"Le cahier Bleu" d'Emilie Fernandez et Alexandre Rochon.
Publié le 5 Avril 2014
La page Fb de Jean-Louis Murat faisait cette semaine la publicité pour le livre "le Cahier Bleu, instan(ané)s de baignades en Auvergne", puisque ses auteurs sont à l'honneur cette semaine sur le site "auvergne nouveau monde". J'attendais justement une occasion moi aussi de le faire... via ou plutôt grâce à notre François Busnel clermontois (et pas seulement au niveau des cheveux) qui nous a rédigé une petite (et bien entendu complète - on peut lui faire confiance) fiche de lecture (il est modeste de l'avoir appelée ainsi)... avec l'ambition de vous donner envie de vous procurer ce livre... C'est beau l'ambition. Alors n'hésitez pas de lui faire part, en commentaires, de votre achat, ou de toutes autres précisions ou demandes... même malhonnêtes d'ailleurs.
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Mon âme par toi baignée
Fiche de lecture
« deux amoureux fous
enveloppant leur bonheur d'eau
et chantant nus sous la pluie »
Quinze jours à peine après avoir brillamment épaulé Jean-Louis Murat lors de son concert pour France Inter, Alexandre Rochon, leader du Delano Orchestra (que l'on retrouvera cet été aux côtés de JLM dans une tournée d'été, notamment aux Francofolies), se lançait dans un tout autre projet. Cette fois, la langue française se substituait à l'anglais, la musique cédait la place à la photographie et à ses cinq partenaires habituels succédait une jeune femme, Émilie Fernandez, sa compagne. Au programme : le lancement d'une collection de livres dédiés à la baignade.
Mon amour veut-il faire un tour dans l'eau ?
Une balade en Eauvergne
Le Cahier bleu, tel est le nom de cette collection auto-éditée d'ouvrages qui entendent mêler photographie et littérature pour traiter d'une unique thématique : la baignade. Unique, mais diverse, la baignade étant ici envisagée comme un moyen de dépaysement, d'exploration, de rêverie, de recueillement, dans une démarche à la fois intellectuelle et charnelle, parfois quasi-mystique, où la découverte du monde est inséparable de celle de ses propres sensations. Un projet né et mûri au cours des nombreux voyages effectués à travers l'Europe par ses concepteurs et alimenté par leur goût commun pour le contact avec l'eau.
Comme l'indique son sous-titre, Instant(ané)s de baignades en Auvergne, le premier volume de cette nouvelle collection a pour cadre la région natale des auteurs, l'Auvergne (avec un net avantage donné au Puy-de-Dôme). Source d'inspiration par sa diversité jamais épuisée et l'universalité de sa géographie, celle-ci, à les lire, « est devenue, au fil du projet, nécessaire ». Avant de les accompagner dans des aventures qui les mèneront en des eaux plus lointaines – un volume sur l'île d'Elbe est déjà annoncé –, laissons-nous porter par la curiosité et, en ce début de printemps, cédons au plaisir simple de suivre ces deux guides dans leur périple aquatique.
Un journal de bord poétique
Passés une élégante couverture bleu nuit illuminée de caractères dorés, puis quelques propos liminaires, dont une préface amicale de Jean-Philippe Toussaint, on découvre l'association promise entre photographies et textes, répartis en une succession de courts chapitres, chacun étant consacré à un lieu et à un moment précis (les chapitres sont datés, mais ne suivent pas l'ordre chronologique). Des lieux qui ne dépayseront pas complètement les lecteurs connaisseurs de l'œuvre muratienne, puisque l'on passe, chemin faisant, par Compains, La Godivelle, Orcival, le lac Servières ou encore Giat, autant de noms qui apparaissent dans les chansons de JLM [1]. Mieux, l'un des chapitres les plus longs du livre se déroule à la source de Choussy et l'on n'est alors nullement surpris de trouver en guise d'épigraphe un extrait d'« Au Mont Sans-souci » [2]. On suit ainsi les deux auteurs au rythme de leurs baignades, voguant d'un lac à une piscine, d'un étang à une cascade, par tous les temps et quelle que soit la saison. Et si l'eau est chaude à Choussy, elle l'est nettement moins aux Veyrines, où nos téméraires nageurs ne s'attarderont pas...
