage de ne pas chercher à revivre des émotions¸ tant le dernier concert m’avait conquis ?  Mais est-ce pour autant une déception ?  Non… C’était bien, ça rend heureux toujours… et les quelques nouvelles orchestrations, les petites variations, sont intéressantes… N’hésitez pas à venir la découvrir, une grande palette de titres, acoustiques, plus  pop-rock, plus chanson, et  une voix qui s’adapte, parfois très différente en fonction des titres, toujours sans esbroufe.

 

Retrouvez Barbara Carlotti, sa fantaisie, en présentatrice de Radio sur France inter le soir à 21 heures. Encore pour quelques mois : http://www.franceinter.fr/emission-cosmic-fantaisie

Spécial Dominique A:  http://www.franceinter.fr/emission-cosmic-fantaisie-planete-a-dominique-a   avec une interview entre amis pleine de vous très murato-bergheaudien

 

Encore quelques concerts à venir : http://www.concertandco.com/artiste/barbara-carlotti/billet-concert-27182.htm  et je serai peut-être à Romans… car c’est une belle histoire, c’est un beau...
 
 
 
 
 LE LIEN EN PLUS:
 J'avais abandonné en route, hélas, hélas, sur le coin d'une aire d'autoroute, mon fidèle compte-rendu du concert précédent... Voici le bout d'os que j'ai retrouvé à mon retour:  C'était le vendredi 12 avril 2013:

Je me suis décidé au dernier moment... à revoir Barbara Carlotti. Non pas que je doutais de passer une bonne soirée, mais il me fallait oublier d'autres priorités.
J'arrive à 20h25... à peine le temps d'avaler une bière... et je constate que la salle de St-Genis Laval au sud de Lyon est correctement remplie. Pas de places centrales... et je m'installe sur le côté.
 
Le directeur vient nous présenter la soirée, la programmation de l'espace culturel (Carlotti est la seule vedette pop ou musicale de l'année...comme Murat l'avait été il y a deux ans), même si c'est un joli théâtre en tribune, servant également de cinéma.
 
Première partie agréable avec Yasmina Sana  ,  chanteuse lyonnaise, à la belle voix celto-orientalisante. Joli morceau en final, qui voit le guitariste construire une jolie orchestration en 5 couches de samples successives. Elle était contente d' être là, mais gagnerait à être plus consise entre les morceaux. A noter qu'elle chante aujourd'hui (14/04)   même avec un chef sioux à Lyon... et qu'elle a pris en photo le livre de Slim Batteux ("j'apprends le sioux lakota" sur son FB )... A noter... A noter... Bon, c'est léger comme rapprochement avec Murat, j'avoue.
 
 
La place sur le côté d'un point de vue "son" ne m'ayant pas convaincu, je scrute une place de secours... Soit... ça sera premier rang... pile face micro de Barbara.   Mes jambes peuvent s'allonger, s'allonger... je suis pratiquement couché... pour ne pas me faire mal au cou pour regarder la personne devant moi, à un mètre au dessus. Et non, non, ce n'est pas pour être sur d'être choisi pour la danse que j'ai atterri là. Non, pas du tout.  Non, je vous dis.
 
  Premier titre, et boum, c'est parti pour le plaisir simple... Oubliés les petites retenues de la première fois, oubliées les petites ombres des quelques  personnes (âgées)  qui s'en vont (ceux qui étaient là par hasard d'un abonnement), oubliés les petits soucis, je suis dans la scène... la tête en l'air, j'observe le ciel...  et je suis le premier fidèle...  Avant que Barbara ne se transforme en grande prêtresse, j'avais déjà pensé à ça :
 
http://1.bp.blogspot.com/-p-2my6tMh6o/ToPf4FYvZOI/AAAAAAAACxs/D9uK-HXWqWo/s1600/Marilyn-Tommy.jpg
Et je me dis : I'M FREE-I'm free, and freedom tastes of reality"... Que c'est bon de see, de hear, de feel...  et tant pis, si on reste assis...  Mais reprenons nos esprits:
 
J'adore vraiment la pop de cet album "l'amour, l'argent, le vent" qui constitue le plus gros du concert, et les orchestrations fidèles mais très agréablement étoffés par cet excellent groupe, peut-être un peu froid, excepté le bassiste qui fait plaisir à voir, notamment sur "le coeur à l'ouvrage"  où il joue de différentes petites percussions. Mais au bout du compte, j'ai eu beaucoup de plaisirs à regarder les deux claviers, qui jouent à merveille leur rôle de bidouilleurs impertubables, l'un m'évoque  Ron Mael (des Sparks, sans moustache) tandis que Jérémie Régnier (pas l'acteur), garde lui un petit éclat malicieux dans les yeux... On a droit à des petits plaisirs simples: un petit coup de tambour additionnel par Jérémie, un bout de flute, des percussions,  des petits claps-claps très chouettes pour accompagner la chanson yéyé "Les italiens" (présent sur le projet fantaisies littéraires), l'appel au public pour faire venir le soleil par des incantations chantées, et des beaux crescendos, des ponts qui font traverser...
 
Mises à part les titres du dernier album, Barbara Carlotti a chanté:  
L'idéal  
Bête farouche (avec l'effet de surprise en moins, et une ballade moins réveuse que sur les paliers de Bourgoin) 
Tunis
Cannes
Vous dansiez
Les italiens  
 
Avant "vous dansiez", Barbara Carlotti demande à des personnes de monter sur scène...  A Bourgoin, elle avait sauté de scène, à peine moins haute qu'à St-Genis au cours de la chanson. Pas de candidats... j'avais fait le fanfaron sur sa page FB dans la journée : "keep me a dance, tonight, j'ai pris mes souliers vernis" et quand elle dit : "je sais que certains se sont préparés"... j'ai des sueurs froides. Non, je veux pas y aller, j'ai peur, Maman!!  A Bourgoin, dans la fosse, soit... mais monter sur scène pour 4 minutes... ah, le Pierrot, pour faire le kakou sur le net, il est fort, mais le Pierre, il fait moins le fier (oui, moi aussi, j'ai du mal à vivre ma double identité, comme jean-Louis!). 
  TO BE not CONTINUED... 
 
 
 
 
 
 
 

Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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R
<br /> Et la suite...alors raconte!...cette fille est d'une sensualité...je comprends que tu sois"tomber sous le charme"...mais pourquoi ne l'invites tu pas à danser...anticipe mon cher<br /> Pierre...;)...dès qu'elle annonce ..."vous dansiez"...tu lèves le bras...advienne que pourra...;)<br />
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