À l'exception de deux sites qui ne sont évoqués qu'en photos, les autres le sont systématiquement par l'union de l'image et de l'écrit. Les photographies, très belles, donnent à voir des paysages variés, comme le sont les représentations de l'eau : ici, apaisée et accueillante, là, sauvage et inquiétante ; tantôt dégageant une poésie élémentaire, tantôt frôlant l'abstraction. Ces espaces sont souvent traversés par des corps, généralement ceux des deux auteurs en tenue de baignade – autrement dit, vêtus de peu [3]. On comprend qu'il s'agit moins pour eux d'adopter une démarche journalistique consistant à décrire de manière exhaustive un endroit que de capter des humeurs, celle du lieu, celle du climat et celle des protagonistes entrant en interaction les unes avec les autres.
Les textes proposent eux aussi plusieurs registres : descriptions naturalistes, notations pittoresques, micro-récits d'aventure, essais poétiques, souvenirs d'enfance... Tout ce qui est raconté n'est pas vrai, les auteurs revendiquent un droit à la fiction : comme ils l'indiquent en ouverture, « Aucune baignade imaginaire n'est interdite » – ce qui n'est pas le cas dans la réalité, nos deux curieux l'apprennent à leurs dépens... Ils se risquent même à l'humour et s'en sortent très honorablement, le sprint sournois dans la piscine de Coubertin et la vraie-fausse partie de pêche sur le lac Pavin figurant parmi les passages les plus réussis du livre. L'ensemble forme ainsi une sorte de journal de bord poétique et éclaté, où les méditations personnelles sont agrémentées et nourries de références culturelles éclectiques – on croise, entre autres, Gaston Bachelard et Philippe Sollers, Cock Robin et Arman Mélies, Franck Perry et Walt Disney...
Boire la tasse ?
À la lecture de ce début de compte rendu, certains se demanderont peut-être si cette compilation de souvenirs par deux amoureux faisant trempette présente le moindre intérêt. Ne pas vouloir écrire un livre de voyages classique est un noble projet, mais s'il se réduit à la collecte d'anecdotes personnelles telles que chacun peut en vivre, à l'heure où le premier venu a la possibilité de s'épancher publiquement sur un blog, où est la nécessité ? Et il est vrai qu'au fil des pages, on peut ressentir une certaine lassitude à suivre les aventures pépères de ces deux baigneurs visiblement épanouis. Les gens heureux, c'est connu, n'ont pas d'histoires. Et comme le chantait William Sheller à propos de ceux qui s'aiment, « quand ils vous parlent d'eux, / y'a quelque chose qui vous éloigne un peu ». La baignade virerait-elle à la noyade ? C'est un risque. On pourrait en effet finir par penser que ces deux jeunes gens sont bien gentils de nous faire profiter de leurs photos de vacances et de leur bonheur liquide, mais qu'ils auraient pu s'en tenir à une séance de diapositives entre amis. Et dans un accès d'aigreur hydropathe, on pourrait même prendre en grippe ces deux grands enfants qui jouent à se faire peur (« excités par le risque de nous faire prendre », brrrrrrr...), juger que le contenu des textes n'est pas tout à fait à la hauteur de l'ambition affichée, ou bien encore, ironiser sur les tendances exhibo-narcissiques de nos guides en petite tenue... Bref, on pourrait refermer Le Cahier bleu en se disant que c'est sans conteste un bel objet, mais un objet qui sonne creux.
On pourrait – mais on ne le fera pas.
Outre qu'il ne serait pas très charitable de faire montre d'une telle sévérité envers ces deux jeunes auteurs-entrepreneurs dont c'est ici la première expérience littéraire professionnelle, on encourrait surtout le risque de rater l'essentiel du livre. Car si l'on peut effectivement trouver telle remémoration un brin superficielle ou estimer que telle autre méditation pèche par excès de mièvrerie, s'arrêter à ces seuls défauts dont les auteurs ont probablement eux-même conscience – le récit d'un instant poétique ne suffit pas à produire un texte poétique... – relèverait d'une certaine cécité. Reprenons la lecture en changeant légèrement de perspective et en se demandant si Le Cahier bleu. Volume 1 ne serait pas autant un livre sur des baigneurs que sur des baignades.
Faire couple
Cette approche n'est pas gratuite, elle nous est suggérée par l'avant-dernier chapitre qui met en scène deux couples. Le plus connu est celui formé par Claire et Roger Quilliot [4]. Si leur tentative de suicide commune est évidemment mentionnée, Fernandez et Rochon ont l'intelligence de ne pas réduire ces deux êtres à la force symbolique de ce geste définitif, mais de les évoquer aussi de leur vivant, à travers les propos tenus par le maire de Clermont-Ferrand lorsqu'il apprend sa nomination au poste de ministre du logement, en 1981. À l'un de ses proches, Patrick Marnot, il confie alors : « Pour le moment, je veux goûter avec Claire, et avec elle seulement, l'honneur qui m'est fait. Tu comprends, c'est avec elle, avec son consentement, avec son aide, ou rien. » Et l'on sent dans ces paroles prononcées en pleine effervescence post-électorale toute la force du lien indéfectible qui unit le futur ministre à celle qu'il aime. L'autre duo présent dans ces pages est constitué par les résidents d'un château des environs de l'étang de Tyx – celui où Claire Quilliot se donna la mort en 2005. Le châtelain, quelque peu fantasque, s'y livrerait chaque année à un rituel consistant en une immersion dans ses eaux glaciales, en plein mois de janvier... Son retour chez lui, après ce challenge qui plonge à chaque fois son épouse dans un mélange de consternation et d'angoisse, lui fournit pourtant l'occasion de vérifier la solidité de leur union: « Choqué et encore tremblant, son corps reçoit avec une sensibilité toute particulière ces marques de complicité dont il est désormais certain du caractère fidèle, absolu, incroyable, éternel. » Ces deux allusions à des couples dont les membres semblent unis par un lien presque sacré incitent alors à se souvenir que le livre que l'on tient en mains est aussi l'œuvre d'un couple.
Un couple de trentenaires se décrivant comme « follement amoureux », animés d'une foi ardente en la vie (« Rien ne peut nous empêcher de vivre »), malgré des périls de toutes sortes (« Derrière moi, le couchant, d'une beauté aspirante. / M'y noierais-je un jour, si tu n'étais pas là ? »), périls dont ils tentent de conjurer l'augure en se lançant des défis (« Tu prends ma main. Ça aussi nous l'avons fait. »). Un couple de trentenaires, on y revient, car ce n'est pas un détail, le vieillissement constituant l'un des thèmes souterrains du livre. Ainsi, dans le chapitre sur Choussy, les auteurs décrivent leur rencontre nocturne avec un groupe de fêtards qui leur renvoient l'image de leur jeunesse pas encore enfuie, mais déjà entamée : « Nous les quittions désormais, pleinement conscients de la dizaine d'années qui nous séparait et qui distinguait remarquablement deux façons d'appréhender le lieu. » Plus loin, ils confient la rédaction du texte sur le lac Servières à un ami nettement plus âgé qu'eux et l'on sent dans ces lignes un ton différent, plus grave, moins innocent [5]. Là encore, le poids des années se fait sentir. On est alors amené à considérer d'un autre œil les passages du livre portant sur l'enfance, qui sont moins l'œuvre d'adulescents nostalgiques que de jeunes adultes confrontés, comme tout le monde, au passage inexorable du temps. La réaction est la même devant ces photos de (beaux) corps dénudés qui prennent soudain un autre sens, un rien mélancolique.
Entre Vénus et Saturne
On l'a signalé, Le Cahier bleu est traversé par diverses références, notamment littéraires. Citons-en deux autres, inspirées par cette lecture et qui nous semblent constituer deux bornes possibles entre lesquelles se situerait l'ouvrage.
À force de cheminer derrière les deux protagonistes d'un lac à un autre et de relever ces allusions discrètes au temps qui passe, on en vient à penser à un autre lac, ô combien célèbre, même s'il ne se situe pas en Auvergne, celui de Lamartine. Que raconte « Le Lac », qui est à la poésie romantique ce qu'on appellerait dans la pop-music un tube ? Trois fois rien. Un homme revient s'asseoir au bord d'un lac, celui-là même qu'il fréquentait peu de temps auparavant avec sa bien-aimée : « Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ». Mais leur bonheur semble à présent bien loin à ce triste visiteur qui porte le deuil de celle qu'il aimait et qui, désemparé, ne parvient pas à admettre que les instants de grâce puissent ainsi s'échapper « de la même vitesse / Que les jours de malheur ». Impuissant face à ce Temps sans pitié ni discernement, l'amoureux désormais solitaire en est réduit à implorer le lac et la nature environnante de conserver le souvenir de la nuit d'amour qu'il vécut sur ses eaux :
« Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé ! »
À l'opposé de ce pôle romantique des amours défuntes pourrait se situer un autre pôle, celui de l'amour partagé jusque dans la mort. C'est évidemment le chapitre mettant en scène le couple Quilliot qui nous y fait penser et ravive dans notre mémoire le souvenir d'un autre couple, lui aussi désireux de quitter ce monde uni – et qui y parvint. En septembre 2007, le philosophe André Gorz et son épouse Dorine mettaient fin à leurs jours ensemble. Un an avant, celui qui est aujourd'hui connu comme l'un des précurseurs en France de l'écologie politique écrivait une splendide déclaration d'amour à la femme de sa vie, dans un court récit qui débutait de la sorte : « Tu vas avoir quatre-vingt-deux ans. Tu as rapetissé de six centimètres, tu ne pèses que quarante-cinq kilos et tu es toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait cinquante-huit ans que nous vivons ensemble et je t'aime plus que jamais. » Des mots qu'il reprenait à la fin de son texte, en les complétant : « Récemment je suis retombé amoureux de toi une nouvelle fois et je porte de nouveau en moi un vide dévorant que ne comble que ton corps serré contre le mien. » Puis, dans les dernières lignes, le philosophe énonçait explicitement son désir, partagé avec son épouse, qu'aucun d'entre eux ne survive à l'autre [6]. Un vœu qui serait exaucé.
Lamartine d'un côté, Gorz de l'autre. À une extrémité, l'amour vaincu par la mort et dont le temps érode irrémédiablement le souvenir. À l'autre bout, l'amour comme un défi lancé au temps, à l'usure, à la répétition et, au final, à la mort elle-même. Convoquer ces deux noms ne vise pas à ensevelir le livre qui nous occupe sous des références inopportunes. Il s'agirait plutôt d'en révéler l'un des aspects les moins immédiatement visibles, mais des plus touchants. Car le projet du Cahier bleu consiste bien à fixer (sans figer) des instants vécus pour tenter de les retenir, geste éminemment poétique qui positionne le livre au centre de ce triangle archi-classique formé par l'amour-le temps-la mort – un triangle qui serait ici rectangle et dont l'eau formerait l'hypoténuse... Et au-delà de composer un joli recueil de baignades, ce qui n'est déjà pas si mal, le livre ébauche aussi en creux le portrait d'un couple au fil de l'eau, au fil du temps. Portrait qui se double enfin d'un plaidoyer, Ronchon terminant le livre par une prise de position appuyée en faveur du couple, revendiquant non sans panache (naïveté, diraient ceux qui sont déjà revenus de tout...) la puissance créatrice de celui-ci.
Tous à poil, tous à l'eau ?
Au lecteur amateur de beaux paysages, à celui qui voudrait vivre ou revivre par procuration le délice de baignades estivales en Auvergne (on connaît des amateurs parmi les lecteurs du blog...) ou à tel autre qui voudrait préparer un prochain voyage dans la région, on conseillera volontiers la lecture de ce premier tome du Cahier bleu, en guise d'apéritif au goût de revenez-y. Quant aux curieux de tous poils qui voudraient prendre le temps de réfléchir au couple, à l'amour et à la fuite du temps, autrement qu'en lisant un énième article psycho-fumeux dans un magazine quelconque, ils trouveront probablement de quoi se faire plaisir en ouvrant le premier livre du tandem Fernandez/Rochon, qui mérite au minimum que l'on salue son audace.
Car lancer une collection de livres à l'esthétique soignée quand les supports papiers sont menacés de toutes parts, croire au couple dans un monde qui titube entre individualisme et passions volatiles, avoir confiance en l'avenir [7] quand il paraît si sombre, voilà qui demande au moins autant de courage qu'il en faut pour pénétrer dans la fraîche cascade des Veyrines. On aura compris qu'avec Le Cahier bleu, il est donc question, dans tous les sens du terme, de se mouiller.
M.
NOTES:
1. On renvoie les non-spécialistes à l'excellent atlas mis au point par Le Lien défait : http://www.leliendefait.com/index.php?idPage=zoneGeographiqueDtl&idZoneGeographique=1
2. Pour relire ce qu'Alexandre Rochon disait de sa relation avec cette chanson, on se reportera à l'article de Magic déjà signalé en ces pages : http://www.surjeanlouismurat.com/article-on-aime-encore-jean-louis-murat-a-clermont-114524138.html Et pour entendre sa reprise de ce titre, il faudra... patienter, Rochon ne s'étant risqué pour l'instant à cet exercice qu'en petit comité, à l'abri de tout enregistrement...
3. Après consultation du service juridique du blog et par crainte de subir la colère outrée de certains « responsables » politiques, nous avons renoncé à publier cette photo sur laquelle Alexandre Rochon ne porte, en guise de maillot de bain, qu'un modeste pétale de fleur...
4. Celles et ceux qui ont écouté l'émission de France Inter précédant la retransmission du concert de Murat et du Delano Orchestra le 7 décembre dernier se souviendront sans doute que Jean Lebrun avait lui aussi fait référence au couple Quilliot lors d'une intervention faussement désinvolte, conclue par un hommage appuyé à Claire. L'émission est réécoutable ici : http://www.franceinter.fr/emission-france-inter-fait-son-show-a-clermont-ferrand-france-inter-fait-son-show-a-clermont-ferrand
5. Nous reviendrons dans les prochains jours sur ce court texte rédigé par un auteur inattendu, mais bien connu des Muratiens...
6. Lettre à D.. Histoire d'un amour – André GORZ – Galilée – 2006. Le livre existe aussi en édition de poche, chez Folio.
7. Depuis la publication du livre, les deux auteurs sont devenus les parents d'une petite fille qui a eu droit, comme il se doit, à une chanson de bienvenue, audible ici : https://soundcloud.com/thedelanoorchestra/paloma
Petite fille à qui nous souhaitons bien sûr de belles séances de barbotage avec Papa et Maman...
► Le Cahier bleu. Instant(ané)s de baignades en Auvergne. Volume 1 – Émilie FERNANDEZ et Alexandre ROCHON – A+E – 2013. Pour commander le livre (au prix de 20 euros) ou ses produits dérivés, obtenir des informations complémentaires et découvrir d'autres vignettes texte/photographie associées à d'autres baignades, ailleurs qu'en Auvergne, on pourra se rendre sur ce site : http://www.lecahierbleucollection.com/
Et l'on peut suivre l'actualité de cette nouvelle collection sur Facebook : https://fr-fr.facebook.com/LeCahierBleuCollection
NB: Les photos de l'article (copyright cahier bleu) ont été scannées à partir du livre, et ne reflètent donc pas la qualité de leur édition originale. .
► Pour mémoire, Alexandre Rochon dirige toujours le label Kütu Folk chez qui l'on pourra éventuellement commander des disques pour composer une B.O. du livre ou pour rythmer un voyage en voiture vers de futures baignades : http://kutufolk.com/
Relisez l'article du même M. sur la discographie des THE DELANO ORCHESTRA: ici.
À VENIR : UN GROS PLAN SUR LE TEXTE PORTANT SUR LE LAC SERVIÈRES ET SUR SON AUTEUR...
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RAPPEL:
MURAT ET THE DELANO ORCHESTRA en tournée cet été
19 juin 2014 / Forum - Mont Noble (CH)
21 juin 2014 / Les Invites de Villeurbanne - Villeurbanne (69)
14 juillet 2014 / Francofolies - La Rochelle (17)
17 juillet 2014 / Festival Voix de la Méditerranée - Lodève (34)
7 août 2014 / Festi’Vaux - Vaux sur Mer (17)
9 août 2014 / Festival au Champs - Chanteix (19)
22 août 2014 / For Noise Festival - Pully-Lausanne (CH)
attention: 28 juin 2014 / Concert Koloko, pour l’association Clermauvergne Humanitaire - Coopérative de mai - Clermont Ferrand (63) SANS THE DELANO ORCHESTRA.
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LE LIEN EN PLUS:
J'en profite pour vous donner le titre de l'album à partir de reprises de lui-même de Gérard MANSET qui sort le 28/04: UN OISEAU S'EST POSE. Un double CD. le titre "animal on est mal" en duo avec DEUS a déjà été diffusé sur France inter, et est en écoute sur le site fnac, site où, outre l'album, il sera possible de se procurer une édition vinyle, de cette chanson.
La deuxième partie de l'interview de "l'oreille absolue" est en ligne depuis quelques jours. Un entretien datant de quelques années mais livrées enfin brut et complet.